Maintenance & Entreprise n°626
Dossier : De la maintenance nucléaire au grand carénage
Dossier : De la maintenance nucléaire au grand carénage
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
N°626 - Avril - Mai - Juin 2012<br />
25 euros<br />
Les services à l’industrie<br />
PRATIQUE :<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Nettoyage & EPI<br />
hygiène<br />
sur mesure<br />
page 30<br />
METHODE :<br />
LeanSixSigma<br />
un nouveau<br />
regard<br />
page 34<br />
TERTIAIRE :<br />
Pas de coupure<br />
d’antenne<br />
à la télé<br />
page 48<br />
ENVIRONNEMENT :<br />
Les avions<br />
passent au<br />
bionettoyage<br />
page 54<br />
Dossier<br />
De la maintenance nucléaire<br />
au grand carénage p.16
POLY CHAIN ® GT CARBON ,<br />
LA TECHNOLOGIE AU SERVICE<br />
DE LA PRODUCTIVITE<br />
Légère • Propre • Sans maintenance • Respect de l’environnement •<br />
Economies d’énergie et réduction des coûts<br />
Rien de plus résistant<br />
Vous ne pensiez tout de même pas que les<br />
limites en transmission de puissance étaient déjà<br />
atteintes? Gates vous présente la courroie<br />
Poly Chain ® GT Carbon, la nouvelle génération<br />
de courroies synchrones avec cordes de traction<br />
en carbone brevetées. La courroie synchrone<br />
la plus performante sur le marché offrant une<br />
excellente alternative aux chaînes à rouleaux<br />
et engrenages.<br />
Pour plus d’information visitez www.gates.com/france<br />
ou envoyez un courriel à inforequest@gates.com
S<br />
SOMMAIRE<br />
L’Actualité<br />
> EDITORIAL<br />
Une stratégie industrielle<br />
pour la France, enfin ?....................5<br />
> ACTUALITES<br />
AltéAd devient n°1 en Europe.........6<br />
B. Grandjean Pdt d’Artema............8<br />
Apave programme<br />
650 recrutements............................8<br />
Areva dans<br />
les parcs éoliens...........................10<br />
Le point de conjoncture<br />
du Symop......................................12<br />
Réglementation<br />
amiante renforcée.........................14<br />
Références<br />
> DOSSIER NUCLEAIRE<br />
EDF se prépare<br />
au grand carénage.......................16<br />
La formation<br />
en maintenance nucléaire............19<br />
Le référentiel de compétences<br />
en robinetterie..............................21<br />
Réussir le grand carénage<br />
avec les prestataires.....................22<br />
Hydac et la prestation<br />
de service.....................................24<br />
Le nucléaire au féminin................26<br />
Assistance technique<br />
constructeur..................................27<br />
Une sélection d’ouvrages.............28<br />
> PRATIQUE<br />
Mewa, hygiène et sécurité<br />
sur mesure...................................28<br />
> TECHNOLOGIE<br />
Presse et préventif........................30<br />
> METHODE<br />
Lean 6 Sigma,<br />
toujours d’actualité.......................34<br />
Le soutien logistique intégré.........36<br />
> TERTIAIRE<br />
MAINTENANCE DU BÂTIMENT<br />
Actualités....................................39<br />
Tournées et géomobilité...............44<br />
Les Hospices Civils de Lyon........45<br />
Coupure d’antenne<br />
interdite à TF1...............................48<br />
Les Assises de<br />
Nancy de l’énergie.........................51<br />
Les inspecteurs nomades<br />
de Dekra.......................................52<br />
Schneider certifié ISO:50001........53<br />
Magazine<br />
> PRODUITS & SERVICES......54<br />
> L’AGENDA.............................61<br />
> BIBLIO...................................64<br />
> INDEX.....................................66<br />
Juin 2012 - N°626<br />
3
A chaque besoin de GMAO …<br />
sa solution Mister Maint !<br />
La GMAO qui a tout d’une grande<br />
Osez la puissance 10<br />
Web Evolution<br />
Adoptez la web 2.0 attitude<br />
60, Rue Négrier - 59420 MOUVAUX - Tél. : 33 328 36 84 84<br />
contact : infos@itm.fr - La gamme de GMAO Mister Maint est éditée par ITM
S<br />
Edito<br />
Les services à l’industrie<br />
CONCEPTION ÉDITORIALE<br />
& RÉALISATION<br />
MRJ-Presse<br />
24, rue Firmin Gillot 75015 Paris<br />
Tél. 01 56 08 59 00 . Fax 01 56 08 59 01<br />
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />
lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />
sont pas retournés)<br />
RÉDACTION<br />
Rédacteur en chef<br />
Jean-François Romain<br />
(jf.romain@mrj-corp.fr)<br />
Ont participé à ce numéro :<br />
Stacy Blanquin, Catherine Charles, Olivier<br />
Cousinard, Marc Frydman, Jacques<br />
Gebran, Cinthia Lefort, Thierry Mariani,<br />
Vincent Meunier, François Précope,<br />
Jérémie Roboh<br />
MAQUETTE<br />
RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />
Couverture : Sandrine Weyland<br />
PUBLICITÉ<br />
Tél. 01 56 08 59 00<br />
Chargé de clientèle<br />
Patrick Barlier (p.barlier@mrj-corp.fr)<br />
DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Prix du numéro : 25 €<br />
Abonnement 1 an (4 numéros) : 85 €<br />
Etranger : 100 €<br />
Règlement par chèque bancaire<br />
à l’ordre de MRJ<br />
COMITÉ D’ORIENTATION<br />
Pr A. Aoussat (ENSAM - CPI), Mme F.<br />
Asensio (AFSM), M. P. Cros (FIM), Me A.-J.<br />
Darmon (avocat au Barreau de Paris), Mme<br />
D. Eyraud (FIEEC),M. Fabiani (SNCT), M.<br />
Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I), M. Guy<br />
Planchette (IMdR-SdF), Pr Tahiri (ENIM,<br />
Maroc), Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />
IMPRESSION<br />
Imprimerie de Champagne<br />
ZI les Franchises – 52200 Langres<br />
Trimestriel Juin 2012 – N°626<br />
N° ISSN : 1154-6433<br />
Commission paritaire : 0414 T 86493<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Toute reproduction partielle ou globale est soumise à<br />
l’autorisation écrite préalable de MRJ<br />
Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />
de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />
Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Jérémie Roboh<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong><br />
est éditée par MRJ,<br />
24 rue Firmin-Gillot - 75015 Paris<br />
Ce n° comporte un encart Denios et un encart Signals<br />
Une stratégie industrielle<br />
pour la France, enfin ?<br />
Le nouveau gouvernement – il n’est pas formé au moment où j’écris<br />
ces lignes – est très attendu sur les dossiers de l’industrie. Tout<br />
d’abord, le nouveau président français aura besoin de beaucoup de<br />
force de conviction et de toute l’habileté manœuvrière qu’on lui prête pour<br />
entraîner nos partenaires européens dans un consensus pour une relance<br />
active de la croissance. Une relance qui devra naturellement compter avec<br />
le poids de la dette et la nécessaire réduction des déficits dans tous les<br />
pays de l’Union – sans parler de la quasi-faillite de la Grèce.<br />
La marge de manœuvre est étroite et les leviers d’action somme toute limités.<br />
Par exemple, l’allègement, promis par le candidat aujourd’hui élu, de<br />
la cotisation foncière des entreprises afin de soulager la fiscalité des PME-<br />
PMI se trouvera-t-elle limitée par le besoin de ressources des collectivités<br />
territoriales tandis que l’augmentation de la cotisation sur la valeur ajoutée<br />
(l’autre impôt qui a remplacé la taxe professionnelle) pénaliserait les entreprises<br />
de services très pourvoyeuses d’emplois… En revanche, réserver<br />
une part significative des marchés publics aux PME françaises ne pourrait<br />
qu’être favorable à leur nécessaire développement. Mais la mesure, que<br />
les américains ont mise en œuvre de longue date chez eux, pourrait se<br />
voir contrarié par Bruxelles, souvent plus royaliste que le roi en matière de<br />
libéralisme économique.<br />
Quant aux grands groupes industriels dans les secteurs de l’énergie, des<br />
transports, de la sidérurgie ou de la mécanique automobile, ils sont pour<br />
l’ensemble désormais aux mains d’entrepreneurs privés qui décident de<br />
leur stratégie dans une logique strictement globale. Le duel qui opposa M.<br />
Proglio et Mme Lauvergeon, débarquée comme l’on sait d’Areva à l’instigation<br />
de Suez – EDF, est emblématique d’un certain renoncement de<br />
l’Etat au profit exclusif de l’actionnariat privé.<br />
L’Etat peut-il mettre fin aux délocalisations de confort d’entreprises mondialisées<br />
exclusivement mues pas la courbe des profits à court terme ?<br />
Pourra-t-il reprendre la main et inscrire son action, autrement qu’au coup<br />
par coup, dans une vision stratégique nationale et consensuelle ? Formons<br />
des vœux pour le nouveau gouvernement et son ministre en charge<br />
de l’industrie.<br />
Jean-François Romain<br />
Juin 2012 - N°626<br />
5
Actualités<br />
<strong>Entreprise</strong> ><br />
ETDE face aux nouveaux enjeux mondiaux<br />
ETDE, pôle Energie et Services<br />
de Bouygues Construction dirigé<br />
par Jean-Philippe Trin depuis<br />
2009, a adopté un nouveau projet<br />
d’entreprise en 2010 : « Invent* 2015,<br />
pour une performance durable ».<br />
ETDE est ainsi passé du statut d’installateur<br />
de solutions techniques à celui<br />
d’opérateur global des énergies et<br />
des services auprès des collectivités,<br />
des entreprises et des industriels. Sa<br />
nouvelle stratégie s’articule autour de<br />
quatre axes principaux : être un opérateur<br />
global ; se positionner comme<br />
un expert de la performance énergétique<br />
; capitaliser sur un mix entre des<br />
activités de fonds de commerce et de<br />
grands projets ; enfin, mettre l’innovation<br />
au cœur de ces métiers.<br />
En 2011, ETDE a augmenté de 10 %<br />
sa prise de commandes par rapport<br />
à 2010, marquée par l’obtention<br />
de grands projets emblématiques<br />
(850 M€ de contrats à long terme)<br />
et une nette hausse des prises de<br />
commandes à court terme dans son<br />
activité de fond de commerce (+ 8%<br />
sur un an). La prise de commandes<br />
s’élève ainsi à 2,2 milliards d’euros.<br />
Son carnet de commandes a progressé<br />
de près de 600 millions d’euros<br />
en 2011, pour atteindre un total<br />
de 3,7 milliards d’Euros. Avec 12 000<br />
collaborateurs,l’entreprise a réalisé un<br />
CA de 1,6 milliard d’euros marqué par<br />
une forte progression dans les activités<br />
du génie électrique et thermique et<br />
du facility management. (*Invente)<br />
Mesure ><br />
e-Formation gratuite en<br />
métrologie destinée aux<br />
PME<br />
Pour pallier la méconnaissance des notions de base de<br />
la métrologie, notamment dans les PME-PMI, le LNE<br />
a conçu pour elles une formation en ligne développée<br />
avec le soutien de la DGCIS et en partenariat avec le RMVO<br />
(pôle francilien de la mesure) et OZON (coopérative d’activités<br />
et d’entrepreneurs). Organisée en 14 séquences, cette e-<br />
formation propose de découvrir d’une part les fondamentaux<br />
d’un processus de mesure, d’autre part les outils du métrologue.<br />
Elle s’adapte aux besoins de chacun en permettant la<br />
sélection d’un parcours spécifique sans passer par tous les<br />
modules (e-formation.lne.fr/).<br />
Levage - manutention ><br />
AltéAd devient le n°1 européen<br />
Le groupe AltéAd a repris des actifs de TLW Leclerc, à la<br />
barre du tribunal de commerce de Valencienne, et devient<br />
ainsi le leader européen du transport exceptionnel.<br />
AltéAd finalise en outre la réception d'un important programme<br />
d'investissement en matériel de levage : avec un montant total<br />
de 37 millions d'euros pour 70 grues, il correspond au renouvellement<br />
de plus d'un tiers du parc de levage du groupe et<br />
permet de moderniser et d'harmoniser l'outil de production<br />
après les acquisitions stratégiques de Revel et Lorlev réalisées<br />
fin 2009.<br />
Emploi ><br />
La maintenance recrute sur le salon Intermat<br />
A<br />
l’occasion du salon Intermat<br />
2012 qui s’est tenu à Villepinte<br />
du 16 au 21 avril, de nombreuses<br />
animations étaient proposés<br />
par les organisations professionnelles<br />
de constructeurs, distributeurs<br />
et loueurs de matériels, Cisma, DLR<br />
et Seimat. Le <strong>Maintenance</strong> Café était<br />
un espace entièrement dédié à la présentation<br />
des métiers et formations<br />
maintenance des matériels. Toute la<br />
semaine, élèves et enseignants du<br />
lycée Claude Lehec de Saint-Hilairedu-Harcouët<br />
(50) se sont relayés pour<br />
assurer des démonstrations et informer<br />
sur les métiers de la maintenance<br />
de matériels. Plus de 150 offres d’emplois<br />
ont été recueillies en quelques<br />
jours auprès des entreprises.<br />
Valoriser la maintenance auprès<br />
des jeunes<br />
Représentée par Anne Répic-Lemarchand,<br />
présidente de la commission<br />
emploi & formation, le DLR a remis<br />
son prix au gagnant du concours Bus<br />
Découverte 2011/2012, Kévin Chapotot,<br />
élève en 3ème classe relais au<br />
collège Jules Vernes à Provins (77),<br />
ainsi qu’un prix spécial illustrations à<br />
Lauriane Sigalas, du collège Notre-<br />
Dame à Monbahus (47). Lauréats<br />
2010, 2011 et candidats sélectionnés<br />
pour les épreuves pratiques du<br />
Concours Général des métiers de la<br />
maintenance des matériels 2012 ont<br />
été chaleureusement félicités, récompensés<br />
et encouragés au nom de la<br />
profession pour leurs performances<br />
dans le cadre de ce prix d’excellence.<br />
Suite aux 1ères Olympiades de la<br />
<strong>Maintenance</strong> des matériels, le 1er<br />
médaillé d’Or issu des sélections régionales<br />
Alsace 2012, apprenti en<br />
terminale Bac Pro TP/manutention<br />
au CFA d’Obernai, affrontera les vainqueurs<br />
des 15 autres régions lors des<br />
finales nationales à Clermont-Ferrand<br />
en novembre prochain.<br />
Enfin le Club Seimat organisait également<br />
sur le <strong>Maintenance</strong> Café deux<br />
journées d’épreuves pratiques dans<br />
le cadre de son concours annuel<br />
s’adressant aux jeunes en 1ère Bac<br />
Pro maintenance des matériels de<br />
travaux publics et de manutention.<br />
.<br />
6<br />
Juin 2012 - N°626
GMAO 100% Full Web<br />
ALTAIR, LA SEULE GMAO FULL WEB 3D<br />
Navigation dans la GMAO en 3D<br />
Accès direct aux informations à partir de la 3D<br />
Correctif, préventif, planification, travaux neufs<br />
Gestion achat/stock, sous-traitance, budgets, dépenses<br />
GMAO 100% mobile et en 3D sous Android et tablette PC<br />
ALTAIR, PIONNIER DE LA GMAO FULL WEB EN FRANCE<br />
La GMAO ALTAÏR accroît la productivité de votre entreprise en :<br />
- augmentant la durée de vie et la fiabilité des actifs,<br />
- améliorant la gestion des sous-traitants et de vos clients (SAV),<br />
- réduisant les coûts de maintenance et des approvisionnements,<br />
- optimisant la productivité de la maintenance.<br />
La GMAO ALTAÏR est accessible via un<br />
simple navigateur web.<br />
WWW.ALTAIRSYSTEM.COM<br />
..............................................................................................................................................<br />
<br />
EuraTechnologies - 165 Avenue de Bretagne - 59000 Lille<br />
Tél : +33 (0)3 20 51 47 29 - www.dsdsystem.fr - contact@dsdsystem.fr
Actualités<br />
Nomination ><br />
Une dame à la tête du DLR<br />
La Fédération nationale des distributeurs<br />
(DLR) tient traditionnellement<br />
son assemblée générale<br />
à l’occasion du congrès. Cette année,<br />
l’AG connaissait son point d’orgue avec<br />
l’élection d’un nouveau président, le<br />
mandat de Bernard Pointet arrivant à<br />
son terme. Les adhérents du DLR ont<br />
élu Sonia Dubès pour présider au devenir<br />
de leur fédération en ces temps incertains. PDG de Normandie<br />
Manutention, concessionnaire en chariots élévateurs<br />
(Rouen), Sonia Dubès a présidé la commission sociale de<br />
2008 à 2012.<br />
Emploi ><br />
Apave programme 650<br />
recrutements en 2012<br />
En 2012, Apave recrute 650 collaborateurs en CDI (au<br />
total 3 000 d’ici 2016) dont 40% d’ingénieurs, 50% de<br />
techniciens, 10% de fonctions support (commercial et<br />
manager). 20% de postes en IDF, 80% en régions à travers<br />
les 130 agences du groupe. Cinq métiers sont concernés : inspection,<br />
bâtiment, formation, essais et mesures, conseil. Les<br />
profils les plus recherchés sont les spécialistes en électricité,<br />
mécanique, thermique, énergie, métallurgie, chaudronnerie,<br />
bâtiment/génie civil, SPS (sécurité chantiers), HSE (Hygiène<br />
Sécurité Environnement), sécurité incendie, essais/mesures.<br />
350 recrutements concernent des personnes de niveau bac<br />
à bac+3, 300 recrutements concernent des ingénieurs et des<br />
personnes issues de la filière universitaire (Master 2).<br />
Nomination ><br />
Un nouveau président<br />
pour le syndicat Artema<br />
Bruno Grandjean a été élu Président du syndicat des<br />
industriels de la mécatronique (ARTEMA). Il succède à<br />
Jean Tournoux pour un mandat de trois ans.<br />
M. Grandjean est ingénieur ENSMM, diplômé d’un DEA en robotique,<br />
d’un Master of Science de l’université de Stanford et<br />
lauréat de la bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères.<br />
Après avoir été attaché scientifique à Chicago puis<br />
ingénieur de production chez Turbomeca, il intègre la société<br />
familiale REDEX S.A. en 1994 où il a successivement occupé<br />
les postes d'ingénieur de production puis responsable de filiale<br />
avant de devenir Président du Directoire en 2005.<br />
Nucléaire ><br />
Flexim France certifié<br />
pour le secteur nucléaire<br />
Spécialiste de la<br />
mesure de débit<br />
non-intrusive par<br />
ultrasons, Flexim œuvre<br />
depuis plus de 20 ans<br />
dans tous les domaines<br />
industriels. Inspirant<br />
confiance, la technologie<br />
non-intrusive des débitmètres<br />
clamp on de la<br />
société remplace de plus<br />
en plus les débitmètres conventionnels qui exigent un entretien<br />
lourd. Après la certification ISO9001 version 2008, FLEXIM va<br />
encore plus loin dans son système de management qualité en<br />
obtenant la certification CEFRI (Comité français de certification<br />
des entreprises pour la formation et le suivi du personnel<br />
travaillant sous rayonnement ionisants), signe d’une approbation<br />
qualité exemplaire pour le travail en centrale nucléaire<br />
ainsi qu’en centre de recherche. La société injecte tous les ans<br />
environ 10% de son CA en R&D.<br />
Efficacité énergétique ><br />
Un guide SOCODA<br />
LE groupe de distribution professionnelle indépendante<br />
SOCODA enrichit sa collection de guides thématiques<br />
avec l’édition d’un ouvrage consacré à la réglementation<br />
thermique 2012 : « Tout savoir sur la réglementation thermique<br />
2012 ».<br />
Ce nouveau guide, après avoir rappelé les différentes mesures<br />
prises depuis de nombreuses années pour favoriser l’efficacité<br />
énergétique des bâtiments dans le neuf comme dans l’existant,<br />
fait le point sur les exigences majeures de la RT 2012 :<br />
exigences de résultats relatifs à une performance globale<br />
(efficacité énergétique du bâti, consommation énergétique du<br />
bâtiment, confort d’été dans les bâtiments non climatisés) et<br />
exigences de moyens (recours aux énergies renouvelables,<br />
affichage des consommations...).<br />
Informatif, le guide présente ensuite le label BBC et le Diagnostic<br />
de Performance Energétique (DPE), les aides fiscales<br />
mises en place pour encourager les particuliers à investir dans<br />
des bâtiments ou des équipements réduisant la consommation<br />
énergétique d’un logement. Enfin, la performance thermique<br />
globale du bâtiment exigée par la RT 2012 impliquant<br />
la notion d’offre technique globale, un chapitre est consacré<br />
à l’ensemble des solutions produits répondant aux exigences<br />
de la réglementation en matière d’isolation, de chauffage, de<br />
ventilation....<br />
8<br />
Juin 2012 - N°626
CARL SOURCE :<br />
toute l’énergie d’une<br />
GMAO libérée !<br />
CARL SOURCE<br />
Un nouveau progiciel, une nouvelle technologie pour la gestion de vos équipements<br />
En 1985, nous lancions un des tous premiers logiciels de GMAO. Plus<br />
que jamais spécialistes de ce domaine, nous sommes aujourd’hui<br />
n°1 en France * . Plus de 25 ans d’expérience nous ont amenés à<br />
créer une toute nouvelle génération de progiciel : CARL Source.<br />
Avec son architecture native internet (Web 2.0), CARL Source<br />
concilie les exigences technologiques de dernière génération (Java,<br />
XML, Web Services, SOA…) aux préoccupations métiers des<br />
utilisateurs. CARL Source bénéficie d’une interface 100% web,<br />
intuitive et extrêmement paramétrable.<br />
Du monoposte aux réseaux les plus sophistiqués, CARL Source<br />
a été optimisé pour fonctionner avec les plus grands standards<br />
informatiques (BEA, BusinessObjects, Microsoft, Oracle,<br />
SAP...) mais aussi au sein d’architectures 100% Open Source.<br />
En plus de la gestion de maintenance classique, CARL Source a<br />
l’objectif de prendre en charge l’intégralité des processus financiers,<br />
techniques, réglementaires, qualités et patrimoniaux associés aux<br />
équipements de l’entreprise. Pour cela, CARL Source est proposé<br />
en plusieurs versions métier : Factory (équipements industriels et<br />
techniques), Facility (immobilier et patrimoine), Santé (hôpitaux),<br />
Transport (bus, métro, train, infrastructures)…<br />
La nouvelle version de CARL Source intègre également un Système<br />
d’Information Géographique (gestion des plans, géo-localisation)<br />
et des solutions de mobilité encore plus performantes.<br />
CARL Software, c’est plus de 25 ans d’expérience au service de<br />
la maintenance, des milliers d’utilisateurs et un niveau de service<br />
maximal qui font la différence.<br />
www.arbonne-laurencin-ssii.com - V0210<br />
* Comparaison des CA France des sociétés spécialisées en GMAO, publiés au15/02/2010.<br />
Avec CARL Software, choisissez la sécurité du n°1 *.<br />
Pour nous joindre, composez le :<br />
0811 88 77 88<br />
Prix Appel Local d’un poste fixe<br />
N°1 EN FRANCE<br />
www.carl-software.fr<br />
En France, agences sur Paris et Lyon.<br />
Dans le monde, agences en Allemagne, Canada, Espagne, Etats-Unis, Italie.
Actualités<br />
Levage - manutention ><br />
Les chantiers navals<br />
STX investissent<br />
Les Chantiers de l’Atlantique, aujourd’hui la société STX<br />
à Saint Nazaire, doivent augmenter leur capacité de production<br />
pour faire face à la montée en charge du carnet<br />
de commande. Mécasoud, son sous-traitant, vient d’équiper<br />
quatre halls de gros ponts roulants de 22 mètres de portée<br />
allant de 25 à 60 tonnes, un investissement réalisé par Abus<br />
Levage. Le montage s’est terminé fin 2011.<br />
Région ><br />
Un site pour les industriels de l’Ain<br />
Alain Bertholon, Président de Mécabourg, et Jean-<br />
François Debat, maire de Bourg-en-Bresse, vice président<br />
du conseil régional Rhône Alpes et Président<br />
de CAP3B, ont annoncé le lancement du portail Process &<br />
Solutions : le moteur de recherche permet de trouver des partenaires<br />
commerciaux et sous-traitants adaptés aux besoins<br />
des donneurs d'ordres. La complémentarité des savoir-faire<br />
des entreprises du groupement Mécabourg (pôle mécanique,<br />
métallurgie, carosserie industrielle de l’Ain) propose aux<br />
grandes entreprises une offre globale sur six secteurs d'activité<br />
: études, machines spéciales, mécanique industrielle, travail<br />
des métaux, traitements de surfaces, carrosserie industrielle<br />
et fils & câbles.<br />
www.mecabourg.com<br />
Energies renouvelables ><br />
La technologie d’Areva retenue pour développer le<br />
champ de Saint-Brieuc aux côtés d’Iberdrola et Eole-Res<br />
Dans le cadre de l’appel d’offres pour l’éolien en mer en<br />
France, le consortium emmené par Iberdrola et Eole-<br />
Res a été retenu pour développer le champ de Saint-<br />
Brieuc. Trois technologies étaient en vive concurrence, c’est<br />
finalement Areva qui construira 100 éoliennes de type M5000<br />
de 5 MW (équivalent 650 000 habitants). Mise en service prévue<br />
entre 2017 et 2019. Areva va créer deux usines au Havre,<br />
l’une pour la fabrication des turbines, l’autre pour celle des<br />
pales. Cette base industrielle sera idéalement positionnée<br />
pour servir les parcs éoliens de la Manche et de la mer du<br />
Nord qui représentent le plus grand marché mondial.<br />
STX à Saint-Nazaire assurera la fabrication des fondations<br />
des éoliennes. En mer du Nord, Areva a mis en service le parc<br />
pilote d’Alpha Ventus en 2009 et aura installé plus de 120 éoliennes<br />
d’ici à fin 2013.<br />
Location de matériels ><br />
Actis Location cible désormais tous les secteurs<br />
Initialement dédiée à la manutention industrielle, ACTIS Location,<br />
l’enseigne nationale de location courte durée créée<br />
en 2003 par le réseau des concessionnaires indépendants<br />
Toyota, étend aujourd’hui son périmètre d’activité. Totalisant<br />
5500 machines de moins de 5 ans, 900 techniciens et 600<br />
véhicules d’intervention, les 110 agences du réseau interviennent<br />
dorénavant dans tous les secteurs nécessitant de<br />
manutentionner et d’élever des produits et des personnes, à<br />
savoir l’industrie, le bâtiment, l’agriculture et l’environnement.<br />
10<br />
Juin 2012 - N°626
TEXROPE® HFX Plus<br />
Plus de performance. Plus d’économie.<br />
Adoptez la nouvelle courroie TEXROPE® HFX Plus et la rentabilité de votre transmission sera immédiatement<br />
augmentée. Cette nouvelle génération de courroies vous garantit l’accroissement de la durée de vie de votre<br />
transmission, y compris à des températures extrêmes, et ce quelle que soit la gamme de courroies trapézoïdales<br />
d’origine. HFX Plus vous permet de gagner sur tous les fronts: durée de vie supérieure, diminution des arrêts<br />
de production, moins de remplacements, consommation énergétique en baisse. En bref, les courroies<br />
TEXROPE® HFX Plus vous permettent de prendre un avantage sans pareil sur vos concurrents.<br />
Contactez votre distributeur local et découvrez comment<br />
les courroies TEXROPE® HFX Plus peuvent rendre vos<br />
équipements plus rentables.<br />
www.texrope.com/hfxplus<br />
infotex@texrope.com
Actualités<br />
Conjoncture ><br />
Le point sur les secteurs du Symop<br />
Selon le Syndicat des entreprises de technologies de production,<br />
sur le premier trimestre 2012, l’activité reste<br />
toujours en croissance par rapport au même trimestre<br />
de l’année précédente pour plus de 75 % des fournisseurs<br />
d’équipements interrogés lors de notre enquête de conjoncture.<br />
Elle est soutenue à l’export et reste bien orientée sur<br />
le marché domestique. Les délais de livraison se détendent<br />
encore par rapport au trimestre précédent. Les marges restent<br />
elles toujours contraintes malgré l’amélioration du marché. Les<br />
stocks de produits finis sont stables. La demande reste bien<br />
orientée avec des entrées de commandes en hausse de 3 %<br />
par rapport au même trimestre 2011 et de 6 % par rapport<br />
au trimestre précédent. Toutefois l’analyse détaillée montre un<br />
fléchissement, pour 20 % des répondants, dans plusieurs secteurs<br />
industriels et semble concerner plutôt le marché national.<br />
Pourtant, les carnets de commandes sont jugés normaux<br />
voire supérieurs à la normale pour 30 % des participants. Le<br />
nombre des consultations et la charge des bureaux d’étude<br />
sont stables ou en hausse par rapport au trimestre précédent<br />
pour 87 % des répondants. Quelques projets d’investissement<br />
sont retardés dans l’attente du dénouement de la période électorale<br />
et d’un climat des affaires plus favorable. La charge de<br />
travail des clients reste très erratique comme sur le trimestre<br />
précédent et leur visibilité toujours limitée. La trésorerie<br />
semble fragile et les délais de paiement tendent à s’allonger.<br />
Les participants prévoient un reliquat de croissance pour leur<br />
activité sur le prochain trimestre. Mais la demande devrait progressivement<br />
se stabiliser en lien avec l’évolution des entrées<br />
de commandes déjà observée.<br />
indice mensuel base 100=2000<br />
180<br />
160<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
Indicateur Symop - Commandes en biens de production - valeur CVS<br />
La demande du marché français<br />
corrigée des variations saisonnières<br />
courbe lissée<br />
source : Symop<br />
avril 2012<br />
20<br />
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013<br />
La demande française en biens d'équipements de production semble marquer une pause sur les premiers mois de l'année, comme cela était attendu dans notre point de<br />
conjoncture fin 2011. Après la forte hausse de décembre (+18%), la demande est de nouveau en retrait en février (‐ 2% par rapport au mois précédent) suivant une baisse<br />
de 10 % en janvier. Toutefois le niveau des commandes reste supérieur de 5 % à celui de février 2011. Ainsi, sur les 12 derniers mois, les commandes en provenance du<br />
marché domestique auront augmenté de 25 % par rapport aux 12 mois précédents. Les premières informations sur la demande en mars font état d'une stabilisation.<br />
févr‐12<br />
96<br />
Evolution cumul<br />
12 mois glissants<br />
INDICATEUR SYMOP - COMMANDES EN BIENS<br />
DE PRODUCTION - VALEUR CVS LA DEMANDE DU<br />
MARCHÉ FRANÇAIS<br />
La demande française en biens d'équipements de production<br />
semble marquer une pause sur les premiers mois de l'année,<br />
comme cela était attendu dans notre point de conjoncture fin<br />
2011. Après la forte hausse de décembre (+18%), la demande est<br />
de nouveau en retrait en février (2% par rapport au mois précédent)<br />
suivant une baisse de 10 % en janvier. Toutefois le niveau<br />
des commandes reste supérieur de 5 % à celui de février 2011.<br />
Ainsi, sur les 12 derniers mois, les commandes en provenance du<br />
marché domestique auront augmenté de 25 % par rapport aux 12<br />
mois précédents. Les premières informations sur la demande en<br />
mars font état d'une stabilisation.<br />
25%<br />
Sécurité électrique ><br />
Un arrêté pour les prises et raccordements<br />
L’arrêté du 20 décembre 2011 « relatif aux appareils électriques<br />
amovibles et à leurs conditions de raccordement<br />
et d’utilisation » (publié au JORF du 27 janvier 2012),<br />
reprend une disposition intéressante dans le décret du 14<br />
novembre 1988. Ces éléments clarifient les dispositions introduites<br />
dans la NF C 15-100 : « Les prises de courant, prolongateurs<br />
et connecteurs doivent être disposés de façon que leurs<br />
parties actives nues ne soient pas accessibles au toucher,<br />
aussi bien lorsque leurs éléments sont séparés que lorsqu’ils<br />
sont assemblés ou en cours d’assemblage » (Art. 5) et encore<br />
« La réunion ou la séparation des deux constituants des prises<br />
de courant, prolongateurs et connecteurs de courant assigné<br />
supérieur à 32 ampères, ne doit pouvoir s’effectuer que hors<br />
charge » (Art.6). Marechal Electric indique qu’elle propose des<br />
prises électriques industrielles dotées d’un disque de sécurité<br />
sur socle et fiche (IP4X/IPXXD) et que chacun de ses décontacteurs<br />
est doté d’un bouton de coupure en charge ou système<br />
d’interrupteur intégré qui permet de connecter et déconnecter<br />
les appareils jusqu’à 250 A en toute sécurité.<br />
12<br />
Juin 2012 - N°626
Les Solutions de<br />
Détection sont<br />
plus que<br />
des Détecteurs<br />
de Feu & Gaz<br />
Ils sont conçus pour répondre à tous vos besoins de Sécurité.<br />
Leader en détection de gaz et concepteur innovant en détection de flammes.<br />
Dräger utilise des technologies de pointe pour créer des solutions de sécurité sur mesure.<br />
Même si vos besoins sont diversifiés, le résultat sera le même : une sécurité totale.<br />
Solutions Dräger de détection de feux et gaz. Des solutions sur mesure pour votre sécurité.<br />
WWW.DRAEGER.COM/DETECTIONSOLUTIONS<br />
Dräger. La technologie pour la vie.
