La Corrida de Toulouse 2023

Tout sur cette
22ème édition !
Un vendredi soir en bleu dans la ville rose !
www.runningmag.fr
Mensuel N°HS Juillet 2023 — 2 €
Le journal des courses, raids, trails et triathlons de votre région
La 22ème Corrida de Toulouse :
ET viva corrida !!

Le sommaire
EDITO
La Corrida Crédit Agricole Toulouse 31, 2023, sous une bonne étoile !
Quelques jours à peine après le solstice d’été cette année, la Météo aura particulièrement bien fait les
choses, en proposant à nos 5300 coureurs inscrits une soirée tempérée (21°C) et ventilée par une brise
de Nord-Ouest tellement bienvenue.
Longtemps restée sous la menace des évènements que l’on connait, le long peloton a eu le feu vert pour
s’élancer rue Lafayette. Ce long peloton a ensuite fait le reste, dans la bonne humeur, dans la ferveur et
a animé joyeusement Toulouse. De la musique sur le parcours, de très nombreux spectateurs, une belle
course, de beaux athlètes, oui nous étions sous une bonne étoile, toutes et tous.
Et nous en avons profité, nous les organisateurs, nous qui préparons tout cela pendant de longs mois.
Nous sommes tellement fiers de proposer cet évènement festif aux toulousains. On l’a dit, Toulouse est
une terre de champions tous sports confondus et la course à pied y contribue avec ses milliers d’adeptes,
avec ses merveilleuses championnes et merveilleux champions.
Merci à la Mairie de Toulouse, merci à notre Marraine Laurence Arribagé, Mattis Lebel notre Parrain et
un grand merci à tous nos fidèles partenaires qui nous accompagnent et qui nous permettent de continuer
à nous améliorer, chaque année, depuis 1999.
Parmi toutes ces améliorations, nous mettons un point d’honneur à proposer une course éco-responsable.
Nous ne sommes sans doute pas parfaits sur tous les points, mais nous ne comptons pas nos efforts
pour tendre vers cet objectif de bilan carbone le plus bas possible. A ce sujet, on sait que 60% de nos coureurs viennent Place du Capitole en métro ou bien
à vélo et à pied. Sur cet aspect-là, précisément, on pourra regretter l’arrêt du métro à 21h et qui en
aura sans doute pénalisé certains.
Enfin, grâce aux contributions de ces milliers de coureurs, les chèques en faveur de nos associations
de la petite enfance, «Dominique», «les Gladiateurs» et «Au talent by Matys» seront à la hauteur
de leurs espérances et nous en sommes tellement heureux. Les 5000 coureurs qui ont pris le départ
Place du Capitole, vendredi soir ont couru pour les enfants qui souffrent et c’est ce qu’il y a de plus
beau !
Merci, vraiment merci et comme on dit, à chaque fois, A l’année prochaine !
Philippe Dürr
Président de l'association "Corrida de Toulouse"
www.runningmag.fr
Inscrivez vous en ligne pour les mois d'août
et septembre sur www.chrono-start.com :
- Les foulées nocturnes du Saves, le 3 août
- La Ronde du Cassoulet, le 16 août
- Trail de Garonne en fête, le 19 août
- Trail de la Mouline, le 26 août
- Marathon des Ousailles, le 27 août
- Le Girou Trail, le 2 septembre
- Les Bds de Colomiers, le 3 septembre
- Le Venerque Trail, le 3 septembre
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(Ce journal est imprimé dans le
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La course
AUX AVANT-
Quand ça va très vite
La période COVID est belle
et bien derrière nous. Après
une année de reprise en
2022, la Corrida de Toulouse
frôle dès l’année suivante
son record de participants.
5300 dossards distribués
à quelques unités près.
C’est juste deux cents de
moins que le maximum
jamais atteint. Le succès
ne se dément pas et plus
que jamais les Toulousains
semblent attachés à leur «
course fétiche ». Même si
cette fois, cela s’est joué à
pas grand-chose.
En début d’après-midi, quand
tous les bénévoles qui forment
l’organisation de la Corrida
s’activent sur la place du Capitole
pour installer le petit village
partenaires de la course ainsi
que les zones ravitaillements
et départs-arrivées, l’autorisation
de la préfecture est encore
en suspens. En effet les manifestations
violentes qui font la
Une de l’actualité depuis trois
jours déjà et qui se déroulent le
plus souvent dans les villes et
en pleine nuit font peur à tout
le monde. Et si ce soir ? Pourtant
la Corrida aura bien lieu.
La zone du Capitole sera sous
haute surveillance, les forces
de l’ordre seront renforcées.
L’autorisation est finalement
donnée. La Corrida a eu chaud.
Et pour une fois cela ne sera
pas le fait de la météo. Léger
vent et fraîcheur toute relative
avaient remplacé l’étouffante
chaleur qui était presque devenue
synonyme de cette épreuve.
Cette année, c’est le bleu
qui était de rigueur et même
si le tee-shirt était proposé
en option (éco-responsabilité
oblige!), c’est tout de même
une belle vague colorée qui a
envahi les rues du centre ville
vers 21h. Les organisateurs ont
largement insisté sur tout le
travail effectué en amont, pendant
et après la manifestation
pour réduire au maximum son
empreinte carbone et de nombreuses
actions ont été menées
en ce sens. Trois associations
caritatives ont également été
soutenues cette année, toutes
venant en aide aux enfants ou
aux familles d’enfants. On citera
par exemple Les Gladiateurs ou
encore Dominique.
Côté résultats, même si cela
ne concerne que quelques
dizaines de coureurs sur les
milliers d’inscrits, le spectacle
a tenu toutes ses promesses.
Car si, sur le papier, Gaëtan
Cals fait office de grandissime
favori, le seul à être descendu
sous les 29’ une fois, le seul
aussi à avoir déjà accroché son
nom au palmarès, il y a une
dizaine de prétendants à la victoire
qui ne font sûrement pas
se laisser faire. Les noms qui
sont cités par le responsable du
plateau élites, lui-même sportif
de haut-niveau d’ailleurs, sont
Boukebal, Godefroy, Dubuc ou
encore Girma. Mais bien sûr,
une surprise est toujours pos-

