en brefz - Arcinfo.ch

7 NEUCHÂTEL & LITTORAL
Jeudi 28 avril 2005 L’Express
PRATIQUEZ
URGENCES
� Police: 117.
� Urgences-santé et ambulance:
144.
� Feu: 118.
� Intoxication: 145.
NEUCHÂTEL
� Pharmacie de service: de la
Gare, 6h30-20h30 (en dehors
de ces heures, le 032 722 22
22 renseigne).
DISTRICT DE BOUDRY
� Pharmacie de garde: le nº
gratuit 0800 832 800 renseigne.
� Médecin de garde Basse-
Areuse: 079/387 21 00.
ENTRE-DEUX-LACS
ET LA NEUVEVILLE
� Pharmacie de garde: numéro
d’appel unique 0844
843 842 renseigne.
� Permanence médicale:
0900 501 501 (2.-fr/min).
AGENDA VILLE
AUJOURD’HUI
� Bibliothèques Journée portes
ouvertes des bibliothèques
de l’Université.
� Conférence 17h, centre
Ecoparc, Espace de l’Europe
3a, «Le projet d’architecture
de la Maladière» par Laurent
Geninasca.
� Piano 19h, salle de concert
du Conservatoire, élèves de
Laurent Perrenoud et à
20h15, élèves de Dominique
Jeanneret, violon.
� Théâtre 20h, au Passage
«Songe d’une nuit d’été» de
Shakespeare.
� Théâtre 20h, au Passage
(petite salle), «Noces de
sang» de Garcia Lorca par le
groupe théâtral du Lycée Denis-de-Rougement.
� Cirque 20h, place du Port,
cirque Starlight.
� Théâtre, 20h30, au Pommier,
«Un obus dans le
coeur» de Wajdi Mouawad.
� Caseàchocs20h30, «Je
dis cinéma», film «Foxy
Brown».
� Théâtre 20h30, collège de
la Promenade «Sarah et le cri
de la langouste» par la Cie de
La Chambre.
DEMAIN
� Orgue 18h30, collégiale,
concert par Jiyoun Kim, Corée
du Sud.
� Flûte à bec 19h, salle de
concert du Conservatoire, élèves
de Pascal Dober.
� Théâtre 20h, au Passage
«Songe d’une nuit d’été» de
Shakespeare.
� Cirque 20h, place du Port,
cirque Starlight.
� Théâtre 20h, au Passage
(petite salle), «Noces de
sang» de Garcia Lorca par le
groupe théâtral du lycée Denis-de-Rougement.
� Conférence en italien
20h15, CPLN, «Il Papa e il
Vaticano» par Ernest Weibel,
professeur.
� Théâtre 20h30, collège de
la Promenade «Sarah et le cri
de la langouste»par la Cie de
La Chambre.
� Théâtre, 20h30, au Pommier,
«Un obus dans le cœur»
de Wajdi Mouawad.
� Astronomie 22h, Observatoire,
soirée d’observation. Se
renseigner au 032 861 51
50.
� Caseàchocs22h, «The hip
hop show».
� Hip Hop 21h30, caveau du
King «La Vacuna».
AGENDA LITTORAL
AUJOURD’HUI
� Boudry 20h,àLaPassade,
«Tap and Boogie».
� Saint-Blaise 20h, temple,
concert de la société de chant
L’Avenir.
� Peseux 20h, au temple,
concert par le quatuor Mozart.
� Colombier 20h, au temple,
le «Requiem» de Mozart par
L’Avant-scène Opéra.
� Peseux 20h15, centre scolaire
de la Côte, «Les nouveaux
moyens d’enseignement
romands des mathématiques».
Par
Christiane Meroni
vrai, nous ne
vous soumettons
«C’est
cette demande de
crédit de 315.000 francs que ce
soir. C’est vrai, nous vous mettons
devant le fait accompli. C’est vrai,
il n’y a pas urgence! Mais, a poursuivi
mardi soir, lors de la
séance du Conseil général, le
conseiller communal de Saint-
Aubin-Sauges Jean-Michel Pellaton,
comme le service des Ponts et
chausséesvientjustedenousaviser
que les travaux de réfection de la totalité
de la rue de Fin-de-Praz débuteront
le 10 mai prochain, le
Conseil communal a pensé qu’il
était opportun que, dans le cadre
de notre PGEE (plan général
d’évacuation des eaux), nous
puissions bénéficier de ces travaux.
