Essais & Simulations 147

DOSSIER 24
DOSSIER 42
Guide des
laboratoires
d’essais
Des laboratoires d’essais
français bien armés pour
le rebond industriel
Essais et modélisation 7
Les technologies « 4.0 » élargissent le champ
d’action des bureaux d’études
Mesures 15
L’acquisition de données de mesures au cœur des
problématiques de la métrologie
N° 147 • Décembre 2021 - Janvier 2022 • 20 €
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 IA

Étude de cas
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et des procédés dans tous les domaines de l’ingénierie, de la fabrication et de la recherche.
B I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ÉDITORIAL
Donner à la recherche et aux industriels français
les moyens d’accélérer leurs campagnes d’essai
Olivier Guillon
Rédacteur en chef
Si le Covid-19 (et vous me voyez navré d’entamer une
fois de plus l’éditorial de la revue par ce fléau qui
n’en finit pas de sévir sur la planète) a réveillé dans
l’esprit de certains États comme la France le besoin
de « réindustrialiser » et « relocaliser » sa production
(il fallait bien à certains l’une des pires crises de toute
l’histoire pour enfin s’en rendre compte !), il en va
de même pour les essais.
« En France aussi
de nombreux moyens
d’essais, de métrologie
et de simulation existent,
et se révèlent même pour
beaucoup uniques en
Europe »
Plus exactement, la période que nous avons vécue a
pointé du doigt un mal bien français, symptomatique
de tout ce qui coince en matière de R&D : l’absence
de communication et de passerelles entre laboratoires
de recherche, industriels et monde institutionnel. De fait, pendant que les Fraunhofers,
les entreprises et les Länder allemands répondaient « du tac au tac » à la crise, puis au
rebond de la demande industrielle, les acteurs français se prenaient une nouvelle fois les
pieds dans le tapis.
Pour autant, de nombreux moyens d’essais, de métrologie et de simulation existent, et se
révèlent même pour beaucoup uniques en Europe ; idem pour les compétences qui, au sein
d’un maillage important et complémentaire de laboratoires, sont en mesure de mener des
campagnes de tests de A à Z ; mais encore faut-il le savoir et le faire savoir.
C’est en ce sens que l’ASTE a décidé de numériser son Répertoire des moyens d’essais,
mais aussi de le rendre accessible à tous (de par sa gratuité et sa simplicité d’utilisation)…
justifiant, et c’est bien normal, le soutien entier de la rédaction d’Essais & Simulations qui a
choisi de mettre en lumière à travers un guide une dizaine de laboratoires et professionnels
des essais industriels. Bonne lecture ! ●
Envie de réagir ?
@EssaiSimulation
ÉDITEUR
MRJ Informatique
Le Trèfle
22, boulevard Gambetta
92130 Issy-les-Moulineaux
Tél. : 01 84 19 38 10
Fax : 01 34 29 61 02
Direction :
Michaël Lévy
Directeur de publication :
Jérémie Roboh
Directeur des rédactions :
Olivier Guillon
o.guillon@mrj-corp.fr
COMMERCIALISATION
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abonnement@essais-simulations.com
Prix au numéro : 20 €
Abonnement 1 an France et à
l’étranger, 4 numéros en version
numérique : 60 € TTC
Abonnement 1 an version
numérique + papier : 85 € TTC
Règlement par chèque bancaire à
l’ordre de MRJ
RÉALISATION
Conception graphique :
Eden Studio
Maquette
Gaëlle Vivien
Impression :
GT Print EOZ
6, avenue Jean d’Alembert
78190 Trappes
N°ISSN : 1632 - 4153
N° CPPAP : 1026 T 94043
Dépôt légal : à parution
Périodicité : Trimestrielle
Numéro : 147
Date : Décembre 2021-Janvier 2022
RÉDACTION
Ont collaboré à ce numéro :
Estelle Duflot (Réseau Mesure),
Arnold Holler (ESI Group), Daniel
Leroy (ASTE), Jérôme Lopez (CFM),
Alex Magdanz (ESI Group)
Comité de rédaction :
MRJ Presse :
Olivier Guillon
Daniel Leroy (AllianTech),
Yohann Mesmin
(Siemens Industry Software),
Patrycja Perrin (ASTE)
PHOTO DE COUVERTURE :
iStock - ©Fertnig
Toute reproduction, totale ou
partielle, est soumise à l’accord
préalable de la société MRJ.
Partenaires du magazine Essais &
Simulations :
/Facebook.com/
EssaiSimulation
/@EssaiSimulation
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I1

Publi-Reportage
Vibrateur LDS V8750
Une nouvelle génération d’essais
de vibration
de recourir des dispositifs spécifiques et donc de minimiser
les coûts supplémentaires associés. Le système répond à ces
exigences strictes pour les essais de chocs avec des charges
utiles de dimensions adaptées en configuration standard, ce
qui garantit la fiabilité et la pérennité des moyens d’essais de
vibrations LDS. Le compartiment ajustable de l’amplificateur
XPAK permet de maximiser la configuration de chaque nouveau
profil d’essai de choc, de sorte que l’amplificateur peut passer
d’une configuration standard de 48 kVA à ou s’adapter aux chocs
élevés de 88 kVA, si nécessaire.
Les performances en choc élevées et la faible
consommation d’énergie du vibrateur LDS V8750
(40kN) annoncent la nouvelle génération d’essais
de vibration. Une nouvelle génération qui repose
sur une efficacité allant bien au-delà du simple gain
de temps. Dans cette interview, nous présentons
le système de vibration LDS V8750 et expliquons
comment il améliore votre efficacité à tous points
de vue.
Le nouveau vibrateur se distingue par une résistance
aux chocs impressionnante pour un vibrateur
électrodynamique de force intermédiaire. Comment
améliore-t-il les performances ?
La conception du nouveau vibrateur LDS V8750 avec
amplificateur XPAK offre en standard des performances aux
chocs élevées, intégrées au système, éliminant ainsi la nécessité
Comment le nouveau système d’essais de vibrations
permet de réduire les nuisances sonores et d’optimiser
la consommation d’énergie ?
Les vibrateurs consomment énormément d’énergie, ce qui
augmente considérablement le coût d’un essai. De plus,
certains essais automobiles, tels que les tests de durabilité
ou «squeak and rattle», peuvent être affectées par le bruit
du ventilateur. Grâce aux modes de l’amplificateur LDS
XPAK, COOL - qui ajuste automatiquement les paramètres
du système afin de réduire la consommation électrique
requise pour l’essai - et QUIET - qui permet de minimiser le
bruit généré par le système - il est possible de diminuer la
consommation d’énergie, de réduire les coûts d’exploitation
ainsi que les niveaux sonores.
Le nouveau vibrateur est livré avec un système de
centrage inductif intégré. Quel est l’avantage de ce
système ?
Basé sur des dispositifs et sur une nouvelle technologie
permettant de le protéger contre les effets liés à un environnement
électromagnétique, le système de centrage inductif HBK (ICS)
permet de maintenir automatiquement l’armature dans sa
position centrale lors d’un essai de vibration, garantissant ainsi
que les tests de déplacement élevés peuvent être réalisés de
manière répétée et sans interruptions imprévues causées par
le déclenchement du verrouillage.
Découvrez l’intégralité de l’interview : www.bksv.com/fr/
knowledge/blog/vibration/v8750-next-generation-vibrationtesting
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SOMMAIRE
SPÉCIAL GUIDE DES LABORATOIRES D’ESSAIS
24
DOSSIER
DOSSIER 24
DOSSIER 42
Guide des
laboratoires
d’essais
Des laboratoires d’essais
français bien armés pour
le rebond industriel
Essais et modélisation 7
Les technologies « 4.0 » élargissent le champ
d’action des bureaux d’études
Mesures 15
L’acquisition de données de mesures au cœur des
problématiques de la métrologie
N° 147 • Décembre 2021 - Janvier 2022 • 20 €
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 IA
24 Les laboratoires d’essai s’organisent pour répondre aux défis des industriels
26 L’ASTE lance le grand Répertoire numérique des moyens d’essai
28 Pour Gilles Fréaud, les essais demeurent incontournables pour faire face
aux défis de l’aéronautique
GUIDE : LA SÉLECTION DE LA RÉDACTION
30 AdvEOTec : Un laboratoire d’essais polyvalent et spécialiste
32 Cybernetix : CYBERNETIX Compiègne, laboratoire d’essais mécaniques et CND
34 Laboratoire ECCI : Un laboratoire au service des industriels
36 LCIE Bureau Veritas : Une gamme étendue de solutions à tous les acteurs concernés
par les produits électriques et électroniques
38 Mistras : MISTRAS SOLSI-TEC, laboratoire d’essais majeur dans l’aéronautique,
le transport et l’énergie
40 Pinette Emidecau Industries : Découvrez les presses de Laboratoire PINETTE PEI
42 Sereme : Des outillages au service des laboratoires d’essais
44 Serma Technologies : Zoom sur le laboratoire électronique de SERMA Technologies
46 Sopemea : Entretien avec Catherine Michelin, directrice générale de Sopemea
48 Thiot Ingénierie : Laboratoire de physique des chocs
Actualités
Essais
et modélisation
Mesures
© Rohde & Schwarz
06 Un nouveau centre
de R&D dédié à
l’électronique pour Safran
06 Granite River Labs
s’associe à Rohde &
Schwarz pour équiper un
nouveau laboratoire de
test
06 Critt M2A inaugure
un centre d’essais
électriques unique en
France
06 Bruno Colin, lauréat d’un
trophée Or Normes 2021
06 Le LNE crée la filiale
LNE-GMED UK pour se
renforcer à l’international
© alten
07 Nafems France organise un
webinaire gratuit sur le jumeau
numérique
09 Augmenter l’efficacité de
la R&D pour les machines
électrifiées grâce au
prototypage virtuel. Objectif :
Zéro émission
13 Quand les bureaux d’études
s’ouvrent aux nouvelles
technologies
14 Beyond Aero : vers un avion
d’affaires léger, silencieux et
durable
15 L’acquisition des données de
mesure, un sujet au centre de
toutes les attentions
18 Un projet pour développer une
architecture ouverte pour les
certificats d’étalonnage digitaux
19 « En matière d’acquisition de
données, une stratégie multimétiers
est indispensable »
22 V2i crée un système de
mesures connecté et polyvalent
Outils
50 Formations
51 Agenda
52 Au sommaire du prochain
numéro
52 Index des annonceurs et des
entreprises citées
52 Le chiffre à retenir
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I3
08:57:51

VIBRATION ENGINEERING
& MONITORING SOLUTIONS
FROM VIBRATIONS
TO IDENTIFICATION
SIMULATE TO PREDICT – TEST TO VALIDATE – MEASURE TO MONITOR
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4031 Angleur – Belgium
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4 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

NOS DOSSIERS EN UN CLIN D’ŒIL
©SOPEMEA
DOSSIER
Les laboratoires d’essai
français armés pour le rebond
industriel p. 24 à 49
À l’occasion de la sortie du grand Répertoire des Moyens d’essai réalisé
par l’Association pour le développement des sciences et techniques
en environnement (ASTE), le magazine Essais & Simulations a choisi
de faire la lumière sur les laboratoires d’essai et de test, à la fois
climatiques, mécaniques, vibratoires et acoustiques ou encore CEM
et de chocs. Un dossier spécial qui se présente sous la forme d’un
guide auquel a participé une dizaine d’acteurs français. Une manière
de mettre l’accent sur leurs équipements, compétences et multiples
domaines d’application... mais aussi de faire miroir au Répertoire,
véritable outil d’intérêt national.
R
©SIEMENS ©ESI GROUPE
ESSAIS ET MODÉLISATION
MESURES
Les technologies « 4.0 »
élargissent le champ d’action
des BE p. 7 à 14
Traditionnellement orientée vers les bureaux d’études, leurs
problématiques et les solutions existant sur le marché, la rubrique
«Essais et modélisation» de votre magazine s’est tout particulièrement
focalisée sur les technologies « du futur » ou « 4.0 » permettant à
ces services pleinement stratégiques pour une entreprise de relever
les défis de la conception. À l’exemple du jumeau numérique qui,
par ailleurs, fera l’objet d’un séminaire (en distantiel uniquement)
du partenaire du magazine Essais & Simulations. Car bien qu’encore
émergent dans les métiers de la conception et du design, le « digital
twin » est lui aussi promis à un bel avenir.
L’acquisition de données
de mesures au cœur des
problématiques p. 15 à 23
Face à l’explosion des données et de la nécessité de les traiter
pour en tirer le meilleur parti et affiner les prises de décisions
stratégiques, les acteurs de la mesure et de la métrologie constatent
– sans surprise – qu’eux non plus ne sont pas épargnés par les
problèmes liés à la densité de la data. Or bien souvent, comme le
confirme dans ce focus dédié Jérôme Lopez, directeur technique
du Collège français de métrologie (CFM), encore peu de solutions
logicielles permettent à ce jour de répondre aux problématiques des
industriels et des laboratoires sur la partie acquisition et traitement
de la donnée de mesure.
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I5

ACTUALITÉS
EN BREF
Critt M2A inaugure
un centre d’essais
électriques unique en
France
Le 18 octobre dernier, le Critt M2A
a inauguré un centre d’essais
électriques unique en France.
D’une surface de 1 000 m 2 , ce
centre se compose de sept bancs
d’essais dédiés à la batterie et
d’un banc multi-machines unique
en Europe par sa puissance. Par
ailleurs, le même jour, le Critt M2A
a annoncé sa feuille de route 2025.
Son ambition : devenir le centre
R&D de l’électro-mobilité leader en
Europe ●
Bruno Colin, lauréat d’un
trophée Or Normes 2021
Le 14 octobre dernier a eu lieu la
remise des Trophées Or Normes
édition 2021. Cinq lauréats ont
été récompensés pour avoir
utilisé la norme volontaire dans le
développement de leurs activités.
Parmi eux, Bruno Colin (Nexter,
et membre de l’ASTE), s’est
impliqué dans l’écriture d’une
norme permettant de valider en
quoi des capteurs intelligents
peuvent mesurer et prédire le degré
d’endommagement de matériels de
défense roulants. Une méthodologie
reconnue par la Direction générale
de l’armement (DGA ) et l’Otan ●
Le LNE crée la filiale
LNE-GMED UK pour se
renforcer à l’international
Le groupe LNE développe son
activité de certification en Grande-
Bretagne en créant une nouvelle
filiale au Royaume-Uni : LNE-
GMED UK. Ce futur organisme de
certification pour les dispositifs
médicaux, les produits de la
construction, les instruments de
mesure et les produits émettant
des émissions sonores à l’extérieur
des bâtiments a pour objectif de
pérenniser l’accès au marché
britannique des clients du LNE
et de GMED tout en accélérant le
développement du groupe LNE ●
INAUGURATION
Un nouveau centre de R&D dédié à
l’électronique pour Safran
Martin Sion, président de
Safran Electronics & Defense,
a inauguré fin octobre à
Châteauneuf-sur-Isère au sein du parc
d’activités de Rovaltain, le nouveau centre
de Recherche & Développement (R&D)
en présence de plusieurs élus locaux et de
la région Auvergne-Rhône-Alpes et des
autorités locales.
Ce nouvel établissement de 4 580 m², au dernier standard de l’éco-responsabilité, accueille les
activités de R&D pour relever les défis des nouvelles technologies d’électronique hautement
intégrées. Plus de 120 personnes, dont près de trois quarts d’ingénieurs et onze experts,
disposent de laboratoires occupant un tiers de la surface du site, dont plus de 580 m² de
salles blanches. Ces ingénieurs et chercheurs travaillent sur les commandes d’actionnements
électriques et les technologies d’intégration et d’assemblage d’électronique en milieux
sévères, considérées comme stratégiques ●
EN SAVOIR PLUS > www.safran-group.com
PARTENARIAT
Granite River Labs s’associe à Rohde
& Schwarz pour équiper un nouveau
laboratoire de test
Granite River Labs (GRL)
a ouvert un nouveau
laboratoire implanté à
Karlsruhe, en Allemagne, et spécialisé
dans la validation et le débogage des
interfaces de charge et de transfert de
données à haut débit. Il répond aux
besoins croissants des secteurs de
l’automatisation automobile, médicale
et industrielle en Europe pour valider
et dépanner la connectivité à haut
débit et interfaces de charge.
L’oscilloscope R&S RTP164
fera partie intégrante
des nouveaux outils de test
de conformité
Dans le cadre d’un partenariat, les solutions de test de Rohde & Schwarz feront partie
intégrante des nouvelles capacités de GRL en matière de test de conformité et de
certification. Grâce à l’oscilloscope R&S RTP164 récemment lancé sur le marché, le
laboratoire européen sera en mesure d’assurer le débogage et de certifier la conformité
d’une grande variété de standards de transmission numérique haut débit ●
EN SAVOIR PLUS > www.rohde-schwarz.com
© Safran
6 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS ET MODÉLISATION
ÉVÉNEMENT
Nafems France organise un
webinaire gratuit sur le jumeau
numérique
Le 9 décembre prochain, Nafems France organisera par webex un séminaire portant pour la première fois
sur le jumeau numérique. De nombreux acteurs industriels reviendront ainsi sur les avantages du jumeau
numérique au niveau de la conception et feront part de quelques précieux retours d’expérience (encore rares
dans ce domaine, en particulier pour des raisons de confidentialité).
Pour des raisons sanitaires impactant le nombre
d’inscriptions, le séminaire de Nafems France se déroulera
une nouvelle fois à distance… en attendant 2022 et la
traditionnelle conférence qui s’étalera quant à elle sur deux jours.
Pour l’heure, le 9 décembre prochain, de nombreux acteurs
industriels et des laboratoires, parmi lesquels Safran, l’Insa de
Lyon, Atlas, EDF, le Cetim ou encore le CNRS interviendront
sur les avantages du jumeau numérique et son utilisation au
stade de la conception. « Les conférences porteront pour la
plupart sur l’intérêt du jumeau numérique dans l’industrie et
plus particulièrement au niveau de la conception, avec même
quelques retours d’expérience », précise Didier Large, représentant
de Nafems en France.
©SIEMENS
Et si les témoignages sur la mise en œuvre de « digital twin »
se font rares, c’est pour deux raisons : des projets sont encore
en cours de déploiement et la confidentialité est bien souvent
inhérente à des technologies encore naissantes dans l’industrie,
en particulier lorsqu’elles touchent à la R&D.
Agenda de la journée
• Introduction à la journée – Nafems
France
• Les jumeaux numériques de RTE
• Digital twins for mechanical industrial
applications
• Jumeaux Numériques de Systèmes
de Production, une perspective
scientifique de la communauté
française
• HospiT’Win : Un double numérique à
base d’un simulateur à événements
discrets pour le suivi, la prédiction et
l’optimisation des flux de patients à
l’hôpital
• Plan strategique du domaine
Jumeau Numerique dans le cadre du
programme Atlas
• Jumeaux Numériques : apports et cas
concrets.
• Jumeaux numériques simulables à
360° et intelligence artificielle hybride.
Introduction et applications dans
l’industrie.
• Jumeaux numériques intégrant une
Intelligence Artificielle Hybride au
service de la ville intelligente
• Présentation du groupe Safran
• Du concept de jumeau numérique à son
introduction pragmatique chez Thales
Alenia Space
• Nouvelle approche par assimilation
de données pour l’estimation des
paramètres et états de modèles multi
physiques des systèmes énergétiques
des villes
• Table ronde
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I7