La course
POSTES
dans les rues de Toulouse !
sible. L’an passé, par exemple,
Nicolas Navarro s’était inscrit
au tout dernier moment et
personne n’en avait trop parlé
jusqu’à ce que l’on aperçoive
réellement dans le peloton.
Chez les féminines, il ne fait
guère de doute que Mélody
Julien court au niveau supérieur.
Les autres championnes
du soir, que ce soit Gruau ou
Khadija, seront là pour essayer
d’accrocher les dernières marches
du podium.
Mais au premier passage
place du Capitole, après donc
un peu plus de 4km, on y voit
déjà plus clair. Gaëtan Cals et
Alexis Godefroy sont au coude
à coude. On pense alors qu’ils
ne vont plus se lâcher et que
cela devrait nous valoir un beau
sprint. Derrière o retrouve Téo
Dubuc et puis encore plus loin
un petit groupe au sein duquel
Fabio Thaly ou encore Amin
Boukebal. Les écarts ne sont
pas élevés entre eux mais bien
sûr sur une distance comme un
10km, cela paraît déjà énorme.
Chez les féminines, Mélody a
déjà fit le trou mais l’Alégrienne
Fadili Saïda n’est pas si loin.
Finalement c’est Gaëtan qui
va craquer le premier. Il cède
petit à petit du terrain, pas
encore totalement remis d’une
grosse épreuve disputée le
week-end dernier. Le sociétaire
de Blagnac, Alexis Godefroy,
s’impose donc pour la première
fois sur la Corrida dans le chrono
canon de 29’02’’. Gaëtan
assure la deuxième place et Téo
Dubuc a lui aussi un peu faibli
sur la fin, ne pouvant contenir le
retour de Fabio Thaly qui s’empare
donc de la dernière marche
du podium. On peut noter
que les cinq premiers passent
sous les 31’, même si, de fait,
le parcours n’est pas officiellement
mesuré.
Chez les féminines, Mélody
Julien n’a pas fait dans la dentelle
et finit comme un boulet de
canon, en l’emportant aisément
en 32’41’’. Fadili finit deuxième
à deux minutes et c’est finalement
Khadija Boudjellouli qui
prend la troisième place. Emeline
Gruau finissant un peu plus
loin encore.
Sur la petite distance, le 3km
disputée une heure avant le 10
en lever de rideau avec presque
1000 coureurs au départ
tout de même, on retrouve
avec plaisir la jeune benjamine
de Colomiers, Clara Drapeau,
qui l’avait emporté déjà en
2022 et Antonin Iragne chez
les hommes. Celuic-i doublera
d’ailleurs avec le 10km dans la
foulée, pour le fun.
La Corrida a chaud cette
année. Mais les organisateurs
ont su garder leur sang froid et
finalement ont su démontrer
une nouvelle fois par leur professionnalisme
et leur bonne
humeur légendaire qu’un vendredi
soir de fin juin dans les
rues de Toulouse pouvait vraiment
être magique et d’une
certaine manière arrêter le
temps.
La Corrida de Toulouse donc
de très beaux jours devant elle,
l’aventure continue !!
R.J.

L'ambiance
AU COEUR DU
Une autre vision de
La Corrida de Toulouse est
unique. En soirée en plein
centre ville. On y vient pour
passer un bon moment en
famille ou entre potes. On
y vient pour faire la fête et
profiter de l'ambiance. On
y vient si on est sportifs ou
pas. Une autre conception
de la course à pied !
Il est 21h10. Le soleil se
couche sur la Garonne. Le ciel
est nuageux. Presqu’orageux.
En plein cœur de la ville rose.
C’est la nuée bleue. Les rues
et ruelles toulousaines sont
prises d’assaut. Avant que la
nuit ne s’installe et le weekend
ne débute vraiment, c’est
un vendredi soir pas comme les
autres.
« Papa, papa ! Pourquoi il y a
tellement de gens qui courent
ce soir ? » Assis à la terrasse
d’un célèbre café toulousain,
cette famille est en vacances
dans le coin. Juste de passage
pour quelques jours. Ils ne s’attendaient
pas à voir autant de
monde passer ainsi à quelques
mètres de leur repas du soir. Le
père en question se renseigne,
pose les questions. Une Corrida
?
« Mais il y a un taureau lâché
derrière eux ? »
Mais non, c’est juste une
course. Mais pas n’importe
laquelle, la Corrida de Toulouse.
Un 10km comme on en voit
presque plus en France. L’un
des plus populaires du territoire.
Si ce n’est la plus populaire.
Dans le Top 5 en terme de
quantité. Presque 5000 encore
cette fois, sans compter le 3km
en ouverture. On pense à Dax
et à sa Feriascapade ou à Taulé
Morlaix pour compléter ce classement
officieux. Mais ce sont
des courses au chrono, qualificatives
et mesurées. A Toulouse,
c’est bien autre chose. Une
autre ambiance. Et c’est surtout
en soirée. A mi-chemin entre le
jour et la nuit. Tout le monde est
là pour faire la fête, s’éclater et
continuer à profiter de la ville
et de tout ce qu’elle peut offrir
pour une soirée pas comme les
autres.
« Alors fiston, le Monsieur du
croisement là-bas vient de me
dire que c’était une course à
pied qui faisait dix kilomètres
et que les coureurs passeraient
deux fois devant nous.
Pas d’inquiétude à avoir. Il faut
juste les applaudir le plus fort
que tu peux. »
Le petit finit ainsi sa « grosse
» glace pistache-chocolat et
l’ambiance est survoltée. Un
vendredi soit vraiment pas
comme les autres.
A l’arrière du peloton qui n’en
finit pas de passer, le rythme
est moins rapide. Tout juste si
on ne marche pas. Trois copines
papotent et s’arrêtent même
pour refaire un lacet.
« Attendez moi, attendez moi.
Je fais vite ! »
« Mais dépêche toi, sinon
on va se faire rattraper par les
premiers qui seront dans leur
deuxième tour. Allez go go ! »
Elles sont à Toulouse depuis
un an pour des études de commerce.
Trois amies d’enfances.
Trois bretonnes. Elles sont le
temps de répondre à quelques
questions. C’est leur première
participation.
« L’an dernier, nous étions
déjà là mais nous ne connaissions
pas la Corrida. Nous avons
vu des coureurs alors que nous

L'ambiance
PELOTON
la course à pied !
buvions un coup à une terrasse
et comme nous étions déjà bien
pompettes, on s’est promis de
s’inscrire à la suivante. Comme
ça, sur un coup de tête. Nous
ne sommes pas du tout sportives
mais en tout cas, c’est une
belle occasion de se bouger un
peu avant de faire la fête toute
la nuit. »
Nolwen ne mâche pas ses
mots. Elle a hâte d’en terminer
et de passer au reste de
la soirée. Le premier demipêche
n’en sera que meilleur.
A consommer avec modération.
Un peu comme la course à pied
quoi !
« Nous sommes co-locatrices
dans un petit appartement
à côté de Saint-Sernin. On rentre
dans la foulée prendre une
douche et on revient place du
Capitole pour la remise des prix.
Même si on est sûres de rien
avoir (Nota : rires), au moins on
profitera de l’ambiance. »
Les dès sont jetés. Elles
repartent de plus belle. Allez,
encore huit kilomètres !
Sur le bas côté, en remontant
la rue qui ramène directement
sur la place du Cap, il y aussi
cette dame et cette petite fille,
en tenue de course, shorts et
baskets, qui encouragent elles
aussi les coureurs.
« Alors vous n’avez pas eu de
dossards ? Vous ne participez
pas ? »
« Si, si mais on a fait le 3km
» me lâche la petite toute fière
de le montrer sa médaille. « Là
c’est papa qui court sur le 10 et
on l’encourage. Mais bon, on l’a
loupé sur le premier tour. Il y a
tellement de monde. »
Trois blagnacais habitués des
compétitions du coin. Mais trop
heureux de pouvoir participer
tous ensemble pour une fois.
Avec un 3km à 20h et puis un
10km à 21h, c’est l’idéal. Toute
la famille peut courir. Il suffit de
choisir qui court avec qui et qui
attend qui. Et puis aussi de ne
pas se perdre dans la foule. Ah
ah !!
Ils ont réservé une table dans
un petit restaurant de la rue du
Taur. Là où le maman et le papa
se sont rencontrés pour la première
fois. C’était il y a trente
ans. Quand ils étaient tous deux
étudiants. Séquence émotion.
Un vendredi soir sur la terre.
La Corrida de Toulouse est
une exception dans le calendrier
des courses du département.
Bien sûr il y a un classement
et tout et tout….avec des
vainqueurs et des champions
qui vont très vite. Mais l’essentiel
est ailleurs.
Comme se plait à le répéter
l’organisateur en chef, Philippe
Dürr : « Tous les ans, il y a un
renouvellement de quasiment
80 % des inscrits. C’est assez
fabuleux. Et tous les ans, on
constate aussi que la plupart
des inscrits viennent de la
région toulousaine. C’est juste
incroyable. La Corrida a de
beaux jours devant elle. »
C’est une épreuve que l’ont
fait en famille, entre potes,
pour s’éclater, pour s’amuser.
La grande majorité des inscrits
ne veulent juste que terminer
et profiter d’un centre ville tout
acquis à leur cause. C’est la
course d’un soir. Un peu comme
on déciderait d’aller au ciné
ou au spectacle.
La Corrida de Toulouse, c’est
la course populaire par excellence.
Et la ville rose s’y prête
tellement bien, à cette ambiance
si festive.
Du rose et du bleu pour en
mettre plein les yeux !