Actualités<br />
Réglementation Amiante ><br />
Nouvelles dispositions d’application immédiate<br />
De nombreuses activités industrielles et artisanales sont concernées par la présence<br />
d’amiante : prévention et formation sont renforcées dans la nouvelle réglementation<br />
désormais applicable.<br />
Près de 1,8 millions de salariés exercent aujourd’hui<br />
leur activité en présence d’amiante, matière reconnue<br />
comme hautement cancérigène et dont les effets<br />
peuvent se déclarer plusieurs dizaines d’années après son<br />
inhalation. Il est indispensable de poursuivre aujourd’hui les<br />
actions engagées sur la prévention et la formation pour éviter<br />
des dizaines de milliers de morts dans les 30 prochaines<br />
années.<br />
Les pouvoirs publics ont donc fait de la prévention au risque<br />
amiante un sujet prioritaire et ont légiféré. La formation des<br />
travailleurs était déjà une obligation des employeurs. Un nouvel<br />
arrêté vient d’entrer en vigueur et les entreprises doivent<br />
s’y conformer immédiatement. Il facilite l’accès à la formation<br />
notamment pour les petites et moyennes entreprises.<br />
De la rénovation des bâtiments à l’entretien des équipements,<br />
la nature des chantiers est variée, mais les risques restent les<br />
mêmes. Opérateurs et encadrants de chantier, encadrants<br />
techniques, salariés polyvalents (ceci étant une nouvelle<br />
catégorie), l’ensemble des salariés qui interviennent sur ces<br />
chantiers doivent être formés ou remis à niveau pour savoir<br />
reconnaître les différents types d’amiantes et déterminer les<br />
pratiques à mettre en œuvre selon les situations, afin de garantir<br />
leur sécurité.<br />
L’arrêté du 22 décembre 2009, définissant les modalités de<br />
la formation des travailleurs à la prévention des risques liés<br />
à l’amiante, est abrogé et remplacé par l’arrêté du 23 février<br />
2012, paru le 7 mars 2012 et entrant en vigueur le 8 mars<br />
2012. Il allège le dispositif prévu initialement tout en maintenant<br />
ses orientations structurantes.<br />
Les nouvelles dispositions concernant la formation<br />
Plusieurs branches professionnelles ayant exprimé des préoccupations<br />
quant à la mise en oeuvre des dispositions de<br />
l’arrêté en termes de durées de formation, les pouvoirs publics<br />
en ont revu les conditions d’application.<br />
L’objectif est faciliter l’application du dispositif par les entreprises<br />
et de renforcer sa mise en oeuvre. Pour les interventions<br />
susceptibles de provoquer des émissions de fibres d’amiante<br />
(activités définies à l’article R. 4412-139 du Code du travail),<br />
les dispositions sont modifiées comme suit. La formation de<br />
premier recyclage pour l’ensemble des travailleurs, prévue 6<br />
mois après la formation initiale, disparaît. Seul le recyclage<br />
périodique est maintenu tous les 3 ans. Le délai de carence<br />
dans la pratique de l’activité disparaît. La formation de mise à<br />
niveau des encadrants de chantier et opérateurs, formés selon<br />
l’arrêté de 2005, prend la forme d’une formation de recyclage<br />
en 1 jour.<br />
Une nouvelle catégorie d’intervenants est prise en compte. Il<br />
s’agit de salarié cumulant les missions d’encadrant technique,<br />
d’encadrant de chantier et d’opérateur. La durée de formation<br />
pour cette catégorie d’intervenants est ramenée à 5 jours,<br />
alors que précédemment, le cumul des trois formations aboutissait<br />
à une durée de 12 jours.<br />
La partie pratique de la formation est renforcée. Elle doit être<br />
pratiquée sur des plates-formes pédagogiques assorties des<br />
moyens nécessaires à la reproduction matérielle des situations<br />
de chantier.<br />
INSTITUT DE FORMATION SOCOTEC<br />
Face à l’importance des enjeux de cette nouvelle réglementation,<br />
l’Institut de formation Socotec s’est doté<br />
des moyens techniques et humains pour proposer des<br />
formations pleinement adaptées. Les nouvelles dispositions<br />
impliquant des entraînements et des évaluations<br />
pratiques, 12 des centres de L’Institut de formation<br />
répartis sur l’ensemble du territoire ont été équipés de<br />
plates-formes pédagogiques dédiées. Elles reconstituent<br />
des situations d’intervention en présence présupposée<br />
d’amiante et couvrent 11 corps de métier du BTP.<br />
L’Institut de formation Socotec a adapté son dispositif<br />
de formation en proposant une formation « AMI4 - Intervention<br />
en présence d’amiante » pour les personnels<br />
cumulant les trois fonctions. Les plates-formes pédagogiques<br />
de l’institut sont prêtes à accueillir les stagiaires<br />
dans 12 villes en France (Paris, Dunkerque, Lille, Strasbourg,<br />
Annecy, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes,<br />
Tours, Orléans et bientôt Rennes). L’iInstitut peut également<br />
organiser des formations pratiques sur site client,<br />
notamment à Nice, Clermont, Caen et Metz. En ce qui<br />
concerne la formation destinée aux diagnostiqueurs, la<br />
prévention du risque amiante sera intégrée dans la formation<br />
obligatoire préalable à la certification disponible,<br />
conformément aux textes précisant les méthodes de<br />
diagnostic.<br />
14<br />
Juin 2012 - N°626
CIMI - 8 rue de l’Azin - 41018 BLOIS CEDEX<br />
02 54 74 65 15<br />
ventes@cimi.fr<br />
Partenaire de vos formations industrielles depuis 30 ans<br />
MAINTENANCE<br />
PRODUCTION<br />
Management & Organisation,<br />
Méthodologie & Techniques,<br />
Gestion technico-économique,<br />
Méthodes & Outils analytiques,<br />
Stocks, Contrat, Facilities & Immobilier,<br />
<strong>Maintenance</strong> dans les établissements de santé,<br />
Cycles de formation associés à des certifications :<br />
(Responsable <strong>Maintenance</strong>, Technicien de <strong>Maintenance</strong> et Méthodes <strong>Maintenance</strong>)<br />
Conduite & Réglage des équipements,<br />
Pré-diagnostic & Méthodologie d’intervention,<br />
Méthodes & Outils de la performance,<br />
Amélioration continue,<br />
Achats de production, Indicateurs & Tableaux de bord<br />
Pédagogie éprouvée &<br />
formateurs expérimentés<br />
Parcours de formation adaptés<br />
à chaque niveau et besoin<br />
TECHNIQUES<br />
INDUSTRIELLES<br />
Automatismes/Supervision/Réseaux, Informatique appliquée,<br />
Electrotechnique/Variation de vitesse,<br />
Régulation/Instrumentation,<br />
Mécanique, Métrologie, Soudage,<br />
Oléohydraulique, Pneumatique, Pompes/Vide,<br />
Froid/Climatisation, Evaluations et délivrance d’attestations d’aptitude<br />
MANAGEMENT<br />
OPERATIONNEL<br />
Management de proximité,<br />
Gestion de projets,<br />
Transfert de compétences,<br />
Communication,<br />
Résolution de problème...<br />
50 à 75 %<br />
de pratique<br />
MAITRISE DES<br />
ENERGIES &<br />
SECURITE<br />
Maîtrise des énergies,<br />
Efficacité énergétique,<br />
Gestion Technique des Bâtiments,<br />
<strong>Maintenance</strong> & Sécurité...<br />
5 plateaux industriels<br />
6000 m 2 de locaux techniques<br />
1,5 M€ de matériel<br />
www.cimi.fr<br />
NOS PRESTATIONS<br />
Ingéniérie de formation et Conseil.<br />
Pilotage et accompagnement d’actions de changement.<br />
Profils d’emploi, Evaluations de compétences, parcours personnalisés.<br />
Formations/action Intra-entreprise, stages sur mesure.<br />
Formations/action Interentreprises : + de 220 stages<br />
Programme de diffusion technologique
Dossier Nucléaire<br />
Conjoncture ><br />
EDF se prépare au grand carénage de ses centrales<br />
Alors que l’élection présidentielle est susceptible de marquer un tournant dans la<br />
stratégie nucléaire française, EDF mobilise ses ressources et celles de ses prestataires<br />
pour fiabiliser la sécurité et la pérennité de son outil de production.<br />
Le parc nucléaire français a une moyenne d’âge de 25<br />
ans, ce qui est plutôt moins que la plupart des autres<br />
pays qui se sont dotés de cette technologie pour produire<br />
de l’électricité. Implantés dans 19 centrales, les 58 réacteurs<br />
mis en service depuis 1977 sont dotés de la technologie<br />
à eau pressurisée (REP) qui bénéficie d’un retour d’expérience<br />
important, notamment aux Etats-Unis. Les opérations<br />
de maintenance réalisées lors de ce qu’on appelle « les arrêts<br />
de tranche » ont pour double fonction de garantir la sûreté et<br />
la disponibilité des centrales nucléaires.<br />
Les arrêts périodiques permettent, d’une part, de renouveler<br />
le combustible et, d’autre part, de procéder à des opérations<br />
de contrôle et de maintenance. Un réacteur qui fonctionne en<br />
continu doit être arrêté tous les 12 ou 18 mois pour en recharger<br />
le combustible et réaliser la maintenance des matériels<br />
situés dans la zone nucléaire comme dans les parties non nucléaires<br />
de l’installation, normalement inaccessibles pendant<br />
son fonctionnement.<br />
De l’arrêt simple au grand carénage<br />
On distingue trois types d’arrêts. Les arrêts « à simple rechargement<br />
» du combustible, d’une durée de 35 jours environ,<br />
donne lieu à peu ou pas de maintenance et sont donc couramment<br />
réalisés par les 9500 agents d’EDF habilités qui<br />
assurent la maintenance quotidienne. Ensuite viennent des «<br />
visites partielles » avec rechargement du combustible et maintenance<br />
et qui prennent environ 60 jours.<br />
Enfin, les visites « décennales» exigent le plus souvent une<br />
centaine de jours d’interventions durant lesquelles sont réalisés<br />
non seulement le rechargement du combustible, mais également<br />
la maintenance et les actions d’amélioration de la sûreté<br />
de la centrale ainsi que les grands contrôles des différents<br />
composants, la<br />
cuve du réacteur,<br />
le circuit primaire<br />
et l’enceinte du<br />
bâtiment réacteur.<br />
Car, conçues pour<br />
une durée d’au<br />
moins 40 ans,<br />
les centrales sont<br />
néanmoins soumises<br />
à l’avis de<br />
l’Autorité de sûreté<br />
nucléaire tous les 10 ans, pour la poursuite de leur exploitation.<br />
Vérifier le bon état d’une centrale exige l’intervention de plus<br />
de 1000 personnes travaillant sur l’installation pendant un arrêt<br />
de tranche. Après la réalisation des travaux, lors des essais<br />
avant redémarrage, une check-liste de plus de 700 critères<br />
est passée au crible. Les équipes vérifient tout, de la « tuyauterie<br />
» aux alternateurs en passant par les 3 000 tubes des<br />
générateurs de vapeur… Un arrêt de tranche demande une<br />
planification très rigoureuse compte tenue du nombre d’entreprises<br />
et de techniciens mobilisés. Il s’agit donc d’une opération<br />
qui est programmée longtemps à l’avance en fonction des<br />
prévisions de consommation.<br />
« Nous gérons souvent 7 à 8 arrêts de tranche en parallèle »,<br />
précise ainsi chez EDF la « Direction politique industrielle et<br />
relations avec les prestataires ». Sur un seul arrêt de tranche,<br />
plus de 10 000 actions sont planifiées. De nombreuses personnes<br />
en interne sont mobilisées, mais aussi beaucoup<br />
d’entreprises prestataires. Les opérations de refroidissement<br />
des circuits, celles de manutention du combustible et de redémarrage<br />
de la tranche sontprises en charge uniquement par<br />
des agents EDF habilités. La maintenance est, quant à elle,<br />
assurée par 20 000 salariés habilités d’entreprises prestataires<br />
extérieures, travaillant pour des entreprises spécialisées<br />
(comme Areva, Alstom…).<br />
16<br />
Juin 2012 - N°626
Une décision de politique industrielle<br />
Le calendrier et le périmètre de ces opérations de grosse<br />
maintenance a été amplifié. En effet EDF a engagé un programme<br />
industriel d'envergure qui vise à exploiter le parc<br />
nucléaire significativement au-delà de 40 années, avec une<br />
sûreté accrue et, bien entendu, dans le respect d’un cadre<br />
réglementaire renforcé notamment après l’accident de Fukushima.<br />
Ce qu’on appelle le « grand carénage » devrait permettre<br />
de prolonger la durée d’exploitation des centrales de<br />
production électrique d’une trentaine d’années supplémentaires.<br />
La décision finale appartient naturellement au politique. Remarquons<br />
que le nouveau président, favorable à une augmentation<br />
de la part des énergies renouvelables dans le mix<br />
énergétique français, ne s’est à ce jour engagé que sur l’arrêt<br />
et le démantèlement des deux réacteurs de Fessenheim,<br />
centrale la plus ancienne. La fermeture d’autres centrales<br />
est liée à la capacité de production des formes alternatives<br />
de production d’énergie et à l’évolution des besoins. Les<br />
PRENEZ DES MESURES DE SÉCURITÉ<br />
DECONTACTEUR DSN<br />
Adapté à toutes vos<br />
applications : industrielles,<br />
tertiaires et infrastructures<br />
politiques d’économie et d’efficacité énergétique dans le bâtiment<br />
et l’industrie pourraient en effet amener une réduction<br />
des consommations.<br />
La filière nucléaire participe fortement à l’indépendance énergétique<br />
de la France, à la nécessaire diversification de ses<br />
sources énergétiques et à la réduction des émissions de<br />
gaz à effet de serre. L’exploitation des centrales nucléaires<br />
françaises permet de produire un kWh d’électricité avec<br />
six fois moins de gaz à effet de serre que la moyenne des<br />
électriciens européens qui ont recours à des centrales thermiques,<br />
malgré les progrès réalisés dans ces technologies<br />
anciennes. L’allongement de la durée d’exploitation du parc<br />
français au-delà de 40 ans s’inscrit dans ce contexte. L’arbitrage<br />
appartient désormais au politique…<br />
Bénéficiez de solutions<br />
électriques optimales en<br />
atmosphères humides et corrosives<br />
grâce aux prises DSN, étanches<br />
IP66/IP67.<br />
Disposez d’un large choix de calibres<br />
de 20 à 250 A favorisant la sécurité de<br />
l’utilisateur.<br />
Grâce à une fonction interrupteur<br />
intégrée, la prise DSN vous assure une<br />
déconnexion sûre pour plus de réactivité<br />
et productivité sur vos installations fixes<br />
et mobiles.<br />
Vous garantir la performance et la<br />
sécurité dans le temps quelles que<br />
soient les exigences en milieux humides<br />
et corrosifs sont nos priorités!<br />
marechal.com<br />
Juin 2012 - N°626<br />
17
Un événement unique<br />
le salon des professionnels<br />
de l'énergie NUCLÉAIRE<br />
Cherbourg-Octeville, les 23 et 24 mai 2012<br />
stands, conférences, rendez-vous d'affaires<br />
200 sociétés spécialistes du nucléaire présentes sur l'événement<br />
Informations et badges sur www.cyclatom.com<br />
Un événement unique<br />
le salon des professionnels<br />
de l'énergie NUCLÉAIRE<br />
Cherbourg-Octeville, les 23 et 24 mai 2012<br />
stands, conférences, rendez-vous d'affaires<br />
200 sociétés spécialistes du nucléaire présentes sur l'événement<br />
Informations et badges sur www.cyclatom.com<br />
Informations et badges sur www.cyclatom.com
Dossier Nucléaire<br />
<strong>Maintenance</strong> et formation ><br />
La 10ème journée professionnelle<br />
de la formation en maintenance nucléaire<br />
Directeur du pôle de formation en maintenance nucléaire du Greta de Montereau,<br />
Marc Frydman dresse le bilan de 10 ans d’activité du pôle de formation en maintenance<br />
pour la filière nucléaire française.<br />
Le 21 mars 2012, nous avons fêté<br />
trois évènements : le retour du<br />
printemps, la semaine de l’industrie,<br />
mais surtout nos 10 années de fonctionnement.<br />
Voici 10 ans, l’académie de<br />
Créteil s’engageait à créer, en mutualisant<br />
les ressources en formations initiale<br />
et continue, notre pôle de formation en<br />
maintenance nucléaire à vocation nationale.<br />
Il s’agit aujourd’hui d’un centre de<br />
production du niveau V (CAP) au niveau<br />
II (LP), multi-filières (maintenance, électrotechnique,<br />
chaudronnerie), multi-métiers<br />
avec des formations co-construites<br />
avec EDF, AREVA et leurs entreprises<br />
prestataires, validées par un panel de<br />
certifications (attestations de compétences,<br />
Certificats de Qualification Professionnelle,<br />
diplômes…). S’y agrègent<br />
des prestations complémentaires afin de<br />
proposer un dispositif global : recrutement,<br />
service emploi carrières et un dispositif<br />
d’hébergement de 50 logements<br />
et un internat.<br />
2475 stagiaires dans la filière nucléaire<br />
Notre réussite est collective, notre délégué<br />
académique à la formation continue<br />
a conseillé avec vigueur quatre recteurs<br />
successifs, cinq chefs d’établissement<br />
ont affirmé leur engagement, quatre<br />
agents comptables, trois chefs de travaux<br />
ont contribué au développement des plateaux<br />
techniques et des chantiers école,<br />
enfin, 70 formateurs dispensent leurs<br />
compétences , 4 emplois ont été créés<br />
pour constituer l’équipe administrative et<br />
commerciale. Le bilan quantitatif est très<br />
positif : 2475 de nos stagiaires travaillent<br />
aujourd’hui au sein des entreprises de<br />
la filière électro nucléaire, tous issus du<br />
pôle en maintenance nucléaire GRETA –<br />
lycée André Malraux de Montereau (77).<br />
La DPN (Division de la production nucléaire)<br />
a joué amplement son rôle de<br />
partenaire accompagnant et superviseur.<br />
Je pense à tous les acteurs qui sont si<br />
nombreux que cela soit à Cap Ampère<br />
ou au sein des 19 centrales avec qui<br />
nous avons la chance de travailler… Cet<br />
accompagnement fait de qualité et d’exigence<br />
a également été fortement complété<br />
par l’aide des cinq associations<br />
régionales d’entreprises prestataires et<br />
d’un partenariat riche & fidèle : la SFEN,<br />
le CEA, la DCNS, le SNCT, les organismes<br />
paritaires collecteurs agréés et la<br />
région Ile de France.<br />
10 ans c’est beaucoup et c’est très peu.<br />
Les enjeux resteront importants quelle<br />
que soit l’évolution du contexte, dans le<br />
cadre de notre mission de service public,<br />
il nous faudra pérenniser un dispositif<br />
au-delà des femmes et des hommes qui<br />
l’ont porté, pour consolider institutionnellement<br />
le maintien et le renouvellement<br />
des compétences dans le cadre de la<br />
filière nucléaire. Bientôt il sera temps<br />
d’élaborer une nouvelle convention entre<br />
l’académie de Créteil et la Division de la<br />
Production Nucléaire d’EDF.<br />
Une filière au cœur de l’actualité<br />
industrielle<br />
L’actualité nucléaire est riche, les enquêtes<br />
complémentaires de sûreté post<br />
Fukushima, le grand carénage, la politique<br />
industrielle, la relation avec les<br />
prestataires, la cartographie des compétences<br />
en robinetterie le « temps<br />
métal » et j’en passe… Jean-François<br />
Demaldent, directeur de la politique industrielle<br />
et des relations avec les prestataires,<br />
a défini quel serait le cap à tenir<br />
à court et moyen terme.<br />
Jacques Chéritel, DAFCO de Créteil et<br />
conseiller du Recteur, a confirmé l’engagement<br />
de l’académie auprès d’EDF afin<br />
que l’éducation nationale joue pleinement<br />
son rôle dans le cadre du maintien<br />
et du renouvellement des compétences<br />
et ce, au travers de notre mission de service<br />
public.<br />
Les associations de prestataires jouent<br />
un rôle important, pour l’attractivité » de<br />
nos métiers et pour l’amélioration de la<br />
Qualité au sein des centrales nucléaires.<br />
Les présidents des associations ont défini<br />
les objectifs à atteindre pour le futur<br />
proche après avoir évoqué le bilan des<br />
actions réalisées en 2011.<br />
Suite à une réunion plénière enrichissante,<br />
se sont déroulés quatre ateliers<br />
dont les thématiques ont été choisies en<br />
concertation entre EDF, les entreprises<br />
prestataires et l’éducation nationale.<br />
Atelier 1 : robinetterie<br />
La DPN a réalisé un certificat d’aptitude<br />
en robinetterie qui croise quatre niveaux<br />
de compétences et les familles de robinets.<br />
L’objectif est de permettre aux entreprises<br />
prestataires de définir de réelles<br />
cartographies des compétences. L’atelier<br />
avait pour buts de réfléchir aux modalités<br />
d’application et de mettre en adéquation<br />
les modules de formation déjà existants<br />
avec les contenus du certificat d’aptitude.<br />
Atelier 2 : encadrants prestataires<br />
Depuis trois ans, plus de 300 encadrants<br />
prestataires ont été formés sur les cinq<br />
plaques. L’heure est venue de faire un<br />
Juin 2012 - N°626<br />
19
Dossier Nucléaire<br />
retour d’expérience afin d’améliorer le dispositif et de définir si<br />
un bilan évaluatif est à mettre en œuvre<br />
Atelier 3 : le grand carénage<br />
Dans le cadre de l’allongement de la durée de vie des centrales<br />
nucléaires, le volume des travaux de maintenance va doubler<br />
mais la durée des arrêts de tranches devra rester stable. Un<br />
vrai défi pour l’organisation des équipes d’EDF et des entreprises<br />
prestataires. Les conditions de la réussite de ce projet<br />
d’envergure sont à réfléchir dans un système de contraintes à<br />
repérer de façon anticipée.<br />
Atelier 4 : BTS Environnement nucléaire<br />
Les premières promotions du BTS ont débuté en septembre<br />
2011, un premier bilan est nécessaire afin de tenter d’améliorer<br />
le travail des différentes équipes pédagogiques qui se sont<br />
lancées dans l’aventure avec une grande réactivité. L’aide des<br />
entreprises est indispensable mais reste à étudier selon quelles<br />
modalités.<br />
Suite à un repas convivial, les rapporteurs des ateliers ont réalisé<br />
les restitutions selon une trame identique : définition de la<br />
problématique, description de l’état des lieux, proposition de<br />
préconisations et élaboration de questions adressées à la table<br />
ronde.<br />
Au cours de cette 10ème journée professionnelle de la formation<br />
en maintenance nucléaire, 220 participants étaient présents<br />
dont 140 entreprises représentées et le nouveau chantier<br />
école « Prévention des Risques » a été inauguré par la<br />
direction d’EDF/DPN, les présidents des associations de prestataires<br />
et un inspecteur général de l’éducation nationale. . Le<br />
réseau continue de fonctionner fidèlement et génère une relation<br />
construite autour de la confiance, de la convivialité et du<br />
professionnalisme.<br />
Marc Frydman<br />
L’ACTUALITÉ DU CENTRE DE FORMATION<br />
Le lycée André Malraux peut se féliciter de 100% de réussite<br />
aux diplômes et 100% d’insertion des étudiants dans la<br />
filière nucléaire. La période a été marquée par l’ouverture<br />
du centre informatique de ressources industrielles au lycée<br />
des métiers Gustave Eiffel, le chantier école Prévention<br />
des Risques qui sera opérationnel en septembre 2012 au<br />
lycée A. Malraux, l’espace robinetterie niveau 1 opérationnel<br />
depuis janvier, un investissement d’un nouvel espace<br />
de formation nucléaire de 400 m 2 prévu en septembre, et<br />
côté formations diplômantes, la promo 1 CAP CSI protection<br />
des sites, UFA BAC PRO MEI, FRMN en mention complémentaire<br />
ou titre homologué (à l’horizon 2013), promo 1<br />
BTS environnement nucléaire, la formation des formateurs<br />
sur Quiklook et la 10ème Journée Professionnelle le 21<br />
mars 2012…<br />
Cap sur l’optimisation !<br />
Contrôlez le niveau d’encrassement de vos<br />
échangeurs à plaques avec AlfaCheck<br />
Vous pourrez réaliser encore plus d’économies si la périodicité<br />
des opérations de maintenance de vos échangeurs est<br />
déterminée en fonction de l’état réel de votre équipement et non<br />
à intervalles fixes. C’est désormais possible avec AlfaCheck,<br />
le système de contrôle d’Alfa Laval destinés aux échangeurs à<br />
plaques.<br />
AlfaCheck s’appuie sur l’état de fonctionnement réel de<br />
l’échangeur pour déterminer si et quand une opération de<br />
nettoyage est nécessaire pour rétablir un fonctionnement<br />
optimal. Le diagnostic s’effectue pendant le fonctionnement de<br />
l’unité sans ouverture de l’échangeur et sans perturbations sur<br />
votre installation.<br />
Le système AlfaCheck permet<br />
d’effectuer un bilan thermique<br />
complet de l’échangeur.<br />
Il compare les valeurs de<br />
coefficient thermique optimal et<br />
celles du coefficient thermique<br />
réel afin de déterminer le niveau<br />
de performance de l’échangeur<br />
et de planifier sa maintenance<br />
au moment le plus opportun.<br />
Alfa Laval sas - Division Service et Après-Vente<br />
97 allée Alexandre Borodine 69792 Saint-Priest Cedex<br />
Tél. : +33 469 16 77 52 Fax : +33 469 16 77 90 - E-mail : sav@alfalaval.com<br />
20<br />
Juin 2012 - N°626
Dossier Nucléaire<br />
Atelier robinetterie ><br />
Mise en œuvre du référentiel de compétences en robinetterie<br />
Les conditions d’une bonne appropriation du référentiel de compétences en robinetterie<br />
: un thème abordé lors de la Journée maintenance nucléaire de Montereau.<br />
Dans la saison 2008/2009, il a été comptabilisé 300 jours<br />
de production perdus en lien direct avec la robinetterie.<br />
Les causes relevées soulignaient une pénurie de ressources,<br />
une mise en question de la qualité du geste professionnel,<br />
des défaillances techniques de matériels… Et en 2011,<br />
encore 47 jours ont été perdus du fait de non qualités d’origines<br />
diverses constatées en robinetterie.<br />
La baisse des compétences constatée tant en volume qu’en<br />
qualité s’explique par les départs à la retraite, le turnover des<br />
personnels, le manque de formations, les durées sans soute<br />
trop courtes des formations… Dans le temps, on note une<br />
hausse du besoin : des volumes de maintenance en développement,<br />
une hausse des travaux en weekend et en 2 X 8 (ressources<br />
en tension), une polyvalence nécessaire mais difficile<br />
à organiser.<br />
De leur côté les entreprises prestataires soulignent les problèmes<br />
liés à la saisonnalité des chantiers et au nécessaire<br />
lissage des charges, à la mobilisation et la fidélisation des compétences,<br />
voire aux embauches de spécialistes en robinetterie<br />
par EDF aux dépens des prestataires….<br />
Les participants à l’atelier robinetterie soulignent en outre une<br />
prise de connaissance récente du référentiel. Plusieurs entreprises<br />
(ORYS, Velan, Spie, Médiatec, Endel…) se sont néanmoins<br />
appropriées ce référentiel, moins en tenant compte des<br />
avis constructeurs qu’en organisant des regroupements par<br />
technologies (manuels, réglants, électriques, pneumatiques…)<br />
voire parfois par tailles.<br />
Il a été fortement réaffirmé qu’il relève de la compétence des<br />
entreprises de classer et qualifier les personnels par niveaux,<br />
en faisant parfois le choix d’en spécialiser certains (parties<br />
hautes, parties basses…) plutôt que de viser une polyvalence<br />
généralisée. Les particularités de la robinetterie sensible sont<br />
soulignées, en particulier en ce qui concerne la gestion des<br />
compétences des spécialistes et les contraintes spécifiques<br />
comme la dosimétrie (ce que ne prévoit pas le référentiel).<br />
répondre aux besoins des entreprises en termes de lieu de<br />
recrutement, de périodes de formation et d’immersion. Et il faudrait<br />
encore envisager des formations complémentaires pour<br />
les intervenants déjà en activité.<br />
F. P.<br />
Préconisations pour une meilleure appropriation<br />
Parmi les préconisations présentées par le groupe de travail,<br />
les participants ont souligné que le référentiel aurait besoin<br />
d’être complété par des repères : des indications en temps<br />
de formation (selon domaines, niveaux…) ; des propositions<br />
de méthodes pour l’évaluation et la délivrance d’attestations<br />
(de connaissances, d’acquis de formation…) préalables aux<br />
décisions des entreprises (« comme » pour des habilitations) ;<br />
des modalités complémentaires de formation, par exemple en<br />
recourant au compagnonnage ; aide et incitations pour les entreprises<br />
pour engager des travaux de GPEC, une cartographie<br />
des formations existantes…<br />
Le développement nécessaire du professionnalisme ne doit<br />
pas viser systématiquement la polyvalence, un équilibre étant<br />
plutôt à trouver au sein des équipes. Il conviendrait enfin d’envisager<br />
la création de titres ou de diplômes spécifiques à la<br />
robinetterie, et d’adapter les formations et stages afin de mieux<br />
Juin 2012 - N°626<br />
21
Dossier Nucléaire<br />
Atelier stratégie ><br />
Réussir le grand carénage<br />
Quels changements sont nécessaires dans les méthodes de travail et dans la<br />
logistique pour faire face aux besoins du grand carénage du parc français de centrales<br />
? Et quelles seront les conséquences sur la gestion des ressources humaines<br />
dans les entreprises prestataires de maintenance ?<br />
Le défi du grand carénage, et c’est aussi un paradoxe,<br />
sera de faire face à l’augmentation de l’activité sans augmenter<br />
les délais de réalisation… Mais d’autres facteurs<br />
d’accroissement des besoins se font jour, liés par exemple au<br />
respect de la dosimétrie à laquelle les intervenants sont exposés.<br />
Le problème de l’attractivité des métiers pour les jeunes<br />
doit également être posé, passant aussi sans doute, mais pas<br />
exclusivement, par une ré-évaluation des rémunérations…<br />
Les participants à cet atelier ont évoqué la question de la gestion<br />
de l’accroissement des personnels après les arrêts de<br />
tranche et de leur employabilité hors période d’arrêt. Concernant<br />
le recours éventuel à des entreprises étrangères, le donneur<br />
d’ordre devra évidemment privilégier les ressources et<br />
compétences nationales.<br />
Inscriptions,<br />
Renseignements:<br />
04 75 96 58 30<br />
Lieux d’interventions:<br />
Pierrelatte (26)<br />
Cruas (07)<br />
Intra entreprise<br />
ENSEMBLE<br />
UNE SOLUTION...<br />
♦<br />
<br />
♦<br />
♦<br />
<br />
HN, PR option RN, QSP<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
♦<br />
CIF 3, TCE, PCE, UF 6...<br />
♦<br />
♦<br />
♦<br />
♦<br />
...<br />
<br />
EPI, ESI, ARI<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Anticiper et donner de la<br />
visibilité aux entreprises<br />
Les prestataires souhaitent<br />
en outre que EDF procède le<br />
plus tôt possible à la définition<br />
des besoins en compétences<br />
métier afin de donner de la visibilité<br />
aux entreprises et pour<br />
leur permettre d’organiser les<br />
