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Maintenance & Entreprise n°626

Dossier : De la maintenance nucléaire au grand carénage

Dossier : De la maintenance nucléaire au grand carénage

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N°626 - Avril - Mai - Juin 2012<br />

25 euros<br />

Les services à l’industrie<br />

PRATIQUE :<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Nettoyage & EPI<br />

hygiène<br />

sur mesure<br />

page 30<br />

METHODE :<br />

LeanSixSigma<br />

un nouveau<br />

regard<br />

page 34<br />

TERTIAIRE :<br />

Pas de coupure<br />

d’antenne<br />

à la télé<br />

page 48<br />

ENVIRONNEMENT :<br />

Les avions<br />

passent au<br />

bionettoyage<br />

page 54<br />

Dossier<br />

De la maintenance nucléaire<br />

au grand carénage p.16


POLY CHAIN ® GT CARBON ,<br />

LA TECHNOLOGIE AU SERVICE<br />

DE LA PRODUCTIVITE<br />

Légère • Propre • Sans maintenance • Respect de l’environnement •<br />

Economies d’énergie et réduction des coûts<br />

Rien de plus résistant<br />

Vous ne pensiez tout de même pas que les<br />

limites en transmission de puissance étaient déjà<br />

atteintes? Gates vous présente la courroie<br />

Poly Chain ® GT Carbon, la nouvelle génération<br />

de courroies synchrones avec cordes de traction<br />

en carbone brevetées. La courroie synchrone<br />

la plus performante sur le marché offrant une<br />

excellente alternative aux chaînes à rouleaux<br />

et engrenages.<br />

Pour plus d’information visitez www.gates.com/france<br />

ou envoyez un courriel à inforequest@gates.com


S<br />

SOMMAIRE<br />

L’Actualité<br />

> EDITORIAL<br />

Une stratégie industrielle<br />

pour la France, enfin ?....................5<br />

> ACTUALITES<br />

AltéAd devient n°1 en Europe.........6<br />

B. Grandjean Pdt d’Artema............8<br />

Apave programme<br />

650 recrutements............................8<br />

Areva dans<br />

les parcs éoliens...........................10<br />

Le point de conjoncture<br />

du Symop......................................12<br />

Réglementation<br />

amiante renforcée.........................14<br />

Références<br />

> DOSSIER NUCLEAIRE<br />

EDF se prépare<br />

au grand carénage.......................16<br />

La formation<br />

en maintenance nucléaire............19<br />

Le référentiel de compétences<br />

en robinetterie..............................21<br />

Réussir le grand carénage<br />

avec les prestataires.....................22<br />

Hydac et la prestation<br />

de service.....................................24<br />

Le nucléaire au féminin................26<br />

Assistance technique<br />

constructeur..................................27<br />

Une sélection d’ouvrages.............28<br />

> PRATIQUE<br />

Mewa, hygiène et sécurité<br />

sur mesure...................................28<br />

> TECHNOLOGIE<br />

Presse et préventif........................30<br />

> METHODE<br />

Lean 6 Sigma,<br />

toujours d’actualité.......................34<br />

Le soutien logistique intégré.........36<br />

> TERTIAIRE<br />

MAINTENANCE DU BÂTIMENT<br />

Actualités....................................39<br />

Tournées et géomobilité...............44<br />

Les Hospices Civils de Lyon........45<br />

Coupure d’antenne<br />

interdite à TF1...............................48<br />

Les Assises de<br />

Nancy de l’énergie.........................51<br />

Les inspecteurs nomades<br />

de Dekra.......................................52<br />

Schneider certifié ISO:50001........53<br />

Magazine<br />

> PRODUITS & SERVICES......54<br />

> L’AGENDA.............................61<br />

> BIBLIO...................................64<br />

> INDEX.....................................66<br />

Juin 2012 - N°626<br />

3


A chaque besoin de GMAO …<br />

sa solution Mister Maint !<br />

La GMAO qui a tout d’une grande<br />

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contact : infos@itm.fr - La gamme de GMAO Mister Maint est éditée par ITM


S<br />

Edito<br />

Les services à l’industrie<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE<br />

& RÉALISATION<br />

MRJ-Presse<br />

24, rue Firmin Gillot 75015 Paris<br />

Tél. 01 56 08 59 00 . Fax 01 56 08 59 01<br />

(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />

lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />

sont pas retournés)<br />

RÉDACTION<br />

Rédacteur en chef<br />

Jean-François Romain<br />

(jf.romain@mrj-corp.fr)<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Stacy Blanquin, Catherine Charles, Olivier<br />

Cousinard, Marc Frydman, Jacques<br />

Gebran, Cinthia Lefort, Thierry Mariani,<br />

Vincent Meunier, François Précope,<br />

Jérémie Roboh<br />

MAQUETTE<br />

RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />

Couverture : Sandrine Weyland<br />

PUBLICITÉ<br />

Tél. 01 56 08 59 00<br />

Chargé de clientèle<br />

Patrick Barlier (p.barlier@mrj-corp.fr)<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Prix du numéro : 25 €<br />

Abonnement 1 an (4 numéros) : 85 €<br />

Etranger : 100 €<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

COMITÉ D’ORIENTATION<br />

Pr A. Aoussat (ENSAM - CPI), Mme F.<br />

Asensio (AFSM), M. P. Cros (FIM), Me A.-J.<br />

Darmon (avocat au Barreau de Paris), Mme<br />

D. Eyraud (FIEEC),M. Fabiani (SNCT), M.<br />

Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I), M. Guy<br />

Planchette (IMdR-SdF), Pr Tahiri (ENIM,<br />

Maroc), Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />

IMPRESSION<br />

Imprimerie de Champagne<br />

ZI les Franchises – 52200 Langres<br />

Trimestriel Juin 2012 – N°626<br />

N° ISSN : 1154-6433<br />

Commission paritaire : 0414 T 86493<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Toute reproduction partielle ou globale est soumise à<br />

l’autorisation écrite préalable de MRJ<br />

Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />

de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />

Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong><br />

est éditée par MRJ,<br />

24 rue Firmin-Gillot - 75015 Paris<br />

Ce n° comporte un encart Denios et un encart Signals<br />

Une stratégie industrielle<br />

pour la France, enfin ?<br />

Le nouveau gouvernement – il n’est pas formé au moment où j’écris<br />

ces lignes – est très attendu sur les dossiers de l’industrie. Tout<br />

d’abord, le nouveau président français aura besoin de beaucoup de<br />

force de conviction et de toute l’habileté manœuvrière qu’on lui prête pour<br />

entraîner nos partenaires européens dans un consensus pour une relance<br />

active de la croissance. Une relance qui devra naturellement compter avec<br />

le poids de la dette et la nécessaire réduction des déficits dans tous les<br />

pays de l’Union – sans parler de la quasi-faillite de la Grèce.<br />

La marge de manœuvre est étroite et les leviers d’action somme toute limités.<br />

Par exemple, l’allègement, promis par le candidat aujourd’hui élu, de<br />

la cotisation foncière des entreprises afin de soulager la fiscalité des PME-<br />

PMI se trouvera-t-elle limitée par le besoin de ressources des collectivités<br />

territoriales tandis que l’augmentation de la cotisation sur la valeur ajoutée<br />

(l’autre impôt qui a remplacé la taxe professionnelle) pénaliserait les entreprises<br />

de services très pourvoyeuses d’emplois… En revanche, réserver<br />

une part significative des marchés publics aux PME françaises ne pourrait<br />

qu’être favorable à leur nécessaire développement. Mais la mesure, que<br />

les américains ont mise en œuvre de longue date chez eux, pourrait se<br />

voir contrarié par Bruxelles, souvent plus royaliste que le roi en matière de<br />

libéralisme économique.<br />

Quant aux grands groupes industriels dans les secteurs de l’énergie, des<br />

transports, de la sidérurgie ou de la mécanique automobile, ils sont pour<br />

l’ensemble désormais aux mains d’entrepreneurs privés qui décident de<br />

leur stratégie dans une logique strictement globale. Le duel qui opposa M.<br />

Proglio et Mme Lauvergeon, débarquée comme l’on sait d’Areva à l’instigation<br />

de Suez – EDF, est emblématique d’un certain renoncement de<br />

l’Etat au profit exclusif de l’actionnariat privé.<br />

L’Etat peut-il mettre fin aux délocalisations de confort d’entreprises mondialisées<br />

exclusivement mues pas la courbe des profits à court terme ?<br />

Pourra-t-il reprendre la main et inscrire son action, autrement qu’au coup<br />

par coup, dans une vision stratégique nationale et consensuelle ? Formons<br />

des vœux pour le nouveau gouvernement et son ministre en charge<br />

de l’industrie.<br />

Jean-François Romain<br />

Juin 2012 - N°626<br />

5


Actualités<br />

<strong>Entreprise</strong> ><br />

ETDE face aux nouveaux enjeux mondiaux<br />

ETDE, pôle Energie et Services<br />

de Bouygues Construction dirigé<br />

par Jean-Philippe Trin depuis<br />

2009, a adopté un nouveau projet<br />

d’entreprise en 2010 : « Invent* 2015,<br />

pour une performance durable ».<br />

ETDE est ainsi passé du statut d’installateur<br />

de solutions techniques à celui<br />

d’opérateur global des énergies et<br />

des services auprès des collectivités,<br />

des entreprises et des industriels. Sa<br />

nouvelle stratégie s’articule autour de<br />

quatre axes principaux : être un opérateur<br />

global ; se positionner comme<br />

un expert de la performance énergétique<br />

; capitaliser sur un mix entre des<br />

activités de fonds de commerce et de<br />

grands projets ; enfin, mettre l’innovation<br />

au cœur de ces métiers.<br />

En 2011, ETDE a augmenté de 10 %<br />

sa prise de commandes par rapport<br />

à 2010, marquée par l’obtention<br />

de grands projets emblématiques<br />

(850 M€ de contrats à long terme)<br />

et une nette hausse des prises de<br />

commandes à court terme dans son<br />

activité de fond de commerce (+ 8%<br />

sur un an). La prise de commandes<br />

s’élève ainsi à 2,2 milliards d’euros.<br />

Son carnet de commandes a progressé<br />

de près de 600 millions d’euros<br />

en 2011, pour atteindre un total<br />

de 3,7 milliards d’Euros. Avec 12 000<br />

collaborateurs,l’entreprise a réalisé un<br />

CA de 1,6 milliard d’euros marqué par<br />

une forte progression dans les activités<br />

du génie électrique et thermique et<br />

du facility management. (*Invente)<br />

Mesure ><br />

e-Formation gratuite en<br />

métrologie destinée aux<br />

PME<br />

Pour pallier la méconnaissance des notions de base de<br />

la métrologie, notamment dans les PME-PMI, le LNE<br />

a conçu pour elles une formation en ligne développée<br />

avec le soutien de la DGCIS et en partenariat avec le RMVO<br />

(pôle francilien de la mesure) et OZON (coopérative d’activités<br />

et d’entrepreneurs). Organisée en 14 séquences, cette e-<br />

formation propose de découvrir d’une part les fondamentaux<br />

d’un processus de mesure, d’autre part les outils du métrologue.<br />

Elle s’adapte aux besoins de chacun en permettant la<br />

sélection d’un parcours spécifique sans passer par tous les<br />

modules (e-formation.lne.fr/).<br />

Levage - manutention ><br />

AltéAd devient le n°1 européen<br />

Le groupe AltéAd a repris des actifs de TLW Leclerc, à la<br />

barre du tribunal de commerce de Valencienne, et devient<br />

ainsi le leader européen du transport exceptionnel.<br />

AltéAd finalise en outre la réception d'un important programme<br />

d'investissement en matériel de levage : avec un montant total<br />

de 37 millions d'euros pour 70 grues, il correspond au renouvellement<br />

de plus d'un tiers du parc de levage du groupe et<br />

permet de moderniser et d'harmoniser l'outil de production<br />

après les acquisitions stratégiques de Revel et Lorlev réalisées<br />

fin 2009.<br />

Emploi ><br />

La maintenance recrute sur le salon Intermat<br />

A<br />

l’occasion du salon Intermat<br />

2012 qui s’est tenu à Villepinte<br />

du 16 au 21 avril, de nombreuses<br />

animations étaient proposés<br />

par les organisations professionnelles<br />

de constructeurs, distributeurs<br />

et loueurs de matériels, Cisma, DLR<br />

et Seimat. Le <strong>Maintenance</strong> Café était<br />

un espace entièrement dédié à la présentation<br />

des métiers et formations<br />

maintenance des matériels. Toute la<br />

semaine, élèves et enseignants du<br />

lycée Claude Lehec de Saint-Hilairedu-Harcouët<br />

(50) se sont relayés pour<br />

assurer des démonstrations et informer<br />

sur les métiers de la maintenance<br />

de matériels. Plus de 150 offres d’emplois<br />

ont été recueillies en quelques<br />

jours auprès des entreprises.<br />

Valoriser la maintenance auprès<br />

des jeunes<br />

Représentée par Anne Répic-Lemarchand,<br />

présidente de la commission<br />

emploi & formation, le DLR a remis<br />

son prix au gagnant du concours Bus<br />

Découverte 2011/2012, Kévin Chapotot,<br />

élève en 3ème classe relais au<br />

collège Jules Vernes à Provins (77),<br />

ainsi qu’un prix spécial illustrations à<br />

Lauriane Sigalas, du collège Notre-<br />

Dame à Monbahus (47). Lauréats<br />

2010, 2011 et candidats sélectionnés<br />

pour les épreuves pratiques du<br />

Concours Général des métiers de la<br />

maintenance des matériels 2012 ont<br />

été chaleureusement félicités, récompensés<br />

et encouragés au nom de la<br />

profession pour leurs performances<br />

dans le cadre de ce prix d’excellence.<br />

Suite aux 1ères Olympiades de la<br />

<strong>Maintenance</strong> des matériels, le 1er<br />

médaillé d’Or issu des sélections régionales<br />

Alsace 2012, apprenti en<br />

terminale Bac Pro TP/manutention<br />

au CFA d’Obernai, affrontera les vainqueurs<br />

des 15 autres régions lors des<br />

finales nationales à Clermont-Ferrand<br />

en novembre prochain.<br />

Enfin le Club Seimat organisait également<br />

sur le <strong>Maintenance</strong> Café deux<br />

journées d’épreuves pratiques dans<br />

le cadre de son concours annuel<br />

s’adressant aux jeunes en 1ère Bac<br />

Pro maintenance des matériels de<br />

travaux publics et de manutention.<br />

.<br />

6<br />

Juin 2012 - N°626


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Navigation dans la GMAO en 3D<br />

Accès direct aux informations à partir de la 3D<br />

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GMAO 100% mobile et en 3D sous Android et tablette PC<br />

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La GMAO ALTAÏR accroît la productivité de votre entreprise en :<br />

- augmentant la durée de vie et la fiabilité des actifs,<br />

- améliorant la gestion des sous-traitants et de vos clients (SAV),<br />

- réduisant les coûts de maintenance et des approvisionnements,<br />

- optimisant la productivité de la maintenance.<br />

La GMAO ALTAÏR est accessible via un<br />

simple navigateur web.<br />

WWW.ALTAIRSYSTEM.COM<br />

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Tél : +33 (0)3 20 51 47 29 - www.dsdsystem.fr - contact@dsdsystem.fr


Actualités<br />

Nomination ><br />

Une dame à la tête du DLR<br />

La Fédération nationale des distributeurs<br />

(DLR) tient traditionnellement<br />

son assemblée générale<br />

à l’occasion du congrès. Cette année,<br />

l’AG connaissait son point d’orgue avec<br />

l’élection d’un nouveau président, le<br />

mandat de Bernard Pointet arrivant à<br />

son terme. Les adhérents du DLR ont<br />

élu Sonia Dubès pour présider au devenir<br />

de leur fédération en ces temps incertains. PDG de Normandie<br />

Manutention, concessionnaire en chariots élévateurs<br />

(Rouen), Sonia Dubès a présidé la commission sociale de<br />

2008 à 2012.<br />

Emploi ><br />

Apave programme 650<br />

recrutements en 2012<br />

En 2012, Apave recrute 650 collaborateurs en CDI (au<br />

total 3 000 d’ici 2016) dont 40% d’ingénieurs, 50% de<br />

techniciens, 10% de fonctions support (commercial et<br />

manager). 20% de postes en IDF, 80% en régions à travers<br />

les 130 agences du groupe. Cinq métiers sont concernés : inspection,<br />

bâtiment, formation, essais et mesures, conseil. Les<br />

profils les plus recherchés sont les spécialistes en électricité,<br />

mécanique, thermique, énergie, métallurgie, chaudronnerie,<br />

bâtiment/génie civil, SPS (sécurité chantiers), HSE (Hygiène<br />

Sécurité Environnement), sécurité incendie, essais/mesures.<br />

350 recrutements concernent des personnes de niveau bac<br />

à bac+3, 300 recrutements concernent des ingénieurs et des<br />

personnes issues de la filière universitaire (Master 2).<br />

Nomination ><br />

Un nouveau président<br />

pour le syndicat Artema<br />

Bruno Grandjean a été élu Président du syndicat des<br />

industriels de la mécatronique (ARTEMA). Il succède à<br />

Jean Tournoux pour un mandat de trois ans.<br />

M. Grandjean est ingénieur ENSMM, diplômé d’un DEA en robotique,<br />

d’un Master of Science de l’université de Stanford et<br />

lauréat de la bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères.<br />

Après avoir été attaché scientifique à Chicago puis<br />

ingénieur de production chez Turbomeca, il intègre la société<br />

familiale REDEX S.A. en 1994 où il a successivement occupé<br />

les postes d'ingénieur de production puis responsable de filiale<br />

avant de devenir Président du Directoire en 2005.<br />

Nucléaire ><br />

Flexim France certifié<br />

pour le secteur nucléaire<br />

Spécialiste de la<br />

mesure de débit<br />

non-intrusive par<br />

ultrasons, Flexim œuvre<br />

depuis plus de 20 ans<br />

dans tous les domaines<br />

industriels. Inspirant<br />

confiance, la technologie<br />

non-intrusive des débitmètres<br />

clamp on de la<br />

société remplace de plus<br />

en plus les débitmètres conventionnels qui exigent un entretien<br />

lourd. Après la certification ISO9001 version 2008, FLEXIM va<br />

encore plus loin dans son système de management qualité en<br />

obtenant la certification CEFRI (Comité français de certification<br />

des entreprises pour la formation et le suivi du personnel<br />

travaillant sous rayonnement ionisants), signe d’une approbation<br />

qualité exemplaire pour le travail en centrale nucléaire<br />

ainsi qu’en centre de recherche. La société injecte tous les ans<br />

environ 10% de son CA en R&D.<br />

Efficacité énergétique ><br />

Un guide SOCODA<br />

LE groupe de distribution professionnelle indépendante<br />

SOCODA enrichit sa collection de guides thématiques<br />

avec l’édition d’un ouvrage consacré à la réglementation<br />

thermique 2012 : « Tout savoir sur la réglementation thermique<br />

2012 ».<br />

Ce nouveau guide, après avoir rappelé les différentes mesures<br />

prises depuis de nombreuses années pour favoriser l’efficacité<br />

énergétique des bâtiments dans le neuf comme dans l’existant,<br />

fait le point sur les exigences majeures de la RT 2012 :<br />

exigences de résultats relatifs à une performance globale<br />

(efficacité énergétique du bâti, consommation énergétique du<br />

bâtiment, confort d’été dans les bâtiments non climatisés) et<br />

exigences de moyens (recours aux énergies renouvelables,<br />

affichage des consommations...).<br />

Informatif, le guide présente ensuite le label BBC et le Diagnostic<br />

de Performance Energétique (DPE), les aides fiscales<br />

mises en place pour encourager les particuliers à investir dans<br />

des bâtiments ou des équipements réduisant la consommation<br />

énergétique d’un logement. Enfin, la performance thermique<br />

globale du bâtiment exigée par la RT 2012 impliquant<br />

la notion d’offre technique globale, un chapitre est consacré<br />

à l’ensemble des solutions produits répondant aux exigences<br />

de la réglementation en matière d’isolation, de chauffage, de<br />

ventilation....<br />

8<br />

Juin 2012 - N°626


CARL SOURCE :<br />

toute l’énergie d’une<br />

GMAO libérée !<br />

CARL SOURCE<br />

Un nouveau progiciel, une nouvelle technologie pour la gestion de vos équipements<br />

En 1985, nous lancions un des tous premiers logiciels de GMAO. Plus<br />

que jamais spécialistes de ce domaine, nous sommes aujourd’hui<br />

n°1 en France * . Plus de 25 ans d’expérience nous ont amenés à<br />

créer une toute nouvelle génération de progiciel : CARL Source.<br />

Avec son architecture native internet (Web 2.0), CARL Source<br />

concilie les exigences technologiques de dernière génération (Java,<br />

XML, Web Services, SOA…) aux préoccupations métiers des<br />

utilisateurs. CARL Source bénéficie d’une interface 100% web,<br />

intuitive et extrêmement paramétrable.<br />

Du monoposte aux réseaux les plus sophistiqués, CARL Source<br />

a été optimisé pour fonctionner avec les plus grands standards<br />

informatiques (BEA, BusinessObjects, Microsoft, Oracle,<br />

SAP...) mais aussi au sein d’architectures 100% Open Source.<br />

En plus de la gestion de maintenance classique, CARL Source a<br />

l’objectif de prendre en charge l’intégralité des processus financiers,<br />

techniques, réglementaires, qualités et patrimoniaux associés aux<br />

équipements de l’entreprise. Pour cela, CARL Source est proposé<br />

en plusieurs versions métier : Factory (équipements industriels et<br />

techniques), Facility (immobilier et patrimoine), Santé (hôpitaux),<br />

Transport (bus, métro, train, infrastructures)…<br />

La nouvelle version de CARL Source intègre également un Système<br />

d’Information Géographique (gestion des plans, géo-localisation)<br />

et des solutions de mobilité encore plus performantes.<br />

CARL Software, c’est plus de 25 ans d’expérience au service de<br />

la maintenance, des milliers d’utilisateurs et un niveau de service<br />

maximal qui font la différence.<br />

www.arbonne-laurencin-ssii.com - V0210<br />

* Comparaison des CA France des sociétés spécialisées en GMAO, publiés au15/02/2010.<br />

Avec CARL Software, choisissez la sécurité du n°1 *.<br />

Pour nous joindre, composez le :<br />

0811 88 77 88<br />

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www.carl-software.fr<br />

En France, agences sur Paris et Lyon.<br />

Dans le monde, agences en Allemagne, Canada, Espagne, Etats-Unis, Italie.


Actualités<br />

Levage - manutention ><br />

Les chantiers navals<br />

STX investissent<br />

Les Chantiers de l’Atlantique, aujourd’hui la société STX<br />

à Saint Nazaire, doivent augmenter leur capacité de production<br />

pour faire face à la montée en charge du carnet<br />

de commande. Mécasoud, son sous-traitant, vient d’équiper<br />

quatre halls de gros ponts roulants de 22 mètres de portée<br />

allant de 25 à 60 tonnes, un investissement réalisé par Abus<br />

Levage. Le montage s’est terminé fin 2011.<br />

Région ><br />

Un site pour les industriels de l’Ain<br />

Alain Bertholon, Président de Mécabourg, et Jean-<br />

François Debat, maire de Bourg-en-Bresse, vice président<br />

du conseil régional Rhône Alpes et Président<br />

de CAP3B, ont annoncé le lancement du portail Process &<br />

Solutions : le moteur de recherche permet de trouver des partenaires<br />

commerciaux et sous-traitants adaptés aux besoins<br />

des donneurs d'ordres. La complémentarité des savoir-faire<br />

des entreprises du groupement Mécabourg (pôle mécanique,<br />

métallurgie, carosserie industrielle de l’Ain) propose aux<br />

grandes entreprises une offre globale sur six secteurs d'activité<br />

: études, machines spéciales, mécanique industrielle, travail<br />

des métaux, traitements de surfaces, carrosserie industrielle<br />

et fils & câbles.<br />

www.mecabourg.com<br />

Energies renouvelables ><br />

La technologie d’Areva retenue pour développer le<br />

champ de Saint-Brieuc aux côtés d’Iberdrola et Eole-Res<br />

Dans le cadre de l’appel d’offres pour l’éolien en mer en<br />

France, le consortium emmené par Iberdrola et Eole-<br />

Res a été retenu pour développer le champ de Saint-<br />

Brieuc. Trois technologies étaient en vive concurrence, c’est<br />

finalement Areva qui construira 100 éoliennes de type M5000<br />

de 5 MW (équivalent 650 000 habitants). Mise en service prévue<br />

entre 2017 et 2019. Areva va créer deux usines au Havre,<br />

l’une pour la fabrication des turbines, l’autre pour celle des<br />

pales. Cette base industrielle sera idéalement positionnée<br />

pour servir les parcs éoliens de la Manche et de la mer du<br />

Nord qui représentent le plus grand marché mondial.<br />

STX à Saint-Nazaire assurera la fabrication des fondations<br />

des éoliennes. En mer du Nord, Areva a mis en service le parc<br />

pilote d’Alpha Ventus en 2009 et aura installé plus de 120 éoliennes<br />

d’ici à fin 2013.<br />

Location de matériels ><br />

Actis Location cible désormais tous les secteurs<br />

Initialement dédiée à la manutention industrielle, ACTIS Location,<br />

l’enseigne nationale de location courte durée créée<br />

en 2003 par le réseau des concessionnaires indépendants<br />

Toyota, étend aujourd’hui son périmètre d’activité. Totalisant<br />

5500 machines de moins de 5 ans, 900 techniciens et 600<br />

véhicules d’intervention, les 110 agences du réseau interviennent<br />

dorénavant dans tous les secteurs nécessitant de<br />

manutentionner et d’élever des produits et des personnes, à<br />

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10<br />

Juin 2012 - N°626


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Actualités<br />

Conjoncture ><br />

Le point sur les secteurs du Symop<br />

Selon le Syndicat des entreprises de technologies de production,<br />

sur le premier trimestre 2012, l’activité reste<br />

toujours en croissance par rapport au même trimestre<br />

de l’année précédente pour plus de 75 % des fournisseurs<br />

d’équipements interrogés lors de notre enquête de conjoncture.<br />

Elle est soutenue à l’export et reste bien orientée sur<br />

le marché domestique. Les délais de livraison se détendent<br />

encore par rapport au trimestre précédent. Les marges restent<br />

elles toujours contraintes malgré l’amélioration du marché. Les<br />

stocks de produits finis sont stables. La demande reste bien<br />

orientée avec des entrées de commandes en hausse de 3 %<br />

par rapport au même trimestre 2011 et de 6 % par rapport<br />

au trimestre précédent. Toutefois l’analyse détaillée montre un<br />

fléchissement, pour 20 % des répondants, dans plusieurs secteurs<br />

industriels et semble concerner plutôt le marché national.<br />

Pourtant, les carnets de commandes sont jugés normaux<br />

voire supérieurs à la normale pour 30 % des participants. Le<br />

nombre des consultations et la charge des bureaux d’étude<br />

sont stables ou en hausse par rapport au trimestre précédent<br />

pour 87 % des répondants. Quelques projets d’investissement<br />

sont retardés dans l’attente du dénouement de la période électorale<br />

et d’un climat des affaires plus favorable. La charge de<br />

travail des clients reste très erratique comme sur le trimestre<br />

précédent et leur visibilité toujours limitée. La trésorerie<br />

semble fragile et les délais de paiement tendent à s’allonger.<br />

Les participants prévoient un reliquat de croissance pour leur<br />

activité sur le prochain trimestre. Mais la demande devrait progressivement<br />

se stabiliser en lien avec l’évolution des entrées<br />

de commandes déjà observée.<br />

indice mensuel base 100=2000<br />

180<br />

160<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

Indicateur Symop - Commandes en biens de production - valeur CVS<br />

La demande du marché français<br />

corrigée des variations saisonnières<br />

courbe lissée<br />

source : Symop<br />

avril 2012<br />

20<br />

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013<br />

La demande française en biens d'équipements de production semble marquer une pause sur les premiers mois de l'année, comme cela était attendu dans notre point de<br />

conjoncture fin 2011. Après la forte hausse de décembre (+18%), la demande est de nouveau en retrait en février (‐ 2% par rapport au mois précédent) suivant une baisse<br />

de 10 % en janvier. Toutefois le niveau des commandes reste supérieur de 5 % à celui de février 2011. Ainsi, sur les 12 derniers mois, les commandes en provenance du<br />

marché domestique auront augmenté de 25 % par rapport aux 12 mois précédents. Les premières informations sur la demande en mars font état d'une stabilisation.<br />

févr‐12<br />

96<br />

Evolution cumul<br />

12 mois glissants<br />

INDICATEUR SYMOP - COMMANDES EN BIENS<br />

DE PRODUCTION - VALEUR CVS LA DEMANDE DU<br />

MARCHÉ FRANÇAIS<br />

La demande française en biens d'équipements de production<br />

semble marquer une pause sur les premiers mois de l'année,<br />

comme cela était attendu dans notre point de conjoncture fin<br />

2011. Après la forte hausse de décembre (+18%), la demande est<br />

de nouveau en retrait en février (2% par rapport au mois précédent)<br />

suivant une baisse de 10 % en janvier. Toutefois le niveau<br />

des commandes reste supérieur de 5 % à celui de février 2011.<br />

Ainsi, sur les 12 derniers mois, les commandes en provenance du<br />

marché domestique auront augmenté de 25 % par rapport aux 12<br />

mois précédents. Les premières informations sur la demande en<br />

mars font état d'une stabilisation.<br />

25%<br />

Sécurité électrique ><br />

Un arrêté pour les prises et raccordements<br />

L’arrêté du 20 décembre 2011 « relatif aux appareils électriques<br />

amovibles et à leurs conditions de raccordement<br />

et d’utilisation » (publié au JORF du 27 janvier 2012),<br />

reprend une disposition intéressante dans le décret du 14<br />

novembre 1988. Ces éléments clarifient les dispositions introduites<br />

dans la NF C 15-100 : « Les prises de courant, prolongateurs<br />

et connecteurs doivent être disposés de façon que leurs<br />

parties actives nues ne soient pas accessibles au toucher,<br />

aussi bien lorsque leurs éléments sont séparés que lorsqu’ils<br />

sont assemblés ou en cours d’assemblage » (Art. 5) et encore<br />

« La réunion ou la séparation des deux constituants des prises<br />

de courant, prolongateurs et connecteurs de courant assigné<br />

supérieur à 32 ampères, ne doit pouvoir s’effectuer que hors<br />

charge » (Art.6). Marechal Electric indique qu’elle propose des<br />

prises électriques industrielles dotées d’un disque de sécurité<br />

sur socle et fiche (IP4X/IPXXD) et que chacun de ses décontacteurs<br />

est doté d’un bouton de coupure en charge ou système<br />

d’interrupteur intégré qui permet de connecter et déconnecter<br />

les appareils jusqu’à 250 A en toute sécurité.<br />

12<br />

Juin 2012 - N°626


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Actualités<br />

Réglementation Amiante ><br />

Nouvelles dispositions d’application immédiate<br />

De nombreuses activités industrielles et artisanales sont concernées par la présence<br />