Responsabilité sociétale et environnementale

Responsabilité sociétale et environnementale

10
L'organisation
PHILIPPE DURR, PRESIDENT DE L'ASSOCIATION
"Soyez joyeux et solidaires !"
Philippe Dûrr est le chef d'orchestre
de la Corrida de Toulouse.
A quelques semaines du
célèbre rendez-vous pédestre,
il répond à nos questions
autour de quelques thèmes
précis de l'organisation !
1) Les attentes Post-Covid.
Pour notre équipe d’organisation,
les années Covid sont oubliées.
Effectivement en 2022, il s’agissait
d’une année de reprise après deux 2
ans «d’abstinence». Il a fallu relancer
la machine, même si nous n’avions
jamais tout à fait arrêté les moteurs.
Globalement ça s’est bien passé et
nous étions surtout très heureux de
pouvoir nous replonger dans cette
organisation et cette ambiance
d’autant plus que les coureurs ont
répondu présent de la plus belle des
manières. Cette année, nos attentes
ne sont pas différentes. Il s’agit
d’organiser la 22ème édition tout
simplement. Une 22ème édition avec
des nouveautés, bien sûr, et aussi
une 22ème édition pleinement satisfaisante
sur ce qui en fait ses fondamentaux,
à savoir la convivialité, la
qualité de son accueil et le bonheur
qu’elle peut procurer à ses coureurs,
partenaires, bénévoles et Associations
caritatives.
2) Les nouveautés
Même s’il ne s’agit pas d’une nouveauté,
nous allons encore accentuer
notre engagement éco-responsable.
Un engagement zéro papier, zero
plastique, zéro déchet ... Un engagement
tout électrique pour ce qui
est de nos mobilités (voitures, motos,
scooters, vélos ... ) et à ce sujet,
nous allons proposer de nouveau à
nos coureurs, des formules de covoiturage
pour nous rendre place du
Capitole et alentours. Un engagement
ravitaillement coureurs complètement
Bio avec 100% de fruits frais de saison
et une eau de nos montagnes
ariégeoises avec «Eau Neuve». Parmi
les nouveautés, et toujours pour
réduire notre impact carbone, nous
avons fait le choix, après un sondage
sur nos pages réseaux sociaux, de
proposer deux formules d’inscriptions
: avec et sans T Shirt. En effet,
nous avons constaté que ce dernier
n’était pas toujours une priorité pour
nos coureurs. Aussi, ce sont 2500 T
shirts (seulement) qui seront à disposition
de celles et ceux pour qui le
T Shirt de la marque Salomon reste
emblématique de notre course. Pour
tous les autres, le prix de l’engagement
sera réduit.
A ce titre, nous nous sommes associés
cette année à «Climat Local» afin
de mesurer le plus précisément possible
quel sera notre impact carbone,
sur notre évènement course. C’est la
raison pour laquelle, au moment de
l’inscription, nous demandons à tous
nos coureurs de nous indiquer quel
sera leur moyen de locomotion et le
nombre de km parcourus. A la suite
de quoi, une fois la Corrida passée et
le poids carbone qu’elle aura représenté,
nous chercherons à compenser
notre impact en plantant des haies et
des arbres sur la région.
3) L'éuipe organisatrice
Oui, je peux dire que notre équipe
dans son ensemble garde toujours la
même énergie et par là même son
envie de bien faire et proposer à nos
coureurs et spectateurs le meilleur
évènement-course possible. C’est
ma volonté, en tant que fondateur de
la première heure en 1999, et celle
de tous les responsables et bénévoles
qui m’entourent. Tous les ans, dès le
mois de septembre, nous nous remettons
au «travail» avec entrain aidés
en cela par des partenaires qui nous
restent fidèles et qui nous poussent à
donner le meilleur de nous-même. On
pourrait penser qu’avec les années,
une course comme la Corrida roule
toute seule et s’organise facilement.
Or il n’en est rien et il est important
voire crucial de toujours se remettre
en cause et reprendre tous les fondamentaux
de l’organisation, un à un. Je
crois pouvoir dire, en toute humilité,
que cette remise en question et cette
motivation pour toujours faire mieux
l’année suivante fait notre force
aujourd’hui. En revanche, malgré les
difficultés (il y en a toujours), nous
ne paniquons jamais et au contraire
nous parvenons à garder la tête froide
en toutes circonstances. Ca, précisément,
nous l’avons acquis avec les
années. Notre équipe est solide, fidèle
et expérimentée.
4) Le parcours
Globalement nous parvenons à
conserver ce qui fait l’ADN de la
course à savoir un parcours en hypercentre
de Toulouse. Oui bien sûr qu’il
y a toujours des petits changements
de circuits mais ils restent à la marge.
Ce sont les travaux engagés par
la Mairie pour améliorer le quotidien
des toulousains qui nous imposent
ces changements. Ca se passe très
bien avec les services de la Mairie
dans le sens ou ces travaux nous sont
indiqués suffisamment en amont pour
que nous ayons le temps nécessaire
de revoir notre circuit. A la suite de
quoi, il nous revient de ré-adapter le
dispositif des bénévoles-signaleurs,
leur disposition et la manière dont
nous allons pouvoir sécuriser la zone
impactée. Ce qu’ignorent les coureurs,
c’est que non seulement nous
sécurisons le circuit et ses abords
immédiats (rues adjacentes) mais
nous le faisons aussi bien au delà du
périmètre de la course en fermant
les grands accès à plusieurs centaines
de mètres de là pour éviter que
les automobilistes viennent s’engouffrer
dans des rues fermées pendant
quelques heures. Tout cela est le fruit
d’un travail que nous menons avec la
Mairie, d’une part, mais également
avec la Préfecture. Encore une fois,
nous ne pouvons que nous féliciter
de toute cette collaboration. Oui certains
bénévoles-signaleurs ne voient
jamais rien de la course, car ils sont
loin du circuit et restent des heures à
surveiller et fermer des carrefours de
la «grande couronne».
L’année dernière, il y a eu cette
erreur d’aiguillage en tête de course,
oui. Elle a impactée en particulier
la tête de course. La faute nous en
incombe, c’est incontestable et c’est
la toute première fois que nous avons
eu à déplorer ce fait de course. Nous
en avons été particulièrement marqués.
En général lorsque survient
une telle «erreur» on dit qu’elle est
souvent issue de plusieurs causes.
Nous avons analysé tout ça avec
beaucoup de précisions. Nous en
avons tiré les conséquences et on
fera absolument tout pour que ca
ne se reproduise jamais car ce n’est
évidemment agréable pour personne,
coureurs et organisateurs. Le fait est
qu’un vendredi soir à Toulouse, un
soir de fin d’études et de résultats de
baccalauréat, autour de la place Saint
Pierre, vous le savez bien nos motards
ont à faire à une énorme foule qu’on
va qualifier de «joyeuse».
J’en profite également pour dire
que tous nos coureurs «élite» présents
ce soir là ont été formidables
et pas une et pas un parmi eux ne
nous en ont tenu rigueur au delà de
la déception légitime, passée. Et ça,
ça nous a fait extrêmement chaud
au coeur. Vous me demandez d’y
revenir, je le fais donc. Mais tout
cela appartient au passé désormais
et place à 2023 à présent. Il s’agira
encore d’un superbe évènement et
nous préparons tout ça avec la plus
grande minutie. Les inscriptions marchent
très bien et nous sommes en
avance très confortable par rapport
aux années précédentes. La date est
avancée d’une semaine et ce sera le
30 juin. Il fera beau, à n’en pas douter
et le Village-Partenaires vous proposera
de nombreuses animations.
Venez courir pour les enfants avec
nos Associations» Dominique», «les
Gladiateurs» et «Au talent by Matys».
Participez à un évènement éco-responsable
et surtout profitez. Prenez
du plaisir avec nous toutes et tous.
Soyez bruyants, joyeux et solidaires.
Toulouse est à vous toutes et tous.

