un chArpentier couvreur - VINCI Construction France

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c’est INNOVANt Insularis ® XXi c’est un isolant… en BéTon associer deux bétons pour n’en faire qu’un, extrêmement isolant, telle est l’innovation réalisée en partenariat avec Cemex, numéro un mondial du béton prêt à l’emploi. Avec cette solution optimale, VINCI Construction France peut répondre aux exigences de la réglementation RT 2012, sans utiliser d’isolant sur les murs. Loin de la mauvaise réputation qui lui est parfois faite, le béton est reconnu comme un matériau propre, efficace et performant. Depuis de nombreuses années, cimentiers et chercheurs des laboratoires de recherche des grands groupes de construction travaillent ensemble à son amélioration. Ainsi, de la coopération entre Cemex et VINCI Construction France, est né un partenariat pour le développement d’un système constructif 100 % béton visant à respecter la nouvelle réglementation RT 2012 sans ajout de matériaux complémentaires ! Le système est basé sur l’utilisation de bétons isolants et autoplaçants en application bicouche : Insularis ® Xi (structurel et isolant) et Insularis ® XXi (non structurel et superisolant). « Avec l’arrivée des normes RT 2005 et RT 2012, nous cherchions depuis longtemps à augmenter les capacités isolantes de notre béton, explique Sylvie Lecrux Trudel, responsable Marketing Béton non structurel ou Insularis ® XXi 20 ⁄ Passion construction n° 32 Béton structurel ou Insularis ® Xi Développement Produits, Cemex France. Nous avons d’abord créé Insularis ® Xi. Après un an d’essais, le produit a été lancé en septembre 2012. Ce béton autoplaçant (ne nécessitant pas d’être vibré) permet une conductivité thermique quatre fois plus faible qu’un béton traditionnel (il est donc quatre fois plus isolant). Mais la recherche n’est rien si elle n’est pas appliquée. Nous avions donc proposé à VINCI Construction France de travailler ensemble sur sa mise en pratique. » Un partenariat essentiel La collaboration entre les deux équipes commence le plus en amont possible. « Nous avons des besoins évidents, renchérit François Cussigh, expert Béton, DRD Assistance technique de VINCI Construction France. Avec les attentes en matière de bâtiments passifs – voire positifs – la question de l’isolation et notamment de la limitation des ponts thermiques est cruciale. La solution ne peut pas venir de la multiplication d’isolants à armature métallique Mur bicouche « Le nouveau béton est 12 fois plus isolant que le béton traditionnel. » Sylvie Lecrux trudel, responsable Marketing Développement Produits, Cemex France. l’intérieur ou à l’extérieur. Il faut repenser la constitution même des matériaux de construction. Nous avons donc immédiatement répondu positivement à la demande de Cemex. Trouver un béton solide et efficace, tout en comprenant comment et où l’appliquer, est capital pour le développement de nos projets. » Arriver à se passer d’isolant Après les essais réussis pour l’utilisation de l’Insularis ® Xi, les équipes de recherche de Cemex vont plus loin. « En utilisant ce béton seul, la pose de matériaux isolants à l’intérieur est suffisante pour respecter les normes, précise François Cussigh. Mais l’idéal était de pouvoir se passer d’isolant ! » Les équipes marketing de Cemex demandent donc au laboratoire de se pencher sur la création d’un béton suffisamment efficace pour se passer de tout isolant supplémentaire. « Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait une combinaison de deux bétons : une couche d’Insularis ® Xi et une autre d’un tout nouveau béton 12 fois plus isolant qu’un béton traditionnel mais moins résistant, l’Insularis ® XXi », se souvient Sylvie Lecrux Trudel. Ces deux bétons sont coulés dans le même coffrage formant ainsi un voile bicouche, mais aussi dans la même journée par un souci d’efficacité. « C’est un matériau plus délicat, plus cher, mais très efficace », résume François Cussigh. Reste à étudier précisément comment il réagit in situ et quelles dispositions particulières doivent être utilisées pour son application. « En échange de ce travail de terrain, nous avons une exclusivité après lancement pour le système bicouche associant l’Insularis ® Xi et l’Insularis ® XXi. Un véritable avantage concurrentiel. »
Friches industrielles La méTamorphose construire la ville dans la ville est aujourd’hui une priorité affichée des pouvoirs publics, afin de contenir l’extension urbaine en zones rurales. La reconversion des nombreuses friches industrielles situées au cœur ou en marge des agglomérations revient donc au premier plan. Rives de seine (Hauts-de-seine), photo ci-dessus. Sur le site historique des usines Renault de Boulogne-Billancourt, la ZAC Rives de Seine de 45 hectares constitue l’une des plus importantes opérations urbaines de ces dernières années en France. Les collectivités ont longtemps misé sur le développement en périphérie des villes, solution la plus simple mais pas la moins coûteuse si l’on s’intéresse au coût global : lotissements, zones d’activité et centres commerciaux se sont multipliés, nécessitant en parallèle la construction d’infrastructures de transports. À l’heure du développement durable, de nombreuses voix s’élèvent contre l’accélération des extensions urbaines, consommatrices d’énergie et d’une ressource non renouvelable : le territoire. Dans la droite ligne du plan Ville durable lancé en octobre 2008 – qui regroupe notamment les appels à projets Écoquartiers et Écocités –, le gouvernement entend donc favoriser le développement urbain dans les limites actuelles des agglomérations. Héritage d’un riche passé industriel, de nombreux terrains longtemps délaissés jalonnent les villes : ces friches industrielles deviennent des territoires à reconquérir. c’est dANS L’AIr Rénovations spectaculaires Plusieurs chantiers emblématiques ont, ces dernières années, montré la voie. Le plus ambitieux est sans conteste celui de Lyon Confluence. Enclavée au sud de la gare de Perrache entre Rhône et Saône, cette vaste friche industrielle de 150 hectares avait concentré des activités non désirées en centre-ville : abattoirs, industries polluantes, gare de triage, prison, etc. Le projet, initié au début des années 2000, doublera à l’horizon 2019 la superficie de l’hypercentre lyonnais pour accueillir 16 000 habitants et 25 000 emplois dans des quartiers dotés d’une forte identité architecturale. La reconversion d’un site industriel n’implique pas toujours de faire table rase du passé : la volonté de sauvegarder le patrimoine industriel peut engendrer de superbes réalisations, comme celle des Grands Moulins de Pantin, transformés depuis 2009 en un ensemble de 50 000 m 2 de bureaux préservant l’identité visuelle de le magazine de Vinci construction France ⁄ 21
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