d’amiante : prévention et formation sont renforcées dans la nouvelle réglementation<br />

désormais applicable.<br />

Près de 1,8 millions de salariés exercent aujourd’hui<br />

leur activité en présence d’amiante, matière reconnue<br />

comme hautement cancérigène et dont les effets<br />

peuvent se déclarer plusieurs dizaines d’années après son<br />

inhalation. Il est indispensable de poursuivre aujourd’hui les<br />

actions engagées sur la prévention et la formation pour éviter<br />

des dizaines de milliers de morts dans les 30 prochaines<br />

années.<br />

Les pouvoirs publics ont donc fait de la prévention au risque<br />

amiante un sujet prioritaire et ont légiféré. La formation des<br />

travailleurs était déjà une obligation des employeurs. Un nouvel<br />

arrêté vient d’entrer en vigueur et les entreprises doivent<br />

s’y conformer immédiatement. Il facilite l’accès à la formation<br />

notamment pour les petites et moyennes entreprises.<br />

De la rénovation des bâtiments à l’entretien des équipements,<br />

la nature des chantiers est variée, mais les risques restent les<br />

mêmes. Opérateurs et encadrants de chantier, encadrants<br />

techniques, salariés polyvalents (ceci étant une nouvelle<br />

catégorie), l’ensemble des salariés qui interviennent sur ces<br />

chantiers doivent être formés ou remis à niveau pour savoir<br />

reconnaître les différents types d’amiantes et déterminer les<br />

pratiques à mettre en œuvre selon les situations, afin de garantir<br />

leur sécurité.<br />

L’arrêté du 22 décembre 2009, définissant les modalités de<br />

la formation des travailleurs à la prévention des risques liés<br />

à l’amiante, est abrogé et remplacé par l’arrêté du 23 février<br />

2012, paru le 7 mars 2012 et entrant en vigueur le 8 mars<br />

2012. Il allège le dispositif prévu initialement tout en maintenant<br />

ses orientations structurantes.<br />

Les nouvelles dispositions concernant la formation<br />

Plusieurs branches professionnelles ayant exprimé des préoccupations<br />

quant à la mise en oeuvre des dispositions de<br />

l’arrêté en termes de durées de formation, les pouvoirs publics<br />

en ont revu les conditions d’application.<br />

L’objectif est faciliter l’application du dispositif par les entreprises<br />

et de renforcer sa mise en oeuvre. Pour les interventions<br />

susceptibles de provoquer des émissions de fibres d’amiante<br />

(activités définies à l’article R. 4412-139 du Code du travail),<br />

les dispositions sont modifiées comme suit. La formation de<br />

premier recyclage pour l’ensemble des travailleurs, prévue 6<br />

mois après la formation initiale, disparaît. Seul le recyclage<br />

périodique est maintenu tous les 3 ans. Le délai de carence<br />

dans la pratique de l’activité disparaît. La formation de mise à<br />

niveau des encadrants de chantier et opérateurs, formés selon<br />

l’arrêté de 2005, prend la forme d’une formation de recyclage<br />

en 1 jour.<br />

Une nouvelle catégorie d’intervenants est prise en compte. Il<br />

s’agit de salarié cumulant les missions d’encadrant technique,<br />

d’encadrant de chantier et d’opérateur. La durée de formation<br />

pour cette catégorie d’intervenants est ramenée à 5 jours,<br />

alors que précédemment, le cumul des trois formations aboutissait<br />

à une durée de 12 jours.<br />

La partie pratique de la formation est renforcée. Elle doit être<br />

pratiquée sur des plates-formes pédagogiques assorties des<br />

moyens nécessaires à la reproduction matérielle des situations<br />

de chantier.<br />

INSTITUT DE FORMATION SOCOTEC<br />

Face à l’importance des enjeux de cette nouvelle réglementation,<br />

l’Institut de formation Socotec s’est doté<br />

des moyens techniques et humains pour proposer des<br />

formations pleinement adaptées. Les nouvelles dispositions<br />

impliquant des entraînements et des évaluations<br />

pratiques, 12 des centres de L’Institut de formation<br />

répartis sur l’ensemble du territoire ont été équipés de<br />

plates-formes pédagogiques dédiées. Elles reconstituent<br />

des situations d’intervention en présence présupposée<br />

d’amiante et couvrent 11 corps de métier du BTP.<br />

L’Institut de formation Socotec a adapté son dispositif<br />

de formation en proposant une formation « AMI4 - Intervention<br />

en présence d’amiante » pour les personnels<br />

cumulant les trois fonctions. Les plates-formes pédagogiques<br />

de l’institut sont prêtes à accueillir les stagiaires<br />

dans 12 villes en France (Paris, Dunkerque, Lille, Strasbourg,<br />

Annecy, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes,<br />

Tours, Orléans et bientôt Rennes). L’iInstitut peut également<br />

organiser des formations pratiques sur site client,<br />

notamment à Nice, Clermont, Caen et Metz. En ce qui<br />

concerne la formation destinée aux diagnostiqueurs, la<br />

prévention du risque amiante sera intégrée dans la formation<br />

obligatoire préalable à la certification disponible,<br />

conformément aux textes précisant les méthodes de<br />

diagnostic.<br />

14<br />

Juin 2012 - N°626


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Dossier Nucléaire<br />

Conjoncture ><br />

EDF se prépare au grand carénage de ses centrales<br />

Alors que l’élection présidentielle est susceptible de marquer un tournant dans la<br />

stratégie nucléaire française, EDF mobilise ses ressources et celles de ses prestataires<br />

pour fiabiliser la sécurité et la pérennité de son outil de production.<br />

Le parc nucléaire français a une moyenne d’âge de 25<br />

ans, ce qui est plutôt moins que la plupart des autres<br />

pays qui se sont dotés de cette technologie pour produire<br />

de l’électricité. Implantés dans 19 centrales, les 58 réacteurs<br />

mis en service depuis 1977 sont dotés de la technologie<br />

à eau pressurisée (REP) qui bénéficie d’un retour d’expérience<br />

important, notamment aux Etats-Unis. Les opérations<br />

de maintenance réalisées lors de ce qu’on appelle « les arrêts<br />

de tranche » ont pour double fonction de garantir la sûreté et<br />

la disponibilité des centrales nucléaires.<br />

Les arrêts périodiques permettent, d’une part, de renouveler<br />

le combustible et, d’autre part, de procéder à des opérations<br />

de contrôle et de maintenance. Un réacteur qui fonctionne en<br />

continu doit être arrêté tous les 12 ou 18 mois pour en recharger<br />

le combustible et réaliser la maintenance des matériels<br />

situés dans la zone nucléaire comme dans les parties non nucléaires<br />

de l’installation, normalement inaccessibles pendant<br />

son fonctionnement.<br />

De l’arrêt simple au grand carénage<br />

On distingue trois types d’arrêts. Les arrêts « à simple rechargement<br />

» du combustible, d’une durée de 35 jours environ,<br />

donne lieu à peu ou pas de maintenance et sont donc couramment<br />

réalisés par les 9500 agents d’EDF habilités qui<br />

assurent la maintenance quotidienne. Ensuite viennent des «<br />

visites partielles » avec rechargement du combustible et maintenance<br />

et qui prennent environ 60 jours.<br />

Enfin, les visites « décennales» exigent le plus souvent une<br />

centaine de jours d’interventions durant lesquelles sont réalisés<br />

non seulement le rechargement du combustible, mais également<br />

la maintenance et les actions d’amélioration de la sûreté<br />

de la centrale ainsi que les grands contrôles des différents<br />

composants, la<br />

cuve du réacteur,<br />

le circuit primaire<br />

et l’enceinte du<br />

bâtiment réacteur.<br />

Car, conçues pour<br />

une durée d’au<br />

moins 40 ans,<br />

les centrales sont<br />

néanmoins soumises<br />

à l’avis de<br />

l’Autorité de sûreté<br />

nucléaire tous les 10 ans, pour la poursuite de leur exploitation.<br />

Vérifier le bon état d’une centrale exige l’intervention de plus<br />

de 1000 personnes travaillant sur l’installation pendant un arrêt<br />

de tranche. Après la réalisation des travaux, lors des essais<br />

avant redémarrage, une check-liste de plus de 700 critères<br />

est passée au crible. Les équipes vérifient tout, de la « tuyauterie<br />

» aux alternateurs en passant par les 3 000 tubes des<br />

générateurs de vapeur… Un arrêt de tranche demande une<br />

planification très rigoureuse compte tenue du nombre d’entreprises<br />

et de techniciens mobilisés. Il s’agit donc d’une opération<br />

qui est programmée longtemps à l’avance en fonction des<br />

prévisions de consommation.<br />

« Nous gérons souvent 7 à 8 arrêts de tranche en parallèle »,<br />

précise ainsi chez EDF la « Direction politique industrielle et<br />

relations avec les prestataires ». Sur un seul arrêt de tranche,<br />

plus de 10 000 actions sont planifiées. De nombreuses personnes<br />

en interne sont mobilisées, mais aussi beaucoup<br />

d’entreprises prestataires. Les opérations de refroidissement<br />

des circuits, celles de manutention du combustible et de redémarrage<br />

de la tranche sontprises en charge uniquement par<br />

des agents EDF habilités. La maintenance est, quant à elle,<br />

assurée par 20 000 salariés habilités d’entreprises prestataires<br />

extérieures, travaillant pour des entreprises spécialisées<br />

(comme Areva, Alstom…).<br />

16<br />

Juin 2012 - N°626


Une décision de politique industrielle<br />

Le calendrier et le périmètre de ces opérations de grosse<br />

maintenance a été amplifié. En effet EDF a engagé un programme<br />

industriel d'envergure qui vise à exploiter le parc<br />

nucléaire significativement au-delà de 40 années, avec une<br />

sûreté accrue et, bien entendu, dans le respect d’un cadre<br />

réglementaire renforcé notamment après l’accident de Fukushima.<br />

Ce qu’on appelle le « grand carénage » devrait permettre<br />

de prolonger la durée d’exploitation des centrales de<br />

production électrique d’une trentaine d’années supplémentaires.<br />

La décision finale appartient naturellement au politique. Remarquons<br />

que le nouveau président, favorable à une augmentation<br />

de la part des énergies renouvelables dans le mix<br />

énergétique français, ne s’est à ce jour engagé que sur l’arrêt<br />

et le démantèlement des deux réacteurs de Fessenheim,<br />

centrale la plus ancienne. La fermeture d’autres centrales<br />

est liée à la capacité de production des formes alternatives<br />

de production d’énergie et à l’évolution des besoins. Les<br />

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et l’industrie pourraient en effet amener une réduction<br />

des consommations.<br />

La filière nucléaire participe fortement à l’indépendance énergétique<br />

de la France, à la nécessaire diversification de ses<br />

sources énergétiques et à la réduction des émissions de<br />

gaz à effet de serre. L’exploitation des centrales nucléaires<br />

françaises permet de produire un kWh d’électricité avec<br />

six fois moins de gaz à effet de serre que la moyenne des<br />

électriciens européens qui ont recours à des centrales thermiques,<br />

malgré les progrès réalisés dans ces technologies<br />

anciennes. L’allongement de la durée d’exploitation du parc<br />

français au-delà de 40 ans s’inscrit dans ce contexte. L’arbitrage<br />

appartient désormais au politique…<br />

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Juin 2012 - N°626<br />

17


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Cherbourg-Octeville, les 23 et 24 mai 2012<br />

stands, conférences, rendez-vous d'affaires<br />

200 sociétés spécialistes du nucléaire présentes sur l'événement<br />

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Dossier Nucléaire<br />

<strong>Maintenance</strong> et formation ><br />

La 10ème journée professionnelle<br />

de la formation en maintenance nucléaire<br />

Directeur du pôle de formation en maintenance nucléaire du Greta de Montereau,<br />

Marc Frydman dresse le bilan de 10 ans d’activité du pôle de formation en maintenance<br />

pour la filière nucléaire française.<br />

Le 21 mars 2012, nous avons fêté<br />

trois évènements : le retour du<br />

printemps, la semaine de l’industrie,<br />

mais surtout nos 10 années de fonctionnement.<br />

Voici 10 ans, l’académie de<br />

Créteil s’engageait à créer, en mutualisant<br />

les ressources en formations initiale<br />

et continue, notre pôle de formation en<br />

maintenance nucléaire à vocation nationale.<br />

Il s’agit aujourd’hui d’un centre de<br />

production du niveau V (CAP) au niveau<br />

II (LP), multi-filières (maintenance, électrotechnique,<br />

chaudronnerie), multi-métiers<br />

avec des formations co-construites<br />

avec EDF, AREVA et leurs entreprises<br />

prestataires, validées par un panel de<br />

certifications (attestations de compétences,<br />

Certificats de Qualification Professionnelle,<br />

diplômes…). S’y agrègent<br />

des prestations complémentaires afin de<br />

proposer un dispositif global : recrutement,<br />

service emploi carrières et un dispositif<br />

d’hébergement de 50 logements<br />

et un internat.<br />

2475 stagiaires dans la filière nucléaire<br />

Notre réussite est collective, notre délégué<br />

académique à la formation continue<br />

a conseillé avec vigueur quatre recteurs<br />

successifs, cinq chefs d’établissement<br />

ont affirmé leur engagement, quatre<br />

agents comptables, trois chefs de travaux<br />

ont contribué au développement des plateaux<br />

techniques et des chantiers école,<br />

enfin, 70 formateurs dispensent leurs<br />

compétences , 4 emplois ont été créés<br />

pour constituer l’équipe administrative et<br />

commerciale. Le bilan quantitatif est très<br />

positif : 2475 de nos stagiaires travaillent<br />

aujourd’hui au sein des entreprises de<br />

la filière électro nucléaire, tous issus du<br />

pôle en maintenance nucléaire GRETA –<br />

lycée André Malraux de Montereau (77).<br />

La DPN (Division de la production nucléaire)<br />

a joué amplement son rôle de<br />

partenaire accompagnant et superviseur.<br />

Je pense à tous les acteurs qui sont si<br />

nombreux que cela soit à Cap Ampère<br />

ou au sein des 19 centrales avec qui<br />

nous avons la chance de travailler… Cet<br />

accompagnement fait de qualité et d’exigence<br />

a également été fortement complété<br />

par l’aide des cinq associations<br />

régionales d’entreprises prestataires et<br />

d’un partenariat riche & fidèle : la SFEN,<br />

le CEA, la DCNS, le SNCT, les organismes<br />

paritaires collecteurs agréés et la<br />

région Ile de France.<br />

10 ans c’est beaucoup et c’est très peu.<br />

Les enjeux resteront importants quelle<br />

que soit l’évolution du contexte, dans le<br />

cadre de notre mission de service public,<br />

il nous faudra pérenniser un dispositif<br />

au-delà des femmes et des hommes qui<br />

l’ont porté, pour consolider institutionnellement<br />

le maintien et le renouvellement<br />

des compétences dans le cadre de la<br />

filière nucléaire. Bientôt il sera temps<br />

d’élaborer une nouvelle convention entre<br />

l’académie de Créteil et la Division de la<br />

Production Nucléaire d’EDF.<br />

Une filière au cœur de l’actualité<br />

industrielle<br />

L’actualité nucléaire est riche, les enquêtes<br />

complémentaires de sûreté post<br />

Fukushima, le grand carénage, la politique<br />

industrielle, la relation avec les<br />

prestataires, la cartographie des compétences<br />

en robinetterie le « temps<br />

métal » et j’en passe… Jean-François<br />

Demaldent, directeur de la politique industrielle<br />

et des relations avec les prestataires,<br />

a défini quel serait le cap à tenir<br />

à court et moyen terme.<br />

Jacques Chéritel, DAFCO de Créteil et<br />

conseiller du Recteur, a confirmé l’engagement<br />

de l’académie auprès d’EDF afin<br />

que l’éducation nationale joue pleinement<br />

son rôle dans le cadre du maintien<br />

et du renouvellement des compétences<br />

et ce, au travers de notre mission de service<br />

public.<br />

Les associations de prestataires jouent<br />

un rôle important, pour l’attractivité » de<br />

nos métiers et pour l’amélioration de la<br />

Qualité au sein des centrales nucléaires.<br />

Les présidents des associations ont défini<br />

les objectifs à atteindre pour le futur<br />

proche après avoir évoqué le bilan des<br />

actions réalisées en 2011.<br />

Suite à une réunion plénière enrichissante,<br />

se sont déroulés quatre ateliers<br />

dont les thématiques ont été choisies en<br />

concertation entre EDF, les entreprises<br />

prestataires et l’éducation nationale.<br />

Atelier 1 : robinetterie<br />

La DPN a réalisé un certificat d’aptitude<br />

en robinetterie qui croise quatre niveaux<br />

de compétences et les familles de robinets.<br />

L’objectif est de permettre aux entreprises<br />

prestataires de définir de réelles<br />

cartographies des compétences. L’atelier<br />

avait pour buts de réfléchir aux modalités<br />

d’application et de mettre en adéquation<br />

les modules de formation déjà existants<br />

avec les contenus du certificat d’aptitude.<br />

Atelier 2 : encadrants prestataires<br />

Depuis trois ans, plus de 300 encadrants<br />

prestataires ont été formés sur les cinq<br />

plaques. L’heure est venue de faire un<br />

Juin 2012 - N°626<br />

19


Dossier Nucléaire<br />

retour d’expérience afin d’améliorer le dispositif et de définir si<br />

un bilan évaluatif est à mettre en œuvre<br />

Atelier 3 : le grand carénage<br />

Dans le cadre de l’allongement de la durée de vie des centrales<br />

nucléaires, le volume des travaux de maintenance va doubler<br />

mais la durée des arrêts de tranches devra rester stable. Un<br />

vrai défi pour l’organisation des équipes d’EDF et des entreprises<br />

prestataires. Les conditions de la réussite de ce projet<br />

d’envergure sont à réfléchir dans un système de contraintes à<br />

repérer de façon anticipée.<br />

Atelier 4 : BTS Environnement nucléaire<br />

Les premières promotions du BTS ont débuté en septembre<br />

2011, un premier bilan est nécessaire afin de tenter d’améliorer<br />

le travail des différentes équipes pédagogiques qui se sont<br />

lancées dans l’aventure avec une grande réactivité. L’aide des<br />

entreprises est indispensable mais reste à étudier selon quelles<br />

modalités.<br />

Suite à un repas convivial, les rapporteurs des ateliers ont réalisé<br />

les restitutions selon une trame identique : définition de la<br />

problématique, description de l’état des lieux, proposition de<br />

préconisations et élaboration de questions adressées à la table<br />

ronde.<br />

Au cours de cette 10ème journée professionnelle de la formation<br />

en maintenance nucléaire, 220 participants étaient présents<br />

dont 140 entreprises représentées et le nouveau chantier<br />

école « Prévention des Risques » a été inauguré par la<br />

direction d’EDF/DPN, les présidents des associations de prestataires<br />

et un inspecteur général de l’éducation nationale. . Le<br />

réseau continue de fonctionner fidèlement et génère une relation<br />

construite autour de la confiance, de la convivialité et du<br />

professionnalisme.<br />

Marc Frydman<br />

L’ACTUALITÉ DU CENTRE DE FORMATION<br />

Le lycée André Malraux peut se féliciter de 100% de réussite<br />

aux diplômes et 100% d’insertion des étudiants dans la<br />

filière nucléaire. La période a été marquée par l’ouverture<br />

du centre informatique de ressources industrielles au lycée<br />

des métiers Gustave Eiffel, le chantier école Prévention<br />

des Risques qui sera opérationnel en septembre 2012 au<br />

lycée A. Malraux, l’espace robinetterie niveau 1 opérationnel<br />

depuis janvier, un investissement d’un nouvel espace<br />

de formation nucléaire de 400 m 2 prévu en septembre, et<br />

côté formations diplômantes, la promo 1 CAP CSI protection<br />

des sites, UFA BAC PRO MEI, FRMN en mention complémentaire<br />

ou titre homologué (à l’horizon 2013), promo 1<br />

BTS environnement nucléaire, la formation des formateurs<br />

sur Quiklook et la 10ème Journée Professionnelle le 21<br />

mars 2012…<br />

Cap sur l’optimisation !<br />

Contrôlez le niveau d’encrassement de vos<br />

échangeurs à plaques avec AlfaCheck<br />

Vous pourrez réaliser encore plus d’économies si la périodicité<br />

des opérations de maintenance de vos échangeurs est<br />

déterminée en fonction de l’état réel de votre équipement et non<br />

à intervalles fixes. C’est désormais possible avec AlfaCheck,<br />

le système de contrôle d’Alfa Laval destinés aux échangeurs à<br />

plaques.<br />

AlfaCheck s’appuie sur l’état de fonctionnement réel de<br />

l’échangeur pour déterminer si et quand une opération de<br />

nettoyage est nécessaire pour rétablir un fonctionnement<br />

optimal. Le diagnostic s’effectue pendant le fonctionnement de<br />

l’unité sans ouverture de l’échangeur et sans perturbations sur<br />

votre installation.<br />

Le système AlfaCheck permet<br />

d’effectuer un bilan thermique<br />

complet de l’échangeur.<br />

Il compare les valeurs de<br />

coefficient thermique optimal et<br />

celles du coefficient thermique<br />

réel afin de déterminer le niveau<br />

de performance de l’échangeur<br />

et de planifier sa maintenance<br />

au moment le plus opportun.<br />

Alfa Laval sas - Division Service et Après-Vente<br />

97 allée Alexandre Borodine 69792 Saint-Priest Cedex<br />

Tél. : +33 469 16 77 52 Fax : +33 469 16 77 90 - E-mail : sav@alfalaval.com<br />

20<br />

Juin 2012 - N°626


Dossier Nucléaire<br />

Atelier robinetterie ><br />

Mise en œuvre du référentiel de compétences en robinetterie<br />

Les conditions d’une bonne appropriation du référentiel de compétences en robinetterie<br />

: un thème abordé lors de la Journée maintenance nucléaire de Montereau.<br />

Dans la saison 2008/2009, il a été comptabilisé 300 jours<br />

de production perdus en lien direct avec la robinetterie.<br />

Les causes relevées soulignaient une pénurie de ressources,<br />

une mise en question de la qualité du geste professionnel,<br />

des défaillances techniques de matériels… Et en 2011,<br />

encore 47 jours ont été perdus du fait de non qualités d’origines<br />

diverses constatées en robinetterie.<br />

La baisse des compétences constatée tant en volume qu’en<br />

qualité s’explique par les départs à la retraite, le turnover des<br />

personnels, le manque de formations, les durées sans soute<br />

trop courtes des formations… Dans le temps, on note une<br />

hausse du besoin : des volumes de maintenance en développement,<br />

une hausse des travaux en weekend et en 2 X 8 (ressources<br />

en tension), une polyvalence nécessaire mais difficile<br />

à organiser.<br />

De leur côté les entreprises prestataires soulignent les problèmes<br />

liés à la saisonnalité des chantiers et au nécessaire<br />

lissage des charges, à la mobilisation et la fidélisation des compétences,<br />

voire aux embauches de spécialistes en robinetterie<br />

par EDF aux dépens des prestataires….<br />

Les participants à l’atelier robinetterie soulignent en outre une<br />

prise de connaissance récente du référentiel. Plusieurs entreprises<br />

(ORYS, Velan, Spie, Médiatec, Endel…) se sont néanmoins<br />

appropriées ce référentiel, moins en tenant compte des<br />

avis constructeurs qu’en organisant des regroupements par<br />

technologies (manuels, réglants, électriques, pneumatiques…)<br />

voire parfois par tailles.<br />

Il a été fortement réaffirmé qu’il relève de la compétence des<br />

entreprises de classer et qualifier les personnels par niveaux,<br />

en faisant parfois le choix d’en spécialiser certains (parties<br />

hautes, parties basses…) plutôt que de viser une polyvalence<br />

généralisée. Les particularités de la robinetterie sensible sont<br />

soulignées, en particulier en ce qui concerne la gestion des<br />

compétences des spécialistes et les contraintes spécifiques<br />

comme la dosimétrie (ce que ne prévoit pas le référentiel).<br />

répondre aux besoins des entreprises en termes de lieu de<br />

recrutement, de périodes de formation et d’immersion. Et il faudrait<br />

encore envisager des formations complémentaires pour<br />

les intervenants déjà en activité.<br />

F. P.<br />

Préconisations pour une meilleure appropriation<br />

Parmi les préconisations présentées par le groupe de travail,<br />

les participants ont souligné que le référentiel aurait besoin<br />

d’être complété par des repères : des indications en temps<br />

de formation (selon domaines, niveaux…) ; des propositions<br />

de méthodes pour l’évaluation et la délivrance d’attestations<br />

(de connaissances, d’acquis de formation…) préalables aux<br />

décisions des entreprises (« comme » pour des habilitations) ;<br />

des modalités complémentaires de formation, par exemple en<br />

recourant au compagnonnage ; aide et incitations pour les entreprises<br />

pour engager des travaux de GPEC, une cartographie<br />

des formations existantes…<br />

Le développement nécessaire du professionnalisme ne doit<br />

pas viser systématiquement la polyvalence, un équilibre étant<br />

plutôt à trouver au sein des équipes. Il conviendrait enfin d’envisager<br />

la création de titres ou de diplômes spécifiques à la<br />

robinetterie, et d’adapter les formations et stages afin de mieux<br />

Juin 2012 - N°626<br />

21


Dossier Nucléaire<br />

Atelier stratégie ><br />

Réussir le grand carénage<br />

Quels changements sont nécessaires dans les méthodes de travail et dans la<br />

logistique pour faire face aux besoins du grand carénage du parc français de centrales<br />

? Et quelles seront les conséquences sur la gestion des ressources humaines<br />

dans les entreprises prestataires de maintenance ?<br />

Le défi du grand carénage, et c’est aussi un paradoxe,<br />

sera de faire face à l’augmentation de l’activité sans augmenter<br />

les délais de réalisation… Mais d’autres facteurs<br />

d’accroissement des besoins se font jour, liés par exemple au<br />

respect de la dosimétrie à laquelle les intervenants sont exposés.<br />

Le problème de l’attractivité des métiers pour les jeunes<br />

doit également être posé, passant aussi sans doute, mais pas<br />

exclusivement, par une ré-évaluation des rémunérations…<br />

Les participants à cet atelier ont évoqué la question de la gestion<br />

de l’accroissement des personnels après les arrêts de<br />

tranche et de leur employabilité hors période d’arrêt. Concernant<br />

le recours éventuel à des entreprises étrangères, le donneur<br />

d’ordre devra évidemment privilégier les ressources et<br />

compétences nationales.<br />

Inscriptions,<br />

Renseignements:<br />

04 75 96 58 30<br />

Lieux d’interventions:<br />

Pierrelatte (26)<br />

Cruas (07)<br />

Intra entreprise<br />

ENSEMBLE<br />

UNE SOLUTION...<br />

♦<br />

<br />

♦<br />

♦<br />

<br />

HN, PR option RN, QSP<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

♦<br />

CIF 3, TCE, PCE, UF 6...<br />

♦<br />

♦<br />

♦<br />

♦<br />

...<br />

<br />

EPI, ESI, ARI<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Anticiper et donner de la<br />

visibilité aux entreprises<br />

Les prestataires souhaitent<br />

en outre que EDF procède le<br />

plus tôt possible à la définition<br />

des besoins en compétences<br />

métier afin de donner de la visibilité<br />

aux entreprises et pour<br />

leur permettre d’organiser les<br />

formations et les recrutements<br />

qui s’avèreront nécessaires.<br />

Un autre point d’organisation<br />

pratique et de logistique a été<br />

M. Mauger Président de<br />

l'association PEREN et M.<br />

Otero Vice-président de<br />

l'association GIM EST<br />

soulevé : l’accroissement des ressources humaines va amener<br />

un accroissement des demandes d’hébergements auquel il<br />

convient de se préparer.<br />

Parmi les autres point évoqués : la prise en charge de l’investissement<br />

dans les formations de façon anticipée, qui conduira<br />

parfois à un doublement des postes, pour les personnels titulaires<br />

mais également pour les intérimaires et le coût croissant<br />

de la formation ; la motivation des personnes au regard de<br />

la rémunération ; les difficultés liées à l’insuffisance de médecins<br />

du travail ; la nécessite de conserver les compétences qui<br />

viennent d’être formées et donc d’éviter les débauchages…<br />

Sur ce point EDF semble avoir pris l’engagement de ne pas<br />

débaucher les personnels des prestataires, ce qui reviendrait à<br />

déshabiller Pierre pour habiller Paul !<br />

Plus largement, a été souligné la problématique logistique<br />

industrielle liée aux interventions lors des arrêts, comme par<br />

exemple les indispensables connexions Internet à prévoir, la<br />

POUR<br />

CONSTRUIRE VOTRE PROJETDE FORMATION<br />

www.gretaformation.fr<br />

GRETA VIVARAIS PROVENCE<br />

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07203 AUBENAS Cedex<br />

04 75 00 65 42<br />

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Atelier robinetterie du lycée A. Malraux de Montereau<br />