L'organisation 11
DU CÔTÈ DE LA COMMUNICATION
"C'est une grande famille !"
Emilie, Stétphanie et Karishma
sont chargées, au sein de
l'organisation de la Corrida de
Toulouse Crédit Agricole Toulouse
31, de tout la communication.
Nous leur avons posé
quelques mêmes questions.
1) Pouvez-vous vous présenter en
quelques mots
Je suis Emilie Hulot, Coach et Mentore
d’entrepreneures. Après plusieurs
années en agence de communication,
j’ai décidé d’ouvrir ma propre structure
en 2021 pour accompagner les
femmes qui entreprennent seules à
développer une entreprise rentable.
J’interviens sur trois volets : business,
communication et état d’esprit.
2) Quel est votre rôle au sein de la
Corrida et depuis quand
Depuis deux ans, je suis en charge
des réseaux sociaux de La Corrida
Crédit Agricole Toulouse 31. J’interviens
également sur d’autres missions
ponctuelles comme le graphisme et
l’aspect rédactionnel. J’ai pris une
pause de plusieurs mois l’an dernier
en pleine période d’inscriptions pour
mettre au monde mon fils Tahoma.
3) Quel est de votre point de vue
le point fort d’une épreuve comme la
Corrida
Pour être au contact des coureurs
et des bénévoles à travers les réseaux
sociaux, je dirais que l’ambiance festive
fait vraiment de La Corrida un
moment unique auquel on a envie de
contribuer d’une quelconque façon !
4) Combien de temps consacrezvous
en gros à cette tâche?
Cela est difficilement quantifiable
car il y a des périodes plus denses
que d’autres. Je dirais qu’entre la
création des visuels, le rédactionnel,
les posts sur les réseaux sociaux et
les réponses aux divers messages et
commentaires, cela peut me prendre
une journée par semaine. J’ai
l’avantage d’être à mon compte et à
la maison. Le fait de jouer à domicile
me permet d’avoir un équilibre entre
ma casquette de cheffe d’entreprise,
de communicante pour La Corrida et
de maman puisque je garde mon fils
la moitié de la semaine.
5) Est-ce que vous courrez de votre
côté? seriez-vous prête à faire cela
pendant encore dix ans?
Je pense être la moins sportive de
l’équipe ! Je ne cours pas mais je suis
portée par les belles valeurs de cette
course, son aspect associatif et ma
passion pour la communication.
Photo Pascaline Hofmann
1) Je suis Stéphanie Durr (ndlr
fille du co-fondateur de la Corrida),
maman de 2 petits garçons Milo et
Sacha qui occupent beaucoup de mon
temps. Je suis créative, passionnée,
et sportive à mes heures perdues.
2) Je suis Responsable de la Communication
de la Corrida depuis de
nombreuses années, même si cette
fois-ci mes activités professionnelles
m’ont forcées à prendre beaucoup de
recul sur l’organisation en amont. J’ai
pris part à l’organisation de chaque
édition, depuis la création de la Corrida.
J’ai d’abord été aux inscriptions,
à la remise des dossards, à la saisie
informatique aussi (sic!), à la remise
des médailles pour les enfants, à la
consigne, à l’accueil des partenaires
... J’ai à peu près fait le tour de toutes
les possibilités :-) On peut dire que
j’ai une vision assez globale de l’évènement.
3) La Corrida possède de nombreux
atouts à mon sens. Tout d’abord un
parcours 100% centre ville, avec un
départ et une arrivée inédits sur la
mythique Place du Capitole.
On se laisse facilement emporter
par l’ambiance chaleureuse (c’est le
cas de le dire), la musique, les animations,
l’engouement des bénévoles,
des spectateurs, les ruelles animées...
Tellement qu’on en oublie (il parait !)
les kilomètres qui s’égrènent. Et puis
la Corrida c’est aussi un fort sentiment
d’attachement : les coureurs
reviennent en nombre d’une année
sur l’autre, et ça c’est la marque d’un
événement réussi !
4) La Corrida c’est une histoire
de famille tout d’abord pour moi, et
puis c’est aussi une passion. Alors
j’avoue ne pas compter les heures.
Les années précédentes j’y ai consacré
énormément de temps, mais cette
année un peu moins. Malgré tout la
Corrida reste dans mon ADN alors je
continue à donner de mon temps,
dès que possible, en fonction de mes
possibilités. C’est toujours moi qui
administre le site internet en totalité
par exemple.
5) Je courais, je ne cours plus, mais
je courrai bientôt à nouveau ! J’ai déjà
de nombreuses courses à mon actif
(dont l’incontournable Marathon du
Médoc, ou Marseille - Cassis...), mais
l’aventure de ma vie (mes enfants) a
mis un frein à ma très grande carrière
sportive (ahah). Cependant j’aimerais
passer ma prochaine dizaine en courant
le marathon de NY, alors je vais
devoir m’y remettre ! (demain ...) Et
dans 10 ans j’espère que ça sera toujours
le cas également !
1) Je suis Karishma HURRY, mauricienne
et je m’implique sur les
événements sportifs de ma ville rose
depuis une dizaine d’années. C’est
une immense fierté de faire partie
de la famille de la Corrida Pédestre.
J’ai été bénévole, stagiaire et depuis
2019, membre du comité d’organisation.
Passionnée de foot, je supporte
les 3 meilleures équipes au monde :
Arsenal, le Real Madrid et le TFC!
2) Je fais partie de l’équipe de la
Communication et du Challenge des
Entreprises. Je travaille aussi sur le
dossier de partenariat.
3) La Corrida est une course caritative
et festive ,de nuit, dans les plus
belles rues de Toulouse.
4) Cela dépend de la charge de
travail. En général, je consacre au
minimum 2 heures par semaine et à
quelques mois de la course quand la
charge s’intensifie, c’est largement
plus.
5) Je cours rarement et je préfère
me balader sur les berges de la
Garonne pour contempler un beau
coucher du soleil. Bien sûr, nous avons
une très bonne ambiance au sein de
l’équipe et le côté organisationnel me
plaît énormément! C’est aussi un vrai
plaisir de pouvoir apporter un sourire
sur le visage des participants chaque
année!