ESSAIS ET MODÉLISATION
Siemens DFPD Sidrive IQ
©SIEMENS
C’est la première fois que le jumeau numérique sera traité au
sein d’un séminaire de Nafems France. « Il s’agit d’un sujet à
la mode même si, en réalité, le phénomène n’est pas si nouveau
dans la mesure où dans notre domaine, nous pratiquons déjà la
réduction de modèles et la récupération de plus en plus de données
de tests pour faire de la corrélation ; c’est d’une certaine manière
déjà du “twin”. En somme, on génère de la base de données en
temps réel afin d’enrichir progressivement les modèles ».
Leurs applications potentielles multiples se situent au croisement
des modèles multi-physiques et des données de terrain avec
des comportements des systèmes souvent difficiles à mettre en
équation. Les « digital twins » ont un impact important sur la
modélisation et la simulation des systèmes à tous les niveaux
méthodologiques, processus et organisation, et vont apporter
dans les entreprises une grande valeur ajoutée à l’utilisation
de la simulation traditionnelle.
DES JUMEAUX NUMÉRIQUES DEVENUS
OMNIPRÉSENTS
De son côté, Jean-Marc Crepel, responsable du Comité de
programme chez Nafems France, affirme que le
jumeau numérique jouera un rôle majeur dans les
années à venir, « pas tellement dans la conception
– qui concernera plutôt les générations futures
d’ingénieurs qui pourront utiliser les nombreuses
données issues dans l’utilisation du produit –
mais plutôt au niveau de la production ainsi
que dans la maintenance prévisionnelle ».
Néanmoins, les jumeaux numériques sont à
la base de nombreux projets d’amélioration
de la conception-production-exploitation de
systèmes complexes et cyber-physiques. Ils
doivent permettre de mieux gérer leur évolution
dans le temps et l’espace et les interactions avec
l’environnement, prédire les dérives et optimiser
le fonctionnement dans un contexte de continuité
numérique.
Conférence
Nafems France,
rendez-vous en
2022 !
Le bureau français de
l’association internationale
Nafems prévoit d’organiser
– à la fois en physique et à
distance – sa traditionnelle
conférence qui réunira
durant deux jours les
acteurs de la simulation
numérique issus de
l’industrie, du monde
académique et de la
recherche.
OBJECTIFS DU SÉMINAIRE
Le séminaire tentera de traiter des problématiques suivantes
étroitement liées à l’utilisation de jumeaux numériques. Il
traitera d’une part des premiers retours de
mise en œuvre de projets pilotes, challenges
de la construction dès la conception initiale
(architecture système) ou exposés de
problématiques particulières.
D’autre part, un focus sera donné sur
l’évolution des besoins d’intégration et de
continuité numérique entre la DMU, le PLM
et les données de description comportementale,
mais aussi sur le développement autour de
plateformes futures bases de déploiement des
jumeaux numériques et des standards. Enfin,
le séminaire mettra en lumière l’amélioration
de la prédiction et fiabilité de la simulation
quasi-temps réel dans un contexte d’accès à
des données massives ou limitées ●
Olivier Guillon
8 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS ET MODÉLISATION
AVIS D’EXPERT
Augmenter l’efficacité de la R&D
pour les machines électrifiées
grâce au prototypage virtuel.
Objectif : zéro émission
Alors que l’industrie lourde place la durabilité en tête de ses priorités, les machines électrifiées sont
essentielles pour atteindre les objectifs ambitieux de zéro émission. La rentabilité étant incertaine, la
réduction des coûts et des délais de mise sur le marché reste une priorité. Les équipementiers et les
fournisseurs de niveau 1 misent sur le prototypage virtuel pour mettre en œuvre leurs pratiques de
durabilité et améliorer l’efficacité de la R&D dans le cadre de leur mission zéro émission.
© DR
© DR
Alex Magdanz
Domain Leader Systems
Engineering au sein
d’ESI Group
Arnold Holler
Germany Sales Manager
chez ESI Group
LE PROTOTYPAGE VIRTUEL :
UN OUTIL CLÉ POUR ATTEINDRE
L’EXCELLENCE EN R&D
L’évolution vers des équipements électrifiés
est bel et bien en marche. Dans ce contexte,
les équipementiers et les fournisseurs de
premier niveau renforcent leurs efforts en
matière de recherche et développement et
étudient les changements à apporter à leurs
modèles de commercialisation. Cependant,
il y a une chose à retenir des cadres du
secteur automobile qui s’inquiètent de la
rentabilité des véhicules électriques. Le
retour sur investissement étant incertain, la
réduction des coûts et des délais de mise sur
le marché reste sans aucun doute une priorité.
Cependant, ils ont découvert que pour être
rentables, ils doivent adopter des solutions
complémentaires. Un domaine spécifique sur
lequel ils se concentrent concerne l’excellence
de la R&D, pour laquelle le prototypage virtuel
constitue un outil clé permettant d’accroître
l’efficacité de 15 à 20 %. Voyons comment le
prototypage virtuel améliore l’efficacité de
la R&D dans le domaine de l’électrification.
Alors que les fabricants de machines lourdes
et de véhicules tout-terrain élargissent leurs
portefeuilles avec des variantes électriques à
batterie, hybrides ou à pile à combustible, ils
sont confrontés à de nouveaux défis complexes :
leur utilisation de nouveaux composants pour
les véhicules électrifiés ne doit pas compromettre
les opérations et les attentes du client en matière
de performances. En ce qui concerne l’efficacité
en termes de coûts et de temps, il est impératif
de réussir les machines électrifiées du premier
coup. C’est pourquoi les ingénieurs doivent être
en mesure d’expérimenter virtuellement avec
des données de terrain et une physique réelle, ce
qui leur permet d’évaluer l’image complète de la
© ESI Group
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I9

ESSAIS ET MODÉLISATION
© ESI Group
machine finale en situation réelle. C’est l’objectif du prototypage
virtuel : apporter rapidement la confiance à toutes les parties
prenantes impliquées dans la création de machines électrifiées :
• Conception pour le fonctionnement : Comment concevoir
le système pour assurer sa concrétisation électrique ?
• Banc d’essai : La version « électrifiée » offrira-t-elle les mêmes
capacités dans le cadre d’une utilisation ou d’une possible
mauvaise utilisation ?
• Diagnostic et pronostic : Dans le cadre d’une utilisation réelle,
pouvons-nous anticiper quand et où des problèmes pourraient
survenir ?
• Fabrication : Le matériau et la méthode proposés sont-ils les
bons pour fournir des pièces de manière durable ?
• Assemblage : Quels défis les assembleurs humains devront-ils
relever lors de la production ?
• Maintenance : Les gens seront-ils capables d’entretenir ce
produit de manière sûre et durable ?
Approfondissons la valeur spécifique que le prototypage virtuel
apporte aux points 1 à 3 en travaillant à partir d’une vue haut niveau
du système jusqu’aux détails. Pour la modélisation de systèmes
multi-domaines, l’une des premières étapes consiste à analyser les
systèmes de la machine et les critères les plus importants pour ces
systèmes (cf. image 1). Cela permet aux ingénieurs de prendre les
bonnes décisions quant aux architectures de système potentielles
qui conviennent à l’électrification, afin de pouvoir les analyser
plus en détail. Il existe trois systèmes courants : le système de
propulsion, les fonctions de travail rotatif et les fonctions de travail
linéaire. En particulier pour les fonctions de travail linéaire, les
décideurs doivent faire d’importants compromis de conception,
pour lesquels la simulation (cf. image 2) fournit des informations
quantifiées et objectives sur les variantes de conception, dès le
début du processus de conception. Démontrons le processus de
développement à l’aide d’un exemple pratique.
Image 1 - Gérer les compromis de conception avec des informations objectives et
précoces basées sur un logiciel de simulation de système pour le prototypage virtuel.
Image 2 - Exemple de modèle de système multi-physique d’une machine entière combinant
les systèmes mécaniques, hydrauliques et de contrôle en un seul modèle, permettant aux
ingénieurs d’optimiser les interactions entre les différents sous-systèmes.
TRADUIRE LA STRATÉGIE DE ZÉRO ÉMISSION EN
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES FIABLES
L’une des premières étapes du processus de conception à laquelle
les modèles de système peuvent contribuer est la traduction
des exigences stratégiques en une spécification plus technique.
Exemple : les ingénieurs doivent concevoir une machine pouvant
être utilisée dans un environnement à zéro émission, capable de
soulever et de transporter environ un mètre cube de matériau et
de fonctionner pendant huit heures d’affilée sans avoir besoin
de se recharger. En construisant un modèle de base idéal
(cf. image 3), comprenant uniquement le système mécanique,
nous pouvons déjà déterminer certaines des exigences techniques
que les systèmes d’actionnement devront remplir. Une fois
que nous commençons à intégrer les demandes de puissance
dans le modèle, nous pouvons calculer l’énergie requise pour
chacun de ces systèmes. Même s’il reste de nombreuses pertes
que nous n’avons pas encore prises en compte, le modèle idéal
nous donne un bon point de départ pour la suite des travaux.
Image 3 - Modélisation de système par SimulationX pour déterminer à l’avance la quantité
d’énergie nécessaire pour chacun des actionneurs primaires du chargeur.
© ESI Group © ESI Group
En exécutant un tel scénario avec un modèle mécanique de
la machine, le modèle nous dit qu’un cycle de travail prendra
environ 36 secondes et consommera environ 50 Wh d’énergie
10 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS ET MODÉLISATION
(sans tenir compte des pertes supplémentaires que nous aurons
dans les systèmes d’actionnement réels). Sur ces 50 Wh, environ
2/3 sont consommés par l’entraînement de la machine, 1/4 par
le levage et l’abaissement du godet, et le reste par l’inclinaison
du godet. Le modèle nous indique également que des forces
relativement élevées, de l’ordre de 25 kN, seront nécessaires pour
soulever la charge. Sur la base des informations obtenues, nous
pouvons revenir à notre analyse du système et commencer à tirer
quelques conclusions initiales, comme le fait que nous voulons
probablement opter pour un système de levage hydraulique en
fonction de la capacité de force que la machine doit fournir.
signifie pour la taille de la batterie ? Étant donné que la batterie
est un composant très coûteux et que nous économisons de
l’énergie avec les disques individuels, pourrions-nous utiliser une
batterie plus petite ? Et, dans ce cas, les coûts supplémentaires des
composants du système avec les disques individuels seraient-ils
supérieurs à ce que nous économisons sur le coût de la batterie ?
Image 4 - Dans une deuxième étape, les systèmes d’actionnement hydraulique sont
ajoutés au modèle de machine mécanique. Ici, les systèmes hydrauliques ont été
modélisés en tant que commandes individuelles afin de déterminer les économies
d’énergie par rapport à un système centralisé.
COMPRENDRE COMMENT VOTRE MACHINE
CONSOMME DE L’ÉNERGIE POUR FAIRE LES BONS
COMPROMIS DÈS LE DÉPART
La question est maintenant de savoir s’il faut opter pour un
système hydraulique centralisé, moins efficace sur le plan
énergétique, ou pour des commandes hydrauliques individuelles
plus efficaces, mais dont le coût initial des composants est plus
élevé. Examinons de plus près ce compromis. Pouvons-nous
quantifier la différence d’efficacité énergétique et qu’est-ce que cela
© ESI Group
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I11