formations et les recrutements<br />
qui s’avèreront nécessaires.<br />
Un autre point d’organisation<br />
pratique et de logistique a été<br />
M. Mauger Président de<br />
l'association PEREN et M.<br />
Otero Vice-président de<br />
l'association GIM EST<br />
soulevé : l’accroissement des ressources humaines va amener<br />
un accroissement des demandes d’hébergements auquel il<br />
convient de se préparer.<br />
Parmi les autres point évoqués : la prise en charge de l’investissement<br />
dans les formations de façon anticipée, qui conduira<br />
parfois à un doublement des postes, pour les personnels titulaires<br />
mais également pour les intérimaires et le coût croissant<br />
de la formation ; la motivation des personnes au regard de<br />
la rémunération ; les difficultés liées à l’insuffisance de médecins<br />
du travail ; la nécessite de conserver les compétences qui<br />
viennent d’être formées et donc d’éviter les débauchages…<br />
Sur ce point EDF semble avoir pris l’engagement de ne pas<br />
débaucher les personnels des prestataires, ce qui reviendrait à<br />
déshabiller Pierre pour habiller Paul !<br />
Plus largement, a été souligné la problématique logistique<br />
industrielle liée aux interventions lors des arrêts, comme par<br />
exemple les indispensables connexions Internet à prévoir, la<br />
POUR<br />
CONSTRUIRE VOTRE PROJETDE FORMATION<br />
www.gretaformation.fr<br />
GRETA VIVARAIS PROVENCE<br />
BP 90123 - 2 Boulevard Camille Laprade<br />
07203 AUBENAS Cedex<br />
04 75 00 65 42<br />
greta.vivaraisprovence@ac-grenoble.fr<br />
Atelier robinetterie du lycée A. Malraux de Montereau<br />
22<br />
Juin 2012 - N°626
Dossier Nucléaire<br />
mise en cohérence des plannings qui devra faire<br />
l’objet d’une concertation avec les entreprises. Enfin,<br />
il convient de ne pas négliger certaines fonctions,<br />
comme le magasinier, essentiel dans ces opérations.<br />
Généraliser les bonnes pratiques et la<br />
concertation<br />
Selon Jean-François Demaldent, directeur de la<br />
politique industrielle et des relations avec les prestataires,<br />
EDF se prépare à donner une visibilité de ses<br />
besoins par métier. L’anticipation des commandes<br />
des gros composants a déjà commencé : remplacement<br />
des transformateurs - constructeur hors<br />
France - stators d’alternateurs, réchauffeurs etc.<br />
Sur tous ces points, EDF se montre résolument prêt<br />
à établir une régulation des flux par un dialogue et<br />
une concertation avec les entreprises, et la transmission<br />
des consignes appliquées sur les CNPE (les 19<br />
centres nucléaires de production électrique).<br />
Concernant le suivi médical, un décret est en cours<br />
d’élaboration. Concernant la logistique proprement<br />
dit et l’hébergement, le déploiement des conciergeries sur les<br />
différents sites devrait permettre de tirer le meilleur profit des<br />
conditions existantes sur place.<br />
Concernant la formation, des expérimentations seront lancées,<br />
comme de développer des systèmes communs de formations<br />
mutualisées (à l’exemple du dispositif Val Emploi mis en œuvre<br />
à Chooz ). Ce qui sera favorisé par l’uniformité du mode de<br />
travail entre les différents sites. Autre exemple de bonnes pratiques<br />
généralisables par le donneur d’ordre sur les sites : l’installation<br />
d’un bungalow avec toutes les pièces nécessaires au<br />
pied de chaque salle de machine…<br />
Concernant le recrutement, il est indéniable que l’intérim constitue<br />
un tremplin pour un cursus dans les métiers du nucléaire,<br />
chez EDF, Areva et leurs prestataires.<br />
Autour de M. Demaldent (Directeur politique industrielle et relations avec les<br />
prestataires), inauguration du chantier Prévention des risques, parrainé par EDF,<br />
Kaefer Wanner, Preziosi, Sigedi, Studsvik, Techman Industrie, Onet<br />
l'isolation souple à vos mesures<br />
avec le concours des jeunes embauchés. Il conviendrait sans<br />
doute de s’inspirer des campagnes de communication organisées<br />
par la Défense ou le secteur du BTP…<br />
l'isolation souple à vos mesures<br />
l'isolation souple à vos mesures<br />
FABRICANT DE MATELAS ISOLANTS<br />
F. P.<br />
Pérenniser les métiers de la maintenance nucléaire<br />
en France<br />
De leur côté, les participants n’ont pas été avares de préconisations.<br />
Ils ont recommandé des partenariats dans le développement<br />
des compétences, la mise en place de groupes de<br />
travail type PCR (personne compétente en radioprotection) sur<br />
certaines problématiques, la mise en commun d’expérimentations…<br />
Ils ont souligné la nécessité de travailler de façon anticipée<br />
sur les plannings d’intervention.<br />
Enfin il est généralement reconnu que le GC –grand carénage<br />
– va contribuer à pérenniser les métiers de la maintenance<br />
nucléaire.<br />
Reste une question importante à laquelle il faudra bien apporter<br />
une réponse si l’on veut assurer la pérennité des emplois et<br />
des compétences dans la filière nucléaire en particulier comme<br />
dans tous les secteurs industriels en France : comment revaloriser<br />
les métiers techniques au sein du système scolaire ?<br />
Certains participants à cet atelier souhaiteraient également voir<br />
un effort de communication présentant et expliquant les métiers<br />
à destination des jeunes et utilisant un vocabulaire rajeuni (qui<br />
a aujourd’hui envie d’être « chaudronnier » ?). On devrait, par<br />
exemple, convier les entreprises aux forums métiers des lycées<br />
Conception de solutions amovibles<br />
pour applications thermiques et acoustiques<br />
www.adventech.fr<br />
Juin 2012 - N°626<br />
23
Dossier Nucléaire<br />
Service ><br />
Prestations de service dans le nucléaire<br />
Avec plus de 40 années d’expérience en tant que<br />
constructeur de composants et de systèmes hydrauliques<br />
et électroniques, HYDAC se positionne également<br />
parmi les leaders des prestataires de service dans le<br />
domaine du nucléaire.<br />
HYDAC Service a pour vocation d’intervenir en tant que prestataire<br />
et partenaire sur les installations pour des actions<br />
programmées dans l’objectif de garantir la fiabilité des installations.<br />
HYDAC Service peut également intervenir pour des<br />
dépannages sur site lors d’incidents techniques tout en respectant<br />
l’environnement.<br />
HYDAC dispose en effet de toutes<br />
les certifications qu’exige la sûreté<br />
nucléaire : ISO 9000-MASE et a<br />
lancé une démarche de certification<br />
CEFRI pour proposer des prestations<br />
sur mesure dans les domaines<br />
des machines tournantes et de tous<br />
les circuits hydrauliques en tenant compte des conditions d’arrêt<br />
de tranches et des contraintes de sûreté.<br />
Les moyens dont dispose HYDAC Service sont à la mesure<br />
des interventions notamment avec des équipements allant de<br />
15 l/min à 2600 l/min et des pressions de 5 à 100 bar, des systèmes<br />
de déshydratation et désaération ainsi que la filtration<br />
des particules solides pour toutes les huiles.<br />
EXEMPLES D’APPLICATIONS<br />
- Dépollution particulaire et déshydratation des circuits<br />
de régulation GFR et AFR (Systèmes FAM, 5 à 95<br />
litres).<br />
- Ingénierie complète de systèmes de filtration et déshydratation<br />
avec installation sur site et contrat de maintenance<br />
sur les circuits de graissage GGR.<br />
- Intervention sur les accumulateurs hydropneumatiques<br />
en zone et en salle des machines.<br />
- Travaux sur les moteurs LHP et LHQ.<br />
- Inspection vidéo par endoscope avec enregistrement<br />
de données.<br />
- Flushing et rinçage en régime turbulent.<br />
- Intervention sur les échangeurs (tubulaires, à plaques).<br />
- Dépollution des câbles oléo-statiques (fluide diélectrique).<br />
- Analyses particulaires et teneur en eau avec camion<br />
laboratoire.<br />
HYDAC, en tant que constructeur de ses propres composants<br />
et systèmes hydrauliques et par sa vocation de<br />
prestataire de service, est un partenaire incontournable<br />
dans le domaine du nucléaire.<br />
Votre partenaire pour la maintenance<br />
de vos centrales.<br />
Avec plus de 6.000 collaborateurs dans le monde entier HYDAC fait partie<br />
des leaders dans le domaine de la technique des fl uides, de l’hydraulique,<br />
de l’électronique et de service.<br />
Présence mondiale au service de l’énergie<br />
Optimisation des solutions systèmes propres au client<br />
Diminution des coûts d’exploitation et sécurisation<br />
des installations<br />
HYDAC Sarl<br />
Technopôle Forbach Sud<br />
B.P. 30260<br />
F-57604 FORBACH Cedex<br />
Phone : +33 (0)3 87 29 26 00<br />
Fax : +33 (0)3 87 85 90 81<br />
Internet: www.hydac.com<br />
24<br />
Juin 2012 - N°626
Joined up thinking<br />
Les unités industrielles complexes associent<br />
l’ingénierie, le planning, la construction, les<br />
opérations et la maintenance.<br />
AVEVA est un leader en solutions logicielles pour la<br />
conception et la gestion de l’information de votre usine.<br />
Pour en connaitre d’avantage sur nos solutions, rendez<br />
vous sur notre site internet www.aveva.com ou contactez<br />
nous sur sales.se@aveva.com.
Dossier Nucléaire<br />
Association professionnelle ><br />
Le nucléaire au féminin<br />
WiN France (« Women in Nuclear ») est un réseau de professionnelles travaillant dans les<br />
domaines du nucléaire et de ses applications (énergie, espace, médecine, art, biologie,…)<br />
désireux de contribuer à développer la mixité dans ce secteur d’activité.<br />
La présidence de l'association est assurée par Martine<br />
Baronian (Onet Technologies). En plus de sa structure<br />
régionale et nationale, WiN France appartient à l’association<br />
WiN Europe et au réseau International WiN Global, créé en<br />
1993, représenté dans 90 pays et regroupant 4500 membres.<br />
WiN France est un groupe transverse de la SFEN (Société<br />
Française de l'Energie Nucléaire).<br />
« L’association s’attache à promouvoir les carrières et les métiers<br />
dans le secteur nucléaire afin de mettre en évidence leur<br />
accessibilité pour les femmes », explique Annie Wallet, vice<br />
Présidente de WIN France. Depuis 2006, WIN France s’implique<br />
dans des actions de communications auprès des jeunes<br />
des collèges et lycées en participant à de nombreux forums<br />
d’informations sur les métiers.<br />
Pour faciliter le dialogue avec les jeunes, WIN France a conçu<br />
un jeu de cartes "comprendre le nucléaire en 32 questions". Au<br />
travers de l’iconographie de ce jeu de cartes - une jeune fille<br />
portant casque et gant de travail - le message est aussi que<br />
les jeunes filles ont le même accès aux métiers industriels que<br />
les garçons.<br />
Le prix Fem’Energia<br />
Pour donner une plus grande visibilité professionnelle aux<br />
femmes dans ce secteur d’activité, WIN France a crée en 2009,<br />
en partenariat avec EDF, le prix Fem’Energia.<br />
Ce prix doté d'une bourse d'un montant de 2000€ vise aussi à<br />
faciliter l’accès au premier emploi des lycéennes et étudiantes<br />
en proposant des stages, des contrats d’apprentissage ou<br />
de professionnalisation. Ce prix récompense également des<br />
femmes en activité pour leur carrière technique et leur engagement<br />
dans le nucléaire.<br />
Pour les étudiantes, trois prix ont été créés :<br />
- Etudiantes en Bac Pro environnement nucléaire,<br />
- Etudiantes en Bac + 2/3 (correspondant au DUT, BTS, Licence)<br />
- Etudiantes en Bac+ 4/5 (Ecole d’ingénieur, Master, Doctorat)<br />
Pour les femmes en activité, deux prix ont été créés :<br />
- Femmes en activité professionnelle en France<br />
- Femmes en activité professionnelle en Europe<br />
Les dossiers de candidature sont disponibles sur les sites<br />
d’EDF et de WIN France (www.edfrecrute.com, www.winfrance.fr,<br />
www.win-europe.org)<br />
J.-F. R.<br />
26<br />
Juin 2012 - N°626
communiqué<br />
Dossier Nucléaire<br />
Prestataire ><br />
Assistance technique constructeur<br />
La société AWF est spécialisée dans la régulation de vitesse et le contrôle commande de<br />
turbines et de moteurs industriels. Représentant Woodward Inc. en France et en Afrique<br />
francophone, AWF apporte toute l’expertise du constructeur aux utilisateurs finaux. Outre<br />
la maintenance, l’éventail de prestation comprend la vente de matériel et pièces détachées,<br />
les modernisations, l’assistance technique ou encore la formation.<br />
Depuis sa création, AWF a mis en place une organisation<br />
capable de répondre aux besoins de ses clients, obtenant<br />
dès 2001 la certification ISO 9002-94 et la qualification<br />
EDF UTO pour la remise en état en usine des régulateurs<br />
de vitesse IPS. Ces activités s’appuient sur un cahier des<br />
charges précis, défini par le client et sur le respect de toutes les<br />
méthodes, moyens et spécifications préconisés par Woodward.<br />
Ceci garantit ainsi au client une prise en charge identique à<br />
celle du constructeur lui-même.<br />
De plus en plus sollicitée par les CNPE (centrales nucléaires<br />
de production électrique), AWF a été qualifié en 2007 pour des<br />
interventions en assistance technique constructeur. « Nous<br />
intervenons lors des phases de requalification des installations<br />
sur lesquelles nos matériels sont montés : turbopompes ASG<br />
et LLS, diesels secours LH, sur tout type de paliers. Etant des<br />
spécialistes complets de la boucle de régulation, nous apportons<br />
à nos interlocuteurs une vision système dépassant le seul<br />
régulateur de vitesse : tringlerie,<br />
CEP, turbine/moteur, contrôle commande,<br />
capteurs, vannes…. Nous<br />
sommes alors force de proposition<br />
en cas de recherche de panne ou<br />
encore pour l’amélioration des performances.<br />
» Depuis 2010, AWF<br />
propose des stages de formation à<br />
l’utilisation et au fonctionnement de<br />
ces matériels, permettant de diffuser<br />
les bonnes pratiques aux utilisateurs de tous CNPE, mais<br />
aussi des échanges contribuant au partage des connaissances<br />
et au retour d’expérience. « Depuis maintenant plus de dix années,<br />
nous travaillons étroitement avec tous les collaborateurs<br />
d’EDF, partageant nos compétences, adaptant nos pratiques<br />
aux exigences spécifiques à la sûreté nucléaire, et nous investissant<br />
dans les enjeux d’avenir comme la lutte contre l’obsolescence<br />
ou les études de modernisation. »<br />
B E L G I U M<br />
Fabricant de solutions de levage et d’arrimage<br />
Depuis 1985 fabricant de différents élingues à usage unique, sangles de lavage, élingues tubulaires sans fin, sangles d’arrimage,<br />
filets de levage en sangles, etc. Tous nos matériels de levage sont certifiée par le label VGS et le label de conformité CE.<br />
Nos sangles d’arrimage sont fabriqués suivant les normes EN12195-2 dans notre usine automatisé en Belgique.<br />
All Web Belgium NV/SA • Manta 15 • B 9250 Waasmunster<br />
Tel +32(0)52 46 24 58 • Fax +32(0)52 46 17 55 • info@allweb.be • www.allweb.be<br />
Juin 2012 - N°626<br />
ALLWEB Adv 2012 190x125mm.indd 1 17/04/12 08:42<br />
27
Dossier Nucléaire<br />
Les scientifiques<br />
se mobilisent<br />
« Le11 mars 2011, le district Nord-Est du Japon a été frappé<br />
par un tremblement de terre massif suivi d’un tsunami majeur<br />
et d’une série d’accidents à la centrale nucléaire de Fukushima<br />
avec fuites d’éléments radioactifs ». Tel est le message que le<br />
professeur Kanazawa, président du Science Council of Japan<br />
adressa quelques jours après la catastrophe aux présidents<br />
des académies des sciences étrangères, ajoutant qu’il nourrissait<br />
l’espoir que ces académies aideraient à la réhabilitation<br />
nécessaire. L’Académie des sciences décida aussitôt de former<br />
un groupe de travail avec pour mission d’analyser les événements<br />
survenus au Japon et de faire le point sur les risques<br />
sismiques et nucléaires tels qu’ils se posent en France.<br />
Le groupe de travail comprenait trois sous-groupes réunissant<br />
les compétences nécessaires à l’étude des trois composantes<br />
– sismique, nucléaire et sanitaire – de ce drame. Pour chacune<br />
de ces composantes, objets des trois parties de ce rapport,<br />
l’analyse des événements observés à Fukushima a été<br />
complétée par une réflexion sur les forces et faiblesses de ces<br />
domaines en France, de façon à formuler les recommandations<br />
qui s’imposent et à répondre aux questions d’ordre scientifique<br />
et sociétal que le public se pose. Bien que des incertitudes<br />
demeurent et que de nouvelles informations viennent encore<br />
chaque mois enrichir le dossier, ce rapport a paru suffisamment<br />
abouti pour être publié en l’état au lendemain de la date<br />
anniversaire de ce drame qui continuera longtemps à nous<br />
interpeller<br />
« L'accident majeur de Fukushima, considérations<br />
sismiques, nucléaires et médicales »,<br />
groupe de travail Solidarité Japon présidé par<br />
Alain Carpentier avec Étienne-Émile Beaulieu,<br />
Édouard Brézin et Jacques Friedel, Editeur :<br />
EDP Sciences, 2012, 100 pages.<br />
Toute question<br />
mérite une réponse<br />
énergétiques ? Le nucléaire ne reviendra-t-il pas extrêmement<br />
cher à cause des frais associés à la gestion des déchets et<br />
au démantèlement ? D'ailleurs, sait-on gérer les déchets nucléaires<br />
sur le long terme ?... C'est à toutes ces questions que<br />
ce livre tente d'apporter des éléments de réponse argumentés<br />
laissant au lecteur le choix de son opinion sur le sujet.<br />
« Le Nucléaire : un choix raisonnable ? », Hervé Nifenecker, éditeur<br />
EDP Sciences, collection InterSections, 2011, 224 pages.<br />
Les clés pour comprendre<br />
les données et les enjeux de<br />
l'énergie nucléaire<br />
Ce livre est écrit avec un souci d’objectivité<br />
scientifique, avec pour but d’informer sur les<br />
enjeux technologiques et économiques du<br />
domaine. Il décrit les effets des radiations sur<br />
l'Homme et sur l’environnement, le fonctionnement<br />
des réacteurs d’aujourd’hui et des<br />
générations futures, le cycle du combustible<br />
de l’amont à l’aval, la gestion des déchets<br />
sans en dissimuler les difficultés. Il fournit<br />
les données nécessaires pour comprendre les bases économiques<br />
du coût de l'électricité nucléaire. Il analyse enfin les<br />
accidents nucléaires majeurs, en particulier celui de Fukushima,<br />
et s’interroge : peut-on concevoir un nucléaire plus sûr ?<br />
Cet ouvrage s’adresse à tout citoyen concerné par les choix en<br />
matière d’énergie et d’environnement : quelle peut être la place<br />
du nucléaire à côté des autres sources d’énergie ? Coordonné<br />
par Bernard Bonin, directeur scientifique adjoint au Commissariat<br />
à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA),<br />
l’ouvrage rassemble des contributions de physiciens au CEA.<br />
« Le nucléaire expliqué par des physiciens », Bernard Bonin, préface<br />
d'Etienne Klein, EDP Sciences, Collection Une Introduction<br />
à..., 2012, 270 pages.<br />
Depuis les récents événements nucléaires<br />
au Japon, le débat sur l'énergie est passé<br />
sur le devant de la scène notamment à<br />
l’occasion des élections présidentielles.<br />
Alors que l'énergie nucléaire apparait aujourd'hui<br />
comme une énergie à la fois puissante<br />
et sans émission de gaz à effet de<br />
serre, les doutes et la peur qu'elle suscite<br />
auprès de la population sont- ils fondés ?<br />
La France est-elle le pays le plus avancé<br />
du monde en matière d'énergie nucléaire<br />
? Devons-nous craindre un Tchernobyl en France ? Toute irradiation<br />
n'est-elle pas dangereuse ? Quelles seraient les conséquences<br />
d'une attaque terroriste contre un réacteur ? Le recours<br />
au nucléaire permettra-t-il de relever le défi des réserves<br />
REVUE<br />
Désormais publiée par les éditions Technip (editionstechnip.com),<br />
La Revue de l’Energie s’ouvre à de nouveaux auteurs<br />
pour couvrir toujours plus largement les questions qui<br />
intéressent le monde de l’énergie. Avec le n°605 de janvier<br />
– février, une nouvelle maquette, plus illustrée, facilite le<br />
confort de lecture sans nuire au sérieux de l’information et<br />
de l’analyse. Un sommaire plus riche abordait notamment<br />
la question de la capacité d’indemnisation de l’Etat en cas<br />
de catastrophe, ou encore la réalité de l’alternative charbon<br />
au nucléaire…<br />
28 Juin 2012 - N°626
communiqué ><br />
<strong>Maintenance</strong> dans l’industrie<br />
nucléaire<br />
Spécialiste du traitement de l’air, DELTA NEU<br />
s’appuie sur ses 30 ans d’expérience dans<br />
l’industrie nucléaire pour assurer la maintenance<br />
sur site des groupes déprimogènes<br />
et les équipements de démantèlement.<br />
Depuis plus de 30 ans, DELTA NEU accompagne l’industrie<br />
nucléaire dans la conception et la fourniture de<br />
groupes déprimogènes destinés au piégeage des radioéléments<br />
présents lors des travaux réalisés durant les arrêts<br />
de tranche.<br />
Pour garantir un service de qualité et optimiser le fonctionnement<br />
des matériels fournis, Delta Neu vient de mettre en place<br />
une structure spécifique. Elle intervient lors des opérations de<br />
maintenance des groupes déprimogènes présents dans les<br />
enceintes nucléaires. Elle intervient également sur les équipements<br />
de démantèlement en INB pour éviter un impact sur<br />
le chemin critique et limiter les risques de contamination des<br />
intervenants.<br />
Les prestations proposées :<br />
• La fourniture des pièces de rechange d’origine<br />
• La maintenance préventive et curative<br />
• La remise à niveau des matériels déprimogènes (système de<br />
communication protocole Modbus, par pupitre Shelter, report<br />
d’alarme…<br />
• La requalification de tout type de déprimogènes avant les<br />
arrêts de tranche<br />
• Les tests Uranine et Cyclohexane sur site<br />
• La traçabilité et la fiche de vie de chaque matériel ( RFID)..<br />
L’ensemble des prestations proposées par l’entreprise est réalisé<br />
par des intervenants qualifiés en cas 1 ou cas 2.<br />
Delta Neu propose également des formations spécialisées afin<br />
de garantir une bonne utilisation des différents matériels.<br />
CONTACT : maintenance@delta-neu.fr<br />
DELTA NEU<br />
Z.I rue Ampère BP10 59932 La Chapelle d’Armentières Cedex<br />
France<br />
Tél. +33 (0)3 20 10 53 62<br />
www.delta-neu.fr<br />
Juin 2012 - N°626<br />
29
Pratique<br />
Nettoyage et EPI ><br />
Hygiène et sécurité sur mesure<br />
Bien connue pour ses lavettes industrielles et tissus absorbants, lavables et réutilisables,<br />
MEWA fournit aussi des équipements de protection individuels avec un service complet de<br />
rangement et de réassort. Exemple chez TRW Automotive.<br />
Comptant 8 sites en France, TRW<br />
Automotive est spécialisé dans<br />
les systèmes de freins à disques,<br />
systèmes de direction dotés d’une assistance<br />
hydraulique et électrique, systèmes<br />
d’anti patinage électronique, soupapes<br />
etc. pour l’industrie automobile. Spécialisé<br />
dans la fabrication de valves pour les<br />
systèmes de direction assistée, le site de<br />
Dijon-Longvic emploie 168 salariés.<br />
« Avant notre collaboration avec MEWA,<br />
les équipements de protection individuelle<br />
(EPI) étaient regroupés et stockés<br />
dans un entresol de l’atelier de fabrication<br />
», explique José Solano, technicien<br />
des services généraux sur le site TRW.<br />
« Nos employés devaient traverser cet<br />
atelier plusieurs fois par jour quand ils<br />
avaient besoin de gants ou de manchettes<br />
de protection neufs. De plus, le<br />
déballage et le tri des produits incombaient<br />
aux employés, les gants n’étaient<br />
classés ni par modèle ni par taille. »<br />
Spécialement adaptées aux besoins de<br />
l’entreprise, les trois armoires EPI fournies<br />
par MEWA ont été conçues pour<br />
assurer le tri préalable des équipements<br />
de protection et elles se trouvent à un endroit<br />
central, aisément accessible : « cela<br />
permet à nos employés de se servir rapidement<br />
en articles EPI nécessaires»,<br />
poursuit M. Solano qui reconnait que ce<br />
nouvel agencement représente, au cumul,<br />
un gain de temps non négligeable.<br />
Service complet et sur mesure<br />
C’est par recommandation que le responsable<br />
de TRW a découvert MEWA.<br />
Le premier contact entre José Solano<br />
et Fabrice Beurton (conseiller EPI) a été<br />
établi en 2006 par le site TRW qui collaborait<br />
avec satisfaction depuis un certain<br />
temps avec le prestataire de services<br />
textiles allemand. Plusieurs rencontres<br />
s’ensuivirent ainsi qu’une phase d’essai<br />
de six mois pendant laquelle ont d’abord<br />
évalué les besoins de l’entreprise en articles<br />
EPI et testé divers produits.<br />
« Le plus important pour nous était<br />
d’avoir un interlocuteur ouvert et toujours<br />
présent ». Une offre sur mesure<br />
a été ainsi élaborée. « Mewa s’efforce<br />
toujours de continuer à développer les<br />
produits que nous utilisons et de perfectionner<br />
le service », ajoute M. Solano. En<br />
parfait accord avec l’entreprise, MEWA a<br />
mis à disposition des armoires EPI spécialement<br />
adaptées aux besoins dont les<br />
produits sont réapprovisionnés toutes les<br />
deux semaines dans le cadre d’un service<br />
complet. Le contenu des armoires EPI<br />
est adapté en<br />
fonction des différents<br />
besoins<br />
des utilisateurs<br />
et des secteurs<br />
de production :<br />
ainsi, on utilise<br />
par exemple des<br />
gants jetables en<br />
nitrile (Eco Plus)<br />
pour l’usinage et<br />
des gants en nylon<br />
avec une couche de PU (Ulith) pour<br />
l’assemblage. « Les armoires EPI ne<br />
constituent pas seulement un véritable<br />
gain de temps. Les produits de notre précédent<br />
fournisseur provoquaient souvent<br />
des allergies, un problème que nous ne<br />
rencontrons plus. Chaque employé peut<br />
s’équiper individuellement de produits<br />
qu’il tolère bien. De plus, nous devions<br />
parfois attendre la nouvelle livraison de<br />
certains modèles ou certaines tailles<br />
épuisés. MEWA garantit chaque jour le<br />
choix et la disponibilité de l’ensemble<br />
des produits, dans toutes les tailles»,<br />
témoigne Christophe Valentin, opérateur<br />
de production chez TRW. Outre les gants<br />
de protection, TRW se fournit également<br />
en protections pour la peau et l’ouïe.<br />
Lavettes pour la maintenance et<br />
l’entretien des machines<br />
Agissant pour la protection de l’environnement,<br />
TRW mise en outre sur les<br />
lavettes réutilisables. Sont ainsi utilisées<br />
les lavettes MEWATex plus rouge (le<br />
code couleur indique une utilisation en<br />
30<br />
Juin 2012 - N°626
Pratique<br />
ateliers) pour le nettoyage de pièces avec<br />
de l’huile de coupe ainsi qu’une petite<br />
quantité de lavettes spéciales MEWATex<br />
Ultra. Celle-ci se compose de tissu en<br />
coton spécialement traité, elle a un pouvoir<br />
absorbant considérable, ne peluche<br />
pratiquement pas et satisfait à des applications<br />
délicates (dans ce domaine, il est<br />
nécessaire de répondre aux normes ESD<br />
ou aux conditions de salles blanches).<br />
Pour le transport et le stockage des lavettes,<br />
MEWA utilise un conteneur sécurité<br />
SaCon spécifiquement mis au point.<br />
Il satisfait aux exigences du droit relatif<br />
au transport des marchandises dangereuses<br />
et est homologué par l’UE. Au total,<br />
près de 22 000 lavettes industrielles<br />
et 200 tapis absorbants Multitex sont<br />
utilisés. Les tapis servent de support lors<br />
de travaux de réparation et d’entretien et<br />
sont prévus pour être utilisés sur ou sous<br />
des machines afin de maintenir la zone<br />
de travail exempte d’huiles et de liquides<br />
susceptibles de s’écouler. Le tapis absorbant<br />
qui mesure 60x90 cm absorbe<br />
jusqu’à trois litres d’huile. Comme les<br />
lavettes industrielles, Multitex est également<br />
une solution textile réutilisable. Ce<br />
tapis est lavé puis réutilisé à plusieurs reprises.<br />
Régulièrement, MEWA dresse un<br />
inventaire chez son client TRW et évalue<br />
les besoins exacts de l’entreprise en<br />
lavettes industrielles et tapis absorbants,<br />
les quantités étant ensuite corrigées à la<br />
hausse ou à la baisse selon l’évolution<br />
des besoins.<br />
F. P.<br />
MEWA TEXTIL-MANAGEMENT<br />
Lavage et entretien pour les professionnels<br />
Les services textiles MEWA proposent aux entreprises de<br />
l’industrie, de l’artisanat et du commerce des vêtements de<br />
travail et de protection en service complet. Mais ne seraitil<br />
pas beaucoup plus simple de les acheter ? En règle générale,<br />
ce n’est pas le cas. Pour que les employés soient<br />
correctement habillés et protégés, il est la plupart du temps<br />
plus rentable de confier la gestion des vêtements à un professionnel.<br />
« Nous écoutons attentivement les personnes qui s’intéressent<br />
à notre service », dit Gérard Prothais, directeur de<br />
MEWA France. « Nous voulons savoir quels sont réellement<br />
leurs besoins. Nous leurs proposons alors les produits<br />
adaptés et les services correspondants en fonction de ces<br />
besoins, de la taille de son entreprise et à la composition de<br />
son équipe. »<br />
La collection MEWA comprend des vêtements de travail<br />
pour l’artisanat et l’industrie, des vêtements de protection<br />
ainsi que des vêtements pour la restauration et les petits<br />
commerces.<br />
L’accompagnement synonyme d’économie et de responsabilité<br />
Une fois les produits choisis, le niveau de service défini et<br />
les dates d’échange fixées, l’employeur n’a plus à se préoccuper<br />
de la problématique des vêtements de travail. A partir<br />
de là, c’est MEWA qui s’occupe de tout. « Nous livrons régulièrement<br />
à chaque employé ses vêtements propres, jusque<br />
dans son vestiaire », explique M. Prothais. Les agents de<br />
service MEWA livrent les textiles propres et ramassent les<br />
vêtements sales aux dates convenues.<br />
Les textiles sont lavés et défroissés dans le respect de<br />
l’environnement grâce à des installations modernes. Ils subissent<br />
ensuite un contrôle qualité. Les réparations nécessaires<br />
sont effectuées et les vêtements remplacés si besoin.<br />
Pour l’organisation interne, MEWA propose un système<br />
d’armoires qui simplifie le stockage et la distribution chez<br />
