1001Ebooks.com-Louise-Valmont-Mine-Again-_2018_

sur sa peau, il me semble le découvrir tout autant qu’en connaître déjà chaque
détail : les vallonnements, les creux, les sillons mais aussi le goût un peu salé de
sa peau, la douceur de ses joues, la caresse de sa barbe naissante. Je voudrais le
goûter tout entier.
Alors, je l’embrasse, si avide de lui que je titube presque. Il me rend mon
baiser avec passion. Je frémis, impatiente, presque fébrile. Mon buste se soulève,
mes seins se pressent contre son torse et une vague de chaleur inonde mon dos.
Ses mains quittent ma nuque, longent mes bras pour enserrer mes hanches. Puis,
glissant sous mon débardeur, elles effleurent à peine ma peau. Le souffle coupé,
je me plaque contre lui en saisissant ses poignets.
– Déshabille-moi, demandé-je d’une voix rauque.
Il esquisse un sourire : je le fixe, assumant totalement mon envie d’être nue
dans ses bras et frémissant d’impatience. Lentement, il soulève mon tee-shirt et
le fait passer au-dessus de ma tête. Ensuite, il recule pour me regarder
longuement, caressant des yeux mon buste, mon ventre, mes épaules…
Sous son regard, il semble que chaque pore de ma peau le réclame, affamée
de caresses. Le mélange de sensualité, d’admiration et d’émotion que je lis dans
ses yeux me trouble profondément, attise mon désir et me rend nerveuse.
Sans cesser de me contempler, du bout du doigt, il effleure mon visage, puis
glisse sa main le long de mes cheveux, passant dans ma nuque pour descendre le
long de mon cou. Tous les sens en alerte, je sens ma peau se hérisser. Il suit ma
clavicule, atteint mon épaule, en souligne l’arrondi, avant de courir le long de
mon bras. Souriant presque rêveusement, il saisit alors ma main et toujours sans
me quitter des yeux, la remonte vers sa bouche. Surprise, je retiens ma
respiration. Du bout de ses lèvres brûlantes, il embrasse alors délicatement le
creux de ma paume.
Surprise par ce chaste baiser et par la vague de volupté qu’il provoque, je
frissonne des pieds à la tête et sens tout mon corps s’enflammer de l’intérieur.
Déstabilisée, je baisse les paupières. Une sensation de paix se répand dans mon
esprit comme si la simplicité de ce baiser avait apaisé la fièvre qui y régnait, ne
laissant plus que le désir, pur et intense.