12
Le témoin
UNE PREMIERE PARTICIPATION
"L'ambiance était vraiment top !"
C'était la première fois qu'Anfré
participait à la Corrida.
C'est donc notre témoin privilégié
pour cette 22ème Corrida.
Suivons le à la trace...
"J’avais envie de refaire un 10K
sur route pour me tester, le dernier
effectué remontant à 2008 à Pau, sur
la Nouste Henric (moins de monde,
plus valloné, donc pas vraiment de
référence non plus...) J’y pensais déjà
depuis quelques temps, et scrutais
les épreuves, et les créneaux compatibles
avec les activités familiales...
Pas simple... Le moindre week end
étant plutôt consacré aux excursions,
randonnées (à pied ou à vélo), sorties
baignades, etc... Claire, membre de la
section trail de L’ACV a lancé l’idée
sur le whatsapp du groupe, du coup
on semble avoir été plusieurs à s’être
posé la question. Je me suis alors inscrit,
puis Jérôme s’y est inscris aussi,
une course en groupe c’est sympa !
La journée avant la course a été
chargée, du coup sorti tard du boulot,
je prévoyais de trouver un sandwich
sur la trajet entre l’entreprise et
le métro : que nenni, à 19h tout est
fermé ! On n’est pas en Espagne ici...
Pour un coureur venant de Verfeil,
c’est au top : si on est seul, poser la
voiture à Gramont, et prendre la ligne
A du métro qui amène directement au
Capitole. Après, suivre le bruit...
Dans le métro, à 19h15, déjà pas
mal de coureurs. Arrivé sur place, peu
de temps avant le départ du 3 Km.
Juste le temps de retrouver Jérôme,
et un des papas du club et ses amis
qui feront la course avec nous (ou
presque). Les compagnies de sécurité
de la police débarquent à moto
et à pied, bien équipés. serait ce pour
faire accélérer les trainards en fond
de peloton? On assiste alors, bien placés,
au départ du 3 Km, en bout de le
première ligne droite de départ, à l’extérieur
du premier virage à gauche. Ça
part comme des fusées! Au bout de
même pas 10 minutes les premiers
sont déjà arrivés. On voit également
passer des gamins qui doivent avoir
à peine 10 ans et qui courent déjà
très bien. Puis des personnes moins
habitués à la course à pied en fin de
cortège, mais ça en fait le charme.
Enfin, même un jeune homme d’une
trentaine d’année accompagnant probablement
un membre de son entourage
familial, d’un certain age, en
portant son oxygène auquel ce dernier
est relié par une canule... Le rythme
est bien évidemment tout autre, mais
c’est bien de voir aussi ce genre de
participants Viens ensuite l’échauffement
: sur à peu près 150m, 3 levés
de genoux et 2 talons-fesses. On ne
se refait pas! on est plus habitués aux
courses un peu longues où les premiers
Km servent d’échauffement.
Et de toute façon on ne joue pas la
gagne... Après cela, viennent l’attente
et le départ : rentrée dans le sas de
départ une vingtaine de minutes avant
le départ, on se place dans le sas « 50
à 55 minutes », ce qui sera effectivement
notre plage de temps à l’arrivée.
Claire se place dans le fond du SAS
55 minutes, pour partir plus cool et
accélérer ensuite, ce qui sera peut
être une bonne tactique, étant donné
qu’au chrono elle finit devant nous.
Pour ce qui est de la météo, c’était
parfait : nuageux et un chouilla de
pluie la journée, donc pas trop chaud
le soir (à peine plus de 20 degrés),
mais la place du Capitole a quand
même un peu pris et il faisait tiède
au niveau des sas. Pas déçu que ce
ne soit pas la canicule ! Vient enfin
le départ, l’ambiance monte ! Je suis
Jérôme, on essai de suivre Ben et
Tristan, ses deux amis (ils finiront
quelques minutes devant nous).
Le parcours est un mélange de rues
de toutes tailles, avec un revêtement
plutôt bon même dans les zones
pavées.C’est quand même bien la
grosse foule, et ça part dans tous les
sens, ça marche, ça court, au gré des
rétrécissement, ça court parfois sur
les trottoirs, voir même entre les restos
et leurs terrasses quand ceux ci
sont sur des bouts de trottoirs étroits.
Quelques moments un peu chauds !
On recroise la maréchaussée à différents
endroits du parcours, quand
même équipés pour en découdre,
signe des tensions actuelles... Seul
bémol de la soirée, la présence sur le
parcours d’un trou en travaux, seulement
signalé par quatre pieux métalliques
branlants autour du dit trou, sur
lequel un coureur est passé à deux
doigts de s’empaler en me doublant
après que j’eu esquivé l’obstacle par
un cadrage débordement bien senti
suite à son apparition soudaine dans
mon champ de vision, Jérôme l’ayant
sournoisement esquivé lui aussi au
dernier moment. Dommage qu’il n’y
ait pas eu un signaleur avec drapeau
juste devant, ça aurait pu être
catastrophique... Est ce qu’on peut
réellement courir en groupe ? C’est
compliqué, on a tous fini par se perdre
de vue, pris dans notre course, et
se retrouver sans trop de difficultés
malgré la foule, à l’arrivée.
L’ambiance générale était vraiment
très sympa, notamment avec quelques
fanfares à différents endroits
du parcours, et plein de monde tout
le long, certains venu voir la course,
d’autres en promenade ou aux terrasses
des cafés et resto, mais la
plupart participant activement à
l’ambiance chaleureuse de la soirée.
Le parcours est très sympa aussi,
mais si on vient pour la visite, le fait
de courir au milieux d’une foule vous
empêchera de profiter vraiment du
décor. Les ponts permettent justement
un peu plus de contemplation,
et de profiter d’un petit coup de frais
bienvenu. Les jambes commencent
justement à coincer à l’entrée du pont
Saint Pierre, en très légère cote, suite
à la sortie club d’hier soir, et surtout
à l’alimentation pas bien gérée dans
l’après midi (j’espérai naïvement trouver
un sandwich sur le trajet boulotcourse...)
Pour ce qui est des ravitos,
il y en a 2 en eau sur le parcours, bien
placés, à 3 et 7 Km. Par contre pas de
ravitos solides. Pour ceux qui étaient
au bout de leur vie, on aurait pu espérer
quelques bougnettes, cochon de
lait ou sanglier à la broche, mais la je
chipotte, n’est pas le Black Mountain
qui veut... Enfin, l’aire d’arrivée bien
est dimensionnée et le ravito en eau
et en fruits frais, est très bien!
Pour ce qui est de l’après-course,
dommage : le métro est annoncé
coupé à 23h30, il est 22h30 quand
on décolle du Capitole après avoir
récupéré l’ensemble des troupes. Du
coup on va boire un coup en ville pour
fêter ça, sur le trajet pour rejoindre le
métro à Jean Jaurès. On mangera un
sandwich en sortie de métro, moment
encore sympa et convivial avant de se
quitter pour que chacun rentre chez
soit. Il est minuit et demie, c’était une
belle journée après un réveil à 6h du
matin pour partir bosser! A refaire ?
oui, sans hésiter, c’est une course
conviviale malgré la foule, où chacun
trouve son compte (les premiers en
30 minutes!) L’organisation personnelle
et le matos à retravailler pour
mieux en profiter. Le timing est bon,
plus tôt ce serait peut être compliqué
pour ceux qui sortent du boulot, et
ça permet de ne pas être en pleine
chaleur. Pour une première course
sur route après 15 ans sans, chrono
de 51 minutes, c’est pas si mal sans
prépa spécifique."