le client. Chaque employé récupère systématiquement sa<br />
propre dotation, sans confusion possible.<br />
L’adaptation du produit aux besoins actuels<br />
Tout au long de la durée du contrat un interlocuteur attitré<br />
est à la disposition du client pour toute question ou tout souhait<br />
de modification. En cas de mouvements de personnel,<br />
MEWA fait preuve de flexibilité et réagit rapidement : équipement<br />
des nouveaux employés et récupération des vêtements<br />
des porteurs ayant quitté la société. En outre, MEWA<br />
dispose d’une équipe d’ingénieurs qui veille à la modernité<br />
des gammes de produits sélectionnées : le design et la fonctionnalité<br />
sont adaptés en permanence en fonction des progrès<br />
technologiques et des dernières tendances de la mode.<br />
Décharge des obligations de sécurité<br />
Il n’est pas toujours évident de définir qui a besoin de porter<br />
quel type de vêtements de protection et à quel poste de<br />
travail. Afin d’éviter que les employeurs ne se perdent dans<br />
la jungle des normes et la variété des produits, les chargés<br />
de clientèle les conseillent sur la sélection des vêtements de<br />
protection les plus appropriés. Le service comprend également<br />
l’entretien professionnel des vêtements normés après<br />
leur lavage. Les clients ont ainsi la certitude que les vêtements<br />
livrés restent conformes aux normes EPI.<br />
Juin 2012 - N°626<br />
31
Technologie<br />
<strong>Maintenance</strong> préventive ><br />
La presse dans tous ses états<br />
AltéAd propose des solutions « innovantes et appropriées » dans la maintenance préventive<br />
des machines. Après la présentation du diagnostic standard de presse et le diagnostic<br />
électrique(M&E 624) puis l’analyse vibratoire (M&E 625), cette troisième partie décrit l’endoscopie<br />
et la mesure par ultrasons.<br />
Cette technique d’imagerie, plus connue dans le secteur<br />
médical, est aussi couramment utilisée dans l’industrie,<br />
dans le même but : l’exploration d’endroits inaccessibles<br />
à l’œil. Cette méthode industrielle souvent couplée au<br />
diagnostic vibratoire, ou à l’analyse d’huile, est une méthode à<br />
part entière de contrôle non destructif.<br />
L’endoscopie<br />
L’endoscope industriel, que possède et qu’utilise AltéAd <strong>Maintenance</strong><br />
Presses (figure 8) est un appareil portable de très haute<br />
technologie couramment usité dans le secteur de l’aérospatial<br />
entre autre. Cet instrument possède une sonde flexible de diamètre<br />
6 mm et de longueur 3.5 m. L’objectif est fixé au bout<br />
de la sonde. Plusieurs types d’objectifs peuvent être mis en<br />
place, les plus utilisés sont : l’objectif vidéo autofocus avec leds<br />
(réglage de la luminosité), et le double objectif qui permet de<br />
mesurer les défauts constatés (largeur, longueur, profondeur<br />
et même surface). De plus, le bout de la sonde est béquillable,<br />
grâce à un joystick, ce qui permet d’orienter l’objectif à souhait<br />
(figure 9).<br />
FIG. 8 – Endoscope industriel<br />
L’endoscope peut être employé, dans notre cas, pour visiter<br />
l’intérieur d’un bati, d’un outil, d’un coulisseau ou un composant<br />
quelconque à partir du moment où la pièce concernée possède<br />
un orifice permettant l’introduction de la sonde.<br />
Exemple d’endoscopie<br />
FIG. 9 – Bout de la sonde<br />
Cette endoscopie fait suite à un diagnostic vibratoire réalisé sur<br />
une presse d’un sous traitant d’emboutissage de pièces de carrosserie<br />
automobile. Après mesures, les spectres révélaient un<br />
engrènement en fond de denture. Cette méthode paraît simple<br />
d’intervention sur presse, pourtant la tâche peut vite se compliquer<br />
s’il n’y a pas d’accès, si l’environnement est encombré,<br />
s’il n’existe pas de plan précis pour se repérer, une fois à l’intérieur<br />
de l’équipement. Le perçage d’un trou dans un carter a été<br />
nécessaire pour permettre l’introduction de la sonde (fig. 10).<br />
FIG. 10 – Endoscopie industrielle<br />
Pour cette application, il est souvent nécessaire d’utiliser une<br />
gaine, déformable manuellement, qui servira de guide à l’objectif<br />
de l’endoscope. Le but est donc de s’approcher le plus près<br />
possible du composant sans qu’il y ait contact de l’objectif, pour<br />
éviter les salissures. L’objectif autofocus permet alors de réaliser<br />
aussi bien des photos que des films vidéo. Le zoom et la<br />
lumière très efficaces des objectifs permettent d’acquérir une<br />
bonne qualité d’image.<br />
La figure 11 montre le défaut d’un pignon à chevrons. Celui<br />
ci se trouve marqué sur chaque dent, côté intérieur, dû à l’attaque<br />
de l’autre pignon<br />
(engrènement fond de<br />
denture).<br />
Une fois le défaut<br />
repéré, il est souvent<br />
important de pouvoir<br />
le quantifier pour parfaire<br />
le diagnostic et<br />
se prononcer sur l’état,<br />
critique ou non, du défaut<br />
observé. On utilise<br />
FIG. 11 – Défaut sur pignon<br />
alors le double objectif<br />
qui va concevoir une image 3D et permettre ainsi de quantifier<br />
le défaut par la mesure sur écran : une longueur de fissures,<br />
une surface d’écaillage, la profondeur d’une cavité,…. La qualité<br />
de la mesure dépend directement de la prise d’image, donc<br />
32<br />
Juin 2012 - N°626
Technologie<br />
de l’opérateur et de l’objectif, sans oublier le contexte environnemental.<br />
Pour réaliser un rapport de diagnostic fiable et pertinent,<br />
il faut réaliser plusieurs<br />
prises d’images suivant différents<br />
plans de vue. Ainsi le traitement<br />
d’images et le rapport<br />
seront plus aisés. L’illustration<br />
de notre exemple concerne un<br />
écaillage de roulement sur un<br />
FIG. 12 – Ecaillage d’un roulement réducteur, figure 12 (image plan<br />
large avec objectif<br />
autofocus), défaut<br />
détecté par analyse<br />
vibratoire.<br />
Une fois le changement<br />
d’objectif<br />
effectué, la mesure<br />
du défaut peut être<br />
réalisée. Deux objectifs,<br />
donc deux<br />
FIG. 13 – Mesure de l’écaillage images apparaissent<br />
sur l’écran. Le placement<br />
des curseurs sur l’image va permettre de tracer des<br />
droites, et d’observer la taille du défaut (longueur et largeur), ici<br />
dans notre exemple figure 13 : 8 mm par 11 mm.<br />
Conclusion du diagnostic par endoscopie<br />
Il est parfois difficile de convaincre un public novice en analyse<br />
vibratoire. L’endoscopie permet donc d’afficher une image du<br />
défaut précédemment constaté, ce qui annule les incertitudes<br />
ou les doutes de chacun. L’objectif qui permet de mesurer est<br />
inéluctable pour évaluer la taille du défaut. Dans certains cas,<br />
tel qu’un réducteur, il est possible de réaliser un film tout en<br />
tournant manuellement l’arbre.<br />
Cette technique de traitement d’images est rendue possible<br />
avec cet endoscope et son logiciel fourni, néanmoins l’application<br />
peut être difficile, en fonction de l’environnement externe<br />
et interne de la presse. En complément des précédentes techniques<br />
et méthodes, AltéAd <strong>Maintenance</strong> Presses propose une<br />
technique supplémentaire (autre que visuelle) la mesure ultrasonore.<br />
La mesure ultrasonore<br />
L’ultrason est une vibration mécanique de la matière, de même<br />
nature que le son, mais de fréquence supérieure à 20 kHz, qui<br />
est donc inaudible par l’oreille humaine.<br />
L’appareil portatif, détecte les signaux ultrasonores inaudibles<br />
et les transforme en signaux audibles. Les signaux sont ensuite<br />
amplifiés et envoyés au casque d’écoute. Les signaux peuvent<br />
aussi être enregistrés puis traités sur un logiciel spécifique.<br />
AltéAd utilise couramment cette technique pour le diagnostic<br />
de roulement, la détection de fuites d’air, le contrôle de purgeur<br />
vapeur et le manque de lubrification.<br />
Le détecteur d’ultrason peut avoir plusieurs applications dans<br />
le diagnostic de presse, par exemple : pour les défauts mécaniques<br />
et la détection de fuites d’air du réseau d’air comprimé<br />
de la presse.<br />
Dans un premier temps, cet appareil portatif peut être utilisé<br />
en complément de l’analyse vibratoire. En effet, en venant en<br />
contact avec la pointe solidienne sur un élément de la presse,<br />
une écoute ultrasonore peut être réalisée facilement. La pointe<br />
solidienne, contenant une pastille piézoélectrique, est utilisée à<br />
sa fréquence de résonance, tel un capteur résonnant. Les défauts<br />
mécaniques doivent émettre des chocs, même minimes,<br />
pour être décelés. Les ondes ultrasonores sont ainsi recueillies<br />
par l’appareil.<br />
L’exemple sur un roulement<br />
Lors d’un diagnostic vibratoire sur une presse rapide, des<br />
valeurs de niveaux globaux anormalement élevées ont été<br />
constatées proche du roulement du volant d’inertie. Les différents<br />
spectres résultants ont permis d’identifier un défaut sur<br />
ce roulement : un déversement de bague. Après une analyse<br />
spectrale qui se fait visuellement (lecture<br />
des spectres) sur le logiciel, il est souvent<br />
nécessaire de coupler cette technique<br />
avec cette méthode ultrasonore. A l’aide<br />
FIG. 14 – Diagnostic<br />
ultrasonore d’un roulement<br />
du volant d’inertie<br />
L’exemple en détection de fuites<br />
FIG. 15 – Diagnostic<br />
ultrasonore de fuite<br />
d’air comprimé<br />
de la pointe solidienne, la mesure peut<br />
être réalisée au même endroit qu’avec<br />
l’accéléromètre de la mesure vibratoire,<br />
comme le montre la figure 14.<br />
Il est communément demandé aujourd’hui,<br />
au service de maintenance, de travailler<br />
sur les pertes d’énergies qui sont de plus<br />
en plus onéreuses. Le diagnostic de l’installation<br />
pneumatique d’une presse peut<br />
être réalisé avec ce même appareil ultrasonore.<br />
Grâce à ce dernier, équipé d’une parabole<br />
(pointeur laser avec amplificateur),<br />
le technicien diagnostique au sol, en toute<br />
sécurité, les différentes fuites du réseau d’air comprimé de la<br />
presse (figure 15).<br />
Même dans un environnement bruité (audible), le diagnostic<br />
est possible, car le matériel ne détecte que les ultrasons (inaudibles).<br />
Il est important de préciser que, statistiquement, 10%<br />
des fuites sont audibles et que 20 à 25% de la production d’air<br />
comprimé sert à compenser les fuites d’air. Un rapport illustré<br />
de photos, indiquant précisément la position des fuites, sera<br />
établi à la suite de ce diagnostic ultrasonore, afin de faciliter les<br />
réparations<br />
AltéAd <strong>Maintenance</strong> Presses peut donc proposer aux utilisateurs<br />
de presse un diagnostic complet de leur machine, en<br />
employant des techniques pluridisciplinaires.<br />
Nous proposons également différents outils permettant de<br />
contrôler divers organes essentiels de la presse.<br />
Le contrôle de bague<br />
Un problème d’usure des bagues en<br />
bronze (figure 16), lié à une augmentation<br />
anormale de la température peut<br />
être perçu. L’installation de sonde, dans<br />
Fig. 16 : usure de un endroit stratégique, est préconisée<br />
bague bronze<br />
afin de voir l’évolution de la température,<br />
son origine et les actions à mettre en place pour y remédier.<br />
Olivier Cousinard, Vincent Meunier<br />
Juin 2012 - N°626<br />
33
Méthode<br />
Un nouveau regard sur le Lean - Six Sigma ><br />
Pourquoi la méthode est-elle toujours d'actualité ?<br />
Cet article pourrait s’intituler : le bon sens est-il toujours d’actualité ? Oui, le bon sens,<br />
car ces deux méthodes - combinées sous l’appellation d’origine non contrôlée Lean – Six<br />
Sigma* et qui proviennent en fait de deux entreprises et donc deux systèmes distincts -<br />
sont basées sur des principes suffisamment génériques pour rester d’actualité… tant que<br />
le paradigme actuel** reste valide.<br />
La méthode Lean également connue sous l’expression<br />
Lean Manufacturing ou encore Lean Enterprise, vient de<br />
chez Toyota et veut dire « maigre ». Il s’agit bien entendu<br />
d’une métaphore qui contraste avec les entreprises « grasses »<br />
de leurs stocks de produits finis, semi-finis et de matières premières<br />
mal voire pas gérés du tout.<br />
Avoir un peu de stock est en général inévitable mais il doit être<br />
extrêmement bien géré pour être contenu à son niveau le plus<br />
bas en quantité mais surtout en valeur. Le problème des stocks<br />
excessifs est triple. D’une part, ils ont un coût direct qui souvent<br />
représente un capital mal exploité non négligeable, d’autre part<br />
il y a toujours le risque que les produits en stock soient un jour<br />
obsolètes et que l’entreprise doive soit les modifier soit s’en<br />
débarrasser et ainsi faire une moins-value. Et finalement ces<br />
stocks ont tendance à délester de la pression qui se ferait ressentir<br />
s’ils n’existaient pas. Effectivement, tout doit être bien<br />
plus simple, fluide et fiable sans le tampon de sécurité que<br />
représente le stock et qui soulage des imprévus le responsable<br />
de processus.<br />
Des outils prédéfinis<br />
Le Lean représente donc une vision mais fournit également<br />
une batterie d’outils prédéfinis qui permettent d’atteindre l’objectif<br />
du « Juste-à-temps » qui est son but ultime. Ces outils<br />
prédéfinis sont par exemple :<br />
- le 5 S (méthode permettant la gestion visuelle – condition préalable<br />
à l’établissement du Lean),<br />
- le SMED (Single Minute Exchange Die ou l’objectif de passer<br />
rapidement de la production d’une série à une autre en faisant<br />
en sorte que cela coûte un minimum de temps et d’efforts et<br />
donc pour encourager le maximum de changements et donc<br />
éviter les longues séries qui finissent inévitablement dans le<br />
stock),<br />
- le Kanban (fiche d’autorisation de réapprovisionner donc sans<br />
l’intervention d’un planificateur de production assis la plupart<br />
du temps dans son bureau et qui n’est de toute façon jamais<br />
aussi bien au courant que les gens de production de ce qu’il est<br />
nécessaire de faire),<br />
- la TPM (Total Productive <strong>Maintenance</strong>) pour fusionner à des<br />
degrés plus ou moins avancés les équipes de production et de<br />
maintenance et ainsi, par exemple, faire bénéficier les conducteurs<br />
de machines de la grande technicité du personnel de<br />
maintenance…<br />
On entend par le terme « outil prédéfini » que l’objectif des outils<br />
Lean ainsi que leur fonctionnement est connu dans les grandes<br />
lignes. La difficulté, lors du déploiement de ces outils, est de<br />
les adapter à la situation particulière à laquelle on fait face. Par<br />
contre, l’objectif du Lean est toujours principalement le même,<br />
soit fluidifier le processus pour permettre, lors du déploiement,<br />
de passer d’une production en flux poussé, basée sur des prévisions<br />
de vente non fiables, à une production en flux tiré qui<br />
s’attache à ne remplacer que ce qui a été consommé par le<br />
client à une valeur de stock minimale (« client » entendu au<br />
sens large c’est-à-dire plus justement toutes les parties prenantes,<br />
les clients finaux comme les clients internes).<br />
POUR ALLER PLUS LOIN<br />
Depuis les années 2000, il a été démontré que la clef de<br />
réussite du développement d’un projet d’amélioration ou<br />
d’innovation reposait sur la combinaison des méthodes<br />
Lean – qui accélère les flux de production –, et Six Sigma –<br />
qui les fiabilise. Ce livre dévoile de A à Z comment déployer<br />
efficacement ces méthodes reconnues internationalement<br />
pour leur efficacité. Un défi ambitieux relevé par Thierry<br />
Mariani, formateur professionnel. L’auteur introduit les principaux<br />
outils – Kanban, détrompeurs, 5 S, quelques distributions<br />
statistiques, SIPOC, cartographie, indicateurs de<br />
production, capabilité, AMDEC, plans d’expériences et de<br />
contrôle, etc. – et ce, avec un cas pratique qui, sur le mode<br />
du livre illustré, guide pas à pas le lecteur pour lui enseigner<br />
les meilleures stratégies pour améliorer le rendement de<br />
son entreprise.<br />
« Juggling Paradigms ou Exemple d’un déroulement<br />
de projet Six Sigma de A à Z », Thierry Mariani, illustrations<br />
de Patrick Mariani, éditions de la Société des<br />
Ecrivains, 270 pages (www.jugglingparadigms.com).<br />
34<br />
Juin 2012 - N°626
Méthode<br />
Maîtriser les variations<br />
Inventée par Motorola, la méthode Six<br />
Sigma, par contre, a pour objectif de combattre<br />
la variation. La variation est un problème<br />
pour deux raisons : d’une part, si<br />
l’on considère les outputs (Y ou sorties du<br />
produit ou processus), elle crée de l’instabilité<br />
pour le client, qui le force à s’adapter<br />
aux changements incessants et imprévus,<br />
ce qui engendre donc un coût, comme par<br />
exemple le travail en heures supplémentaires, le travail n’étant<br />
pas terminé quand il aurait dû l’être. Et d’autre part, si l’on<br />
considère les inputs (X ou entrées du produit ou processus),<br />
la variation cache la hiérarchie des responsabilités parmi les<br />
X’s et on ne sait pas faire la différence entre un input critique<br />
et un de moindre importance. Effectivement, puisque tout varie<br />
tout le temps, il est impossible, dans les cas courants et sans<br />
une méthode adaptée, de détecter la contribution respective<br />
de chaque input sur l’output et sans connaître les inputs majoritairement<br />
responsables du problème, on ne peut rien faire de<br />
très efficace.<br />
La méthode Six Sigma se propose d’utiliser des outils rigoureusement<br />
liés entre eux dans une séquence prédéfinie et, à<br />
partir d’un désir client vague, d’obtenir un résultat qui enthousiasme<br />
par sa créativité et la robustesse de sa solution. Elle<br />
met en œuvre le développement de projets qui suivent la feuille<br />
de route DMAIC (voir encadré) pour les améliorations de processus<br />
existants et qui durent entre quatre et six mois, ou typiquement<br />
plus longtemps pour les nouveaux projets de développements<br />
qu’on appelle généralement DFSS et qui, eux, se<br />
déroulent selon la feuille de route IDDOV.<br />
Deux méthodes d’application universelle<br />
Au début des années 2000, il a donc été compris que la combinaison<br />
gagnante viendrait de l’intégration du Lean qui accélérait<br />
les flux de production et du Six Sigma qui fiabilisait et<br />
NOTES<br />
* Appellation d’origine non contrôlée car il n’est pas rare<br />
lorsqu’on fait le tour des entreprises autoproclamées Lean<br />
d’en trouver certaines qui ont par exemple utilisé l’alibi de<br />
la méthode Lean pour mettre en place telle ou telle réorganisation<br />
qu’elles voulaient de toute façon imposer.<br />
** Nous entendons par « Paradigme actuel » une situation<br />
dans laquelle ce qui compte avant tout, c’est la mise sur le<br />
marché de produits fabriqués en grande série et les plus<br />
récents possible (« Récent » plutôt que le mot « Innovant »<br />
car il est alors également adapté aux produits de grande<br />
consommation pour lesquels la fraicheur est primordiale<br />
comme les produits alimentaires par exemple).<br />
ce quel que soit le projet ; puisqu’on s’est rendu alors compte<br />
que ces deux méthodes étaient suffisamment universelles<br />
pour s’appliquer tout aussi bien pour des projet d’amélioration<br />
comme cela avait été prévu à l’origine, qu’à des projets de nouveaux<br />
développement et ce, qu’il s’agisse de développements<br />
de produits, de services ou plus généralement de processus.<br />
Tout cela est tellement vrai qu’on a vu dernièrement le monde<br />
de l’informatique s’intéresser à ces méthodes pour les adapter<br />
à leur domaine. Les noms ont été changés et on parle de<br />
méthodes Agile ou Scrum mais ce n’est ni plus ni moins que le<br />
Lean appliqué au développement et aux tests de logiciels. Les<br />
derniers efforts dans le domaine consistent à intégrer le Six<br />
Sigma et on parle alors de DFSS Software également appelé<br />
Lean Six Sigma pour l’IT (Information Technology), mais il s’agit<br />
là d’une autre histoire …<br />
ACRONYMES<br />
Thierry Mariani<br />
- DMAIC est l’acronyme des outils Six Sigma qui s’inscrivent<br />
dans la séquence logique : d’abord Définir correctement le<br />
problème, puis Mesurer les données à la source du problème<br />
pour faire une Analyse factuelle avant d’Implémenter<br />
les améliorations et finalement mettre en place un plan de<br />
Contrôle pour pérenniser l’amélioration.<br />
- DFSS : Design For Six Sigma, développer un nouveau<br />
produit et/ou processus qui aura une capabilité nominale de<br />
99,9996% car il faut comprendre que le nombre de Sigma<br />
est également un indicateur de risques (capabilité) et qui<br />
(par exemple si on prend une valeur de Six Sigma sur le<br />
long terme) équivaut à potentiellement 3,4 problèmes par<br />
million d’opportunités de défauts.<br />
- IDDOV, l’autre feuille de route du Six Sigma utilisée pour<br />
les nouveaux développements, veut dire : d’abord formellement<br />
Initier le projet avec l’équipe et les donneurs d’ordres<br />
en clarifiant ce que les experts ont coutume d’appeler la<br />
Voix du Client (ou VOC pour Voice Of the Customer), ensuite<br />
Définir entre autres les métriques qualités du fournisseur<br />
qui vont être utilisés pour exprimer la VOC, puis Développer<br />
grâce entre autres aux outils de créativité planifiés<br />
de type TRIZ (méthode de d’innovation systématique basée<br />
sur un processus qui met en oeuvre de façon séquencée<br />
les outils de créativité) un concept brut, qui sera ensuite<br />
Optimisé en une solution robuste et finalement Vérifier si<br />
le produit au niveau de la fabrication répond effectivement<br />
aux besoins du client par la vérification de la chaine des<br />
capabilités.<br />
Juin 2012 - N°626<br />
35
Méthode<br />
Le soutien logistique intégré ><br />
Pour maîtriser le coût de possession dès l’acquisition<br />
Les coûts de possession d’un système complexe sont impactés par les choix de conception.<br />
Quand les données du soutien logistique s’imposent en phase de conception, on<br />
parle de soutien logistique intégré. LGM s’est créé en 1991 pour développer en France<br />
cette spécialité pratiquée alors par l’armée américaine. Et la demande ne cesse de progresser.<br />
Explications et point de vue.<br />
Le principe du soutien logistique intégré (SLI) est simple :<br />
plus on agit en amont dans la conception des systèmes<br />
et plus on va maîtriser disponibilité et coût d’exploitation<br />
au lieu de les subir. Le soutien logistique dit « intégré » consiste<br />
donc à concevoir un système de soutien en cohérence et en<br />
simultané avec la conception du système principal qui lui est<br />
associé. Ce qui permet, très concrètement, de vendre de la<br />
disponibilité à coût maîtrisé.<br />
Empreinte logistique<br />
« Avec cette spécialité à la fois prospective mais éminemment<br />
pragmatique où la notion de retour d’expérience prend tout son<br />
sens, il est possible de décrire, avant sa mise en service, l’empreinte<br />
logistique d’un blindé par exemple», explique Bertrand<br />
Dullin, directeur technique et de l’innovation chez LGM. Et les<br />
apports du SLI sont légion : depuis la disparition des surcoûts<br />
engendrés par des dispositifs de soutien inadaptés à l’amélioration<br />
des conditions de travail des agents de maintenance<br />
jusqu’à la disponibilité d’un équipement militaire sur un théâtre<br />
d’opération par exemple. Du coup, difficile dans l’industrie militaire<br />
de se passer d’un partenaire SLI reconnu pour progresser<br />
sur les plans techniques et commerciaux.<br />
L’exploitation plus coûteuse que l’acquisition<br />
De fait, l’acquisition d’équipements complexes engage l’exploitant<br />
sur le long terme. La durée de vie, souvent très longue<br />
d’un équipement génère des coûts qui vont bien au-delà du<br />
seul coût d’acquisition. Entrent lourdement en jeu, et dans les<br />
comptes, les fameux coûts de possession (1). Exemple : le<br />
«seul» coût de soutien d’un bâtiment de combat, dont la durée<br />
de vie peut dépasser une trentaine d’années, atteindra au minimum<br />
un montant deux fois supérieur à son coût d’acquisition.<br />
Et en l’absence de SLI, le rapport coûts d'acquisition /coûts en<br />
exploitation est de 20/80.<br />
En juin 2008, le Livre Blanc de la Défense stipulait que « l’État<br />
créera les conditions d’une véritable maîtrise du coût de possession<br />
à travers le cycle de vie des matériels » (Livre 1 – tome<br />
2. p 273). Et entre 2006 et 2009, le chiffre d’affaires de la filiale<br />
LGM sur des activités de SLI est passé de 6,6 à 11,3 M€. Soit<br />
une forte croissance imputable pour plus de 40 % à la demande<br />
en hausse des industriels de la Défense. Le SLI est désormais<br />
au centre d’enjeux considérables.<br />
L’ère de la contractualisation<br />
En 1991, LGM Consultant, société historique du groupe a été<br />
parmi les premières entreprises françaises à proposer son<br />
savoir-faire en SLI. Giat Industries sera son 1er client sur le<br />
programme chars Leclerc. Plus que les modes opérationnels,<br />
ce sont les exigences et le contexte dans lesquels interviennent<br />
ces missions qui ont le plus évolué en 20 ans. « Avec la maturité,<br />
le SLI est rentré dans une nouvelle ère : celle de la contractualisation,<br />
le Maintien en Conditions Opérationnelles (ou coût<br />
de soutien en service) clé en main et all-inclusive », reprend<br />
Bertrand Dullin.<br />
De fait, tournant significatif dans l’histoire de LGM, le contrat<br />
MCO (2) du bâtiment hydrographique océanographique Beautemps-Beaupré<br />
(2008) navire de la Marine nationale, est de<br />
caractère contractuel et très impliquant pour la société qui s’est<br />
engagée sur 330 jours de disponibilité par an.<br />
Compromis<br />
Les données du SLI participent donc en principe à la conception<br />
même du système dans la recherche du point d’équilibre<br />
entre disponibilité opérationnelle et coût global de possession.<br />
« Possible, exposait Frank Weiser (Président de LGM) en 2008,<br />
lorsque performance technique/coûts d’acquisition d’une part et<br />
disponibilité future/coût d’exploitation d’autre part interviennent<br />
dans les dossiers à un même niveau d’importance. Quitte à<br />
faire des compromis sur certaines prouesses techniques ou sur<br />
le coût d’acquisition», ajoutait-il. Car de fait le recours dans les<br />
règles de l’art à cette spécialité alourdit les coûts d’acquisition<br />
et n’entre généralement pas dans le périmètre technologique<br />
des industriels.<br />
Cath. Ch.<br />
(1) Le coût de possession comprend : coût d’acquisition, le coût<br />
d’exploitation, le coût de soutien en service (MCO), le coût de<br />
mise à niveau et de modernisation de l’équipement, le coût de<br />
démantèlement.<br />
(2) Le MCO consiste à gérer la maintenance au sens large d’un<br />
système en cours d’exploitation. Un contrat de MCO comprend<br />
des obligations de disponibilité.<br />
36<br />
Juin 2012 - N°626
20 ans d’expérience dans le SLI ><br />
Actualité et futur du SLI<br />
Quelles leçons, quels enseignements, quels progrès<br />
peut dégager LGM après ces 20 ans d’expérience<br />
dans le SLI ?<br />
Bertrand Dullin. Dans l’industrie française, le SLI a atteint<br />
ses lettres de noblesse. A présent, les Analyses de Tâches de<br />
<strong>Maintenance</strong>, les optimisations de stocks de rechange, l’ingénierie<br />
documentaire de maintenance, etc. sont des pratiques<br />
complètement intégrées au monde de l’industrie en phase de<br />
conception de gros systèmes ou de grosses installations. Du<br />
coup, ayant atteint l’âge de la maturité, le SLI est rentré dans<br />
une nouvelle ère : l’ère de la contractualisation, le Maintien<br />
en Condition Opérationnelle clé en main et all-inclusive. Cela<br />
offre aux exploitants/maîtres d’ouvrage des perspectives de<br />
maîtrise des coûts d’exploitation et de soutien et de gains significatifs<br />
sur la disponibilité des parcs de systèmes ou des<br />
installations. Cela n’est pas pour leur déplaire, dans des périodes<br />
où les budgets ont une certaine tendance à se réduire<br />
comme peau de chagrin.<br />
Dans ses débuts, dans les années 90, le SLI balbutiant s’appuyait<br />
sur les lourdeurs des normes américaines (MIL STD<br />
1388 1A, 2A, 2B, …). 20 ans plus tard, ses pratiques étant<br />
robustes et largement généralisées dans de nombreux secteurs<br />
d’activité (défense, ferroviaire, aéronautique, nucléaire,<br />
médical, …), le SLI a été complètement revisité et allégé pour<br />
être en bien meilleure adéquation avec les contraintes et exigences<br />
du monde industriel en tenant compte des spécificités<br />
de chaque secteur. C’est ainsi qu’est né l’AP913 (maintenance<br />
préventive en milieu nucléaire), que prend corps la S3000L<br />
(projet de norme porté par l’industrie aéronautique), etc.<br />
Il est tellement simple.<br />
Vous allez l’aimer !<br />
FARO Focus 3D S. Maintenant disponible<br />
avec multi-capteurs pour un posttraitement<br />
des scans encore plus rapide!<br />
Le nouveau Focus 3D S améliore considérablement<br />
le post-traitement des données ainsi que l‘enregistrement<br />
automatique grâce à ses nouveaux<br />
capteurs intégrés (boussole, alimètre et compensateur<br />
bi-axial). Simplifie et accélère vos projets de<br />
documentation 3D!<br />
Quels marchés et quelles évolutions peut espérer le<br />
SLI demain ?<br />
B. Dullin. Avec l’ère de l’information et de la mondialisation<br />
des échanges, le SLI doit aller encore plus loin en assurant<br />
la meilleure fluidité dans l’information entre les industriels et<br />
les exploitants, entre la phase de conception d’un produit, sa<br />
mise en exploitation et son retrait. D’où le besoin d’un super<br />
système d’information partagé par tous (le « web » de la logistique).<br />
Cela s’inscrit dans une réflexion menée par de nombreux<br />
industriels, maîtres d’ouvrage et sociétés de conseil<br />
dans lesquelles LGM compte bien être un acteur majeur : on<br />
parle de l’approche PLCS (Product Life Cycle Support) avec<br />
ses DEX (Data Exchange).<br />
Plus d‘information sur la documentation 3D simplifiée<br />
à l‘adresse www.faro-focus.com/mae ou au<br />
numéro gratuit 00 800 32 76 72 53<br />
Venez nous rencontrer au salon CYCLATOM<br />
