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AVIRON CLUB<br />
ORLÉANS OLIVET,<br />
le Loiret pour piste…<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte : Asmaë Martin<br />
ACOO<br />
Centre Marcel Baratta<br />
2575 rue de la Source<br />
45072 Orléans cedex 2<br />
Tél. : 02 38 63 38 73<br />
sites.google.com/site/<br />
acooavironclub/ramer-a-l-acoo<br />
ifficile d’imaginer l’agglomération orléanaise, traversée au Sud par le cours<br />
pour le moins paisible du Loiret, sans un club d’aviron… La filiation de l’ACOO<br />
remonte directement à la création de la Société Nautique du Loiret en… 1882 !<br />
Après avoir un temps évolués sur la Loire, les licenciés se retrouvent depuis 1958<br />
sur les bords du Loiret. Sur bien des aspects, l’aviron permet, à l’instar de la<br />
natation, de pratiquer une activité physique non traumatisante pour l’organisme<br />
et notamment les articulations. En plus, il se pratique en toutes saisons. En plus<br />
des 82 bateaux, du skiff au huit, le club dispose également d’un tank à ramer pour<br />
l’entrainement indoor.<br />
Avec pour « camp de base » le centre Marcel Baratta, du nom de celui qui relança<br />
ses activités après-guerre, à Orléans La Source, il est présidé par Nathalie Dörfliger,<br />
l’entraîneur étant Julien Suchodolski. Avec 170 adhérents actuellement, l’objectif<br />
affiché est d’atteindre les 200. De plus, le club a été 10 fois champion de France<br />
depuis 1991 !<br />
Une autre fierté pour ce sport adapté à l’handisport, c’est Florent. « Ce<br />
jeune autiste a débuté à <strong>14</strong> ans l’aviron en loisir. Il a insisté pour faire de la<br />
compétition. Nous l’avons suivi. Il a fallu des réajustements ; ce travail s’est<br />
révélé très intéressant. Certes Florent prend un peu plus de temps. Nous<br />
avons créé une séance uniquement pour lui, pour être à 100% à son écoute.<br />
Il est extrêmement volontaire et déterminé. Le sport lui apporte beaucoup<br />
d’autonomie. Et les autres jeunes du club l’ont très bien intégré. Il avait vraiment<br />
besoin d’être accepter, tel qu’il est, sans filtre. Il y a beaucoup de communication<br />
au sein du club », précise l'entraîneur. « Nous cherchons à développer<br />
ce partenariat auprès de l’IME, et du sport-santé en général. »<br />
L’ACOO, c’est aussi Béatrice, 43 ans, championne de France en 2018.<br />
Elle a commencé en loisir en 2015… De quoi donner des envies !<br />
36 / Magazine <strong>JAD</strong>