22<br />

Juin 2012 - N°626


Dossier Nucléaire<br />

mise en cohérence des plannings qui devra faire<br />

l’objet d’une concertation avec les entreprises. Enfin,<br />

il convient de ne pas négliger certaines fonctions,<br />

comme le magasinier, essentiel dans ces opérations.<br />

Généraliser les bonnes pratiques et la<br />

concertation<br />

Selon Jean-François Demaldent, directeur de la<br />

politique industrielle et des relations avec les prestataires,<br />

EDF se prépare à donner une visibilité de ses<br />

besoins par métier. L’anticipation des commandes<br />

des gros composants a déjà commencé : remplacement<br />

des transformateurs - constructeur hors<br />

France - stators d’alternateurs, réchauffeurs etc.<br />

Sur tous ces points, EDF se montre résolument prêt<br />

à établir une régulation des flux par un dialogue et<br />

une concertation avec les entreprises, et la transmission<br />

des consignes appliquées sur les CNPE (les 19<br />

centres nucléaires de production électrique).<br />

Concernant le suivi médical, un décret est en cours<br />

d’élaboration. Concernant la logistique proprement<br />

dit et l’hébergement, le déploiement des conciergeries sur les<br />

différents sites devrait permettre de tirer le meilleur profit des<br />

conditions existantes sur place.<br />

Concernant la formation, des expérimentations seront lancées,<br />

comme de développer des systèmes communs de formations<br />

mutualisées (à l’exemple du dispositif Val Emploi mis en œuvre<br />

à Chooz ). Ce qui sera favorisé par l’uniformité du mode de<br />

travail entre les différents sites. Autre exemple de bonnes pratiques<br />

généralisables par le donneur d’ordre sur les sites : l’installation<br />

d’un bungalow avec toutes les pièces nécessaires au<br />

pied de chaque salle de machine…<br />

Concernant le recrutement, il est indéniable que l’intérim constitue<br />

un tremplin pour un cursus dans les métiers du nucléaire,<br />

chez EDF, Areva et leurs prestataires.<br />

Autour de M. Demaldent (Directeur politique industrielle et relations avec les<br />

prestataires), inauguration du chantier Prévention des risques, parrainé par EDF,<br />

Kaefer Wanner, Preziosi, Sigedi, Studsvik, Techman Industrie, Onet<br />

l'isolation souple à vos mesures<br />

avec le concours des jeunes embauchés. Il conviendrait sans<br />

doute de s’inspirer des campagnes de communication organisées<br />

par la Défense ou le secteur du BTP…<br />

l'isolation souple à vos mesures<br />

l'isolation souple à vos mesures<br />

FABRICANT DE MATELAS ISOLANTS<br />

F. P.<br />

Pérenniser les métiers de la maintenance nucléaire<br />

en France<br />

De leur côté, les participants n’ont pas été avares de préconisations.<br />

Ils ont recommandé des partenariats dans le développement<br />

des compétences, la mise en place de groupes de<br />

travail type PCR (personne compétente en radioprotection) sur<br />

certaines problématiques, la mise en commun d’expérimentations…<br />

Ils ont souligné la nécessité de travailler de façon anticipée<br />

sur les plannings d’intervention.<br />

Enfin il est généralement reconnu que le GC –grand carénage<br />

– va contribuer à pérenniser les métiers de la maintenance<br />

nucléaire.<br />

Reste une question importante à laquelle il faudra bien apporter<br />

une réponse si l’on veut assurer la pérennité des emplois et<br />

des compétences dans la filière nucléaire en particulier comme<br />

dans tous les secteurs industriels en France : comment revaloriser<br />

les métiers techniques au sein du système scolaire ?<br />

Certains participants à cet atelier souhaiteraient également voir<br />

un effort de communication présentant et expliquant les métiers<br />

à destination des jeunes et utilisant un vocabulaire rajeuni (qui<br />

a aujourd’hui envie d’être « chaudronnier » ?). On devrait, par<br />

exemple, convier les entreprises aux forums métiers des lycées<br />

Conception de solutions amovibles<br />

pour applications thermiques et acoustiques<br />

www.adventech.fr<br />

Juin 2012 - N°626<br />

23


Dossier Nucléaire<br />

Service ><br />

Prestations de service dans le nucléaire<br />

Avec plus de 40 années d’expérience en tant que<br />

constructeur de composants et de systèmes hydrauliques<br />

et électroniques, HYDAC se positionne également<br />

parmi les leaders des prestataires de service dans le<br />

domaine du nucléaire.<br />

HYDAC Service a pour vocation d’intervenir en tant que prestataire<br />

et partenaire sur les installations pour des actions<br />

programmées dans l’objectif de garantir la fiabilité des installations.<br />

HYDAC Service peut également intervenir pour des<br />

dépannages sur site lors d’incidents techniques tout en respectant<br />

l’environnement.<br />

HYDAC dispose en effet de toutes<br />

les certifications qu’exige la sûreté<br />

nucléaire : ISO 9000-MASE et a<br />

lancé une démarche de certification<br />

CEFRI pour proposer des prestations<br />

sur mesure dans les domaines<br />

des machines tournantes et de tous<br />

les circuits hydrauliques en tenant compte des conditions d’arrêt<br />

de tranches et des contraintes de sûreté.<br />

Les moyens dont dispose HYDAC Service sont à la mesure<br />

des interventions notamment avec des équipements allant de<br />

15 l/min à 2600 l/min et des pressions de 5 à 100 bar, des systèmes<br />

de déshydratation et désaération ainsi que la filtration<br />

des particules solides pour toutes les huiles.<br />

EXEMPLES D’APPLICATIONS<br />

- Dépollution particulaire et déshydratation des circuits<br />

de régulation GFR et AFR (Systèmes FAM, 5 à 95<br />

litres).<br />

- Ingénierie complète de systèmes de filtration et déshydratation<br />

avec installation sur site et contrat de maintenance<br />

sur les circuits de graissage GGR.<br />

- Intervention sur les accumulateurs hydropneumatiques<br />

en zone et en salle des machines.<br />

- Travaux sur les moteurs LHP et LHQ.<br />

- Inspection vidéo par endoscope avec enregistrement<br />

de données.<br />

- Flushing et rinçage en régime turbulent.<br />

- Intervention sur les échangeurs (tubulaires, à plaques).<br />

- Dépollution des câbles oléo-statiques (fluide diélectrique).<br />

- Analyses particulaires et teneur en eau avec camion<br />

laboratoire.<br />

HYDAC, en tant que constructeur de ses propres composants<br />

et systèmes hydrauliques et par sa vocation de<br />

prestataire de service, est un partenaire incontournable<br />

dans le domaine du nucléaire.<br />

Votre partenaire pour la maintenance<br />

de vos centrales.<br />

Avec plus de 6.000 collaborateurs dans le monde entier HYDAC fait partie<br />

des leaders dans le domaine de la technique des fl uides, de l’hydraulique,<br />

de l’électronique et de service.<br />

Présence mondiale au service de l’énergie<br />

Optimisation des solutions systèmes propres au client<br />

Diminution des coûts d’exploitation et sécurisation<br />

des installations<br />

HYDAC Sarl<br />

Technopôle Forbach Sud<br />

B.P. 30260<br />

F-57604 FORBACH Cedex<br />

Phone : +33 (0)3 87 29 26 00<br />

Fax : +33 (0)3 87 85 90 81<br />

Internet: www.hydac.com<br />

24<br />

Juin 2012 - N°626


Joined up thinking<br />

Les unités industrielles complexes associent<br />

l’ingénierie, le planning, la construction, les<br />

opérations et la maintenance.<br />

AVEVA est un leader en solutions logicielles pour la<br />

conception et la gestion de l’information de votre usine.<br />

Pour en connaitre d’avantage sur nos solutions, rendez<br />

vous sur notre site internet www.aveva.com ou contactez<br />

nous sur sales.se@aveva.com.


Dossier Nucléaire<br />

Association professionnelle ><br />

Le nucléaire au féminin<br />

WiN France (« Women in Nuclear ») est un réseau de professionnelles travaillant dans les<br />

domaines du nucléaire et de ses applications (énergie, espace, médecine, art, biologie,…)<br />

désireux de contribuer à développer la mixité dans ce secteur d’activité.<br />

La présidence de l'association est assurée par Martine<br />

Baronian (Onet Technologies). En plus de sa structure<br />

régionale et nationale, WiN France appartient à l’association<br />

WiN Europe et au réseau International WiN Global, créé en<br />

1993, représenté dans 90 pays et regroupant 4500 membres.<br />

WiN France est un groupe transverse de la SFEN (Société<br />

Française de l'Energie Nucléaire).<br />

« L’association s’attache à promouvoir les carrières et les métiers<br />

dans le secteur nucléaire afin de mettre en évidence leur<br />

accessibilité pour les femmes », explique Annie Wallet, vice<br />

Présidente de WIN France. Depuis 2006, WIN France s’implique<br />

dans des actions de communications auprès des jeunes<br />

des collèges et lycées en participant à de nombreux forums<br />

d’informations sur les métiers.<br />

Pour faciliter le dialogue avec les jeunes, WIN France a conçu<br />

un jeu de cartes "comprendre le nucléaire en 32 questions". Au<br />

travers de l’iconographie de ce jeu de cartes - une jeune fille<br />

portant casque et gant de travail - le message est aussi que<br />

les jeunes filles ont le même accès aux métiers industriels que<br />

les garçons.<br />

Le prix Fem’Energia<br />

Pour donner une plus grande visibilité professionnelle aux<br />

femmes dans ce secteur d’activité, WIN France a crée en 2009,<br />

en partenariat avec EDF, le prix Fem’Energia.<br />

Ce prix doté d'une bourse d'un montant de 2000€ vise aussi à<br />

faciliter l’accès au premier emploi des lycéennes et étudiantes<br />

en proposant des stages, des contrats d’apprentissage ou<br />

de professionnalisation. Ce prix récompense également des<br />

femmes en activité pour leur carrière technique et leur engagement<br />

dans le nucléaire.<br />

Pour les étudiantes, trois prix ont été créés :<br />

- Etudiantes en Bac Pro environnement nucléaire,<br />

- Etudiantes en Bac + 2/3 (correspondant au DUT, BTS, Licence)<br />

- Etudiantes en Bac+ 4/5 (Ecole d’ingénieur, Master, Doctorat)<br />

Pour les femmes en activité, deux prix ont été créés :<br />

- Femmes en activité professionnelle en France<br />

- Femmes en activité professionnelle en Europe<br />

Les dossiers de candidature sont disponibles sur les sites<br />

d’EDF et de WIN France (www.edfrecrute.com, www.winfrance.fr,<br />

www.win-europe.org)<br />

J.-F. R.<br />

26<br />

Juin 2012 - N°626


communiqué<br />

Dossier Nucléaire<br />

Prestataire ><br />

Assistance technique constructeur<br />

La société AWF est spécialisée dans la régulation de vitesse et le contrôle commande de<br />

turbines et de moteurs industriels. Représentant Woodward Inc. en France et en Afrique<br />

francophone, AWF apporte toute l’expertise du constructeur aux utilisateurs finaux. Outre<br />

la maintenance, l’éventail de prestation comprend la vente de matériel et pièces détachées,<br />

les modernisations, l’assistance technique ou encore la formation.<br />

Depuis sa création, AWF a mis en place une organisation<br />

capable de répondre aux besoins de ses clients, obtenant<br />

dès 2001 la certification ISO 9002-94 et la qualification<br />

EDF UTO pour la remise en état en usine des régulateurs<br />

de vitesse IPS. Ces activités s’appuient sur un cahier des<br />

charges précis, défini par le client et sur le respect de toutes les<br />

méthodes, moyens et spécifications préconisés par Woodward.<br />

Ceci garantit ainsi au client une prise en charge identique à<br />

celle du constructeur lui-même.<br />

De plus en plus sollicitée par les CNPE (centrales nucléaires<br />

de production électrique), AWF a été qualifié en 2007 pour des<br />

interventions en assistance technique constructeur. « Nous<br />

intervenons lors des phases de requalification des installations<br />

sur lesquelles nos matériels sont montés : turbopompes ASG<br />

et LLS, diesels secours LH, sur tout type de paliers. Etant des<br />

spécialistes complets de la boucle de régulation, nous apportons<br />

à nos interlocuteurs une vision système dépassant le seul<br />

régulateur de vitesse : tringlerie,<br />

CEP, turbine/moteur, contrôle commande,<br />

capteurs, vannes…. Nous<br />

sommes alors force de proposition<br />

en cas de recherche de panne ou<br />

encore pour l’amélioration des performances.<br />

» Depuis 2010, AWF<br />

propose des stages de formation à<br />

l’utilisation et au fonctionnement de<br />

ces matériels, permettant de diffuser<br />

les bonnes pratiques aux utilisateurs de tous CNPE, mais<br />

aussi des échanges contribuant au partage des connaissances<br />

et au retour d’expérience. « Depuis maintenant plus de dix années,<br />

nous travaillons étroitement avec tous les collaborateurs<br />

d’EDF, partageant nos compétences, adaptant nos pratiques<br />

aux exigences spécifiques à la sûreté nucléaire, et nous investissant<br />

dans les enjeux d’avenir comme la lutte contre l’obsolescence<br />

ou les études de modernisation. »<br />

B E L G I U M<br />

Fabricant de solutions de levage et d’arrimage<br />

Depuis 1985 fabricant de différents élingues à usage unique, sangles de lavage, élingues tubulaires sans fin, sangles d’arrimage,<br />

filets de levage en sangles, etc. Tous nos matériels de levage sont certifiée par le label VGS et le label de conformité CE.<br />

Nos sangles d’arrimage sont fabriqués suivant les normes EN12195-2 dans notre usine automatisé en Belgique.<br />

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27


Dossier Nucléaire<br />

Les scientifiques<br />

se mobilisent<br />

« Le11 mars 2011, le district Nord-Est du Japon a été frappé<br />

par un tremblement de terre massif suivi d’un tsunami majeur<br />

et d’une série d’accidents à la centrale nucléaire de Fukushima<br />

avec fuites d’éléments radioactifs ». Tel est le message que le<br />

professeur Kanazawa, président du Science Council of Japan<br />

adressa quelques jours après la catastrophe aux présidents<br />

des académies des sciences étrangères, ajoutant qu’il nourrissait<br />

l’espoir que ces académies aideraient à la réhabilitation<br />

nécessaire. L’Académie des sciences décida aussitôt de former<br />

un groupe de travail avec pour mission d’analyser les événements<br />

survenus au Japon et de faire le point sur les risques<br />

sismiques et nucléaires tels qu’ils se posent en France.<br />

Le groupe de travail comprenait trois sous-groupes réunissant<br />

les compétences nécessaires à l’étude des trois composantes<br />

– sismique, nucléaire et sanitaire – de ce drame. Pour chacune<br />

de ces composantes, objets des trois parties de ce rapport,<br />

l’analyse des événements observés à Fukushima a été<br />

complétée par une réflexion sur les forces et faiblesses de ces<br />

domaines en France, de façon à formuler les recommandations<br />

qui s’imposent et à répondre aux questions d’ordre scientifique<br />

et sociétal que le public se pose. Bien que des incertitudes<br />

demeurent et que de nouvelles informations viennent encore<br />

chaque mois enrichir le dossier, ce rapport a paru suffisamment<br />

abouti pour être publié en l’état au lendemain de la date<br />

anniversaire de ce drame qui continuera longtemps à nous<br />

interpeller<br />

« L'accident majeur de Fukushima, considérations<br />

sismiques, nucléaires et médicales »,<br />

groupe de travail Solidarité Japon présidé par<br />

Alain Carpentier avec Étienne-Émile Beaulieu,<br />

Édouard Brézin et Jacques Friedel, Editeur :<br />

EDP Sciences, 2012, 100 pages.<br />

Toute question<br />

mérite une réponse<br />

énergétiques ? Le nucléaire ne reviendra-t-il pas extrêmement<br />

cher à cause des frais associés à la gestion des déchets et<br />

au démantèlement ? D'ailleurs, sait-on gérer les déchets nucléaires<br />

sur le long terme ?... C'est à toutes ces questions que<br />

ce livre tente d'apporter des éléments de réponse argumentés<br />

laissant au lecteur le choix de son opinion sur le sujet.<br />

« Le Nucléaire : un choix raisonnable ? », Hervé Nifenecker, éditeur<br />

EDP Sciences, collection InterSections, 2011, 224 pages.<br />

Les clés pour comprendre<br />

les données et les enjeux de<br />

l'énergie nucléaire<br />

Ce livre est écrit avec un souci d’objectivité<br />

scientifique, avec pour but d’informer sur les<br />

enjeux technologiques et économiques du<br />

domaine. Il décrit les effets des radiations sur<br />

l'Homme et sur l’environnement, le fonctionnement<br />

des réacteurs d’aujourd’hui et des<br />

générations futures, le cycle du combustible<br />

de l’amont à l’aval, la gestion des déchets<br />

sans en dissimuler les difficultés. Il fournit<br />

les données nécessaires pour comprendre les bases économiques<br />

du coût de l'électricité nucléaire. Il analyse enfin les<br />

accidents nucléaires majeurs, en particulier celui de Fukushima,<br />

et s’interroge : peut-on concevoir un nucléaire plus sûr ?<br />

Cet ouvrage s’adresse à tout citoyen concerné par les choix en<br />

matière d’énergie et d’environnement : quelle peut être la place<br />

du nucléaire à côté des autres sources d’énergie ? Coordonné<br />

par Bernard Bonin, directeur scientifique adjoint au Commissariat<br />

à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA),<br />

l’ouvrage rassemble des contributions de physiciens au CEA.<br />

« Le nucléaire expliqué par des physiciens », Bernard Bonin, préface<br />

d'Etienne Klein, EDP Sciences, Collection Une Introduction<br />

à..., 2012, 270 pages.<br />

Depuis les récents événements nucléaires<br />

au Japon, le débat sur l'énergie est passé<br />

sur le devant de la scène notamment à<br />

l’occasion des élections présidentielles.<br />

Alors que l'énergie nucléaire apparait aujourd'hui<br />

comme une énergie à la fois puissante<br />

et sans émission de gaz à effet de<br />

serre, les doutes et la peur qu'elle suscite<br />

auprès de la population sont- ils fondés ?<br />

La France est-elle le pays le plus avancé<br />

du monde en matière d'énergie nucléaire<br />

? Devons-nous craindre un Tchernobyl en France ? Toute irradiation<br />

n'est-elle pas dangereuse ? Quelles seraient les conséquences<br />

d'une attaque terroriste contre un réacteur ? Le recours<br />

au nucléaire permettra-t-il de relever le défi des réserves<br />

REVUE<br />

Désormais publiée par les éditions Technip (editionstechnip.com),<br />

La Revue de l’Energie s’ouvre à de nouveaux auteurs<br />

pour couvrir toujours plus largement les questions qui<br />

intéressent le monde de l’énergie. Avec le n°605 de janvier<br />

– février, une nouvelle maquette, plus illustrée, facilite le<br />

confort de lecture sans nuire au sérieux de l’information et<br />

de l’analyse. Un sommaire plus riche abordait notamment<br />

la question de la capacité d’indemnisation de l’Etat en cas<br />

de catastrophe, ou encore la réalité de l’alternative charbon<br />

au nucléaire…<br />

28 Juin 2012 - N°626


communiqué ><br />

<strong>Maintenance</strong> dans l’industrie<br />

nucléaire<br />

Spécialiste du traitement de l’air, DELTA NEU<br />

s’appuie sur ses 30 ans d’expérience dans<br />

l’industrie nucléaire pour assurer la maintenance<br />

sur site des groupes déprimogènes<br />

et les équipements de démantèlement.<br />

Depuis plus de 30 ans, DELTA NEU accompagne l’industrie<br />

nucléaire dans la conception et la fourniture de<br />

groupes déprimogènes destinés au piégeage des radioéléments<br />

présents lors des travaux réalisés durant les arrêts<br />

de tranche.<br />

Pour garantir un service de qualité et optimiser le fonctionnement<br />

des matériels fournis, Delta Neu vient de mettre en place<br />

une structure spécifique. Elle intervient lors des opérations de<br />

maintenance des groupes déprimogènes présents dans les<br />

enceintes nucléaires. Elle intervient également sur les équipements<br />

de démantèlement en INB pour éviter un impact sur<br />

le chemin critique et limiter les risques de contamination des<br />

intervenants.<br />

Les prestations proposées :<br />

• La fourniture des pièces de rechange d’origine<br />

• La maintenance préventive et curative<br />

• La remise à niveau des matériels déprimogènes (système de<br />

communication protocole Modbus, par pupitre Shelter, report<br />

d’alarme…<br />

• La requalification de tout type de déprimogènes avant les<br />

arrêts de tranche<br />

• Les tests Uranine et Cyclohexane sur site<br />

• La traçabilité et la fiche de vie de chaque matériel ( RFID)..<br />

L’ensemble des prestations proposées par l’entreprise est réalisé<br />

par des intervenants qualifiés en cas 1 ou cas 2.<br />

Delta Neu propose également des formations spécialisées afin<br />

de garantir une bonne utilisation des différents matériels.<br />

CONTACT : maintenance@delta-neu.fr<br />

DELTA NEU<br />

Z.I rue Ampère BP10 59932 La Chapelle d’Armentières Cedex<br />

France<br />

Tél. +33 (0)3 20 10 53 62<br />

www.delta-neu.fr<br />

Juin 2012 - N°626<br />

29


Pratique<br />

Nettoyage et EPI ><br />

Hygiène et sécurité sur mesure<br />

Bien connue pour ses lavettes industrielles et tissus absorbants, lavables et réutilisables,<br />

MEWA fournit aussi des équipements de protection individuels avec un service complet de<br />

rangement et de réassort. Exemple chez TRW Automotive.<br />

Comptant 8 sites en France, TRW<br />

Automotive est spécialisé dans<br />

les systèmes de freins à disques,<br />

systèmes de direction dotés d’une assistance<br />

hydraulique et électrique, systèmes<br />

d’anti patinage électronique, soupapes<br />

etc. pour l’industrie automobile. Spécialisé<br />

dans la fabrication de valves pour les<br />

systèmes de direction assistée, le site de<br />

Dijon-Longvic emploie 168 salariés.<br />

« Avant notre collaboration avec MEWA,<br />

les équipements de protection individuelle<br />

(EPI) étaient regroupés et stockés<br />

dans un entresol de l’atelier de fabrication<br />

», explique José Solano, technicien<br />

des services généraux sur le site TRW.<br />

« Nos employés devaient traverser cet<br />

atelier plusieurs fois par jour quand ils<br />

avaient besoin de gants ou de manchettes<br />

de protection neufs. De plus, le<br />

déballage et le tri des produits incombaient<br />

aux employés, les gants n’étaient<br />

classés ni par modèle ni par taille. »<br />

Spécialement adaptées aux besoins de<br />

l’entreprise, les trois armoires EPI fournies<br />

par MEWA ont été conçues pour<br />

assurer le tri préalable des équipements<br />

de protection et elles se trouvent à un endroit<br />

central, aisément accessible : « cela<br />

permet à nos employés de se servir rapidement<br />

en articles EPI nécessaires»,<br />

poursuit M. Solano qui reconnait que ce<br />

nouvel agencement représente, au cumul,<br />

un gain de temps non négligeable.<br />

Service complet et sur mesure<br />

C’est par recommandation que le responsable<br />

de TRW a découvert MEWA.<br />

Le premier contact entre José Solano<br />

et Fabrice Beurton (conseiller EPI) a été<br />

établi en 2006 par le site TRW qui collaborait<br />

avec satisfaction depuis un certain<br />

temps avec le prestataire de services<br />

textiles allemand. Plusieurs rencontres<br />

s’ensuivirent ainsi qu’une phase d’essai<br />

de six mois pendant laquelle ont d’abord<br />

évalué les besoins de l’entreprise en articles<br />

EPI et testé divers produits.<br />

« Le plus important pour nous était<br />

d’avoir un interlocuteur ouvert et toujours<br />

présent ». Une offre sur mesure<br />

a été ainsi élaborée. « Mewa s’efforce<br />

toujours de continuer à développer les<br />

produits que nous utilisons et de perfectionner<br />

le service », ajoute M. Solano. En<br />

parfait accord avec l’entreprise, MEWA a<br />

mis à disposition des armoires EPI spécialement<br />

adaptées aux besoins dont les<br />

produits sont réapprovisionnés toutes les<br />

deux semaines dans le cadre d’un service<br />

complet. Le contenu des armoires EPI<br />

est adapté en<br />

fonction des différents<br />

besoins<br />

des utilisateurs<br />

et des secteurs<br />

de production :<br />

ainsi, on utilise<br />

par exemple des<br />

gants jetables en<br />

nitrile (Eco Plus)<br />

pour l’usinage et<br />

des gants en nylon<br />

avec une couche de PU (Ulith) pour<br />

l’assemblage. « Les armoires EPI ne<br />

constituent pas seulement un véritable<br />

gain de temps. Les produits de notre précédent<br />

fournisseur provoquaient souvent<br />

des allergies, un problème que nous ne<br />

rencontrons plus. Chaque employé peut<br />

s’équiper individuellement de produits<br />

qu’il tolère bien. De plus, nous devions<br />

parfois attendre la nouvelle livraison de<br />

certains modèles ou certaines tailles<br />

épuisés. MEWA garantit chaque jour le<br />

choix et la disponibilité de l’ensemble<br />

des produits, dans toutes les tailles»,<br />

témoigne Christophe Valentin, opérateur<br />

de production chez TRW. Outre les gants<br />

de protection, TRW se fournit également<br />

en protections pour la peau et l’ouïe.<br />

Lavettes pour la maintenance et<br />

l’entretien des machines<br />

Agissant pour la protection de l’environnement,<br />

TRW mise en outre sur les<br />

lavettes réutilisables. Sont ainsi utilisées<br />

les lavettes MEWATex plus rouge (le<br />

code couleur indique une utilisation en<br />

30<br />

Juin 2012 - N°626


Pratique<br />

ateliers) pour le nettoyage de pièces avec<br />

de l’huile de coupe ainsi qu’une petite<br />

quantité de lavettes spéciales MEWATex<br />

Ultra. Celle-ci se compose de tissu en<br />

coton spécialement traité, elle a un pouvoir<br />

absorbant considérable, ne peluche<br />

pratiquement pas et satisfait à des applications<br />

délicates (dans ce domaine, il est<br />

nécessaire de répondre aux normes ESD<br />

ou aux conditions de salles blanches).<br />

Pour le transport et le stockage des lavettes,<br />

MEWA utilise un conteneur sécurité<br />

SaCon spécifiquement mis au point.<br />

Il satisfait aux exigences du droit relatif<br />

au transport des marchandises dangereuses<br />

et est homologué par l’UE. Au total,<br />

près de 22 000 lavettes industrielles<br />

et 200 tapis absorbants Multitex sont<br />

utilisés. Les tapis servent de support lors<br />

de travaux de réparation et d’entretien et<br />

sont prévus pour être utilisés sur ou sous<br />

des machines afin de maintenir la zone<br />

de travail exempte d’huiles et de liquides<br />

susceptibles de s’écouler. Le tapis absorbant<br />

qui mesure 60x90 cm absorbe<br />

jusqu’à trois litres d’huile. Comme les<br />

lavettes industrielles, Multitex est également<br />

une solution textile réutilisable. Ce<br />

tapis est lavé puis réutilisé à plusieurs reprises.<br />

Régulièrement, MEWA dresse un<br />

inventaire chez son client TRW et évalue<br />

les besoins exacts de l’entreprise en<br />

lavettes industrielles et tapis absorbants,<br />

les quantités étant ensuite corrigées à la<br />

hausse ou à la baisse selon l’évolution<br />

des besoins.<br />

F. P.<br />

MEWA TEXTIL-MANAGEMENT<br />

Lavage et entretien pour les professionnels<br />

Les services textiles MEWA proposent aux entreprises de<br />

l’industrie, de l’artisanat et du commerce des vêtements de<br />

travail et de protection en service complet. Mais ne seraitil<br />

pas beaucoup plus simple de les acheter ? En règle générale,<br />

ce n’est pas le cas. Pour que les employés soient<br />

correctement habillés et protégés, il est la plupart du temps<br />

plus rentable de confier la gestion des vêtements à un professionnel.<br />

« Nous écoutons attentivement les personnes qui s’intéressent<br />

à notre service », dit Gérard Prothais, directeur de<br />

MEWA France. « Nous voulons savoir quels sont réellement<br />

leurs besoins. Nous leurs proposons alors les produits<br />

adaptés et les services correspondants en fonction de ces<br />

besoins, de la taille de son entreprise et à la composition de<br />

son équipe. »<br />

La collection MEWA comprend des vêtements de travail<br />

pour l’artisanat et l’industrie, des vêtements de protection<br />

ainsi que des vêtements pour la restauration et les petits<br />

commerces.<br />

L’accompagnement synonyme d’économie et de responsabilité<br />

Une fois les produits choisis, le niveau de service défini et<br />

les dates d’échange fixées, l’employeur n’a plus à se préoccuper<br />

de la problématique des vêtements de travail. A partir<br />

de là, c’est MEWA qui s’occupe de tout. « Nous livrons régulièrement<br />

à chaque employé ses vêtements propres, jusque<br />

dans son vestiaire », explique M. Prothais. Les agents de<br />

service MEWA livrent les textiles propres et ramassent les<br />

vêtements sales aux dates convenues.<br />

Les textiles sont lavés et défroissés dans le respect de<br />

l’environnement grâce à des installations modernes. Ils subissent<br />

ensuite un contrôle qualité. Les réparations nécessaires<br />

sont effectuées et les vêtements remplacés si besoin.<br />

Pour l’organisation interne, MEWA propose un système<br />

d’armoires qui simplifie le stockage et la distribution chez<br />

le client. Chaque employé récupère systématiquement sa<br />

propre dotation, sans confusion possible.<br />

L’adaptation du produit aux besoins actuels<br />

Tout au long de la durée du contrat un interlocuteur attitré<br />

est à la disposition du client pour toute question ou tout souhait<br />

de modification. En cas de mouvements de personnel,<br />

MEWA fait preuve de flexibilité et réagit rapidement : équipement<br />

des nouveaux employés et récupération des vêtements<br />

des porteurs ayant quitté la société. En outre, MEWA<br />

dispose d’une équipe d’ingénieurs qui veille à la modernité<br />

des gammes de produits sélectionnées : le design et la fonctionnalité<br />

sont adaptés en permanence en fonction des progrès<br />

technologiques et des dernières tendances de la mode.<br />

Décharge des obligations de sécurité<br />

Il n’est pas toujours évident de définir qui a besoin de porter<br />

quel type de vêtements de protection et à quel poste de<br />

travail. Afin d’éviter que les employeurs ne se perdent dans<br />

la jungle des normes et la variété des produits, les chargés<br />

de clientèle les conseillent sur la sélection des vêtements de<br />

protection les plus appropriés. Le service comprend également<br />

l’entretien professionnel des vêtements normés après<br />

leur lavage. Les clients ont ainsi la certitude que les vêtements<br />

livrés restent conformes aux normes EPI.<br />

Juin 2012 - N°626<br />

31


Technologie<br />

<strong>Maintenance</strong> préventive ><br />

La presse dans tous ses états<br />

AltéAd propose des solutions « innovantes et appropriées » dans la maintenance préventive<br />

des machines. Après la présentation du diagnostic standard de presse et le diagnostic<br />

