Spécial Marathon Toulouse Métropole 2019

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Les à-côtés
UN GROUPE MUSICAL
Pour finir en beauté !
Les à-côtés 15
LES MENEURS D'ALLURE
"Cela ne se refuse pas !"
et vivre au plus près des
populations locales.
Par chez nous, BAGA Percussion,
oeuvre aussi pour
favoriser le développement
de carrière des artistes prometteurs
qu’elle côtoie. Elle
organise des formations professionnelles
pour les plus
doués. Mais bien entendu,
l’association propose aussi
des soirées et des spectacles
pour tous les amateurs
de percussions. Et quand
il n’y a rien au programme,
les membres se retrouvent
régulièrement pour animer
des événements sportifs...
Comme ce dimanche 20
octobre, sur le Marathon de
Toulouse Métropole. Puisque
l’on court souvent mieux en
musique, sous un rythme
endiablé!
Que gagnent-ils? J
Je pense que ce weekend,
tous les meneurs se
sont bien enrichis. Enrichis
d’une belle expérience de
partage. Enrichis des remerciements
des coureurs une
fois la ligne d’arrivée passée.
Enrichis d’avoir participé, à
titre personnel, au bel événement
sportif qu’est le marathon
de Toulouse Métropole.
Ils auront gagné le tee-shirt
des meneurs d’allure offert
par i-run, pas plus. C’est
plus une question à poser à
Dominique Chauvelier, mais
pas ici à Toulouse. Un bénévole
ne se paie pas, c’est ce
qui fait sa richesse.
Est-ce que cela s’est bien
passé pour vous?
Les BAGA Percussions
étaient positionnés
dans la dernière ligne
droite du marathon. A
moins de 300m de la
ligne. Histoire de mettre
l'ambiance et donner
du courage aux coureurs
pour aller au bout
du bout !
D ans la dernière ligne
droite, c’est là qu’il faut trouver
toute l’énergie nécessaire
pour attaquer le sprint final,
pour les plus courageux, et
les plus expérimentés... Car
au terme d’un marathon, il
faut forcément puiser dans
ses ultimes réserves et
s’armer d’une volonté inébranlable
pour accélérer le
rythme. Et pour ça, rien de
tel que celui des percussions
africaines... La puissance et
les vibrations conviennent
parfaitement. Cette année,
c’est l’association toulousaine
«BAGA Percussions»
qui se chargeait de cette
noble mission. Autour d’Yves
Bangoura, le fondateur originaire
de Guinée Conakry, une
petite dizaine de membres
émérites s’agitent en parfaite
harmonie. Les sportifs
apprécient, le public aussi.
Monsieur Bangoura transpire
tellement qu’on se demanderait
presque s’il n’a pas
fourni davantage d’efforts
que certains coureurs! L’association
propose comme la
plupart de ses consœurs, des
cours de danse africaine, et
bien sûr de musique avec
les instruments traditionnels
comme le djembé. Les
cours sont accessibles au
plus grand nombre, avec différentes
salles toulousaines,
à Lalande, à Empalot... Vous
pouvez aussi vous inscrire
aux séjours organisés deux
fois par an pour rejoindre
la Guinée Conakry. Vous
assisterez à des représentations
et participerez à des
stages culturels pour vous
perfectionner. L’asso milite
aussi pour un éco-tourisme
avec l’implication de ses
voyageurs sur des chantiers
internationaux, ou encore
l’organisation de circuits
spécifiques pour réduire son
impact sur l’environnement
Rencontre avec Jean-
Marc Arnoux, responsable
des meneurs
d'allure de ce marathon
2019 !
Comment s’est passée la
prise de contact cette année
avec l’organisation du marathon?
Comme les années précédentes
(sauf l’an dernier), je
me suis inscrit en tant que
bénévole sportif sur le site du
marathon de Toulouse Métropole
. Je souhaitais, pour la
huitième fois, être «porteur
de flamme» sur le marathon.
Sylvie Grouillard, la responsable
des bénévoles coureurs
depuis les débuts du
Marathon de Toulouse, m’a
demandé de la remplacer
cette année.
Est-ce que tu as accepté
tout de suite?
Je n’ai pas longtemps
hésité avant d’accepter. Je
ne pouvais refuser la demande
de Syvie. Nous lui devons
beaucoup. Depuis que Serge
Lévy lui a confié les rênes
de cette équipe atypique
(mi-coureurs, mi-bénévoles),
elle a fait grandir une
véritable famille. Une telle
proposition ne se refuse pas.
De plus, cette année marquait
le retour des meneurs
toulousains...
Quel est ton rôle?
Un rôle de coordinateur.
Mais avant tout, il faut dire
que je n’étais pas seul à
m’occuper des «métron’hommes
et filles». Nous étions six
pour gérer les meneurs sur
le 10km, le semi-marathon
et le marathon. Notre mission
se déroule sur plusieurs
niveaux. Tout d’abord, il faut
finaliser une équipe de coureurs
capables de répondre à
la demande de l’organisation
(nombre de bénévoles sportifs,
temps sur les différentes
distances à accomplir). Il faut
s’assurer que chacun ait bien
validé son inscription sportive,
comme tous les coureurs.
Il y a une partie importante
d’intendance. Le jour de la
course, outre sa dotation
de coureur, chaque meneur
doit être équipé d’un harnais,
d’une oriflamme et de
son support. Certains étaient
même dotés de balises
GPS. Une fois les différents
départs donnés, nous nous
rendons sur le parcours du
marathon pour garder un œil
sur l’équipe. Enfin, une fois
la ligne d’arrivée franchie,
nous nous assurons que les
meneurs puissent récupérer
au mieux. Tout ceci nous a
bien été facilité par le beau
travail d’Elodie Salas et
Sylvie Grouillard présentes
durant les jours qui ont précédé
le marathon.
Combien de meneurs sur
ce coup-là?
Il y avait 4 meneurs sur
le 10 km, répartis toutes
les 5mn de 45 à 60 mn. 8
coureurs ont effectué le
semi-marathon échelonnés,
par binômes, toutes les 10
mn d’1h40 à 2h10. Enfin, le
marathon a été couru par 12
bénévoles en vue d’arriver
tous les quarts d’heure de
3h00 à 4h30 (sauf 4h15). Ils
étaient donc 24 à rythmer les
différentes distances.
Comment choisis-tu les
meneurs?
Ce n’est pas que moi qui
ai choisi les meneurs. Les
personnes qui ont postulé
ont du présenter des justificatifs
de temps réalisés sur
des courses. Il est vrai aussi
que, dans la majorité, nous
nous connaissons bien, ce
qui facilite les choses. Nous
estimons assez bien la valeur
de chacun.
Si l’on veut que cela se
passe bien, cela se passe
bien. L’équipe des meneurs
a assez d’expérience pour
savoir s’adapter. Ce qui fait
notre force est que nous
venons tous d’horizons
différents. Il y a toujours
quelqu’un pour trouver une
solution ou contourner un
problème. Il faut s’avoir bien
s’entourer. Cette 13ème édition
aura été particulière à
organiser, le travail de Toulouse
Métropole reste malgré
tout remarquable.
Et pour l’année prochaine
du coup, ça sera reconduit?
Ce n’est pas à moi qu’il
faut poser cette question.
J’espère vivement que Sylvie
Grouillard défendra son titre
de «Nounou en Chef» l’année
prochaine avec la belle
équipe de cette année. J’en
profite pour remercier toutes
les meneuses et meneurs
d’allure qui se sont pleinement
impliqués, ainsi que
Mailys, Marilyn, Sandrine,
Jean-Marc R. et Yannick qui
m’ont bien épaulé.