Livret Faculté Notre-Dame 2021-2022
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PHILOSOPHIE<br />
CONNAISSANCE DE DIEU ET FOI AU CHRIST<br />
SELON SAINT PAUL<br />
Matthieu VILLEMOT<br />
MARDI DE 8H45 À 10H15<br />
3 E.C.<br />
Peut-on annoncer Jésus-Christ aux hommes sans d’abord leur parler de Dieu ?<br />
Est-il possible de leur parler de Dieu sans présupposer qu’ils ont déjà la foi ?<br />
Pour approfondir notre réponse, nous lirons un grand texte du P. Gaston<br />
Fessard (1897-1978) : « Connaissance de Dieu et foi au Christ selon saint Paul ».<br />
Le problème philosophique de la connaissance de Dieu y implique un long<br />
détour anthropologique suscité par deux questions : quel est le désir d’être<br />
et de sens qui habite l’homme ? Quelle est la capacité de la liberté humaine à<br />
atteindre et à étreindre la béatitude susceptible de l’assouvir à jamais ? Cependant,<br />
nous verrons également comment la connaissance naturelle de Dieu s’articule<br />
sur la Révélation historique de Dieu à Israël et en Jésus-Christ, et par<br />
quelle dialectique anthropothéologique elle s’ouvre sur l’acte de foi en Lui.<br />
HISTOIRE ET LECTURE DE TEXTES<br />
DE LA PHILOSOPHIE (XVII E -XIX E SIÈCLES)<br />
Jacques DUCAMP<br />
MERCREDI DE 8H45 À 12H<br />
FACULTÉ NOTRE-DAME <strong>2021</strong>-<strong>2022</strong><br />
4 E.C.<br />
La pensée moderne se caractérise par un passage progressif du théocentrisme<br />
à l’anthropocentrisme.<br />
Descartes veut rompre avec la scolastique et ne veut recourir dans sa<br />
réflexion qu’aux facultés naturelles de l’homme tandis que Pascal ne<br />
comprend la condition humaine qu’à partir de la Révélation chrétienne.<br />
Avec Spinoza, précurseur du siècle des Lumières, la raison se fait l’ultime<br />
critère de vérité et devient systématiquement critique envers tout ce qui<br />
n’est pas elle (la foi religieuse considérée comme superstition), voire envers<br />
elle-même ; cf. Kant et la limitation du pouvoir de la raison théorique de<br />
telle manière que la pertinence et la légitimité de la métaphysique classique<br />
se trouvent remises en question.<br />
Certes, la scission kantienne entre spéculation et croyance est inacceptable<br />
pour certains, notamment pour Hegel qui comprendra ultimement la philosophie<br />
comme l’herméneutique réflexive du discours religieux. Mais cette herméneutique<br />
est renversée par Feuerbach et Marx. En effet, « La mort de Dieu »<br />
marque de son sceau la pensée du XIX e siècle ; Comte d’un côté, Schopenhauer<br />
et Nietzsche de l’autre essaieront de tirer les conséquences de cette « nouvelle<br />
culture ». Enfin, un penseur, vox clamantis in deserto, Kierkegaard, voudra au<br />
nom de la foi chrétienne répondre aussi bien à Hegel qu’à la pensée athée.<br />
1 ER CYCLE - FI<br />
PHILOSOPHIE DU LANGAGE<br />
Anne de SAXCÉ<br />
LUNDI DE 10H30 À 12H<br />
3 E.C.<br />
Ce cours est construit autour d’une question : pourquoi le langage est-il<br />
essentiel à la recherche du bonheur, qui est ce que cherche la philosophie ?<br />
Dans cette perspective, nous aborderons successivement plusieurs auteurs,<br />
de Platon à Wittgenstein et ses commentateurs contemporains, afin d’une<br />
part de nous familiariser avec certaines pensées philosophiques majeures,<br />
et d’autre part d’affiner notre compréhension du langage et de ce que<br />
signifie, pour l’homme, être doué de la parole. Ce cours a donc aussi pour<br />
objectif de proposer des outils philosophiques pour réfléchir aux pratiques<br />
de langage telles que l’exégèse ou la liturgie.<br />
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