Côté Cinéma n°316 - avril 2017
- No tags were found...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
©Jean-Michel Derenne<br />
©Jean-Michel Derenne<br />
©Jean-Michel Derenne<br />
De gauche à droite, G. Hoffmann, G. Jugnot, A. Auvèpre et B. Lecoq<br />
Dominique Farrugia et un collaborateur du Cinéland<br />
Présentation du film Marie-Francine de Valérie Lemercier<br />
Ces projections sont entrecoupées de moments de partage et de<br />
convivialité. Ainsi, en plus d’une matinée entière consacrée à la<br />
présentation de line-up et de FA, à l’aide de notre « maitre de cérémonie »<br />
Arnaud Auvèpre, nous avons organisé une soirée bowling ainsi qu’une<br />
« animation casino » lors d’une soirée festive. Il faut par ailleurs souligner<br />
la forte implication de tous les professionnels présents au rang desquels<br />
de nombreux fournisseurs qui parrainent la manifestation. Cela nous<br />
permet de créer des moments d’échanges entre les secteurs.<br />
C.C. : À ce propos, quels sont les principaux sujets d’actualité<br />
qui ont été évoqué lors de ces trois journées ?<br />
M.C. : Cette année, l’habituelle AG du syndicat des cinémas de l’Ouest,<br />
qui prenait place au sein de notre congrès, a été volontairement décalée<br />
et les débats étaient de fait plus « informels » que dans le cadre d’une<br />
réunion institutionnelle. Cela n’a pas empêché nos adhérents de discuter<br />
entre eux et de nous interroger sur l’avenir des VPF, sur les difficultés<br />
que nous continuons à rencontrer au sujet des KDM, sur le<br />
problème de programmation que représente la fameuse «5 ème semaine »,<br />
sur la durée de vie de plus en plus courte des films ainsi que sur<br />
d’autres points communs à l’ensemble de l’exploitation.<br />
C.C. : À une époque où l’informatique et le numérique ont facilité<br />
(en parti !) le travail de la programmation, où la circulation des<br />
copies est plus aisée qu’avant et où les nouveaux outils de<br />
communication sont censés optimiser les relations avec les<br />
distributeurs, quel est l’intérêt de faire partie d’un groupement<br />
tel que Cinédiffusion ?<br />
M.C. : Les intérêts sont multiples ! Pour une salle de cinéma, le numérique<br />
n’a pas rendu plus aisée la négociation avec les fournisseurs de<br />
films ni le placement des copies. Nous avons la chance que nos salles<br />
soient solidaires entre elles et ce quels que soient leur taille ou leur<br />
type d’exploitation. L’unité de notre circuit réside en partie sur cette<br />
bonne entente et il est plus pratique pour un distributeur d’avoir affaire<br />
à un interlocuteur unique lorsqu’il s’agit de mettre en place des sorties<br />
et des circulations. Nous avons également un important rôle de conseil<br />
auprès de nos adhérents, et pas uniquement sur le choix des titres à<br />
l’affiche chaque semaine. Enfin, bien que notre marché bénéficie de<br />
la fameuse « exception culturelle française », des outils de régularisation<br />
sont toujours nécessaires entre exploitants et distributeurs dont l’avenir<br />
est lié. Et c’est ce que nous proposons au quotidien au sein de notre<br />
groupement.<br />
« Nous avons la chance<br />
que nos salles soient<br />
solidaires entre elles et<br />
ce quels que soient leur<br />
taille ou leur type<br />
d’exploitation. »<br />
François Deblock et Martine Hoffmann © Jean Michel Derenne<br />
©Jean Walker<br />
©Jean Walker<br />
©Jean Walker<br />
Avec l’équipe de Ôtez-moi d’un doute<br />
Entre deux séances<br />
23