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* 60e ANNÉE - N o 18 859 1,00 ✴ France métropolitaine Lundi 13 février 2006 www.lequipe.fr<br />

LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE<br />

LE JOUR DU SEIGNEUR<br />

Le Français Antoine Dénériaz<br />

a survolé, hier, la descente olympique<br />

sur la piste de Sestrières. Parti pourtant<br />

avec le dossard 30, il a laissé l’Autrichien<br />

Michael Walchhofer à 72/100<br />

et le Suisse Bruno Kernen à plus<br />

de une seconde. Du jamais-vu !<br />

(Pages 2 à 5)<br />

UN MOMENT<br />

D’EXCEPTION<br />

DE SESTRIÈRES<br />

ERMANN MAIER ne sera sans<br />

H doute jamais champion olympique<br />

de descente. Antoine Dénériaz l’est<br />

depuis hier. Pour toujours. Voilà<br />

comment se font et se défont les<br />

destins des plus grands, lors des plus<br />

grands rendez-vous. Hermann Maier,<br />

géant parmi les géants du ski alpin,<br />

sixième hier, n’accomplira pas son<br />

rêve. Antoine Dénériaz était hier<br />

matin encore dans l’attente du sien,<br />

auquel il croyait si fort. Il l’a accompli.<br />

Il est devenu à son tour un très grand.<br />

Jamais, dans l’histoire contemporaine<br />

des Jeux d’hiver, un champion<br />

olympique de descente n’avait<br />

repoussé si loin ses rivaux.<br />

Michael Walchhofer, deuxième, à<br />

72 centièmes, les autres à plus de une<br />

seconde ! Comme si un athlète, l’été,<br />

remportait le 100 m des Jeux trois<br />

bons mètres devant les autres…<br />

Antoine Dénériaz, un des plus doués<br />

pour aller « chercher » la vitesse sur<br />

les pentes à sa mesure, comme celle<br />

de cette Banchetta de Sestrières, est<br />

donc bien davantage que le glisseur<br />

d’immense talent que nous avions<br />

abandonné, le genou gauche en vrac,<br />

voilà treize mois à Chamonix. Hier, il a<br />

également prouvé qu’il possédait un<br />

mental d’exception et une intelligence<br />

formidable. Il lui en aura fallu, des<br />

ressources, pour ne vivre, depuis plus<br />

d’un an, que pour ce 12 février 2006,<br />

jour qu’il savait devoir être le sien.<br />

Oui, la grande saga du sport français<br />

s’est enrichie d’un personnage d’une<br />

sacrée carrure, pas seulement d’un<br />

nom à inscrire sous ceux d’Henri<br />

Oreiller, Jean Vuarnet, Jean-Claude<br />

Killy et Jean-Luc Crétier, au palmarès<br />

de la descente des JO. Un personnage<br />

qui a également su construire son<br />

magnifique projet à l’écart de la<br />

morosité qui entourait, ces derniers<br />

temps, le ski français. À propos,<br />

peut-on encore évoquer le hasard<br />

lorsqu’une discipline se montre<br />

capable, avec Jean-Luc Crétier en<br />

1998, Carole Montillet en 2002 et<br />

désormais Antoine Dénériaz, de<br />

« claquer » trois titres olympiques, en<br />

huit ans, dans la reine des<br />

disciplines ? Franchement, on connaît<br />

des activités plus sinistrées.<br />

CLAUDE DROUSSENT<br />

SESTRIÈRES. – Toute l’émotion d’Antoine Dénériaz, quelques minutes après son exploit. À vingt-neuf ans, le Haut-Savoyard apporte à la France sa sixième médaille d’or olympique en descente après Henri Oreiller<br />

(1948), Jean Vuarnet (1960), Jean-Claude Killy (1968), Jean-Luc Crétier (1998) et Carole Montillet (2002). (Photo Richard Martin)<br />

RCS Bordeaux B 301 711 461<br />

T 00105 - 213 - F: 1,00 E<br />

3:HIKKLA=ZUVUU\:?a@m@b@d@k;<br />

*<br />

ECOSSAIS ET GÉNÉREUX ?!<br />

YES SIR<br />

*<br />

!!<br />

*Sir Edward’s, l’un des blends les plus riches en malt du marché. Oui Monsieur !<br />

L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É , C O N S O M M E Z A V E C M O D É R A T I O N .<br />

L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ✴ ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ✴ ; AUTRICHE, 2,3 ✴ ; BELGIQUE, 1,6 ✴ ; ESPAGNE, 2,1 ✴ ; GRÈCE, 2,2 ✴ ; ITALIE, 1,9 ✴ ; LUXEMBOURG, 1,6 ✴ ; PAYS-BAS, 2 ✴ ; PORTUGAL CONT., 2 ✴.


