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& HEUREUX // On respire !
synergie permet au patient de mieux
progresser en axant la prise en charge
sur des objectifs bien précis.
SELMA HAFDI
psychomotricienne
Exerçant en libéral au sein du
cabinet Pluripsy.
Après avoir obtenu mon Baccalauréat
espagnol à l’école Juan Ramón
Jiménez, je me dirige vers des études
de génie civil à Madrid. Une année
plus tard, je réalise que je recherche
un métier beaucoup plus porté sur
l’humain, et c’est là que je m’intéresse
à la psychomotricité. Je poursuis
alors des études de psychomotricité
à l’Université internationale de
Casablanca, que je complète par
plusieurs formations, notamment
par un Master que je poursuis
actuellement pour me spécialiser
en psychopédagogie et troubles des
apprentissages.
Le principe de la psychomotricité
est d’établir le lien entre la pensée
de l’être et l’expression de l’être dans
sa motricité afin d’en rechercher
l’équilibre. Dans mon métier,
nous rencontrons des personnes
soumis à des changements
physiques importants, comme la
transformation du corps pendant
l’adolescence, ou encore des
changements physiques liés à
l’apparition de maladies neurodégénérativesleurs…La
perception
de leurs corps changent et ces
changements ne sont pas toujours
acceptées sainement.
Comment alors rassurer ces
personnes dans leurs rapports
au corps?
Il existe de nombreux outils pour
aider ces personnes à accueillir ce
changement, dont la médiation sous
ses différentes formes comme la
relaxation, le toucher thérapeutique,
ou des médiations artistiques telles
que la peinture. Cette dernière
servira d’intermédiaire entre
l’ancienne vie du patient dans le
cas d’une maladie touchant l’aspect
physique, et sa nouvelle vie depuis la
maladie. C’est ce nouvel autre, qu’on
ne reconnaît pas encore en tant que
soi, qui va être apprivoisé en séance.
La médiation est alors ce lien, cet
objet entre deux temporalités. La
psychomotricité va permettre d’aider
les patients qui ont des difficultés
à s’exprimer verbalement d’aller
vers le non verbal, en favorisant la
relation à autrui, et de reconstruire
une image positive de soi, de réduire
le stress, l’anxiété et de contourner
le conscient pour aller s’adresser
directement à l’inconscient.
NAWAL BENYAHYA
Sophrologue
Après un diplôme d’école de
commerce à Paris j’ai travaillé en
qualité de Directrice commerciale
dans l’entreprise familiale pendant
7 années puis je rejoins Zines
Couture où je m’occupe de la partie
commerciale et communication.
Qu’est-ce qui vous a amené à
vous intéresser à la sophrologie?
Après avoir rencontré une
sophrologue, et avoir fait l’expérience
de séances individuelles, j’ai été
séduite par ce métier tourné vers
l’humain et la volonté bienveillante
d’accompagner l’autre.
Aider l’autre est une belle vocation,
qui remplit de satisfaction et
d’énergie positive.
Sophrologue spécialisée en
entreprise et en maternité,
j’interviens au sein du cabinet
PLURIPSY à travers des séances
en individuelle, mais aussi au sein
d’entreprises, dans des écoles, ou
encore au profit d’associations en
séances groupées.
Etre sophrologue, c’est exercer un
métier de relation d’aide à autrui.
Les qualités d’écoute et de
bienveillance sont essentielles pour
accompagner dans un cadre de
confiance et de confidentialité.
Le métier de sophrologue nécessite
également d’être respectueux et
tolérant afin de ne pas laisser son
point de vue interférer dans le suivi.
Exigence, déontologie, curiosité,
empathie… constituent les qualités
et les aptitudes qui ont nourrit
mon intérêt pour la pratique de la
sophrologie.
106 I Santé+ Magazine