Le partenaire 13
LE CA, PARTENAIRE DEPUIS 14 ANS
"Nous soutenons les mêmes valeurs ! "
N. Langevin
"Cette course se déroule dans une
ambiance festive et conviviale au sein
de la Ville rose. Le départ s’effectue
au cœur de Toulouse (Place du Capitole).
Nos co-équipiers et nos administrateurs
sont fiers que leur entreprise
soit le partenaire officiel de la
Corrida qui porte d’ailleurs le nom :
"Corrida Crédit Agricole Toulouse 31".
Certains d’entre eux sont heureux de
participer à cette course solidaire,
emblématique de Toulouse, en tant
que coureurs ou que bénévoles. Des
retraités de la Caisse régionale sont
également présents.
Comment allez-vous vous impliquer
encore cette année pour ce retour,
après deux ans d’arrêt ?
La Corrida de Toulouse a été un
véritable succès en ce vendredi
30 juin L'occasion nous était
donc donnée de rencontrer un
des partenaires les plus fidèles
de la célèbre épreuve toulousaine.
Nicolas Mauré, président
de la fondation Crédit Agricole
Toulouse 31 et Nicolas Langevin,
directeur général, se sont
prêtés au jeu de l'interview
croisé !
Vous êtes le nouveau Président de
la Fondation Crédit Agricole Toulouse
31 depuis avril 2020. Pouvez-vous
vous présenter en quelques mots ?
N. Mauré
"J’ai 46 ans, je suis marié et père
de 3 enfants. Je suis agriculteur en
production céréalière à Castelginest.
Je me suis installé en 2003 grâce à la
dotation jeune agriculteur. Je connais
bien le monde agricole et celui de
l’économie au travers de mes différents
engagements (administrateur
puis Président de la Caisse locale de
Toulouse Nord de puis membre et
Président du Conseil d’Administration
de la Caisse régionale Toulouse 31).
J’ai une appétence pour l’innovation,
les nouvelles technologies et les énergies
renouvelables. Dans un monde
en profonde mutation, j’encourage
la démocratisation de l’usage des
innovations technologiques au sein
du territoire."
Vous succédez à Robert Conti qui
aura été un merveilleux ambassadeur
pour la Corrida, depuis 2010. C’est un
passage de flambeau ?
N. Mauré
"Robert Conti a été un formidable
ambassadeur de la Corrida. C’est
effectivement un passage de relais.
Le Crédit Agricole Toulouse 31 est
une banque coopérative et mutualiste,
nous travaillons au service du
collectif."
Expliquez-nous pourquoi cette fidélité
envers la Corrida depuis 2010 à
présent ?
N. Langevin
"La Corrida rassemble des milliers
de sportifs et de spectateurs dans les
rues de Toulouse. C’est un événement
festif et fédérateur. Le Crédit Agricole
Toulouse 31 est attaché à cette course
solidaire (dons à 2 associations,
Dominique et les Gladiateurs), emblématique
de la ville rose qui rassemble
chaque année environ 5 000 coureurs
et des milliers de spectateurs sur la
place du Capitole. Comme j'aime à le
répéter, nous avons par principe l'habitude
de nous engager seulement
trois ans au maximum avec nos partenaires.
Mais il y a deux exceptions
que nous faisons. Une pour le Stade
Toulousain et l'autre pour la Corrida.
C'est vous dire la force de nos engagements
envers cette course. Elle
porte les valeurs universelles du «
Sport comme Ecole de la Vie » et fait
ainsi écho à l’engagement du Crédit
Agricole Toulouse 31 à promouvoir
la pratique du sport comme vecteur
de lien social, fédérateur autour de
valeurs communes et moteur du
vivre ensemble. Nous pensons que le
sport est une formidable école de la
vie. Il anime et fédère naturellement
les femmes et les hommes du territoire
autour de ses valeurs. Le Crédit
Agricole accompagne depuis de
nombreuses années les femmes et
les hommes qui font vivre le sport et
ses valeurs : associations, bénévoles,
sportifs amateurs, salariés …"
En quoi les valeurs véhiculées par
cet évènement vous ressemblentelles
?
N. Mauré
"La Corrida de Toulouse est une
course solidaire dont les bénéfices
sont reversés à deux associations
(Dominique et Petit Cœur de Beurre).
Elle véhicule des valeurs de solidarité,
proximité, partage et convivialité.
En tant que Banque coopérative et
mutualiste engagée en Haute-Garonne,
nous partageons ces valeurs comme
en témoigne notre raison d’être : «
Être créateur de liens, acteur et facilitateur
pour tous d’un avenir durable
au service de nos territoires."
Comment expliquez-vous l’engouement
suscité par cette course,
en interne au Crédit Agricole ?
N. Langevin
"Nos co-équipiers et nos administrateurs
pourront s’engager cette
année encore en tant que coureurs
ou bénévoles (sécuriser le circuit,
gérer les inscriptions et le ravitaillement
ou encore tenir le vestiaire des
coureurs)."
Avez-vous le sentiment de jouer
un rôle auprès de vos clients grâce
à ce grand rassemblement estival à
Toulouse ?
N. Langevin
"Notre volonté est de créer du lien
sur le territoire. Au travers de notre
engagement dans cette course phare
de la Haute-Garonne, nous jouons un
rôle auprès des citoyens de Haute-
Garonne dont nos clients."
Qu’attendez-vous, pour finir, de cette
nouvelle édition, la 12ème désormais
pour vous ?
N. Mauré
"Nous souhaitons que cette course
marque un virage, avec une forte
empreinte écoresponsable. Une course
qui se déroule dans la convivialité,
le partage et la bonne humeur. Nous
avons le plaisir de tous nous retrouver
dans les rue de Toulouse après 2
années sans pouvoir le faire à cause
du contexte sanitaire. Je tiens à
saluer l’équipe organisatrice de la
Corrida qui s’est adaptée au contexte
en proposant une Corrida virtuelle en
2020 et des challenges entre coureurs
sur plusieurs golfs de Toulouse qui ont
permis de lever des fonds en 2021."

14
L'historique
22 ANNEES
D'abord une histoire
Un des premiers départs de la Corrida. Il se faisait du côté du Pont Neuf à l'époque !
C’était donc bien la 22ème
édition en 24 ans d’existence.
Trois éditions manquent à
l’appel. Retour en quelques
lignes sur l’historique de cette
épreuve chère au cœur des
Toulousains !
L’aventure a donc débuté le 25
juin 1999. En soirée et dans Toulouse.
Pourtant l’histoire, vraiment, avait déjà
commencé une année auparavant.
Lors d’une simple discussion entre
deux amis de longue date, Serge Lévy
et Philippe Dürr.
Encore aujourd’hui, Philippe se
souvient de ce moment qui aura eu
finalement tellement de répercussions.
« C’était lors d’une étape du Tour de
France, nous suivions tous les deux la
course en tant qu’invités dans les voitures
et le soir en discutant au village
étape, nous avons discuté à bâtons
rompus. C’est là que Serge a lancé
que ce serait bien d’organiser une
course en plein centre de Toulouse.
L’idée était donc née. Nous étions en
juillet 1998. Tout restait à faire évidemment…
»
Bien sûr, Serge n’est plus là pour
nous parler de son « bébé ». Cette
épreuve qu’il ne pouvait pas s’empêcher
de courir au fil des années,
mais souvent sur le 3km pour avoir
le temps tout juste de se changer et
de s’occuper aussi de l’organisation
du 10km. Mais il reste dans les pensées
de tous ceux qui ont repris le
flambeau et qui forment aujourd’hui
l’association « Corrida de Toulouse ».
Serge s’en est allé donc des suites
d’une longue maladie en décembre
2011. Mais deux ans auparavant, la
Corrida n’aura donc pas pu avoir lieu.
On comprend bien pourquoi. Ce sera
la seule fois où le mois de juillet ne
verra pas ses coureurs envahir les
rues de la ville rose.
Première édition donc en 1999 et
cette année, en 2022, la 21ème. 23
années et 21 corridas. Il s’en est passé
des choses durant tout ce temps.
D’abord, on a constaté d’une évolution
quasi constante du nombre
d’engagés. Il est vrai que la course
à pied a connu ses dernières années
un engouement en France à nul autre
pareil, mais la Corrida a su se renouveler,
s’adapter, se reconstruire pour
toujours coller aux attentes des coureurs
et ce n’est pas un hasard si la
barre des 5000 coureurs a été largement
atteinte, il y a quelques années
de cela.
Ensuite, il y a eu ce passage en
2010 de la Prairie des Filtres à la
Place du Capitole. Et évidemment,
même si c’est plus de tracas et de
contraintes, cela fait une grande différence
côté ambiance. Sûrement un
des grands « virages » de l’épreuve.
Et puis, il y a ces vainqueurs. On ne
va pas tous les citer ici mais quelques
grands noms de la course tricolore
sont venus se frotter au bitume toulousain.
On pense à Philippe Rémond,
à Larbi Zéroual, à Benoît Z ou encore
à Nicole Lévêque ou Chantal Dallenbach.
Tous ont marqué l’histoire
de la course à pied national et donc
celle de la Corrida forcément. C’était
l’époque où Nike était partenaire de la
course et emmenait donc avec lui ses
meilleurs éléments.
Mais bien sûr les « locaux » ont
également su briller à domicile. On
se souvient de l’arrivée par exemple
main dans la main de Cédric Pélissier
et Nicolas Fernandez, on se rappelle
aussi des souries de Houria Fréchou,
Laurie Belkadi, Florence Longuemart
ou Nawal Pinna. Sans oublier Nassera
Dheilly qui a maintes fois remporté la
petite distance. Tous les cadors régionaux
sont venus s’y frotter au moins
une fois. Mathieu Brûlet, Benoît Dunet,
Gaétan Cals, Grégory Bé… tous des
gars descendus sous les 30’ sur cette