JEUX OLYMPIQUES DESCENTEHOMMES<br />

LE POINT<br />

● ON ATTENDAIT MATHIEU CRÉPEL et son fameux 1 440 o , c’est<br />

finalement Gary Zebrowski qui a atteint la finale du half-pipe. La cheville<br />

douloureuse, le Tahitien a tenté le tout pour le tout lors de l’ultime<br />

run, mais il est tombé et ne se classe finalement que sixième.<br />

(Photo Jérôme Prévost)<br />

HIER, ILS ONT DIT<br />

● LES SAUTS DE<br />

LARS BYSTOEL<br />

ont été un peu<br />

moins longs que<br />

ceux de ses<br />

principaux<br />

concurrents mais le<br />

Norvégien a<br />

bénéficié de<br />

meilleures notes<br />

techniques. Après<br />

avoir créé une<br />

première surprise<br />

en s’imposant à<br />

Innsbruck lors de<br />

la Tournée des<br />

quatre tremplins,<br />

Bystoel a récidivé<br />

en décrochant le<br />

titre olympique du<br />

petit tremplin.<br />

(Photo Murad<br />

Sezer/AP)<br />

● CHAMPION OLYMPIQUE EN TITRE, grand favori du 1 500 m,<br />

l’Américain Apolo Anton Ohno s’est classé troisième… de la finale B. Le<br />

médiatique homme à la barbichette a manqué son entrée dans ces JO et<br />

laissé la vedette au Coréen Ahn Hyun-soo, vainqueur du 1 500 m.<br />

(Photo Kevork Djansezian/AP)<br />

● AU REVOIR,<br />

GEORG. Pour ses<br />

cinquièmes Jeux<br />

Olympiques, le<br />

légendaire lugeur<br />

allemand Georg<br />

Hackl n’a pu<br />

prendre que la<br />

septième place.<br />

Triple champion<br />

olympique (1992,<br />

1994, 1998),<br />

encore deuxième<br />

voilà quatre ans,<br />

Hackl se retire à<br />

trente-neuf ans.<br />

(Photo Mladen<br />

Antonov/AFP)<br />

EN DIRECT DE L’ÉQUIPE SUR<br />

● Antoine DÉNÉRIAZ (ski alpin, champion olympique de descente) : « Dès que<br />

j’ai mis les bâtons dans les portillons, je me suis dit qu’il fallait prendre des risques.<br />

J’étais à la limite partout. Je ne pensais pas avoir une telle avance. Je ne réalise pas<br />

encore. Samedi, je vais participer au super-G. J’ai fait, d’ailleurs, des meilleurs résultats<br />

en super-G cette saison. Je vais être libéré, alors pourquoi pas… »<br />

● Jean-FrançoisLAMOUR (ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative,<br />

après la victoire olympique d’Antoine Dénériaz en descente) : « C’est un<br />

grand moment. Surtout c’est un beau moment pour Antoine qui était blessé. Il avait<br />

dit qu’il seraitprêt, et il a été prêt. Ce qui me rend fier c’est qu’il fait le meilleur temps<br />

en qualifications et qu’il a confirmé. Il avait un esprit de conquérant. Il a prouvé qu’il<br />

est un grand champion. Il ne semblait non pas sûr de lui mais déterminé. Il faut<br />

désormais s’habituer à voir des Français gagner en descente. »<br />

● Luc ALPHAND (ski alpin, vainqueur de la Coupe du monde en 1997 ; rallye,<br />

vainqueur du Dakar en 2006) : « Je suis heureux d’avoir vécu un tel moment, c’est<br />

une énorme victoire. C’est beau, c’est magique. C’est comme pour l’arrivée de Crétier<br />

(1998), de Montillet, le doublé Vidal-Amiez (2002). Génial ! »<br />

● Guy FORGET (capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis) : « C’était un<br />

week-end parfait. Les Allemands étaient favoris. On est arrivés avec un capital<br />

confiance entamé. Ils (les joueurs français) ont gagné contre des joueurs qui les<br />

avaient battus il y a quinze jours à Melbourne. Ils sont allés puiser au fond d’eux.<br />

