Corner Magazine #0

le maximum de son effectif. Le
trio Assan Ceesay-Wilfried
Gnonto-Antonio Marchesano
faisait des merveilles devant
alors qu’Ousmane Doumbia,
Blerim Dzemaili et Mirlind
Kryeziu, pour ne citer qu’eux,
tenaient brillamment ‘’la
baraque’’ derrière. Les poteaux
qui pouvaient parfois être
sortants par le passé,
devenaient soudainement
rentrants. Sans oublier les
impacts de la dégringolade
d’YB, qui marchait pourtant sur
le championnat la saison
précédente, et le manque de
mordant d’un FC Bâle amorphe
depuis quelques saisons. La voie
royale était donc ouverte pour
le club de la Limmat, et il ne
s’est pas privé de l’emprunter
pour aller décrocher un
treizième titre de champion
suisse dès le 1er mai.
Un été dramatique
Oui mais voilà, les vérités d’hier
ne sont pas celles d’aujourd’hui
et l’équipe qui côtoyait au
printemps les sommets du
classement, s’est mise à lutter
pour en quitter les basfonds.
Comment expliquer cette chute
? Difficile de mentionner autre
chose que l’été et donc le
mercato vécu par le FC Zurich.
En effet, André Breitenreiter,
considéré comme la pièce
angulaire du succès zurichois,
n’a pas su résister à l’appel
d’Hoffenheim en Bundesliga. À
ce départ s’ajoutent ceux
d’Assan Ceesay, parti libre pour
Lecce en Serie A, d’Ousmane
Doumbia, lui aussi libre à
Lugano, et celui du petit prodige
italien, Wilfried Gnonto, vers
Leeds et la Premier League. Des
pertes, sur le terrain et en
dehors, qui n’ont pas, du moins
pour le moment, pu être
qualitativement compensées.
C’est à Franco Foda qu’est
incombée la lourde tâche de
remplacer son compatriote sur
le banc de touche zurichois.
Mais rien ne s’est passé comme
prévu. 18 matchs et une
moyenne d’1 point par partie
plus tard, le technicien de 56
ans se voyait déjà montrer la
porte. L’arrivée de Bo Henriksen
n’a, pour l’instant, pas permis de
donner une nouvelle impulsion à
une équipe déjà bien mal en
point et qui devra batailler pour
quitter sa dernière place et ainsi
éviter une seconde relégation
en 7 ans.