ESSAIS ET MODÉLISATION
© Daimler, Diota, ESI Group, VW
Image 5 - En complétant
les prototypes virtuels
par la réalité virtuelle,
les ingénieurs évaluent
les interactions hommeproduit
proposées pour
des processus tels
que l’installation ou le
retrait de composants,
l’assemblage de
fabrication, le
remplacement
pour l’entretien, le
fonctionnement et
l’utilisation du produit.
Pour quantifier cela, nous continuons à construire le modèle
de système en ajoutant des sous-modèles pour les différents
types de systèmes hydrauliques que nous voulons considérer.
Les modèles hydrauliques (cf. image 4) nous indiquent le type
de pressions et de températures que nous avons dans chaque
partie du système pendant le cycle en Y, ainsi que les pertes
qui se produisent dans les composants en raison de la friction
ou des fuites. Ainsi, nous savons à un stade précoce quelle
quantité d’énergie sera nécessaire pour actionner les systèmes
en utilisant les différentes méthodes.
Jusqu’à présent, nous avons abordé en détail la conception pour
le « fonctionnement » ou la conception pour la « réalité ». Nous
avons expliqué un prototype virtuel de chargeuse sur pneus testé
sur un « Virtual Proving Ground » pour montrer comment le
frontloading - qui consiste à tester les performances globales de
la machine, virtuellement, comme sur une piste d’essai physique
- permet d’éviter la construction, les tests et la re-conception
coûteux de prototypes réels. C’est ainsi que les prototypes virtuels
deviennent l’épine dorsale de la durabilité de toute mission zéro.
Le potentiel de l’approche de la piste d’essai virtuel pourrait même
être exploité pour réaliser les ambitions de la modélisation du
diagnostic/pronostic pour aider à la maintenance des machines
lourdes et des produits d’équipement avec les clients.
ÉCONOMISER LES PROTOTYPES PHYSIQUES
INUTILES EST LA CLÉ D’UN OBJECTIF « ZÉRO
ÉMISSION » CRÉDIBLE
En ce qui concerne la maintenance, le choix de systèmes
d’entraînement hydrauliques séparés implique des composants
supplémentaires, ce qui accroît encore la complexité de
l’assemblage et de la maintenance du système. Les ingénieurs
doivent comprendre très tôt si et où ces nouveaux composants
s’intègrent le mieux et comment le personnel peut y accéder
pendant le cycle de vie de l’équipement.
• Les variantes électriques seront assemblées différemment
puisque les composants qui sont la pierre angulaire des produits
établis sont remplacés par leurs équivalents ou substituts
électriques (ou si de nouveaux composants sont ajoutés, comme
cela a été décrit dans le cas des entraînements hydrauliques
individuels).
• Les procédures d’entretien devront être revues, car les dix
principaux éléments d’entretien d’une machine à combustion
ne peuvent être les mêmes lorsque les moteurs sont remplacés
par des entraînements électriques et des batteries.
Parmi les défis ci-dessus, la reconnaissance de l’impact de
l’électrification sur les opérateurs humains lors de l’assemblage
ou de l’entretien est un domaine dans lequel la pratique
conventionnelle consistait à suivre l’ergonomie et les facteurs
humains lors de la phase pilote d’assemblage et lors de l’entretien
des premiers produits sur le terrain – trop tard pour faire la
différence. C’est là que les technologies avancées de réalité
virtuelle entrent en jeu en permettant aux ingénieurs de faire
l’expérience, en immersion totale, des processus de fabrication,
d’assemblage et de maintenance avant la production de toute pièce
physique (image 5). L’évaluation de la faisabilité de la fabrication
de nouveaux composants à partir de nouveaux matériaux et
de nouvelles méthodes constitue un autre domaine complet
de l’ingénierie numérique et virtuelle, qu’il est impossible de
faire entrer dans un seul article.
Cependant, utilisées ensemble, ces approches d’ingénierie
virtuelle permettent non seulement d’économiser des déchets
et des rebuts inutiles et de faciliter le développement d’usines
plus sûres, plus propres et plus efficaces, avec des émissions
d’installations réduites (2), mais elles permettent également
d’unifier virtuellement toutes les parties prenantes lors du
développement de produits plus propres et à plus faibles
émissions, ce qui permet en fin de compte d’économiser des
émissions et du carburant pour les clients et la planète (2).
Ce sont ces résultats concrets qui apportent la crédibilité et la
rapidité dont les équipementiers ont tant besoin pour mener
à bien leur mission zéro émissions. La voie à suivre consiste à
mettre en place des pratiques durables, de manière virtuelle ●
Alex Magdanz et Arnold Holler (ESI Group)
12 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS ET MODÉLISATION
PANORAMA
Quand les bureaux d’études
s’ouvrent aux nouvelles technologies
Dans ce dossier spécialement consacré aux nouvelles technologies utilisées par les bureaux d’études, un
focus est donné sur quelques exemples concrets de solutions développées dernièrement.
LE COCKPIT FAST D’ALTEN POUR ACCOMPAGNER
LA TRANSFORMATION DE L’INDUSTRIE
AÉRONAUTIQUE
SEAGATE ÉTEND L’UTILISATION DES SOLUTIONS
DE SIMULATION D’ANSYS POUR AMÉLIORER LE
STOCKAGE DES DONNÉES
Cockpit Fast d’Alten
Image d’un disque dur à stockage magnétique
©Ansys
Le spécialiste mondial de l’ingénierie et de l’IT Services a
dévoilé sa plateforme de Cockpit Fast (Functional Assessment
with Simulation Tool), une plateforme de prototypage,
capable de répondre aux enjeux d’agilité et de productivité
de l’industrie aéronautique. Alten met également à profit sa
plateforme pour promouvoir la formation des ingénieurs
et pilotes.
Simple, flexible et facilement transportable, Fast facilite la
validation de nouvelles fonctionnalités pour les pilotes, grâce à
des évaluations d’IHM dynamiques. Disponible sur PC Alten,
le prototype ne requiert pas de système réel, ni de module de
contrôle de vol. Une fois modélisées, les fonctionnalités prévalidées
permettent ainsi aux pilotes d’avoir une meilleure
compréhension du comportement de l’avion. Si la plateforme
offre une évaluation rapide des IHM, elle réduit de presque un
tiers les coûts récurrents des méthodes de tests conventionnels,
réduisant le temps nécessaire de plusieurs semaines. Même en
cas de changement de configuration des avions, la maquette
peut intégrer différents environnements cockpit de manière
complètement indépendante.
Ansys et Seagate Technology, leader mondial des solutions de
stockage des données de masse, ont signé un accord pluriannuel
visant à étendre, à l’échelle internationale, l’utilisation des
solutions de simulation numérique d’Ansys. Ainsi, Seagate
Technology intègrera les logiciels d’Ansys dans les processus de
développement de l’ensemble de ses produits – du composant
semiconducteur à l’assemblage complet des disques durs.
Ce nouveau contrat de trois ans vient renforcer une collaboration
de longue date entre les deux entreprises et procurera à Seagate
des capacités de simulation renforcées pour de nouveaux cas
d’usage. La simulation numérique permet à l’entreprise de réduire
les besoins en reconception des produits permettant ainsi de
réduire considérablement les temps et les coûts de développement.
« Seagate Technology intègrera les logiciels
d’Ansys dans les processus de développement de
l’ensemble de ses produits »
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I13

ESSAIS ET MODÉLISATION
NVH : AVEC SIMCENTER, SIEMENS VEUT DONNER
ACCÈS À UN PROTOTYPE VIRTUEL DÈS LA
CONCEPTION
HEXAGON VEUT DÉMOCRATISER LA SIMULATION
EN INGÉNIERIE EN INTRODUISANT LA PREMIÈRE
SOLUTION IA/ML
Mesure des niveaux intérieur et
extérieur de bruit et de vibration d’un
véhicule avant le prototype physique
Siemens Digital Industries Software a annoncé le lancement
d’un outil de prévision des performances NVH d’un système,
une nouvelle application logicielle Simcenter reposant sur une
approche complète basée sur le jumeau numérique. Cet outil
permet de prévoir facilement et avec précision les niveaux
intérieur et extérieur de bruit et de vibration d’un véhicule
hybride, électrique ou thermique avant d’avoir un prototype
physique à disposition.
Avec cette nouvelle application, les ingénieurs peuvent procéder à
une analyse NVH complète du véhicule très tôt dans la phase de
conception. Les problèmes de performances NVH pouvant affecter
les différents composants seront détectés très tôt en construisant
un assemblage virtuel du prototype à l’aide de modèles simulés et
mesurés de ces composants. Simcenter fait partie du portefeuille
Xcelerator de Siemens, qui comprend des logiciels, des services
et une plateforme de développement d’applications.
Solution Odyssee A-Eye
La division Manufacturing Intelligence de Hexagon a lancé Odyssee
A-Eye, un nouvel outil d’intelligence artificielle (IA) qui permet
de prédire et d’optimiser l’ingénierie assistée par ordinateur
(IAO) dans de nombreux domaines, sans préparation de modèles
complexes ou de compétences en simulation. Odyssee A-Eye utilise
des techniques avancées d’apprentissage (« Machine Learning »)
permettant d’analyser et de prédire des simulations en ingénierie à
partir d’images, photos et des jeux de données simples. Ce logiciel
unique permet de générer une application dédiée à un problème
donné, définir les liens entre des images et des résultats de simulations
existantes et propose des prédictions de résultats de simulations à
partir de nouvelles images.
Quelques exemples d’applications ne nécessitant pas la préparation
de modèles ni la définition de conditions limites, étapes complexes
qui exigent de hautes qualifications ; parmi elles figurent la prédiction
de simulations complexes à partir de photos de design, l’impact des
coûts et la détermination du temps de fabrication d’un nouveau
produit à partir des expériences passées ●
© Beyond Aerospace
Beyond Aero : vers un avion d’affaires léger, silencieux et durable
Safran a distingué Beyond Aero aux côtés des start-up Manitty
et PaIRe, lors de la 11 e édition du prix Jean-Louis Gerondeau. La
start-up créée par Eloa Guillotin (ISAE-Supaéro, Master X-HEC
Entrepreneurs) et Hugo Tarlé (ISAE-Supaéro, École polytechnique
– M 2020), rejoints par Valentin Chomel (Doctorant à l’Institut
Polytechnique de Paris), a pour objectif de limiter les émissions
de CO2 en créant des avions plus propres.
Plus précisément, Beyond Aero a été sélectionné afin d’intégrer
le programme Blast porté par Starbust, le premier accélérateur
mondial de start-up dans les domaines de l’aéronautique, du
spatial et de la défense, et le centre français de recherche
aérospatiale (Onera). « Nous sommes très honorés de recevoir
le prix Jean-Louis Gerondeau – Safran et nous tenons remercier le
jury de la confiance qu’il nous a accordée. Ce prix est une première
pierre qui nous permet de construire la suite de la cathédrale de
manière plus sereine », poursuit Eloa Guillotin.
14 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

MESURES
ANALYSE
L’acquisition des données de
mesure, un sujet au centre de toutes
les attentions
Qu’il s’agisse du contrôle de process (contrôle continu et de fabrication) ou de la déclaration de conformité
à travers la validation de tests finaux sur les produits, les données de mesure sont un élément central chez
les industriels… et l’acquisition de celles-ci un sujet de plus en plus brûlant. Le point avec Jérôme Lopez,
directeur technique du CFM (Collège français de métrologie).
© DR
Jérôme Lopez
Directeur technique
du Collège français de
métrologie (CFM).
La mesure est une discipline qui intervient
dans différents domaines stratégiques et
les données que les opérations de mesure
génèrent alimentent en permanence les
tâches de responsable de qualité, de production
et d’essais. Mais les données de mesure font
également face à des défis, parmi lesquels la
traçabilité métrologique qui doit être universelle
dans n’importe quel pays, à n’importe quel
moment… Aussi, « la question est de savoir si on
est sûr qu’un capteur embarqué va mesurer avec la
même exactitude pendant cinq ans par exemple,
s’interroge Jérôme Lopez, directeur technique du
CFM. Pourtant, le nombre de données de mesure
ne fait qu’augmenter en raison de l’explosion du
nombre de capteurs dans l’industrie ; or, pour un
capteur comme pour n’importe quel instrument,
il faut toujours être en capacité de quantifier une
incertitude de mesure ».
Autre enjeu fort, le format de la donnée de
mesure ; « il s’agit d’une problématique majeure
dans la mesure où aujourd’hui il existe une grande
diversité de formats – à laquelle s’ajoute ceux de
chaque fabricant. Et l’absence d’uniformisation
augmente la complexité de gestion des données ».
Pourtant, le sujet ne date pas d’hier puisque
déjà dans les années 90, un satellite chargé de
déposer une sonde sur Mars à échoué en raison
de calculs réalisés d’un côté en miles, de l’autre
en kilomètres !
© DR
Des données de mesure à la production
Les données de mesures se trouvent donc
confrontées à différents enjeux : unité de mesure
utilisée, incertitude, métadonnées de mesure
c’est-à-dire dans quelles conditions celles-ci
ont été prises et par qui… c’est pourquoi les
communautés rassemblant les professionnels
de la mesure telles que le Bureau international des
poids et des mesures (BIPM) lancent de plus en
plus d’initiatives visant à développer le principe
« Fair » – Findable Accessible Interoperable
Reusable (cf. encadré), dont l’objectif premier
est d’améliorer la réutilisation des données de la
recherche. « L’objectif est de progresser sur la forme
universelle de données de mesure afin que tous
les constructeurs d’instruments s’appuient dessus
et adaptent leurs produits », ajoute le directeur
technique du CFM.
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I15

MESURES
Détails sur
le principe
Fair*
Findable / Facile à
trouver : déposer
les données dans un
entrepôt ; attribuer un
identifiant unique et
pérenne aux données ;
décrire les données par
des métadonnées riches
Accessible : définir les
conditions d’accès aux
données ; si possible,
rendre les données
accessibles librement ;
si les données doivent
rester en accès restreint,
rendre accessibles
les métadonnées pour
signaler l’existence des
données
Interoperable : Privilégier
des formats ouverts
ou largement utilisés ;
mettre à disposition le
code source du logiciel
nécessaire pour lire,
traiter, analyser les
données s’il a été
développé en interne ;
privilégier les standards
de métadonnées et les
vocabulaires standard ;
si possible, indiquer
des liens vers d’autres
ressources (autres
données, publication…)
Reusable / Réutilisable :
Associer une licence
de diffusion aux jeux de
données ; associer de
la documentation pour
décrire les données
de façon détaillée, les
contextualiser, les rendre
compréhensibles…
* Source : Institut Pasteur
- openscience.pasteur.
fr/2020/10/05/les-principesfair-findable-accessibleinteroperable-reusable/
VERS UN STOCKAGE ET UNE
MEILLEURE TRAÇABILITÉ DES
CERTIFICATS D’ÉTALONNAGE
Autre sujet de taille, les certificats d’étalonnage
digitaux, et tout particulièrement le passage de
l’étalonnage papier (accrédités Cofrac ou non) à
leur version numérique. « Cette version digitale
ne se limite pas à un pdf doté d’une signature
électronique ; cela va plus loin avec la sécurisation
du certificat et la possibilité de le relier à d’autres à
travers une chaîne de traçabilité complète, le tout
sur une architecture capable de tout intégrer ».
Sur ce thème, l’Allemagne semble avoir pris les
devants avec le projet Gemimeg-II (voir page
suivante). À l’occasion du dernier Congrès
international de métrologie (CIM) qui s’est
déroulé début septembre à Lyon (conjointement
au salon Measurement World), Thomas Engel
(Siemens AG) a présenté cette initiative du
ministère allemand de l’économie et de
l’énergie visant à définir et à développer une
architecture ouverte permettant d’être un
lieu de stockage, de gestion et de maintenance
de certificats d’étalonnage digitaux. « À titre
d’exemple, lorsqu’un industriel procède à
l’étalonnage annuel d’un multimètre permettant
de contrôler la production, celui-ci ne recevra
plus un certificat en papier mais une notification
lui garantissant que son équipement a bien été
étalonné. Le certificat numérique se trouvera
quant à lui sur un serveur. La notification sera
la preuve que l’étalonnage a bien été effectué
dans les conditions données et tracées (avec quel
organisme, quel appareil et comment ce dernier
a lui-même été étalonné) ».
UN INTERFAÇAGE ENCORE DIFFICILE
ENTRE LES LOGICIELS D’ACQUISITION
DE DONNÉES ET LES OUTILS
INFORMATIQUES DE L’ENTREPRISE
Quant à la gestion du parc d’instruments de
mesure, les entreprises sont bien souvent à la
recherche de solutions autres que de « simples »
étiquettes ; elles expriment en effet de volonté
de recourir à des QR-code ou des IoT tels que
des capteurs afin de suivre les équipements et de
détecter toutes les dérives. Du côté des logiciels,
dont la fonction de base est de gérer le parc, « j’ai
le sentiment qu’ils sont un peu confinés dans leur
Des données de mesure à la production
petit périmètre, remarque Jérôme Lopez. En
effet, nous constatons que la plupart des logiciels
permettent de gérer un parc d’instruments,
certains permettent en plus d’aider à estimer
les incertitudes de mesure mais au-delà de ça,
sur la partie acquisition, ce n’est plus leur «job»…
et les logiciel propriétaires sont souvent liés aux
fabricants d’instruments et ceux-ci s’ouvrent
encore trop peu aux autres outils informatiques
de l’entreprise tels que l’ERP et les logiciels de
gestion de production ; l’interfaçage des logiciels
de mesures avec les autres outils informatiques
de l’entreprise est loin d’être évident ».
Au point qu’un industriel disposant d’une
cinquantaine de logiciels différents, dont
plusieurs liés à la mesure et à la métrologie,
s’est résigné à développer sa propre solution
face à la quasi-absence d’offres sur le marché
d’outil unique capable de dialoguer avec les
siens… « Peut-être que le logiciel «tout en un»
est une fausse bonne idée ; toutefois, on pourrait
imaginer différents logiciels s’appuyant sur
un socle commun, à la manière des multiples
applications que l’on trouve sur un smartphone ».
Avis aux éditeurs de logiciels… ●
Olivier Guillon
© Olivier Guillon
16 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

MESURES
MESURES&TESTS
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ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I17

MESURES
INITIATIVE
Un projet pour développer une
architecture ouverte pour les
certificats d’étalonnage digitaux
Le mercredi 8 septembre dernier, À l’occasion du Congrès international de métrologie (CIM) qui s’est déroulé
au sein du salon Measurement World, Thomas Engel (de Siemens) est intervenu sur la question de l’industrie
4.0, mettant l’accent sur le projet allemand Gemimeg-II chargé de définir une architecture ouverte pour
stocker, gérer et maintenir les certificats d’étalonnage digitaux.
et en réseau. Un tel écosystème constitue
la base de la productivité en utilisant la
technologie numérique de mesure de la
qualité afin d’améliorer l’infrastructure
de la qualité en Allemagne et assurer une
« productivité du futur ».
UN PROJET REPOSANT SUR LE
PRINCIPE FAIR
©SIEMENS
Les systèmes de mesure étalonnés
numériquement jouent un rôle
important pour la confiance dans les
processus numériques et les (futurs) réseaux
de communication sans fil et de capteurs.
Partant de ce constat, Thomas Engel, du
groupe Siemens, a tenu une conférence au
sujet des liens entre métrologie et production
ainsi que les opportunités de l’industrie
4.0. Mais le spécialiste a surtout présenté
l’objectif du projet commun Gemimeg-II
(GEMIni | MEtrology | Global) dont la
philosophie repose sur des systèmes de
mesure étalonnés sûrs et robustes pour
la transformation numérique. En d’autres
termes, il s’agit d’établir une infrastructure
nationale garantissant la qualité des données
acquises – entre autres par les capteurs et les
actionneurs – et la fiabilité des déclarations
et des conclusions qui en découlent.
Dans le cadre du projet, il s’agit de développer
une disponibilité de l’information de
bout en bout, sûre, cohérente, conforme à
la loi et juridiquement acceptable, pour la
mise en œuvre de systèmes de mesure fiables
Ce projet phare du ministère allemand
de l’économie et de l’énergie s’appuie
sur le principe Fair – Findable Accessible
Interoperable Reusable. Des caractéristiques
visant à garantir l’utilisation de systèmes
métrologiques sûrs et solidement étalonnés
pour la transformation numérique. Le
départ est la suivante : si le monde monde
est numérisé partout, pourquoi pas
l’écosystème de l’étalonnage ?
Pour ce faire, il est donc essentiel de
pleinement tirer parti du potentiel de la
numérisation en métrologie en suivant
la démarche Fair et ainsi assurer une
traçabilité complète d’un certificat
d’étalonnage. Mais outre une architecture
de métrologie numérique solide, ce
projet consiste également à garantir la
neutralité et la qualité de l’ensemble des
moyens et des acteurs de l’étalonnage d’un
instrument ●
Olivier Guillon
18 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