L'historique 15
D'EXISTENCE
d'une vraie amitié !
Benoît Z et Larbi Zérouel ont marqué l'histoire de la Corrida toulousaine à jamais !
distance.
La Corrida s’est appelée tout
d’abord Corrida AGF, puis Corrida
Pierre et Prestige et depuis déjà de
longues années, elle est devenue
Corrida Crédit Agricole Toulouse 31.
Cela aussi a forgée son histoire et a
fait qu’elle est devenue ce qu’elle est
aujourd’hui. Forcément. Les partenaires
ont toujours été la force vive d’une
organisation quelque qu’elle soit.
En 2022, la Corrida revient après
deux années d'absence suite dûes au
COVID. Vous savez, ce petit virus qui a
chamboulé toutes nos existences?
Et alors que dans la région de
nombreuses courses peinent encore
à repartir de plus belle, la course toulousaine
affiche déjà un beau chiffre
de 4200 dossards distribués. Les
organisateurs sont donc optimistes. Et
dès l'année suivante donc, en 2023,
les compteurs s'affolent de nouveau.
La barre des 5000 est allégrement
franchie. Et viva Corrida !
Cette course est devenue une des
plus grandes courses en France sur
une unique distance de 10km et certainement
la plus festive ! Affaire à
suivre donc…

16
Les associations soutenues
DOMINIQUE, LES GLADIATEURS ET AU TALENT BY MATYS
Pour les enfants...
Cela fait désormais quelques
années que la Corrida a décidé
de soutenir des associations
toulousaines qui oeuvrent
pour les enfants malades. Tous
les bénéfices de la course
sont reversés aux Gladiateurs,
à Dominique et au Talent by
Matys. Trois associations, une
de plus que l'année dernière !
Dominique ...
En premier lieu, citons l’association
Dominique. Basée à Fonsorbes,
elle est l’une des plus anciennes sur
l’agglomération toulousaine. Depuis
désormais 38 ans, ses membres
œuvrent en faveur des enfants handicapés.
Bel exemple de réussite,
elle relève sans cesse de nouveaux
défis. Comme nouveauté, on peut
citer la mise en place de la section
«Auto’mômes». Depuis la rentrée de
septembre 18, ce groupe dédié aux
jeunes autistes s’est développé en
tant que garderie pour l’accueil d’enfants
de 3 à 12 ans porteurs d’autisme
sévère et sans solution de prise
en charge. Le but est de construire
un projet individualisé pour chaque
enfant, avec en outre, un suivi éducatif
et thérapeutique assuré par des
professionnels spécialisés. La section
«Autô’Mômes» travaille chaque
jour en partenariat avec les familles
des enfants et les structures scolaires
des environs. L’association se
propose de venir en aide à chaque
enfant handicapé qui franchira les
portes de ses locaux, ainsi qu’à leurs
parents. Les bénévoles permettent à
ces derniers de rencontrer des praticiens
spécialistes, de les aider dans
les démarches administratives liées
au handicap. Les bénévoles organisent
aussi des rencontres entre
parents, souvent riches en enseignements.
Véritable rayon de soleil,
comme son logo, l’association offre
une aide très complète et diversifiée.
Et la présidente Jacqueline Delpech
aime d’ailleurs à la répéter: «il y a des
solutions, il y a des progrès, il y a de
l’espoir!»
... et les Gladiateurs !
"Les Gladiateurs" sont soutenus
pour la première fois par la Corrida.
Cela s'est fait tout simplement. Les
organisteurs cherchaient tout simplement
de nouvelles associations toulousaines
à aider. Et toujours avec un
impact dans le monde des enfants.
Aussi dans la mesure où Jacques
Breda, célèbre speaker toulousain
qui officie aussi sur la course, était
parrain de l'association "Les Gladiateurs",
le contact s'est fait tout naturellement.
Valérie est présidente de
cette association.
"Je suis la mamam d'une petite
Camille et nous nous sommes
regroupés avec deux familles, il y
a quelques années déjà, pour créer
une structure qui permette de venir
en aide à des familles qui ont des
enfants malades ou handicapés. On
ne le dira jamais assez mais ce sont
toujours de nombreux parcours du
combattant qui attendent les parents
dans ces cas-là... Nous proposons
donc aux familles des activités,
des accompagnements, des temps
d'échange avec d'autres parents et
des profressionnels. Nous faisons
tout ce qui est possible pour faciliter
ainsi la vie déjé compliquée de
ces parents. Mais nous avons aussi
d'autres actions comme dans certains
hôpitaux toulousains où nous
pouvons par exemple redécorer certains
services dédiés aux enfants."
Bien sûr, Les Gladiateurs sont
encore jeunes et cherchent aussi
bien des bénévoles, des mécènes
que des partenaires. La Corrida est
donc un superbe vecteur de communication.
En plus du chèque remis
après la course.
N'hésitez pas à contacter l'association
: contact@lesgladiateurs.org
Mais cette année, exceptionnellement,
la Corrida de Toulouse avait
choisi d'aider une troisième association
:
L’association au Talent by
Matys.
C'est une association caritative
au profit des enfants et adolescents
atteints de diabète.

Arrêt sur images 17
Tension palpable au départ du 3 km ! (Photo R.J) ) - Ambiance dans les rues de Toulouse (Photo Christine Robert)

