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CANNES <strong>2023</strong><br />
Trois films vont voguer sous pavillon Memento. En<br />
compétition, le distributeur revient pour la quatrième<br />
fois avec le Turc Nuri Bilge Ceylan, qui offre une<br />
nouvelle plongée en Anatolie avec Les Herbes sèches,<br />
après Le Poirier sauvage (2018), la Palme Winter Sleep<br />
(2014) et le Grand Prix Il était une fois en Anatolie<br />
(2011). Simple comme Sylvain représente le deuxième<br />
séjour à Un Certain Regard pour la structure et pour<br />
Monia Chokri, après le Coup de cœur du jury décroché<br />
par La Femme de mon frère en 2019. Enfin, troisième<br />
collaboration mais première sélection cannoise sous<br />
bannière Memento pour Martin <strong>Pro</strong>vost avec Bonnard,<br />
Pierre et Marthe, porté par Cécile de France et<br />
Vincent Macaigne, présenté à Cannes Première.<br />
La 55 e Quinzaine des<br />
Cinéastes<br />
Film d’ouverture<br />
Le <strong>Pro</strong>cès Goldman de Cédric Kahn / Ad Vitam<br />
(27 septembre)<br />
A Song Sung Blue de Zihan Geng<br />
Agra de Kanu Behl<br />
Conann de Bertrand Mandico / Ufo<br />
Conte de feu de Weston Razooli<br />
Creatura d’Elena Martín<br />
Déserts de Faouzi Bensaïdi<br />
In Flames de Zarrar Kahn / The Jokers<br />
Inside The Yellow Cocoon Shell<br />
de Thien An Pham<br />
L’Autre Laurens de Claude Schmitz / Arizona<br />
Légua de Filipa Reis et João Miller Guerra<br />
La Grâce de Ilya Povolotsky<br />
Le Livre des solutions de Michel Gondry<br />
/ The Jokers<br />
Mambar Pierrette de Rosine Mbakam<br />
Merle merle mûre d’Elene Naveriani<br />
The Feeling That The Time For Doing<br />
Something Has Passed de Joanna Arnow<br />
The Sweet East de Sean Price Williams<br />
Un prince de Pierre Creton / JHR<br />
Film de clôture<br />
In Our Day de Hong Sang-soo<br />
Séance spéciale<br />
Val Abraham de Manoel de Oliveira<br />
Gaumont collabore pour la première fois avec trois<br />
nouveaux auteurs. D’abord en compétition avec Tran<br />
Anh Hung, pour La Passion de Dodin Bouffant,<br />
avec Juliette Binoche et Benoît Magimel ; le cinéaste<br />
est déjà venu à deux reprises sur la Croisette à Un<br />
Certain Regard avec L’Odeur de la papaye verte (1993)<br />
et À la verticale de l’été (2000). C’est dans cette catégorie<br />
que la société présidée par Sidonie Dumas<br />
accompagne Rosalie, avec Nadia Tereszkiewicz, Benoît<br />
Magimel et Benjamin Biolay, réalisé par Stéphanie<br />
Di Guisto, son deuxième long après La Danseuse (Un<br />
Certain Regard, 2016). Enfin à Cannes Première est<br />
présenté Le Temps d’aimer de Katell Quillévéré, avec<br />
au casting Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste.<br />
Diaphana est présent avec un auteur qu’il connaît<br />
bien pour avoir accompagné ou ressorti une quinzaine<br />
de ses films : le Finlandais Aki Kaurismäki et son<br />
nouveau long Les Feuilles mortes sont en lice pour<br />
la Palme d’or, 21 ans après le Grand Prix de L’Homme<br />
sans passé, et 35 ans après avoir présenté Shadows in<br />
Paradise à la Quinzaine. Premier film et première<br />
venue en revanche pour Iris Kaltenbäck et<br />
Le Ravissement, avec Hafsia Herzi et Alexis Manenti<br />
au générique, présenté en compétition à la Semaine<br />
de la Critique.<br />
Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan<br />
Le Ravissement d'Iris Kaltenbäck<br />
©Eurozoom<br />
If Only I Can Hibernate de Zoljargal Purevdash<br />
10 N°443 / <strong>26</strong> <strong>avril</strong> <strong>2023</strong>