MESURES
INTERVIEW
« En matière
d’acquisition de
données, une
stratégie multimétiers
est
indispensable »
© DR
Dans le cadre d’un focus consacrée aux logiciels
d’acquisition de données de mesure, la revue
Essais & Simulations a choisi d’interroger Laurent
Capron, responsable de la filiale française de
Müller-BBM VibroAkustik Systeme (MBBM VAS),
un spécialiste allemand de l’acquisition, l’analyse
et la gestion de données dans les domaines de
l’acoustique, des vibrations.
Laurent Capron
Ingénieur diplômé de l’UTC de
Compiègne, Laurent Capron s’est
spécialisé dans l’acoustique et les
vibrations industrielles avec un Master
(Université Chalmers de Göteborg).
Dès 2002, il intègre Müller-BBM VAS
dont il devient responsable de la filiale
française depuis dix ans.
Experts en
essais vibratoires
• Contrôle vibratoire
• Essai de choc
• Analyse vibratoire et acoustique
• Analyse modale expérimentale
• Analyse de machines tournantes
• Bancs d’essais
Quelles sont vos activités et à quels secteurs
appartiennent vos clients ?
Membre du groupe Müller-BBM, Müller-BBM VibroAkustik
Systeme apporte une solution innovante d’architecture de
mesure permettant d’acquérir, d’analyser et de gérer les données
dynamiques avec près de vingt-cinq ans d’expertise dans
le domaine de l’acoustique et de la vibration. Nos solutions
répondent aux problématiques de mesures vibroacoustiques
et de data management, avec une suite logicielle hautement
m+p international Sarl
5, rue du Chant des Oiseaux
78360 Montesson
Tél. : +33 130 157874
sales.fr@mpihome.com
www.mpihome.com
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I19

MESURES
Acquisition de signaux d’un moteur électrique avec le « Mixed Signal Power Analyzer
DEWE3-RM8 » de Dewetron et agrégation des données via PAK IO Service
Mesure embarquée et interactions automatisées avec le frontal mobile MicroQuantus
via PAK live et PAK capture
performante pour l’acquisition et le traitement des données en
temps réel et des outils cloud innovants pour la gestion des données
et process. Nos systèmes sont fortement évolutifs et s’adaptent
parfaitement à chaque environnement.
Nos clients sont des entreprises, des centres techniques, des
laboratoires de recherche et des universités implantés dans le
monde entier, principalement sur les marchés de l’automobile,
du ferroviaire, de l’énergie, de l’aéronautique et du spatial.
À quelles problématiques sont-ils confrontés en matière
d’acquisition de données ?
Dans le processus de développement et de validation de produits
industriels, la notion d’interactions entre différents métiers et
domaines d’expertise est récurrente. Il est nécessaire d’acquérir
différentes grandeurs et de pouvoir intégrer les flux de données
provenant de différents matériels, chacun étant expert dans son
domaine propre. Or, on ne peut pas être expert dans tout ! une
stratégie multi-métiers s’avère donc indispensable.
La prestation vibratoire et acoustique d’un produit, par exemple,
est souvent confrontée à l’aspect performance et consommation
énergétique. Le fait de pouvoir caractériser ces deux critères de
manière conjointe est un avantage pour accélérer et sécuriser la
mise au point du produit.
Au moment de la mesure, on récupère les données de différents
matériels, on les agrège, et on interagit avec en fonction des besoins.
Notre interface spécifique (PAK IO Service) sert à combiner en
temps réel plusieurs sources de données. Il devient ainsi très facile
de centraliser, synchroniser et distribuer les flux de ces sources
aux différentes applications nécessaires à la réalisation d’une
ou plusieurs tâches. Ces flux peuvent provenir d’appareils de
mesure différents, chacun étant dédié à l’acquisition de grandeurs
physiques spécifiques.
Via nos logiciels, les utilisateurs bénéficient ainsi de l’association et
du couplage de données NVH, performances composant, contrôle
banc d’essai, unité de commande électronique et calculateurs divers,
dès lors qu’elles circulent à travers l’interface PAK IO Service.
Cette ouverture est encore plus intéressante quand on passe au
traitement des données : on peut bien évidemment les traiter
avec notre suite logicielle PAK 6.0, mais notre technologie
permet également de mettre les flux de données à disposition
d’autres logiciels experts. Les données circulant au travers de
notre écosystème sont dans un format standardisé et ouvert,
permettant leur utilisation et traitement par d’autres logiciels
que PAK en temps réel.
Partage des flux de données à différents logiciels pour analyses avancées, par exemple
dans des applicatifs NVH avec PAK 6.0
Comment, technologiquement, y répondez-vous ?
MBBM VAS apporte une solution innovante d’architecture
permettant d’acquérir et de gérer les données dynamiques, tout
au long du processus de mesure. Les composants de la PAK Family
s’inscrivent dans une démarche d’ouverture et d’interconnexion des
appareils de mesure et des données, rendue possible par différents
services Cloud.
20 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

MESURES
Qu’est-ce que cela apporte concrètement ?
Il s’agit véritablement de façonner un environnement ouvert et
moderne car notre architecture donne la possibilité aux utilisateurs
de créer leur propre écosystème, évolutif et flexible, qui s’adapte
à leurs besoins. Nos clients bénéficient alors de tous les avantages
de notre logiciel PAK et de son puissant noyau graphique avec
l’analyse avancée des signaux acoustiques, vibratoires et dynamiques
et ses applicatifs dédiés, mais peuvent aussi traiter leurs données
avec d’autres outils personnalisables, capables de répondre à leurs
demandes spécifiques.
Comment cela fonctionne ?
Une fois la data enregistrée, nos outils PAK cloud fluidifient encore
la gestion et le traitement des données, tout en sécurisant leur
utilisation. Un « dépôt service » permet d’uploader, de référencer
et d’archiver des données de mesure en cours ou finalisées dans le
cadre d’un process de réalisation d’essai. On peut ensuite accéder
à ces données à distance par le biais d’un service de streaming
efficace et sécurisé.
Avec notre technologie Cloud, tout le monde peut se plugger
sur la data, streamer avec, et même se voir facilitée la gestion de
gros volumes de données. Le PAK cloud autorise la gestion de
grandes quantités de données de mesure globales et hétérogènes,
y compris les signaux et les métadonnées (capteurs et quantités,
informations véhicule, géométrie, procédures d’essai, etc.). De
nombreux services réseaux orientés vers du Cloud processing
sont aussi possibles.
Comment aidez-vous les entreprises à s’adapter à
l’accélération et la massification des données ?
De nos jours, le rythme rapide de l’évolution des technologies a
un impact sur la façon dont les entreprises gèrent leurs processus
et leurs données. La solution PAK cloud constitue un écosystème
technologique intelligent et sécurisé qui permet de bénéficier du «
big data » sans investir dans une infrastructure technique coûteuse.
Cette solution va au-delà de la simple base de données avec quelques
fonctionnalités : elle connecte des sources de données et des
applications pour des tests, une planification, une préparation,
une exécution et un traitement des données à posteriori ●
Propos recueillis par Olivier Guillon
Multimètres numériques TRMS
jusqu’à 100 000 points
Les 1ers multimètres graphiques couleurs
e Visualisation optimisée :
- Affichage graphique tendances et multiparamètres
e
e
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e
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- Forme d’onde 600 Hz
Mémorisation en accès direct jusqu’à 30 000 mesures
Alimentation via chargeur USB
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200 kHz et précision 0,02 %
Surveillance horodatée Min/Max/Avg et Peak
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Chauvin Arnoux
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67
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I21

MESURES
SOLUTION
V2i crée un système de mesures
connecté et polyvalent
Les ingénieurs de V2i désiraient un système de mesures fiable, connecté et polyvalent à utiliser lors de leurs
campagnes sur le terrain et en laboratoire. Ils en ont rêvé, ils l’ont développé. Détails de cette nouveauté
reposant sur deux solutions destinées à répondre aux besoins des industriels en matière d’acquisition de
données.
En réalité, partant d’une architecture
de base commune, deux
ensembles de plateformes comprenant
un type de station de mesure
accouplé à une solution logiciel sont
développés chez V2i. Ces deux solutions
ont pour objectif premier de permettre
une flexibilité d’adaptation sur mesure
à l’aide de développement de produits
propres.
La première, le LAB (Laboratory
Acquisition Box) est, comme son nom
l’indique, prévue pour une utilisation
en laboratoire. L’objectif est de disposer
d’un système d’acquisition portable
polyvalent et pratique à utiliser lors des
campagnes de mesures vibratoires : le
matériel doit disposer d’un nombre de
voies d’acquisition multiphysiques suffisant
et d’un logiciel dont l’utilisation
est intuitive.
Cette station permet l’acquisition de 28
signaux de plusieurs types : 12 capteurs
IEPE tels que des accéléromètres et capteurs de force, 4 capteurs en
tension, 12 capteurs en pont de Wheatstone tels que des jauges de
déformation et des capteurs de pression. À cela viennent s’ajouter
quatre voies de commande en tension pour piloter différents
instruments tel qu’un pot vibrant dans le cadre d’une analyse
modale. Le système est aussi équipé d’un système de puissance
interne permettant de pallier l’absence d’alimentation électrique
durant plusieurs heures et conférant à la solution une portabilité
effective. Une alimentation stable est également utilisée pour
alimenter les ponts de Wheatstone avec un choix de la tension
à appliquer. L’électronique interne est constituée de matériel
fiable et pérenne provenant de la société National Instruments et
Système LAB (Laboratory Acquisition Box)
l’ensemble est aisément connecté à un
PC portable grâce à un câble Ethernet.
Enfin, un deuxième canal Ethernet et
prévu afin de permettre la connexion
d’un second système en série et ainsi
étendre la gamme de mesure.
UN LOGICIEL D’ACQUISITION
INTÉGRÉ
Afin d’offrir une utilisation intégrée,
un logiciel d’acquisition, d’enregistrement
et de post-traitement de signaux
est proposé par V2i. Celui-ci peut être
utilisé avec le LAB ou avec la majorité
des équipements de mesure de National
Instruments (CompactDAQ, PXI,
PCI,…). L’architecture du logiciel est
pensée pour pouvoir y ajouter facilement
d’autres types de matériel d’acquisition
par la suite. Un utilitaire
permet de configurer l’acquisition de
différents types de capteurs, tels que des
capteurs en boucle de courant, des thermocouples, des jauges
de déformations, etc.
Il est également possible de créer des canaux virtuels qui sont
une combinaison d’autres canaux. Par exemple, si trois jauges de
déformation sont disposées en rosette, un canal virtuel permet de
calculer la contrainte de Von Mises. L’utilitaire de configuration
inclut également un outil permettant d’équilibrer les différents
ponts de Wheatstone et de les calibrer. Les données acquises
peuvent être enregistrées sous différents formats de fichier et
selon plusieurs mécanismes de déclenchement, entièrement
paramétrables par l’utilisateur.
Différents modules de visualisation et de post-traitement sont
22 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

MESURES
intégrés dans le logiciel. Le module
principal est celui de visualisation
des courbes mesurées en temps
réel ou importées depuis un fichier
enregistré préalablement. Ce module
permet l’affichage de volumes de
données conséquents grâce à une
décimation des résultats affichés à
l’écran. Un autre module, le module
d’analyse fréquentielle, permet de
calculer et d’afficher le spectre ou
la densité spectrale de puissance des
mesures acquises, en temps réel ou à
partir d’un fichier. D’autres modules,
comme le spectrogramme, affichent
l’évolution temporelle des spectres
fréquentiels d’une voie de mesure
sous la forme d’une carte de fréquentation.
Enfin, une suite complète
d’analyse modale est disponible.
Elle permet la réalisation de tests
d’impact au marteau, l’identification
Système FAB (Field Acquisition Box)
des paramètres modaux de la structure
(fréquences, amortissements et
déformées modales) ainsi que la corrélation d’une base modale
expérimentale avec une base modale issue d’une simulation
numérique.
UNE STATION DE MESURE FAB
Le deuxième type de solution de mesure est le FAB (Field Acquisition
Box). La station de mesure est destinée aux applications en
environnement sévère durant de longues périodes de quelques jours
à plusieurs mois. Il peut par exemple s’agir de mesure de signaux
Interface du logiciel
et traitement simultané de données lors
de la surveillance de l’état de santé de
structures de génie civil ou de moyens de
production critiques en milieu industriel.
Cette solution, basée sur une électronique
à haute robustesse et un système d’exploitation
temps réel, permet une communication
sans fil bidirectionnelle via un
modem 4G. Ce type de système d’acquisition
intègre un contrôleur permettant de
traiter des données et les transmettre vers
le Cloud en temps réel. Une passerelle
permettant le rapatriement de données
provenant de capteurs sans fil est également
prévue. La station de mesure FAB
est conçue pour être alimentée à l’aide
d’une source de puissance externe, ce
qui permet d’en limiter les dimensions
et la masse. Un second boitier peut être
connecté afin de pallier l’absence d’accès
à une source de courant. Ce coffret de
puissance comprend une batterie avec
un système de contrôle de sa charge et de sa
décharge. Une version équipée de panneaux
photovoltaïques couplés au système de batterie a aussi été développée
pour proposer une solution disposant d’une autonomie
de fonctionnement de plusieurs années.
La partie logicielle associée à cette solution utilise une base de
données hébergée sur le Cloud avec interface via une application
Web. Il est possible de gérer le système d’acquisition et, notamment,
leur configuration de manière déportée. L’ensemble des données
enregistrées sont aisément structurées et rendues disponibles avec
la possibilité de développer des interfaces web sur mesure pour
une application donnée.
Depuis 2004, année de sa création, la société V2i a été amenée à
intervenir partout dans le monde,
et pour des applications extrêmement
variées, dans le cadre de
missions d’ingénierie vibratoire.
Constamment confrontée au plus
haut niveau d’exigence, la société
a compilé un cahier des charges de
« LA » solution d’acquisition rêvée
par ses ingénieurs de terrain. Ceci a
conduit au développement des solutions
brièvement décrites ci-dessus.
Dans le futur, ces solutions seront
amenées à évoluer et feront l’objet
de mises-à-jour régulières pour
offrir à ses utilisateurs ce qu’il se
fait de mieux en la matière ●
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I23

DOSSIER
GUIDE DES LABORATOIRES D’ESSAI
À LA UNE
Les laboratoires d’essai
s’organisent pour répondre
aux défis des industriels
À
l’occasion de la sortie en numérique du grand répertoire
des moyens d’essais édité par l’Association pour le développement
des sciences et techniques de l’environnement
(ASTE), la rédaction d’Essais & Simulations a décidé de consacrer
son tout premier guide aux laboratoires.
L’impressionnante Soufflerie Eiffel
trône dans un laboratoire au cœur
du 16 e arrondissement parisien
L’idée ? Agir en miroir avec la plateforme de l’ASTE, une l’initiative
d’intérêt national répondant plus précisément à une problématique
qui ne date pas d’hier : faire savoir l’existence des moyens
d’essai, de mesure et de simulation aux industriels qui n’en ont
pas toujours connaissance, et surtout les rendre disponibles par
un moyen ou un autre (mutualisation des équipements, achat
groupé ou location et prestations…). Il en va de même pour les
compétences, parfois aussi rares que des moyens pouvant atteindre
plusieurs millions d’euros.
Dans ce tout premier guide – dont l’objectif, sur deux pages, est
de présenter le laboratoire, ses équipements et les domaines d’applications
–, une dizaine de laboratoires ont répondu présent. Ces
établissements publics et privés traitent à la fois d’essais vibratoires
et acoustiques, de choc, d’essais mécanique, de contrôle et d’essais
non destructif (CND et END), de matériaux, d’électronique et
plus largement d’essais en environnement mais aussi de bancs de
test pour des applications dans les différents secteurs industriels ●
Olivier Guillon
LE DOSSIER EN DÉTAIL
26 L’ASTE lance le grand Répertoire numérique des moyens d’essai
28 Pour Gilles Fréaud, les essais demeurent incontournables pour faire face aux défis de l’aéronautique
GUIDE DES LABORATOIRES D’ESSAI : LA SÉLECTION DE LA RÉDACTION
30 AdvEOTec : Un laboratoire d’essais polyvalent et spécialiste
32 Cybernetix : CYBERNETIX Compiègne, laboratoire d’essais
mécaniques et CND
34 Laboratoire ECCI : Un laboratoire au service des industriels
36 LCIE Bureau Veritas : Une gamme étendue de solutions à
tous les acteurs concernés par les produits électriques
et électroniques
38 Mistras : MISTRAS SOLSI-TEC, laboratoire d’essais majeur
dans l’aéronautique,le transport et l’énergie
40 Pinette Emidecau Industries : Découvrez les presses de
Laboratoire PINETTE PEI
42 Sereme : Des outillages au service des laboratoires d’essais
44 Serma Technologies : Zoom sur le laboratoire électronique
de SERMA Technologies
46 Sopemea : Entretien avec Catherine Michelin,
directrice générale de Sopemea
48 Thiot Ingénierie : Laboratoire de physique des chocs
24 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022
MS