Ceci afindemettreenplaceunecanalisation
d’évacuation des eaux
claires et une nouvelle conduite
d’eau à la rue de Fin-de-Praz.
Puis, de remplacer la canalisation
d’eaux usées qui traverse l’avenue
de Neuchâtel!» Ces travaux, prévus
à l’issue de la construction
des tunnels autoroutiers de
l’A5, laissent les élus socialistes
perplexes. Une suspension de
séance plus tard, Hans Ulrich
Weber lance. «Nous allons tout
bonnement enterrer 315.000
francs». Quelques retouches et
amendements après, les élus finissent
par accepter de ne débloquer
qu’un montant de
10.000 francs relatif au réseau
d’eaux usées. Les socialistes déposent
alors une motion avec
clause d’urgence pour que le
goudronnage soit filtrant.
«Cette ancienne route cantonale,
qui devient une route communale,
doit au moins avoir l’allure d’une
routedevillage.Mêmesil’Etatn’a
pas jugé opportun de nous tenirinformés
nous pouvons au moins demander
un tel goudronnage», relève,
agacé, Hans Ulrich Weber.
/CHM
Nager en eaux usées
SAINT-AUBIN-SAUGES Canalisation pour les eaux claires et conduite d’eau à la Fin-de-Praz
passent à la trappe. Seul le tuyau des eaux usées, avenue de Neuchâtel, sera remplacé
Les travaux de réfection seront entrepris sur la nouvelle route communale, du carrefour Pattus à l’entrée du village de
Gorgier. Les élus souhaitent que, sur cette nouvelle route villageoise, le goudronnage soit filtrant. PHOTO ARCH-LEUENBERGER
«Il est temps d’enterrer la hache de guerre»
Les élus de Saint-Aubin-
Sauges ont écouté,
avec force attention,
les conclusions de la commission
financière (voir notre
édition du 19 avril) sur ses investigations
concernant les
rétributions de l’exécutif et
le salaire des employés communaux.
«Il n’y a pas eu de dérapages,
mais une absence de réglementation
au niveau des traitements
et un manque manifeste de
précision dans les décomptes de
vacations.»
La commission a, par contre,
été plus critique sur la façon
d’agir de l’ancien Conseil
communal concernant le salaire
de la concierge de l’immeuble
communal Gare 4,
dont le revenu pour un poste
à 30% équivalait à celui d’un
plein temps. «Même si notre intention
n’est pas, ici, de sermonner
le Conseil communal, nous nous
devons de relever que la manière
d’agir de l’exécutifd’alors a été incompréhensible
et inadmissible.
Elle a même dénoté un manque
évident de respect pour les décisions
du législatif!» Partant du
principe qu’un tel rapport
s’écoute mais ne se commente
pas, Hans Ulrich Weber, président
du groupe socialiste,
lance: «Tournons la page et enterrons,
une fois pour toutes, la
hachedeguerre!»
Vingt minutes chrono
Les comptes 2004, qui affichent
un excédent de charges
de 80.718 francs alors que le
budget prévoyait un déficit de
Dossier truffé d’incertitudes
CORRECTIONNEL Elle accuse son ex-concubin d’avoir abusé d’elle durant
son sommeil. Puis, elle retire sa plainte et se remet «à la colle» avec lui
Le ministère public requérait
quatorze mois
d’emprisonnement. Le
substitut du procureur ne
s’opposait pas à une suspension
de la peine au profit
d’un traitement en milieu
fermé, mais le prévenu est
sorti libre comme l’air du Tribunal
correctionnel de Neuchâtel.
L’acte d’accusation n’était
pourtant pas tendre avec le
prévenu. Il lui était reproché
d’avoir commis des actes
sexuels sur un personne incapable
de résistance.
