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Livres, films, DVD, BD... DVD : De toutes nos forces Film français et belge, 2014 Avec Jacques Gamblin, Alexandra Lamy, Fabien Héraut Le Journal de l’IEBC Édition francophone Printemps 2015 IEBC B.P. 100 F-77193 Dammarie-les-Lys contact@<strong>iebc</strong>.org Rue Victor Genot, 6 B–5001 Belgrade 19 Chemin des Pépinières CH–1020 Renens contact@<strong>iebc</strong>.ch Directeur de publication Karel Denteneer Marie-José Pierre-Piquet : Belgique Yolande Grezet : Suisse Maquette et mise en page Mélanie Padre Imprimé en France Maileva, filiale du groupe La Poste Dépôt légal 1993, n°539 ISSN 0990-8188 Dépôt Bruxelles X Prix du numéro : 1 Euro - 1.21 CHF Tirage : 1650 exemplaires Comme tous les adolescents, Julien rêve d’aventures et de sensations fortes. Mais lorsqu’on vit dans un fauteuil roulant, ces rêves-là sont difficilement réalisables. Pour y parvenir, il met au défi son père de concourir avec lui au triathlon « Ironman » de Nice : une des épreuves sportives les plus difficiles qui soit. Autour d’eux, c’est toute une famille qui va se reconstruire pour tenter d’aller au bout de cet incroyable exploit. Tiré de l’histoire vraie de la Team Hoyt, ce film est un hymne au don de soi et à la force du lien père-fils. Et c’est là où ce film est formidable et même exceptionnel, dans la reconstruction, voire la construction de cette relation qui n'existait pas ou si peu et donc par là également, celle de la famille à travers ce défi, ce projet fédérateur qui va impliquer chacun afin de le transformer littéralement... Nous ne pouvons qu’être admiratifs devant cette histoire de vie qui va au-delà du problème de l’handicap. Un film très humain qui touche au plus profond de nos émotions. Un vrai moment de bonheur ! 2
La pensée du jour « Considérez-vous comme très heureux lorsque vous avez à passer par toutes sortes d’épreuves...»* Pardon ? H E U R E U X ? C’est l’histoire de cette femme, jeune, élégante, peut-être avec une situation professionnelle, mariée à un époux aimant, dévoué et travailleur. Elle vit dans une chaleureuse maison, est intégrée dans une famille qui respecte Dieu. Certes, cette famille doit faire face à quelques aléas de la vie. Jusquelà, rien de plus normal. Oui, mais pourtant, cela fait des années qu’elle essaie d’avoir un enfant sans jamais y parvenir. Le verdict tombe : STERILITE ! Une détresse qui prend rapidement un goût amer de malédiction. Et comme si cette douleur ne suffit pas, elle subit maintenant le regard et les moqueries des gens, notamment de cette autre femme, Peninna, qui elle, justement, est largement bénie par la vie. Mère de plusieurs enfants, elle ne perd pas une seconde pour appuyer là où cela fait mal. Notre Anne, est à présent sans cesse confrontée à des situations quotidiennes qui l’obligent inévitablement à se comparer à autrui et qui lui rappellent qu’elle ne sera jamais comme les autres... Bientôt, ce qui n’était qu’un manque se transforme, malgré elle, en un énorme vide, un défaut, une honte, une culpabilité, un handicap. Anne tombe en dépression. Cela est très difficile pour elle d’autant plus que son attitude et son mal être ne sont pas compris par son propre mari Elcanna. Lui, il continue à servir Dieu et à se réjouir de la vie comme si tout était normal, comme si tout allait bien. Après tout, tout va bien ! N’est-elle pas censée être heureuse, elle aussi, pour toutes les choses dont elle possède déjà et pour les attentions particulières que lui porte son mari : cette nouvelle voiture, ces belles soirées au restaurant, la nouvelle garde-robe... Tout ceci n’est il pas censé combler ce qui ne va pas ? Pourquoi se focaliser sur une injustice jusqu’à oublier et s’empêcher de vivre des instants de bonheur ? Cette tentative de résonnement de la part d’Elcanna, certes remplie d’amour, ressemble à des reproches, une insensibilité totale. Devant tant d’incompréhension, Anne s’isole pour aller parler à Dieu. Elle peut enfin pleurer sans se retenir et dire ce qu’elle a sur le cœur. Pour une fois, pas besoin de faire celle qui fait bonne figure, celle qui n’est pas affectée par cette adversité : cela demande tellement d’effort. Mais comment pourraitelle accepter la fatalité ? Elle décide alors de prier et crier son chagrin à Dieu. Elle le fait parce qu’elle reconnait que celui-ci est grand, c’est le « Dieu de l’Univers ». C’est aussi son (dernier) espoir : « Donne moi un bébé... » Ce genre de démarche aboutit à un réconfort, source de foi et de renouveau, parce qu’à chaque fois que nous mettons un problème, une impasse dans les mains de Dieu, nous nous donnons la possibilité de voir sa grandeur dans notre vie ! et cela rend heureux ! Le livre de Samuel au chapitre 2 nous apprend que Dieu a entendu et répondu favorablement à la requête d’Anne. *Jacques 1.2 Mélanie PADRE, IEBC France 3
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