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ON EN PARLE<br />

SÉRIE<br />

Dans ce thriller,<br />

une mannequin<br />

s’infiltre au sein<br />

d’une richissime<br />

famille détenant<br />

un empire de<br />

cosmétiques…<br />

UNE F<strong>AM</strong>ILLE TOXIQUE<br />

Ce show haletant confirme la qualité des PRODUCTIONS<br />

SUD-AFRICAINES pour les plates-formes.<br />

LES COSMÉTIQUES BENGHU veulent<br />

conquérir toute l’Afrique. Ils ont recruté<br />

une nouvelle égérie… sans savoir qu’avec<br />

d’autres enfants, elle a servi de cobaye pour<br />

leurs crèmes éclaircissantes, en toute illégalité<br />

(ces produits sont interdits en Afrique du Sud<br />

depuis trente ans)… Seule survivante – avec son<br />

frère resté à Soweto – de cette expérimentation<br />

qui a mal tourné, la top-modèle veut se venger<br />

en s’introduisant incognito au sein de la<br />

richissime famille qui possède cet empire<br />

afin de trouver des preuves de leur trafic. La<br />

voilà plongée dans un quotidien de luxe et de<br />

glamour (les stylistes s’en sont donné à cœur<br />

joie !) à Johannesbourg, mais aussi au milieu<br />

des tourments d’un clan dirigé d’une main de<br />

fer par un patriarche et l’une de ses épouses.<br />

Un thriller en six épisodes (pour l’instant) qui<br />

prouve avec éclat l’originalité des productions<br />

du pays écrites pour le streaming. ■ J.-M.C.<br />

SAVAGE BEAUTY<br />

(Afrique du Sud),<br />

de Lebogang Mogashoa.<br />

Avec Rosemary Zimu,<br />

Dumisani Mbebe. Sur Netflix.<br />

EXPOSITION<br />

De fil en aiguille Treize artistes venus du Liban, d’Algérie ou du Maroc<br />

interrogent les liens entre les êtres et la question de la transmission.<br />

SOUVENIRS, SYMBOLES, rituels… Toutes les formes d’attache sont explorées dans cette expo à la fois<br />

esthétisante et émouvante. Son titre, « Silsila » (« la chaîne » en arabe), évoque ces filiations qui unissent les<br />

êtres ou les événements, une succession de maillons individuels et collectifs, indissociables, comme autant de<br />

destinées entrelacées. Portés par un imaginaire où l’intime et la mémoire se confondent, les plasticiens alternent<br />

les médiums et les registres, la figuration et l’abstraction, tissent les fils de leurs origines. Lourds tapis à moitié<br />

décousus de Ouassila Arras, fleurs et allégories disséminées dans les toiles saisissantes d’inspiration persane de<br />

Rayan Yasmineh, ou encore silhouettes stylisées figurant sur les étiquettes de paquets de semoule ou de henné<br />

de M’barka Amor raniment les secrets d’histoires personnelles ou familiales, les parcours migratoires, tout ce<br />

qui constitue le passé et le présent de ces artistes pluriculturels. Un voyage onirique autant que constitutif. ■ C.F.<br />

« SILSILA, LE VOYAGE DES REGARDS », Institut des cultures de l’islam, Paris (France), jusqu’au 31 juillet. institut-cultures-islam.org<br />

NETFLIX - DR (2)<br />

12 AFRIQUE MAGAZINE I <strong>430</strong> – JUILLET 2022

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