électrique(M&E 624) puis l’analyse vibratoire (M&E 625), cette troisième partie décrit l’endoscopie<br />

et la mesure par ultrasons.<br />

Cette technique d’imagerie, plus connue dans le secteur<br />

médical, est aussi couramment utilisée dans l’industrie,<br />

dans le même but : l’exploration d’endroits inaccessibles<br />

à l’œil. Cette méthode industrielle souvent couplée au<br />

diagnostic vibratoire, ou à l’analyse d’huile, est une méthode à<br />

part entière de contrôle non destructif.<br />

L’endoscopie<br />

L’endoscope industriel, que possède et qu’utilise AltéAd <strong>Maintenance</strong><br />

Presses (figure 8) est un appareil portable de très haute<br />

technologie couramment usité dans le secteur de l’aérospatial<br />

entre autre. Cet instrument possède une sonde flexible de diamètre<br />

6 mm et de longueur 3.5 m. L’objectif est fixé au bout<br />

de la sonde. Plusieurs types d’objectifs peuvent être mis en<br />

place, les plus utilisés sont : l’objectif vidéo autofocus avec leds<br />

(réglage de la luminosité), et le double objectif qui permet de<br />

mesurer les défauts constatés (largeur, longueur, profondeur<br />

et même surface). De plus, le bout de la sonde est béquillable,<br />

grâce à un joystick, ce qui permet d’orienter l’objectif à souhait<br />

(figure 9).<br />

FIG. 8 – Endoscope industriel<br />

L’endoscope peut être employé, dans notre cas, pour visiter<br />

l’intérieur d’un bati, d’un outil, d’un coulisseau ou un composant<br />

quelconque à partir du moment où la pièce concernée possède<br />

un orifice permettant l’introduction de la sonde.<br />

Exemple d’endoscopie<br />

FIG. 9 – Bout de la sonde<br />

Cette endoscopie fait suite à un diagnostic vibratoire réalisé sur<br />

une presse d’un sous traitant d’emboutissage de pièces de carrosserie<br />

automobile. Après mesures, les spectres révélaient un<br />

engrènement en fond de denture. Cette méthode paraît simple<br />

d’intervention sur presse, pourtant la tâche peut vite se compliquer<br />

s’il n’y a pas d’accès, si l’environnement est encombré,<br />

s’il n’existe pas de plan précis pour se repérer, une fois à l’intérieur<br />

de l’équipement. Le perçage d’un trou dans un carter a été<br />

nécessaire pour permettre l’introduction de la sonde (fig. 10).<br />

FIG. 10 – Endoscopie industrielle<br />

Pour cette application, il est souvent nécessaire d’utiliser une<br />

gaine, déformable manuellement, qui servira de guide à l’objectif<br />

de l’endoscope. Le but est donc de s’approcher le plus près<br />

possible du composant sans qu’il y ait contact de l’objectif, pour<br />

éviter les salissures. L’objectif autofocus permet alors de réaliser<br />

aussi bien des photos que des films vidéo. Le zoom et la<br />

lumière très efficaces des objectifs permettent d’acquérir une<br />

bonne qualité d’image.<br />

La figure 11 montre le défaut d’un pignon à chevrons. Celui<br />

ci se trouve marqué sur chaque dent, côté intérieur, dû à l’attaque<br />

de l’autre pignon<br />

(engrènement fond de<br />

denture).<br />

Une fois le défaut<br />

repéré, il est souvent<br />

important de pouvoir<br />

le quantifier pour parfaire<br />

le diagnostic et<br />

se prononcer sur l’état,<br />

critique ou non, du défaut<br />

observé. On utilise<br />

FIG. 11 – Défaut sur pignon<br />

alors le double objectif<br />

qui va concevoir une image 3D et permettre ainsi de quantifier<br />

le défaut par la mesure sur écran : une longueur de fissures,<br />

une surface d’écaillage, la profondeur d’une cavité,…. La qualité<br />

de la mesure dépend directement de la prise d’image, donc<br />

32<br />

Juin 2012 - N°626


Technologie<br />

de l’opérateur et de l’objectif, sans oublier le contexte environnemental.<br />

Pour réaliser un rapport de diagnostic fiable et pertinent,<br />

il faut réaliser plusieurs<br />

prises d’images suivant différents<br />

plans de vue. Ainsi le traitement<br />

d’images et le rapport<br />

seront plus aisés. L’illustration<br />

de notre exemple concerne un<br />

écaillage de roulement sur un<br />

FIG. 12 – Ecaillage d’un roulement réducteur, figure 12 (image plan<br />

large avec objectif<br />

autofocus), défaut<br />

détecté par analyse<br />

vibratoire.<br />

Une fois le changement<br />

d’objectif<br />

effectué, la mesure<br />

du défaut peut être<br />

réalisée. Deux objectifs,<br />

donc deux<br />

FIG. 13 – Mesure de l’écaillage images apparaissent<br />

sur l’écran. Le placement<br />

des curseurs sur l’image va permettre de tracer des<br />

droites, et d’observer la taille du défaut (longueur et largeur), ici<br />

dans notre exemple figure 13 : 8 mm par 11 mm.<br />

Conclusion du diagnostic par endoscopie<br />

Il est parfois difficile de convaincre un public novice en analyse<br />

vibratoire. L’endoscopie permet donc d’afficher une image du<br />

défaut précédemment constaté, ce qui annule les incertitudes<br />

ou les doutes de chacun. L’objectif qui permet de mesurer est<br />

inéluctable pour évaluer la taille du défaut. Dans certains cas,<br />

tel qu’un réducteur, il est possible de réaliser un film tout en<br />

tournant manuellement l’arbre.<br />

Cette technique de traitement d’images est rendue possible<br />

avec cet endoscope et son logiciel fourni, néanmoins l’application<br />

peut être difficile, en fonction de l’environnement externe<br />

et interne de la presse. En complément des précédentes techniques<br />

et méthodes, AltéAd <strong>Maintenance</strong> Presses propose une<br />

technique supplémentaire (autre que visuelle) la mesure ultrasonore.<br />

La mesure ultrasonore<br />

L’ultrason est une vibration mécanique de la matière, de même<br />

nature que le son, mais de fréquence supérieure à 20 kHz, qui<br />

est donc inaudible par l’oreille humaine.<br />

L’appareil portatif, détecte les signaux ultrasonores inaudibles<br />

et les transforme en signaux audibles. Les signaux sont ensuite<br />

amplifiés et envoyés au casque d’écoute. Les signaux peuvent<br />

aussi être enregistrés puis traités sur un logiciel spécifique.<br />

AltéAd utilise couramment cette technique pour le diagnostic<br />

de roulement, la détection de fuites d’air, le contrôle de purgeur<br />

vapeur et le manque de lubrification.<br />

Le détecteur d’ultrason peut avoir plusieurs applications dans<br />

le diagnostic de presse, par exemple : pour les défauts mécaniques<br />

et la détection de fuites d’air du réseau d’air comprimé<br />

de la presse.<br />

Dans un premier temps, cet appareil portatif peut être utilisé<br />

en complément de l’analyse vibratoire. En effet, en venant en<br />

contact avec la pointe solidienne sur un élément de la presse,<br />

une écoute ultrasonore peut être réalisée facilement. La pointe<br />

solidienne, contenant une pastille piézoélectrique, est utilisée à<br />

sa fréquence de résonance, tel un capteur résonnant. Les défauts<br />

mécaniques doivent émettre des chocs, même minimes,<br />

pour être décelés. Les ondes ultrasonores sont ainsi recueillies<br />

par l’appareil.<br />

L’exemple sur un roulement<br />

Lors d’un diagnostic vibratoire sur une presse rapide, des<br />

valeurs de niveaux globaux anormalement élevées ont été<br />

constatées proche du roulement du volant d’inertie. Les différents<br />

spectres résultants ont permis d’identifier un défaut sur<br />

ce roulement : un déversement de bague. Après une analyse<br />

spectrale qui se fait visuellement (lecture<br />

des spectres) sur le logiciel, il est souvent<br />

nécessaire de coupler cette technique<br />

avec cette méthode ultrasonore. A l’aide<br />

FIG. 14 – Diagnostic<br />

ultrasonore d’un roulement<br />

du volant d’inertie<br />

L’exemple en détection de fuites<br />

FIG. 15 – Diagnostic<br />

ultrasonore de fuite<br />

d’air comprimé<br />

de la pointe solidienne, la mesure peut<br />

être réalisée au même endroit qu’avec<br />

l’accéléromètre de la mesure vibratoire,<br />

comme le montre la figure 14.<br />

Il est communément demandé aujourd’hui,<br />

au service de maintenance, de travailler<br />

sur les pertes d’énergies qui sont de plus<br />

en plus onéreuses. Le diagnostic de l’installation<br />

pneumatique d’une presse peut<br />

être réalisé avec ce même appareil ultrasonore.<br />

Grâce à ce dernier, équipé d’une parabole<br />

(pointeur laser avec amplificateur),<br />

le technicien diagnostique au sol, en toute<br />

sécurité, les différentes fuites du réseau d’air comprimé de la<br />

presse (figure 15).<br />

Même dans un environnement bruité (audible), le diagnostic<br />

est possible, car le matériel ne détecte que les ultrasons (inaudibles).<br />

Il est important de préciser que, statistiquement, 10%<br />

des fuites sont audibles et que 20 à 25% de la production d’air<br />

comprimé sert à compenser les fuites d’air. Un rapport illustré<br />

de photos, indiquant précisément la position des fuites, sera<br />

établi à la suite de ce diagnostic ultrasonore, afin de faciliter les<br />

réparations<br />

AltéAd <strong>Maintenance</strong> Presses peut donc proposer aux utilisateurs<br />

de presse un diagnostic complet de leur machine, en<br />

employant des techniques pluridisciplinaires.<br />

Nous proposons également différents outils permettant de<br />

contrôler divers organes essentiels de la presse.<br />

Le contrôle de bague<br />

Un problème d’usure des bagues en<br />

bronze (figure 16), lié à une augmentation<br />

anormale de la température peut<br />

être perçu. L’installation de sonde, dans<br />

Fig. 16 : usure de un endroit stratégique, est préconisée<br />

bague bronze<br />

afin de voir l’évolution de la température,<br />

son origine et les actions à mettre en place pour y remédier.<br />

Olivier Cousinard, Vincent Meunier<br />

Juin 2012 - N°626<br />

33


Méthode<br />

Un nouveau regard sur le Lean - Six Sigma ><br />

Pourquoi la méthode est-elle toujours d'actualité ?<br />

Cet article pourrait s’intituler : le bon sens est-il toujours d’actualité ? Oui, le bon sens,<br />

car ces deux méthodes - combinées sous l’appellation d’origine non contrôlée Lean – Six<br />

Sigma* et qui proviennent en fait de deux entreprises et donc deux systèmes distincts -<br />

sont basées sur des principes suffisamment génériques pour rester d’actualité… tant que<br />

le paradigme actuel** reste valide.<br />

La méthode Lean également connue sous l’expression<br />

Lean Manufacturing ou encore Lean Enterprise, vient de<br />

chez Toyota et veut dire « maigre ». Il s’agit bien entendu<br />

d’une métaphore qui contraste avec les entreprises « grasses »<br />

de leurs stocks de produits finis, semi-finis et de matières premières<br />

mal voire pas gérés du tout.<br />

Avoir un peu de stock est en général inévitable mais il doit être<br />

extrêmement bien géré pour être contenu à son niveau le plus<br />

bas en quantité mais surtout en valeur. Le problème des stocks<br />

excessifs est triple. D’une part, ils ont un coût direct qui souvent<br />

représente un capital mal exploité non négligeable, d’autre part<br />

il y a toujours le risque que les produits en stock soient un jour<br />

obsolètes et que l’entreprise doive soit les modifier soit s’en<br />

débarrasser et ainsi faire une moins-value. Et finalement ces<br />

stocks ont tendance à délester de la pression qui se ferait ressentir<br />

s’ils n’existaient pas. Effectivement, tout doit être bien<br />

plus simple, fluide et fiable sans le tampon de sécurité que<br />

représente le stock et qui soulage des imprévus le responsable<br />

de processus.<br />

Des outils prédéfinis<br />

Le Lean représente donc une vision mais fournit également<br />

une batterie d’outils prédéfinis qui permettent d’atteindre l’objectif<br />

du « Juste-à-temps » qui est son but ultime. Ces outils<br />

prédéfinis sont par exemple :<br />

- le 5 S (méthode permettant la gestion visuelle – condition préalable<br />

à l’établissement du Lean),<br />

- le SMED (Single Minute Exchange Die ou l’objectif de passer<br />

rapidement de la production d’une série à une autre en faisant<br />

en sorte que cela coûte un minimum de temps et d’efforts et<br />

donc pour encourager le maximum de changements et donc<br />

éviter les longues séries qui finissent inévitablement dans le<br />

stock),<br />

- le Kanban (fiche d’autorisation de réapprovisionner donc sans<br />

l’intervention d’un planificateur de production assis la plupart<br />

du temps dans son bureau et qui n’est de toute façon jamais<br />

aussi bien au courant que les gens de production de ce qu’il est<br />

nécessaire de faire),<br />

- la TPM (Total Productive <strong>Maintenance</strong>) pour fusionner à des<br />

degrés plus ou moins avancés les équipes de production et de<br />

maintenance et ainsi, par exemple, faire bénéficier les conducteurs<br />

de machines de la grande technicité du personnel de<br />

maintenance…<br />

On entend par le terme « outil prédéfini » que l’objectif des outils<br />

Lean ainsi que leur fonctionnement est connu dans les grandes<br />

lignes. La difficulté, lors du déploiement de ces outils, est de<br />

les adapter à la situation particulière à laquelle on fait face. Par<br />

contre, l’objectif du Lean est toujours principalement le même,<br />

soit fluidifier le processus pour permettre, lors du déploiement,<br />

de passer d’une production en flux poussé, basée sur des prévisions<br />

de vente non fiables, à une production en flux tiré qui<br />

s’attache à ne remplacer que ce qui a été consommé par le<br />

client à une valeur de stock minimale (« client » entendu au<br />

sens large c’est-à-dire plus justement toutes les parties prenantes,<br />

les clients finaux comme les clients internes).<br />

POUR ALLER PLUS LOIN<br />

Depuis les années 2000, il a été démontré que la clef de<br />

réussite du développement d’un projet d’amélioration ou<br />

d’innovation reposait sur la combinaison des méthodes<br />

Lean – qui accélère les flux de production –, et Six Sigma –<br />

qui les fiabilise. Ce livre dévoile de A à Z comment déployer<br />

efficacement ces méthodes reconnues internationalement<br />

pour leur efficacité. Un défi ambitieux relevé par Thierry<br />

Mariani, formateur professionnel. L’auteur introduit les principaux<br />

outils – Kanban, détrompeurs, 5 S, quelques distributions<br />

statistiques, SIPOC, cartographie, indicateurs de<br />

production, capabilité, AMDEC, plans d’expériences et de<br />

contrôle, etc. – et ce, avec un cas pratique qui, sur le mode<br />

du livre illustré, guide pas à pas le lecteur pour lui enseigner<br />

les meilleures stratégies pour améliorer le rendement de<br />

son entreprise.<br />

« Juggling Paradigms ou Exemple d’un déroulement<br />

de projet Six Sigma de A à Z », Thierry Mariani, illustrations<br />

de Patrick Mariani, éditions de la Société des<br />

Ecrivains, 270 pages (www.jugglingparadigms.com).<br />

34<br />

Juin 2012 - N°626


Méthode<br />

Maîtriser les variations<br />

Inventée par Motorola, la méthode Six<br />

Sigma, par contre, a pour objectif de combattre<br />

la variation. La variation est un problème<br />

pour deux raisons : d’une part, si<br />

l’on considère les outputs (Y ou sorties du<br />

produit ou processus), elle crée de l’instabilité<br />

pour le client, qui le force à s’adapter<br />

aux changements incessants et imprévus,<br />

ce qui engendre donc un coût, comme par<br />

exemple le travail en heures supplémentaires, le travail n’étant<br />

pas terminé quand il aurait dû l’être. Et d’autre part, si l’on<br />

considère les inputs (X ou entrées du produit ou processus),<br />

la variation cache la hiérarchie des responsabilités parmi les<br />

X’s et on ne sait pas faire la différence entre un input critique<br />

et un de moindre importance. Effectivement, puisque tout varie<br />

tout le temps, il est impossible, dans les cas courants et sans<br />

une méthode adaptée, de détecter la contribution respective<br />

de chaque input sur l’output et sans connaître les inputs majoritairement<br />

responsables du problème, on ne peut rien faire de<br />

très efficace.<br />

La méthode Six Sigma se propose d’utiliser des outils rigoureusement<br />

liés entre eux dans une séquence prédéfinie et, à<br />

partir d’un désir client vague, d’obtenir un résultat qui enthousiasme<br />

par sa créativité et la robustesse de sa solution. Elle<br />

met en œuvre le développement de projets qui suivent la feuille<br />

de route DMAIC (voir encadré) pour les améliorations de processus<br />

existants et qui durent entre quatre et six mois, ou typiquement<br />

plus longtemps pour les nouveaux projets de développements<br />

qu’on appelle généralement DFSS et qui, eux, se<br />

déroulent selon la feuille de route IDDOV.<br />

Deux méthodes d’application universelle<br />

Au début des années 2000, il a donc été compris que la combinaison<br />

gagnante viendrait de l’intégration du Lean qui accélérait<br />

les flux de production et du Six Sigma qui fiabilisait et<br />

NOTES<br />

* Appellation d’origine non contrôlée car il n’est pas rare<br />

lorsqu’on fait le tour des entreprises autoproclamées Lean<br />

d’en trouver certaines qui ont par exemple utilisé l’alibi de<br />

la méthode Lean pour mettre en place telle ou telle réorganisation<br />

qu’elles voulaient de toute façon imposer.<br />

** Nous entendons par « Paradigme actuel » une situation<br />

dans laquelle ce qui compte avant tout, c’est la mise sur le<br />

marché de produits fabriqués en grande série et les plus<br />

récents possible (« Récent » plutôt que le mot « Innovant »<br />

car il est alors également adapté aux produits de grande<br />

consommation pour lesquels la fraicheur est primordiale<br />

comme les produits alimentaires par exemple).<br />

ce quel que soit le projet ; puisqu’on s’est rendu alors compte<br />

que ces deux méthodes étaient suffisamment universelles<br />

pour s’appliquer tout aussi bien pour des projet d’amélioration<br />

comme cela avait été prévu à l’origine, qu’à des projets de nouveaux<br />

développement et ce, qu’il s’agisse de développements<br />

de produits, de services ou plus généralement de processus.<br />

Tout cela est tellement vrai qu’on a vu dernièrement le monde<br />

de l’informatique s’intéresser à ces méthodes pour les adapter<br />

à leur domaine. Les noms ont été changés et on parle de<br />

méthodes Agile ou Scrum mais ce n’est ni plus ni moins que le<br />

Lean appliqué au développement et aux tests de logiciels. Les<br />

derniers efforts dans le domaine consistent à intégrer le Six<br />

Sigma et on parle alors de DFSS Software également appelé<br />

Lean Six Sigma pour l’IT (Information Technology), mais il s’agit<br />

là d’une autre histoire …<br />

ACRONYMES<br />

Thierry Mariani<br />

- DMAIC est l’acronyme des outils Six Sigma qui s’inscrivent<br />

dans la séquence logique : d’abord Définir correctement le<br />

problème, puis Mesurer les données à la source du problème<br />

pour faire une Analyse factuelle avant d’Implémenter<br />

les améliorations et finalement mettre en place un plan de<br />

Contrôle pour pérenniser l’amélioration.<br />

- DFSS : Design For Six Sigma, développer un nouveau<br />

produit et/ou processus qui aura une capabilité nominale de<br />

99,9996% car il faut comprendre que le nombre de Sigma<br />

est également un indicateur de risques (capabilité) et qui<br />

(par exemple si on prend une valeur de Six Sigma sur le<br />

long terme) équivaut à potentiellement 3,4 problèmes par<br />

million d’opportunités de défauts.<br />

- IDDOV, l’autre feuille de route du Six Sigma utilisée pour<br />

les nouveaux développements, veut dire : d’abord formellement<br />

Initier le projet avec l’équipe et les donneurs d’ordres<br />

en clarifiant ce que les experts ont coutume d’appeler la<br />

Voix du Client (ou VOC pour Voice Of the Customer), ensuite<br />

Définir entre autres les métriques qualités du fournisseur<br />

qui vont être utilisés pour exprimer la VOC, puis Développer<br />

grâce entre autres aux outils de créativité planifiés<br />

de type TRIZ (méthode de d’innovation systématique basée<br />

sur un processus qui met en oeuvre de façon séquencée<br />

les outils de créativité) un concept brut, qui sera ensuite<br />

Optimisé en une solution robuste et finalement Vérifier si<br />

le produit au niveau de la fabrication répond effectivement<br />

aux besoins du client par la vérification de la chaine des<br />

capabilités.<br />

Juin 2012 - N°626<br />

35


Méthode<br />

Le soutien logistique intégré ><br />

Pour maîtriser le coût de possession dès l’acquisition<br />

Les coûts de possession d’un système complexe sont impactés par les choix de conception.<br />

Quand les données du soutien logistique s’imposent en phase de conception, on<br />

parle de soutien logistique intégré. LGM s’est créé en 1991 pour développer en France<br />

cette spécialité pratiquée alors par l’armée américaine. Et la demande ne cesse de progresser.<br />

Explications et point de vue.<br />

Le principe du soutien logistique intégré (SLI) est simple :<br />

plus on agit en amont dans la conception des systèmes<br />

et plus on va maîtriser disponibilité et coût d’exploitation<br />

au lieu de les subir. Le soutien logistique dit « intégré » consiste<br />

donc à concevoir un système de soutien en cohérence et en<br />

simultané avec la conception du système principal qui lui est<br />

associé. Ce qui permet, très concrètement, de vendre de la<br />

disponibilité à coût maîtrisé.<br />

Empreinte logistique<br />

« Avec cette spécialité à la fois prospective mais éminemment<br />

pragmatique où la notion de retour d’expérience prend tout son<br />

sens, il est possible de décrire, avant sa mise en service, l’empreinte<br />

logistique d’un blindé par exemple», explique Bertrand<br />

Dullin, directeur technique et de l’innovation chez LGM. Et les<br />

apports du SLI sont légion : depuis la disparition des surcoûts<br />

engendrés par des dispositifs de soutien inadaptés à l’amélioration<br />

des conditions de travail des agents de maintenance<br />

jusqu’à la disponibilité d’un équipement militaire sur un théâtre<br />

d’opération par exemple. Du coup, difficile dans l’industrie militaire<br />

de se passer d’un partenaire SLI reconnu pour progresser<br />

sur les plans techniques et commerciaux.<br />

L’exploitation plus coûteuse que l’acquisition<br />

De fait, l’acquisition d’équipements complexes engage l’exploitant<br />

sur le long terme. La durée de vie, souvent très longue<br />

d’un équipement génère des coûts qui vont bien au-delà du<br />

seul coût d’acquisition. Entrent lourdement en jeu, et dans les<br />

comptes, les fameux coûts de possession (1). Exemple : le<br />

«seul» coût de soutien d’un bâtiment de combat, dont la durée<br />

de vie peut dépasser une trentaine d’années, atteindra au minimum<br />

un montant deux fois supérieur à son coût d’acquisition.<br />

Et en l’absence de SLI, le rapport coûts d'acquisition /coûts en<br />

exploitation est de 20/80.<br />

En juin 2008, le Livre Blanc de la Défense stipulait que « l’État<br />

créera les conditions d’une véritable maîtrise du coût de possession<br />

à travers le cycle de vie des matériels » (Livre 1 – tome<br />

2. p 273). Et entre 2006 et 2009, le chiffre d’affaires de la filiale<br />

LGM sur des activités de SLI est passé de 6,6 à 11,3 M€. Soit<br />

une forte croissance imputable pour plus de 40 % à la demande<br />

en hausse des industriels de la Défense. Le SLI est désormais<br />

au centre d’enjeux considérables.<br />

L’ère de la contractualisation<br />

En 1991, LGM Consultant, société historique du groupe a été<br />

parmi les premières entreprises françaises à proposer son<br />

savoir-faire en SLI. Giat Industries sera son 1er client sur le<br />

programme chars Leclerc. Plus que les modes opérationnels,<br />

ce sont les exigences et le contexte dans lesquels interviennent<br />

ces missions qui ont le plus évolué en 20 ans. « Avec la maturité,<br />

le SLI est rentré dans une nouvelle ère : celle de la contractualisation,<br />

le Maintien en Conditions Opérationnelles (ou coût<br />

de soutien en service) clé en main et all-inclusive », reprend<br />

Bertrand Dullin.<br />

De fait, tournant significatif dans l’histoire de LGM, le contrat<br />

MCO (2) du bâtiment hydrographique océanographique Beautemps-Beaupré<br />

(2008) navire de la Marine nationale, est de<br />

caractère contractuel et très impliquant pour la société qui s’est<br />

engagée sur 330 jours de disponibilité par an.<br />

Compromis<br />

Les données du SLI participent donc en principe à la conception<br />

même du système dans la recherche du point d’équilibre<br />

entre disponibilité opérationnelle et coût global de possession.<br />

« Possible, exposait Frank Weiser (Président de LGM) en 2008,<br />

lorsque performance technique/coûts d’acquisition d’une part et<br />

disponibilité future/coût d’exploitation d’autre part interviennent<br />

dans les dossiers à un même niveau d’importance. Quitte à<br />

faire des compromis sur certaines prouesses techniques ou sur<br />

le coût d’acquisition», ajoutait-il. Car de fait le recours dans les<br />

règles de l’art à cette spécialité alourdit les coûts d’acquisition<br />

et n’entre généralement pas dans le périmètre technologique<br />

des industriels.<br />

Cath. Ch.<br />

(1) Le coût de possession comprend : coût d’acquisition, le coût<br />

d’exploitation, le coût de soutien en service (MCO), le coût de<br />

mise à niveau et de modernisation de l’équipement, le coût de<br />

démantèlement.<br />

(2) Le MCO consiste à gérer la maintenance au sens large d’un<br />

système en cours d’exploitation. Un contrat de MCO comprend<br />

des obligations de disponibilité.<br />

36<br />

Juin 2012 - N°626


20 ans d’expérience dans le SLI ><br />

Actualité et futur du SLI<br />

Quelles leçons, quels enseignements, quels progrès<br />

peut dégager LGM après ces 20 ans d’expérience<br />

dans le SLI ?<br />

Bertrand Dullin. Dans l’industrie française, le SLI a atteint<br />

ses lettres de noblesse. A présent, les Analyses de Tâches de<br />

<strong>Maintenance</strong>, les optimisations de stocks de rechange, l’ingénierie<br />

documentaire de maintenance, etc. sont des pratiques<br />

complètement intégrées au monde de l’industrie en phase de<br />

conception de gros systèmes ou de grosses installations. Du<br />

coup, ayant atteint l’âge de la maturité, le SLI est rentré dans<br />

une nouvelle ère : l’ère de la contractualisation, le Maintien<br />

en Condition Opérationnelle clé en main et all-inclusive. Cela<br />

offre aux exploitants/maîtres d’ouvrage des perspectives de<br />

maîtrise des coûts d’exploitation et de soutien et de gains significatifs<br />

sur la disponibilité des parcs de systèmes ou des<br />

installations. Cela n’est pas pour leur déplaire, dans des périodes<br />

où les budgets ont une certaine tendance à se réduire<br />

comme peau de chagrin.<br />

Dans ses débuts, dans les années 90, le SLI balbutiant s’appuyait<br />

sur les lourdeurs des normes américaines (MIL STD<br />

1388 1A, 2A, 2B, …). 20 ans plus tard, ses pratiques étant<br />

robustes et largement généralisées dans de nombreux secteurs<br />

d’activité (défense, ferroviaire, aéronautique, nucléaire,<br />

médical, …), le SLI a été complètement revisité et allégé pour<br />

être en bien meilleure adéquation avec les contraintes et exigences<br />

du monde industriel en tenant compte des spécificités<br />

de chaque secteur. C’est ainsi qu’est né l’AP913 (maintenance<br />

préventive en milieu nucléaire), que prend corps la S3000L<br />

(projet de norme porté par l’industrie aéronautique), etc.<br />

Il est tellement simple.<br />

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Quels marchés et quelles évolutions peut espérer le<br />

SLI demain ?<br />

B. Dullin. Avec l’ère de l’information et de la mondialisation<br />

des échanges, le SLI doit aller encore plus loin en assurant<br />

la meilleure fluidité dans l’information entre les industriels et<br />

les exploitants, entre la phase de conception d’un produit, sa<br />

mise en exploitation et son retrait. D’où le besoin d’un super<br />

système d’information partagé par tous (le « web » de la logistique).<br />

Cela s’inscrit dans une réflexion menée par de nombreux<br />

industriels, maîtres d’ouvrage et sociétés de conseil<br />

dans lesquelles LGM compte bien être un acteur majeur : on<br />

parle de l’approche PLCS (Product Life Cycle Support) avec<br />

ses DEX (Data Exchange).<br />

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Juin 2012 - N°626<br />

37


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Management énergie p.53<br />

Schneider Electric<br />

poursuit la certification<br />

ISO 50001 de ses sites<br />

Sommaire<br />

Actualités.....................................................................40<br />