Du 23 au 24 mai 2012<br />
Stand C48<br />
FARO and THE MEASURE OF SUCCESS are registered trademarks and trademarks of FARO Technologies Inc.<br />
© 2012 All rights reserved.<br />
Juin 2012 - N°626<br />
37
GMAO OPTIMAINT<br />
OptiMaint est l’alternative entre une solution de GMAO<br />
complexe, coûteuse et longue à mettre en place<br />
et une solution avec des fonctionnalités trop simples et limitées.<br />
· Gestion du patrimoine<br />
· Gestion des interventions<br />
· Gestion des achats / stocks<br />
· Gestion des projets d’investissement<br />
Demandez sans aucun engagement de votre part et gratuitement votre<br />
CD-ROM DE DEMONSTRATION GMAO<br />
www.apisoft.fr<br />
Les ventes d'OptiMaint ont une progression<br />
constante de plus de 30% par an,<br />
sans doute la plus forte progression des éditeurs de GMAO !<br />
Adapté à tous les secteurs : Industrie – Tertiaire – Collectivités – Laboratoires<br />
pharmaceutiques – Services – Hôpitaux – Transports – Services généraux ...<br />
Apisoft International - 5 Rue du tertre – 44477 Carquefou Cedex – France<br />
Tél. 33 (0)2.40.25.15.16 – Fax 33 (0)2.40.25.12.05 – info@apisoft.fr
Management énergie p.53<br />
Schneider Electric<br />
poursuit la certification<br />
ISO 50001 de ses sites<br />
Sommaire<br />
Actualités.....................................................................40<br />
Les Assises de Nancy<br />
de l’efficacité énergétique............................................43<br />
Optimiser la planification<br />
des tournées avec la cartographie...............................44<br />
Réorganisation de la maintenance<br />
des Hôpitaux Civils de Lyon.........................................45<br />
Coupure de l’antenne interdite à TF1...........................48<br />
Comment Dekra gère<br />
les terminaux mobiles des inspecteurs.........................52<br />
La certification ISO 50001<br />
des sites Schneider Electric..........................................53<br />
Retour d'expérience p.48<br />
Garantir une disponibilité<br />
sans compromis<br />
Juin 2012 - N°626<br />
39
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
actus<br />
GMAO à l’hôpital ><br />
De nouvelles références<br />
pour CARL en France et<br />
en Belgique<br />
Offrant depuis plus de 9 ans une version GMAO spécifique<br />
aux métiers des services techniques et biomédicaux,<br />
CARL Software compte une soixantaine de<br />
références dans le secteur santé. En Belgique, hôpitaux IRIS-<br />
Sud- Bruxelles (761 lits) a choisi CARL Source Santé pour gérer<br />
environ 3000 équipements, les interventions et les budgets.<br />
A l’hôpital Erasme de l’Université libre de Bruxelles (864 lits,<br />
100 000 m 2 ), le progiciel est exploité depuis début 2011 pour<br />
gérer 1500 demandes d'interventions par mois.<br />
La clinique et maternité Sainte-Elisabeth de Namur (288 lits) a<br />
souhaité implanter la GMAO progressivement, service par service.<br />
A la clinique Saint-Luc de Bouge (302 lits), le projet est<br />
actuellement en cours de déploiement auprès des 10 personnes<br />
du service technique. En France, les CH de Forbach et du Mans,<br />
le CHBS (centre hospitalier Bretagne sud), les CHI Eure Seine<br />
et de Meulan ont récemment fait appel à Carl Source (voir aussi<br />
dans ce numéro le reportage aux Hospices Civils de Lyon).<br />
Eclairage ><br />
La Tour Montparnasse<br />
dans son nouvel habit de<br />
lumière<br />
Depuis le mois de mars la Tour Montparnasse fait écho à<br />
sa grande sœur la tour Eiffel en dévoilant chaque soir<br />
à la tombée du jour<br />
sa nouvelle scénographie<br />
de lumière. Cette scénographie<br />
a été conçue par<br />
Régis Clouzet de l’agence<br />
Lumière et réalisée par<br />
le groupe Philips. Grâce<br />
à l’éclairage LED de dernière<br />
technologie, les<br />
concepteurs travaillent<br />
point par point sur 40 000<br />
pixels gérés par ordinateur.<br />
Ainsi la Tour Montparnasse<br />
réduit de 90% sa<br />
consommation électrique.<br />
Le nouvel éclairage représente<br />
l’équivalent de 40<br />
fers à repasser soit 0.3%<br />
de la consommation de<br />
l’éclairage de l’ensemble<br />
de la tour.<br />
Marché ><br />
Le Club Med confie<br />
sa maintenance à<br />
Actem’otel<br />
Le nouveau village<br />
« Club Med de Valmorel<br />
» ouvert fin 2011 a<br />
confié sa maintenance multi-technique<br />
à Actem’otel,<br />
filiale à 100% d’Actem. Le<br />
Club se tourne résolument<br />
vers le haut de gamme<br />
avec ce nouvel établissement<br />
de 55 000 m 2 qui se<br />
veut le fleuron de la marque en France avec 419 chambres “4<br />
tridents” et 25 suites 5 “tridents”. Filiale spécialisée en maintenance<br />
hôtelière, Actem’otel assure déjà la maintenance multi-technique<br />
complète d’une trentaine d’établissements pour de<br />
grands groupes (Belambra, Citadines, Club Med..) et commercialise<br />
également un outil de gestion des dépannages hôteliers<br />
via internet, dénommé « e.tis » et installé auprès de 250 établissements.<br />
Créée en 2002 par Eric Micheau, Actem est une<br />
entreprise spécialisée dans la maintenance multitechnique, en<br />
climatique et électricité, courants forts et faibles, dans toute la<br />
France. Le groupe emploie 80 salariés et vise « une croissance<br />
faible maîtrisée en 2012 privilégiant la maintenance ».<br />
Marché ><br />
Partenariat ISS et Elutions<br />
pour surveiller les<br />
consommations<br />
ISS Facility Services a formé un partenariat avec Elutions,<br />
fournisseur de solutions de gestion d’énergies, au sein d’une<br />
plate-forme proposant la surveillance des consommations<br />
de l’énergie et l’optimisation des installations. Appelée Maestro<br />
Smart Building, la solution a été conçue pour aider les entreprises<br />
(et les administrations) à réaliser d’importantes économies<br />
d’énergies et réduire leurs émissions de gaz à effet de<br />
serre par une meilleure maîtrise de leurs consommations.<br />
Maestro Smart Building surveille et analyse en temps réel les<br />
différents usages de l’électricité, du gaz et de l’eau et utilise ces<br />
données pour optimiser en permanence la performance des<br />
usines et des parcs immobiliers.<br />
Les données de consommations des fournisseurs d’énergie<br />
sont surveillées en temps réel par des centres de contrôle, en<br />
Europe, Amérique du Nord et Asie. Toute consommation inattendue<br />
ou inhabituelle est détectée en temps réel et le bureau<br />
ISS-Elutions réajuste à distance, si nécessaire, l'usine ou l’installation<br />
avec les paramètres de fonctionnement convenus et<br />
prévient le personnel sur site pour assurer le suivi.<br />
40<br />
Juin 2012 - N°626
Gestion automatique<br />
des protections solaires<br />
et des ouvrants<br />
Chauffe-eau<br />
thermodynamique<br />
solaire<br />
Énergies renouvelables<br />
(panneaux photovoltaïques<br />
et panneaux solaires)<br />
Plancher chauffant<br />
Ventilation performante<br />
(naturelle, naturelle<br />
assistée, simple flux,<br />
double flux…)<br />
Chaudière à condensation,<br />
à granulés bois,<br />
micro-cogénération…<br />
pour le chauffage et l’eau<br />
chaude sanitaire<br />
Chauffage thermodynamique<br />
(PAC air/eau,<br />
PAC géothermique)<br />
actus<br />
Marché ><br />
SPIE sort renforcée d’un<br />
second LBO<br />
Après le succès du premier LBO, qui a vu notamment<br />
une cinquantaine d’acquisitions et le doublement du<br />
résultat opérationnel, le second LBO marque une nouvelle<br />
phase de croissance ambitieuse. Finalisée le 30 août<br />
2011, l’opération a réuni trois grands actionnaires : le fonds<br />
d’investissement Clayton Dubilier & Rice et ses partenaires,<br />
AXA Private Equity et la Caisse de dépôt et de placement du<br />
Québec. SPIE est ainsi en mesure de financer et poursuivre<br />
sa croissance externe, le groupe comptant notamment renforcer<br />
ses positions en Europe du nord. Gauthier Louette, président-directeur<br />
général de SPIE, soulignait que 2011 marque<br />
une bonne avancée sur les différents segments de l’économie<br />
verte : « l’efficacité énergétique devient une priorité des clients,<br />
et les énergies à bas niveau de carbone continuent à se développer<br />
». Le groupe SPIE a ainsi remporté en Alsace le premier<br />
contrat de performance énergétique en logement social,<br />
il est membre du consortium chargé de réaliser l’un des plus<br />
grands parcs d’éoliennes des Pays-Bas et s’est engagé avec<br />
EDF dans le projet de centrale de Toul-Rosières, la plus grande<br />
centrale photovoltaïque d’Europe. Outre des PPP en éclairage<br />
public et les premiers contrats d’installation d’infrastructures<br />
de recharge pour véhicules électriques en France. Dans le<br />
domaine des énergies bas carbone, deux acquisitions se sont<br />
ajoutées à la forte croissance organique de SPIE Nucléaire.<br />
En dépit du contexte européen perturbé, SPIE aborde l’année<br />
2012 avec confiance. Le groupe bénéficie de la demande accrue<br />
de services techniques sur des marchés porteurs et à caractère<br />
durable. Dans le nucléaire, les perspectives sont aussi<br />
très bonnes, tant en France (modifications post-Fukushima et<br />
extension de durée de vie des centrales) qu’au Royaume-Uni.<br />
Comprendre et appliquer<br />
la RT 2012<br />
Gestion automatique<br />
des protections solaires<br />
et des ouvrants<br />
Énergies renouvelables<br />
(panneaux photovoltaïques<br />
et panneaux solaires)<br />
Énergies renouvelables<br />
(panneaux photovoltaïques<br />
et panneaux solaires)<br />
Ventilation performante<br />
(naturelle, naturelle<br />
assistée, simple flux,<br />
double flux…)<br />
Ventilation performante<br />
(naturelle, naturelle<br />
assistée, simple flux,<br />
double flux…)<br />
Chaudière à condensation,<br />
à granulés bois,<br />
micro-cogénération…<br />
pour le chauffage et l’eau<br />
chaude sanitaire<br />
Ce Dimitri livre Molle, simple Pierre-Manuel Patry et complet<br />
Dimitri Molle, Pierre-Manuel Patry<br />
Chaudière à condensation,<br />
Gestion automatique<br />
à granulés bois,<br />
des protections solaires explique la RT 2012,<br />
micro-cogénération…<br />
sa<br />
et des ouvrants<br />
pour le chauffage et l’eau<br />
chaude sanitaire RT 2012 et RT Existant<br />
mise en application, ce Réglementation thermique et<br />
Chauffe-eau<br />
qu’il faudra faire sur son habitat, efficacité énergétique<br />
thermodynamique<br />
solaire<br />
Les réglementations thermiques (RT 2012 pour la construction,<br />
en rénovation ou en construction.<br />
RT Existant pour la rénovation) ont Plancher pour chauffant objectif, tout comme les<br />
précédentes réglementations, de limiter les consommations Chauffage thermodynamique<br />
(PAC air/eau,<br />
Entrée en<br />
énergétiques<br />
vigueur<br />
des bâtiments et leurs<br />
le<br />
émissions<br />
28<br />
de gaz<br />
octobre<br />
à effet de PAC géothermique)<br />
serre. Que vous ayez un projet de construction ou que vous souhaitiez<br />
Chauffe-eau rénover votre habitat, vous devez respecter ces réglementations<br />
thermodynamique<br />
2011 pour thermiques.<br />
solaire réduire les consommations,<br />
rénovez la votre habitat. RT (réglementation<br />
Chauffage thermodynamique<br />
Cet ouvrage simple et complet vous expliquera la RT 2012 et sa mise<br />
en application, si vous Plancher construisez, chauffant ainsi que la RT Existant, si vous<br />
(PAC air/eau,<br />
Un mode d’emploi détaillé qui vous permettra PAC de géothermique) réaliser de<br />
véritables économies d’énergie, de mettre votre maison aux<br />
thermique) 2012 est une véritable<br />
nouvelles normes et de répondre aux nouvelles exigences<br />
environnementales.<br />
révolution Les auteurs, dans Dimitri Molle le et Pierre-Manuel monde Patry, diplômés de la<br />
l’École centrale, sont les fondateurs de Sénova, bureau d’études<br />
thermiques et organisme de formation accrédité, spécialiste de<br />
construction. l’habitat, intervenant Tous sur tout type de projets les dans toute propriétaires<br />
ont Cet ouvrage l’obligation est imprimé, pour de respecter<br />
l’intérieur, sur papier recyclé Cyclus,<br />
ce livre est ainsi plus respectueux<br />
la France<br />
(www.senova.fr).<br />
de l’environnement.<br />
la RT 2012 en cas de construction<br />
et la RT Existant en cas de rénovation.<br />
Dimitri Molle et Pierre-Ma-<br />
99 €<br />
rt 2012.indd 1 22/08/11 15:43<br />
nuel Patry ajoutent « par ailleurs,<br />
même les professionnels se sentent perdus. Voilà qui a suscité<br />
notre attention ». Si les consommations entre la première<br />
réglementation thermique de 1974 et celle de 2005 ont pu être<br />
Code éditeur :G12979<br />
ISBN : 978-2-212-12979-3<br />
Illustrations de couverture © Antoine Delor<br />
9 7 8 2 2 1 2 1 2 9 7 9 3<br />
RT 2012 et RT Existant Dimitri Molle, Pierre-Manuel Patry<br />
Construction<br />
et rénovation<br />
réduites de près de moitié, la RT 2012 a pour ambition de diviser<br />
encore par trois le niveau de consommation des constructions<br />
neuves.<br />
Certification ><br />
VINCI Facilities certifié<br />
MASE-UIC au niveau national<br />
Le périmètre des « sites sensibles » confiés à VINCI Facilities<br />
regroupe actuellement 8 sites dans 5 directions régionales.<br />
Ces établissements client, qui opèrent dans les<br />
domaines de la chimie et de l’armement, présentent des risques<br />
particuliers en matière de santé et de sécurité au travail (SST).<br />
Le référentiel MASE-UIC repose sur 5 axes : l’engagement de<br />
la direction, la compétence et la qualification du personnel, la<br />
préparation et l’organisation du travail, les contrôles et l’amélioration<br />
continue. Par rapport à d’autres normes, il prend en<br />
compte non seulement le système de management mais aussi<br />
les pratiques sur le terrain. C’est ainsi notamment que, pour<br />
l’ensemble des sites concernés, un système de parrainage des<br />
nouveaux arrivants est mis en place afin de faciliter la transmission<br />
des consignes et l’intégration au sein de l’équipe. Cette<br />
certification peut s’étendre à des sites existants qui souhaitent<br />
rallier le périmètre des sites sensibles.<br />
GTB ><br />
KNX dans les grands immeubles<br />
tertiaires<br />
Newron System, l’un des principaux éditeurs de logiciels européens<br />
de GTB, lance un logiciel graphique de configuration des<br />
espaces de vie pour KNX, MooV’n’Group. Il s’intègre dans ETS<br />
4 et propose une nouvelle interface graphique permettant de<br />
travailler sur fond de plan de bâtiment et de visualiser l’emplacement<br />
des équipements. En outre MooV’n’Group facilite le<br />
(re)cloisonnement : de manière très simple, l’utilisateur dessine<br />
un carré sur le plan du bâtiment et place les équipements à<br />
l’intérieur de la zone ce qui crée automatiquement l’engineering<br />
et vient alimenter la base de données ETS avec l’intégralité<br />
des informations techniques complexes. Moov’n’Group<br />
vient concrètement lancer KNX sur le marché du grand tertiaire.<br />
Newron System est déjà présent sur ce segment grâce<br />
à un outil basé sur le même concept destiné à la technologie<br />
LonWorks : en effet, NLFacilities est disponible depuis plus de<br />
10 ans et a installé plus d’1 million d’équipements LON sur ce<br />
marché. MooV’n’Group offre désormais la même méthodologie<br />
ainsi que des fonctions similaires aux installations de produits<br />
KNX dans les immeubles de bureaux. La valeur ajoutée<br />
de Moov’n’Group : (re)configuration automatique, (re)zoning et<br />
gestion des réseaux KNX. La complexité et la technologie disparaissent<br />
laissant place à un outil facile à utiliser : le locataire<br />
d’un bâtiment peut (re)configurer un réseau KNX avec le (re)<br />
cloisonnement qu’il souhaite, sans la moindre connaissance de<br />
la technologie.<br />
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
Juin 2012 - N°626<br />
41
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
actus<br />
Energie ><br />
Les vraies économies se font le jour<br />
Le Syndicat de l’éclairage réagit au projet d’obligation d’extinction des bâtiments autres que les<br />
logements entre une heure et six heures du matin.<br />
Eteindre la nuit limiterait les nuisances lumineuses et le<br />
gaspillage énergétique (10 % des consommations maximum).<br />
Mais, souligne le Syndicat de l’éclairage, ce n’est<br />
pas la lumière qui pollue, c’est sa mauvaise utilisation. Le syndicat<br />
propose de laisser le choix entre extinction totale et abaissement<br />
de l’éclairage à un niveau très faible pour répondre à<br />
des situations spécifiques : surveillance et sécurité, attractivité<br />
touristique et image d’une ville... En revanche, de 6 heures à 1<br />
heure du matin, soit pendant 18 heures, certains locaux inoccupés<br />
restent allumés inutilement. Or la lumière du jour, énergie<br />
renouvelable gratuite, pourrait être mieux utilisée. L’éclairage<br />
artificiel n’est qu’un complément qui doit être ajusté.<br />
Eclairer juste et raisonner en coût global<br />
Les bâtiments tertiaires représentent 800 millions de m². « Nous<br />
proposons au ministère de l’écologie que les bâtiments de plus<br />
de 1 000 m² (correspondant à environ la moitié du parc), aient<br />
systématiquement recours, à l’occasion d’une rénovation, à des<br />
luminaires performants associés à des détecteurs de présence<br />
et de lumière du jour. Là sont les vraies économies. »<br />
Selon le ministère, chaque euro investi dans ces systèmes rapporte<br />
plus de 6 euros d’économie d’énergie et de maintenance.<br />
Détecteurs de présence, détecteurs de lumière du jour sont des<br />
systèmes intelligents et peu coûteux susceptibles de générer<br />
une réduction des consommations d’au moins 40 %, précieuse<br />
notamment en hiver aux heures de pointe génératrice de gaz à<br />
effet de serre.<br />
« Plutôt que de stigmatiser une industrie qui traverse une réelle<br />
rupture technologique avec l’arrivée des LED, il conviendrait de<br />
s’atteler au chantier de la rénovation des bâtiments ».<br />
Technologie sans fil ><br />
La récolte d'énergie (energy harvesting) ou technologie<br />
radio autoalimentée<br />
La commission Electrotechnique Internationale (CEI, IEC<br />
en anglais) vient de ratifier une nouvelle norme - ISO/<br />
IEC 14543-3-10 - pour les applications radio ultra basse<br />
consommation. Cette nouvelle norme selon le principe energy<br />
harvesting intègre les réseaux de capteurs qui puisent leur<br />
énergie dans leur environnement, à partir de mouvements, de<br />
lumière ou de différences de température. Ce principe permet<br />
d'utiliser des systèmes de commande électronique qui fonctionnent<br />
indépendamment d'une alimentation externe.<br />
Il s'agit de la première et unique norme radio également optimisée<br />
pour les solutions récolte d'énergie (energy harvesting) et,<br />
donc, pour la technologie radio autoalimentée d'EnOcean. En<br />
plus des marchés domotiques et bâtiments intelligents, d'autres<br />
secteurs auront recours à la technologie : réseaux électriques et<br />
compteurs intelligents (smart grid et smart metering), l’industrie,<br />
la logistique et le transport.<br />
Associée aux profils d'équipement EnOcean (EEP) développés<br />
par l'Alliance EnOcean, cette norme internationale pose les fondements<br />
d'une technologie sans fil totalement interopérable,<br />
ouverte et comparable aux normes Bluetooth et WiFi. EnOcean<br />
GmbH, qui développe la technologie radio sans pile, est un<br />
pionnier du domaine. Depuis plus de dix ans, la société fabrique<br />
des solutions de capteurs radio sans maintenance pour l'automatisation<br />
des bâtiments et les applications industrielles. Plus<br />
de 250 000 bâtiments à travers le monde utilisent des produits<br />
basés sur la technologie.<br />
« Nous anticipons le développement de solutions à récolte<br />
d'énergie encore plus performantes qui s'appuieront sur un<br />
large éventail de sources d'énergie, » déclarait Laurent Giai-<br />
Miniet, un responsable d'EnOcean. Les applications basées sur<br />
cette norme et dotées des profils EEP (EnOcean Equipment<br />
Profiles) garantissent l'interopérabilité des produits de différents<br />
fournisseurs et permettent de développer des solutions d'automatisation<br />
intelligentes et économes en énergie qui sont à la<br />
fois non propriétaires et indépendantes de toute industrie.<br />
42<br />
Juin 2012 - N°626
esoin de Construire un bâtiment<br />
modulaire, évolutif et éConomique ?<br />
IsoLATIoN<br />
coNcepTIoN<br />
cLImATIsATIoN<br />
A<br />
Accès sécuRIsé éLecTRIcITé AméNAGemeNT INTéRIeuR<br />
Z<br />
INTéGRAL +<br />
LeGoupIL INdusTRIe s’occupe de TouT de<br />
A<br />
à<br />
Z<br />
ProjeTs TerTiaires Tous CorPs d’ÉTaT<br />
Quel que soit votre besoin, notre équipe d’experts étudie et adapte toutes nos solutions en construction sur mesure, en<br />
gérant intégralement votre projet. Un concept global innovant et économique, spécifiquement adapté au secteur tertiaire<br />
et aux projets Tous Corps d’État. INTéGRAL + vous permet de bénéficier de toutes les qualités d’une construction<br />
traditionnelle associées à tous les avantages du modulaire.<br />
ContaCtez-nous pour etudier votre projet<br />
www.legoupil-industrie.com
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
planification<br />
Mobilité ><br />
Rationaliser les déplacements des techniciens<br />
Bubendorff met en œuvre une nouvelle solution de gestion des plannings d’interventions de<br />
ses techniciens itinérants en France. Voyons quels sont les atouts des technologies d’optimisation<br />
géographique…<br />
Spécialiste des volets roulants électriques depuis 50 ans,<br />
Bubendorff conçoit, fabrique et commercialise ses produits<br />
auprès de clients professionnels du bâtiment en<br />
France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne et en Espagne.<br />
En proposant une garantie exclusive - et gratuite - de 7 ans sur<br />
les pièces de rechange, la main d’œuvre et les déplacements<br />
de ses techniciens, Bubendorff assure certes une tranquillité<br />
d’esprit à ses clients. Mais on comprend alors aisément que<br />
l’optimisation des interventions des techniciens pour dépanner<br />
les clients représente un enjeu important pour la société…<br />
Les techniciens de Bubendorff effectuent des tournées d’intervention<br />
depuis 1999. Ils étaient à l’époque neuf techniciens à se<br />
partager le territoire et réalisaient environ 15 000 interventions<br />
par an. En 2005, poursuivant sa croissance, Bubendorff est<br />
contraint en 2005 de se doter d’un véritable outil d’optimisation<br />
de tournées. Fini le temps des tournées papier et des outils<br />
hétérogènes, la société doit désormais pouvoir s’appuyer sur<br />
une solution complète, fiable et ergonomique qui lui permette<br />
de tirer pleinement parti des avantages de la cartographie pour<br />
optimiser la gestion de prise de rendez-vous de ses techniciens<br />
itinérants.<br />
Optimiser la planification des tournées avec la cartographie<br />
Après une étude de marché, Bubendorff a choisi GeoConcept<br />
– spécialiste des technologies d’optimisation géographique - et<br />
sa solution phare d’optimisation de plannings GeoScheduling<br />
Suite (GSS). « Nous avons tout de suite vu le potentiel de la<br />
solution de GeoConcept lors de sa présentation : l’outil affichait<br />
en effet un gain de productivité supérieur à 20% », se souvient<br />
M. Nourdine Benkemouche, responsable « Planification et Intervention<br />
» au sein de Bubendorff. « Outre ses performances,<br />
nous avons également été séduits par l’ergonomie de la solution<br />
; la prise des rendez-vous est facilitée et nous bénéficions<br />
d’une visualisation claire et précise des plannings des techniciens.<br />
»<br />
Opérationnel dès la fin de l’année 2005, l’outil intègre des paramètres<br />
personnalisés tels que les délais d’intervention (5 jours<br />
si les pièces sont en stock, 10 jours s’il faut refabriquer un composant)<br />
ou encore les compétences et les disponibilités des<br />
techniciens.<br />
Quand un utilisateur constate une panne sur son volet électrique,<br />
il contacte son installateur qui transmet la demande au<br />
service client de Bubendorff. Dès réception, la demande est<br />
enregistrée par l’un des quatre assistants de plannings avec le<br />
numéro de série du volet, l’émetteur, la nature de la panne et<br />
les coordonnées du client à dépanner. Les données de l’intervention<br />
sont géolocalisées en temps réel et répercutées dans<br />
l’interface planning de la GSS. Le système optimise ensuite tous<br />
les rendez-vous en attente durant la nuit permettant aux assistants<br />
de plannings de prendre rendez-vous directement avec les<br />
clients dès le lendemain matin.<br />
Améliorer la productivité et la réactivité<br />
La GeoScheduling Suite a révolutionné le quotidien des employés<br />
des services réparation et clients de Bubendorff. Les<br />
assistants de plannings peuvent en effet se reposer sur la simplicité<br />
de prise en main, la fiabilité ainsi que les performances<br />
de la solution pour proposer sereinement des interventions<br />
cohérentes aux techniciens mobiles qui reçoivent à chaque fin<br />
de journée leurs fiches d’interventions et la confirmation de leur<br />
planning du lendemain.<br />
En plus de faciliter les conditions de travail des équipes, la solution<br />
a également permis d’augmenter la capacité de prise de<br />
rendez-vous d’interventions. « En 1999, une assistante pouvait<br />
prendre entre 30 et 40 rendez-vous par jour. Aujourd’hui, avec la<br />
solution GeoConcept, une assistante peut prendre 80 voire 120<br />
rendez-vous par jour », explique Nourdine Benkemouche. «S’il<br />
est vrai que nous avons doublé le nombre d’assistants de planning<br />
entre 1999 et aujourd’hui, nous avons quadruplé le nombre<br />
d’interventions, avec 60 000 rendez-vous annuels que se répartissent<br />
les 57 techniciens», précise t-il.<br />
Les chiffres de l’entreprise<br />
Bubendorff peut se targuer de 50 ans d’expérience et détient<br />
plus de 60 brevets actifs, une certification ISO 9001<br />
et NF Fermetures. L’entreprise emploie plus de 650 collaborateurs.<br />
En France, 57 techniciens sont susceptibles<br />
d’intervenir pour la maintenance de plus de 4 millions de<br />
volets installés, sous garantie (7 ans de garantie inclus).<br />
C. L.<br />
44<br />
Juin 2012 - N°626
visite de site<br />
Retour d’expérience ><br />
Les atouts de la performance technique des<br />
Hospices Civils de Lyon<br />
Dix ans après le lancement d’un vaste « Projet maintenance », les Hospices Civils de Lyon dressent le bilan<br />
de la réorganisation de leur maintenance. L’exploitation de leur outil de gestion de maintenance continue<br />
de remplir un rôle stratégique.<br />
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
A la fin des années 1990, plusieurs incidents liés à l’augmentation<br />
du volume des installations techniques, l’hétérogénéité<br />
du parc et le manque de structuration de l’activité maintenance<br />
conduisent la Direction Générale et la Direction des affaires<br />
techniques des HCL, 2 ème CHU de France, à lancer une vaste<br />
réorganisation de leur maintenance. Ce projet a concerné<br />
l’ensemble du patrimoine soit 17 établissements répartis sur<br />
plus de 800 000 m 2 de bâti (14 établissements aujourd’hui).<br />
Le constat est sans appel. Le parc équipement est composé<br />
d’installations vieillissantes, hétérogènes et ne fait pas l’objet<br />
d’une traçabilité et d’une maintenance préventive efficace. La<br />
fonction maintenance est éclatée ; elle ne dispose pas de management<br />
technique dédié et les missions de ses agents sont<br />
dévoyées.<br />
Afin de réorganiser et moderniser la maintenance des HCL, le<br />
« Projet <strong>Maintenance</strong> » a été conduit par une nouvelle entité<br />
créée pour la circonstance : le « Département <strong>Maintenance</strong><br />
Exploitation » qui encadre 325 agents techniques et bénéficie<br />
d’un budget annuel de 31,5 M€. Ce chantier s’est organisé<br />
en deux temps. Entre 2004 et 2006, le département « <strong>Maintenance</strong><br />
Exploitation » est créé afin de structurer l’organisation<br />
de la maintenance du patrimoine technique des HCL. Il remplit<br />
les missions de sécurisation des installations techniques et<br />
d’optimisation de la gestion de la maintenance. Puis, à partir de<br />
2006, ce département <strong>Maintenance</strong> Exploitation met en place<br />
un outil de suivi et de pilotage de la maintenance.<br />
Définition d’une politique technique afin d’obtenir un niveau de<br />
service homogène et satisfaisant pour assurer la continuité des<br />
soins : Création de 4 filières (courants forts, courants faibles,<br />
eau & air, énergie), avec un ingénieur référent par filière. Recensement<br />
des installations techniques. Amélioration de la<br />
connaissance du patrimoine sur plans. Définition des protocoles<br />
et des gammes de maintenance.<br />
Mise en œuvre du projet maintenance<br />
Une campagne de recrutement d’ingénieurs de maintenance<br />
et des quatre référents de filière est lancée en 2003. Le « Département<br />
<strong>Maintenance</strong> Exploitation » est constitué en janvier<br />
2004. Ce Département procède à l’identification des domaines<br />
critiques en établissant une hiérarchie dans la criticité des<br />
installations par filière. La mise en place de la sectorisation<br />
géographique est faite pour optimiser le management. Le périmètre<br />
des HCL est divisé en quatre zones « d’hôpital » d’environ<br />
200 000 m 2 qui disposent d’ateliers spécialisés avec leur<br />
encadrement et d’un ingénieur responsable par secteur. Le service<br />
de maintenance et l’encadrement sont réorganisés. Les<br />
équipes techniques sont dirigées par un management hiérar-<br />
Simplifier la demande d’intervention<br />
Mis en place sur chacun des sites, Quick Di simplifie<br />
les demandes d’intervention et leur suivi. L’utilisateur se<br />
connecte à Quick Di via son mot de passe habituel au<br />
démarrage de son PC. Il voit l’état des demandes sur les<br />
30 derniers jours pour son unité fonctionnelle (UF) correspondant<br />
à son service : ce filtre permet d’éviter d’avoir plusieurs<br />
fois la même demande, car le demandeur « voit »<br />
toutes les demandes de son service dans la période.<br />
Lors de l’émission de la demande, l’utilisateur renseigne<br />