Maintenance et dépannage
d'enceintes climatiques,
d'étuves et groupes
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Filiale de MSL Italie
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Modification d’équipement existant.
Modernisation de régulation.
Contrôle et Etalonnage.
Fabrication standard et sur Mesure.
Vente et location d’équipements
climatiques.
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I25
MSL France sas – 19 Avenue des Noyers 38300 DOMARIN FRANCE - RCS 810 646 281 Vienne

DOSSIER
ENTRETIEN
L’ASTE lance le grand Répertoire
numérique des moyens d’essai
L’association française regroupant des ingénieurs et des techniciens d’essai a décidé de lancer une version
numérique et entièrement repensée de son répertoire des moyens d’essai. Plus de détails avec le président
de l’ASTE, Daniel Leroy, sur cette initiative qui s’inscrit pleinement dans la nécessité de rendre disponibles des
équipements à la fois rares et coûteux pour les industriels français.
Daniel Leroy
Président de l’Association
pour le développement des
sciences et techniques de
l’environnement (ASTE)
Quand est née idée de créer un
répertoire des moyens d’essai ?
Daniel Leroy : Il s’agit d’une action déjà
entreprise par mes prédécesseurs à la présidence
de l’ASTE et financée par la DGA
qui permettait de recenser les moyens disponibles
en France et d’y accéder, à l’époque,
sous la forme d’un CD-Rom payant. Cette
idée a germé en partant de la problématique
suivante : un moyen d’essais est souvent rare
et très coûteux. On doit donc savoir qui
dispose de ces moyens et des compétences
associées. Et dans le contexte industriel que
l’on vit depuis plusieurs années, et plus particulièrement
depuis la crise sanitaire, cette
information relève de l’intérêt national.
En France, nous disposons en effet de moyens
de tests considérables et parfois uniques en
Europe. C’est le cas par exemple de la table
à choc d’ArianeGroup qui permet d’effectuer
des essais atteignant 200 000 g ! autre
exemple, un banc d’essai d’Airbus permet
de tester sous de très fortes sollicitations les
mâts en titane des avions et de faire vieillir
en deux ou trois jours en faisant fissurer des
plaques de plusieurs centimètres d’épaisseur.
De tels équipements se chiffrent bien souvent
en millions d’euros, investissements auxquels
s’ajoutent l’exploitation et la maintenance ; il
vaut donc mieux mutualiser que démultiplier
certains moyens onéreux en agrégeant les
données pour que l’ensemble des acteurs en
profite et que ces moyens d’essais puissent
être disponibles à tous.
Quelle forme va prendre ce nouveau
répertoire ?
Après le travail déjà effectué par l’ASTE
pour recenser les moyens disponibles en
France, nous avons décidé de les classer
en trois grandes catégories : les moyens
vibratoires, les moyens climatiques et les
moyens CEM ; puis, une quatrième catégorie
rassemblera tous les autres moyens et
instruments d’essais. Il s’agit d’un énorme
travail qui a permis pendant des années de
faciliter la recherche des utilisateurs lors de
leurs campagnes de test.
Depuis le début de ma présidence de l’association,
il a été décidé de travailler sur
26 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

DOSSIER
dû à la difficulté de faire déplacer les personnes
concernées dans les laboratoires
pour les phases de mise en œuvre de validation.
D’autre part, la digitalisation de la
plateforme répond un besoin de recherche
plus active et plus rapide sur Internet ; les
industriels ont besoin d’accéder facilement
à l’information d’autant que l’on assiste
aujourd’hui à une poussée concurrentielle.
Il fallait donc mettre en place le répertoire
sur Internet car, en parallèle, notamment
dans l’aérospatial, des solutions provenant
de pays étrangers commencent à arriver
sur le marché. Il était nécessaire pour nous
de garder le leadership et de fournir à l’industrie
tous les maillons de la chaîne, en
particulier celui concernant les tests et les
validations afin d’assurer la fiabilité et la
qualité de nos produits.
Comment la plateforme
fonctionne-t-elle ?
une version numérique du répertoire.
L’objectif est double : moderniser l’outil
de recherche et faciliter les mises à jour.
C’est pourquoi avec l’ancien président
Joseph Merlet et les membres du bureau
(Bernard Colomies – également le référent
de Sopemea, entreprise pilote sur ce
projet – et Patrycja Perrin), nous avons
travaillé avec différentes associations pour
trouver un partenaire de développement
Web et lever des budgets associatifs. Nous
avons d’ailleurs sollicité le Réseau Mesure,
Nafems et Captronic, chez qui nous avons
reçu un accueil très favorable pour cette
initiative ; l’action a d’ailleurs été portée
auprès du ministère de l’Industrie afin
d’intégrer dans une démarche plus globale
le savoir-faire français : l’idée étant
que chaque association puisse rajouter
sa « couche métier » afin d’obtenir une
information riche et pluridisciplinaire.
Enfin, j’en profite pour insister sur le fait
que nous sommes ouverts à toute participation
d’autres associations souhaitant
intégrer la plateforme afin de l’élargir vers
les moyens et les compétences complémentaires,
notamment dans le domaine
de la production.
À ce jour, où en est le répertoire dans
sa forme numérique ?
2021 marque l’année où l’on a commencé
à remplir la plateforme avec des
beta-testeurs. De là, nous avons pris en
compte les nombreux retours et modifié
les champs de l’outil pour coller au plus
près des besoins des industriels et des
laboratoires.
Ces besoins ont-ils pris une forme
particulière avec la crise ?
Oui. La crise a mis en évidence deux
paramètres. D’une part, le recentrage à
l’accessibilité des moyens d’essais en France
(et non plus à l’étranger) ; il s’agissait donc
de répondre à un besoin de circuit court
Aujourd’hui en ligne et disponible sur le
site repertoire.aste.asso.fr, le répertoire
propose une recherche à la fois de moyens
(environnement électrique et CEM, environnement
climatique, environnement
mécanique ainsi que l’environnement
nucléaire, biologique ou chimique) et
de compétences (en cours d’élaboration,
les critères étant plus difficiles à
« objectiver »). Une fois le thème choisi,
on sélectionne une catégorie pour chaque
famille d’équipement ; on obtient ainsi
une description précise et technique du
moyen d’essai illustrée avec une photo,
sa disponibilité ainsi que les personnes
référentes à contacter (commercial ou
technicien) et leurs coordonnées. Du côté
des contributeurs, les laboratoires ont
juste à remplir les champs qu’ils peuvent
ensuite mettre à jour si besoin ; tout se
fait en ligne via l’ASTE. Il suffit juste de
nous contacter… tous les laboratoires
sont les bienvenus ! ●
Propos recueillis par Olivier Guillon
EN SAVOIR PLUS > repertoire.aste.asso.fr
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I27

DOSSIER
PORTRAIT
Pour Gilles Fréaud,
les essais demeurent
incontournables pour
faire face aux défis de
l’aéronautique
Le 1 er mars dernier, Gilles Fréaud, 59 ans, quittait officiellement ses
fonctions de chef de département des composants d’instrumentation
chez Airbus. L’occasion dans ce dossier consacré aux laboratoires de
revenir sur la carrière d’un spécialiste des essais et le regard qu’il porte
sur des métiers en pleine évolution.
On ne quitte pas près de quarante
ans de carrière comme ça. Gilles
Fréaud, qui avait démarré
son parcours professionnel
en 1983 chez Orion Électronique, une
PME travaillant à l’époque sur des tests
électroniques de carte, intègre un an
plus tard l’équipementier aéronautique
toulousain Rockwell Collins. Quelques
mois après, Gilles Fréaud pousse les portes
d’Aérospatiale qui deviendra ensuite le
groupe EADS puis Airbus, son dernier
employeur. Il obtiendra alors un diplôme
d’ingénieur du Cnam en automatisme (après
un bac F2 Électronicien puis un DUT génie
électrique et électronique). « Dès 1985, des
postes se sont ouverts à Toulouse dans le
cadre du programme de l’A320, se souvient le
spécialiste de l’instrumentation électronique.
J’ai d’abord travaillé dans la maintenance
électronique puis le système d’enregistrement
car à l’époque se posait le gros problème sur
le volume des données à enregistrer. Notre
mission était donc de développer des solutions
d’enregistrement à partir de nouveaux
moyens ; d’autant qu’à cette époque, mon
arrivée coïncide avec le passage du monde
analogique au numérique ». Une sorte de
première révolution industrielle de l’ère
contemporaine dont a été témoin Gilles
Fréaud et qu’il considère encore comme
l’une des plus grandes révolutions dans le
domaine des essais.
Progressivement, le jeune ingénieur entame
une double carrière d’expert – toujours
dans les domaines de l’enregistrement
et de l’acquisition de données – et de
manager. D’une équipe de dix personnes,
le chef de service double l’effectif de son
équipe pour couvrir le spectre des capteurs
et de la mesure physique. C’est en 2007
que Gilles Fréaud prend la direction
d’un département d’une cinquantaine de
personnes ; le département Instrumentation
Components rassemble tout ce qui compose
l’instrumentation d’un essai et participe à
un système de mesure globale.
DES ESSAIS EN PLEINE
ÉVOLUTION
On parle aujourd’hui beaucoup de
digitalisation des process, que ce soit en
production ou en phase d’essai. Mais
comme il l’a été évoqué précédemment, le
passage du monde analogique au monde
numérique à lui aussi beaucoup révolutionné
l’instrumentation, « tout comme notre
quotidien », relève Gilles Fréaud.
Autre grande étape du monde des essais,
dès les années 2000 se sont multipliées les
installations à base de réseau Ethernet qui
ont permis d’amener la numérisation au
plus près de l’essai. « Cette évolution a
permis d’accélérer la miniaturisation et
de réduire le câblage des milliers de voies
mesures, en particulier sur le programme de
l’A380 qui totalisait tout de même près de
450 km de câbles sur un avion d’essai. Cette
révolution des années 2000 avec l’arrivée
28 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

DOSSIER
de l’Ethernet nous a donné la capacité de
faire de la datation et de la synchronisation
précise afin d’éliminer le plus possible le
câblage ».
Autre grande problématique apparue dans
les années 2000, la forte accélération des
volumes de production. Gilles Fréaud les
connaît par cœur même si au niveau du
développement, son service n’était pas
directement affecté par la montée en
cadence de la production. « En réalité,
nous avions besoin de livrer un nombre
plus important d’avions ; pour cela, il fallait
nous organiser et disposer de moyens de
mesure à bord des avions à livrer… cela nous
a amenés à développer des petits moyens
d’essai spécifiques pour la livraison de l’avion
Gilles Fréaud
Chef de département des composants
d’instrumentation chez Airbus
afin de démontrer que celui-ci répondait
bien au cahier des charges ». Ces systèmes
en question étaient destinés à mesurer la
température, humidité ou encore le niveau
sonore et de remonter les informations
issues des bus numériques.
QUAND LES ESSAIS RENFORCENT
LEUR MARIAGE AVEC LA
SIMULATION
Autre défi de taille, la réduction des temps
d’essai et la manière de mieux appréhender
les éventuels soucis et dysfonctionnements
de réglages lors du premier vol d’un avion.
Pour y parvenir, la simulation numérique
a fortement changé le métier des essais
explique Gilles Fréaud, que ce dernier
© Airbus SAS 2016 - photo : F. Lancelot - master films
considère également comme une autre
révolution dans le développement même
d’un aéronef. « La simulation nous a amené
à appréhender différemment la façon dont
on allait développer des avions notamment
chez Airbus avec “l’Avion zéro” ». L’objectif
de ce programme était, dès les années
90, de simuler le plus possible la phase
d’essai et de développement d’un avion.
« Cependant, nous avons toujours ajouter
des moyens d’essais réels pour arriver à
tout tester notamment les conditions
d’environnement comme l’aérodynamique
par exemple, tempère Gilles Fréaud.
Les essais réels perdureront même si
j’ai toujours entendu dire qu’ils allaient
disparaître. Or nous avons plus que jamais
besoin de ce type d’essais ». En effet, les
besoins accrus en matière de précision
et d’optimisation, en particulier dans
l’aéronautique, nécessite toujours des
essais en conditions réelles pour valider
des modèles de simulation toujours plus
nombreux et complexes.
Naturellement, la simulation numérique
et les logiciels associés vont continuer à
évoluer. Mais cette évolution ira dans le
sens d’une combinaison et un mariage plus
étroit avec les essais réels, justement en
raison de ce besoin de précision toujours
plus important. Autre enjeu de taille, le
besoin de connecter des données de plus
en plus massives et exploitées notamment
grâce à l’intelligence artificielle afin de
mieux prévoir les pannes des avions déjà
en service, mais également dans le monde
des essais et des programmes en cours
de développement. « Il faut continuer à
investir dans ce domaine ; nos moyens
d’essai et de mesures fournissent une
quantité impressionnante de données mais
qui n’est pas suffisamment exploitées. Le
monde de l’instrumentation doit suivre
l’évolution de ces technologies ». Un défi de
plus pour l’aéronautique et les campagnes
d’essais qui lui sont associées, alors que
le secteur se relève juste de la pire crise
de son histoire contemporaine et doit, en
outre, s’engager dans « l’avion vert »! ●
Olivier Guillon
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I29

DOSSIER
ADVEOTEC
AdvEOTec – Laboratoire d’essais
et de mesures, polyvalent et
spécialiste en Photonique
Au-delà d’une spécialisation forte en optoélectronique, AdvEOTec répond aux demandes de nombreux secteurs
pour des mesures et des tests standardisés ou spéciaux.
Experts, moyens d’essais, moyens
de mesures et bureau d’études
sont installés sur un site avec
ses laboratoires dédiés, en milieu
propre et protégé contre les décharges
électrostatiques. Cet environnement
permet de manipuler en confiance tous
types de composants et en particulier les
composants et sous-systèmes associant
l’optique, l’électronique et la photonique.
En activité depuis 2003, AdvEOTec a ainsi
Labo salle blanche
contribué à la validation de composants et
technologies pour les besoins du spatial,
dont les missions sur Mars : Curiosity et
Perseverance.
La préparation et la conduite de campagne
d’essais est prise en charge par nos
experts au sein de nos laboratoires : essais
climatiques, mécaniques, sous vide, sur
simulateur solaire, tenue aux décharges
électriques. Nos laboratoires disposent de
nombreux moyens de mesures de grandeurs
physiques : optiques, électriques,
thermiques (sondes et thermographie);
vide, taux de fuite (herméticité), …
AdvEOTec construit également des moyens de mesures et d’essais
spécifiques tant pour ses moyens, pour optimiser les campagnes
d’essais, que dans le cadre de missions d’ingénierie pour ses
clients. Cette ingénierie disponible en interne permet de réaliser
simulations et essais combinés, par exemple du cyclage thermique
sous vide et éclairage solaire de haute directivité (image d’un
soleil vu à 0,5°, avec puissance et spectre AM0), avec mesures
in-situ sur les composants testés.
Grâce à une méthodologie démontrée de conduite de projets,
les résultats sont disponibles en temps voulu, y compris sur des
Essais sous vide et éclairement solaire
projets plurimensuels ou pluriannuels,
telles les campagnes de déverminage,
de qualification et de sélection de
modèles de vol pour le spatial. La
phase de préparation validée avec le
client permet de réduire les incertitudes
et d’optimiser les ressources. En
cours de projet, les échanges réguliers
avec le client permettent de prendre
en compte des éléments non identifiés
en début de projet.
Nos clients développent des produits
ou services qui imposent la fiabilité
des composants qui doivent être utilisés.
Pour les servir au mieux, AdvEO-
Tec mène ses projets de recherche
pour développer des moyens de
caractérisation et de mesure avec ou
pour les technologies de la photonique
et de l’optoélectronique : tout ce qui
transforme l’électrique en optique et
l’optique en électrique. A mesure que
ces technologies sont mieux maîtrisées,
les composants photoniques et
optoélectroniques sont plus largement
répandus, les intégrateurs doivent s’assurer qu’ils les utilisent au
mieux (performance, fiabilité). AdvEOTec intervient en Tiers
Expert de Confiance : « Tested by AdvEOTec ».
Optoélectronique et Photonique : Technologies associées au
spectre électromagnétique optique (UV, visible, infrarouge), au
spectre électronique (du continu aux hyperfréquences - GHz),
et aux ondes THz, Térahertz, situées entre ces deux spectres ●
EN SAVOIR PLUS > www.adveotec.com
Salesdpt@adveotec.com
30 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