Les Assises de Nancy<br />

de l’efficacité énergétique............................................43<br />

Optimiser la planification<br />

des tournées avec la cartographie...............................44<br />

Réorganisation de la maintenance<br />

des Hôpitaux Civils de Lyon.........................................45<br />

Coupure de l’antenne interdite à TF1...........................48<br />

Comment Dekra gère<br />

les terminaux mobiles des inspecteurs.........................52<br />

La certification ISO 50001<br />

des sites Schneider Electric..........................................53<br />

Retour d'expérience p.48<br />

Garantir une disponibilité<br />

sans compromis<br />

Juin 2012 - N°626<br />

39


<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

actus<br />

GMAO à l’hôpital ><br />

De nouvelles références<br />

pour CARL en France et<br />

en Belgique<br />

Offrant depuis plus de 9 ans une version GMAO spécifique<br />

aux métiers des services techniques et biomédicaux,<br />

CARL Software compte une soixantaine de<br />

références dans le secteur santé. En Belgique, hôpitaux IRIS-<br />

Sud- Bruxelles (761 lits) a choisi CARL Source Santé pour gérer<br />

environ 3000 équipements, les interventions et les budgets.<br />

A l’hôpital Erasme de l’Université libre de Bruxelles (864 lits,<br />

100 000 m 2 ), le progiciel est exploité depuis début 2011 pour<br />

gérer 1500 demandes d'interventions par mois.<br />

La clinique et maternité Sainte-Elisabeth de Namur (288 lits) a<br />

souhaité implanter la GMAO progressivement, service par service.<br />

A la clinique Saint-Luc de Bouge (302 lits), le projet est<br />

actuellement en cours de déploiement auprès des 10 personnes<br />

du service technique. En France, les CH de Forbach et du Mans,<br />

le CHBS (centre hospitalier Bretagne sud), les CHI Eure Seine<br />

et de Meulan ont récemment fait appel à Carl Source (voir aussi<br />

dans ce numéro le reportage aux Hospices Civils de Lyon).<br />

Eclairage ><br />

La Tour Montparnasse<br />

dans son nouvel habit de<br />

lumière<br />

Depuis le mois de mars la Tour Montparnasse fait écho à<br />

sa grande sœur la tour Eiffel en dévoilant chaque soir<br />

à la tombée du jour<br />

sa nouvelle scénographie<br />

de lumière. Cette scénographie<br />

a été conçue par<br />

Régis Clouzet de l’agence<br />

Lumière et réalisée par<br />

le groupe Philips. Grâce<br />

à l’éclairage LED de dernière<br />

technologie, les<br />

concepteurs travaillent<br />

point par point sur 40 000<br />

pixels gérés par ordinateur.<br />

Ainsi la Tour Montparnasse<br />

réduit de 90% sa<br />

consommation électrique.<br />

Le nouvel éclairage représente<br />

l’équivalent de 40<br />

fers à repasser soit 0.3%<br />

de la consommation de<br />

l’éclairage de l’ensemble<br />

de la tour.<br />

Marché ><br />

Le Club Med confie<br />

sa maintenance à<br />

Actem’otel<br />

Le nouveau village<br />

« Club Med de Valmorel<br />

» ouvert fin 2011 a<br />

confié sa maintenance multi-technique<br />

à Actem’otel,<br />

filiale à 100% d’Actem. Le<br />

Club se tourne résolument<br />

vers le haut de gamme<br />

avec ce nouvel établissement<br />

de 55 000 m 2 qui se<br />

veut le fleuron de la marque en France avec 419 chambres “4<br />

tridents” et 25 suites 5 “tridents”. Filiale spécialisée en maintenance<br />

hôtelière, Actem’otel assure déjà la maintenance multi-technique<br />

complète d’une trentaine d’établissements pour de<br />

grands groupes (Belambra, Citadines, Club Med..) et commercialise<br />

également un outil de gestion des dépannages hôteliers<br />

via internet, dénommé « e.tis » et installé auprès de 250 établissements.<br />

Créée en 2002 par Eric Micheau, Actem est une<br />

entreprise spécialisée dans la maintenance multitechnique, en<br />

climatique et électricité, courants forts et faibles, dans toute la<br />

France. Le groupe emploie 80 salariés et vise « une croissance<br />

faible maîtrisée en 2012 privilégiant la maintenance ».<br />

Marché ><br />

Partenariat ISS et Elutions<br />

pour surveiller les<br />

consommations<br />

ISS Facility Services a formé un partenariat avec Elutions,<br />

fournisseur de solutions de gestion d’énergies, au sein d’une<br />

plate-forme proposant la surveillance des consommations<br />

de l’énergie et l’optimisation des installations. Appelée Maestro<br />

Smart Building, la solution a été conçue pour aider les entreprises<br />

(et les administrations) à réaliser d’importantes économies<br />

d’énergies et réduire leurs émissions de gaz à effet de<br />

serre par une meilleure maîtrise de leurs consommations.<br />

Maestro Smart Building surveille et analyse en temps réel les<br />

différents usages de l’électricité, du gaz et de l’eau et utilise ces<br />

données pour optimiser en permanence la performance des<br />

usines et des parcs immobiliers.<br />

Les données de consommations des fournisseurs d’énergie<br />

sont surveillées en temps réel par des centres de contrôle, en<br />

Europe, Amérique du Nord et Asie. Toute consommation inattendue<br />

ou inhabituelle est détectée en temps réel et le bureau<br />

ISS-Elutions réajuste à distance, si nécessaire, l'usine ou l’installation<br />

avec les paramètres de fonctionnement convenus et<br />

prévient le personnel sur site pour assurer le suivi.<br />

40<br />

Juin 2012 - N°626


Gestion automatique<br />

des protections solaires<br />

et des ouvrants<br />

Chauffe-eau<br />

thermodynamique<br />

solaire<br />

Énergies renouvelables<br />

(panneaux photovoltaïques<br />

et panneaux solaires)<br />

Plancher chauffant<br />

Ventilation performante<br />

(naturelle, naturelle<br />

assistée, simple flux,<br />

double flux…)<br />

Chaudière à condensation,<br />

à granulés bois,<br />

micro-cogénération…<br />

pour le chauffage et l’eau<br />

chaude sanitaire<br />

Chauffage thermodynamique<br />

(PAC air/eau,<br />

PAC géothermique)<br />

actus<br />

Marché ><br />

SPIE sort renforcée d’un<br />

second LBO<br />

Après le succès du premier LBO, qui a vu notamment<br />

une cinquantaine d’acquisitions et le doublement du<br />

résultat opérationnel, le second LBO marque une nouvelle<br />

phase de croissance ambitieuse. Finalisée le 30 août<br />

2011, l’opération a réuni trois grands actionnaires : le fonds<br />

d’investissement Clayton Dubilier & Rice et ses partenaires,<br />

AXA Private Equity et la Caisse de dépôt et de placement du<br />

Québec. SPIE est ainsi en mesure de financer et poursuivre<br />

sa croissance externe, le groupe comptant notamment renforcer<br />

ses positions en Europe du nord. Gauthier Louette, président-directeur<br />

général de SPIE, soulignait que 2011 marque<br />

une bonne avancée sur les différents segments de l’économie<br />

verte : « l’efficacité énergétique devient une priorité des clients,<br />

et les énergies à bas niveau de carbone continuent à se développer<br />

». Le groupe SPIE a ainsi remporté en Alsace le premier<br />

contrat de performance énergétique en logement social,<br />

il est membre du consortium chargé de réaliser l’un des plus<br />

grands parcs d’éoliennes des Pays-Bas et s’est engagé avec<br />

EDF dans le projet de centrale de Toul-Rosières, la plus grande<br />

centrale photovoltaïque d’Europe. Outre des PPP en éclairage<br />

public et les premiers contrats d’installation d’infrastructures<br />

de recharge pour véhicules électriques en France. Dans le<br />

domaine des énergies bas carbone, deux acquisitions se sont<br />

ajoutées à la forte croissance organique de SPIE Nucléaire.<br />

En dépit du contexte européen perturbé, SPIE aborde l’année<br />

2012 avec confiance. Le groupe bénéficie de la demande accrue<br />

de services techniques sur des marchés porteurs et à caractère<br />

durable. Dans le nucléaire, les perspectives sont aussi<br />

très bonnes, tant en France (modifications post-Fukushima et<br />

extension de durée de vie des centrales) qu’au Royaume-Uni.<br />

Comprendre et appliquer<br />

la RT 2012<br />

Gestion automatique<br />

des protections solaires<br />

et des ouvrants<br />

Énergies renouvelables<br />

(panneaux photovoltaïques<br />

et panneaux solaires)<br />

Énergies renouvelables<br />

(panneaux photovoltaïques<br />

et panneaux solaires)<br />

Ventilation performante<br />

(naturelle, naturelle<br />

assistée, simple flux,<br />

double flux…)<br />

Ventilation performante<br />

(naturelle, naturelle<br />

assistée, simple flux,<br />

double flux…)<br />

Chaudière à condensation,<br />

à granulés bois,<br />

micro-cogénération…<br />

pour le chauffage et l’eau<br />

chaude sanitaire<br />

Ce Dimitri livre Molle, simple Pierre-Manuel Patry et complet<br />

Dimitri Molle, Pierre-Manuel Patry<br />

Chaudière à condensation,<br />

Gestion automatique<br />

à granulés bois,<br />

des protections solaires explique la RT 2012,<br />

micro-cogénération…<br />

sa<br />

et des ouvrants<br />

pour le chauffage et l’eau<br />

chaude sanitaire RT 2012 et RT Existant<br />

mise en application, ce Réglementation thermique et<br />

Chauffe-eau<br />

qu’il faudra faire sur son habitat, efficacité énergétique<br />

thermodynamique<br />

solaire<br />

Les réglementations thermiques (RT 2012 pour la construction,<br />

en rénovation ou en construction.<br />

RT Existant pour la rénovation) ont Plancher pour chauffant objectif, tout comme les<br />

précédentes réglementations, de limiter les consommations Chauffage thermodynamique<br />

(PAC air/eau,<br />

Entrée en<br />

énergétiques<br />

vigueur<br />

des bâtiments et leurs<br />

le<br />

émissions<br />

28<br />

de gaz<br />

octobre<br />

à effet de PAC géothermique)<br />

serre. Que vous ayez un projet de construction ou que vous souhaitiez<br />

Chauffe-eau rénover votre habitat, vous devez respecter ces réglementations<br />

thermodynamique<br />

2011 pour thermiques.<br />

solaire réduire les consommations,<br />

rénovez la votre habitat. RT (réglementation<br />

Chauffage thermodynamique<br />

Cet ouvrage simple et complet vous expliquera la RT 2012 et sa mise<br />

en application, si vous Plancher construisez, chauffant ainsi que la RT Existant, si vous<br />

(PAC air/eau,<br />

Un mode d’emploi détaillé qui vous permettra PAC de géothermique) réaliser de<br />

véritables économies d’énergie, de mettre votre maison aux<br />

thermique) 2012 est une véritable<br />

nouvelles normes et de répondre aux nouvelles exigences<br />

environnementales.<br />

révolution Les auteurs, dans Dimitri Molle le et Pierre-Manuel monde Patry, diplômés de la<br />

l’École centrale, sont les fondateurs de Sénova, bureau d’études<br />

thermiques et organisme de formation accrédité, spécialiste de<br />

construction. l’habitat, intervenant Tous sur tout type de projets les dans toute propriétaires<br />

ont Cet ouvrage l’obligation est imprimé, pour de respecter<br />

l’intérieur, sur papier recyclé Cyclus,<br />

ce livre est ainsi plus respectueux<br />

la France<br />

(www.senova.fr).<br />

de l’environnement.<br />

la RT 2012 en cas de construction<br />

et la RT Existant en cas de rénovation.<br />

Dimitri Molle et Pierre-Ma-<br />

99 €<br />

rt 2012.indd 1 22/08/11 15:43<br />

nuel Patry ajoutent « par ailleurs,<br />

même les professionnels se sentent perdus. Voilà qui a suscité<br />

notre attention ». Si les consommations entre la première<br />

réglementation thermique de 1974 et celle de 2005 ont pu être<br />

Code éditeur :G12979<br />

ISBN : 978-2-212-12979-3<br />

Illustrations de couverture © Antoine Delor<br />

9 7 8 2 2 1 2 1 2 9 7 9 3<br />

RT 2012 et RT Existant Dimitri Molle, Pierre-Manuel Patry<br />

Construction<br />

et rénovation<br />

réduites de près de moitié, la RT 2012 a pour ambition de diviser<br />

encore par trois le niveau de consommation des constructions<br />

neuves.<br />

Certification ><br />

VINCI Facilities certifié<br />

MASE-UIC au niveau national<br />

Le périmètre des « sites sensibles » confiés à VINCI Facilities<br />

regroupe actuellement 8 sites dans 5 directions régionales.<br />

Ces établissements client, qui opèrent dans les<br />

domaines de la chimie et de l’armement, présentent des risques<br />

particuliers en matière de santé et de sécurité au travail (SST).<br />

Le référentiel MASE-UIC repose sur 5 axes : l’engagement de<br />

la direction, la compétence et la qualification du personnel, la<br />

préparation et l’organisation du travail, les contrôles et l’amélioration<br />

continue. Par rapport à d’autres normes, il prend en<br />

compte non seulement le système de management mais aussi<br />

les pratiques sur le terrain. C’est ainsi notamment que, pour<br />

l’ensemble des sites concernés, un système de parrainage des<br />

nouveaux arrivants est mis en place afin de faciliter la transmission<br />

des consignes et l’intégration au sein de l’équipe. Cette<br />

certification peut s’étendre à des sites existants qui souhaitent<br />

rallier le périmètre des sites sensibles.<br />

GTB ><br />

KNX dans les grands immeubles<br />

tertiaires<br />

Newron System, l’un des principaux éditeurs de logiciels européens<br />

de GTB, lance un logiciel graphique de configuration des<br />

espaces de vie pour KNX, MooV’n’Group. Il s’intègre dans ETS<br />

4 et propose une nouvelle interface graphique permettant de<br />

travailler sur fond de plan de bâtiment et de visualiser l’emplacement<br />

des équipements. En outre MooV’n’Group facilite le<br />

(re)cloisonnement : de manière très simple, l’utilisateur dessine<br />

un carré sur le plan du bâtiment et place les équipements à<br />

l’intérieur de la zone ce qui crée automatiquement l’engineering<br />

et vient alimenter la base de données ETS avec l’intégralité<br />

des informations techniques complexes. Moov’n’Group<br />

vient concrètement lancer KNX sur le marché du grand tertiaire.<br />

Newron System est déjà présent sur ce segment grâce<br />

à un outil basé sur le même concept destiné à la technologie<br />

LonWorks : en effet, NLFacilities est disponible depuis plus de<br />

10 ans et a installé plus d’1 million d’équipements LON sur ce<br />

marché. MooV’n’Group offre désormais la même méthodologie<br />

ainsi que des fonctions similaires aux installations de produits<br />

KNX dans les immeubles de bureaux. La valeur ajoutée<br />

de Moov’n’Group : (re)configuration automatique, (re)zoning et<br />

gestion des réseaux KNX. La complexité et la technologie disparaissent<br />

laissant place à un outil facile à utiliser : le locataire<br />

d’un bâtiment peut (re)configurer un réseau KNX avec le (re)<br />

cloisonnement qu’il souhaite, sans la moindre connaissance de<br />

la technologie.<br />

<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

Juin 2012 - N°626<br />

41


<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

actus<br />

Energie ><br />

Les vraies économies se font le jour<br />

Le Syndicat de l’éclairage réagit au projet d’obligation d’extinction des bâtiments autres que les<br />

logements entre une heure et six heures du matin.<br />

Eteindre la nuit limiterait les nuisances lumineuses et le<br />

gaspillage énergétique (10 % des consommations maximum).<br />

Mais, souligne le Syndicat de l’éclairage, ce n’est<br />

pas la lumière qui pollue, c’est sa mauvaise utilisation. Le syndicat<br />

propose de laisser le choix entre extinction totale et abaissement<br />

de l’éclairage à un niveau très faible pour répondre à<br />

des situations spécifiques : surveillance et sécurité, attractivité<br />

touristique et image d’une ville... En revanche, de 6 heures à 1<br />

heure du matin, soit pendant 18 heures, certains locaux inoccupés<br />

restent allumés inutilement. Or la lumière du jour, énergie<br />

renouvelable gratuite, pourrait être mieux utilisée. L’éclairage<br />

artificiel n’est qu’un complément qui doit être ajusté.<br />

Eclairer juste et raisonner en coût global<br />

Les bâtiments tertiaires représentent 800 millions de m². « Nous<br />

proposons au ministère de l’écologie que les bâtiments de plus<br />

de 1 000 m² (correspondant à environ la moitié du parc), aient<br />

systématiquement recours, à l’occasion d’une rénovation, à des<br />

luminaires performants associés à des détecteurs de présence<br />

et de lumière du jour. Là sont les vraies économies. »<br />

Selon le ministère, chaque euro investi dans ces systèmes rapporte<br />

plus de 6 euros d’économie d’énergie et de maintenance.<br />

Détecteurs de présence, détecteurs de lumière du jour sont des<br />

systèmes intelligents et peu coûteux susceptibles de générer<br />

une réduction des consommations d’au moins 40 %, précieuse<br />

notamment en hiver aux heures de pointe génératrice de gaz à<br />

effet de serre.<br />

« Plutôt que de stigmatiser une industrie qui traverse une réelle<br />

rupture technologique avec l’arrivée des LED, il conviendrait de<br />

s’atteler au chantier de la rénovation des bâtiments ».<br />

Technologie sans fil ><br />

La récolte d'énergie (energy harvesting) ou technologie<br />

radio autoalimentée<br />

La commission Electrotechnique Internationale (CEI, IEC<br />

en anglais) vient de ratifier une nouvelle norme - ISO/<br />

IEC 14543-3-10 - pour les applications radio ultra basse<br />

consommation. Cette nouvelle norme selon le principe energy<br />

harvesting intègre les réseaux de capteurs qui puisent leur<br />

énergie dans leur environnement, à partir de mouvements, de<br />

lumière ou de différences de température. Ce principe permet<br />

d'utiliser des systèmes de commande électronique qui fonctionnent<br />

indépendamment d'une alimentation externe.<br />

Il s'agit de la première et unique norme radio également optimisée<br />

pour les solutions récolte d'énergie (energy harvesting) et,<br />

donc, pour la technologie radio autoalimentée d'EnOcean. En<br />

plus des marchés domotiques et bâtiments intelligents, d'autres<br />

secteurs auront recours à la technologie : réseaux électriques et<br />

compteurs intelligents (smart grid et smart metering), l’industrie,<br />

la logistique et le transport.<br />

Associée aux profils d'équipement EnOcean (EEP) développés<br />

par l'Alliance EnOcean, cette norme internationale pose les fondements<br />

d'une technologie sans fil totalement interopérable,<br />

ouverte et comparable aux normes Bluetooth et WiFi. EnOcean<br />

GmbH, qui développe la technologie radio sans pile, est un<br />

pionnier du domaine. Depuis plus de dix ans, la société fabrique<br />

des solutions de capteurs radio sans maintenance pour l'automatisation<br />

des bâtiments et les applications industrielles. Plus<br />

de 250 000 bâtiments à travers le monde utilisent des produits<br />

basés sur la technologie.<br />

« Nous anticipons le développement de solutions à récolte<br />

d'énergie encore plus performantes qui s'appuieront sur un<br />

large éventail de sources d'énergie, » déclarait Laurent Giai-<br />

Miniet, un responsable d'EnOcean. Les applications basées sur<br />

cette norme et dotées des profils EEP (EnOcean Equipment<br />

Profiles) garantissent l'interopérabilité des produits de différents<br />

fournisseurs et permettent de développer des solutions d'automatisation<br />

intelligentes et économes en énergie qui sont à la<br />

fois non propriétaires et indépendantes de toute industrie.<br />

42<br />

Juin 2012 - N°626


esoin de Construire un bâtiment<br />

modulaire, évolutif et éConomique ?<br />

IsoLATIoN<br />

coNcepTIoN<br />

cLImATIsATIoN<br />

A<br />

Accès sécuRIsé éLecTRIcITé AméNAGemeNT INTéRIeuR<br />

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gérant intégralement votre projet. Un concept global innovant et économique, spécifiquement adapté au secteur tertiaire<br />

et aux projets Tous Corps d’État. INTéGRAL + vous permet de bénéficier de toutes les qualités d’une construction<br />

traditionnelle associées à tous les avantages du modulaire.<br />

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<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

planification<br />

Mobilité ><br />

Rationaliser les déplacements des techniciens<br />

Bubendorff met en œuvre une nouvelle solution de gestion des plannings d’interventions de<br />

ses techniciens itinérants en France. Voyons quels sont les atouts des technologies d’optimisation<br />

géographique…<br />

Spécialiste des volets roulants électriques depuis 50 ans,<br />

Bubendorff conçoit, fabrique et commercialise ses produits<br />

auprès de clients professionnels du bâtiment en<br />

France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne et en Espagne.<br />

En proposant une garantie exclusive - et gratuite - de 7 ans sur<br />

les pièces de rechange, la main d’œuvre et les déplacements<br />

de ses techniciens, Bubendorff assure certes une tranquillité<br />

d’esprit à ses clients. Mais on comprend alors aisément que<br />

l’optimisation des interventions des techniciens pour dépanner<br />

les clients représente un enjeu important pour la société…<br />

Les techniciens de Bubendorff effectuent des tournées d’intervention<br />

depuis 1999. Ils étaient à l’époque neuf techniciens à se<br />

partager le territoire et réalisaient environ 15 000 interventions<br />

par an. En 2005, poursuivant sa croissance, Bubendorff est<br />

contraint en 2005 de se doter d’un véritable outil d’optimisation<br />

de tournées. Fini le temps des tournées papier et des outils<br />

hétérogènes, la société doit désormais pouvoir s’appuyer sur<br />

une solution complète, fiable et ergonomique qui lui permette<br />

de tirer pleinement parti des avantages de la cartographie pour<br />

optimiser la gestion de prise de rendez-vous de ses techniciens<br />

itinérants.<br />

Optimiser la planification des tournées avec la cartographie<br />

Après une étude de marché, Bubendorff a choisi GeoConcept<br />

– spécialiste des technologies d’optimisation géographique - et<br />

sa solution phare d’optimisation de plannings GeoScheduling<br />

Suite (GSS). « Nous avons tout de suite vu le potentiel de la<br />

solution de GeoConcept lors de sa présentation : l’outil affichait<br />

en effet un gain de productivité supérieur à 20% », se souvient<br />

M. Nourdine Benkemouche, responsable « Planification et Intervention<br />

» au sein de Bubendorff. « Outre ses performances,<br />

nous avons également été séduits par l’ergonomie de la solution<br />

; la prise des rendez-vous est facilitée et nous bénéficions<br />

d’une visualisation claire et précise des plannings des techniciens.<br />

»<br />

Opérationnel dès la fin de l’année 2005, l’outil intègre des paramètres<br />

personnalisés tels que les délais d’intervention (5 jours<br />

si les pièces sont en stock, 10 jours s’il faut refabriquer un composant)<br />

ou encore les compétences et les disponibilités des<br />

techniciens.<br />

Quand un utilisateur constate une panne sur son volet électrique,<br />

il contacte son installateur qui transmet la demande au<br />

service client de Bubendorff. Dès réception, la demande est<br />

enregistrée par l’un des quatre assistants de plannings avec le<br />

numéro de série du volet, l’émetteur, la nature de la panne et<br />

les coordonnées du client à dépanner. Les données de l’intervention<br />

sont géolocalisées en temps réel et répercutées dans<br />

l’interface planning de la GSS. Le système optimise ensuite tous<br />

les rendez-vous en attente durant la nuit permettant aux assistants<br />

de plannings de prendre rendez-vous directement avec les<br />

clients dès le lendemain matin.<br />

Améliorer la productivité et la réactivité<br />

La GeoScheduling Suite a révolutionné le quotidien des employés<br />

des services réparation et clients de Bubendorff. Les<br />

assistants de plannings peuvent en effet se reposer sur la simplicité<br />

de prise en main, la fiabilité ainsi que les performances<br />

de la solution pour proposer sereinement des interventions<br />

cohérentes aux techniciens mobiles qui reçoivent à chaque fin<br />

de journée leurs fiches d’interventions et la confirmation de leur<br />

planning du lendemain.<br />

En plus de faciliter les conditions de travail des équipes, la solution<br />

a également permis d’augmenter la capacité de prise de<br />

rendez-vous d’interventions. « En 1999, une assistante pouvait<br />

prendre entre 30 et 40 rendez-vous par jour. Aujourd’hui, avec la<br />

solution GeoConcept, une assistante peut prendre 80 voire 120<br />

rendez-vous par jour », explique Nourdine Benkemouche. «S’il<br />

est vrai que nous avons doublé le nombre d’assistants de planning<br />

entre 1999 et aujourd’hui, nous avons quadruplé le nombre<br />

d’interventions, avec 60 000 rendez-vous annuels que se répartissent<br />

les 57 techniciens», précise t-il.<br />

Les chiffres de l’entreprise<br />

Bubendorff peut se targuer de 50 ans d’expérience et détient<br />

plus de 60 brevets actifs, une certification ISO 9001<br />

et NF Fermetures. L’entreprise emploie plus de 650 collaborateurs.<br />

En France, 57 techniciens sont susceptibles<br />

d’intervenir pour la maintenance de plus de 4 millions de<br />

volets installés, sous garantie (7 ans de garantie inclus).<br />

C. L.<br />

44<br />

Juin 2012 - N°626


visite de site<br />

Retour d’expérience ><br />

Les atouts de la performance technique des<br />

Hospices Civils de Lyon<br />

Dix ans après le lancement d’un vaste « Projet maintenance », les Hospices Civils de Lyon dressent le bilan<br />

de la réorganisation de leur maintenance. L’exploitation de leur outil de gestion de maintenance continue<br />

de remplir un rôle stratégique.<br />

<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

A la fin des années 1990, plusieurs incidents liés à l’augmentation<br />

du volume des installations techniques, l’hétérogénéité<br />

du parc et le manque de structuration de l’activité maintenance<br />

conduisent la Direction Générale et la Direction des affaires<br />

techniques des HCL, 2 ème CHU de France, à lancer une vaste<br />

réorganisation de leur maintenance. Ce projet a concerné<br />

l’ensemble du patrimoine soit 17 établissements répartis sur<br />

plus de 800 000 m 2 de bâti (14 établissements aujourd’hui).<br />

Le constat est sans appel. Le parc équipement est composé<br />

d’installations vieillissantes, hétérogènes et ne fait pas l’objet<br />

d’une traçabilité et d’une maintenance préventive efficace. La<br />

fonction maintenance est éclatée ; elle ne dispose pas de management<br />

technique dédié et les missions de ses agents sont<br />

dévoyées.<br />

Afin de réorganiser et moderniser la maintenance des HCL, le<br />

« Projet <strong>Maintenance</strong> » a été conduit par une nouvelle entité<br />

créée pour la circonstance : le « Département <strong>Maintenance</strong><br />

Exploitation » qui encadre 325 agents techniques et bénéficie<br />

d’un budget annuel de 31,5 M€. Ce chantier s’est organisé<br />

en deux temps. Entre 2004 et 2006, le département « <strong>Maintenance</strong><br />