C’est vrai, parfois j’ai des mots durs mais j’essaie aussi de leur donner des conseils<br />

tactiques, de les valoriser. »<br />

● Yannick NIANGA(rugby, troisième-ligne de l’équipe de France de rugby) : «On<br />

a eu du malà terminerle match.Certains ont parléde problèmesphysiques,d’autres<br />

de panique. On fera le point dans quinze jours (face à l’Italie). Mais le match a été<br />

gagné, et cela contre une équipe d’Irlande venue au complet. Après notre défaite<br />

contre l’Écosse,on a été vexés parcequ’on est des compétiteurs.Notre objectif reste<br />

toujours la Coupe du monde 2007. »<br />

■ EN DIRECT DE « L’ÉQUIPE » SUR RTL, TOUS LES DIMANCHES DE 19 H 30<br />

À20H30<br />

SKI ALPIN<br />

13 h 05, la délivrance<br />

De son réveil à 7 h 30 à l’aube d’une longue nuit, retour sur la journée magique du champion olympique.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de nos envoyés spéciaux<br />

SURTOUT NE RIEN CHANGER. Ne<br />

pas penser que tout à l’heure, peutêtre…<br />

Oublier ce qui viendra après.<br />

Essayer simplement de faire comme<br />

si c’était un dimanche comme les<br />

autres qui commençait. Il est 7 h 30<br />

au village olympique. L’heure du<br />

réveil pour les Français. Vincent<br />

Espie, le préparateur physique,<br />

guette avec curiosité « ses » descendeurs.<br />

Comme toujours, Antoine<br />

Dénériaz est le premier au petit déj’.<br />

Avant de manger seul et beaucoup, il<br />

offre un grand sourire en réponse au<br />

« Bien dormi ? » de Vincent. La descente<br />

olympique se profile maintenant<br />

dans moins de quatre heures<br />

mais rien ne semble pouvoir perturber<br />

le géant de Morillon. Serein jusqu’au<br />

bout, même dans ces<br />

moments de grands chamboulements.<br />

À 8 h 30, « Tonio » chausse les skis<br />

au pied du Village pour rejoindre en<br />

télésiège le sommet de la Kandahar<br />

Banchetta et attaquer la reconnaissance.<br />

Il est appliqué et attentif,<br />

comme d’habitude mais pas plus. Il<br />

ne s’attarde d’ailleurs pas. Il a en<br />

théorie jusqu’à 11 heures pour<br />

s’imprégner une dernière fois de la<br />

piste mais à 10 h 30, il a déjà terminé<br />

son échauffement et pousse la porte<br />

du restaurant d’altitude où les<br />

skieurs patientent jusqu’au grand<br />

départ. Dans un coin bleu avec<br />

Pierre-Emmanuel Dalcin, Yannick<br />

Bertrand, et Cédric Daniel, le kiné.<br />

« Là, on essaye d’évacuer le stress,<br />

raconte Cédric.On déconne. On parle<br />

de tout et de rien. » Plutôt pas de ski,<br />

évidemment. Et pour les conneries,<br />

Antoine n’est jamais le dernier.<br />

Dossard 30, le Français a du temps. Il<br />

laisse donc les premiers ouvrir le bal<br />

dominical et se retrouve tout seul<br />

dans le resto. Mais quand, aux alentours<br />

du dossard 20, il passe la tête<br />

dans l’aire de départ, il ne sait rien de<br />

cequi s’est passé jusque-là. Il ne veut<br />

rien savoir. Il préfère rester dans son<br />

monde. « À partir de ce moment-là,<br />

il a son petit rituel, sourit le kiné qui<br />

l’attend là-haut. Plus ordonné que<br />

lui, ça n’existe pas. Du sous-pull aux<br />

lunettes, tout est réglé comme il<br />

faut. » C’est là que « Tonio »<br />

retrouve « Moineau », Pascal<br />

Lemoine son technicien, qui a préparé<br />

ses skis. Entre eux, il n’est pas<br />

besoin de mots. La complicité est ailleurs.<br />

Au point qu’Antoine ignore<br />

quelle paire il chaussera dans<br />

quelques minutes, juste avant de<br />

pénétrer dans le cabanon.<br />

« J’ai faim,<br />

la médaille,<br />

ça ne nourrit pas ! »<br />

C’est l’heure. Un officiel lui remet<br />

son dossard. Un dernier regard vers<br />

« Moineau ». Un dernier mot. «On<br />

va la gagner, cette course », lui<br />

glisse Pascal. « Allez, au boulot », se<br />

marre Antoine. Il pose maintenant<br />

ses skis face à la pente. Il n’y a plus<br />

que Cédric le kiné et lui. « Souvienstoi,<br />

c’est ton jour », répète Cédric. Il<br />

est maintenant seul. Il est 13 h03. Il<br />

pousse comme jamais et s’en va<br />

écrire l’histoire.<br />

1’48’’80 plus tard, Antoine Dénériaz<br />

est champion olympique de descente.<br />

La suite ne lui appartient plus.<br />

Il n’aura que le podium et la Marseillaise<br />

pour commencer à réaliser. Il<br />

n’aura que quelques secondes pour<br />

une longue étreinte avec ses<br />

coaches, ses frères de descente, avec<br />

ses parents. Inlassablement, il<br />

«J’enaichialé»<br />

JEAN-LUC CRÉTIER, champion olympique de descente en 1998,<br />

a vécu le grand frisson hier. Et prédit d’autres prouesses de Dénériaz.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

