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un chArpentier couvreur - VINCI Construction France

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caRRièRes effondRées.<br />

Certaines ont été exploitées<br />

depuis le Moyen Âge et <strong>un</strong>e<br />

caméra est nécessaire pour<br />

évaluer leur degré de stabilité.<br />

foRage. Afin de protéger<br />

les pieds de vigne, <strong>un</strong>e bâche<br />

est tendue alors que l’on fore<br />

la zone à traiter.<br />

tuyau d’aLimentation<br />

du couLis. La zone instable<br />

identifiée et le forage effectué,<br />

le coulis peut être envoyé.<br />

des PaRPaings sont utilisés<br />

pour fermer les carrières<br />

dangereuses et séparer les zones<br />

saines des zones instables.<br />

couLis de stabiLisation.<br />

Un vide est laissé sous le plafond<br />

de la carrière afin de préserver<br />

les racines des ceps de<br />

tout contact avec le coulis.<br />

centRaLe et siLos<br />

nécessaires au confortement<br />

des sols in situ.<br />

Le respect des sols avant tout<br />

■ Sur <strong>un</strong> terrain vivant, protégé et en exploitation, des règles drastiques sont<br />

à respecter afin de préserver l’écosystème. et dans <strong>un</strong> secteur agricole où la<br />

composition de la terre est aussi importante que le type de cep choisi, il n’est<br />

pas question que les travaux aient le moindre impact sur l’environnement.<br />

« Nous avons tout analysé au préalable, afin de garantir<br />

l’intégrité des sols pendant et après notre passage.<br />

Le coulis, l’eau, les vapeurs d’émanation produites lors<br />

du séchage… Les racines des ceps de vigne ne vont certes<br />

pas dans la couche calcaire qui se trouve à 7 ou 8 mètres<br />

sous la surface et où sont situées les carrières. Mais,<br />

pour ne prendre auc<strong>un</strong> risque, nous avons laissé <strong>un</strong> vide<br />

entre le niveau atteint par le coulis et le haut de la<br />

carrière ainsi remplie. L’eau et l’air circulent comme avant sous la couche<br />

de terre. Le coulis est même étudié en conséquence : nous avons 150 kg<br />

de ciment par mètre cube (et 17 kg de bentonite) pour 750 kg de sable<br />

et environ 650 litres d’eau. Le matériau obtenu est très minéral. »<br />

patrick arcangeli, conducteur de travaux chez Cofex Littoral<br />

« Travailler avec <strong>un</strong>e centrale, du ciment et du sable,<br />

cela entraîne toujours des poussières. Or, ici, même si nous<br />

sommes installés <strong>un</strong> peu à l’écart sur <strong>un</strong> parking, tout doit<br />

être nettoyé chaque jour, ce qui demande pratiquement <strong>un</strong>e<br />

heure à l’équipe. L’eau de lavage est récupérée et décantée.<br />

Et en permanence, nous réalisons des relevés pour vérifier<br />

les tuyaux transportant le coulis jusqu’aux différents points<br />

de forage. Si la moindre fuite apparaît, il faut s’en rendre<br />

compte tout de suite et réparer immédiatement les dégâts, même si<br />

cela implique d’essuyer les feuilles d’<strong>un</strong> cep <strong>un</strong>e par <strong>un</strong>e ! »<br />

sébastien Durand, directeur de travaux, Botte Fondations<br />

le magazine de Vinci construction <strong>France</strong> ⁄ 29

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