TEST HOUSE - LABORATOIRE D’ESSAIS
AdvEOTec réalise des essais standardisés,
conduit des campagnes d’évaluation de fiabilité
et délivre des moyens de tests à de nombreux
secteurs industriels.
Prestations
Prise en charge de campagnes complètes d’évaluation de fiabilité
Essais climatiques, mécaniques, vide secondaire en température TVAC
Caractérisations de composants et sous-systèmes optoélectroniques
Simulation d’environnements sévères, tests combinés et mesures in-situ
Evaluation de la durée de vie (modèles de vieillissement)
Analyse de défaillance
Coordination avec prestataires spécifiques (radiations, DPA, RGA, …)
Solaire sous vide et
température
Moyens d’essais et de mesures
Climatique : Enceintes thermiques (Chaud, Froid, Humide, Cyclage
thermique, Choc thermique); de -70°C jusqu’à 300°C ; Humidité relative
0-100% ; variation jusqu’à 15°C/min
Mécanique : Pot vibrant 3kN (vibrations sinus, aléatoires, chocs demi-sinus)
Simulateur solaire : AM0 / AM1.0 / AM1.5 (1,5 kW/m2) sur plusieurs dm2 ;
haute directivité (la source a un angle apparent de 0,5° en prise d’image);
Enceintes sous vide : 10 -8 mbar; tests en cyclage thermique;
traversées électriques et optiques (fenêtres et fibres optiques)
Simulateur ESD (tenue aux décharges électriques +/-30 kV, HBM)
Tests d’herméticité (fines fuites 10 -10 atm.cm 3 /s et grosses fuites)
Mesures Optiques : spectres, puissances, atténuation, … de l’UV aux IR
Transmission numérique (BERT jusqu’à 28 Gbps)
Test de microcoupures : contact électrique, contact optique (jusqu’à 2 ns)
Thermographie infrarouge
Vide secondaire en salle
ISO5
Tests ESD
Environnement
Espaces protégés ESD (sol, postes de travail)
Salle propre ISO 5
Test BERT
Tests sur pot vibrant
Normes internationales et sectorielles ;
Essais spéciaux et sectoriels
ASTM DIN Thermographie IR
ECSS (spatial) EN
GR
IEC
- ISO MIL-STD
Instrumentation optique et électrique
AdvEOTec +33(0)1.60.86.43.61
6 rue Jean Mermoz ; ZA Saint Guénault
F-91080 EVRY-COURCOURONNES - France www.adveotec.com
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I31

DOSSIER
CYBERNETIX
Cybernetix Compiègne, laboratoire
d’essais mécaniques et CND
Fort de 20 ans d’expérience dans le domaine de la caractérisation mécanique et du contrôle non destructif (CND),
Cybernetix Compiègne, société du groupe Technip Energies, propose des gammes de prestations complètes,
allant des premiers essais de faisabilité et de caractérisation jusqu’à l’intégration de solutions industrielles.
La détermination des propriétés
mécaniques d’un matériau ou d’une
structure est essentielle pour pouvoir
appréhender leur comportement durant
toute leur durée de vie en service. Avec ses
laboratoires d’essais mécaniques et CND,
Cybernetix Compiègne aide à mieux
comprendre le comportement de la matière.
INGÉNIERIE MÉCANIQUE,
MATÉRIAUX ET STRUCTURES
Cybernetix met à la disposition de ses
clients un large panel de bancs d’essais
modulaires permettant de réaliser tous
types d’essais mécaniques (normalisés
ou non) ainsi que de simuler les efforts
auxquels sont soumis les équipements et
matériels industriels.
Nous accompagnons les professionnels
dans le cadre de leur campagne de caractérisation
et qualification sur éprouvettes
et structures complètes, dans des configurations
et conditions aux limites des plus
simples aux plus complexes.
Notre savoir-faire sur l’analyse du comportement
concerne tous types de matériaux
tels que composite, acier, bois, hybride...
Pour répondre aux besoins spécifiques de
nos clients, notre bureau d’études conçoit,
développe et réalise des bancs et systèmes
d’essais ad hoc (ex.: combinaison d’efforts,
environnement cryogénique...). Ces bancs
peuvent être opérés dans nos locaux avec
fourniture de résultats « clés en mains »
sans contrainte d’installation sur site client.
Une de nos forces réside dans notre double
Figure 1: banc avec effort combiné compression/
cisaillement
expertise en ingénierie des matériaux et en
Contrôle Non Destructif, permettant de
détecter des défauts surfaciques et sub-surfaciques
avant, pendant et après essais.
Par exemple, en plus de l’instrumentation
standard utilisée (extensométrie, accéléromètre,
vidéo,...), notre expertise en CND
nous permet d’associer un monitoring
par Émission Acoustique afin d’évaluer
la tolérance à l’endommagement des
matériaux et des structures en déterminant
les seuils d’apparition des premiers
endommagements.
SOLUTIONS POUR LE CONTRÔLE
NON DESTRUCTIF
Grâce à notre laboratoire CND et nos
équipes intervenant sur sites client, nous
sommes à même d’inspecter et monitorer
tous types de pièces et structures pendant
des campagnes d’essais de caractérisation,
qualification ou pendant leur cycle de vie.
Nos experts sont certifiés/qualifiés sur
différentes technologies telles que ultrasons,
électromagnétisme, courant de Foucault,
émission acoustique, thermographie, ondes
guidées...
Nous développons également des outils
de contrôle spécifiques aux besoins de nos
clients (ex.: contrôle de matière en amont de
production, robot d’inspection interne...).
Les plateformes d’essais mécaniques et
CND de Cybernetix situées sur son site
Figure 2 : inspection par thermographie infrarouge
active
de Compiègne sont ouvertes à tous les
industriels souhaitant réaliser des essais
de faisabilité avec un accompagnement
à l’industrialisation de leurs produits/
matériaux ●
EN SAVOIR PLUS > www.cybernetix.fr
contact.compiegne.cybernetix@technipenergies.com
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
32 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

Annonce-A4-ok.pdf 1 15/11/2021 21:04:43
A Technip Energies company
LABORATOIRE D’ESSAIS
Contrôle
non destructif
Émission Acoustique, Ultrasons
Thermographie Infrarouge
Électromagnétisme
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
Ingénierie matériaux
& structures
Qualification de produits et équipements
Réalisation d’essais et d’analyses mécaniques
Large gamme de bancs d’essais modulaires
Essais sous environnement contrôlé
Ingénierie
mécanique
Conception, développement
et réalisation de systèmes
d’essais spécifiques
CYBERNETIX | SITE DE COMPIÈGNE
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I33
+33 (0)6 77 45 70 90 | contact.compiegne.cybernetix@technipenergies.com

DOSSIER
LABORATOIRE ECCI
Un laboratoire au
service des industriels
Depuis plus de 40 ans, notre laboratoire accompagne ses clients dans le développement de nouveaux procédés
industriels (mise au point, validation), le suivi de leur production, le diagnostic et la recherche de solutions face
aux non-conformités détectées en cours de production ou en service (endommagement, comportement anormal).
Le Laboratoire ECCI dispose
de moyens de caractérisation,
d’analyse et de contrôle adaptés aux
problématiques de toutes les industries
de la métallurgie : aéronautique, énergie
(nucléaire, oil & gas), médical, automobile,
agroalimentaire, BTP, etc.
Notre équipe expérimentée, constituée
d’ingénieurs confirmés et de techniciens
spécialisés dans les traitements des matériaux,
fait notre force et notre compétence.
Notre laboratoire est privé et totalement
indépendant.
La majorité de nos prestations sont :
>Réalisées sous accréditation COFRAC
et/ou NADCAP
>Qualifiées par les donneurs d’ordre
aéronautique (Airbus Commercial
Aircrafts, Airbus Helicopters, Safran,
Dassault, Bombardier, GKN, Liebherr
Aerospace)
ANALYSER, MESURER,
CONTRÔLER, CARACTÉRISER
Lorsque cela est nécessaire, les éprouvettes
testées sont préalablement préparées
(dissection, usinage) dans nos
ateliers et laboratoires.
Nos gammes d’usinage, validées et figées,
associées à la compétence et l’expérience
de nos opérateurs, permettent d’usiner
tout type d’alliages métalliques.
Nous disposons de 3 lignes de préparation
métallographique d’échantillons.
Nos équipements d’essais permettent de :
Grain de stellite MEB X440
>Déterminer les caractéristiques
chimiques, structurales, mécaniques
et physico-chimiques des matériaux
métalliques : composition chimique,
caractéristiques mécaniques, caractéristiques
macro et microstructurales.
>Contrôler les procédés appliqués aux
matériaux métalliques :
Traitements de surface : Épaisseur, adhérence,
résistance au vieillissement thermique,
résistance aux fluides, tenue à la
corrosion (BSN, filiforme, alternée, IGA/
EGP), fragilisation H2.
Traitements thermiques : caractéristiques
mécaniques, absence de contamination,
résistance à la corrosion (intergranulaire,
CSC, exfoliante).
Procédés d’assemblage (soudage, rivetage,
collage, sertissage…) : résistance
mécanique, conformité géométrique,
dimensionnelle et microstructurale.
Procédés d’élaboration (laminage, matriçage,
formage, fonderie, fabrication additive…)
: santé interne, caractéristiques
mécaniques, contamination superficielle
Procédés d’usinage (laser, EDM, jet d’eau,
abrasion…) : zone affectée, rugosité.
>Contrôler la compatibilité de fluides
avec des substrats métalliques ou des
traitements de surface (fluides de
coupe, dégraissants, déverglaçants) :
pouvoir inhibiteur, essais de corrosion
(CSC, immersion, sandwich), fragilisation
par l’hydrogène, perte de masse,
IGA/EGP.
EXPERTISER ET CONSEILLER
Diagnostiquer et rechercher des causes
de défaillance de pièces en service (usure,
corrosion, rupture).
Expertiser suite à essais fonctionnels sur
ensembles complets ou sous-ensembles
Préconiser et proposer des améliorations
Établir des plans d’expérience à partir de
cahiers des charges.
LA PERFORMANCE, LA
RÉACTIVITÉ ET LA FLEXIBILITÉ
D’UNE PME PARTENAIRE
Notre expérience et notre organisation
interne nous permettent d’être le
partenaire attentionné de nos clients
en offrant des échanges techniques
constructifs et efficaces et en nous
adaptant en permanence à tous types
de problématiques. Nous pouvons en
particulier investir rapidement pour
répondre à un besoin spécifique urgent ●
34 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

Un laboratoire au service de l’industrie
Caractérisation chimique, mécanique, structurale et physico-chimique des matériaux
métalliques
Contrôle des procédés appliqués aux matériaux métalliques
Contrôle de la compatibilité de fluides avec des substrats métalliques ou des traitements
de surface
Expertise, diagnostic et recherche des causes de défaillance
Une entreprise française totalement indépendante
Plus de 10 000 essais et 1000 éprouvettes usinées
par an
Plus de 500 clients dans le monde entier.
Des prestations doublement accréditées COFRAC* &
NADCAP*
La reconnaissance des principaux donneurs d’ordre
aéronautiques
N’hésitez pas à contacter notre
service commercial pour obtenir
des informations :
Laboratoire ECCI
185 rue de Bielle - CS90115 - F-64121 SERRES-CASTET
Tél : +33 (0) 559 333 880 E-mail : commercial@ecci.fr
www.ecci.fr
* Portées d’accréditation visibles sur notre site internet
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I35

DOSSIER
LCIE BUREAU VERITAS
Une gamme étendue de solutions à tous
les acteurs concernés par les produits
électriques et électroniques
LCIE Bureau Veritas est un laboratoire d’essais, filiale du groupe Bureau Veritas, au sein de la division Biens de Consommation.
LCIE Bureau Veritas propose une
gamme étendue de solutions à tous
les acteurs concernés par les produits
électriques et électroniques, fabricants,
ensembliers, importateurs, exportateurs,
distributeurs, utilisateurs…
Forts d’un réseau international de laboratoires,
LCIE Bureau Veritas évalue la
conformité des produits électriques et
électroniques aux marques de certification
nationales, européennes et internationales.
LCIE est notifié pour la grande majorité
des directives européennes :
• Organisme notifié au titre de la Directive
CEM 2014/30/EU.
• Membre de l’IECEE dans le cadre du
système OC / CB Scheme (NCB, CBTL)
• Laboratoire Listed FCC Part 15, 18, 22,
24, 95.
• Organisme notifié au titre de la Directive
RED 2014/53/EU.
• Organisme de certification MIC pour le
Japon (N°207)
• Organisme désigné par la Commission
Européenne dans le cadre des accords
de reconnaissances mutuelles (ARM/
MRA) : EU, USA, Canada, Japon,
Australie, Nouvelle-Zélande, etc.
LCIE réalise des essais de CEM, Radio,
Sécurité électrique, Piles & Batteries,
ATEX… au sein de six laboratoires répartis
sur tout le territoire national, afin de
proposer un accompagnement sur l’ensemble
de la chaine de production, depuis
la phase de développement jusqu’à la mise
sur le marché.
LCIE BUREAU VERITAS, EXPERT
DES ESSAIS D’EXPLOSION DEPUIS
1949
LCIE Bureau Veritas, ayant acquis une
compétence reconnue dans le domaine
de la certification des équipements pour
atmosphère explosible (ATEX) a développé
des moyens spécifiques pour
répondre aux exigences très spécifiques
de cet essai : Qualité du mélange, Procédure
de vérification du mélange, Température
& Altitude d’essai.
Les équipements électriques/électroniques
installés dans des zones identifiées comme
zone potentiellement explosible doivent
répondre aux exigences des normes DO
160 et/ou MIL STD 810.
LCIE Bureau Veritas intervient sur :
Skids & Assemblages / Appareils d’éclairage
/ Luminaires / Machines tournantes
/ Transformateurs / Télécoms / Détection,
mesure, analyse / Commande et signalisation
/ Raccordements électriques /
Chauffage / Dispositifs de contrôle et de
sécurité / etc.
Pour qualifier des équipements aux
exigences de la Directive ATEX ou à des
exigences aux fabricants (essais d’investigation
et de développement), LCIE Bureau
Veritas réalise les essais et vérifications
suivant les normes applicables.
Pour réaliser ces essais, LCIE Bureau Veritas
dispose de nombreux moyens d’essais :
• Bunker de 50m 3 pour essais en pression
atmosphérique
• Cuve blindée étanche pour explosions
avec mélange en surpression (pour simuler
les basses et hautes températures)
• Laboratoires de sécurité intrinsèque
(inflammation des petits composants,
éclateur, piles et batteries…)
• Enceintes climatiques pour endurance
thermique et essais d’échauffement
• Laboratoires d’essais sur pour les câbles
chauffants
• Laboratoires d’essais de traction
• Chambre à talc et chambre d’eau pour
tests IP
• Etc.
Dans un monde où les réglementations
deviennent de plus en plus complexes, il est
nécessaire d’être vigilants et réactifs afin
de s’assurer de la conformité des nouveaux
produits et également ceux déjà existants.
LCIE Bureau Veritas aide l’ensemble des
fabricants, ensembliers, importateurs,
exportateurs, distributeurs, utilisateurs
à répondre aux exigences réglementaires.
Cet enjeu est d’autant plus stratégique que
les impacts en termes de coûts et d’image
de marque d’une non-conformité d’un
produit peuvent devenir extrêmement
critique, surtout dans un marché très
compétitif.
La sécurité, la conformité et la réglementation
relative aux produits électriques
et électroniques sont des sujets qui vous
intéressent ? Inscrivez-vous aux formations
dispensées en région parisienne et
en région Rhône-Alpes ●
36 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