« HUIT ANS APRÈS VOUS, un Français croque le titre<br />

olympique en descente… Ça vous inspire quoi ?<br />

– Quedu bonheur !Une émotion indescriptible,un pied pas<br />

possible. Même maintenant (quatre heures après l’arrivée),<br />

je suis encore tout tourneboulé. En bas, j’en ai chialé. Avec<br />

Franck (Piccard), on sanglotait de joie comme des gosses.<br />

C’est ça qui est beau : malgré ce qu’on a pu vivre dans nos<br />

carrières, un gamin comme Antoine arrive à nous donner la<br />

chair de poule, à nous faire sentir à nouveau ces frissons.<br />

– Et pourtant, les résultats du ski alpin français cet<br />

hiver n’incitaient pas à une franche espérance ?<br />

– Ça dépend pour qui. À la différence de nos glorieux aînés<br />

«C’estlebonheur»<br />

CAROLE MONTILLET, alors en plein entraînement en vue de<br />

sa descente, mercredi, a suivi à la télé l’exploit de son frère de glisse.<br />

SAN SICARIO –<br />

de notre envoyée spéciale<br />

MAIS QUE FONT-ELLES, ces Françaises<br />

scotchées à cette télé ? On ne<br />

leur a jamais dit que c’était mauvais de<br />

regarder si près un écran ! Dorfmeister,<br />

Kostelic, Paerson ont quitté depuis<br />

longtemps l’aire d’arrivée de cette première<br />

descente d’entraînement à San<br />

Sicario. Mais Carole Montillet et Ingrid<br />

Jacquemod sont encore là. Figées. Le<br />

souffle suspendu à la descente<br />

d’Antoine Dénériaz qui, à quelques<br />

kilomètres d’elles, à Sestrières, est en<br />

train d’accomplir le chef d’œuvre de sa<br />

vie.<br />

Un cri strident. Un deuxième. Un ange<br />

passe. Puis soudain, c’est l’explosion<br />

de joie. Elles s’enlacent, s’embrassent,<br />

pleurent. Antoine est champion olympique<br />

de descente. « On aurait manqué<br />

ça pour rien au monde, jubile<br />

Ingrid Jacquemod. C’est énorme ! Il a<br />

mis une pilule à tout le monde. »<br />

Carole Montillet a les yeux humides<br />

derrière ses lunettes de soleil. Au<br />

début, « j’ai chialé à cause du stress ».<br />

Après le deuxième intermédiaire, « j’ai<br />

chialé d’envie, de bonheur », dit-elle.<br />

« Seul le sport peut faire vivre de telles<br />

émotions, poursuit Carole, la mieux<br />

placée pour savoir ce qu’Antoine a pu<br />

ressentir. Je ne sais pas si je vais m’en<br />

qui n’ont pas cessé de bastonner à droite et à gauche, nous,<br />

on y croyait. Ça m’a un peu énervé tout ce dénigrement.<br />

D’accord,les résultats n’étaient pas géniaux, mais on sentait<br />

qu’il ne manquait pas grand-chose. On est peut-être des<br />

sales merdeux, mais on ne leur doit plus rien à nos glorieux<br />

anciens. En huit ans, on a deux titres olympiques en descente.<br />

C’est qu’on n’est pas si nuls que ça.<br />

– En fin de carrière, vous avez côtoyé Antoine en<br />

équipe de France. Pressentiez-vous à cette époque<br />

un destin aussi fort ?<br />

– C’est difficile à dire. Je crois qu’il a développé son potentiel<br />

petit à petit jusqu’à la consécration de Sestrières. Et ce<br />

n’est pas fini. Avec la confiance qu’il va retirer de ce titre, il<br />

claquera d’autres trucs, c’est certain. Je sais ce qui l’attend<br />

maintenant : sa vie va changer. » – F. Be.<br />

remettre. C’est le bonheur. Il le mérite.<br />

Maintenant, je sais ce quil’attend avec<br />

les sollicitations, tout ça, mais ce n’est<br />

que du bonheur, oui. Sa prochaine<br />

course (le super-G) n’est que dans une<br />

semaine (le 18) et il va avoir du temps<br />

pour réaliser qu’il est champion olympique.<br />

» Carole est insatiable. Elle<br />

brosse le portrait de son successeur au<br />