Exploitation » est créé afin de structurer l’organisation<br />

de la maintenance du patrimoine technique des HCL. Il remplit<br />

les missions de sécurisation des installations techniques et<br />

d’optimisation de la gestion de la maintenance. Puis, à partir de<br />

2006, ce département <strong>Maintenance</strong> Exploitation met en place<br />

un outil de suivi et de pilotage de la maintenance.<br />

Définition d’une politique technique afin d’obtenir un niveau de<br />

service homogène et satisfaisant pour assurer la continuité des<br />

soins : Création de 4 filières (courants forts, courants faibles,<br />

eau & air, énergie), avec un ingénieur référent par filière. Recensement<br />

des installations techniques. Amélioration de la<br />

connaissance du patrimoine sur plans. Définition des protocoles<br />

et des gammes de maintenance.<br />

Mise en œuvre du projet maintenance<br />

Une campagne de recrutement d’ingénieurs de maintenance<br />

et des quatre référents de filière est lancée en 2003. Le « Département<br />

<strong>Maintenance</strong> Exploitation » est constitué en janvier<br />

2004. Ce Département procède à l’identification des domaines<br />

critiques en établissant une hiérarchie dans la criticité des<br />

installations par filière. La mise en place de la sectorisation<br />

géographique est faite pour optimiser le management. Le périmètre<br />

des HCL est divisé en quatre zones « d’hôpital » d’environ<br />

200 000 m 2 qui disposent d’ateliers spécialisés avec leur<br />

encadrement et d’un ingénieur responsable par secteur. Le service<br />

de maintenance et l’encadrement sont réorganisés. Les<br />

équipes techniques sont dirigées par un management hiérar-<br />

Simplifier la demande d’intervention<br />

Mis en place sur chacun des sites, Quick Di simplifie<br />

les demandes d’intervention et leur suivi. L’utilisateur se<br />

connecte à Quick Di via son mot de passe habituel au<br />

démarrage de son PC. Il voit l’état des demandes sur les<br />

30 derniers jours pour son unité fonctionnelle (UF) correspondant<br />

à son service : ce filtre permet d’éviter d’avoir plusieurs<br />

fois la même demande, car le demandeur « voit »<br />

toutes les demandes de son service dans la période.<br />

Lors de l’émission de la demande, l’utilisateur renseigne<br />

un corps de métier très simple dans la liste suivante présentée<br />

sous forme de menu déroulant (électricité / gaz<br />

médicaux / téléphone – courants faibles / contrôle d’accès<br />

/ chauffage – plomberie / ventilation – climatisation / serrurerie<br />

/ mécanique / bâtiment). C’est la corrélation entre<br />

le corps de métier et le site qui permet « d’envoyer » la<br />

demande sur l’atelier de prise en charge. En cas d’erreur,<br />

la demande peut être réorientée sur le bon atelier.<br />

Cette interface a vraiment permis de recréer du lien entre<br />

les services techniques et leurs clients par la mise en<br />

place de la formation initiale. C’est l’encadrement des<br />

ateliers qui a formé les demandeurs à l’utilisation de la<br />

Quick DI. Ces formations ont été un lieu d’échange et de<br />

compréhension des contraintes respectives pour éclairer<br />

la relation client / fournisseur. Garantissant le retour<br />

d’information au client demandeur, Quick DI a permis<br />

d’améliorer l’image des services techniques auprès des<br />

clients qui constatent le travail réalisé et le volume que<br />

cela représente.<br />

Juin 2012 - N°626<br />

45


<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

visite de site<br />

chique correspondant aux zones géographiques pré-citées afin<br />

d’optimiser la réactivité et la qualité du service rendu ; un management<br />

fonctionnel par filières de compétences techniques afin<br />

d’accroître l’expertise technique. Chaque responsable d’atelier<br />

est le « correspondant » technique pour sa filière.<br />

La GMAO mise en œuvre, CARL Master, a pour objectif de faire<br />

face au volume, à la technicité du parc à gérer et de garantir la<br />

traçabilité et le suivi nécessaire à la sécurité des installations<br />

et des sites. Elle doit également permettre de rationaliser et<br />

d’homogénéiser la mise en œuvre et le suivi de la maintenance<br />

préventive. Et naturellement, l’outil devra simplifier et unifier<br />

l’émission, le traitement et le suivi des 80 000 demandes d’interventions<br />

annuelles de la maintenance. Enfin, sur un plan plus<br />

stratégique de management, on attend de l’outil logiciel qu’il<br />

améliore le pilotage de la maintenance, lui apporte une plus<br />

grande rationalité à travers des indicateurs de performance et<br />

Le périmètre du projet<br />

La direction des affaires techniques représente 375 salariés,<br />

83 millions d’euros de budget d’investissement<br />

(2011) et 31,5 millions d’euros de budget maintenance<br />

dont plus de 18 millions d’euros pour l’énergie. Le Projet<br />

<strong>Maintenance</strong> a été conduit par Bruno Cazabat (directeur<br />

des affaires techniques et ingénieur général hospitalier),<br />

la conduite du projet GMAO étant plus spécifiquement<br />

assurée par Hélène Nguyen (ingénieur maintenance et<br />

chef de projet GMAO).<br />

Le périmètre du projet comprend la centrale d’énergie,<br />

la chaufferie (avec trois chaudières dont deux de 7 500<br />

KW et une de 8 500 KW), les cinq groupes électrogènes<br />

qui génèrent une puissance de 13 mégawatts. Au sein<br />

de l’hôpital Femme-Mère-Enfant, les groupes de production<br />

de froid (45 sur le site), la plateforme des gaz médicaux,<br />

les centrales de traitement d’air en terrasse (135<br />

centrales sur le site et 3000 ventilo-convecteurs), les<br />

sous stations de chauffage et de production d’ECS (eau<br />

chaude sanitaire), 21 sur le site. A l’hôpital Louis Pradel,<br />

le transport pneumatique de produits sanguins labiles par<br />

sac à usage unique sur 3 lignes (temps d’acheminement<br />

de 1 à 3 minutes), la centrale de production de vide (plus<br />

de 30 pompes à vide sur le site). A l’hôpital Pierre Wertheimer,<br />

la gestion technique centralisée et la GMAO. Le<br />

groupement Est des HCL correspond à l’hôpital neurologique<br />

et neurochirurgical Pierre Wertheimer.<br />

La GMAO est centralisée sur une base unique afin de<br />

concrétiser l’homogénéité de la maintenance. En pratique,<br />

la construction des arborescences techniques et<br />

géographiques a démarré bien avant l’achat du logiciel.<br />

L’éditeur s’est adapté au travail préalable de recensement<br />

et de structuration sur les installations et les locaux.<br />

La GMAO compte plus de 450 utilisateurs et recense<br />

46 972 points géographiques, 38 familles d’installation et<br />

309 sous-familles, 24 169 points d’installation et 121 508<br />

caractéristiques définies, environ 6 300 demandes d’interventions<br />

par mois dont 70% traitées en moins de 48H<br />

(80% en moins de 72H), 9 500 bons de travail par mois,<br />

8 764 « déclencheurs » préventifs actifs, 1 016 contrats<br />

gérés.<br />

de suivi d’activité, avec à la clé une optimisation des investissements<br />

techniques.<br />

Le déploiement sur les 17 établissements des Hospices Civils<br />

de Lyon a duré jusque fin 2008. Près de trois ans après cette<br />

entrée en production de la GMAO, les Hospices Civils de Lyon<br />

dressent un bilan positif de leur projet GMAO et affichent une<br />

expertise maintenance de leurs installations techniques qui fait<br />

figure d’exemplarité auprès des autorités de tutelle françaises.<br />

Les étapes du déploiement de la GMAO<br />

Le projet s’est organisé de manière institutionnelle en collaboration<br />

entre la direction des affaires techniques (DAT) et la<br />

direction des systèmes d’information (DSI). La DAT a réalisé le<br />

pilotage du projet et sa partie fonctionnelle / métier, notamment<br />

l’inventaire des installations et locaux, le paramétrage du logiciel<br />

et l’appropriation par les équipes. La DSI a assuré la partie intégration<br />

au système d’information des HCL ainsi que la fourniture<br />

de l’infrastructure informatique, et a apporté son expertise des<br />

projets informatiques.<br />

La conduite de projet s’est organisée au sein de la DAT avec<br />

l’assistance d’un ATMO principalement pour la rédaction du<br />

cahier des charges pour l’achat du logiciel. Cette conduite de<br />

projet s’est articulée autour de plusieurs groupes structurants.<br />

Une équipe projet GMAO travaille directement avec l’éditeur et<br />

définit les solutions de paramétrages avec le groupe projet, réalise<br />

les tests des configurations<br />

retenues, assure<br />

le déploiement et le suivi<br />

d’avancement sur chaque<br />

site (réunions de travail,<br />

assistance aux utilisateurs,<br />

lien avec les Directions<br />

de site), et organise<br />

les formations.<br />

Un groupe projet GMAO<br />

plus large mais néanmoins<br />

à vocation très<br />

opérationnelle, associe<br />

des responsables d’atelier<br />

de site et des représentants<br />

de chaque filière<br />

afin de valider les choix<br />

Hélène Nguyen, chef de projet HCL<br />

46<br />

Juin 2012 - N°626


de paramétrage métiers (par exemple au niveau des arborescences).<br />

La mission principale de ce groupe est de garantir que<br />

le logiciel livré et configuré soit adapté aux modes de travail et<br />

aux réalités du terrain. Un Comité de Pilotage est le garant du<br />

planning et des coûts.<br />

La phase la plus lourde<br />

La phase déploiement a été la phase la plus lourde du projet<br />

et à forts enjeux. Elle a comporté une part forte d’accompagnement<br />

aux sites pour garantir l’appropriation du logiciel et<br />

son intégration dans les missions quotidiennes des agents. Les<br />

étapes de cette phase ont été les mêmes pour chaque établissement<br />

: mise en place de l’équipement informatique, inventaire<br />

des locaux / des installations avec la mise à jour des plans<br />

et l’étiquetage des locaux et des installations, formation des<br />

ateliers aux pré requis informatiques et au logiciel, communication<br />

et la formation aux directions et aux cadres (utilisateurs de<br />

la QUICK DI, interface de demande d’intervention – voir encadré),<br />

reprise informatique des données, mise en opération (processus<br />

demandes d’interventions / correctif / ordres de travail<br />

OT et tableaux de bord et rapports). Enfin la montée en charge<br />

progressive des processus préventifs et processus contrats.<br />

Cette phase a nécessité un accompagnement important sur<br />

le terrain, par la présence régulière sur site d’un membre<br />

de l’équipe projet plus particulièrement lors de la montée en<br />

charge du préventif, pour aider et éviter les dérives. La réussite<br />

du déploiement a été conditionnée par l’appropriation du<br />

logiciel par les agents dans leur quotidien. La notion de facilité<br />

d’utilisation a été étudiée en amont tant pour le choix du logiciel<br />

que pour son paramétrage et son test sur le premier site.<br />

Néanmoins ce sont les étapes de mise en opération réelle et<br />

sur des sites importants (Croix Rousse, HEH,…) qui ont permis<br />

d’évaluer et de suivre l’utilisation quotidienne du logiciel et le<br />

temps passé.<br />

La traçabilité de l’activité est l’objectif premier du projet GMAO,<br />

mais cela ne doit jamais gêner la réalisation des interventions.<br />

Au titre des formations, environ 120 personnes ont été formées<br />

aux prérequis informatiques (soit 240 jours de formation), et l’ensemble<br />

de la maintenance, soit 350 personnes, a été formé au<br />

logiciel (entre 1 et 2 jours de formation en fonction du profil soit<br />

environ 450 jours de formation). Ce sont les ateliers des sites,<br />

avec l’appui de l’équipe<br />

projet, qui ont formé<br />

directement « leurs ses<br />

clients », c'est-à-dire les<br />

demandeurs d’intervention<br />

(cadres de santé,<br />

Roger Carteret, GTC hôpital Est<br />

cadres administratifs,…)<br />

soit plus de 1000<br />

personnes formées : ce<br />

choix, s’il a été conséquent<br />

en temps passé<br />

pour les équipes, a permis<br />

de créer du lien avec nos clients et de les convaincre de<br />

l’intérêt de la « demande d’intervention par informatique ».<br />

Le remplissage des comptes rendus d’intervention directement<br />

par les prestataires extérieurs a été l’axe de travail suivant et<br />

continu à se poursuivre : depuis 2011, les prestataires des<br />

marchés de maintenance ascenseurs, portes automatiques,<br />

climatisation et HTA remplissent leur compte rendu dans la<br />

GMAO. Ils disposent également de leur plan de préventif dans<br />

la GMAO.<br />

Conditions de réussite et développements futurs<br />

La GMAO est un logiciel en perpétuelle évolution dont il faut<br />

maintenir et enrichir en continu la base de données. Ses fonctionnalités<br />

peuvent aussi continuer à être développées. Dans<br />

les années qui viennent, le travail va se porter sur la montée<br />

en charge du préventif et l’intégration de tous les prestataires<br />

de maintenance. Devront aussi être intégrés les travaux amélioratifs<br />

via les demandes d’achat et la gestion de stocks. La<br />

question de l’évolution de version et du passage vers « CARL<br />

Source » se posera dans les années à venir.<br />

Outil facilitateur pour tous les clients de la maintenance dont en<br />

particulier le personnel soignant, Quick DI, qui permet l’acheminement<br />

automatique des demandes d’intervention auprès des<br />

services concernés (atelier électrique / atelier fluides / atelier<br />

maintenance générale), a été plébiscité par les utilisateurs.<br />

Le projet GMAO a pu aboutir avec un très bon résultat car il<br />

s’est inscrit dans la continuité de la réorganisation globale de<br />

la maintenance. L’outil était porté par l’organisation des HCL.<br />

Son implémentation sur tous les sites des HCL s’est effectuée<br />

progressivement et a bénéficié de l’adhésion du personnel fortement<br />

sensibilisé au projet en amont. L’implication du personnel<br />

ouvrier dans des groupes de travail et l’accompagnement<br />

au plus près des équipes ont été dictés par le souci permanent<br />

de disposer d’un outil « métier » et « terrain ». Ce sont ces axes<br />

de travail qui ont permis la réussite du projet.<br />

Ecran de la GTC<br />

<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

Juin 2012 - N°626<br />

47


<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

retour d'experience<br />

<strong>Entreprise</strong> audiovisuelle ><br />

Garantir une disponibilité sans compromis<br />

Une entreprise de télédiffusion est comparable à usine dont les équipements doivent être<br />

susceptibles d’assurer une production en continu. A côté des équipements de confort et de<br />

sécurité, la maintenance des installations de process obéit à un seul mot d’ordre : éviter toute<br />

coupure d’antenne !<br />

Tour emblématique des bords de Seine à une<br />

encablure de la tour Eiffel, le site de la première<br />

chaîne de télévision française s’étend<br />

sur près de 75 000 m 2 , sur trois bâtiments autour<br />

d’un patio intérieur où 3 700 personnes se croisent<br />

chaque jour.<br />

Ce groupe d’immeubles a été conçu à l’origine<br />

pour des activités tertiaires classiques et ses<br />

équipements dimensionnés pour un fonctionnement<br />

en horaires habituels de bureau : dès les<br />

premières années de nombreux aménagements<br />

ont dû être entrepris pour répondre aux impératifs<br />

d’une utilisation 24h/24h et des besoins étendus<br />

en énergie et climatisation. Le site est classé<br />

ERP (recevant du public) et l’un des bâtiments est<br />

IGH (immeuble de grande hauteur), ce qui impose<br />

d’autres contraintes, notamment réglementaires.<br />

Au sein de la direction des affaires générales<br />

de TF1, qui regroupe une cinquantaine de personnes<br />

, le service de la maintenance technique<br />

des bâtiments gère tous les équipements du site<br />

liés aux infrastructures, soit notamment les équipements<br />

liés aux énergies, électricité et climatisation, CVC, etc.,<br />

« hors les matériels vidéo », précise Armando Cardoso, du service<br />

de maintenance technique des bâtiments. C’est en effet un<br />

département « système et process » qui gère pour sa part toute<br />

la partie technique audio et vidéo liée à l’enregistrement et à la<br />

diffusion à l’antenne, les caméras, les équipements de prise de<br />

son et autres. Par ailleurs, la maintenance des équipements de<br />

sûreté et sécurité est gérée par un service spécifique, la DAGS.<br />

A noter que le service maintenance peut également être sollicité<br />

par le service des travaux afin de s’assurer de la maintenabilité<br />

des nouveaux équipements. « Il faut, par exemple, s’assurer que<br />

de nouveaux tuyaux seront bien accessibles aux plombiers… »,<br />

précise M. Cardoso. A côté des services de maintenance et<br />

de travaux, existent aussi des services logistique (courses et<br />

courrier) et agencement (déménagement et aménagement de<br />

locaux en fonction des changements d’affectation).<br />

« The show must go on »<br />

En aval aux interventions, le service maintenance interne est<br />

composé pour sa part d’une dizaine de personnes. Sous la<br />

responsabilité de Dominique Cortes y Vilar, responsable de la<br />

maintenance technique du bâtiment, Armando Cardoso est l’administrateur<br />

de la base de données OptiMaint développée par<br />

l’éditeur Apisoft International. Cette base compte plus de 5000<br />

références dont la codification a été soigneusement définie et<br />

dont la gestion est ainsi confiée à une seule personne pour éviter<br />

toute dérive. C’était une exigence de Dominique Cortes y<br />

Vilar, née de son expérience.<br />

Un atout de la codification dans OptiMaint est de suivre des familles<br />

et des sous-familles d’équipements, mais aussi de gérer<br />

des codes en aveugle et de permettre ainsi la traçabilité des<br />

équipements quand ils sont déplacés d’un lieu à un autre, sans<br />

les rattacher nécessairement à un emplacement géographique,<br />

« ce qui arrive régulièrement », commente Dominique Cortes y<br />

Vilar.<br />

Exprimm et 25 entreprises prestataires de maintenance<br />

Le service doit piloter les contrats de maintenance de quelque<br />

25 entreprises prestataires extérieures. Il a particulièrement en<br />

charge la partie énergie et climatisation pour ce qui concerne<br />

le « process » que l’on distingue des équipements « confort »<br />

qui recouvrent les équipements à disposition des usagers individuels<br />

et des collaborateurs travaillant dans les bâtiments (climatiseurs,<br />

éclairage…).<br />

Les équipements de process sont à juste titre considérés<br />

comme particulièrement stratégiques et justifient ce statut à part<br />

puisqu’ils sont liés à la retransmission et à l’antenne, c'est-à-dire<br />

le cœur de métier et de la production pour une entreprise de<br />

48<br />

Juin 2012 - N°626


<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

télédiffusion comme TF1. La disponibilité des équipements doit<br />

naturellement être en permanence de 100% car la continuité<br />

de la diffusion doit être garantie en toute circonstance… « the<br />

show must go on », comme on dit dans l’univers du spectacle !<br />

« Le coût d’une interruption de programme est chez nous tout<br />

à fait comparable à l’arrêt d’une chaîne de production dans l’industrie<br />

», prévient Dominique Cortes y Vilar. « La difficulté pour<br />

un prestataire de tertiaire conventionnel, c’est de comprendre<br />

que notre site a des exigences particulières, des nécessités de<br />

production quasi industrielle ».<br />

Les contrats de maintenance passés avec les prestataires imposent<br />

évidemment des obligations d’intervention rapide, les<br />

délais contractuels étant mesurés à l’heure et non à la journée<br />

comme dans la plupart des secteurs. Et la redondance<br />

des équipements est de rigueur, à l’exemple des 4 groupes<br />

électrogènes de 900 kVa chargés d’assurer la continuité d’une<br />

alimentation de secours.<br />

Une sécurité « ceinture<br />

et bretelles », en quelque<br />

sorte, qui passe aussi par<br />

un plan de maintenance<br />

prévisionnelle suivi au<br />

jour le jour, avec l’aide de<br />

l’outil GMAO.<br />

Si la maintenance des<br />

matériels, par ex. les onduleurs,<br />

est confiée à des prestataires techniques spécialisés,<br />

les niveaux 1 et 2 de maintenance et d’intervention courante<br />

sont assurés par Exprimm (société d’ETDE, appartenant au<br />

groupe Bouygues Immobilier) qui assure une présence permanente<br />

sur le site. L’équipe de maintenance Exprimm sur le site<br />

est composée d’une douzaine de techniciens représentant les<br />

qualifications nécessaires, climaticiens, électriciens, frigoristes,<br />

plombiers… Cette équipe a naturellement accès à la GMAO<br />

via un portail.<br />

La GMAO pour planifier le préventif, la GTC pour déclencher<br />

le curatif<br />

« Trois outils de GMAO se sont succédés sur le site TF1 depuis<br />

son inauguration en 1991. Le premier, GTAO de Gestec, sous<br />

DOS à l’époque, a parfaitement rempli son office. Il avait d’ailleurs<br />

été très bien très bien conçu pour nos métiers. En 2001<br />

nous avons basculé sous Maximo de PSD, dans un environnement<br />

très différent » se souvient Dominique Cortes y Vilar.<br />

Il en souligne les points forts, la capacité de Maximo à être<br />

configurable, modifiable, paramétrable… mais il considère<br />

aujourd’hui que cet outil aux fonctionnalités très étendues,<br />

permettant même de faire de la gestion de patrimoine, n’était<br />

pas un bon choix. «Trop sophistiqué pour nos besoins : nous<br />

l’utilisions à 30% de ses capacités », regrette-t-il aujourd’hui,<br />

sans parler des déconvenues et d’un mauvais relationnel avec<br />

l’équipe de l’éditeur. Tout le contraire de ce qui se passe avec<br />

les représentants d’Apisoft et leur outil OptiMaint, parfaitement<br />

dédié et calibré pour la fonction et les métiers de maintenance<br />

technique du bâtiment.<br />

Le process est notamment constitué des équipements de production<br />

d’eau glacée et de refroidissement. Les tours aéroréfrigérantes<br />

sont soumises à des prélèvements toutes les huit<br />

semaines pour la prévention des légionnelles. « Toutes les<br />

visites réglementaires sont scrupuleusement respectées »,<br />

précise Armando Cardoso, poursuivant : « la GMAO est l’outil<br />

qui nous permet de générer les bons de travaux ». Classiquement,<br />

à chacun des 5000 équipements du site sont affecté<br />

des gammes de maintenance associées à une fréquence de<br />

visites. Ainsi, les filtres des réseaux sont changés tous les six<br />

mois, une fréquence décidée par le service maintenance.<br />

Selon les paramètres mis en œuvre par la maintenance, les<br />

bons de travaux sont émis trois semaines avant l’intervention<br />

programmée. Ils sont alors mis en planification et intégrés au<br />

plan de travaux des équipes de maintenance en fonction des<br />

ressources qui seront disponibles. Une personne, Thierry Barbiero,<br />

est dédié à cette fonction stratégique de planification.<br />

Le magasinier utilise tout naturellement OptiMaint pour suivre<br />

la gestion des stocks et les inventaires. Mais les commandes<br />

et la facturation passent ensuite par le responsable achats qui<br />

centralisent aussi les demandes d’achat (DA) passées par les<br />

prestataires et gère l’ensemble sous SAP. La réception des ma-<br />

Juin 2012 - N°626<br />

49


<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

retour d'experience<br />

tériels est en retour enregistrée dans la GMAO à partir des BL<br />

(bons de livraison). Plusieurs centaines de demandes d’achats<br />

sont gérés chaque année selon une procédure très stricte de<br />

contrôle et de validation, reorganisée l’an passé pour éviter tout<br />

surstock inutile. En parallèle à la maintenance prévisionnelle gérée<br />

par la GMAO, la GTC, suivie en permanence en 24h/7j tout<br />

au long de l’année, est susceptible également d’envoyer des<br />

alertes générant des<br />

interventions curatives.<br />

Il faut d’ailleurs<br />

préciser qu’il y a non<br />

pas une mais trois<br />

GTC, respectivement<br />

Johnson Control<br />

(notamment pour les<br />

réseaux électriques),<br />

Kieback & Peter et<br />

Sauter (essentiellement pour les équipements de climatisation),<br />

selon les bâtiments et les familles d’équipements concernées.<br />

Fourni par le cabinet de contrôle Socotec, un logiciel spécifique<br />

alerte sur les contrôles réglementaires à effectuer qui sont alors<br />

introduits dans OptiMaint. La veille réglementaire est, quant à<br />

elle, assurée par les Apave, à disposition d’une<br />

ingénieure sécurité qui, au sein de TF1, est responsable<br />

des plans de prévention. Membre du<br />

CHSCT, M. Cortes y Vilar est en relation directe et<br />

permanente avec elle.<br />

Rappelons que, si Exprimm est le prestataire de<br />

référence, une trentaine de contrats de maintenance<br />

sont répartis entre 24 entreprises soustraitantes.<br />

Notons les prestations particulières de<br />

Bouygues Paysage pour l’entretien du patio et de<br />

ses jardins, et un ESAT (Etablissement et services<br />

d’aide par le travail) pour la fourniture et l’entretien<br />

des plantes intérieures. « La DRH a développé un<br />

service Mission handicap et la direction de TF1<br />

encourage fortement les actions en faveur de<br />

la diversité et de l’intégration au sein de l’entreprise<br />

» commente Dominique Cortes y Vilar.<br />

Parmi les installations non conventionnelles, il<br />

faut encore signaler la présence d’un hamman et<br />

d’une salle de sports, et naturellement les cuisines<br />

et deux restaurants qui servent quelque 1200 couverts<br />

par jour pour l’un et 600 pour l’autre (Arpège<br />

Restauration du groupe Elior). « Les achats de<br />

matériels pour la cuisine sont également saisis<br />

dans OptiMaint depuis cette année », souligne M.<br />

Cortes y Vilar.<br />

C’est un service appelé SOS DAG qui prend en<br />

Une trentaine de contrats de maintenance<br />

sont répartis entre 24 entreprises<br />

sous-traitantes<br />

charge, via Internet et téléphone, les doléances des collaborateurs<br />

concernant les équipements dits de confort. Ces requêtes<br />

sont reprises dans la GMAO qui émet les DI (demandes d’intervention).<br />

« En 2010, nous avons enregistré1066 appels, et 7500 appels<br />

en 2011, preuve d’une plus grande maîtrise des prestations de<br />

maintenance mais aussi le résultat<br />

des rénovations entreprise<br />

dans les bâtiments », se félicite<br />

M. Cortes y Vilar. Les requêtes<br />

concernent pour plus de la moitié<br />

des problèmes de climatisation et<br />

d’électricité. A noter encore qu’un<br />

des bâtiments est en outre partagé<br />

avec l’OCDE qui a confié sa<br />

maintenance à Altys…<br />

Jean François Romain<br />

Remerciements à Dominique Cortes y Vilar, responsable du service de la<br />

maintenance technique des bâtiments, rattaché à la direction des affaires<br />

générales et de sécurité de TF1, et Armando Cardoso, son second particulièrement<br />

en charge de l’administration de la GMAO OptiMaint et des installations<br />

de process.<br />

50<br />

Juin 2012 - N°626


événement<br />

Retour sur les Assises régionales de l’efficacité énergétique ><br />

Tous acteurs de la performance énergétique<br />

Suite aux premières Assises régionales sur l’efficacité énergétique organisées en mars dernier à Nancy,<br />

Jean Bergougnoux, Président de l’association Equilibre des Energies, présente une synthèse des débats<br />

qui ont mis en exergue les contradictions des problématiques énergétiques.<br />

<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

L’Homme est confronté au dilemme suivant : la multiplication<br />

de ses besoins énergétiques et la rareté toujours plus<br />

grande des ressources traditionnelles, des énergies fossiles<br />

notamment. L’accroissement de la demande énergétique<br />

de la population est issu de multiples facteurs : l’évolution des<br />

usages bien entendu (équipement électroménager, utilisation<br />

des nouvelles technologies, température de confort plus élevée…),<br />

mais aussi l’augmentation du parc immobilier (+21%<br />

de logements depuis 1990 en France).<br />

finalité principale la maîtrise des émissions de gaz à effet de<br />

serre, la mise en œuvre réglementaire s’en est fortement éloignée.<br />

En effet, l’efficacité énergétique, levier d’action essentiel<br />

de ce but, est devenue une fin en soi, sans considération de la<br />

limitation des émissions de CO 2 .<br />

L’ambivalence de l’encadrement juridique a poussé à la multiplication<br />

des objectifs sans priorisation et détermination de<br />

moyens. Le résultat ? Un éparpillement des mesures, parfois<br />

contradictoires en termes de finalité.<br />

Raretés et consommation<br />

Cependant, les efforts en matière de maîtrise de la consommation<br />

portent leurs fruits et ralentissent la croissance des<br />

besoins, tant dans les bâtiments neufs que dans le parc existant<br />

grâce à des rénovations légères fort rentables d’un point<br />

de vue énergétique. Néanmoins, le monde énergétique ne doit<br />

aujourd’hui pas seulement faire face à la rareté des ressources<br />

naturelles, il faut également composer avec la rareté du capital,<br />

des financements, des fonds publics, du foncier, des ressources<br />

humaines compétentes…<br />

Réglementations et innovation<br />

La deuxième contradiction soulevée lors de ces Assises<br />

concerne le conflit potentiel entre réglementations et innovation.<br />

Car la seule issue possible pour la résolution du premier<br />

constat passe par l’invention et l’amélioration technique. Et pour<br />

cela, la réglementation est la meilleure et la pire des choses !<br />

En effet, d’un côté, cela oblige à une remise en cause et à une<br />

évolution rapide (thermodynamisme, régulation des réseaux,<br />

capacités de stockage thermique…) ; de l’autre, la rigidité<br />

des réglementations freine certaines innovations comme la<br />

régulation fine intégrée au réseau domiciliaire, la domotique<br />

ou encore la maîtrise de la consommation individuelle via les<br />

nouvelles technologies (smartphones, tablettes…)… Certaines<br />

réglementations sont donc bénéfiques, mais freinent d’autres<br />

innovations tout autant utiles.<br />

Ambitions et encadrement juridique<br />

La troisième contradiction concerne les objectifs politiques,<br />

économiques et sociétaux mis à mal par les réglementations<br />

existantes. Car si le Grenelle de l’environnement avait pour<br />

Dépasser les contradictions<br />

Si les Assises de Nancy sur l’efficacité énergétique ont mis en<br />

exergue plusieurs contradictions, elles ont également permis<br />

des débats ouverts autour des leviers d’action possibles pour<br />

les surmonter. En premier lieu, les Energies renouvelables sont<br />

apparues comme une voie incontournable de l’énergie du futur,<br />

même si les énergies issues du bois, de l’hydraulique et des<br />

pompes à chaleur sont déjà bien représentées en France. Leur<br />

intégration dans le mix énergétique est inévitable pour répondre<br />

aux besoins de la population, mais aussi de l’économie. Pour<br />

que l’accroissement de la part des Energies Renouvelables<br />

soit raisonné et durable, il faut cependant savamment doser la<br />

balance entre les efforts financiers à porter dans la Recherche<br />

et le Développement et le soutien à leur mise en œuvre.<br />

En second lieu, la question de la formation a été abordée, tant<br />

sur le plan de l’accompagnement des professionnels du secteur<br />

énergétique, que sur le plan de l’éducation des individus<br />

au « mieux consommer ». Il est également important de rappeler<br />

que la satisfaction du consommateur passe par le contentement<br />

de ses besoins énergétiques maintenant son confort de<br />

vie, mais aussi par la préservation de son porte-monnaie !<br />

Encadré<br />

Créée le 21 juin 2011, Equilibre des Energies est une association<br />

indépendante qui réunit professionnels du bâtiment,<br />

industriels et installateurs, et des associations de<br />

consommateurs pour promouvoir une utilisation rationnelle<br />

des énergies dans le bâtiment.<br />

www.equilibredesenergies.org<br />

Juin 2012 - N°626<br />

51


<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

Technologie<br />

Plan de tournées ><br />

Gérer un parc de terminaux mobiles<br />

Avec une flotte de 1 300 terminaux mobiles dont sont équipés ses inspecteurs, Dekra doit<br />

gérer la multiplicité des équipements mobiles et des systèmes d'exploitation et augmenter<br />

la vitesse de synchronisation des données stratégiques tout en facilitant l'exploitation de<br />

