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partenaires plus permissif et l’autre
plus autoritaire, adepte d’une discipline
stricte. Les deux ont à la fois raison et
tort. Le piège c’est de ne pas entendre
le point de vue de l’autre. Pour éviter
les conflits, il est essentiel de chercher
et de trouver ensemble des points
d’accord sur l’éducation car c’est un
sujet très chargé émotionnellement.
Même si les couples se séparent,
les conflits au sujet des enfants ne
disparaissent pas après le divorce,
au contraire, ils ont même tendance à
s’envenimer. Les deux ex-amants sont
séparés mais les deux parents restent
ensemble pour prendre les décisions et
gérer ce qui concerne les enfants. Pour
définir une ligne éducative commune,
Yvon Dallaire recommande de faire
une assemblée générale annuelle afin
de définir ensemble quels principes
éducatifs conviennent aux deux. Le
principe fondamental à respecter
c’est de ne jamais désavouer l’autre
devant les enfants. : « Si c’est toi
qui intervient en premier et qui dit oui
à une de leur demande, je confirme
la permission même si je ne suis
pas d’accord, je te soutiens devant
les enfants » La devise des enfants
c’est de diviser pour mieux régner
afin d’obtenir de l’un ou de l’autre ce
qu’ils désirent. Les parents doivent
rester solidaires, quitte à renégocier
les règles en tête-à-tête. Sinon il y a un
parent qui finit par s’enfermer dans le
rôle du méchant !
LES BELLES FAMILLES !
Les conflits familiaux sont le troisième
problème auquel les couples sont
confrontés. L’un est plutôt « famille »
et l’autre moins, l’un souhaite garder
des liens serrés et l’autre vivre plutôt
en autarcie loin des parents et beauxparents.
Là-encore personne n’a raison
ni tort. Il faut réfléchir à un compromis.
Quand la relation entre bru et belle-mère
est compliquée, quand par exemple la
belle-mère est un peu envahissante et
explique à sa bru comment s’occuper
de ses enfants, quand il existe une
rivalité voire une brouille entre les deux
femmes, c’est à l’homme de régler le
problème. La situation est tendue, il ne
sait pas quoi faire car il est pris entre
les deux femmes de sa vie. Selon Yvon
Dallaire : « La seule option possible
est de prendre position pour sa femme
contre sa mère même s’il juge qu’elle
n’a pas raison. Pourquoi ? Parce que
sa mère sera toujours sa mère, même si
elle est fâchée, même s’ils se disputent.
Alors que sa femme peut le quitter !
Le fils doit demander à sa mère de
respecter l’épouse qu’il a choisie, pas
de l’aimer. »
LES TÂCHES MÉNAGÈRES ET
L’ÉQUILIBRE VIE PRO/VIE PERSO :
ON CHERCHE DES COMPROMIS
La répartition des tâches ménagères
est le quatrième sujet de disputes.
Madame sous-estime ce que monsieur
fait à la maison, tandis que monsieur
surestime ses contributions. Là
encore la solution c’est de chercher
un compromis, de partager les tâches
ménagères en fonction des affinités
et des capacités de chacun. Le
cinquième conflit fréquent dans un
couple c’est la séparation vie privée/
vie professionnelle. Si l’un est trop pris
par son travail et privilégie sa carrière
professionnelle tandis que l’autre fait
le choix de privilégier la vie privée et
la vie de famille, les deux conceptions
s’affrontent. Depuis l’âge des cavernes,
les hommes ont axé leur énergie et
leur mission de vie sur la survie de la
famille, ce n’est pas simple de sortir cet
héritage… L’important c’est que chacun
soit capable de faire des concessions,
que chacun fasse des efforts pour
comprendre les aspirations de l’autre,
que chacun soit entendu et pris en
compte.
PARLER DE SEXE OUI, MAIS PAS
N’IMPORTE COMMENT
Le sixième sujet majeur de conflit pour
les couples, c’est la sexualité. Les
attentes, les désirs, les plaisirs de l’un
et de l’autre ne coïncident pas, c’est
dans l’ordre des choses. L’erreur que
commettent beaucoup de couples selon
Yvon Dallaire c’est de vouloir à tout
prix exprimer ce qui ne va pas : « Il ne
faut pas parler à son partenaire de ses
frustrations, de son mécontentement,
de ses attentes déçues, des
défaillances de l’autre, ça ne sert qu’à
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