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un chArpentier couvreur - VINCI Construction France

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c’est dANS L’AIr<br />

LYon ConfLuenCe<br />

Ensembles de logements et de bureaux ; gros œuvre de l’hôtel de région, conçu par<br />

Christian de Portzamparc, et du futur musée des Confluences ; pôle de loisirs et<br />

de commerces, d’<strong>un</strong>e surface totale de 164 000 m², figurent au nombre des chantiers<br />

menés sur la presqu’île lyonnaise.<br />

ce bâtiment hors normes des<br />

années 1920. La démolition intérieure<br />

des immenses silos, les reprises de<br />

structures ou encore les extensions en<br />

charpentes métalliques jusqu’au huitième<br />

étage ont constitué d’importants<br />

défis, relevés par Campenon Bernard<br />

<strong>Construction</strong> et Delair CFD.<br />

Tout aussi spectaculaire, la Cité du<br />

cinéma, imaginée par Luc Besson, a<br />

été inaugurée le 21 septembre dernier.<br />

Réalisée à Saint-Denis sur le<br />

site d’<strong>un</strong>e centrale électrique désaffectée<br />

depuis trente ans, elle ré<strong>un</strong>it<br />

sur 62 000 m² l’ensemble des métiers<br />

du cinéma, avec neuf plateaux de<br />

tournage ultramodernes, des ateliers<br />

pour la fabrication des décors,<br />

des locaux de formation. Dès l’origine,<br />

le parti pris était de conserver<br />

les grands éléments de la centrale,<br />

comme l’immense nef de métal de<br />

220 m de long ou le décor de la salle<br />

des pompes. Après l’échec d’<strong>un</strong> premier<br />

projet, le groupement composé<br />

de <strong>VINCI</strong> Immobilier et Bateg a été le<br />

seul à proposer de le modifier sans en<br />

dénaturer l’esprit. La transformation<br />

en studios et équipements ultramodernes<br />

a représenté, également, de<br />

lourds défis techniques.<br />

C’est bien la complexité des opérations,<br />

et leur coût généralement<br />

22 ⁄ Passion construction n° 32<br />

plus élevé qu’<strong>un</strong>e simple mutation<br />

de terres agricoles, qui explique que<br />

de nombreuses friches industrielles<br />

restent, sur l’ensemble du territoire,<br />

à redévelopper. « Faire aboutir <strong>un</strong><br />

projet de reconversion de friche industrielle<br />

suppose de surmonter plusieurs<br />

obstacles, relève Vincent Mathieu,<br />

directeur d’Activité aménagement<br />

et Développements immobiliers<br />

Adim Est. Les opérations sont bien<br />

plus longues que celles portant sur<br />

des ZAC prêtes à bâtir. Les procédures<br />

administratives sont plus lourdes. Le<br />

projet doit souvent recevoir l’aval de<br />

l’architecte des bâtiments de <strong>France</strong>,<br />

prévoir l’intervention d’archéologues<br />

après la phase de démolition, subir <strong>un</strong><br />

contrôle des opérations de dépollution.<br />

Le PLU peut ne pas être adapté à la<br />

zone concernée. Des oppositions locales<br />

s’y ajoutent souvent, et certains projets<br />

sont abandonnés suite à l’accumulation<br />

des retards et des procédures. »<br />

La dépollution des sols,<br />

étape cruciale<br />

De plus, la nécessité de désamianter,<br />

assainir et dépolluer, démolir ou restaurer,<br />

engendre des surcoûts, sans<br />

compter le besoin de prolonger la voirie<br />

et les transports en comm<strong>un</strong> en<br />

cas de création d’<strong>un</strong> nouveau quartier.<br />

« Immeubles vétustes<br />

et terrains à dépolluer<br />

demandent des expertises<br />

techniques que les collectivités<br />

doivent assembler. De tels<br />

projets nécessitent l’intervention<br />

de nombreux acteurs. »<br />

José-Michaël Chenu, directeur général délégué<br />

<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>France</strong><br />

atLantIs à MassY<br />

Cette ZAC de 6 hectares de terrains acquis auprès de Sanofi-Aventis,<br />

voit le développement d’<strong>un</strong> programme de 62 000 m² de bureaux<br />

et de 39 000 m² de logements. Un nouveau PLU a permis d’augmenter<br />

la constructibilité du terrain et de développer <strong>un</strong>e partie de logements.<br />

L’étape la plus délicate est bien souvent<br />

la gestion de la pollution du site.<br />

« Pour aménager sur <strong>un</strong> site pollué, l’anticipation<br />

est capitale : il faut établir des<br />

diagnostics complets, <strong>un</strong> plan de gestion<br />

et solliciter les services d’entreprises<br />

spécialisées. La dépollution suppose<br />

de bien appréhender l’usage futur du<br />

site. Par exemple, pour <strong>un</strong> terrain à<br />

usage d’habitation, la valeur d’hydrocarbures<br />

tolérée dans le sol est plus de<br />

cinq fois inférieure à celle acceptable<br />

pour <strong>un</strong>e zone d’activités industrielles »,<br />

explique Rodolphe Benaddou, président<br />

d’Extract Ecoterres.<br />

La solution la plus rapide pour valoriser<br />

le foncier est d’extraire les terres<br />

polluées pour <strong>un</strong> traitement ex situ,<br />

mais c’est aussi la plus coûteuse. Le<br />

traitement in situ des sols contaminés<br />

par des polluants organiques est plus<br />

long, car il joue sur la biodégradabilité,<br />

mais il est moins onéreux. Quant<br />

aux sols contaminés par des polluants<br />

d’origine minérale, ils peuvent être<br />

éliminés en installation de stockage<br />

de déchets ou stabilisés in situ par<br />

injection de liants. « Il est fréquent<br />

que des sites restent non valorisés car<br />

le budget nécessaire pour la dépollution<br />

compromet la rentabilité de l’opération,<br />

mais nous savons apporter des solutions<br />

pour permettre de maîtriser et optimiser<br />

ces coûts », poursuit Rodolphe<br />

Benaddou.<br />

Concevoir des solutions<br />

globales<br />

Réputée complexe et trop coûteuse, la<br />

reconversion des friches industrielles<br />

a donc souvent du mal à s’imposer<br />

comme <strong>un</strong>e priorité. « Le départ de<br />

certaines activités des centres-villes et la<br />

volonté de densifier la cité, sont des tendances<br />

lourdes qui appellent des réponses<br />

d’<strong>un</strong> groupe comme le nôtre : nous nous

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