son parc d’équipements.<br />

En 2011, Dekra décide de renouveler l'ensemble de son<br />

parc de terminaux mobiles, afin de répondre à un marché<br />

qui impose de nouveaux équipements. Les « préventeurs<br />

» de l'entreprise (Dekra emploie ce terme pour qualifier ses<br />

inspecteurs chargés de la prévention des accidents) disposent<br />

désormais soit de PDA Motorola MC65 soit de tablettes tactiles.<br />

Il est donc essentiel pour la société d'opter pour un outil de gestion<br />

d’équipements mobiles (Mobile Device Management) permettant<br />

de gérer la multiplicité des équipements divers et multiples<br />

: tablettes tactiles, smartphones, PDA, terminaux durcis,<br />

PC portables.... Et il est impératif d'accompagner l'évolution des<br />

systèmes d'exploitation correspondants.<br />

Effacer la distance entre le travailleur et l'entreprise<br />

Le second besoin de Dekra consiste à augmenter considérablement<br />

la vitesse de synchronisation des informations entre<br />

le siège de l'entreprise et le terrain. En effet, les préventeurs<br />

utilisent leurs terminaux mobiles pour communiquer des informations<br />

stratégiques au siège de l'entreprise. Ces dernières<br />

doivent être redirigées vers le client en moins de cinq minutes.<br />

Pour répondre à ce besoin, l'entreprise choisit de passer de la<br />

connexion GPRS à la connexion 3G.<br />

Dekra se tourne vers l'éditeur français Telelogos qui bénéficie de<br />

30 ans de savoir-faire dans la gestion des données stratégiques<br />

pour les entreprises. L'implémentation de la nouvelle version<br />

5.1.2. de MediaContact – notamment compatible avec Windows<br />

7 – s’avère parfaitement justifiée par la particularité du logiciel à<br />

combiner ensemble le Mobile Device Management et le Mobile<br />

Application Management : à savoir la télédistribution des applications<br />

métier et la synchronisation des données en temps réel<br />

entre les équipements mobiles et le siège de l'entreprise. « En<br />

couplant le management des terminaux mobiles à la synchronisation<br />

instantanée des informations, MediaContact concourt à<br />

effacer la notion de distance entre le travailleur itinérant et son<br />

entreprise », explique Yves Clisson, président de Telelogos.<br />

flotte de terminaux est plus simple à piloter grâce à la nouvelle<br />

console de MediaContact et à la granularité du logiciel ».<br />

Réduire les coûts d'exploitation<br />

Enfin, pour accompagner les préventeurs au quotidien dans<br />

leurs métiers, Dekra dispose d'un helpdesk, c'est-à-dire une<br />

équipe interne dédiée au support technique. La nouvelle console<br />

d'administration du logiciel MediaContact permet une exploitation<br />

collective de la flotte mobile, en offrant à chaque administrateur<br />

des vues personnalisées du parc de mobiles en fonction<br />

de la géographie, des métiers, des types de terminaux... Grâce<br />

à cette console, l'équipe helpdesk peut piloter collectivement<br />

l'ensemble des terminaux distants, et réduire ainsi les coûts<br />

d'exploitation du parc mobile. Gilles Croizat, ingénieur d'étude<br />

chez Dekra Industrial, reconnait que : « l'administration de la<br />

Pour Dekra, les résultats de l'implémentation du logiciel ont<br />

été rapidement visibles. Au-delà d'un outil robuste pour l'administration<br />

des parcs mobiles, MediaContact offre des résultats<br />

concluants dans la rapidité et la fiabilité des transferts de données.<br />

La confiance accordée par Dekra à MediaContact montre<br />

une fois de plus que l'outil sait évoluer en parallèle des besoins<br />

exprimés par les entreprises, quelle que soit leur taille. L'installation<br />

complète de la solution sur tous les types de terminaux<br />

s'achèvera courant 2012.<br />

J. Roboh<br />

52<br />

Juin 2012 - N°626


Certification<br />

Management de l’énergie ><br />

Schneider Electric poursuit<br />

la certification ISO 50001 de ses sites<br />

Après le « Hive », son siège situé à Rueil-Malmaison, Schneider Electric obtient la certification ISO 50001<br />

pour les cinq principaux sites implantés à Grenoble.<br />

Le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, Schneider<br />

Electric poursuit son action globale en faveur de<br />

l’amélioration continue de ses sites<br />

en termes de maitrise de l’énergie, de<br />

protection de l’environnement et de développement<br />

durable. La société a acquis<br />

la certification ISO 50001 pour ses cinq<br />

principaux sites, dédiés à des activités tertiaires,<br />

de production et de R&D, implantés<br />

dans l’agglomération grenobloise et dans<br />

lesquels travaillent près de 5 000 collaborateurs<br />

sur plus de 111 000 m 2 .<br />

La certification ISO 50001 sur le management<br />

de l’énergie établit un cadre qui<br />

permet de gérer l’énergie pour les installations<br />

des établissements commerciaux,<br />

industriels ou institutionnels. Visant une<br />

large applicabilité à travers tous les secteurs économiques des<br />

pays, la norme pourrait avoir un impact sur près de 60 % de la<br />

demande d’énergie mondiale.<br />

30% d’économie d’énergie en 4 ans<br />

En juin dernier, le Hive, siège social du groupe situé à Rueil-<br />

Malmaison (92), devenait le premier bâtiment au monde à être<br />

certifié ISO 50001. L’attribution de ce même label aux cinq sites<br />

grenoblois constitue une nouvelle étape marquante de ce processus.<br />

Cette certification ISO 50001, dont les audits de validation<br />

ont été réalisés par l’Afnor, consacre la qualité du management<br />

de l’environnement et de l’énergie réalisée. Les solutions<br />

mises en œuvre, adaptées aux sites récents comme aux sites<br />

plus anciens, ont déjà permis, en moins de quatre ans, une<br />

réduction des consommations d’énergies de près de 30 %.<br />

Les installations sont complétées par l’intégration de bornes de<br />

recharge pour véhicules électriques sur chacun des sites, et de<br />

centrales photovoltaïques sur certains bâtiments. Un responsable<br />

énergie est nommé sur chaque site nouvellement certifié.<br />

Sa mission est notamment d’assurer la pérennité des performances<br />

énergétiques dans le temps mais également de veiller<br />

aux performances des produits et des équipements achetés,<br />

comme l’exige l’ISO 50001, par exemple au niveau des photocopieurs<br />

(énergie, consommation de papiers, …).<br />

Les collaborateurs Schneider Electric sont également impliqués<br />

dans diverses actions de développement durable. Le<br />

volume des déchets a ainsi été réduit de 20 % dans la période<br />

et les consommations d’eau de plus de 50 %.<br />

« Depuis plusieurs années, Schneider Electric optimise les<br />

équipements et l’exploitation de ses bâtiments industriels et<br />

tertiaires, les rend plus économes en énergie, confortables<br />

pour ses collaborateurs et en améliore l’impact environnemental<br />

», se félicite la direction, soulignant le fait que 70% de ses<br />

collaborateurs dans le monde,<br />

travaillent sur des sites certifiés<br />

ISO 14001. A court terme,<br />

Schneider Electric a pour objectif<br />

la certification ISO 50001<br />

de ses agences commerciales<br />

en France. Le groupe œuvre<br />

par ailleurs à l’obtention de<br />

cette certification pour chacun<br />

de ses sites dans le monde.<br />

Le premier bâtiment certifié ISO 50001<br />

La norme ISO 50001 spécifie les exigences pour la<br />

conception, la mise en œuvre, la maintenance et l’amélioration<br />

d’un système de management de l'énergie. Son<br />

objectif est d’améliorer de façon continue la performance<br />

énergétique des bâtiments tertiaires et industriels, d’optimiser<br />

leur usage et de réduire leurs coûts d’exploitation.<br />

Siège social de Schneider Electric situé à Rueil-Malmaison,<br />

le Hive1 (Hall de l’innovation et vitrine de l’énergie)<br />

a été le premier bâtiment à obtenir la toute nouvelle certification<br />

en juin 2011. « Ce que nous réalisons au Hive<br />

constitue un véritable retour d’expérience directement<br />

exploitable pour nos clients avec des solutions d'efficacité<br />

énergétique efficaces, opérationnelles et génératrices de<br />

résultats, » déclarait alors Frédéric Abbal, Président de<br />

Schneider Electric France.<br />

En 2009 déjà, le Hive a été le premier bâtiment en France<br />

à obtenir la triple certification HQE Exploitation, ISO<br />

14001 et NF EN 16001. Dès fin 2010, en s’appuyant sur<br />

les évolutions successives des textes, Schneider Electric<br />

s’est engagé dans l’adaptation de son système de management<br />

de l’énergie pour satisfaire aux exigences de ce<br />

nouveau référentiel. Déjà certifiés NF EN 16001, les sites<br />

tertiaires et R&D de Grenoble, ont suivi le mouvement<br />

vers la certification ISO 50001.<br />

<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

Juin 2012 - N°626<br />

53


Produits & Services<br />

Nettoyage industriel ><br />

Des carlingues bien briquées !<br />

Air France poursuit sa politique environnementale en intégrant un nouveau dispositif de nettoyage<br />

extérieur de ses avions qui lui permet d’économiser 8 millions de litres d’eau et 57 tonnes de CO 2<br />

par an.<br />

Air France poursuit ses actions visant à réduire l’impact<br />

de son activité sur l’environnement et déploie un procédé<br />

novateur pour le nettoyage extérieur de l’ensemble<br />

de sa flotte, permettant de diviser par 100 la consommation<br />

d’eau nécessaire. Selon Pierre Caussade, directeur environnement<br />

et développement durable d’Air France : « Air France<br />

mène dans tous les domaines des actions concrètes pour<br />

réduire son impact sur l’environnement. Ce nouveau procédé<br />

de nettoyage extérieur des avions s’intègre parfaitement dans<br />

la politique environnementale volontariste de la compagnie».<br />

Développé dans un premier temps pour les appareils moyencourriers<br />

de la compagnie, ce procédé industriel innovant est à<br />

présent déployé pour les avions long-courriers sur les sites de<br />

maintenance de la compagnie, notamment à Roissy.<br />

De nombreux avantages pour l’environnement<br />

La technique d’application<br />

du produit avec des<br />

lingettes nécessite une<br />

quantité d’eau infime en<br />

comparaison avec un<br />

nettoyage traditionnel<br />

et permet de réduire la<br />

consommation d’eau<br />

attribuée au nettoyage<br />

extérieur des appareils<br />

par 100. Par exemple, le lustrage d’un Boeing B777 qui nécessitait<br />

10 000 litres d’eau auparavant ne requiert désormais plus<br />

que 100 litres. Et cela permet de diviser par trois le temps de<br />

traitement des appareils.<br />

Le produit utilisé est bio dégradable à plus de 96%, non toxique,<br />

non inflammable et permet aux équipes d’intervention de travailler<br />

sans équipement de protection individuel. Il respecte<br />

par ailleurs les directives écologiques européennes. En outre,<br />

il faut savoir que le nettoyage extérieur et le lustrage fréquents<br />

de l’avion lui assurent une pénétration dans l’air optimale, diminuant<br />

ainsi les émissions de carburant, et par conséquent, les<br />

émissions de CO 2 . Ce procédé permet de diminuer significativement<br />

la nécessité de retraitement des eaux usées.<br />

Les retombées d’eau au sol économisées ont amené Aéroports<br />

de Paris à valider l'utilisation de ce produit sur les pistes, pour<br />

travailler sur les zones d’évolution réservées et en zone de<br />

contact à l’aérogare (rattachée à la nacelle passagers), ce qui<br />

limite ainsi la nécessité de tracter les avions jusqu’aux aires de<br />

lavage. Ce qui donne lieu à une grande marge de manœuvre<br />

et à des interventions rapides et pratiques.<br />

Dépollution humide<br />

Déployé en partenariat avec UUDS, société française spécialisée<br />

dans les services aux compagnies aériennes, ce dispositif<br />

appelé « Ecoshine » permet à Air France d’économiser plus de<br />

8 millions de litres d’eau ainsi que plus de 57 tonnes de CO 2<br />

par an.<br />

Ecoshine est une technique de dépollution humide élaborée par<br />

UUDS. La révolution de cette technique consiste tout d’abord à<br />

obtenir la brillance et le décrassage d’un chiffonnage à sec en<br />

trois fois moins de temps. Ensuite la technique d’application du<br />

produit nécessite une quantité d’eau minime en comparaison<br />

d’un nettoyage d’avion standard.<br />

La dépollution s’effectue en deux temps. Une première application<br />

du produit est réalisée à l’aide d’un balai muni d’un<br />

mouilleur (50cmx10cm) puis, dans un second temps, un rinçage<br />

à l’eau claire pratiqué avec le même<br />

accessoire, évite toute projection d’eau. Le<br />

résultat éclatant de cette dépollution dure<br />

jusqu’à six semaines environ, en fonction<br />

de la taille de l’avion et de ses différents<br />

parcours au cours de cette période.<br />

UN UNIVERS DE SERVICES<br />

C. L.<br />

Le GEIE (Groupement Européen d’Intérêt Economique)<br />

UUDS a été créé en 2005 consécutivement au groupement<br />

des sociétés AKD, ERAX, Étuméco, IDEN, IES, Maidis,<br />

NAXO, Paca Hygiene, SEL, TMC Aero, TMC France (technique<br />

maintenance chimie, née en 1981). Le groupe s'est<br />

spécialisé au fil des années dans le domaine de l'hygiène<br />

immobilière et dans les transports (pour Air France, Airbus,<br />

Corsair, Tahiti Nui, Mondial Assistance…), et dans le secteur<br />

de la santé. Les sociétés du groupe recouvrent plusieurs<br />

métiers de spécialités complémentaires come la fourniture<br />

de services sanitaires sur les aéroports (fabrication d'équipement<br />

sanitaires aéroportés, TMC Aero), médicalisation<br />

d'avions spécialisés, y compris la gestion de la communication<br />

médicale avec les centres de support au sol, services<br />

d'évacuation sanitaire, désinfection,... C’est dans ce cadre<br />

que le groupe U.U.D.S. a été en charge du traitement des<br />

avions arrivant à Roissy-Charles de Gaule contre le virus<br />

du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).<br />

54<br />

Juin 2012 - N°626


communiqué<br />

Produits & Services<br />

Remise à niveau ><br />

Bosch Rexroth offre une nouvelle vie aux machines<br />

équipées de commandes d’axes CLM<br />

A ce jour, 40 000 commandes d’axes CLM ont été intégrées à travers le monde dans des applications<br />

telles que la coupe en vol, l’amenage de presses, les portiques où les stations d’usinage. Bosch<br />

Rexroth propose désormais davantage de confort d’utilisation grâce à Sequential Motion Control,<br />

la solution de commande d’axe séquentielle intégrée à l’entraînement. Cette innovation de Bosch<br />

Rexroth permet une vraie remise à niveau de la machine aux standards actuels, en proposant par<br />

exemple des fonctions de sécurité intégrées, ainsi que les protocoles de communication Ethernet<br />

et SERCOS.<br />

Syntaxe d’origine conservée et programmation<br />

avec éditeur sur PC<br />

L’utilisateur conserve son savoir-faire grâce au maintien<br />

de la syntaxe utilisée sur CLM. Pour une mise en service<br />

encore plus rapide et davantage de confort, cette syntaxe a<br />

été simplifiée et l’utilisateur dispose désormais d’un éditeur<br />

sur PC. La commande d’axe séquentielle comprend de nombreuses<br />

fonctions incluant les commandes de mouvement et<br />

de saut, des opérateurs mathématiques, des fonctions d’arbre<br />

électrique et de cames électroniques ainsi que des commandes<br />

pré-définies pour l’amenage et la coupe en vol.<br />

L’utilisateur dispose également d’un éditeur gratuit pour l’utilisation<br />

sur un PC industriel. Ceci permet l’édition, le chargement,<br />

le débogage, le démarrage et l’archivage de programmes.<br />

Dans cet éditeur, Bosch Rexroth a intégré de la<br />

simplicité et de la convivialité avec l’assistant de saisie et l’aide<br />

en ligne.<br />

Communication Ethernet avec sercos<br />

La commande d’axe séquentielle comprend un mode manuel<br />

pour le réglage et le référencement des axes, un mode automatique<br />

pour l’exécution des programmes ainsi qu’un mode<br />

paramétrage. L’entraînement maître peut coordonner jusqu’à<br />

cinq axes supplémentaires en temps réel grâce à la communication<br />

en sercos.<br />

Le système multi-tâche peut gérer jusqu’à 4 tâches en parallèle<br />

en mode automatique. Etats et diagnostics peuvent être<br />

gérés en permanence avec une tâche cyclique. L’opérateur<br />

peut superviser et ajuster les variables en ligne. La solution<br />

Sequential Motion Control est également disponible en interface<br />

bus de terrain telle que Profibus , Profinet, Modbus TCP/<br />

IP et protocole Ethernet pour la communication avec un PC<br />

tiers.<br />

Prise en main rapide par l'utilisateur, moins de temps de<br />

mise en service pour l’installation d'extensions client : voici<br />

quelques-uns des nombreux avantages de cette solution de<br />

commande d’axes séquentielle.<br />

Fonctions de sécurité intégrées<br />

L’utilisateur peut également ajouter ses propres extensions sur<br />

base automate en conformité CEI 61131. Ce qui lui permet<br />

ainsi de disposer jusqu’à 175 entrées et 120 sorties. Les fonctions<br />

de sécurité « Safety on Board » certifiées et intégrées à<br />

l’entraînement garantissent un temps de réaction aux défauts<br />

inférieur à deux millisecondes sans besoin d’automate de sécurité.<br />

Tous ces avantages permettent une ingénierie simplifiée<br />

et une modularité accrue de la machine.<br />

Le réseau d’Intégrateurs Systèmes Bosch Rexroth propose<br />

l’étude et l’intégration de ce système innovant. Ces spécialistes<br />

en automatismes agréés par Bosch Rexroth assurent<br />

un accompagnement de proximité pour les machines neuves<br />

comme pour la modernisation : du choix de la meilleure solution<br />

de commande et d’entraînement à son intégration et<br />

sa fiabilisation jusqu’à la formation dédiée. Pour en savoir<br />

plus sur l’Intégrateur Systèmes le plus proche de chez vous,<br />

contactez : service@boschrexroth.fr<br />

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69 rue jean lefèbvre<br />

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confort !<br />

Cinétic hp vous propose une solution de remplacement<br />

pour vos entraînements pilotés par une CLM.<br />

Un nouveau confort avec Sequential Motion Control de<br />

Bosch Rexroth:<br />

• Affichage personnalisable<br />

• Fonction automate intégrée<br />

• Jusqu'à 6 axes<br />

En toute sérénité avec cinétic hp:<br />

• Offre d'entraînement sur base IndraDrive<br />

• Paramétrage, programmation et mise en service<br />

• Formations dédiées<br />

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l'armoire électrique (avec nos partenaires)<br />

Juin 2012 - N°626<br />

55


• industrie • btp • tertiaire • public • santé<br />

Vos risques<br />

professionnels<br />

maîtrisés ?<br />

Produits & Services<br />

NTN-SNR Experts&Tools ><br />

Accroître la productivité des<br />

roulements<br />

Issue du rapprochement de NTN et SNR Roulements<br />

en 2008, NTN-SNR développe une gamme<br />

de solutions de maintenance alliant expertise,<br />

formations et outils. Le fabricant élargit ainsi son<br />

offre, associant la production de roulements à<br />

leur maintenance avec des solutions en lubrification.<br />

NTN-SNR Experts&Tools est un département alliant expertise<br />

et solutions techniques en matière de roulement,<br />

offrant une équipe d’experts, la mise en œuvre de solutions<br />

de maintenance, des formations et des outils. NTN-SNR<br />

se positionne ainsi comme l’un des rares acteurs de l’offre de<br />

roulements à proposer des solutions globales, de la production<br />

à la maintenance.<br />

Congrès/Salons 2012<br />

MAÎTRISE DES RISQUES<br />

QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL<br />

100 CONFÉRENCES • 350 EXPOSANTS<br />

Une prestation de service sur-mesure<br />

NTN-SNR Experts&Tools propose des formations pratiques<br />

et théoriques, une assistance technique sur le terrain, des<br />

démonstrations d’outils de maintenance, la rénovation de roulements<br />

et de broches de machine-outil, un diagnostic rapide<br />

de roulements, la location d’outils de maintenance, un audit<br />

d’organisation en maintenance industrielle : qui dit mieux ?<br />

Le département intervient en fonction des demandes des<br />

clients, en adaptant ses prestations de service. Un cahier des<br />

charges spécifique permet de proposer une offre ciblée, personnalisée<br />

et parfaitement adaptée.<br />

NTN-SNR Experts&Tools offre aussi une large gamme d’outillages<br />

conçus pour la maintenance des roulements : extracteurs<br />

auto-centrants, écrous hydrauliques pratiques, appareil de<br />

chauffage à induction, thermomètres numériques, lubrifiants,<br />

etc.<br />

Une solution globale de lubrification<br />

NTN-SNR Experts&Tools propose désormais une solution<br />

globale de lubrification, LUB’Solutions, pour apporter à ses<br />

clients des solutions en lubrification industrielle, complément<br />

indispensable au fonctionnement optimal des roulements. Le<br />

département développe également une offre de lubrification<br />

industrielle, lisible et accessible, disponible chez les distributeurs<br />

spécialisés. NTN-SNR devient ainsi un des rares acteurs<br />

à proposer une solution globale dans cette activité stratégique<br />

pour les roulements.<br />

L’offre de produits LUB’Solutions se compose de trois gammes<br />

de produits : lubrifiants, graisseurs automatiques monopoint et<br />

systèmes de lubrification centralisée. NTN-SNR se démarque<br />

en proposant huit lubrifiants, facilement lisible et adaptée aux<br />

différents environnements.<br />

Pour exposer : +33 (0) 5 57 54 12 65<br />

Pour visiter : preventica.com<br />

code invitation (obligatoire) PROD<br />

Pour les systèmes de lubrification, outre les systèmes à recirculation<br />

d’huile, l’offre NTN-SNR propose 4 technologies pour<br />

lubrifiant perdu, 5 modèles de pompes avec leurs accessoires<br />

permettent de répondre à la quasi-totalité des besoins des<br />

clients.<br />

56<br />

Juin 2012 - N°626


communiqué<br />

Produits & Services<br />

Signals ><br />

30 ans de signalisation et de sécurité<br />

La société Signals a été créée pour répondre aux besoins en fabrication de panneaux de sécurité<br />

des entreprises. Tout de suite, le choix de la commercialisation a porté sur la vente à distance. Le<br />

catalogue Signals atteint aujourd’hui plus de 700 pages, avec plus de 30 000 références, il est gratuit.<br />

Une progression qui s’explique par le développement des normes et des besoins sur les produits<br />

de sécurité.<br />

Est-ce que la fabrication de panneaux de signalisation<br />

de sécurité constitue toujours le cœur de l’activité<br />

de Signals ?<br />

En effet, nous en sommes d’ailleurs le leader au niveau national.<br />

Nous proposons aussi bien aux entreprises qu’aux collectivités<br />

un panel très large de panneaux d’interdictions, d’avertissements,<br />

de consignes, de marquages industriels… sur des<br />

supports très variés en PVC ou aluminium. En tant que fabricant<br />

français nous sommes en mesure de répondre à toutes<br />

les demandes de produits personnalisés.<br />

Si les panneaux restent des produits phares, l’entreprise a<br />

cependant élargi sa gamme de produits afin d’offrir un service<br />

complet aux clients. Nous présentons maintenant des produits<br />

de sécurité pour la signalisation lumineuse, de chantier, la protection<br />

de l’homme au travail, la protection et l’aménagement<br />

d’un site, la protection de l’environnement …<br />

Aussi nous avons regroupé un certain nombre de produits<br />

dans un nouveau catalogue « la maintenance des<br />

sites » pour répondre à ce service en particulier.<br />

avec équipement lumineux.<br />

Autre atout, tout le catalogue est consultable sur internet.<br />

Nos clients ont également la possibilité de commander en<br />

ligne facilement.<br />

Notre force c’est d’être fabricant, nous maîtrisons ainsi<br />

toute la chaîne.<br />

Soucieuse d’offrir des produits de qualité, l’entreprise Signals<br />

est la première entreprise en France à proposer des panneaux<br />

avec la norme NF AFFICHAGE DE SECURITE.<br />

Contact :<br />

SIGNALS Rond-point de la République,<br />

17187 Périgny Cedex.<br />

Tél. : 05 46 30 66 00<br />

Fax : 05 46 30 66 01<br />

Site Web : www.signals.fr<br />

Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?<br />

En tant que leader nous<br />

garantissons à nos clients<br />

que nos produits sont<br />

conformes aux normes en<br />

vigueur.<br />

Le fait d’être à la fois distributeur<br />

et fabricant assure<br />

aux clients des délais très<br />

courts de livraison allant<br />

de 24h à 48h. De plus,<br />

nos ateliers de découpe<br />

numérique, gravure, sérigraphie<br />

et impression<br />

thermique assurent une<br />

gamme de réalisation très<br />

large de la petite étiquette<br />

à l’unité ou en grande<br />

série jusqu’à l’enseigne<br />

ou aux panneaux d’usine<br />

Juin 2012 - N°626<br />

57


Produits & Services<br />

communiqué<br />

La sélection du mois ><br />

perma FLEX, le graisseur flexible en deux tailles compactes<br />

Utilisation flexible, également sur les points de graissage à fortes exigences<br />

P<br />

erma FLEX est un système de lubrification compact prêt<br />

à l'emploi livré sous la forme d'une unité complète. Il est<br />

adapté aux champs d'application les plus divers entre<br />

-20 °C et +60 °C. Sa durée de distribution est réglable de 1<br />

à 12 mois. La pression requise est obtenue par une réaction<br />

chimique pilotée électroniquement, assurant une alimentation<br />

continue du point de graissage en lubrifiant frais pendant la<br />

durée de distribution sélectionnée. perma FLEX est disponible<br />

en 60 cm³ ou 125 cm³.<br />

Applications multiples<br />

Graisseur automatique mono point perma FLEX est conçu pour<br />

le graissage dans les champs d'application les plus divers. Il<br />

répond aux exigences de protection contre la pénétration d'eau<br />

ou d'impuretés suivant IP 68 et fonctionne donc en toute fiabilité<br />

dans les environnements très poussiéreux et humides. Il peut<br />

être installé à différentes températures ainsi qu'à l'extérieur. La<br />

durée de distribution du perma FLEX peut aussi être ajustée<br />

après l'activation et le système de lubrification désactivé lors<br />

d'arrêts prolongés.<br />

INTERNATIONAL VDI CONFERENCE 2012<br />

DRIVE TRAINS OF WIND TURBINES<br />

This conference covers all aspects of Drive Trains of Wind Turbines and will present first-hand<br />

experiences with a special focus on:<br />

• Essential design requirements for the next generation of drive trains with gearings<br />

• Success factors for drive trains featuring high technical reliability<br />

• Failure rates and the impact of failures on cost of energy<br />

• Sophisticated dimensioning and calculation of gearings and bearings<br />

• Modern simulation methods to determine realistic load assumptions<br />

Benefit from the experience of the following renowned companies:<br />

AZT Allianz Risk Consulting • Drive Concepts • ESM • GL Garrad Hassan • SET Sustainable Energy Technologies •<br />

Timken Europe • SKF • Technische Universität Dresden • Vestas Technology R&D • ZF Wind Power Antwerpen<br />