18
Les déclarations
ELLES ET ILS
"C'était une édition
Baptiste CASAMAYOU, 14 ans,
licencié au Toulouse Trail Métropole
(sur le 3km)
« C’est ma première Corrida de
Toulouse. Habitué des compétitions,
ça n’allait pas trop vite pour moi et
j’ai réussi à bien gérer. Je ne fais que
Clara DRAPEAU de Saint-Martin du
Touch, 12 ans, 1ère fille sur le 3km.
Licenciée à l’US Colomiers.
Félicitée par ses camarades de club,
elle nous dit que c’est sa deuxième
Corrida. « Ça s’est très bien passé,
je suis très contente de gagner la
relances tout au long du parcours. Il
faisait un peu chaud mais ça allait, j’ai
géré. Courir c’est bon pour ton moral,
ça fait du bien et là, j’ai bien décompressé.
très heureux. Depuis que je cours je
n’ai loupé que deux fois cette course :
une fois pour mon mariage et une fois
car j’étais trop enceinte. Depuis, nous
courons toujours à deux. »
4ème dans ma catégorie mais je suis
content de mes 10’37.»
course».
Alain CARAZA, licencié au Club
d’Athlétisme de Castelginest.
C’était la première fois que je courais
à Toulouse et j’ai bien aimé ces
Manon CORNEC, 13 ans, de Bruguières,
licenciée au Club d’Athlétisme
de Castelginest (sur le 3km)
« C’était ma première fois et c’était
trop bien. Il y avait beaucoup de
monde sur la course et dans les rues.
Beaucoup d’encouragements qui font
qu’on court plus vite. »
Angélique TARTAS de Cambernard
courait pour la 7ème fois la Corrida.
La deuxième fois en poussant Nalthaël.
« Chaque année c’est un régal de
participer à cette Corrida et cette
année encore, on était tous les deux
Nicole POIX, du haut de ses 76 ans
a terminé en 31 minutes le 3km.
Elle qui a couru le marathon de
New-York il y a des années a décidé
de participer à la Corrida et les
employés de l’Ehpad La Cogagne où
elle réside maintenant l’ont accompagnée.
Elle est ravie de sa course
qu’elle n’a pas trouvée « trop dure ».
Le foyer d’hébergement de l’Y.
M.C.A à Colomiers accueille 130
adultes en situation de handicap et
ce soir, ils étaient 23 sur la course et
23 arrivants. Toutes et tous avaient le
sourire au moment de passer la ligne
d’arrivée. Bravo à eux !

Les déclarations 19
ONT DIT
juste parfaite !! "
Adrien LATESTERE, du Blagnac SC,
31’23 (7ème sur le 10km)
« Beaucoup de relances mais
ces gens qui se combattent mais surtout
qui se battent contre eux-même.
Vive la course à pied !»
Patricia PADILLA de Lombez (sur
le 10km)
« Ça s’est très bien passé même si
ce n’est que ma troisième course en
1 an depuis mon opération du pied.
Je passe en 1 heure donc je suis très
contente. C’est ma 4e ou 5e participation
ici et c’est un super circuit
même si ça change un peu chaque
année. On est venu avec une bande
de copains, c’était une très belle soirée.
»
Jean-Marc BASSI d’Aucanville
« C’est ma 10ème participation.
C’est toujours le même parcours ou
à peu près mais c’est toujours un
régal de courir dans ces rues Toulousaines.
C’était une super édition
avec une météo parfaite. Il manquait
juste les meneurs d’allure comme les
années précédentes mais bravo aux
organisateurs. J’ai ce soir une grosse
pensée pour Christophe qui participait
chaque année et qui a dû nous
regarder de là-haut. »
Cécile LABOUP du Stade Toulousain
Athlétisme sur le 10km
« J’étais ici en mode cool avec
le groupe du Stade Toulousain Athlétisme.
J’ai abandonné une année
à cause d’un gros coup de chaud
mais cette année c’était parfait côté
météo. On avait tous des niveaux différents
avec des bons et des moins
bons mais on est tous arrivé au bout
et c’est super. «
toujours le même circuit à part de
petites modifications. Cette année il
faisait moins chaud que d’habitude
mais par contre on sentait bien le
vent, surtout sur les ponts.»
Paul (de Toulouse sur le 10km)
« J’ai récupéré le dossard d’un
copain qui ne pouvait pas courir ce
soir. Ce n’est que mon 3ème 10 km
depuis deux ans que j’ai commencé
à courir. J’ai fait Mondonville et Paris
avant. Ça change du Hockey sur glace
que je pratiquait avant. L’ambiance
est super et puis la course à pied
c’est ce qui m’a permis d’arrêter de
fumer donc c’est génial. J’adore tous

20
Les déclarations
ELLES ET ILS
"C'est la seule course
Un bénévole de Toulouse qui a
décidé de courir avant d’aller travailler.
« Bénévole ce soir mais qui a déjà
de nombreuses corridas à son palmarès,
il est habitué à plus long car
ultra-trailleur, circadien et de nombreux
100 km parcourus. Il trouve
que c’est vraiment trop rapide pour
lui mais y prend malgré tout du plaisir,
comme depuis 10 ans qu’il participe.
« La Corrida c’est convivial,
c’est à faire et à refaire. Cette année
j’ai décidé d’aider mais aussi de courir
avant. »
L’équipe du Tri, des bénévoles qui
nettoyaient la place du Cap
« L’organisation a fait les choses
bien. Pas trop de travail car les ravitos
enlevaient la peau des pastèques,
les bouchons, et tout le monde jouait
le jeu des poubelles de tri. C’était une
course éco-responsable, plus que
d’habitude. »
Alice (non-voyante sur le 3km)
avec son guide Didier
« C’est la seule course que je fais.
D’habitude mon truc, c’est plutôt le
vélo. Mais la Corrida, c’est ma course
de cœur. Cela doit faire la six ou
septième fois que je participe. Cette
année, c’est Didier qui m’a servi de
guide. Mon ami n’a pas pu venir. Mais
je connais toute la ville par cœur. Je
sais où je dois accélérer, où il y a des
obstacles. Pour moi c’est un vrai plaisir
de pouvoir participer et une vraie
émotion de terminer. »
Damien Lévy, responsable des partenaires
« C’est une vraie belle édition. La
météo est avec nous en plus. Bien
sûr c’est à chaque fois une grande
pensée pour mon père qui était à
l’origine de l’épreuve avec Philippe. Il
est partout ici avec nous. Je me souviens
que j’avais été pris en photo il
y a une dizaine d’années par Running
Mag alors que je participais avec lui.
Il arrivait à courir le 3km et à aider de
suite après pour l’organisation. »
Antonin Iragne, vainqueur du 3
km
« Je suis parti un peu en dedans
avec mon pote à moustaches. Je
pensais être dans le coup tout de
suite mais c’est parti vraiment à
fond. Aussi j’ai un peu géré et on est
revenu au train. Après le premier kilo,
j’étais dans le groupe de tête. Et j’ai
fini fort. Maintenant place au 10km,
on enchaîne les deux en effet…. Et
puis ce sera sûrement un gros trail
de 42km dans le Cantal. L’an dernier,
j’avais fini deuxième au Montcalm.
J’adore les trails ! »

Les déclarations
21
ONT DIT
que je fais... "
Alexis Godefroy, vainqueur du
10km
« On est restés ensemble avec
Gaëtan jusqu’au 5ème km. Je ne
savais pas trop dans quelle forme
il se trouvait, aussi j’ai commencé
à accélérer au train et j’ai vu que
je creusais l’écart. Je suis vraiment
très heureux de gagner ici. C’est une
épreuve à part. Le chrono est satisfaisant
même si la distance n’est pas
précise. Mais quelle ambiance avec
tout ce monde qui vous encourage
sans arrêt. C’est énorme. »
Mélody Julien, lauréate du 10km
« J’ai fait ma course sans me
soucier des autres. Je fais un gros
week-end avec deux autres courses
sur piste à Albi dans la foulée. Ensuite
je m’envole pour la Chine où je vais
participer aux Mondiaux Universitaires
sur le semi. J’espère vraiment y
faire un truc. Je suis prête en tout
cas. »
Valérie de l’association « Les Gladiateurs
»
« Il y a quelques années quand j’ai
créé l’association, je cherchais un
parrain de cœur. Et comme je participais
aux Boulevards de Colomiers,
c’est tout naturellement que j’ai pensé
à Jacques Breda. Il a accepté et
s’est investi à fond. Aussi c’est lui qui
m’a présenté aux organisateurs de la
Corrida. C’est vraiment plus que tout
ce que j’avais imaginé… »

VENDREDI
30 JUIN 2023
Place du Capitole, Toulouse
COURONS POUR LES ENFANTS !
3KM À 20H • 10KM À 21H
corridapedestredetoulouse.com