.
LCIE
Laboratoire
Central
Industries
Electriques
Partenaire privilégié en matière de conformité pour la commercialisation
et Partenaire la valorisation privilégié de vos en matière produits, de LCIE conformité Bureau Veritas pour la vous commercialisation accompagne
depuis et la valorisation la phase de de développement vos produits, LCIE jusqu’à Bureau la mise Veritas sur vous le marché. accompagne
depuis la phase de développement jusqu’à la mise sur le marché.
VOTRE SECTEUR D’ACTIVITÉ
VOTRE SECTEUR D’ACTIVITÉ
Appareillage
Appareillage ATEX
Câbles, ATEX Conduits & Profilés
Défense Câbles, Conduits & Profilés
Dispositifs Défense médicaux
Dispositifs Équipements médicaux de l’habitat
Energies Équipements renouvelables de l’habitat
Infrastructures Energies renouvelables de charges
Nouvelles Infrastructures mobilités de charges électriques
Piles Nouvelles & Batteries mobilités électriques
Produits Piles & Batteries connectés & IoT
Transport Produits connectés & Mobilités & IoT
Transport & Mobilités
NOS SOLUTIONS
NOS SOLUTIONS
Accès aux marchés internationaux
Accompagnement
Accès aux marchés internationaux
Assistance Accompagnement technique
Certification Assistance technique
Cybersécurité Certification
Essais Cybersécurité & Évaluations
Expertise Essais & Évaluations RSE
Formation Expertise RSE
Qualification Formation
Veille Qualification règlementaire
Veille règlementaire
Nos implantations : Fontenay-aux-Roses (92) | Ecuelles (77) | Villebon-sur-Yvette (91) | Pulversheim (68) | Moirans (38) | Vourles (69)
Nos implantations : Fontenay-aux-Roses (92) | Ecuelles (77) | Villebon-sur-Yvette (91) | Pulversheim (68) | Moirans (38) | Vourles (69)
LCIE BUREAU VERITAS
33 avenue du Général Leclerc LCIE BUREAU - 92260 VERITAS - Fontenay-aux-Roses - France
33 avenue +33 du Général (0)1 40 95 Leclerc 60 60 - contact@lcie.fr 92260 - Fontenay-aux-Roses - www.lcie.fr - France
+33 (0)1 40 95 60 60 - contact@lcie.fr - www.lcie.fr
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I37
Suivez-nous sur LinkedIn : LCIE Bureau Veritas
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DOSSIER
MISTRAS
MISTRAS SOLSI-TEC, laboratoire d’essais
majeur dans l’aéronautique, le transport et
l’énergie
Depuis sa création en 1992, le laboratoire MISTRAS SOLSI-TEC est progressivement devenu un acteur majeur
de son secteur. Centre d’essais pour les plus donneurs d’ordre des secteurs aéronautiques, du transport et de
l’énergie, MISTRAS SOLSI-TEC a réussi à séduire les industriels les plus pointilleux.
MISTRAS SOLSI-TEC dispose d’un
panel d’accréditations et d’agréments
clients lui permettant de travailler
pour l’ensemble de ces secteurs.
Le laboratoire offre à ses clients une gamme
diversifiée en essais mécaniques notamment
statiques, de fatigue ou en mécanique de la
rupture sur matériaux métalliques ou composites
ainsi que des essais de fatigue mono et
multi-axes sur structures et composants.
Les moyens d’essais sont compatibles avec un
large éventail d’éprouvettes aussi bien métalliques
que composites, monolithiques ou
assemblées.
Son appartenance au groupe MISTRAS, leader
mondial du Contrôle Non Destructif (CND),
lui confère un atout majeur : celui de pouvoir
développer des solutions véritablement sur-mesure
en fonction des besoins de ses clients.
Mikaël Thouvenin, directeur du laboratoire
MISTRAS – SOLSI TEC : « Le fait d’appartenir
au groupe MISTRAS est un atout majeur
pour notre laboratoire. Cela nous permet en
effet d’être capable d’investir dans des machines
dédiées aux besoins spécifiques d’un client mais
aussi d’aller plus loin dans l’analyse expérimentale
des matériaux que la plupart des laboratoires
classiques en proposant du monitoring
ou des suivis en cours d’essai comme par Emission Acoustique,
la technologie cœur de métier du groupe, ou tout autre type de
contrôle CND. Nous sommes ainsi en mesure d’apporter des
indications plus précises et approfondies sur la conformité des
matériaux avec les spécifications du client ».
Fort d’un parc de plus de 30 machines servo-hydrauliques et
électromécaniques, le laboratoire délivre des services de qualité
Essais mécaniques
et lui permet de satisfaire au respect des délais
des clients.
Mikaël Thouvenin : « Nous investissons régulièrement
dans de nouveaux équipements pour
continuer d’accompagner au mieux nos clients
dans leurs besoins. Il y a 3 ans par exemple,
nous nous sommes dotés de moyens cryogéniques
afin de caractériser le comportement
des matériaux aux très basses températures.
Aujourd’hui, nous sommes capables de fournir
à nos clients des essais dynamiques allant
de -170°C à +1000°C en fonction du type de
matériau. »
Le laboratoire MISTRAS SOLSI-TEC s’inscrit
dans la continuité de la démarche du groupe à
savoir apporter une réponse complète, précise
et de qualité à toute problématique client.
Mikaël Thouvenin : « L’écoute du client et de
ses besoins constituent notre ligne directrice.
Nous nous inscrivons dans une démarche de
partenariat afin de retranscrire au mieux ses
exigences et de lui proposer les solutions les plus
pertinentes, adaptées et avec le meilleur rapport
coût / qualité / délai. »
Toute demande spécifique nécessitant le développement
de moyens, d’outillages ou de
méthodologies particulières est examinée par
le laboratoire. « Nous innovons continuellement
au travers de nouvelles solutions ou de l’optimisation de solutions
existantes. Cela étoffe progressivement et durablement
notre champ de compétences et fait notre reconnaissance comme
centre d’essais majeur. » ●
EN SAVOIR PLUS > : +33(0)3 87 58 10 96
contact.fr@mistrasgroup.com / mistrasgroup.fr
38 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I39

DOSSIER
PINETTE EMIDECAU INDUSTRIES
Découvrez les presses de
Laboratoire PINETTE PEI
PINETTE PEI est un fabricant indépendant et français de presses verticales de 10 à 10 000 tonnes depuis 158 ans.
Ses clients évoluent dans les secteurs aéronautique, spatial, automobile, ferroviaire, défense, énergies, médical,
chimie. Ses machines sont implantées sur tous les continents.
1
a
d
P
Au sein de sa gamme de produits,
PINETTE PEI dispose de presses
de laboratoire pour le travail des
matériaux composites, les caoutchoucs,
les poudres. Elles intéressent les centres
de R&D, les écoles d’ingénieurs et universités
pour la mise au point de nouvelles
matières et nouveaux produits finis, la
formation et la recherche.
Ces presses ont pour objectif de répondre
à tout type de besoins : l’optimisation du
travail des techniciens sur les machines,
l’essai de programmation des futures
lignes de production, le formage de
pièces composites et autres matériaux
en petites ou moyennes séries. Elles
permettent ainsi le développement des
compétences, de la production et des
nouveaux matériaux du futur.
Elles équipent actuellement de nombreux
centres techniques des chimistes, des
entreprises du secteur médical et aéronautiques
et des universités de tous pays.
Elles couvrent l’ensemble des technologies
de travail des matériaux composites.
Pour les thermoplastiques, elles peuvent
assurer la consolidation, l’estampage.
Elles disposent alors de plateaux chauffants
électriques (max 450°C) ou thermo-fluide
(max 395°C) qui permettent
une répartition homogène de la chaleur
en surface de la pièce. Pour les thermodurs,
les procédés RTM ou SMC sont
disponibles. Les technologies de vulcanisation,
cuisson, polymérisation sont
aussi proposées.
4.0 : Pour permettre la mise au point et
la qualification des produits travaillés et
l’exploitation des données, les presses de
laboratoire sont équipées de dispositifs
d’acquisition, de supervision, d’archivage.
À PROPOS DE LA GAMME DE
PRESSES LAB
PINETTE PEI propose des presses de
laboratoire standards ou sur mesure. Les
presses standards hydrauliques sont désignées
‘presses LAB’.
La gamme de presses LAB existe en trois
versions : les séries C, P et PA.
> Les presses LABC sont des presses
de force de 10 à 60 tonnes avec plateaux
chauffants électriques à température
maximale de 250 °C. La pression et
température sont programmables. Le
cycle de température est affiché.
Des options peuvent être ajoutées à
ce type de presse. Les presses LAB C
peuvent ainsi se voir munies de :
• Chauffage et refroidissement
• Paliers, dégazages
• Gestion par automate via clavier de
programmation
• Archivage des recettes
• Visualisation des données
> Les presses LAB P sont des presses
programmables de force de 30 à 100
tonnes avec plateaux chauffants électriques
de température maximale de
450°C.
La série LAB P dispose des caractéristiques
supplémentaires à la LAB C :
• Paramétrage des rampes pression et
température
• Programmation des cycles par
segments
• Paramétrage de cycle
• Affichage des défauts
> Les presses LAB PA sont des presses
programmables qui possèdent un système
d’acquisition. Ces presses reprennent les
caractéristiques de LAB P et y ajoutent :
• Logiciel de supervision et acquisition
de données
• Archivage des cycles / Acquisition au
fil de l’eau
> Les presses LAB peuvent être personnalisées
sur demande. Vous pouvez
donc choisir la dimension des plateaux,
la température maximale, les technologies
de travail des composites visées ●
FA
EN SAVOIR PLUS > https://pinetteemidecau.eu/fr/presses-laboratoire/hautes-temperature- composites-plastiques
VOTRE CONTACT > jm.payebien@pinetteemidecau.com
40 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

FORMAGE | CONTRÔLE ET ESSAIS | ASSEMBLAGE | AUTOMATISATION | SERVICES
158 ans
au service
de l’innovation
Presses LAB
FABRIQUÉ EN FRANCE
Laboratoires, centres techniques, universités
Equipez vous d’une presse laboratoire PINETTE PEI
High Tech, Polyvalente, robuste et adaptée à vos besoins
Nos spécialités
• Presses LAB série C
• Presses LAB série P
• Presses LAB série PA
• Autres presses de laboratoire sur mesure
Marchés ciblés
• Automobile
• Aéronautique
• Spacial
• Eolien
• Pétrole et gaz
• Sport
• Ferroviaire
• Industrie chimique
• Défense
• Médical
• Université
• Laboratoires
• Recherche et développement
Notre expertise
• Equipements de formage
• Technologie de chauffe
• Technologie de refroidissement
• 4.0 | traitement des données
• Travail des matériaux composites
• Lignes de production
• Usines clés en main
Nos services associés
• Ingénierie & conception
• Support technique
• Maintenance et pièces de rechange
• Retrofit et mises à jour
• Optimisation des performances
CONCEPTEUR ET FOURNISSEUR D’EQUIPEMENT
POUR LE TRAVAIL DES COMPOSITES
www.pinetteemidecau.com | pei@pinetteemidecau.com

DOSSIER
S. E. R. E. M. E.
Des outillages au service des
laboratoires d’essais
QUELS ESSAIS FAIT SEREME ?
SEREME ne fait pas d’essais autres que
pour valider ses réalisations.
Notre seule limite est la réalisation
d’essais. Nous ne voulons pas être
concurrents de nos clients qu’ils soient
laboratoires d’essais intégrés ou indépendants.
Nous étudions et réalisons tous les types
d’outillages spéciaux.
chocs. Cela va de la petite équerre à un
outillage complexe optimisé intégrant
des paliers hydrostatiques horizontaux
ou verticaux.
De façon générale, nous intervenons
lorsque les expandeurs standard des
fabricants de pots vibrants ne suffisent
pas.
Dans le domaine des satellites, cette activité
s’étend aux MGSE, adaptateurs de
transport, vibration, vide thermique et
sangles d’essais.
EN ACOUSTIQUE, QUELS TYPES
D’OUTILLAGES ?
Dans le domaine acoustique, cela va des
chariots acoustiques, aux outillages d’antennes
ou aux outillages de manutention
de cadres de chambres réverberantes.
ET EN MANUTENTION ?
Si nécessaire, nous étudions et réalisons
également les outillages spéciaux
de manutention ou de mesures dans les
domaines Défense et Espace.
Nous nous associons aussi aux laboratoires
d’essais dans leurs réponses aux
appels d’offres en assumant la partie
outillages complexes ●
POURQUOI UN OUTILLAGE
EST-IL PARFOIS COMMANDÉ
SÉPARÉMENT DU MOYEN
D’ESSAI ?
C’est la partie customisée entre l’équipement
et le moyen de vibration.
C’est encore plus important pour les
programmes Défense s’étalant sur
plusieurs décennies.
SEREME étudie, calcule, réalise et livre
tout type d’outillage de vibration et de
42 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I43

DOSSIER
SERMA TECHNOLOGIES
Zoom sur le laboratoire
électronique de Serma
Technologies
Pouvez-vous nous présenter le
laboratoire de SERMA Technologies ?
Notre laboratoire existe depuis 30 ans
cette année ! En 1991 à Pessac, le laboratoire
de composants d’IBM était cédé à un
repreneur privé. C’est ainsi que démarre
l’histoire de SERMA Technologies et plus
largement du groupe SERMA. L’activité du
laboratoire de composants de Pessac est
complétée en 1996 par le rachat de celui
de composants de Thomson Components
Systems à Grenoble.
Je m’occupe de la gestion de ces 2 laboratoires
qui ont fusionné en 2017. Ce sont
plus de 70 collaborateurs qui œuvrent au
bon déroulement des activités sur plus de
2 000m² de surface. Nous avons aujourd’hui
un savoir-faire unique qui nous permet
d’intervenir sur tous types de composants
électroniques, de cartes et de systèmes.
L’activité est organisée en pôles de compétences
orientés majoritairement composants/cartes
électroniques à Pessac et
semi-conducteurs
et matériaux
à Grenoble.
Nous complétons
ces compétences
avec celles d’autre
Équipement TEM
(microscope
électronique
en transmission)
Marie BRIDOUX
Responsable du
laboratoire de SERMA
Technologies
services de SERMA Technologies comme
l’analyse de matériaux, le test électrique
de composants électroniques de signal de
puissance, les test environnementaux et de
qualification, les essais abusifs de batteries,
les activités de conseil en fiabilité, de HM
et PHM, d’audits de lignes de fabrications,
etc. mais aussi des essais environnementaux
sur batteries, convertisseurs de puissance
et véhicules électriques réalisés par
la filiale SERMA Energy.
Tomographie par rayons X - RX 3D Dage
Quelle est la mission du laboratoire
d’analyses ?
La maîtrise des technologies de l’électronique
est notre mission globale. Grâce à de
nombreux équipements, nous analysons
les composants et cartes électroniques.
Nous avons un rôle préventif et curatif en
intervenant à chaque étape du cycle de vie
du produit : dès les phases de conception,
industrialisation, fabrication de composants
jusqu’au maintien en conditions opérationnelles
en passant par la qualification
ou la caractérisation. Associée à l’activité
Conseil, notre expertise permet à nos clients
de mieux concevoir, reconcevoir et fiabiliser
leurs produits.
Nous adressons des secteurs à fortes
contraintes et à hauts niveaux d’exigences.
Notre expérience multisecteur nous permet
de conseiller nos clients dans leurs choix
A PROPOS DE…
SERMA Technologies
SERMA Technologies propose des
activités d’expertise technologique,
d’analyse, de contrôle, de test, de
conseil et de formation, sur les
semi-conducteurs, les matériaux, les
composants actifs et passifs, les cartes,
les systèmes, les batteries, l’hydrogène,
les panneaux solaires, l’électronique de
signal et l’électronique de puissance.
Forte de 200 collaborateurs, SERMA
Technologies réalise 7 000 analyses par
an sur plus de 7 000 m 2 de surface de
laboratoires. L’entreprise est une filiale
à 100% de SERMA Group
contact@serma.com - Tél. : 05 57 26 08 88
14, rue Galilée, CS10055 - 33615 Pessac
technologiques et de leur proposer une
expertise complète.
Quels sont les principaux équipements
avec lesquels vous travaillez ?
Au-delà de la partie microsection classique,
nous avons de nombreux équipements
comme des SAM (microscopes
acoustiques à balayage), MEB (microscopes
électroniques à balayage), TEM
(microscopes électroniques en transmission),
FIB (sonde ionique focalisée), RX
2D et 3D (tomographie par rayons X),
tous les équipements électriques nécessaires
à l’analyse de défaillance (traceurs de
courbes, stations sous pointes, EMMI…),
testeurs ESD, etc. Nous investissons régulièrement
pour nous tenir à la pointe de la
technologie et répondre aux demandes de
nos clients.
Comment réagit votre activité à la
pénurie de composants qui touche le
monde aujourd’hui ?
Les difficultés que rencontrent aujourd’hui
les industriels à s’approvisionner en
composants les amènent à faire appel à
nos compétences de manière massive. La
pénurie a multiplié par 3 notre activité ces
6 derniers mois. Notre laboratoire a donc
dû réagir et s’adapter très vite à la forte
demande technique, grâce à notre équipe
déjà experte depuis plus de 15 ans ●
44 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I45