un corps de métier très simple dans la liste suivante présentée<br />
sous forme de menu déroulant (électricité / gaz<br />
médicaux / téléphone – courants faibles / contrôle d’accès<br />
/ chauffage – plomberie / ventilation – climatisation / serrurerie<br />
/ mécanique / bâtiment). C’est la corrélation entre<br />
le corps de métier et le site qui permet « d’envoyer » la<br />
demande sur l’atelier de prise en charge. En cas d’erreur,<br />
la demande peut être réorientée sur le bon atelier.<br />
Cette interface a vraiment permis de recréer du lien entre<br />
les services techniques et leurs clients par la mise en<br />
place de la formation initiale. C’est l’encadrement des<br />
ateliers qui a formé les demandeurs à l’utilisation de la<br />
Quick DI. Ces formations ont été un lieu d’échange et de<br />
compréhension des contraintes respectives pour éclairer<br />
la relation client / fournisseur. Garantissant le retour<br />
d’information au client demandeur, Quick DI a permis<br />
d’améliorer l’image des services techniques auprès des<br />
clients qui constatent le travail réalisé et le volume que<br />
cela représente.<br />
Juin 2012 - N°626<br />
45
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
visite de site<br />
chique correspondant aux zones géographiques pré-citées afin<br />
d’optimiser la réactivité et la qualité du service rendu ; un management<br />
fonctionnel par filières de compétences techniques afin<br />
d’accroître l’expertise technique. Chaque responsable d’atelier<br />
est le « correspondant » technique pour sa filière.<br />
La GMAO mise en œuvre, CARL Master, a pour objectif de faire<br />
face au volume, à la technicité du parc à gérer et de garantir la<br />
traçabilité et le suivi nécessaire à la sécurité des installations<br />
et des sites. Elle doit également permettre de rationaliser et<br />
d’homogénéiser la mise en œuvre et le suivi de la maintenance<br />
préventive. Et naturellement, l’outil devra simplifier et unifier<br />
l’émission, le traitement et le suivi des 80 000 demandes d’interventions<br />
annuelles de la maintenance. Enfin, sur un plan plus<br />
stratégique de management, on attend de l’outil logiciel qu’il<br />
améliore le pilotage de la maintenance, lui apporte une plus<br />
grande rationalité à travers des indicateurs de performance et<br />
Le périmètre du projet<br />
La direction des affaires techniques représente 375 salariés,<br />
83 millions d’euros de budget d’investissement<br />
(2011) et 31,5 millions d’euros de budget maintenance<br />
dont plus de 18 millions d’euros pour l’énergie. Le Projet<br />
<strong>Maintenance</strong> a été conduit par Bruno Cazabat (directeur<br />
des affaires techniques et ingénieur général hospitalier),<br />
la conduite du projet GMAO étant plus spécifiquement<br />
assurée par Hélène Nguyen (ingénieur maintenance et<br />
chef de projet GMAO).<br />
Le périmètre du projet comprend la centrale d’énergie,<br />
la chaufferie (avec trois chaudières dont deux de 7 500<br />
KW et une de 8 500 KW), les cinq groupes électrogènes<br />
qui génèrent une puissance de 13 mégawatts. Au sein<br />
de l’hôpital Femme-Mère-Enfant, les groupes de production<br />
de froid (45 sur le site), la plateforme des gaz médicaux,<br />
les centrales de traitement d’air en terrasse (135<br />
centrales sur le site et 3000 ventilo-convecteurs), les<br />
sous stations de chauffage et de production d’ECS (eau<br />
chaude sanitaire), 21 sur le site. A l’hôpital Louis Pradel,<br />
le transport pneumatique de produits sanguins labiles par<br />
sac à usage unique sur 3 lignes (temps d’acheminement<br />
de 1 à 3 minutes), la centrale de production de vide (plus<br />
de 30 pompes à vide sur le site). A l’hôpital Pierre Wertheimer,<br />
la gestion technique centralisée et la GMAO. Le<br />
groupement Est des HCL correspond à l’hôpital neurologique<br />
et neurochirurgical Pierre Wertheimer.<br />
La GMAO est centralisée sur une base unique afin de<br />
concrétiser l’homogénéité de la maintenance. En pratique,<br />
la construction des arborescences techniques et<br />
géographiques a démarré bien avant l’achat du logiciel.<br />
L’éditeur s’est adapté au travail préalable de recensement<br />
et de structuration sur les installations et les locaux.<br />
La GMAO compte plus de 450 utilisateurs et recense<br />
46 972 points géographiques, 38 familles d’installation et<br />
309 sous-familles, 24 169 points d’installation et 121 508<br />
caractéristiques définies, environ 6 300 demandes d’interventions<br />
par mois dont 70% traitées en moins de 48H<br />
(80% en moins de 72H), 9 500 bons de travail par mois,<br />
8 764 « déclencheurs » préventifs actifs, 1 016 contrats<br />
gérés.<br />
de suivi d’activité, avec à la clé une optimisation des investissements<br />
techniques.<br />
Le déploiement sur les 17 établissements des Hospices Civils<br />
de Lyon a duré jusque fin 2008. Près de trois ans après cette<br />
entrée en production de la GMAO, les Hospices Civils de Lyon<br />
dressent un bilan positif de leur projet GMAO et affichent une<br />
expertise maintenance de leurs installations techniques qui fait<br />
figure d’exemplarité auprès des autorités de tutelle françaises.<br />
Les étapes du déploiement de la GMAO<br />
Le projet s’est organisé de manière institutionnelle en collaboration<br />
entre la direction des affaires techniques (DAT) et la<br />
direction des systèmes d’information (DSI). La DAT a réalisé le<br />
pilotage du projet et sa partie fonctionnelle / métier, notamment<br />
l’inventaire des installations et locaux, le paramétrage du logiciel<br />
et l’appropriation par les équipes. La DSI a assuré la partie intégration<br />
au système d’information des HCL ainsi que la fourniture<br />
de l’infrastructure informatique, et a apporté son expertise des<br />
projets informatiques.<br />
La conduite de projet s’est organisée au sein de la DAT avec<br />
l’assistance d’un ATMO principalement pour la rédaction du<br />
cahier des charges pour l’achat du logiciel. Cette conduite de<br />
projet s’est articulée autour de plusieurs groupes structurants.<br />
Une équipe projet GMAO travaille directement avec l’éditeur et<br />
définit les solutions de paramétrages avec le groupe projet, réalise<br />
les tests des configurations<br />
retenues, assure<br />
le déploiement et le suivi<br />
d’avancement sur chaque<br />
site (réunions de travail,<br />
assistance aux utilisateurs,<br />
lien avec les Directions<br />
de site), et organise<br />
les formations.<br />
Un groupe projet GMAO<br />
plus large mais néanmoins<br />
à vocation très<br />
opérationnelle, associe<br />
des responsables d’atelier<br />
de site et des représentants<br />
de chaque filière<br />
afin de valider les choix<br />
Hélène Nguyen, chef de projet HCL<br />
46<br />
Juin 2012 - N°626
de paramétrage métiers (par exemple au niveau des arborescences).<br />
La mission principale de ce groupe est de garantir que<br />
le logiciel livré et configuré soit adapté aux modes de travail et<br />
aux réalités du terrain. Un Comité de Pilotage est le garant du<br />
planning et des coûts.<br />
La phase la plus lourde<br />
La phase déploiement a été la phase la plus lourde du projet<br />
et à forts enjeux. Elle a comporté une part forte d’accompagnement<br />
aux sites pour garantir l’appropriation du logiciel et<br />
son intégration dans les missions quotidiennes des agents. Les<br />
étapes de cette phase ont été les mêmes pour chaque établissement<br />
: mise en place de l’équipement informatique, inventaire<br />
des locaux / des installations avec la mise à jour des plans<br />
et l’étiquetage des locaux et des installations, formation des<br />
ateliers aux pré requis informatiques et au logiciel, communication<br />
et la formation aux directions et aux cadres (utilisateurs de<br />
la QUICK DI, interface de demande d’intervention – voir encadré),<br />
reprise informatique des données, mise en opération (processus<br />
demandes d’interventions / correctif / ordres de travail<br />
OT et tableaux de bord et rapports). Enfin la montée en charge<br />
progressive des processus préventifs et processus contrats.<br />
Cette phase a nécessité un accompagnement important sur<br />
le terrain, par la présence régulière sur site d’un membre<br />
de l’équipe projet plus particulièrement lors de la montée en<br />
charge du préventif, pour aider et éviter les dérives. La réussite<br />
du déploiement a été conditionnée par l’appropriation du<br />
logiciel par les agents dans leur quotidien. La notion de facilité<br />
d’utilisation a été étudiée en amont tant pour le choix du logiciel<br />
que pour son paramétrage et son test sur le premier site.<br />
Néanmoins ce sont les étapes de mise en opération réelle et<br />
sur des sites importants (Croix Rousse, HEH,…) qui ont permis<br />
d’évaluer et de suivre l’utilisation quotidienne du logiciel et le<br />
temps passé.<br />
La traçabilité de l’activité est l’objectif premier du projet GMAO,<br />
mais cela ne doit jamais gêner la réalisation des interventions.<br />
Au titre des formations, environ 120 personnes ont été formées<br />
aux prérequis informatiques (soit 240 jours de formation), et l’ensemble<br />
de la maintenance, soit 350 personnes, a été formé au<br />
logiciel (entre 1 et 2 jours de formation en fonction du profil soit<br />
environ 450 jours de formation). Ce sont les ateliers des sites,<br />
avec l’appui de l’équipe<br />
projet, qui ont formé<br />
directement « leurs ses<br />
clients », c'est-à-dire les<br />
demandeurs d’intervention<br />
(cadres de santé,<br />
Roger Carteret, GTC hôpital Est<br />
cadres administratifs,…)<br />
soit plus de 1000<br />
personnes formées : ce<br />
choix, s’il a été conséquent<br />
en temps passé<br />
pour les équipes, a permis<br />
de créer du lien avec nos clients et de les convaincre de<br />
l’intérêt de la « demande d’intervention par informatique ».<br />
Le remplissage des comptes rendus d’intervention directement<br />
par les prestataires extérieurs a été l’axe de travail suivant et<br />
continu à se poursuivre : depuis 2011, les prestataires des<br />
marchés de maintenance ascenseurs, portes automatiques,<br />
climatisation et HTA remplissent leur compte rendu dans la<br />
GMAO. Ils disposent également de leur plan de préventif dans<br />
la GMAO.<br />
Conditions de réussite et développements futurs<br />
La GMAO est un logiciel en perpétuelle évolution dont il faut<br />
maintenir et enrichir en continu la base de données. Ses fonctionnalités<br />
peuvent aussi continuer à être développées. Dans<br />
les années qui viennent, le travail va se porter sur la montée<br />
en charge du préventif et l’intégration de tous les prestataires<br />
de maintenance. Devront aussi être intégrés les travaux amélioratifs<br />
via les demandes d’achat et la gestion de stocks. La<br />
question de l’évolution de version et du passage vers « CARL<br />
Source » se posera dans les années à venir.<br />
Outil facilitateur pour tous les clients de la maintenance dont en<br />
particulier le personnel soignant, Quick DI, qui permet l’acheminement<br />
automatique des demandes d’intervention auprès des<br />
services concernés (atelier électrique / atelier fluides / atelier<br />
maintenance générale), a été plébiscité par les utilisateurs.<br />
Le projet GMAO a pu aboutir avec un très bon résultat car il<br />
s’est inscrit dans la continuité de la réorganisation globale de<br />
la maintenance. L’outil était porté par l’organisation des HCL.<br />
Son implémentation sur tous les sites des HCL s’est effectuée<br />
progressivement et a bénéficié de l’adhésion du personnel fortement<br />
sensibilisé au projet en amont. L’implication du personnel<br />
ouvrier dans des groupes de travail et l’accompagnement<br />
au plus près des équipes ont été dictés par le souci permanent<br />
de disposer d’un outil « métier » et « terrain ». Ce sont ces axes<br />
de travail qui ont permis la réussite du projet.<br />
Ecran de la GTC<br />
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
Juin 2012 - N°626<br />
47
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
retour d'experience<br />
<strong>Entreprise</strong> audiovisuelle ><br />
Garantir une disponibilité sans compromis<br />
Une entreprise de télédiffusion est comparable à usine dont les équipements doivent être<br />
susceptibles d’assurer une production en continu. A côté des équipements de confort et de<br />
sécurité, la maintenance des installations de process obéit à un seul mot d’ordre : éviter toute<br />
coupure d’antenne !<br />
Tour emblématique des bords de Seine à une<br />
encablure de la tour Eiffel, le site de la première<br />
chaîne de télévision française s’étend<br />
sur près de 75 000 m 2 , sur trois bâtiments autour<br />
d’un patio intérieur où 3 700 personnes se croisent<br />
chaque jour.<br />
Ce groupe d’immeubles a été conçu à l’origine<br />
pour des activités tertiaires classiques et ses<br />
équipements dimensionnés pour un fonctionnement<br />
en horaires habituels de bureau : dès les<br />
premières années de nombreux aménagements<br />
ont dû être entrepris pour répondre aux impératifs<br />
d’une utilisation 24h/24h et des besoins étendus<br />
en énergie et climatisation. Le site est classé<br />
ERP (recevant du public) et l’un des bâtiments est<br />
IGH (immeuble de grande hauteur), ce qui impose<br />
d’autres contraintes, notamment réglementaires.<br />
Au sein de la direction des affaires générales<br />
de TF1, qui regroupe une cinquantaine de personnes<br />
, le service de la maintenance technique<br />
des bâtiments gère tous les équipements du site<br />
liés aux infrastructures, soit notamment les équipements<br />
liés aux énergies, électricité et climatisation, CVC, etc.,<br />
« hors les matériels vidéo », précise Armando Cardoso, du service<br />
de maintenance technique des bâtiments. C’est en effet un<br />
département « système et process » qui gère pour sa part toute<br />
la partie technique audio et vidéo liée à l’enregistrement et à la<br />
diffusion à l’antenne, les caméras, les équipements de prise de<br />
son et autres. Par ailleurs, la maintenance des équipements de<br />
sûreté et sécurité est gérée par un service spécifique, la DAGS.<br />
A noter que le service maintenance peut également être sollicité<br />
par le service des travaux afin de s’assurer de la maintenabilité<br />
des nouveaux équipements. « Il faut, par exemple, s’assurer que<br />
de nouveaux tuyaux seront bien accessibles aux plombiers… »,<br />
précise M. Cardoso. A côté des services de maintenance et<br />
de travaux, existent aussi des services logistique (courses et<br />
courrier) et agencement (déménagement et aménagement de<br />
locaux en fonction des changements d’affectation).<br />
« The show must go on »<br />
En aval aux interventions, le service maintenance interne est<br />
composé pour sa part d’une dizaine de personnes. Sous la<br />
responsabilité de Dominique Cortes y Vilar, responsable de la<br />
maintenance technique du bâtiment, Armando Cardoso est l’administrateur<br />
de la base de données OptiMaint développée par<br />
l’éditeur Apisoft International. Cette base compte plus de 5000<br />
références dont la codification a été soigneusement définie et<br />
dont la gestion est ainsi confiée à une seule personne pour éviter<br />
toute dérive. C’était une exigence de Dominique Cortes y<br />
Vilar, née de son expérience.<br />
Un atout de la codification dans OptiMaint est de suivre des familles<br />
et des sous-familles d’équipements, mais aussi de gérer<br />
des codes en aveugle et de permettre ainsi la traçabilité des<br />
équipements quand ils sont déplacés d’un lieu à un autre, sans<br />
les rattacher nécessairement à un emplacement géographique,<br />
« ce qui arrive régulièrement », commente Dominique Cortes y<br />
Vilar.<br />
Exprimm et 25 entreprises prestataires de maintenance<br />
Le service doit piloter les contrats de maintenance de quelque<br />
25 entreprises prestataires extérieures. Il a particulièrement en<br />
charge la partie énergie et climatisation pour ce qui concerne<br />
le « process » que l’on distingue des équipements « confort »<br />
qui recouvrent les équipements à disposition des usagers individuels<br />
et des collaborateurs travaillant dans les bâtiments (climatiseurs,<br />
éclairage…).<br />
Les équipements de process sont à juste titre considérés<br />
comme particulièrement stratégiques et justifient ce statut à part<br />
puisqu’ils sont liés à la retransmission et à l’antenne, c'est-à-dire<br />
le cœur de métier et de la production pour une entreprise de<br />
48<br />
Juin 2012 - N°626
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
télédiffusion comme TF1. La disponibilité des équipements doit<br />
naturellement être en permanence de 100% car la continuité<br />
de la diffusion doit être garantie en toute circonstance… « the<br />
show must go on », comme on dit dans l’univers du spectacle !<br />
« Le coût d’une interruption de programme est chez nous tout<br />
à fait comparable à l’arrêt d’une chaîne de production dans l’industrie<br />
», prévient Dominique Cortes y Vilar. « La difficulté pour<br />
un prestataire de tertiaire conventionnel, c’est de comprendre<br />
que notre site a des exigences particulières, des nécessités de<br />
production quasi industrielle ».<br />
Les contrats de maintenance passés avec les prestataires imposent<br />
évidemment des obligations d’intervention rapide, les<br />
délais contractuels étant mesurés à l’heure et non à la journée<br />
comme dans la plupart des secteurs. Et la redondance<br />
des équipements est de rigueur, à l’exemple des 4 groupes<br />
électrogènes de 900 kVa chargés d’assurer la continuité d’une<br />
alimentation de secours.<br />
Une sécurité « ceinture<br />
et bretelles », en quelque<br />
sorte, qui passe aussi par<br />
un plan de maintenance<br />
prévisionnelle suivi au<br />
jour le jour, avec l’aide de<br />
l’outil GMAO.<br />
Si la maintenance des<br />
matériels, par ex. les onduleurs,<br />
est confiée à des prestataires techniques spécialisés,<br />
les niveaux 1 et 2 de maintenance et d’intervention courante<br />
sont assurés par Exprimm (société d’ETDE, appartenant au<br />
groupe Bouygues Immobilier) qui assure une présence permanente<br />
sur le site. L’équipe de maintenance Exprimm sur le site<br />
est composée d’une douzaine de techniciens représentant les<br />
qualifications nécessaires, climaticiens, électriciens, frigoristes,<br />
plombiers… Cette équipe a naturellement accès à la GMAO<br />
via un portail.<br />
La GMAO pour planifier le préventif, la GTC pour déclencher<br />
le curatif<br />
« Trois outils de GMAO se sont succédés sur le site TF1 depuis<br />
son inauguration en 1991. Le premier, GTAO de Gestec, sous<br />
DOS à l’époque, a parfaitement rempli son office. Il avait d’ailleurs<br />
été très bien très bien conçu pour nos métiers. En 2001<br />
nous avons basculé sous Maximo de PSD, dans un environnement<br />
très différent » se souvient Dominique Cortes y Vilar.<br />
Il en souligne les points forts, la capacité de Maximo à être<br />
configurable, modifiable, paramétrable… mais il considère<br />
aujourd’hui que cet outil aux fonctionnalités très étendues,<br />
permettant même de faire de la gestion de patrimoine, n’était<br />
pas un bon choix. «Trop sophistiqué pour nos besoins : nous<br />
l’utilisions à 30% de ses capacités », regrette-t-il aujourd’hui,<br />
sans parler des déconvenues et d’un mauvais relationnel avec<br />
l’équipe de l’éditeur. Tout le contraire de ce qui se passe avec<br />
les représentants d’Apisoft et leur outil OptiMaint, parfaitement<br />
dédié et calibré pour la fonction et les métiers de maintenance<br />
technique du bâtiment.<br />
Le process est notamment constitué des équipements de production<br />
d’eau glacée et de refroidissement. Les tours aéroréfrigérantes<br />
sont soumises à des prélèvements toutes les huit<br />
semaines pour la prévention des légionnelles. « Toutes les<br />
visites réglementaires sont scrupuleusement respectées »,<br />
précise Armando Cardoso, poursuivant : « la GMAO est l’outil<br />
qui nous permet de générer les bons de travaux ». Classiquement,<br />
à chacun des 5000 équipements du site sont affecté<br />
des gammes de maintenance associées à une fréquence de<br />
visites. Ainsi, les filtres des réseaux sont changés tous les six<br />
mois, une fréquence décidée par le service maintenance.<br />
Selon les paramètres mis en œuvre par la maintenance, les<br />
bons de travaux sont émis trois semaines avant l’intervention<br />
programmée. Ils sont alors mis en planification et intégrés au<br />
plan de travaux des équipes de maintenance en fonction des<br />
ressources qui seront disponibles. Une personne, Thierry Barbiero,<br />
est dédié à cette fonction stratégique de planification.<br />
Le magasinier utilise tout naturellement OptiMaint pour suivre<br />
la gestion des stocks et les inventaires. Mais les commandes<br />
et la facturation passent ensuite par le responsable achats qui<br />
centralisent aussi les demandes d’achat (DA) passées par les<br />
prestataires et gère l’ensemble sous SAP. La réception des ma-<br />
Juin 2012 - N°626<br />
49
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
retour d'experience<br />
tériels est en retour enregistrée dans la GMAO à partir des BL<br />
(bons de livraison). Plusieurs centaines de demandes d’achats<br />
sont gérés chaque année selon une procédure très stricte de<br />
contrôle et de validation, reorganisée l’an passé pour éviter tout<br />
surstock inutile. En parallèle à la maintenance prévisionnelle gérée<br />
par la GMAO, la GTC, suivie en permanence en 24h/7j tout<br />
au long de l’année, est susceptible également d’envoyer des<br />
alertes générant des<br />
interventions curatives.<br />
Il faut d’ailleurs<br />
préciser qu’il y a non<br />
pas une mais trois<br />
GTC, respectivement<br />
Johnson Control<br />
(notamment pour les<br />
réseaux électriques),<br />
Kieback & Peter et<br />
Sauter (essentiellement pour les équipements de climatisation),<br />
selon les bâtiments et les familles d’équipements concernées.<br />
Fourni par le cabinet de contrôle Socotec, un logiciel spécifique<br />
alerte sur les contrôles réglementaires à effectuer qui sont alors<br />
introduits dans OptiMaint. La veille réglementaire est, quant à<br />
elle, assurée par les Apave, à disposition d’une<br />
ingénieure sécurité qui, au sein de TF1, est responsable<br />
des plans de prévention. Membre du<br />
CHSCT, M. Cortes y Vilar est en relation directe et<br />
permanente avec elle.<br />
Rappelons que, si Exprimm est le prestataire de<br />
référence, une trentaine de contrats de maintenance<br />
sont répartis entre 24 entreprises soustraitantes.<br />
Notons les prestations particulières de<br />
Bouygues Paysage pour l’entretien du patio et de<br />
ses jardins, et un ESAT (Etablissement et services<br />
d’aide par le travail) pour la fourniture et l’entretien<br />
des plantes intérieures. « La DRH a développé un<br />
service Mission handicap et la direction de TF1<br />
encourage fortement les actions en faveur de<br />
la diversité et de l’intégration au sein de l’entreprise<br />
» commente Dominique Cortes y Vilar.<br />
Parmi les installations non conventionnelles, il<br />
faut encore signaler la présence d’un hamman et<br />
d’une salle de sports, et naturellement les cuisines<br />
et deux restaurants qui servent quelque 1200 couverts<br />
par jour pour l’un et 600 pour l’autre (Arpège<br />
Restauration du groupe Elior). « Les achats de<br />
matériels pour la cuisine sont également saisis<br />
dans OptiMaint depuis cette année », souligne M.<br />
Cortes y Vilar.<br />
C’est un service appelé SOS DAG qui prend en<br />
Une trentaine de contrats de maintenance<br />
sont répartis entre 24 entreprises<br />
sous-traitantes<br />
charge, via Internet et téléphone, les doléances des collaborateurs<br />
concernant les équipements dits de confort. Ces requêtes<br />
sont reprises dans la GMAO qui émet les DI (demandes d’intervention).<br />
« En 2010, nous avons enregistré1066 appels, et 7500 appels<br />
en 2011, preuve d’une plus grande maîtrise des prestations de<br />
maintenance mais aussi le résultat<br />
des rénovations entreprise<br />
dans les bâtiments », se félicite<br />
M. Cortes y Vilar. Les requêtes<br />
concernent pour plus de la moitié<br />
des problèmes de climatisation et<br />
d’électricité. A noter encore qu’un<br />
des bâtiments est en outre partagé<br />
avec l’OCDE qui a confié sa<br />
maintenance à Altys…<br />
Jean François Romain<br />
Remerciements à Dominique Cortes y Vilar, responsable du service de la<br />
maintenance technique des bâtiments, rattaché à la direction des affaires<br />
générales et de sécurité de TF1, et Armando Cardoso, son second particulièrement<br />
en charge de l’administration de la GMAO OptiMaint et des installations<br />
de process.<br />
50<br />
Juin 2012 - N°626
événement<br />
Retour sur les Assises régionales de l’efficacité énergétique ><br />
Tous acteurs de la performance énergétique<br />
Suite aux premières Assises régionales sur l’efficacité énergétique organisées en mars dernier à Nancy,<br />
Jean Bergougnoux, Président de l’association Equilibre des Energies, présente une synthèse des débats<br />
qui ont mis en exergue les contradictions des problématiques énergétiques.<br />
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
L’Homme est confronté au dilemme suivant : la multiplication<br />
de ses besoins énergétiques et la rareté toujours plus<br />
grande des ressources traditionnelles, des énergies fossiles<br />
notamment. L’accroissement de la demande énergétique<br />
de la population est issu de multiples facteurs : l’évolution des<br />
usages bien entendu (équipement électroménager, utilisation<br />
des nouvelles technologies, température de confort plus élevée…),<br />
mais aussi l’augmentation du parc immobilier (+21%<br />
de logements depuis 1990 en France).<br />
finalité principale la maîtrise des émissions de gaz à effet de<br />
serre, la mise en œuvre réglementaire s’en est fortement éloignée.<br />
En effet, l’efficacité énergétique, levier d’action essentiel<br />
de ce but, est devenue une fin en soi, sans considération de la<br />
limitation des émissions de CO 2 .<br />
L’ambivalence de l’encadrement juridique a poussé à la multiplication<br />
des objectifs sans priorisation et détermination de<br />
moyens. Le résultat ? Un éparpillement des mesures, parfois<br />
contradictoires en termes de finalité.<br />
Raretés et consommation<br />
Cependant, les efforts en matière de maîtrise de la consommation<br />
portent leurs fruits et ralentissent la croissance des<br />
besoins, tant dans les bâtiments neufs que dans le parc existant<br />
grâce à des rénovations légères fort rentables d’un point<br />
de vue énergétique. Néanmoins, le monde énergétique ne doit<br />
aujourd’hui pas seulement faire face à la rareté des ressources<br />
naturelles, il faut également composer avec la rareté du capital,<br />
des financements, des fonds publics, du foncier, des ressources<br />
humaines compétentes…<br />
Réglementations et innovation<br />
La deuxième contradiction soulevée lors de ces Assises<br />
concerne le conflit potentiel entre réglementations et innovation.<br />
Car la seule issue possible pour la résolution du premier<br />
constat passe par l’invention et l’amélioration technique. Et pour<br />
cela, la réglementation est la meilleure et la pire des choses !<br />
En effet, d’un côté, cela oblige à une remise en cause et à une<br />
évolution rapide (thermodynamisme, régulation des réseaux,<br />
capacités de stockage thermique…) ; de l’autre, la rigidité<br />
des réglementations freine certaines innovations comme la<br />
régulation fine intégrée au réseau domiciliaire, la domotique<br />
ou encore la maîtrise de la consommation individuelle via les<br />
nouvelles technologies (smartphones, tablettes…)… Certaines<br />
réglementations sont donc bénéfiques, mais freinent d’autres<br />
innovations tout autant utiles.<br />
Ambitions et encadrement juridique<br />
La troisième contradiction concerne les objectifs politiques,<br />
économiques et sociétaux mis à mal par les réglementations<br />
existantes. Car si le Grenelle de l’environnement avait pour<br />
Dépasser les contradictions<br />
Si les Assises de Nancy sur l’efficacité énergétique ont mis en<br />
exergue plusieurs contradictions, elles ont également permis<br />
des débats ouverts autour des leviers d’action possibles pour<br />
les surmonter. En premier lieu, les Energies renouvelables sont<br />
apparues comme une voie incontournable de l’énergie du futur,<br />
même si les énergies issues du bois, de l’hydraulique et des<br />
pompes à chaleur sont déjà bien représentées en France. Leur<br />
intégration dans le mix énergétique est inévitable pour répondre<br />
aux besoins de la population, mais aussi de l’économie. Pour<br />
que l’accroissement de la part des Energies Renouvelables<br />
soit raisonné et durable, il faut cependant savamment doser la<br />
balance entre les efforts financiers à porter dans la Recherche<br />
et le Développement et le soutien à leur mise en œuvre.<br />
En second lieu, la question de la formation a été abordée, tant<br />
sur le plan de l’accompagnement des professionnels du secteur<br />
énergétique, que sur le plan de l’éducation des individus<br />
au « mieux consommer ». Il est également important de rappeler<br />
que la satisfaction du consommateur passe par le contentement<br />
de ses besoins énergétiques maintenant son confort de<br />
vie, mais aussi par la préservation de son porte-monnaie !<br />
Encadré<br />
Créée le 21 juin 2011, Equilibre des Energies est une association<br />
indépendante qui réunit professionnels du bâtiment,<br />
industriels et installateurs, et des associations de<br />
consommateurs pour promouvoir une utilisation rationnelle<br />
des énergies dans le bâtiment.<br />
www.equilibredesenergies.org<br />
Juin 2012 - N°626<br />
51
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
Technologie<br />
Plan de tournées ><br />
Gérer un parc de terminaux mobiles<br />
Avec une flotte de 1 300 terminaux mobiles dont sont équipés ses inspecteurs, Dekra doit<br />
gérer la multiplicité des équipements mobiles et des systèmes d'exploitation et augmenter<br />
la vitesse de synchronisation des données stratégiques tout en facilitant l'exploitation de<br />
son parc d’équipements.<br />
En 2011, Dekra décide de renouveler l'ensemble de son<br />
parc de terminaux mobiles, afin de répondre à un marché<br />
