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Sélection de constantes thermodynamiques pour les éléments ...

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Thermochimie <strong>éléments</strong> majeurs<br />

c’est la loi <strong>de</strong> Stu<strong>de</strong>nt qui s’applique. Dans notre cas, cela donne une incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ±<br />

18.1 J/mol.K au lieu <strong>de</strong> ± 10.0 J/mol.K comme calculé par Cox et al. (1989). De plus, le<br />

fait <strong>de</strong> considérer <strong>de</strong>s phases en <strong>de</strong>hors du simple système Al2O3-H2O augmente le<br />

risque d’erreur liée à la présence d’<strong>éléments</strong> étrangers au système.<br />

Pour déduire l’entropie <strong>de</strong> Al +++ , Pokrovski et Helgeson (1995) ont calculé l’enthalpie<br />

libre <strong>de</strong> ce cation. Pour cela, ils considèrent l’enthalpie libre <strong>de</strong> la gibbsite obtenue par<br />

Hemingway et al. (1977), par calorimétrie uniquement. Notons, à propos <strong>de</strong> ces<br />

mesures qu’il ne semble pas exister d’autres valeurs que celle déterminée par<br />

Hemingway et al. (1977) <strong>pour</strong> l’entropie, soit 68.45 ± 0.12 J/mol.K. Quant à l’enthalpie<br />

<strong>de</strong> formation, la valeur <strong>de</strong> ces auteurs, -1293.13 ± 1.20 kJ/mol a par la suite été<br />

confirmée par Chen et Zeng (1996) qui trouvent une valeur <strong>de</strong> -1293.18 ± 1.20 kJ/mol.<br />

Comme Tagirov et Schott (2001), Palmer et Wesolovski (1992) et Pokrovski et<br />

Helgeson (1995), nous considèrerons ces valeurs comme <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> référence.<br />

Dans un second temps, Pokrovski et Helgeson (1995) étudient l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

données <strong>de</strong> solubilité disponib<strong>les</strong> <strong>pour</strong> la gibbsite. Ils reportent en particulier <strong>les</strong><br />

résultats <strong>de</strong> Bloom et Weaver (1982) qui ont remarqué un recouvrement <strong>de</strong>s grains <strong>de</strong><br />

gibbsite par un matériau globuleux riche en sodium. Après avoir lavé <strong>les</strong> grains <strong>de</strong><br />

gibbsite au moyen d’une solution aci<strong>de</strong>, Bloom et Weaver (1982) constatent une<br />

diminution <strong>de</strong> la solubilité <strong>de</strong> la phase. Notons que cette procédure sera par la suite<br />

adoptée dans <strong>les</strong> étu<strong>de</strong>s plus récentes (Palmer et Wesolovski 1992 et Bénnézeth et al.<br />

2001). A ce propos, Pokrovski et Helgeson (1995) font remarquer que si on utilise <strong>les</strong><br />

propriétés <strong>de</strong> l’aluminium <strong>de</strong> Cox et al. (1989) avec <strong>les</strong> données calorimétriques <strong>de</strong><br />

Hemingway et al. (1977), on obtient une constante d’équilibre <strong>de</strong> 8.42, proche <strong>de</strong> celle<br />

déterminée par Frink et Peech (1963), <strong>de</strong> 8.50. Bloom et Weaver (1982) reportent une<br />

valeur plus faible, <strong>de</strong> 7.55, qui sera confirmée plus tard par Peryea et Kittrick (1988,<br />

7.74 ± 0.14) et Palmer et Wesolovski (1992). En combinant ces travaux avec ceux <strong>de</strong><br />

Bloom et Weaver (1982), Pokrovski et Helgeson (1995) obtiennent la valeur <strong>de</strong> 7.735.<br />

Comme Pokrovski et Helgeson (1995), nous retenons également comme valeur <strong>de</strong><br />

référence, la valeur <strong>de</strong> 7.735 <strong>pour</strong> la constante d’équilibre <strong>de</strong> la gibbsite.<br />

En combinant l’entropie et l’enthalpie <strong>de</strong> formation retenues <strong>pour</strong> la gibbsite, et en<br />

considérant <strong>les</strong> données CODATA <strong>pour</strong> <strong>les</strong> <strong>éléments</strong>, on obtient une enthalpie libre <strong>de</strong><br />

-1154.91 kJ/mol. En utilisant la constante d’équilibre précé<strong>de</strong>mment définie et le ΔG°f<br />

<strong>de</strong> l’eau fourni par CODATA, on obtient un ΔG°f <strong>pour</strong> Al +++ <strong>de</strong> -487.64 kJ/mol. Cette<br />

valeur est très légèrement différente <strong>de</strong> celle obtenue par Pokrovski et Helgeson<br />

(1995), <strong>de</strong> -487.62 kJ/mol en raison d’une différence sur le ΔG°f <strong>de</strong> l’eau. Cette valeur<br />

permet <strong>de</strong> calculer l’entropie <strong>de</strong> Al +++ , <strong>de</strong> -337.97 J/mol.K au lieu <strong>de</strong> -338.07 J/mol.K<br />

<strong>pour</strong> Pokrovski et Helgeson (1995).<br />

3.1.3. La silice.<br />

Récemment, une série <strong>de</strong> travaux sont venus mettre en question <strong>les</strong> propriétés<br />

thermodynamique <strong>de</strong> l’espèce <strong>de</strong> base H4SiO4,aq (Rimstidt 1997, Gunarsson et<br />

Arnorsson, 2000). Comme le fait remarquer Rimstidt (1997), cette critique existait déjà<br />

implicitement dans la sélection <strong>de</strong> Robie et al. (1978). En effet, si l’on considère la<br />

solubilité du quartz jusque là admise <strong>de</strong> 6 ppm à 25°C, la combinaison avec le ΔG°f du<br />

BRGM/RP- 54902-FR – Rapport final 19

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