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Patrimoine archéologique maritime - Ministère de la Culture et des ...

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les mêmes caractéristiques environnementales <strong>et</strong> hydrographiques, <strong>et</strong> surtout, les mêmes<br />

conditions <strong>de</strong> navigation : il s’agit ici du bas-estuaire. En aval, <strong>la</strong> côte gaspésienne plonge<br />

dans le golfe du Saint-Laurent. En ce qui nous concerne, le contexte environnemental <strong>et</strong><br />

les conditions <strong>de</strong> conservation ne changent que re<strong>la</strong>tivement peu en passant <strong>de</strong> l’estuaire<br />

au golfe. En matière <strong>de</strong> conservation d’épave <strong>et</strong> <strong>de</strong> conditions <strong>de</strong> plongée, on regroupe le<br />

golfe <strong>et</strong> l’estuaire dans le milieu <strong>maritime</strong>, en opposition au milieu fluvial que l’on trouve<br />

beaucoup plus loin en amont.<br />

En amont, le bas-estuaire du Saint-Laurent est caractérisé par une profon<strong>de</strong>ur<br />

re<strong>la</strong>tivement faible due à <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> nombreux hauts fonds. Au milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone qui<br />

nous concerne, on passe <strong>de</strong> l’estuaire au golfe <strong>de</strong>vant Matane où <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur en pleine<br />

voie navigable passe drastiquement <strong>de</strong> 50 mètres à 300 mètres. La côte se compose <strong>de</strong><br />

terrasses marines <strong>et</strong> <strong>de</strong> longs estrans se terminant au <strong>la</strong>rge par une pente abrupte; elle est<br />

généralement composée d’estrans vaseux jonchés <strong>de</strong> p<strong>la</strong>tiers rocheux. On y r<strong>et</strong>rouve aussi<br />

une infinité <strong>de</strong> pointes rocheuses <strong>et</strong> d’autres écueils susceptibles d’éventrer les navires.<br />

Après le naufrage, <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s navires échoués dépend du type <strong>de</strong> fond où repose<br />

l’épave. Comme nous l’avons vu, le sable <strong>et</strong> <strong>la</strong> vase protègent l’épave alors que les<br />

p<strong>la</strong>tiers rocheux l’exposent <strong>et</strong> favorisent leur <strong>de</strong>struction rapi<strong>de</strong>. Plus particulièrement<br />

pour les côtes <strong>de</strong> l’estuaire, le potentiel <strong>archéologique</strong> du site d’épave dépend <strong>la</strong>rgement<br />

<strong>de</strong> l’endroit précis où le naufrage a eu lieu.<br />

Notons qu’en matière <strong>de</strong> navigation, <strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> <strong>la</strong> côte gaspésienne<br />

provient du fait qu’elle se prête tant au cabotage côtier qu’à <strong>la</strong> navigation hauturière. On<br />

risque donc d’y trouver autant <strong>de</strong> navires <strong>de</strong> fort tonnage que <strong>de</strong> p<strong>et</strong>its caboteurs.<br />

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