qui impose de nouveaux équipements. Les « préventeurs<br />
» de l'entreprise (Dekra emploie ce terme pour qualifier ses<br />
inspecteurs chargés de la prévention des accidents) disposent<br />
désormais soit de PDA Motorola MC65 soit de tablettes tactiles.<br />
Il est donc essentiel pour la société d'opter pour un outil de gestion<br />
d’équipements mobiles (Mobile Device Management) permettant<br />
de gérer la multiplicité des équipements divers et multiples<br />
: tablettes tactiles, smartphones, PDA, terminaux durcis,<br />
PC portables.... Et il est impératif d'accompagner l'évolution des<br />
systèmes d'exploitation correspondants.<br />
Effacer la distance entre le travailleur et l'entreprise<br />
Le second besoin de Dekra consiste à augmenter considérablement<br />
la vitesse de synchronisation des informations entre<br />
le siège de l'entreprise et le terrain. En effet, les préventeurs<br />
utilisent leurs terminaux mobiles pour communiquer des informations<br />
stratégiques au siège de l'entreprise. Ces dernières<br />
doivent être redirigées vers le client en moins de cinq minutes.<br />
Pour répondre à ce besoin, l'entreprise choisit de passer de la<br />
connexion GPRS à la connexion 3G.<br />
Dekra se tourne vers l'éditeur français Telelogos qui bénéficie de<br />
30 ans de savoir-faire dans la gestion des données stratégiques<br />
pour les entreprises. L'implémentation de la nouvelle version<br />
5.1.2. de MediaContact – notamment compatible avec Windows<br />
7 – s’avère parfaitement justifiée par la particularité du logiciel à<br />
combiner ensemble le Mobile Device Management et le Mobile<br />
Application Management : à savoir la télédistribution des applications<br />
métier et la synchronisation des données en temps réel<br />
entre les équipements mobiles et le siège de l'entreprise. « En<br />
couplant le management des terminaux mobiles à la synchronisation<br />
instantanée des informations, MediaContact concourt à<br />
effacer la notion de distance entre le travailleur itinérant et son<br />
entreprise », explique Yves Clisson, président de Telelogos.<br />
flotte de terminaux est plus simple à piloter grâce à la nouvelle<br />
console de MediaContact et à la granularité du logiciel ».<br />
Réduire les coûts d'exploitation<br />
Enfin, pour accompagner les préventeurs au quotidien dans<br />
leurs métiers, Dekra dispose d'un helpdesk, c'est-à-dire une<br />
équipe interne dédiée au support technique. La nouvelle console<br />
d'administration du logiciel MediaContact permet une exploitation<br />
collective de la flotte mobile, en offrant à chaque administrateur<br />
des vues personnalisées du parc de mobiles en fonction<br />
de la géographie, des métiers, des types de terminaux... Grâce<br />
à cette console, l'équipe helpdesk peut piloter collectivement<br />
l'ensemble des terminaux distants, et réduire ainsi les coûts<br />
d'exploitation du parc mobile. Gilles Croizat, ingénieur d'étude<br />
chez Dekra Industrial, reconnait que : « l'administration de la<br />
Pour Dekra, les résultats de l'implémentation du logiciel ont<br />
été rapidement visibles. Au-delà d'un outil robuste pour l'administration<br />
des parcs mobiles, MediaContact offre des résultats<br />
concluants dans la rapidité et la fiabilité des transferts de données.<br />
La confiance accordée par Dekra à MediaContact montre<br />
une fois de plus que l'outil sait évoluer en parallèle des besoins<br />
exprimés par les entreprises, quelle que soit leur taille. L'installation<br />
complète de la solution sur tous les types de terminaux<br />
s'achèvera courant 2012.<br />
J. Roboh<br />
52<br />
Juin 2012 - N°626
Certification<br />
Management de l’énergie ><br />
Schneider Electric poursuit<br />
la certification ISO 50001 de ses sites<br />
Après le « Hive », son siège situé à Rueil-Malmaison, Schneider Electric obtient la certification ISO 50001<br />
pour les cinq principaux sites implantés à Grenoble.<br />
Le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, Schneider<br />
Electric poursuit son action globale en faveur de<br />
l’amélioration continue de ses sites<br />
en termes de maitrise de l’énergie, de<br />
protection de l’environnement et de développement<br />
durable. La société a acquis<br />
la certification ISO 50001 pour ses cinq<br />
principaux sites, dédiés à des activités tertiaires,<br />
de production et de R&D, implantés<br />
dans l’agglomération grenobloise et dans<br />
lesquels travaillent près de 5 000 collaborateurs<br />
sur plus de 111 000 m 2 .<br />
La certification ISO 50001 sur le management<br />
de l’énergie établit un cadre qui<br />
permet de gérer l’énergie pour les installations<br />
des établissements commerciaux,<br />
industriels ou institutionnels. Visant une<br />
large applicabilité à travers tous les secteurs économiques des<br />
pays, la norme pourrait avoir un impact sur près de 60 % de la<br />
demande d’énergie mondiale.<br />
30% d’économie d’énergie en 4 ans<br />
En juin dernier, le Hive, siège social du groupe situé à Rueil-<br />
Malmaison (92), devenait le premier bâtiment au monde à être<br />
certifié ISO 50001. L’attribution de ce même label aux cinq sites<br />
grenoblois constitue une nouvelle étape marquante de ce processus.<br />
Cette certification ISO 50001, dont les audits de validation<br />
ont été réalisés par l’Afnor, consacre la qualité du management<br />
de l’environnement et de l’énergie réalisée. Les solutions<br />
mises en œuvre, adaptées aux sites récents comme aux sites<br />
plus anciens, ont déjà permis, en moins de quatre ans, une<br />
réduction des consommations d’énergies de près de 30 %.<br />
Les installations sont complétées par l’intégration de bornes de<br />
recharge pour véhicules électriques sur chacun des sites, et de<br />
centrales photovoltaïques sur certains bâtiments. Un responsable<br />
énergie est nommé sur chaque site nouvellement certifié.<br />
Sa mission est notamment d’assurer la pérennité des performances<br />
énergétiques dans le temps mais également de veiller<br />
aux performances des produits et des équipements achetés,<br />
comme l’exige l’ISO 50001, par exemple au niveau des photocopieurs<br />
(énergie, consommation de papiers, …).<br />
Les collaborateurs Schneider Electric sont également impliqués<br />
dans diverses actions de développement durable. Le<br />
volume des déchets a ainsi été réduit de 20 % dans la période<br />
et les consommations d’eau de plus de 50 %.<br />
« Depuis plusieurs années, Schneider Electric optimise les<br />
équipements et l’exploitation de ses bâtiments industriels et<br />
tertiaires, les rend plus économes en énergie, confortables<br />
pour ses collaborateurs et en améliore l’impact environnemental<br />
», se félicite la direction, soulignant le fait que 70% de ses<br />
collaborateurs dans le monde,<br />
travaillent sur des sites certifiés<br />
ISO 14001. A court terme,<br />
Schneider Electric a pour objectif<br />
la certification ISO 50001<br />
de ses agences commerciales<br />
en France. Le groupe œuvre<br />
par ailleurs à l’obtention de<br />
cette certification pour chacun<br />
de ses sites dans le monde.<br />
Le premier bâtiment certifié ISO 50001<br />
La norme ISO 50001 spécifie les exigences pour la<br />
conception, la mise en œuvre, la maintenance et l’amélioration<br />
d’un système de management de l'énergie. Son<br />
objectif est d’améliorer de façon continue la performance<br />
énergétique des bâtiments tertiaires et industriels, d’optimiser<br />
leur usage et de réduire leurs coûts d’exploitation.<br />
Siège social de Schneider Electric situé à Rueil-Malmaison,<br />
le Hive1 (Hall de l’innovation et vitrine de l’énergie)<br />
a été le premier bâtiment à obtenir la toute nouvelle certification<br />
en juin 2011. « Ce que nous réalisons au Hive<br />
constitue un véritable retour d’expérience directement<br />
exploitable pour nos clients avec des solutions d'efficacité<br />
énergétique efficaces, opérationnelles et génératrices de<br />
résultats, » déclarait alors Frédéric Abbal, Président de<br />
Schneider Electric France.<br />
En 2009 déjà, le Hive a été le premier bâtiment en France<br />
à obtenir la triple certification HQE Exploitation, ISO<br />
14001 et NF EN 16001. Dès fin 2010, en s’appuyant sur<br />
les évolutions successives des textes, Schneider Electric<br />
s’est engagé dans l’adaptation de son système de management<br />
de l’énergie pour satisfaire aux exigences de ce<br />
nouveau référentiel. Déjà certifiés NF EN 16001, les sites<br />
tertiaires et R&D de Grenoble, ont suivi le mouvement<br />
vers la certification ISO 50001.<br />
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
Juin 2012 - N°626<br />
53
Produits & Services<br />
Nettoyage industriel ><br />
Des carlingues bien briquées !<br />
Air France poursuit sa politique environnementale en intégrant un nouveau dispositif de nettoyage<br />
extérieur de ses avions qui lui permet d’économiser 8 millions de litres d’eau et 57 tonnes de CO 2<br />
par an.<br />
Air France poursuit ses actions visant à réduire l’impact<br />
de son activité sur l’environnement et déploie un procédé<br />
novateur pour le nettoyage extérieur de l’ensemble<br />
de sa flotte, permettant de diviser par 100 la consommation<br />
d’eau nécessaire. Selon Pierre Caussade, directeur environnement<br />
et développement durable d’Air France : « Air France<br />
mène dans tous les domaines des actions concrètes pour<br />
réduire son impact sur l’environnement. Ce nouveau procédé<br />
de nettoyage extérieur des avions s’intègre parfaitement dans<br />
la politique environnementale volontariste de la compagnie».<br />
Développé dans un premier temps pour les appareils moyencourriers<br />
de la compagnie, ce procédé industriel innovant est à<br />
présent déployé pour les avions long-courriers sur les sites de<br />
maintenance de la compagnie, notamment à Roissy.<br />
De nombreux avantages pour l’environnement<br />
La technique d’application<br />
du produit avec des<br />
lingettes nécessite une<br />
quantité d’eau infime en<br />
comparaison avec un<br />
nettoyage traditionnel<br />
et permet de réduire la<br />
consommation d’eau<br />
attribuée au nettoyage<br />
extérieur des appareils<br />
par 100. Par exemple, le lustrage d’un Boeing B777 qui nécessitait<br />
10 000 litres d’eau auparavant ne requiert désormais plus<br />
que 100 litres. Et cela permet de diviser par trois le temps de<br />
traitement des appareils.<br />
Le produit utilisé est bio dégradable à plus de 96%, non toxique,<br />
non inflammable et permet aux équipes d’intervention de travailler<br />
sans équipement de protection individuel. Il respecte<br />
par ailleurs les directives écologiques européennes. En outre,<br />
il faut savoir que le nettoyage extérieur et le lustrage fréquents<br />
de l’avion lui assurent une pénétration dans l’air optimale, diminuant<br />
ainsi les émissions de carburant, et par conséquent, les<br />
émissions de CO 2 . Ce procédé permet de diminuer significativement<br />
la nécessité de retraitement des eaux usées.<br />
Les retombées d’eau au sol économisées ont amené Aéroports<br />
de Paris à valider l'utilisation de ce produit sur les pistes, pour<br />
travailler sur les zones d’évolution réservées et en zone de<br />
contact à l’aérogare (rattachée à la nacelle passagers), ce qui<br />
limite ainsi la nécessité de tracter les avions jusqu’aux aires de<br />
lavage. Ce qui donne lieu à une grande marge de manœuvre<br />
et à des interventions rapides et pratiques.<br />
Dépollution humide<br />
Déployé en partenariat avec UUDS, société française spécialisée<br />
dans les services aux compagnies aériennes, ce dispositif<br />
appelé « Ecoshine » permet à Air France d’économiser plus de<br />
8 millions de litres d’eau ainsi que plus de 57 tonnes de CO 2<br />
par an.<br />
Ecoshine est une technique de dépollution humide élaborée par<br />
UUDS. La révolution de cette technique consiste tout d’abord à<br />
obtenir la brillance et le décrassage d’un chiffonnage à sec en<br />
trois fois moins de temps. Ensuite la technique d’application du<br />
produit nécessite une quantité d’eau minime en comparaison<br />
d’un nettoyage d’avion standard.<br />
La dépollution s’effectue en deux temps. Une première application<br />
du produit est réalisée à l’aide d’un balai muni d’un<br />
mouilleur (50cmx10cm) puis, dans un second temps, un rinçage<br />
à l’eau claire pratiqué avec le même<br />
accessoire, évite toute projection d’eau. Le<br />
résultat éclatant de cette dépollution dure<br />
jusqu’à six semaines environ, en fonction<br />
de la taille de l’avion et de ses différents<br />
parcours au cours de cette période.<br />
UN UNIVERS DE SERVICES<br />
C. L.<br />
Le GEIE (Groupement Européen d’Intérêt Economique)<br />
UUDS a été créé en 2005 consécutivement au groupement<br />
des sociétés AKD, ERAX, Étuméco, IDEN, IES, Maidis,<br />
NAXO, Paca Hygiene, SEL, TMC Aero, TMC France (technique<br />
maintenance chimie, née en 1981). Le groupe s'est<br />
spécialisé au fil des années dans le domaine de l'hygiène<br />
immobilière et dans les transports (pour Air France, Airbus,<br />
Corsair, Tahiti Nui, Mondial Assistance…), et dans le secteur<br />
de la santé. Les sociétés du groupe recouvrent plusieurs<br />
métiers de spécialités complémentaires come la fourniture<br />
de services sanitaires sur les aéroports (fabrication d'équipement<br />
sanitaires aéroportés, TMC Aero), médicalisation<br />
d'avions spécialisés, y compris la gestion de la communication<br />
médicale avec les centres de support au sol, services<br />
d'évacuation sanitaire, désinfection,... C’est dans ce cadre<br />
que le groupe U.U.D.S. a été en charge du traitement des<br />
avions arrivant à Roissy-Charles de Gaule contre le virus<br />
du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).<br />
54<br />
Juin 2012 - N°626
communiqué<br />
Produits & Services<br />
Remise à niveau ><br />
Bosch Rexroth offre une nouvelle vie aux machines<br />
équipées de commandes d’axes CLM<br />
A ce jour, 40 000 commandes d’axes CLM ont été intégrées à travers le monde dans des applications<br />
telles que la coupe en vol, l’amenage de presses, les portiques où les stations d’usinage. Bosch<br />
Rexroth propose désormais davantage de confort d’utilisation grâce à Sequential Motion Control,<br />
la solution de commande d’axe séquentielle intégrée à l’entraînement. Cette innovation de Bosch<br />
Rexroth permet une vraie remise à niveau de la machine aux standards actuels, en proposant par<br />
exemple des fonctions de sécurité intégrées, ainsi que les protocoles de communication Ethernet<br />
et SERCOS.<br />
Syntaxe d’origine conservée et programmation<br />
avec éditeur sur PC<br />
L’utilisateur conserve son savoir-faire grâce au maintien<br />
de la syntaxe utilisée sur CLM. Pour une mise en service<br />
encore plus rapide et davantage de confort, cette syntaxe a<br />
été simplifiée et l’utilisateur dispose désormais d’un éditeur<br />
sur PC. La commande d’axe séquentielle comprend de nombreuses<br />
fonctions incluant les commandes de mouvement et<br />
de saut, des opérateurs mathématiques, des fonctions d’arbre<br />
électrique et de cames électroniques ainsi que des commandes<br />
pré-définies pour l’amenage et la coupe en vol.<br />
L’utilisateur dispose également d’un éditeur gratuit pour l’utilisation<br />
sur un PC industriel. Ceci permet l’édition, le chargement,<br />
le débogage, le démarrage et l’archivage de programmes.<br />
Dans cet éditeur, Bosch Rexroth a intégré de la<br />
simplicité et de la convivialité avec l’assistant de saisie et l’aide<br />
en ligne.<br />
Communication Ethernet avec sercos<br />
La commande d’axe séquentielle comprend un mode manuel<br />
pour le réglage et le référencement des axes, un mode automatique<br />
pour l’exécution des programmes ainsi qu’un mode<br />
paramétrage. L’entraînement maître peut coordonner jusqu’à<br />
cinq axes supplémentaires en temps réel grâce à la communication<br />
en sercos.<br />
Le système multi-tâche peut gérer jusqu’à 4 tâches en parallèle<br />
en mode automatique. Etats et diagnostics peuvent être<br />
gérés en permanence avec une tâche cyclique. L’opérateur<br />
peut superviser et ajuster les variables en ligne. La solution<br />
Sequential Motion Control est également disponible en interface<br />
bus de terrain telle que Profibus , Profinet, Modbus TCP/<br />
IP et protocole Ethernet pour la communication avec un PC<br />
tiers.<br />
Prise en main rapide par l'utilisateur, moins de temps de<br />
mise en service pour l’installation d'extensions client : voici<br />
quelques-uns des nombreux avantages de cette solution de<br />
commande d’axes séquentielle.<br />
Fonctions de sécurité intégrées<br />
L’utilisateur peut également ajouter ses propres extensions sur<br />
base automate en conformité CEI 61131. Ce qui lui permet<br />
ainsi de disposer jusqu’à 175 entrées et 120 sorties. Les fonctions<br />
de sécurité « Safety on Board » certifiées et intégrées à<br />
l’entraînement garantissent un temps de réaction aux défauts<br />
inférieur à deux millisecondes sans besoin d’automate de sécurité.<br />
Tous ces avantages permettent une ingénierie simplifiée<br />
et une modularité accrue de la machine.<br />
Le réseau d’Intégrateurs Systèmes Bosch Rexroth propose<br />
l’étude et l’intégration de ce système innovant. Ces spécialistes<br />
en automatismes agréés par Bosch Rexroth assurent<br />
un accompagnement de proximité pour les machines neuves<br />
comme pour la modernisation : du choix de la meilleure solution<br />
de commande et d’entraînement à son intégration et<br />
sa fiabilisation jusqu’à la formation dédiée. Pour en savoir<br />
plus sur l’Intégrateur Systèmes le plus proche de chez vous,<br />
contactez : service@boschrexroth.fr<br />
cinétic hp<br />
69 rue jean lefèbvre<br />
95530 la frette sur seine<br />
votre partenaire en mouvements<br />
01 34 50 17 97<br />
www.cinetic-hp.fr<br />
Quittez la CLM pour un nouveau<br />
confort !<br />
Cinétic hp vous propose une solution de remplacement<br />
pour vos entraînements pilotés par une CLM.<br />
Un nouveau confort avec Sequential Motion Control de<br />
Bosch Rexroth:<br />
• Affichage personnalisable<br />
• Fonction automate intégrée<br />
• Jusqu'à 6 axes<br />
En toute sérénité avec cinétic hp:<br />
• Offre d'entraînement sur base IndraDrive<br />
• Paramétrage, programmation et mise en service<br />
• Formations dédiées<br />
• Intégration mécanique, câblage et réalisation de<br />
l'armoire électrique (avec nos partenaires)<br />
Juin 2012 - N°626<br />
55
• industrie • btp • tertiaire • public • santé<br />
Vos risques<br />
professionnels<br />
maîtrisés ?<br />
Produits & Services<br />
NTN-SNR Experts&Tools ><br />
Accroître la productivité des<br />
roulements<br />
Issue du rapprochement de NTN et SNR Roulements<br />
en 2008, NTN-SNR développe une gamme<br />
de solutions de maintenance alliant expertise,<br />
formations et outils. Le fabricant élargit ainsi son<br />
offre, associant la production de roulements à<br />
leur maintenance avec des solutions en lubrification.<br />
NTN-SNR Experts&Tools est un département alliant expertise<br />
et solutions techniques en matière de roulement,<br />
offrant une équipe d’experts, la mise en œuvre de solutions<br />
de maintenance, des formations et des outils. NTN-SNR<br />
se positionne ainsi comme l’un des rares acteurs de l’offre de<br />
roulements à proposer des solutions globales, de la production<br />
à la maintenance.<br />
Congrès/Salons 2012<br />
MAÎTRISE DES RISQUES<br />
QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL<br />
100 CONFÉRENCES • 350 EXPOSANTS<br />
Une prestation de service sur-mesure<br />
NTN-SNR Experts&Tools propose des formations pratiques<br />
et théoriques, une assistance technique sur le terrain, des<br />
démonstrations d’outils de maintenance, la rénovation de roulements<br />
et de broches de machine-outil, un diagnostic rapide<br />
de roulements, la location d’outils de maintenance, un audit<br />
d’organisation en maintenance industrielle : qui dit mieux ?<br />
Le département intervient en fonction des demandes des<br />
clients, en adaptant ses prestations de service. Un cahier des<br />
charges spécifique permet de proposer une offre ciblée, personnalisée<br />
et parfaitement adaptée.<br />
NTN-SNR Experts&Tools offre aussi une large gamme d’outillages<br />
conçus pour la maintenance des roulements : extracteurs<br />
auto-centrants, écrous hydrauliques pratiques, appareil de<br />
chauffage à induction, thermomètres numériques, lubrifiants,<br />
etc.<br />
Une solution globale de lubrification<br />
NTN-SNR Experts&Tools propose désormais une solution<br />
globale de lubrification, LUB’Solutions, pour apporter à ses<br />
clients des solutions en lubrification industrielle, complément<br />
indispensable au fonctionnement optimal des roulements. Le<br />
département développe également une offre de lubrification<br />
industrielle, lisible et accessible, disponible chez les distributeurs<br />
spécialisés. NTN-SNR devient ainsi un des rares acteurs<br />
à proposer une solution globale dans cette activité stratégique<br />
pour les roulements.<br />
L’offre de produits LUB’Solutions se compose de trois gammes<br />
de produits : lubrifiants, graisseurs automatiques monopoint et<br />
systèmes de lubrification centralisée. NTN-SNR se démarque<br />
en proposant huit lubrifiants, facilement lisible et adaptée aux<br />
différents environnements.<br />
Pour exposer : +33 (0) 5 57 54 12 65<br />
Pour visiter : preventica.com<br />
code invitation (obligatoire) PROD<br />
Pour les systèmes de lubrification, outre les systèmes à recirculation<br />
d’huile, l’offre NTN-SNR propose 4 technologies pour<br />
lubrifiant perdu, 5 modèles de pompes avec leurs accessoires<br />
permettent de répondre à la quasi-totalité des besoins des<br />
clients.<br />
56<br />
Juin 2012 - N°626
communiqué<br />
Produits & Services<br />
Signals ><br />
30 ans de signalisation et de sécurité<br />
La société Signals a été créée pour répondre aux besoins en fabrication de panneaux de sécurité<br />
des entreprises. Tout de suite, le choix de la commercialisation a porté sur la vente à distance. Le<br />
catalogue Signals atteint aujourd’hui plus de 700 pages, avec plus de 30 000 références, il est gratuit.<br />
Une progression qui s’explique par le développement des normes et des besoins sur les produits<br />
de sécurité.<br />
Est-ce que la fabrication de panneaux de signalisation<br />
de sécurité constitue toujours le cœur de l’activité<br />
de Signals ?<br />
En effet, nous en sommes d’ailleurs le leader au niveau national.<br />
Nous proposons aussi bien aux entreprises qu’aux collectivités<br />
un panel très large de panneaux d’interdictions, d’avertissements,<br />
de consignes, de marquages industriels… sur des<br />
supports très variés en PVC ou aluminium. En tant que fabricant<br />
français nous sommes en mesure de répondre à toutes<br />
les demandes de produits personnalisés.<br />
Si les panneaux restent des produits phares, l’entreprise a<br />
cependant élargi sa gamme de produits afin d’offrir un service<br />
complet aux clients. Nous présentons maintenant des produits<br />
de sécurité pour la signalisation lumineuse, de chantier, la protection<br />
de l’homme au travail, la protection et l’aménagement<br />
d’un site, la protection de l’environnement …<br />
Aussi nous avons regroupé un certain nombre de produits<br />
dans un nouveau catalogue « la maintenance des<br />
sites » pour répondre à ce service en particulier.<br />
avec équipement lumineux.<br />
Autre atout, tout le catalogue est consultable sur internet.<br />
Nos clients ont également la possibilité de commander en<br />
ligne facilement.<br />
Notre force c’est d’être fabricant, nous maîtrisons ainsi<br />
toute la chaîne.<br />
Soucieuse d’offrir des produits de qualité, l’entreprise Signals<br />
est la première entreprise en France à proposer des panneaux<br />
avec la norme NF AFFICHAGE DE SECURITE.<br />
Contact :<br />
SIGNALS Rond-point de la République,<br />
17187 Périgny Cedex.<br />
Tél. : 05 46 30 66 00<br />
Fax : 05 46 30 66 01<br />
Site Web : www.signals.fr<br />
Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?<br />
En tant que leader nous<br />
garantissons à nos clients<br />
que nos produits sont<br />
conformes aux normes en<br />
vigueur.<br />
Le fait d’être à la fois distributeur<br />
et fabricant assure<br />
aux clients des délais très<br />
courts de livraison allant<br />
de 24h à 48h. De plus,<br />
nos ateliers de découpe<br />
numérique, gravure, sérigraphie<br />
et impression<br />
thermique assurent une<br />
gamme de réalisation très<br />
large de la petite étiquette<br />
à l’unité ou en grande<br />
série jusqu’à l’enseigne<br />
ou aux panneaux d’usine<br />
Juin 2012 - N°626<br />
57
Produits & Services<br />
communiqué<br />
La sélection du mois ><br />
perma FLEX, le graisseur flexible en deux tailles compactes<br />
Utilisation flexible, également sur les points de graissage à fortes exigences<br />
P<br />
erma FLEX est un système de lubrification compact prêt<br />
à l'emploi livré sous la forme d'une unité complète. Il est<br />
adapté aux champs d'application les plus divers entre<br />
-20 °C et +60 °C. Sa durée de distribution est réglable de 1<br />
à 12 mois. La pression requise est obtenue par une réaction<br />
chimique pilotée électroniquement, assurant une alimentation<br />
continue du point de graissage en lubrifiant frais pendant la<br />
durée de distribution sélectionnée. perma FLEX est disponible<br />
en 60 cm³ ou 125 cm³.<br />
Applications multiples<br />
Graisseur automatique mono point perma FLEX est conçu pour<br />
le graissage dans les champs d'application les plus divers. Il<br />
répond aux exigences de protection contre la pénétration d'eau<br />
ou d'impuretés suivant IP 68 et fonctionne donc en toute fiabilité<br />
dans les environnements très poussiéreux et humides. Il peut<br />
être installé à différentes températures ainsi qu'à l'extérieur. La<br />
durée de distribution du perma FLEX peut aussi être ajustée<br />
après l'activation et le système de lubrification désactivé lors<br />
d'arrêts prolongés.<br />
INTERNATIONAL VDI CONFERENCE 2012<br />
DRIVE TRAINS OF WIND TURBINES<br />
This conference covers all aspects of Drive Trains of Wind Turbines and will present first-hand<br />
experiences with a special focus on:<br />
• Essential design requirements for the next generation of drive trains with gearings<br />
• Success factors for drive trains featuring high technical reliability<br />
• Failure rates and the impact of failures on cost of energy<br />
• Sophisticated dimensioning and calculation of gearings and bearings<br />
• Modern simulation methods to determine realistic load assumptions<br />
Benefit from the experience of the following renowned companies:<br />
AZT Allianz Risk Consulting • Drive Concepts • ESM • GL Garrad Hassan • SET Sustainable Energy Technologies •<br />
Timken Europe • SKF • Technische Universität Dresden • Vestas Technology R&D • ZF Wind Power Antwerpen<br />
Date and Venue:<br />
June 19 and 20, 2012<br />
Hamburg, Germany<br />
Moderation and Chairman:<br />
Prof. Dr.-Ing. Berthold Schlecht,<br />
Director of the Institute of Machine Dlements and Machine design, TU Dresden, Germany<br />
www.vdi.de/drivetrains<br />
Source: SET Sustainable Energy Technologies<br />
58<br />
Juin 2012 - N°626
Produits & Services<br />
Travail en hauteur ><br />
Une nouvelle norme pour<br />
les échelles<br />
La nouvelle norme NF E 85-211, concernant les échelles<br />
avec plateforme de travail sécurisée, est entrée en application<br />
fin 2011. Homologuée par décision du Directeur Général<br />
de l’AFNOR, la norme NF E 85-211 a été publiée le 9 novembre<br />
avec effet le 9 décembre 2011. Cette norme couvre<br />
les échelles portables à plateforme de travail intégrée utilisées<br />
comme moyens d’accès en hauteur permettant d’atteindre le<br />
poste de travail constitué par la plateforme. « Cette norme est<br />
indispensable pour définir les caractéristiques de ces équipements<br />
afin de prévenir des accidents, souvent graves, parfois<br />
mortels », explique Yves Bugy, PDG d’Audinnov qui a conçu<br />
et commercialise une gamme évolutive d’échelles avec plateforme<br />
sécurisée répondant au nouveau contexte normatif et<br />
offrant confort et sécurité de travail.<br />
La norme passe en revue toutes les exigences qu’une échelle<br />
à plateforme de travail intégrée doit respecter afin d’assurer<br />
la sécurité de l’utilisateur : exigences concernant les matériaux<br />
(définition de l’épaisseur selon la nature des matériaux<br />
utilisés, ...) ; exigences de sécurité (finitions afin d’éviter les<br />
blessures lors de l’utilisation de l’échelle, …) ; exigences<br />
fonctionnelles et dimensionnelles (solidité et résistance, …) ;<br />
exigences mécaniques (stabilité<br />
de l’équipement, …) ;<br />
exigences concernant le<br />
marquage, les consignes<br />
de sécurité et instructions<br />
d’emploi. Utilisées par une<br />
personne à la fois, ces plateformes<br />
servent à effectuer,<br />
en hauteur, des opérations<br />
de contrôle, d’installation, de<br />
réparation ou d’entretien :<br />
travaux et maintenance sur<br />
sprinklers, portes automatiques,<br />
caméras, ou encore<br />
des travaux sur poteaux et<br />
façades, entretien de réseaux<br />
extérieurs, remplacement<br />
de luminaires, etc.<br />
La gamme Aerostep d’Audinnov propose des échelles portables<br />
avec plateforme de travail répondant parfaitement à<br />
l’évolution de la législation et permettant l’intervention d’une<br />
personne seule. C’est un équipement léger, portable et manipulable<br />
par un seul agent, de mise en œuvre rapide et simple<br />
(moins de 3 mn), offrant une grande stabilité et s’adaptant à<br />
tous les terrains (en appui ou autoportante, jambes réglables),<br />
doté d’une plateforme de travail réglementaire et ergonomique<br />
(équipée de protections collectives, plancher antidérapant,<br />
rambarde, …).<br />
EPI ><br />
Casque pour les travaux<br />
en hauteur<br />
InspectBox<br />
L’inspection de vos installations<br />
Simple. Fiable. Abordable.<br />
MSA propose un casque<br />
spécifique pour les travaux<br />
en hauteur ou pour<br />
les travaux dans les<br />
espaces restreints ou<br />
confinés : le casque V-<br />
Gard 520. Ces casques<br />
sont sans visière pour<br />
permettre aux monteurs<br />
de bien appréhender leur<br />
environnement ou aux<br />