«Jamais je n’aurais
fait une chose
pareille» Le prévenu
En octobre 2003, la plaignante,
rentière AI tout
comme le prévenu, s’était
rendue au poste de police
afin de porter plainte pour
coups et blessures à l’encontre
de son ex-concubin. En
cours d’interrogatoire, elle
confirmait ne jamais avoir
été violée. Elle déclarait par
contre avoir été abusée – à
deux, trois ou quatre reprises,
selon les versions – alors
qu’elle dormait très profondément.
Médicaments étourdissants
Cela se serait passé entre
1997 et 2003. Souffrant de
problèmes psychologiques,
tout comme son compagnon,
elle n’aurait remarqué ces actes
– physiquement douloureux
– que le matin venu,
une fois les effets de sa
lourde médication dissipés.
La vie reprenant son cours –
chaotique, en l’occurrence,
pour l’un comme pour l’autre
– cette femme décidait,
quelques semaines plus tard,
de retirer sa plainte.
Puis, elle s’installait à nouveau
chez le prévenu. Les
préventions pour coups et
blessures furent évidemment
abandonnées, mais,
mise en marche, la machine
judiciaire a continué de s’intéresser
aux supposés abus
sexuels, infractions se poursuivant
d’office.
Absences remarquées
«Jamais je n’aurais fait une
chose pareille», s’est tant bien
que mal défendu le prévenu,
visiblement fort diminué par
la cure de sevrage qu’il suit
actuellement pour se défaire
de ses toxicomanies alcoolique
et médicamenteuse. Déboussolé,
ce quadragénaire
nie aussi s’être vanté dans
l’entourage de l’atelier protégé,
où lésée et abuseur
supposés se croisent fréquemment,
d’avoir eu pareille
attitude.
Venue témoigner en faveur
du prévenu, une
femme qui connaissait bien
le couple a confirmé n’avoir
jamais entendu parler de ces
insanités. «Ils étaient heureux
ensemble.Jenecomprendspas
sa virevolte. Je ne veux plus la
voir, elle me dégoûte!» Le président
du tribunal, Nicolas
Marthe, aurait aimé entendre
les deux autres témoins
cités par la défense. Mais ils
n’ont pas répondu à l’invitation.
Celle qui se présentait
comme la lésée a également
préféré éviter la salle d’audience.
Sans précisions de sa
part, les jurés n’ont pu se
déterminer sur la crédibilité
de ses affirmations. «La
lésée mélange d’anciennes lésions
avec de nouvelles qu’elle
actualise. Il n’est pas impossible
que cela se soit produit...
alors qu’elle vivait avec son exmari.
On est dans un milieu
où les personnes ont de la peine
à percevoir la réalité», aconclu
Nicolas Marthe, qui a libéré
le prévenu au bénéfice
du doute. /STE
400.605 francs, ont passé la
rampe en vingt minutes,
chrono en main. Itou pour le
prolongement du cautionnement
de 50.000 francs en faveur
du Tennis club Béroche-
Bevaix-Boudry; pour la demande
de crédit de 22.800
francs destinée à améliorer les
installations de la salle de
spectacles et pour le rapport
relatif à l’adoption des plans
du règlement des zones de
protection des captages de
l’aquifère de la Presta. /chm
NEUCHÂTEL
La Première:
2e service
Après cinq ans de fermeture,
le café-restaurant
de «La Première»
rouvrira dimanche matin à la
rue des Moulins, à Neuchâtel.
«Il y aura toujours les fameux
parterres avec l’eau qui coule
dessous,maisnousavonsfignolé
le concept», explique Ottavia
Giorgi Monfort. La propriétaire
des lieux s’est assurée
l’assistance de Franco Vantaggio
pour cette relance.
L’établissement sera géré par
Rosario Randazzo, dont il
s’agit de la première expérience,
alors que Pierre Egli
sera le chef d’une cuisine allant«dutraditionnelauloufoque.»
L’établissement sera
animé par des soirées à
thème. En plus des sculptures
permanentes du Neuchâtelois
Dominique Humblot,
il pourrait aussi servir de petite
galerie. La propriétaire
souhaiterait même que des
artistes et artisans puissent
venir travailler momentanément
sur place. /axb