Date and Venue:<br />

June 19 and 20, 2012<br />

Hamburg, Germany<br />

Moderation and Chairman:<br />

Prof. Dr.-Ing. Berthold Schlecht,<br />

Director of the Institute of Machine Dlements and Machine design, TU Dresden, Germany<br />

www.vdi.de/drivetrains<br />

Source: SET Sustainable Energy Technologies<br />

58<br />

Juin 2012 - N°626


Produits & Services<br />

Travail en hauteur ><br />

Une nouvelle norme pour<br />

les échelles<br />

La nouvelle norme NF E 85-211, concernant les échelles<br />

avec plateforme de travail sécurisée, est entrée en application<br />

fin 2011. Homologuée par décision du Directeur Général<br />

de l’AFNOR, la norme NF E 85-211 a été publiée le 9 novembre<br />

avec effet le 9 décembre 2011. Cette norme couvre<br />

les échelles portables à plateforme de travail intégrée utilisées<br />

comme moyens d’accès en hauteur permettant d’atteindre le<br />

poste de travail constitué par la plateforme. « Cette norme est<br />

indispensable pour définir les caractéristiques de ces équipements<br />

afin de prévenir des accidents, souvent graves, parfois<br />

mortels », explique Yves Bugy, PDG d’Audinnov qui a conçu<br />

et commercialise une gamme évolutive d’échelles avec plateforme<br />

sécurisée répondant au nouveau contexte normatif et<br />

offrant confort et sécurité de travail.<br />

La norme passe en revue toutes les exigences qu’une échelle<br />

à plateforme de travail intégrée doit respecter afin d’assurer<br />

la sécurité de l’utilisateur : exigences concernant les matériaux<br />

(définition de l’épaisseur selon la nature des matériaux<br />

utilisés, ...) ; exigences de sécurité (finitions afin d’éviter les<br />

blessures lors de l’utilisation de l’échelle, …) ; exigences<br />

fonctionnelles et dimensionnelles (solidité et résistance, …) ;<br />

exigences mécaniques (stabilité<br />

de l’équipement, …) ;<br />

exigences concernant le<br />

marquage, les consignes<br />

de sécurité et instructions<br />

d’emploi. Utilisées par une<br />

personne à la fois, ces plateformes<br />

servent à effectuer,<br />

en hauteur, des opérations<br />

de contrôle, d’installation, de<br />

réparation ou d’entretien :<br />

travaux et maintenance sur<br />

sprinklers, portes automatiques,<br />

caméras, ou encore<br />

des travaux sur poteaux et<br />

façades, entretien de réseaux<br />

extérieurs, remplacement<br />

de luminaires, etc.<br />

La gamme Aerostep d’Audinnov propose des échelles portables<br />

avec plateforme de travail répondant parfaitement à<br />

l’évolution de la législation et permettant l’intervention d’une<br />

personne seule. C’est un équipement léger, portable et manipulable<br />

par un seul agent, de mise en œuvre rapide et simple<br />

(moins de 3 mn), offrant une grande stabilité et s’adaptant à<br />

tous les terrains (en appui ou autoportante, jambes réglables),<br />

doté d’une plateforme de travail réglementaire et ergonomique<br />

(équipée de protections collectives, plancher antidérapant,<br />

rambarde, …).<br />

EPI ><br />

Casque pour les travaux<br />

en hauteur<br />

InspectBox<br />

L’inspection de vos installations<br />

Simple. Fiable. Abordable.<br />

MSA propose un casque<br />

spécifique pour les travaux<br />

en hauteur ou pour<br />

les travaux dans les<br />

espaces restreints ou<br />

confinés : le casque V-<br />

Gard 520. Ces casques<br />

sont sans visière pour<br />

permettre aux monteurs<br />

de bien appréhender leur<br />

environnement ou aux<br />

opérateurs de maintenance ou de traitement des eaux de s’insérer<br />

facilement dans des endroits exigus. Ils disposent des<br />

mêmes performances que les casques V-Gard 500 non ventilé,<br />

à savoir la gouttière intégrée pour les travaux d’extérieurs<br />

ou sur les sites pétrochimiques, la protection contre la déformation<br />

latérale, la résistance thermique (-50°C à +90°C), ou<br />

encore l’absence d’orifice pour protéger le porteur des fuites<br />

de liquides et des projections de métaux en fusion.<br />

Ils sont également optimisés pour les travaux électriques TBT<br />

(marquage EN 397/ 440 V AC) & BT - Basse Tension (marquage<br />

EN 50365 /1000 V AC).<br />

Traq360 InspectBox est un logiciel<br />

d’inspection sur terminaux mobiles pour la<br />

saisie de vos données de maintenance<br />

directement sur le terrain.<br />

Gagnez du temps,<br />

Améliorez la qualité de vos données terrain,<br />

Réduisez vos coûts de maintenance.<br />

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contact@itirion.com<br />

Juin 2012 - N°626<br />

59


ME2012-90x274_Mise en page 1 02/02/12 16:41 Page1<br />

> 6 au 9 novembre 2012 <<br />

Paris Nord Villepinte<br />

8 e<br />

édition<br />

Produits & Services<br />

Télécoms ><br />

Téléphoner sans entraves<br />

Sennheiser Communications conçoit des micro-casques<br />

sans fil et filaires professionnels destinés aux centres d'appels<br />

et back office, bureaux et communications unifiées. Le<br />

groupe propose aussi une gamme complète d'accessoires<br />

pour la téléphonie d'entreprise. Ainsi le DW Office de Sennheiser<br />

Communications est un micro-casque DECT conçu<br />

pour fonctionner avec la grande majorité des téléphones fixes<br />

de bureau et des softphones. Bureaux, back offices, télétravail,<br />

le DW office devrait satisfaire les professionnels à la recherche<br />

d’une solution sans fil performante et facile à utiliser.<br />

Le matériel est directement compatible avec Microsoft Office<br />

Communicator. Pour les autres softphones (Skype, Avaya...),<br />

il sera nécessaire d’utiliser le logiciel Headsetup (gratuit), qui<br />

va faire office de passerelle entre le softphone et le DW office<br />

pour un fonctionnement optimal. Il a une autonomie de 12h,<br />

une portée longue distance de180m et un temps de recharge<br />

express (50% de recharge en 20 minutes). Le DW Pro1 est<br />

un micro-casque sans fil mono-écouteur (monaural) DECT<br />

doté d’une qualité de son haute définition, et le DW Pro2 est<br />

un modèle sans fil à double-écouteurs (binaural).<br />

Hygiène ><br />

Un désinfectant persistant<br />

sans alcool ni javel<br />

> Travaux de maintenance > Fourniture de produits<br />

et outillages > Lubrification > Fabricants et loueurs<br />

de matériels > Logistique et manutention > GMAO<br />

> TMAO > EAM > Aides au diagnostic > NTIC ><br />

Traçabilité > Outils de mobilité > Énergies<br />

et utilités > Sécurité au travail > Qualification<br />

> Contrôle > Hygiène, santé > Ingénierie, conseil<br />

> Formation > Documentation technique<br />

Ils ont visité <strong>Maintenance</strong> Expo 2011 :<br />

3M, ABB France, Aéroports de Paris, Air France Industrie, Air liquide<br />

engineering, Alstom, ArcelorMittal, Axima GDF Suez, Bouygues Telecom,<br />

Cadbury, Carbone Lorraine, Cegelec, Chanel, Chronopost international, Club<br />

Med Gym, Dalkia France, Disneyland Paris, EDF R&D, Faurecia, France<br />

Telecom, Galeries Lafayette, Henkel France, Hôpital Cochin, Hutchinson<br />

France, INRS, Johnson & Johnson, Lafarge, Mairie de Paris, Manoir<br />

Industries, Ministère de la Défense, Poclain Hydrolics, PSA, Renault, Rolex,<br />

Saint-Gobain Sekurit France, Sanofi Aventis, Service des achats de l’Etat,<br />

Siemens, SNCF, Sodexo, Thales Air System, Total Petrochemicals, Veolia Eau…<br />

Simultanément :<br />

www.maintenance-expo.com<br />

Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle<br />

Lexitis - Illustrations : David Marchal-Bubaone – PaulPaladin/istockphoto<br />

En exclusivité, Initial, expert de la location entretien d’articles<br />

textiles et d’hygiène, propose UltraProtect, une nouvelle<br />

génération de désinfectants pour les mains et les surfaces.<br />

L'innovation : il élimine 99,9% des microbes, bactéries et virus<br />

et, contrairement aux produits à base d'alcool ou de javel, il<br />

n'irrite pas la peau et reste efficace jusqu'à 6h sur les mains<br />

et 24h sur les surfaces. Une véritable révolution pour les<br />

entreprises, les établissements de santé et les lieux publics,<br />

toujours plus soucieux de garantir de bonnes conditions d'hygiène<br />

pour éviter la propagation de maladies.<br />

Vêtements de travail ><br />

Spécial beaux jours<br />

Guy Cotten complète sa gamme « La Torche Workwear »<br />

avec une collection spécialement conçue pour le printemps et<br />

l’été. Polo, pantalon, combinaison, gilet<br />

sans manches… des vêtements de travail<br />

aux finitions de qualité et aux détails<br />

fonctionnels pour un confort préservé<br />

dans tous les mouvements. « La Torche<br />

Workwear » est destinée aux personnels<br />

du BTP et de l’industrie, de la maintenance,<br />

de la logistique, du transport,<br />

etc. « Carbone » : des empiècements<br />

contrastés pour dynamiser le look et des détails qui simplifient<br />

la vie. Polo : coton 220 g/m², poche poitrine avec rabat boutonné.<br />

Pantalon coton/polyester déperlant souple et robuste,<br />

renforts aux genoux avec poches. Ceinture avec poches<br />

amovibles multifonctions et porte-outils. Gilet sans manches<br />

coton/polyester déperlant, multiples poches avec fermetures<br />

à glissière ou à rabat auto agrippant.<br />

60<br />

Juin 2012 - N°626


Agenda / Manifestations<br />

Attention : afin de s’assurer de la tenue des manifestations annoncées, nous invitons nos<br />

lecteurs à se renseigner auprès des organisateurs avant de planifier une visite.<br />

Nucléaire<br />

Le salon Cyclatom<br />

Salon des professionnels de l'énergie<br />

nucléaire, Cyclatom se déroulera les 23<br />

et 24 mai 2012 à la Cité de la Mer de<br />

Cherbourg-Octeville. Il réunit les professionnels<br />

travaillants dans le cycle de<br />

l'atome et de l’industrie du nucléaire :<br />

sociétés d’ingénierie, équipementiers et<br />

prestataires de services sont représentés<br />

ainsi que la maintenance, le démantèlement<br />

et la radioprotection, en passant<br />

par le matériel de laboratoire, ou<br />

encore le conditionnement spécifique<br />

jusqu'à la logistique. www.cyclatom.com<br />

Energies<br />

Power Energies 2012<br />

Premier salon français consacré à<br />

toutes les sources d’énergies existantes,<br />

Power Energies ouvrira ses<br />

portes du 25 au 27 septembre 2012<br />

au Parc des Expositions d’Avignon. Ce<br />

rendez-vous a pour objectif de réunir les<br />

professionnels des énergies fossiles,<br />

fissiles et renouvelables, dans le but<br />

de construire et d’échanger autour des<br />

sources d’énergies d’avenir. A proximité<br />

des grands sites nucléaires français, du<br />

parc éolien, d’une centrale photovoltaïque<br />

et de plusieurs centrales hydroélectriques,<br />

Avignon et sa région bénéficient<br />

d’un tissu industriel et économique<br />

attractif pour tous les spécialistes de<br />

l’énergie.<br />

http://www.powerenergies.eu/<br />

Power Energies réunira les professionnels<br />

de l’équipement, de l’ingénierie,<br />

de la prestation de service, de la<br />

maintenance, de la distribution et de la<br />

logistique, agissant aussi bien dans les<br />

domaines du solaire et de l’éolien que<br />

ceux du nucléaire et de l’énergie électrique.<br />

24 ème Forum<br />

national de la<br />

maintenance<br />

Dans le cadre de la prochaine édition<br />

de <strong>Maintenance</strong> Expo, se déroulera le<br />

24e Forum national de la maintenance<br />

organisé par l'Afim, du 6 au 9 novembre<br />

2012 (Parc des Expositions de Paris-<br />

Nord Villepinte). Le thème retenu pour<br />

l'édition 2012 : « Optimiser les pratiques<br />

pour une maintenance performante et<br />

économique ».<br />

Le forum accueillera les témoignages de<br />

professionnels de maintenance ayant<br />

mis en œuvre des technologies ou des<br />

méthodes dans des activités de maintenance<br />

industrielle, immobilière ou tertiaire,<br />

ayant participées à l'amélioration<br />

des deux grands facteurs de coûts que<br />

sont la consommation des pièces de<br />

rechange, la productivité de la fonction<br />

maintenance, et qui ont pu réduire les<br />

durées d'indisponibilité de leurs équipements.<br />

Le jeudi après-midi, sera consacrée<br />

à la corrosion, sujet transverse à<br />

tous les métiers : comment la prévenir,<br />

la comprendre et lutter contre.<br />

MAI 2012<br />

ANNONCE ITC-ESSA-(HD):Annonce ESSA 17/02/12 11:18 Page 1<br />

23 & 24<br />

CYCLATOM<br />

Le salon Cyclatom regroupe les professionnels<br />

de l'énergie nucléaire, exposition<br />

conférences et rendez-vous d’affaires.<br />

Cité de la Mer, Cherbourg-Octeville<br />

(Normandie)<br />

www.cyclatom.com<br />

30 & 31<br />

PREVENTICA<br />

Salon et conférences sur la prévention,<br />

la maîtrise des risques et la qualité de<br />

vie au travail.<br />

Strasbourg (Alsace)<br />

www.preventica.com<br />

ÉQUIPEMENTS DE MATÉRIEL DE TRAITEMENT THERMIQUE<br />

Préchauffage – Post chauffage –<br />

Détensionnement des soudures<br />

sur les tubes et appareils chaudronnés<br />

• Appareil à résistances type : 54 kVA,<br />

81 kVA, 108 kVA, 216 kVA et tous les<br />

accessoires (thermocouples, résistances…).<br />

• Appareil à induction en moyenne fréquence.<br />

• Appareil UBHT pour le traitement thermique<br />

des tubes aciers après le cintrage à froid.<br />

International Trading Company<br />

3, rue Troyon – 75017 PARIS<br />

Tél. : 00 33 (0) 1 47 56 05 87 – Fax : 00 33 (0) 1 47 56 15 77<br />

E-mail : info@itc-export.com Site web : www.itc-export.com<br />

V E N T E L O C A T I O N I N T E R V E N T I O N S U R S I T E<br />

Juin 2012 - N°626<br />

61


Agenda / Manifestations<br />

JUIN 2012<br />

Du 5 au 7<br />

SEPEM INDUSTRIES EST<br />

Le 4ème rendez-vous de l’industrie<br />

dans l’Est pour rencontrer tous les<br />

fournisseurs et prestataires de l’usine :<br />

services, équipements, process, maintenance.<br />

Colmar (Alsace)<br />

www.sepem-industries.com<br />

Du 5 au 7<br />

TRANSORTS PUBLICS 2012<br />

Rendez-vous européen biennal de tous<br />

les acteurs et des professionnels du<br />

transport public, du ferroviaire, du bus,<br />

du car et des modes alternatifs et déplacements<br />

durables : opérateurs, industriels,<br />

constructeurs et sous-traitants…<br />

Paris Porte de Versailles<br />

www.eurosatory.com<br />

6 & 7<br />

EMM 2012<br />

« La mécatronique au service de l'efficacité<br />

énergétique », 10èmes rencontres<br />

européennes de mécatronique. Conférence<br />

internationale et exposition.<br />

Grand-Bornand (Haute-Savoie)<br />

www.emm2012.eu<br />

Du 11 au 15<br />

EUROSATORY<br />

Exposition internationale pour la défense<br />

et la sécurité terrestres et aériennes.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.eurosatory.com<br />

Du 12 au 14<br />

ENVIRONORD<br />

Le salon des solutions environnementales<br />

pour les entreprises et les collectivités.<br />

Avec le congrès européen Ecotechnologies<br />

pour le futur<br />

Euralille, Lille Grand Palais<br />

www.eco-<br />

www.salon-environord.com,<br />

technologies.org<br />

SEPTEMBRE 2012<br />

Du 18 au 22<br />

AMB 2012<br />

Le salon international de l’usinage des<br />

métaux, exposition des machines-outils<br />

et outils de précision.<br />

Parc des expositions, Stuttgart (Bade<br />

Wurtemberg)<br />

www.messestuttgart.de/amb/2012/<br />

Du 19 au 22<br />

SISTEP MIDEST<br />

Rendez-vous industriel international du<br />

Maroc et des pays africains. Une offre<br />

globale centrée sur la sous-traitance,<br />

les équipements et les fournitures industrielles<br />

pour la tôlerie, plasturgie, machines-outils,<br />

services de maintenance.<br />

6 pavillons nationaux (France, Espagne,<br />

Portugal, Italie, Hongrie, Algérie).<br />

Casablanca (Maroc)<br />

www.sistep-midest.com<br />

Du 25 au 27<br />

POWER ENERGIES<br />

Le salon de toutes les énergies.<br />

Avignon (Provence)<br />

www.powerenergies.eu<br />

Du 5 au 7<br />

SEPEM INDUSTRIES SUD-<br />

OUEST<br />

La première édition de ce rendez-vous<br />

de l’industrie dans le grand Sud-Ouest,<br />

pour rencontrer tous les fournisseurs et<br />

prestataires de l’usine : services, équipements,<br />

process, maintenance.<br />

Toulouse<br />

www.sepem-industries.com<br />

OCTOBRE 2012<br />

Du 24 au 26<br />

MESUREXPOVISION<br />

Le salon de la mesure, de l’instrumentation<br />

et de la vision industrielles.<br />

Paris Expo, Porte de Versailles<br />

www.mesurexpovision.com<br />

Du 24 au 26<br />

CIEN 2012<br />

Le Carrefour de l’Industrie Electronique<br />

et Numérique regroupe les secteurs des<br />

équipements de production, des composants<br />

et sous ensembles, la mesure<br />

électronique, la fabrication électronique<br />

et les services associés à l’industrie<br />

électronique. CIEN accueille en son<br />

sein RF Hyper & Wireless, l'unique<br />

rendez-vous de la communauté des<br />

radiofréquences, des hyperfréquences,<br />

de la fibre optique et du wireless.<br />

Paris Expo, Porte de Versailles<br />

www.cien-expo.com<br />

NOVEMBRE 2012<br />

Du 6 au 9<br />

MIDEST<br />

Plate-forme mondiale de référencement<br />

et d’échanges entre donneurs d’ordres<br />

et sous-traitants : fabricants, équipementiers<br />

et assembleurs rencontrent<br />

les fournisseurs de solutions en transformation<br />

des métaux, plasturgie, électronique,<br />

microtechniques et services à<br />

l’industrie.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.midest.com<br />

Du 6 au 9<br />

MAINTENANCE EXPO 2012<br />

Le seul salon de toutes les solutions<br />

pour la maintenance des équipements<br />

et des actifs industriels et immobiliers.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.maintenance-expo.com<br />

Du 19 au 22<br />

MANUTENTION 2012<br />

Pour sa 31ème édition, Manutention<br />

2012, salon international des équipements<br />

et systèmes pour la manutention<br />

et la logistique (levage, stockage,<br />

équipements d’entrepôt etc.) se tient<br />

conjointement au salon international<br />

Emballage.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.manutention.com<br />

DECEMBRE 2012<br />

Du 4 au 7<br />

EXPOPROTECTION<br />

24ème édition du salon de la prévention<br />

et de la gestion des risques. Nouveau<br />

lieu, nouvelle date…<br />

Paris Expo Porte de Versailles<br />

www.expoprotection.com<br />

Juin 2012 - N°626<br />

63


Biblio<br />

Gérer le risque<br />

au quotidien<br />

Un risque non maîtrisé peut<br />

remettre en cause à tout instant<br />

la pérennité de l'entreprise,<br />

quelles que soient sa taille,<br />

son activité, son ancienneté.<br />

Comment, chaque jour, contribuer<br />

à renforcer la vigilance<br />

de tous sur le sujet de la maîtrise<br />

nécessaire des risques en<br />

entreprise ? Jean-David Darsa<br />

a eu l'idée de présenter les<br />

principaux risques individuels<br />

auxquels toute organisation est<br />

potentiellement exposée, de<br />

manière simple, opérationnelle<br />

et pragmatique, en ne considérant<br />

que les risques essentiels.<br />

365 jours pour 365 risques à identifier, comprendre et maîtriser<br />

au quotidien. 365 enjeux individuels à considérer, jour après jour,<br />

pour anticipez et piloter tous les risques qui menacent l’organisation.<br />

Une approche résolument innovante et pédagogique sur un<br />

sujet a priori complexe.<br />

« 365 risques en entreprise. Une année en risk managementé »,<br />

Jean-David Darsa, GERESO Édition, 432 pages, 2012.<br />

Compétences internes : le<br />

passage de relais<br />

Comment éviter les pertes de compétences<br />

stratégiques causées par les départs à la<br />

retraite : voici une méthode pragmatique<br />

pour faciliter la préservation et la transmission<br />

du capital immatériel, constitué<br />

de compétences et d’expérience souvent<br />

implicites et ignorées. Des exemples précis<br />

d’interventions réalisées dans différents<br />

secteurs d’activité et sur différents types<br />

d’emploi. Des perspectives pour renforcer<br />

le lien intergénérationnel et favoriser<br />

la valorisation des acquis de l’expérience.<br />

Toutes les étapes pour mettre en place la démarche de transfert<br />

en permettant de dépasser un certain nombre de blocages, le<br />

manque de dialogue, la difficulté à verbaliser… Cet ouvrage est<br />

le fruit d’une réflexion opérationnelle développée par les auteurs<br />

sur l’identification des compétences, leur intérêt pour la performance,<br />

leur mode de transmission.<br />

« Transférer les compétences. Comment éviter les pertes de<br />

compétences stratégiques ? » Robert Diez et Nathalie Sarton,<br />

éditions Eyrolles, 196 pages, 2012.<br />

Comment fonctionne<br />

l’usine du monde<br />

La Chine et son industrie « usine du monde » sont une menace<br />

pour nos économies. De plus, les produits « made in China »<br />

deviennent désormais "made by China", conçus et développés<br />

localement. Et il en ira de même pour une part croissante des<br />

automobiles, des avions de ligne ou des trains à grande vitesse.<br />

Cet ouvrage retrace le développement fulgurant des nouveaux<br />

géants chinois à la conquête du marché mondial. Cet essai bien<br />

documenté et vivant dresse le portrait des acteurs, les chiffres,<br />

des exemples et anecdotes significatives.<br />

« Made by China : Les secrets d'une conquête industrielle »,<br />

Jean-François Dufour, collection Hors collection, éditions Dunod,<br />

168 pages.<br />

Retour aux fondamentaux<br />

du Lean<br />

Cet ouvrage revisite les fondamentaux du<br />

Lean pour faire du top management les initiateurs<br />

et les contributeurs de la transformation<br />

Lean dans l'entreprise. Les méthodes<br />

et outils à maîtriser sont passés en revue et<br />

assortis de retours d'expérience. L'auteur met<br />

aussi Lean en lien avec d'autres méthodologies<br />

éprouvées de conduite du changement,<br />

sans prendre parti. En revanche, il combat<br />

les a priori qui imputent au Lean tous les<br />

maux de l'entreprise et répond aux questions pratiques les plus<br />

courantes.<br />

Lean Management », Christian Hohmann, éditions Eyrolles, 424<br />

pages<br />

Retour aux basiques du Lean<br />

Les résultats d’une entreprise ne sont pas le fruit du hasard. Ils<br />

sont celui de ses pratiques. Les bonnes pratiques<br />

Lean ne sont pas le fait d’une seule<br />

population mais d’un ensemble de contributions<br />

coordonnées, de l’opérateur au directeur.<br />

Quelles sont ces contributions ? Comment<br />

s’assurer du concours des gens de l’entreprise<br />

dans l’élimination des gaspillages et la focalisation<br />

sur ce qui a de la valeur pour le client ?<br />

Comment repenser vos flux ? Comment renforcer<br />

les basiques ? En expliquant Lean simplement…<br />

Un ouvrage pédagogique et illustré par<br />

58 schémas et 17 photos, pratique avec ses 44 carnets de route,<br />

8 parcours pédagogiques et 35 fiches outils téléchargeables.<br />

« Les basiques du Lean Manufacturing Dans les PMI et ateliers<br />

technologiques », Pierre Bédry, éditions Eyrolles, 268 pages,<br />

2ème édition revue et augmentée 2012<br />

64<br />

Juin 2012 - N°626


Biblio<br />

Comment le conteneur a<br />

rendu possible la globalization<br />

Le véritable héros de la mondialisation<br />

a un corps d’acier. Son père<br />

se nomme Malcolm McLean. Sa<br />

date de naissance ? Avril 1956. Ce<br />

jour-là, 58 boîtes en métal furent<br />

transportées dans un bateau de<br />

Newark à Houston, premier acte<br />

de l’histoire du conteneur, étincelle<br />

fondatrice du boom des échanges<br />

internationaux… Marc Levinson<br />

raconte cette passionnante saga<br />

de notre temps.<br />

« The Box: Comment le conteneur a changé le monde », Marc<br />

Levinson, éditions Max Milo, 228 pages<br />

Prendre en compte les<br />

obligations de Reach<br />

Toutes les entreprises qui importent, utilisent ou produisent des<br />

dégraissants, des peintures, des lubrifiants, des polymères et<br />

également des métaux, sont concernées par Reach. Les obligations<br />

liées à ce règlement, entré en vigueur le 1er juin 2007,<br />

peuvent même s’étendre aux substances contenues dans les<br />

articles fabriqués. Avec le projet « Risques chimiques en mécanique<br />

», la FIM et le Cetim ont développé les outils nécessaires<br />

à la prise en compte des obligations réglementaires liées à l’utilisation<br />

des substances chimiques dans les produits et procédés.<br />

Ce DVD comprend notamment un guide d’application bilingue,<br />

des courriers type, des fiches explicatives de scénarios d’expositions,<br />

des notes de veille, les méthodes d’identification des<br />

substances…<br />

« Reach : substances chimiques en mécanique », DVD publié<br />

par le Cetim<br />

Les Arts & Métiers d’hier<br />

et d’aujourd’hui<br />

Illustré de photos inédites, le livre «<br />

Arts et Métiers, l’école de la technologie<br />

» retrace l’histoire de l’école<br />

fondée en 1780 et de ses évolutions<br />

jusqu’à aujourd’hui. On y croise ces<br />

Gadzarts qui, depuis 2 siècles, ont<br />

contribué aux grandes innovations<br />

technologiques et industrielles en<br />

France. Tableau d’une école en mouvement<br />

( aujourd’hui dénommée Arts et Métiers ParisTech ) où<br />

humanisme et fraternité sont au cœur de la formation, le livre<br />

donne également à lire les analyses croisées de chercheurs<br />

et de chefs d’entreprise sur le profil de l’ingénieur de demain.<br />

L’ouvrage est préfacé par Cédric Villani, médaille Fields 2010,<br />

professeur à l’Université de Lyon, directeur de l’Institut Henri<br />

Poincaré.<br />

« Arts et Métiers, l’école de la technologie », Olivier Vercherand,<br />

Anne Tequi, Editions Cherche Midi.<br />

La guerre froide dans l’espace<br />

L’avènement de l’ère spatiale avec le lancement de Spoutnik-1<br />

en octobre 1957 marque le départ d’une incroyable course à<br />

l’espace. Les militaires développent et testent plusieurs appareils<br />

destinés à envoyer des astronautes, en uniforme, dans<br />

l’espace. Des premières capsules jusqu’à la Navette spatiale<br />

américaine, cet ouvrage illustré présente les principales réalisations,<br />

décrit les programmes et les matériels ainsi que l’aménagement<br />

des stations en orbite terrestre. Il dévoile quelques<br />

secrets sur les développements US et soviétiques associés à la<br />

guerre des étoiles qui débute dès les années 1960 pour s’accélérer<br />

dans les années 1980. Découvrez Poliouz - une station de<br />

combat en orbite - ou les bases militaires de la Lune...<br />

« Étoiles noires de la guerre froide », Philippe Coué, éditions<br />

E-dite, 200 pages<br />

L’aventure française de<br />

l’espace<br />

Entrée dans la conquête de l’espace dès 1959, la France,<br />

avec l’Europe, joue un rôle majeur dans les activités spatiales.<br />

Arianespace est le leader mondial dans le domaine des lanceurs.<br />

Les satellites d'application européens occupent une place<br />

essentielle dans tous les services opérationnels internationaux,<br />

dans les domaines des télécoms, de l'observation de le Terre,<br />

de la météorologie, de la collecte de données… Depuis 1985,<br />

tous les satellites scientifiques européens sont des succès et<br />

souvent des premières mondiales. Pionnier de cette aventure,<br />

l’auteur témoigne : entré au CNES à sa création en 1962, Marius<br />

Le Fèvre a été directeur du Centre spatial guyanais, et de<br />

1985 à 1996, directeur du centre technique de l’Agence spatiale<br />

européenne. Ce membre de l’Académie de l’air et de l’espace<br />

raconte les anecdotes et les tours de force des débuts et rapporte<br />

les difficultés techniques, financières et politiques qui de<br />

tout temps jalonnent cette progression.<br />

« L'Espace, du rêve à la réalité, Un grand bond pour l’Europe<br />

spatiale », Marius Le Fèvre, Editions E-Dite, 584 pages.<br />

Juin 2012 - N°626<br />

65


66<br />

Les services à l’industrie<br />

Abonnez-vous en ligne sur www.maintenance-entreprise.com<br />

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DOM-TOM et étranger : 100€<br />

Juin 2012 - N°626<br />

Index des entreprises et<br />

organismes cités dans ce numéro<br />

Actem’otel ..................................40<br />

Actis Location...............................10<br />

Air France ...................................54<br />

AltéAd................................6, 32, 33<br />

Apave............................................8<br />

Apisoft ...................................48, 50<br />

Areva.....................................10,19<br />

Artema.........................................8<br />

Audinnov.................................59<br />

AWF.......................................27<br />

Bosch Rexroth.............................55<br />

Bubbendorff...............................44<br />

Carl Software....................40, 45-47<br />

CHP Cinetic.................................55<br />

Cisma......................................6<br />

Dekra........................................52<br />

DLR............................................6, 8<br />

EDF...................................16, 19, 22<br />

Elutions.......................................40<br />

Endel.........................................21<br />

EnOcean..................................42<br />

ETDE........................................6<br />

Greta nucléaire............................19<br />

Guy Cotton...................................60<br />

Hôpitaux Civils de Lyon...........45-47<br />

Hydac..........................................24<br />

Index des annonceurs<br />

Adventech..................................23<br />

Alfa Laval.....................................20<br />

Allweb Belgium............................27<br />

APISOFT...................................38<br />

AVEVA...................................25<br />

CARL.....................................9<br />

CINETIC.....................................55<br />

CIMI......................................16<br />

Cyclatom...................................18<br />

DENIOS..............................encart<br />

Dräger.........................................13<br />

Drive Trains of<br />

Wind Turbines.............................58<br />

DSD SYSTEM...............................7<br />

DYMO…........4ème de couverture<br />

FARO....................................37<br />

GATES…...…2ème de couverture<br />

GRETA Nucléaire........................21<br />

Numéro 627 – Avril-Mai-Juin 2012<br />

Initial........................................60<br />

ISS Facility..................................40<br />

KNX.........................................41<br />

LGM.......................................36, 37<br />

LNE.............................................6<br />

Marechal Electric........................12<br />

Mecabourg..................................10<br />

Mewa.....................................30, 31<br />

NTM SNR....................................56<br />

Perma Flex..................................58<br />

Philips........................................40<br />

Sennheiser communications.......60<br />

Signals......................................57<br />

Socoda..........................................8<br />

Schneider Electric.......................53<br />

Spie........................................21, 41<br />

STX............................................8<br />

Symop........................................12<br />

Syndicat de l’énergie....................42<br />

TF1......................................48-50<br />

TMC Aéro...................................54<br />

TRW Automotiv...........................30<br />

UUDS........................................54<br />

Vinci Facilities..............................41<br />

Win France.................................26<br />

GRETA Vivarais……..........……..22<br />

HYDAC.....................................24<br />

ITC........................................61<br />

ITIRION......................................59<br />

ITM............................................4<br />

KLUBER Lubrification.............….29<br />

LEGOUPIL Industrie....................43<br />

<strong>Maintenance</strong> Expo.......................60<br />

Marechal Electric.........................17<br />

MesurExpoVision<br />

......................3ème de couverture<br />

NUCLExpert..............................26<br />

Preventica.........................56<br />

SIGNALS.........................encart<br />

SEPEM Industrie.........................62<br />

Testo................................57<br />

TEXROPE.................................11<br />

Bulletin d’abonnement................66<br />

Au sommaire du prochain numéro<br />

SPECIAL MAINTENANCE PREVENTIVE<br />

• Mesure & contrôle<br />

• Instruments & méthodes de diagnostic<br />

• La thermographie infrarouge et les outils de détection<br />

L’ANNUAIRE DE LA FORMATION PERMANENTE<br />

• Les organismes agréés de formation professionnelle<br />

• La formation initiale et continue pour la maintenance<br />

TERTIAIRE & MAINTENANCE DU BATIMENT<br />

• Les automatismes du bâtiment<br />

• Les capteurs et la GTB pour une gestion intelligente du bâtiment<br />

M&E est partenaire des salons : CyclAtom, IMA, INDUSTRIE Paris & Lyon,<br />

<strong>Maintenance</strong> Expo, MesurExpoVision, MIDEST, Pollutec, Préventica, SEPEM, …<br />

Le site de la revue : www.maintenance-entreprise.com<br />

Le portail de la maintenance : www.maintenanceandco.com


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