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chances de se faire infecter.
VH : Alors vous obtenez
des certificats médicaux de
complaisance ?
K : Je préfère parler de certificats médicaux
de bienveillance, si vous le permettez. Et
ce n’est pas moi qui les obtiens, cette
tâche est entièrement à la charge de
mes clients. D’ailleurs, le gouvernement
réfléchit actuellement.
VH : Il réfléchit à quoi ?
K : Je ne sais pas, mais il réfléchit
beaucoup, et donc il y a de bonnes chances
qu’il réfléchisse aussi à ça. D’ailleurs,
je tiens à remercier nos gouvernants qui
n’épargnent pas leurs heures de réflexion
au service des Français.
VH : Il y a quelque chose que je
ne comprends pas : pourquoi
votre nom comporte la mention
à quoi que ce soit de clandestin
si vous avez le droit d’effectuer
ces ventes ?
K : En réalité, il existe une légère
restriction technique sur le plan légal
qui nous pose problème. Le moment exact de
la livraison a de bonnes chances de revenir
dans le tamis de la raquette, si vous voyez
ce que je veux dire.
VH : C’est comme pour le trafic
de drogue, vous n’êtes pas
couvert au moment de la
transaction ?
K : Je ne souscris pas à vos formulations
tendancieuses. Mais ce serait quelque chose
comme ça, oui. En tout cas, nous avons
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