DOSSIER
SOPEMEA
Entretien avec Catherine Michelin,
directrice générale de Sopemea
Catherine Michelin nouvelle directrice générale de Sopemea, nous parle des atouts et
enjeux de Sopemea, filiale Essais et Mesures du groupe Apave. Entretien.
Sopemea, connu comme laboratoire
d’essais en environnement, a élargi
son offre récemment. Pouvez-vous
nous la détailler ?
Sopemea, filiale Essais & Mesures du
groupe Apave, spécialiste de la maîtrise
des risques techniques, humains, environnementaux
et numériques, rassemble
plusieurs expertises techniques et réglementaires
pointues au sein de ses 8
laboratoires d’essais en France et au
Royaume-Uni : essais en environnement,
études en ingénierie, simulations
numériques, formation et maintenance
de moyens d’essais, adressées aux industries.
Sopemea intervient dans la qualification
sur produits, équipements,
systèmes et infrastructures. Notre large
parc de moyens d’essais nous permet
d’intervenir sur des équipements de
toutes dimensions et de leur appliquer
une large palette de contraintes, mais
également de simuler tout ou partie de
ces conditions.
Quels sont les secteurs sur lesquels
sont positionnés vos principaux
clients ?
Nos clients sont des industriels des
secteurs de l’Énergie, de la Défense, de
l’Aéronautique et du Spatial, du Ferroviaire
et de l’Automobile, mais également,
les fabricants, concepteurs ou
distributeurs de biens industriels, principalement
depuis l’intégration d’AEMC
LAB au sein de Sopemea.
Une trentaine de cages anéchoïques,
semi-anéchoïques et réverbérantes sont
disponibles en France pour réaliser des essais
CEM sur des équipements de toute taille
(volume utile jusqu’à 500 m³).
Nos clients sont au cœur de nos préoccupations
et nous mettons tout en œuvre
pour que leurs qualifications soient un
succès. Sopemea offre un service sur
mesure à ses clients à chaque étape de
leurs projets, les guide sur les procédures
d’essais liées aux normes en vigueur et les
conseille en phase de qualification avant
la mise sur le marché de leurs équipements.
De grands avionneurs aux TPE,
nos clients font appel à nous pour tous
types d’essais ou d’études pour évaluer
la conformité de leurs produits.
La force de Sopemea est double : intervenir
dès la phase de conception d’un
projet, en accompagnant nos clients sur
les meilleures solutions de durabilité de
leurs produits, équipements, systèmes,
ou infrastructures. Ainsi, nos experts
prennent en compte les ruptures technologiques
et d’usages de nos clients. Et bien
sûr, notre force réside dans nos expertises
et nos moyens à la fois locaux et exceptionnels.
De plus, notre nouvelle offre de simulation
numérique vient compléter les prestations
d’essais que nous pouvons offrir à
nos clients : par simulations numériques,
nous allons pouvoir mieux anticiper et
optimiser la phase d’essais mécaniques,
climatique et CEM et ainsi aborder la
qualification avec davantage de garanties
sur l’atteinte des performances attendues
dans le délai fixé par nos clients.
Quel est le périmètre couvert par votre
dernière acquisition AxesSim ?
AxesSim, entreprise spécialisée dans les
études et les simulations numériques,
a rejoint le pôle Sopemea depuis avril
dernier. Implantée dans la banlieue de
Strasbourg, AxesSim permet au pôle
Sopemea d’offrir une nouvelle gamme
de prestations dans le domaine de l’électromagnétisme
et d’élargir son implantation.
L’entreprise aborde le comportement
d’équipements face aux contraintes électromagnétiques
et développe des logiciels
de simulation numérique permettant
d’évaluer l’environnement électromagnétique
d’un équipement. L’arrivée d’Axes-
Sim ouvre les portes d’un pôle numérique
pour Sopemea qui propose dorénavant
une entité spécialisée dans les jumeaux
numériques. Ce nouveau pôle s’intègre
également à la stratégie digitale du groupe
Apave dont nous faisons partie.
Je suis ravie d’avoir rejoint une entreprise
aussi performante et je suis chaque
jour fière de pouvoir accompagner nos
clients dans le développement réussi de
leurs équipements ●
EN SAVOIR PLUS > sopemea.apave.com
46 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

L’assurance d’une qualification complète
adaptée à vos équipements
Essais en environnement
Mécanique - Hydraulique - Climatique - CEM
Electrique
Conformité des produits électriques
Sécurité électrique - Radio - CEM
Maintenance de moyens d’essais
Excitateurs - Tables de positionnement
Enceintes climatiques
Etudes, expertises et mesures
Valorisation des normes/standards
Accompagnement des ruptures technologiques et
d’usage
Formation
CEM - Mécanique
Climatique - Analyse de
risques - Radio- Sécurité
électrique - Sûreté de
fonctionnement
Simulations et jumeaux numériques
Prévision et recalage avec essais réels
Logiciels de simulation numérique
Nous contacter
sopemea.apave.com
commercial@sopemea.fr
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I47

DOSSIER
THIOT INGENIERIE
THIOT INGENIERIE,
laboratoire de physique
des chocs
Patrick Thiot et quelques membres de l’équipe
Patrick Thiot, président de THIOT INGENIERIE, a répondu à nos
questions portant sur la physique des chocs et le département
d’essai entièrement dédié à ce domaine bien particulier des essais.
Qu’est-ce que la Physique des Chocs ?
C’est la branche de la « Mécanique des
Milieux Continus » qui s’intéresse au
comportement des matériaux soumis à
des agressions violentes et dynamiques
à la fois, qui peuvent être des impacts
à grande vitesse, des perforations, des
explosions de gaz ou de matières énergétiques.
Notre expertise : Caractériser le comportement
dynamique des matériaux et des
structures (déformation, endommagement,
fragmentation) en fonction du type
de contrainte appliquée, de son niveau,
mais aussi de sa dynamique d’application.
Comment une entreprise privée
a-t-elle pu devenir une référence
internationale dans un domaine
qui est longtemps resté du ressort
des états et de leurs laboratoires
militaires ?
C’est après une vingtaine d’années
passées à concevoir et installer des
lanceurs de laboratoire à travers le monde
que nous avons créé en 2008 notre propre
département de Physique des Chocs, avec
un laboratoire et des moyens et méthodes
de simulation numérique adaptés à ces
phénomènes particuliers.
Avec l’expérience, THIOT INGENIE-
RIE est devenu leader reconnu à travers
le monde dans ce domaine.
Comment définir l’expertise de THIOT
INGENIERIE ?
C’est avec une longue pratique de la
Physique des Chocs et face à des situations
« physiques » complexes que nous
avons construit un savoir-faire unique de
résolution des problèmes liés au comportement
des matériaux et des structures
sous choc.
La fiabilité des expertises est garantie par
une corrélation permanente entre essais
et simulation numérique pour nourrir les
codes, recaler les modèles, et extrapoler
les phénomènes à échelle 1.
Quels sont les domaines d’application ?
Nous intéressons les domaines de la
Défense et de la Sécurité (perforation,
explosion, accélération d’obus, impact à
la cible de missiles…), de l’Aéronautique
(impact de grêlons, ingestion d’oiseaux
et rupture d’aubes pour les moteurs…),
du Spatial (débris spatiaux) et enfin du
Génie des Matériaux (développement,
caractérisation sous choc). Tous les
matériaux sont envisageables : métaux,
céramiques, plastiques, bétons, poreux,
verres…
Quelle est votre vision de THIOT
INGENIERIE pour demain ?
Trois grands projets animent nos équipes
pour préparer l’avenir. Le premier
Cylindre en polycarbonate sur cible céramique
à 950 mètres par seconde
concerne la mise au point d’un nouveau
type de lanceur à gaz de laboratoire autorisant
des vitesses à l’impact supérieures
à 3 km/s ; le deuxième consiste à étendre
le champ d’application des savoir-faire de
THIOT INGENIERIE aux matériaux réactifs
et explosifs ; et le troisième consiste à
créer une Shock Physics Academy, pour
former nos partenaires à mieux tirer parti
des moyens d’essais et des expertises que
nous sommes en capacité de fournir, et
aussi pour créer une communauté scientifique
autour de la Physique des Chocs.
Ces projets visent à élargir sensiblement
nos activités en Physique des Chocs pour
mieux accompagner nos partenaires et
clients de demain ●
48 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I49

Cycles
Code
Formation
de Base
ou Spécifique
Intervenant et lieu
Durée
en jours
Prix
Adhérent
ASTE HT
Dates proposées
Mécanique vibratoire
Mesure et analyses des phénomènes vibratoires
(Niveau 1)
Mesure et analyses des phénomènes vibratoires
(Niveau 2)
MV1
3 1 570 €
B
IUT du Limousin
MV2 3 1 570 €
05-07 avril
et 06-08 septembre
12-14 avril
et 13-15 septembre
Application au domaine industriel MV3 B SOPEMEA (78) 3 1 570 €
29-31 mars
et 11-13 octobre
Chocs mécaniques : mesures, spécifications, essais
et analyses de risques
MV4
S
Christian LALANNE,
Henri GRZESKOWIAK et
Yvon MORI (78)
3 1 570 €
22-24 mars
et 22-24 novembre
Traitement des signaux
Traitement du signal avancé des signaux vibratoires TS S
Pierre-Augustin GRIVELET et
Bruno COLIN (78)
3 1 570 € 27-29 septembre
Analyse modale et Pilotage
Pilotage des générateurs de vibration :
principes utilisés et applications
PV S SOPEMEA (78) 4 1 890 € 22-24 novembre
Analyse modale expérimentale et
Initiation aux calculs de structure et essais
AM S SOPEMEA ou AIRBUS D&S (31) 3 1 570 € 15-17 novembre
Climatique
Les fondamentaux des essais climatiques CL B SOPEMEA (78) 2 1 350 €
01-02 juin
et 29-30 novembre
Personnalisation Environnement
Prise en compte de l’environnement dans un programme
industriel (norme NFX-50144-1)
P1 S Henri GRZESKOWIAK (78) 2 1 170 € 27-28 septembre
Prise en compte de l’environnement mécanique
(norme NFX-50144-3)
Principes de personnalisation de base
P2-1 S Bruno COLIN et Pascal LELAN (78) 3 1 570 € 15-17 novembre
Prise en compte de l’environnement mécanique
(norme NFX-50144-3)
Principes de personnalisation avancées
P2-2 S Bruno COLIN et Pascal LELAN (78) 3 1570
15-17 mars
et 22-24 novembre
Prise en compte de l’environnement climatique
(norme NFX-50144-4)
P3
S
Henri GRZESKOWIAK et Henri
TOLOSA (78)
3 1 570 € 04-06 octobre
Mesure
Extensomètrie : collage de jauge, analyse des résultats
et de leur qualité
M1 S Raymond BUISSON (78) 3 1 570 €
29 novembre -
01 décembre
Concevoir, réaliser, exploiter une campagne de mesures M2 B Pascal LELAN (78) 2 1 170 € 06-07 décembre
Fiabilité et Essais
Les essais accélérés et aggravés E S Alaa CHATEAUNEF (78) 2 1 170 €
29 novembre -
01 décembre
Thermométrie
Thermométrie pour les essais vide thermique T1 S Alain BETTACCHIOLI (78) 1 900 € A définir
50 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022
Formations 2022

s
AGENDA
re
e
e
e
Le 9 décembre 2021
Séminaire Nafems (via
Webex)
Comme chaque année, mais
cette fois de nouveau en
distanciel, Nafems France
organisera son séminaire
sur un sujet encore jamais
évoqué aux sein de la
branche française de
l’association représentant
les acteurs de la simulation
numérique : le «digital twin»
ou jumeau numérique en
français.
Via Webex (lien : cf. site Web)
www.nafems.org
Le 13 décembre 2021
ASD Days 2021
Organisé par ASTech Paris
Région, pôle de compétitivité
francilien de l’industrie
aéronautique et spatiale
regroupant plus de 330
établissements pour 85 000
emplois, ASD Days est
l’événement de l’innovation,
des nouveaux modèles
et des technologies de
rupture dédiés à l’industrie
aéronautique. Cette
neuvième édition aura lieu
en digital le 13 décembre
prochain.
Au Musée de l’Air et de l’espace
(Le Bourget)
www.asddays.aero/fr/
Du 8 au 10 mars 2022
JEC World 2022
Espérons que la pandémie
et les nouveaux variants ne
viendront pas bouleverser
la tenue de ce salon mondial
des professionnels des
matériaux composites, qui
devrait ouvrir ses portes
du 8 au 10 mars, au parc
des expositions de Paris
Nord Villepinte. Il s’agit
de l’événement annuel le
plus important du secteur,
accueillant tous les acteurs
majeurs dans un esprit
d’innovation, d’affaires et de
réseau.
À Paris Nord-Villepinte
www.jec-world.events
Courant mars 2022
RF & Microwave
La prochaine édition de
RF & Microwave, le salon
entièrement dédié aux
secteurs des radiofréquences,
des hyperfréquences, du
wireless, de la CEM et de la
fibre optique, réunira durant
deux jours plus de 1 800
visiteurs professionnels –
porteurs de projets. La date
reste encore indéterminée.
À Paris Porte de Versailles
www.microwave-rf.com
Du 17 au 20 mai 2022
Global Industrie /
Measurement World
Composée de toutes les
compétences, expertises,
solutions, savoir-faire des
40 principaux secteurs
industriels, l’événement
annuel de l’industrie réunira
à Villepinte tous les acteurs
français et étrangers dans
de multiples secteurs,
auxquels s’ajoutera la
mesure et la métrologie du
fait de la tenue conjointe du
salon Measurement World
(à l’image de l’édition 2021 à
Lyon en septembre dernier).
À Paris Nord-Villepinte
www.global-industrie.com/fr
e
Un carrefour d’échanges incontournable pour les experts,
les ingénieurs et les techniciens de l’environnement
Rejoignez-nous
pour enrichir vos connaissances et participer activement à la promotion, à la
diffusion et à la mise en œuvre au sein de l’industrie française des dernières
techniques d’essais et de simulation de l’environnement.
Nos adhérents bénéficient de réductions substantielles sur les tarifs
de nos stages de formation, journées techniques, colloques, salons,
ouvrages et guides techniques.
Depuis 1967, nous avons formé plus de 6 000 scientifiques, ingénieurs
et techniciens. Nos formations sont dispensées par les meilleurs experts
du moment, sélectionnés au sein des sociétés et laboratoires français
de pointe.
Qui est concerné par notre activité ?
• Les laboratoires d’essais, les équipementiers,
les concepteurs et intégrateurs de systèmes
• Les scientifiques, ingénieurs et techniciens
en charge de la conception, des essais,
de la fabrication et de la qualité
• Les concepteurs, constructeurs et vendeurs
des moyens d’essais
• Les étudiants et les enseignants
Association pour le développement des Sciences et Techniques de l’Environnement - Association régie par la loi 1901
1, place Charles de Gaulle - 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX - www.aste.asso.fr - Tel : 01 61 38 96 32
ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022 I51

ES_AUTO
INDEX
Au sommaire du prochain numéro :
DOSSIER
ESSAIS ET MODÉLISATION
© Handysurf+ ©ACCRETECH
Spécial moyens &
instrument de mesure
Équipements, instruments
et machines de
mesure, un domaine
incontournable pour une
production de qualité.
© iStock ©MF3D
Essais, simulation et mesure dans l’hydrogène
Moyens et techniques d’essais, logiciels de
simulation et de modélisation, et instruments
de mesure dans le domaine de l’hydrogène.
Focus CEM
Le point sur le contrôle et la fiabilité des
équipements électroniques.
©Hexagon
MESURES
Mesure, Métrologie et Vision du futur
Dossier spécial sur les technologies du
futur pour la mesure, la métrologie et
la vision.
Spécial logiciel
À quels logiciels de métrologie
recourir pour assurer ses opérations
de mesure ?
Liste des entreprises citées et index des annonceurs
ADVEOTEC.........................................................30 et 31
AIRBUS....................................................................... 28
ALTEN......................................................................... 15
ASTE............................................................. 26, 50 et 51
ANSYS......................................................................... 14
BEYOND AEROSPACE............................................... 16
CHAUVIN ARNOUX.................................................... 21
COLLÈGE FRANÇAIS DE MÉTROLOGIE (CFM)...... 15
COMSOL............................................ 2e de couverture
CRITT M2A.................................................................... 6
CYBERNETIX.....................................................32 et 33
DB VIB............................................... 4e de couverture
DJB INSTRUMENTS.................................................. 17
EIKOSIM...................................................................... 11
ESI GROUP.................................................................... 9
GIMIMEG..................................................................... 18
GROUPE HBK............................................................... 2
HEXAGON.................................................................... 16
LABORATOIRE ECCI.........................................34 et 35
LCIE BUREAU VERITAS...................................36 et 37
LNE................................................................................ 6
M+P INTERNATIONAL............................................... 19
MESURES-ET-TESTS................................................ 17
MISTRAS GROUP..............................................38 et 39
MÜLLER BBM............................................................. 19
MSL FRANCE.............................................................. 25
NAFEMS FRANCE........................................................ 7
NEXTER......................................................................... 6
PINETTE EMIDECAU INDUSTRIES.................40 et 41
ROHDE & SCHWARZ.................................................... 6
SAFRAN ELECTRONICS & DEFENSE....................... 6
SEREME.............................................................42 et 43
SERMA TECHNOLOGIE....................................44 et 45
SIEMENS..................................................................... 15
SOPEMEA..........................................................46 et 47
THIOT INGENIERIE...........................................48 et 49
V2I.................................................................................. 4
1 600
Il s’agit de la superficie en mètres carrés de Shap’In, le
futur techcenter de Daher, dont la première pierre a été
posée le 26 novembre dernier sur le site de Saint-Aignande-Grandlieu
près de Nantes, au cœur du Pôle industriel
d’innovation Jules Verne. Destiné à développer des
aérostructures composites du futur, ce centre d’innovation
regroupera, dès octobre 2022, sur une même plateforme,
toutes les compétences de Daher liées aux structures
aéronautiques en composites. Le projet, soutenu à
hauteur de 800 000 € par le fonds de modernisation de
l’industrie aéronautique pour un investissement total de
7,5 M€, permettra de répondre aux enjeux techniques,
économiques et environnementaux du secteur tout en
formant de jeunes talents. Shap’in prévoit d’accueillir 160
personnes dont 80 dédiées aux projets R&D.
Retrouvez nos anciens numéros sur :
www.essais-simulations.com
52 I ESSAIS & SIMULATIONS • N°147 • Décembre 2021- Janvier 2022

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400 kN
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