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VH-365

1 an ? déjà ! Purée de pois ! Ça se fête ? ou pas... ? On s'est dit que c'était l'occaz' pour un Virus Hurlant revival ! Happy Saint-Patrick's day ! Tournée générale ! On vous invite ! "There was Barney McGee From the banks of the Lee There was Hogan from County Tyrone There was Johnny McGurk Who was scared stiff of work And a man from Westmeath called Malone"

1 an ? déjà ! Purée de pois !
Ça se fête ? ou pas... ?
On s'est dit que c'était l'occaz' pour un Virus Hurlant revival !
Happy Saint-Patrick's day ! Tournée générale ! On vous invite !
"There was Barney McGee
From the banks of the Lee
There was Hogan from County Tyrone
There was Johnny McGurk
Who was scared stiff of work
And a man from Westmeath called Malone"

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Cher Virus Hurlant,<br />

Avec Paulo et Marcus, on en peut plus… on tient plus debout. Et même<br />

assis, c’est compliqué… On a vu dans vos derniers numéros que vous êtes<br />

assez audacieux pour publier des pétitions de gens souvent incompris. Alors<br />

on aimerait bien vous présenter en quelques mots, notre digne requête.<br />

Les journaux nationaux n’ont pas publié notre lettre ouverte. Vous savez,<br />

ils sont occupés et ils disent qu’ils ont des plus gros chats à fouetter. Ils<br />

disent ce qu’ils veulent, mais en fait les p’tites gens, souvent, ils s’en foutent.<br />

Pourtant, comme dit l’ami Jeannot, l’émission Strip Tease, elle faisait un<br />

carton et sans des gens de notre espèce les journaleux ils n’auraient pas eu<br />

grand-chose à se mettre sous la dent. Enfin, j’m’égare.<br />

Cher Virus Hurlant, vous êtes notre dernier espoir. Avec les copains, on<br />

vous aime bien et on a besoin de vous : pas grand chose, juste que vous publier<br />

notre p’tite bafouille qu’on a écrite avec les poteaux pour dire pourquoi on<br />

est en colère.<br />

Lettre<br />

ouverte<br />

On nous appelle souvent les piliers de bar,<br />

les bras accoudés au comptoir, on discute,<br />

on papote, on refait le monde, on a un avis<br />

sur tout. Tout le monde nous connaît.<br />

Mais voilà que depuis le confinement, on a<br />

disparu, mais attention ! on vous jure,<br />

on a pas désertés. C’est pas nous qu’on a<br />

voulu de cette situation. Nous, on est prêts<br />

à retourner sur le front, à empoigner la<br />

pinte, à siffler un, deux ou trois ballons !<br />

Mais, on a plus rien pour se poser, on a plus<br />

un endroit pour discuter. On a les coudes<br />

atrophiés. Sans un zinc pour s’exercer, on<br />

ne lève plus le bras, on ne lève plus doigt.<br />

En tout cas, c’est pas pareil… Les barmen<br />

ont besoin de nous ! Bien sûr ! Avec les<br />

troquets fermés, ils essaient les boissons<br />

à emporter… mais la bibine, elle n’a pas le<br />

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