opérateurs de maintenance ou de traitement des eaux de s’insérer<br />
facilement dans des endroits exigus. Ils disposent des<br />
mêmes performances que les casques V-Gard 500 non ventilé,<br />
à savoir la gouttière intégrée pour les travaux d’extérieurs<br />
ou sur les sites pétrochimiques, la protection contre la déformation<br />
latérale, la résistance thermique (-50°C à +90°C), ou<br />
encore l’absence d’orifice pour protéger le porteur des fuites<br />
de liquides et des projections de métaux en fusion.<br />
Ils sont également optimisés pour les travaux électriques TBT<br />
(marquage EN 397/ 440 V AC) & BT - Basse Tension (marquage<br />
EN 50365 /1000 V AC).<br />
Traq360 InspectBox est un logiciel<br />
d’inspection sur terminaux mobiles pour la<br />
saisie de vos données de maintenance<br />
directement sur le terrain.<br />
Gagnez du temps,<br />
Améliorez la qualité de vos données terrain,<br />
Réduisez vos coûts de maintenance.<br />
Powered by<br />
www.itirion.com<br />
04 82 53 38 60<br />
contact@itirion.com<br />
Juin 2012 - N°626<br />
59
ME2012-90x274_Mise en page 1 02/02/12 16:41 Page1<br />
> 6 au 9 novembre 2012 <<br />
Paris Nord Villepinte<br />
8 e<br />
édition<br />
Produits & Services<br />
Télécoms ><br />
Téléphoner sans entraves<br />
Sennheiser Communications conçoit des micro-casques<br />
sans fil et filaires professionnels destinés aux centres d'appels<br />
et back office, bureaux et communications unifiées. Le<br />
groupe propose aussi une gamme complète d'accessoires<br />
pour la téléphonie d'entreprise. Ainsi le DW Office de Sennheiser<br />
Communications est un micro-casque DECT conçu<br />
pour fonctionner avec la grande majorité des téléphones fixes<br />
de bureau et des softphones. Bureaux, back offices, télétravail,<br />
le DW office devrait satisfaire les professionnels à la recherche<br />
d’une solution sans fil performante et facile à utiliser.<br />
Le matériel est directement compatible avec Microsoft Office<br />
Communicator. Pour les autres softphones (Skype, Avaya...),<br />
il sera nécessaire d’utiliser le logiciel Headsetup (gratuit), qui<br />
va faire office de passerelle entre le softphone et le DW office<br />
pour un fonctionnement optimal. Il a une autonomie de 12h,<br />
une portée longue distance de180m et un temps de recharge<br />
express (50% de recharge en 20 minutes). Le DW Pro1 est<br />
un micro-casque sans fil mono-écouteur (monaural) DECT<br />
doté d’une qualité de son haute définition, et le DW Pro2 est<br />
un modèle sans fil à double-écouteurs (binaural).<br />
Hygiène ><br />
Un désinfectant persistant<br />
sans alcool ni javel<br />
> Travaux de maintenance > Fourniture de produits<br />
et outillages > Lubrification > Fabricants et loueurs<br />
de matériels > Logistique et manutention > GMAO<br />
> TMAO > EAM > Aides au diagnostic > NTIC ><br />
Traçabilité > Outils de mobilité > Énergies<br />
et utilités > Sécurité au travail > Qualification<br />
> Contrôle > Hygiène, santé > Ingénierie, conseil<br />
> Formation > Documentation technique<br />
Ils ont visité <strong>Maintenance</strong> Expo 2011 :<br />
3M, ABB France, Aéroports de Paris, Air France Industrie, Air liquide<br />
engineering, Alstom, ArcelorMittal, Axima GDF Suez, Bouygues Telecom,<br />
Cadbury, Carbone Lorraine, Cegelec, Chanel, Chronopost international, Club<br />
Med Gym, Dalkia France, Disneyland Paris, EDF R&D, Faurecia, France<br />
Telecom, Galeries Lafayette, Henkel France, Hôpital Cochin, Hutchinson<br />
France, INRS, Johnson & Johnson, Lafarge, Mairie de Paris, Manoir<br />
Industries, Ministère de la Défense, Poclain Hydrolics, PSA, Renault, Rolex,<br />
Saint-Gobain Sekurit France, Sanofi Aventis, Service des achats de l’Etat,<br />
Siemens, SNCF, Sodexo, Thales Air System, Total Petrochemicals, Veolia Eau…<br />
Simultanément :<br />
www.maintenance-expo.com<br />
Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle<br />
Lexitis - Illustrations : David Marchal-Bubaone – PaulPaladin/istockphoto<br />
En exclusivité, Initial, expert de la location entretien d’articles<br />
textiles et d’hygiène, propose UltraProtect, une nouvelle<br />
génération de désinfectants pour les mains et les surfaces.<br />
L'innovation : il élimine 99,9% des microbes, bactéries et virus<br />
et, contrairement aux produits à base d'alcool ou de javel, il<br />
n'irrite pas la peau et reste efficace jusqu'à 6h sur les mains<br />
et 24h sur les surfaces. Une véritable révolution pour les<br />
entreprises, les établissements de santé et les lieux publics,<br />
toujours plus soucieux de garantir de bonnes conditions d'hygiène<br />
pour éviter la propagation de maladies.<br />
Vêtements de travail ><br />
Spécial beaux jours<br />
Guy Cotten complète sa gamme « La Torche Workwear »<br />
avec une collection spécialement conçue pour le printemps et<br />
l’été. Polo, pantalon, combinaison, gilet<br />
sans manches… des vêtements de travail<br />
aux finitions de qualité et aux détails<br />
fonctionnels pour un confort préservé<br />
dans tous les mouvements. « La Torche<br />
Workwear » est destinée aux personnels<br />
du BTP et de l’industrie, de la maintenance,<br />
de la logistique, du transport,<br />
etc. « Carbone » : des empiècements<br />
contrastés pour dynamiser le look et des détails qui simplifient<br />
la vie. Polo : coton 220 g/m², poche poitrine avec rabat boutonné.<br />
Pantalon coton/polyester déperlant souple et robuste,<br />
renforts aux genoux avec poches. Ceinture avec poches<br />
amovibles multifonctions et porte-outils. Gilet sans manches<br />
coton/polyester déperlant, multiples poches avec fermetures<br />
à glissière ou à rabat auto agrippant.<br />
60<br />
Juin 2012 - N°626
Agenda / Manifestations<br />
Attention : afin de s’assurer de la tenue des manifestations annoncées, nous invitons nos<br />
lecteurs à se renseigner auprès des organisateurs avant de planifier une visite.<br />
Nucléaire<br />
Le salon Cyclatom<br />
Salon des professionnels de l'énergie<br />
nucléaire, Cyclatom se déroulera les 23<br />
et 24 mai 2012 à la Cité de la Mer de<br />
Cherbourg-Octeville. Il réunit les professionnels<br />
travaillants dans le cycle de<br />
l'atome et de l’industrie du nucléaire :<br />
sociétés d’ingénierie, équipementiers et<br />
prestataires de services sont représentés<br />
ainsi que la maintenance, le démantèlement<br />
et la radioprotection, en passant<br />
par le matériel de laboratoire, ou<br />
encore le conditionnement spécifique<br />
jusqu'à la logistique. www.cyclatom.com<br />
Energies<br />
Power Energies 2012<br />
Premier salon français consacré à<br />
toutes les sources d’énergies existantes,<br />
Power Energies ouvrira ses<br />
portes du 25 au 27 septembre 2012<br />
au Parc des Expositions d’Avignon. Ce<br />
rendez-vous a pour objectif de réunir les<br />
professionnels des énergies fossiles,<br />
fissiles et renouvelables, dans le but<br />
de construire et d’échanger autour des<br />
sources d’énergies d’avenir. A proximité<br />
des grands sites nucléaires français, du<br />
parc éolien, d’une centrale photovoltaïque<br />
et de plusieurs centrales hydroélectriques,<br />
Avignon et sa région bénéficient<br />
d’un tissu industriel et économique<br />
attractif pour tous les spécialistes de<br />
l’énergie.<br />
http://www.powerenergies.eu/<br />
Power Energies réunira les professionnels<br />
de l’équipement, de l’ingénierie,<br />
de la prestation de service, de la<br />
maintenance, de la distribution et de la<br />
logistique, agissant aussi bien dans les<br />
domaines du solaire et de l’éolien que<br />
ceux du nucléaire et de l’énergie électrique.<br />
24 ème Forum<br />
national de la<br />
maintenance<br />
Dans le cadre de la prochaine édition<br />
de <strong>Maintenance</strong> Expo, se déroulera le<br />
24e Forum national de la maintenance<br />
organisé par l'Afim, du 6 au 9 novembre<br />
2012 (Parc des Expositions de Paris-<br />
Nord Villepinte). Le thème retenu pour<br />
l'édition 2012 : « Optimiser les pratiques<br />
pour une maintenance performante et<br />
économique ».<br />
Le forum accueillera les témoignages de<br />
professionnels de maintenance ayant<br />
mis en œuvre des technologies ou des<br />
méthodes dans des activités de maintenance<br />
industrielle, immobilière ou tertiaire,<br />
ayant participées à l'amélioration<br />
des deux grands facteurs de coûts que<br />
sont la consommation des pièces de<br />
rechange, la productivité de la fonction<br />
maintenance, et qui ont pu réduire les<br />
durées d'indisponibilité de leurs équipements.<br />
Le jeudi après-midi, sera consacrée<br />
à la corrosion, sujet transverse à<br />
tous les métiers : comment la prévenir,<br />
la comprendre et lutter contre.<br />
MAI 2012<br />
ANNONCE ITC-ESSA-(HD):Annonce ESSA 17/02/12 11:18 Page 1<br />
23 & 24<br />
CYCLATOM<br />
Le salon Cyclatom regroupe les professionnels<br />
de l'énergie nucléaire, exposition<br />
conférences et rendez-vous d’affaires.<br />
Cité de la Mer, Cherbourg-Octeville<br />
(Normandie)<br />
www.cyclatom.com<br />
30 & 31<br />
PREVENTICA<br />
Salon et conférences sur la prévention,<br />
la maîtrise des risques et la qualité de<br />
vie au travail.<br />
Strasbourg (Alsace)<br />
www.preventica.com<br />
ÉQUIPEMENTS DE MATÉRIEL DE TRAITEMENT THERMIQUE<br />
Préchauffage – Post chauffage –<br />
Détensionnement des soudures<br />
sur les tubes et appareils chaudronnés<br />
• Appareil à résistances type : 54 kVA,<br />
81 kVA, 108 kVA, 216 kVA et tous les<br />
accessoires (thermocouples, résistances…).<br />
• Appareil à induction en moyenne fréquence.<br />
• Appareil UBHT pour le traitement thermique<br />
des tubes aciers après le cintrage à froid.<br />
International Trading Company<br />
3, rue Troyon – 75017 PARIS<br />
Tél. : 00 33 (0) 1 47 56 05 87 – Fax : 00 33 (0) 1 47 56 15 77<br />
E-mail : info@itc-export.com Site web : www.itc-export.com<br />
V E N T E L O C A T I O N I N T E R V E N T I O N S U R S I T E<br />
Juin 2012 - N°626<br />
61
Agenda / Manifestations<br />
JUIN 2012<br />
Du 5 au 7<br />
SEPEM INDUSTRIES EST<br />
Le 4ème rendez-vous de l’industrie<br />
dans l’Est pour rencontrer tous les<br />
fournisseurs et prestataires de l’usine :<br />
services, équipements, process, maintenance.<br />
Colmar (Alsace)<br />
www.sepem-industries.com<br />
Du 5 au 7<br />
TRANSORTS PUBLICS 2012<br />
Rendez-vous européen biennal de tous<br />
les acteurs et des professionnels du<br />
transport public, du ferroviaire, du bus,<br />
du car et des modes alternatifs et déplacements<br />
durables : opérateurs, industriels,<br />
constructeurs et sous-traitants…<br />
Paris Porte de Versailles<br />
www.eurosatory.com<br />
6 & 7<br />
EMM 2012<br />
« La mécatronique au service de l'efficacité<br />
énergétique », 10èmes rencontres<br />
européennes de mécatronique. Conférence<br />
internationale et exposition.<br />
Grand-Bornand (Haute-Savoie)<br />
www.emm2012.eu<br />
Du 11 au 15<br />
EUROSATORY<br />
Exposition internationale pour la défense<br />
et la sécurité terrestres et aériennes.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.eurosatory.com<br />
Du 12 au 14<br />
ENVIRONORD<br />
Le salon des solutions environnementales<br />
pour les entreprises et les collectivités.<br />
Avec le congrès européen Ecotechnologies<br />
pour le futur<br />
Euralille, Lille Grand Palais<br />
www.eco-<br />
www.salon-environord.com,<br />
technologies.org<br />
SEPTEMBRE 2012<br />
Du 18 au 22<br />
AMB 2012<br />
Le salon international de l’usinage des<br />
métaux, exposition des machines-outils<br />
et outils de précision.<br />
Parc des expositions, Stuttgart (Bade<br />
Wurtemberg)<br />
www.messestuttgart.de/amb/2012/<br />
Du 19 au 22<br />
SISTEP MIDEST<br />
Rendez-vous industriel international du<br />
Maroc et des pays africains. Une offre<br />
globale centrée sur la sous-traitance,<br />
les équipements et les fournitures industrielles<br />
pour la tôlerie, plasturgie, machines-outils,<br />
services de maintenance.<br />
6 pavillons nationaux (France, Espagne,<br />
Portugal, Italie, Hongrie, Algérie).<br />
Casablanca (Maroc)<br />
www.sistep-midest.com<br />
Du 25 au 27<br />
POWER ENERGIES<br />
Le salon de toutes les énergies.<br />
Avignon (Provence)<br />
www.powerenergies.eu<br />
Du 5 au 7<br />
SEPEM INDUSTRIES SUD-<br />
OUEST<br />
La première édition de ce rendez-vous<br />
de l’industrie dans le grand Sud-Ouest,<br />
pour rencontrer tous les fournisseurs et<br />
prestataires de l’usine : services, équipements,<br />
process, maintenance.<br />
Toulouse<br />
www.sepem-industries.com<br />
OCTOBRE 2012<br />
Du 24 au 26<br />
MESUREXPOVISION<br />
Le salon de la mesure, de l’instrumentation<br />
et de la vision industrielles.<br />
Paris Expo, Porte de Versailles<br />
www.mesurexpovision.com<br />
Du 24 au 26<br />
CIEN 2012<br />
Le Carrefour de l’Industrie Electronique<br />
et Numérique regroupe les secteurs des<br />
équipements de production, des composants<br />
et sous ensembles, la mesure<br />
électronique, la fabrication électronique<br />
et les services associés à l’industrie<br />
électronique. CIEN accueille en son<br />
sein RF Hyper & Wireless, l'unique<br />
rendez-vous de la communauté des<br />
radiofréquences, des hyperfréquences,<br />
de la fibre optique et du wireless.<br />
Paris Expo, Porte de Versailles<br />
www.cien-expo.com<br />
NOVEMBRE 2012<br />
Du 6 au 9<br />
MIDEST<br />
Plate-forme mondiale de référencement<br />
et d’échanges entre donneurs d’ordres<br />
et sous-traitants : fabricants, équipementiers<br />
et assembleurs rencontrent<br />
les fournisseurs de solutions en transformation<br />
des métaux, plasturgie, électronique,<br />
microtechniques et services à<br />
l’industrie.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.midest.com<br />
Du 6 au 9<br />
MAINTENANCE EXPO 2012<br />
Le seul salon de toutes les solutions<br />
pour la maintenance des équipements<br />
et des actifs industriels et immobiliers.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.maintenance-expo.com<br />
Du 19 au 22<br />
MANUTENTION 2012<br />
Pour sa 31ème édition, Manutention<br />
2012, salon international des équipements<br />
et systèmes pour la manutention<br />
et la logistique (levage, stockage,<br />
équipements d’entrepôt etc.) se tient<br />
conjointement au salon international<br />
Emballage.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.manutention.com<br />
DECEMBRE 2012<br />
Du 4 au 7<br />
EXPOPROTECTION<br />
24ème édition du salon de la prévention<br />
et de la gestion des risques. Nouveau<br />
lieu, nouvelle date…<br />
Paris Expo Porte de Versailles<br />
www.expoprotection.com<br />
Juin 2012 - N°626<br />
63
Biblio<br />
Gérer le risque<br />
au quotidien<br />
Un risque non maîtrisé peut<br />
remettre en cause à tout instant<br />
la pérennité de l'entreprise,<br />
quelles que soient sa taille,<br />
son activité, son ancienneté.<br />
Comment, chaque jour, contribuer<br />
à renforcer la vigilance<br />
de tous sur le sujet de la maîtrise<br />
nécessaire des risques en<br />
entreprise ? Jean-David Darsa<br />
a eu l'idée de présenter les<br />
principaux risques individuels<br />
auxquels toute organisation est<br />
potentiellement exposée, de<br />
manière simple, opérationnelle<br />
et pragmatique, en ne considérant<br />
que les risques essentiels.<br />
365 jours pour 365 risques à identifier, comprendre et maîtriser<br />
au quotidien. 365 enjeux individuels à considérer, jour après jour,<br />
pour anticipez et piloter tous les risques qui menacent l’organisation.<br />
Une approche résolument innovante et pédagogique sur un<br />
sujet a priori complexe.<br />
« 365 risques en entreprise. Une année en risk managementé »,<br />
Jean-David Darsa, GERESO Édition, 432 pages, 2012.<br />
Compétences internes : le<br />
passage de relais<br />
Comment éviter les pertes de compétences<br />
stratégiques causées par les départs à la<br />
retraite : voici une méthode pragmatique<br />
pour faciliter la préservation et la transmission<br />
du capital immatériel, constitué<br />
de compétences et d’expérience souvent<br />
implicites et ignorées. Des exemples précis<br />
d’interventions réalisées dans différents<br />
secteurs d’activité et sur différents types<br />
d’emploi. Des perspectives pour renforcer<br />
le lien intergénérationnel et favoriser<br />
la valorisation des acquis de l’expérience.<br />
Toutes les étapes pour mettre en place la démarche de transfert<br />
en permettant de dépasser un certain nombre de blocages, le<br />
manque de dialogue, la difficulté à verbaliser… Cet ouvrage est<br />
le fruit d’une réflexion opérationnelle développée par les auteurs<br />
sur l’identification des compétences, leur intérêt pour la performance,<br />
leur mode de transmission.<br />
« Transférer les compétences. Comment éviter les pertes de<br />
compétences stratégiques ? » Robert Diez et Nathalie Sarton,<br />
éditions Eyrolles, 196 pages, 2012.<br />
Comment fonctionne<br />
l’usine du monde<br />
La Chine et son industrie « usine du monde » sont une menace<br />
pour nos économies. De plus, les produits « made in China »<br />
deviennent désormais "made by China", conçus et développés<br />
localement. Et il en ira de même pour une part croissante des<br />
automobiles, des avions de ligne ou des trains à grande vitesse.<br />
Cet ouvrage retrace le développement fulgurant des nouveaux<br />
géants chinois à la conquête du marché mondial. Cet essai bien<br />
documenté et vivant dresse le portrait des acteurs, les chiffres,<br />
des exemples et anecdotes significatives.<br />
« Made by China : Les secrets d'une conquête industrielle »,<br />
Jean-François Dufour, collection Hors collection, éditions Dunod,<br />
168 pages.<br />
Retour aux fondamentaux<br />
du Lean<br />
Cet ouvrage revisite les fondamentaux du<br />
Lean pour faire du top management les initiateurs<br />
et les contributeurs de la transformation<br />
Lean dans l'entreprise. Les méthodes<br />
et outils à maîtriser sont passés en revue et<br />
assortis de retours d'expérience. L'auteur met<br />
aussi Lean en lien avec d'autres méthodologies<br />
éprouvées de conduite du changement,<br />
sans prendre parti. En revanche, il combat<br />
les a priori qui imputent au Lean tous les<br />
maux de l'entreprise et répond aux questions pratiques les plus<br />
courantes.<br />
Lean Management », Christian Hohmann, éditions Eyrolles, 424<br />
pages<br />
Retour aux basiques du Lean<br />
Les résultats d’une entreprise ne sont pas le fruit du hasard. Ils<br />
sont celui de ses pratiques. Les bonnes pratiques<br />
Lean ne sont pas le fait d’une seule<br />
population mais d’un ensemble de contributions<br />
coordonnées, de l’opérateur au directeur.<br />
Quelles sont ces contributions ? Comment<br />
s’assurer du concours des gens de l’entreprise<br />
dans l’élimination des gaspillages et la focalisation<br />
sur ce qui a de la valeur pour le client ?<br />
Comment repenser vos flux ? Comment renforcer<br />
les basiques ? En expliquant Lean simplement…<br />
Un ouvrage pédagogique et illustré par<br />
58 schémas et 17 photos, pratique avec ses 44 carnets de route,<br />
8 parcours pédagogiques et 35 fiches outils téléchargeables.<br />
« Les basiques du Lean Manufacturing Dans les PMI et ateliers<br />
technologiques », Pierre Bédry, éditions Eyrolles, 268 pages,<br />
2ème édition revue et augmentée 2012<br />
64<br />
Juin 2012 - N°626
Biblio<br />
Comment le conteneur a<br />
rendu possible la globalization<br />
Le véritable héros de la mondialisation<br />
a un corps d’acier. Son père<br />
se nomme Malcolm McLean. Sa<br />
date de naissance ? Avril 1956. Ce<br />
jour-là, 58 boîtes en métal furent<br />
transportées dans un bateau de<br />
Newark à Houston, premier acte<br />
de l’histoire du conteneur, étincelle<br />
fondatrice du boom des échanges<br />
internationaux… Marc Levinson<br />
raconte cette passionnante saga<br />
de notre temps.<br />
« The Box: Comment le conteneur a changé le monde », Marc<br />
Levinson, éditions Max Milo, 228 pages<br />
Prendre en compte les<br />
obligations de Reach<br />
Toutes les entreprises qui importent, utilisent ou produisent des<br />
dégraissants, des peintures, des lubrifiants, des polymères et<br />
également des métaux, sont concernées par Reach. Les obligations<br />
liées à ce règlement, entré en vigueur le 1er juin 2007,<br />
peuvent même s’étendre aux substances contenues dans les<br />
articles fabriqués. Avec le projet « Risques chimiques en mécanique<br />
», la FIM et le Cetim ont développé les outils nécessaires<br />
à la prise en compte des obligations réglementaires liées à l’utilisation<br />
des substances chimiques dans les produits et procédés.<br />
Ce DVD comprend notamment un guide d’application bilingue,<br />
des courriers type, des fiches explicatives de scénarios d’expositions,<br />
des notes de veille, les méthodes d’identification des<br />
substances…<br />
« Reach : substances chimiques en mécanique », DVD publié<br />
par le Cetim<br />
Les Arts & Métiers d’hier<br />
et d’aujourd’hui<br />
Illustré de photos inédites, le livre «<br />
Arts et Métiers, l’école de la technologie<br />
» retrace l’histoire de l’école<br />
fondée en 1780 et de ses évolutions<br />
jusqu’à aujourd’hui. On y croise ces<br />
Gadzarts qui, depuis 2 siècles, ont<br />
contribué aux grandes innovations<br />
technologiques et industrielles en<br />
France. Tableau d’une école en mouvement<br />
( aujourd’hui dénommée Arts et Métiers ParisTech ) où<br />
humanisme et fraternité sont au cœur de la formation, le livre<br />
donne également à lire les analyses croisées de chercheurs<br />
et de chefs d’entreprise sur le profil de l’ingénieur de demain.<br />
L’ouvrage est préfacé par Cédric Villani, médaille Fields 2010,<br />
professeur à l’Université de Lyon, directeur de l’Institut Henri<br />
Poincaré.<br />
« Arts et Métiers, l’école de la technologie », Olivier Vercherand,<br />
Anne Tequi, Editions Cherche Midi.<br />
La guerre froide dans l’espace<br />
L’avènement de l’ère spatiale avec le lancement de Spoutnik-1<br />
en octobre 1957 marque le départ d’une incroyable course à<br />
l’espace. Les militaires développent et testent plusieurs appareils<br />
destinés à envoyer des astronautes, en uniforme, dans<br />
l’espace. Des premières capsules jusqu’à la Navette spatiale<br />
américaine, cet ouvrage illustré présente les principales réalisations,<br />
décrit les programmes et les matériels ainsi que l’aménagement<br />
des stations en orbite terrestre. Il dévoile quelques<br />
secrets sur les développements US et soviétiques associés à la<br />
guerre des étoiles qui débute dès les années 1960 pour s’accélérer<br />
dans les années 1980. Découvrez Poliouz - une station de<br />
combat en orbite - ou les bases militaires de la Lune...<br />
« Étoiles noires de la guerre froide », Philippe Coué, éditions<br />
E-dite, 200 pages<br />
L’aventure française de<br />
l’espace<br />
Entrée dans la conquête de l’espace dès 1959, la France,<br />
avec l’Europe, joue un rôle majeur dans les activités spatiales.<br />
Arianespace est le leader mondial dans le domaine des lanceurs.<br />
Les satellites d'application européens occupent une place<br />
essentielle dans tous les services opérationnels internationaux,<br />
dans les domaines des télécoms, de l'observation de le Terre,<br />
de la météorologie, de la collecte de données… Depuis 1985,<br />
tous les satellites scientifiques européens sont des succès et<br />
souvent des premières mondiales. Pionnier de cette aventure,<br />
l’auteur témoigne : entré au CNES à sa création en 1962, Marius<br />
Le Fèvre a été directeur du Centre spatial guyanais, et de<br />
1985 à 1996, directeur du centre technique de l’Agence spatiale<br />
européenne. Ce membre de l’Académie de l’air et de l’espace<br />
raconte les anecdotes et les tours de force des débuts et rapporte<br />
les difficultés techniques, financières et politiques qui de<br />
tout temps jalonnent cette progression.<br />
« L'Espace, du rêve à la réalité, Un grand bond pour l’Europe<br />
spatiale », Marius Le Fèvre, Editions E-Dite, 584 pages.<br />
Juin 2012 - N°626<br />
65
66<br />
Les services à l’industrie<br />
Abonnez-vous en ligne sur www.maintenance-entreprise.com<br />
Offre spéciale<br />
Bénéficiez d’un abonnement<br />
découverte d’un an<br />
80€*TTC<br />
au lieu de 100€**<br />
Cet abonnement peut être pris en compte<br />
dans vos frais généraux ou votre budget formation<br />
* Pour tout paiement en ligne par carte bleue<br />
**TVA 2,10%. Offre réservée à la France métropolitaine.<br />
DOM-TOM et étranger : 100€<br />
Juin 2012 - N°626<br />
Index des entreprises et<br />
organismes cités dans ce numéro<br />
Actem’otel ..................................40<br />
Actis Location...............................10<br />
Air France ...................................54<br />
AltéAd................................6, 32, 33<br />
Apave............................................8<br />
Apisoft ...................................48, 50<br />
Areva.....................................10,19<br />
Artema.........................................8<br />
Audinnov.................................59<br />
AWF.......................................27<br />
Bosch Rexroth.............................55<br />
Bubbendorff...............................44<br />
Carl Software....................40, 45-47<br />
CHP Cinetic.................................55<br />
Cisma......................................6<br />
Dekra........................................52<br />
DLR............................................6, 8<br />
EDF...................................16, 19, 22<br />
Elutions.......................................40<br />
Endel.........................................21<br />
EnOcean..................................42<br />
ETDE........................................6<br />
Greta nucléaire............................19<br />
Guy Cotton...................................60<br />
Hôpitaux Civils de Lyon...........45-47<br />
Hydac..........................................24<br />
Index des annonceurs<br />
Adventech..................................23<br />
Alfa Laval.....................................20<br />
Allweb Belgium............................27<br />
APISOFT...................................38<br />
AVEVA...................................25<br />
CARL.....................................9<br />
CINETIC.....................................55<br />
CIMI......................................16<br />
Cyclatom...................................18<br />
DENIOS..............................encart<br />
Dräger.........................................13<br />
Drive Trains of<br />
Wind Turbines.............................58<br />
DSD SYSTEM...............................7<br />
DYMO…........4ème de couverture<br />
FARO....................................37<br />
GATES…...…2ème de couverture<br />
GRETA Nucléaire........................21<br />
Numéro 627 – Avril-Mai-Juin 2012<br />
Initial........................................60<br />
ISS Facility..................................40<br />
KNX.........................................41<br />
LGM.......................................36, 37<br />
LNE.............................................6<br />
Marechal Electric........................12<br />
Mecabourg..................................10<br />
Mewa.....................................30, 31<br />
NTM SNR....................................56<br />
Perma Flex..................................58<br />
Philips........................................40<br />
Sennheiser communications.......60<br />
Signals......................................57<br />
Socoda..........................................8<br />
Schneider Electric.......................53<br />
Spie........................................21, 41<br />
STX............................................8<br />
Symop........................................12<br />
Syndicat de l’énergie....................42<br />
TF1......................................48-50<br />
TMC Aéro...................................54<br />
TRW Automotiv...........................30<br />
UUDS........................................54<br />
Vinci Facilities..............................41<br />
Win France.................................26<br />
GRETA Vivarais……..........……..22<br />
HYDAC.....................................24<br />
ITC........................................61<br />
ITIRION......................................59<br />
ITM............................................4<br />
KLUBER Lubrification.............….29<br />
LEGOUPIL Industrie....................43<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo.......................60<br />
Marechal Electric.........................17<br />
MesurExpoVision<br />
......................3ème de couverture<br />
NUCLExpert..............................26<br />
Preventica.........................56<br />
SIGNALS.........................encart<br />
SEPEM Industrie.........................62<br />
Testo................................57<br />
TEXROPE.................................11<br />
Bulletin d’abonnement................66<br />
Au sommaire du prochain numéro<br />
SPECIAL MAINTENANCE PREVENTIVE<br />
• Mesure & contrôle<br />
• Instruments & méthodes de diagnostic<br />
• La thermographie infrarouge et les outils de détection<br />
L’ANNUAIRE DE LA FORMATION PERMANENTE<br />
• Les organismes agréés de formation professionnelle<br />
• La formation initiale et continue pour la maintenance<br />
TERTIAIRE & MAINTENANCE DU BATIMENT<br />
• Les automatismes du bâtiment<br />
• Les capteurs et la GTB pour une gestion intelligente du bâtiment<br />
M&E est partenaire des salons : CyclAtom, IMA, INDUSTRIE Paris & Lyon,<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo, MesurExpoVision, MIDEST, Pollutec, Préventica, SEPEM, …<br />
Le site de la revue : www.maintenance-entreprise.com<br />
Le portail de la maintenance : www.maintenanceandco.com
Conquérez tous les aspects de votre travail.<br />
AÊchaqueÊfoisÊqueÊvousÊallezÊauÊtravail,ÊunÊnouvelÊimprŽvuÊvousÊattend.ÊTraiterÊlesÊ<br />
urgencesÊenÊplusÊduÊtravailÊquotidien,ÊcÕestÊleÊjeuÊ!ÊLaÊseuleÊfaçonÊdeÊgagnerÊestÊ<br />
deÊtoutÊgarderÊenÊordre.ÊLesÊimprimantesÊetÊŽtiquettesÊDYMOÊIndustrielÊpeuventÊ<br />
vousÊaiderʈÊmaintenirÊvotreÊtravailÊorganisŽÊetÊenÊsŽcuritŽ.<br />
Explorez ce que DYMO Industriel peut offrir—incluant notre assortiment<br />
d’étiqueteuses et d’étiquettes—partout où les outils industriels sont vendus<br />
ou sur dymo.com/<strong>Maintenance</strong>.<br />
EtiqueteuseÊRHINOªÊ4200