sommet de l’olympe. « C’est un mec<br />

hyper gentil, simple, qui n’a jamais<br />

baissé les bras. Il s’est blessé, a eu des<br />

hautsetdesbas maisn’apas abandonné.<br />

Il attire la sympathie. Son nouveau<br />

statut lui va bien. C’est un beau champion<br />

olympique. »<br />

ANNE LADOUCE<br />

ILS ONT DIT<br />

Killy : «Ilestnotrefierté»<br />

● Jean-Claude KILLY (triple champion olympique, descente, slalom et géant, en<br />

1968) : « Il a inscrit un trait de gloire entre ciel et neige, sur un coup de génie, très<br />

certainement bien préparé. Dire que c’est magnifique est sans doute d’une<br />

incroyable platitude. Mais que dire de plus ? C’est superbe ! Il a poursuivi une bien<br />

belle tradition française. Il est notre fierté, car il a su s’imposer le jour J, après une<br />

longue période de doute due à de nombreuses blessures. Il a été courageux. Cela<br />

devient une spécialité française d’être présent lorsque l’on n’est pas favori. Cette<br />

position lui a sans doute permis de se préparer en toute tranquillité, à l’inverse de<br />

ses adversaires, qui avaient la pression. Il a couru comme un milord. J’étais dans la<br />

tribune officielle à Sestrières, et le premier à me féliciter a été le président du CIO,<br />

JacquesRogge, commesi j’avaistriomphé sur lepiste.Onm’areproché d’avoir eula<br />

dent dure avec le ski français. Ce n’est pas à plus de soixante ans que je vais me tirer<br />

une balle dans le pied : j’ai besoin que nous ayons de bons coureurs en 2009 quand<br />

la France et Val-d’Isère organiseront les Championnats du monde ! » –A.L.<br />

● Jean-Pierre VIDAL (champion<br />

olympique de slalom 2002) : « C’était<br />

magique, Tonio a été extraordinaire<br />

pour gérer l’événement. Il a montré<br />

qu’on était capable de réussir. Cela va<br />

nous enlever un peu de pression. Et<br />

puis, c’est la victoire de la passion. On a<br />

certainement moins de moyens que les<br />

Autrichiens, mais on a en plus des<br />

hommes des entraîneurs capables de se<br />

surpasser lors des grands événements.<br />

Antoine nous l’a prouvé… »<br />

● Luc ALPHAND (vainqueur de la<br />

Coupe du monde 1997) : « C’est<br />

encore plus fort que la victoire deJean-<br />

Luc (Crétier) à Nagano, parce qu’à<br />

l’époque j’étais encore dans le truc…<br />

Avec Antoine, je partage plein de<br />

choses,on a couruensemble, on saitce<br />

que ça représente de remporter une<br />

descente, même si ça ne m’est jamais<br />

arrivé aux Jeux. Tous ces efforts à fournir,<br />

la concentration, le travail, les<br />

heures passées… Antoine, il revient<br />

d’une blessure au genou, ça aussi, je<br />

sais ce que c’est. »<br />

● Franck PICCARD (champion<br />

olympique de super-G en 1998) :<br />

« J’apprécie beaucoup sa sérénité, son<br />

humilité. Il n’a pas calculé et c’est sa<br />

force. Par rapport aux Suisses et aux<br />

Autrichiens surtout, qui laissent beaucoup<br />

de jus dans la saison pour gagner<br />

leur sélection pour les Jeux, nous, en<br />

France c’est plus tranquille pour la<br />

qualification. On doit garder de la fraîcheur.<br />

L’énergie, il faut en posséder<br />

encore au départ pour une course<br />

unique. Antoine l’avait. »<br />

● Michel VION (champion du<br />

monde du combiné 1982 et ancien<br />

DTN) : « C’est exactement le genre de<br />

victoires dont l’équipe de France a<br />

besoin. Pour recréer un esprit, une<br />

symbiose…»<br />

● Émile ALLAIS (double médaillé de<br />

bronze olympique, slalom et combiné,<br />

en 1936) : « C’était presque parfait. Ça<br />

m’a rendu heureux ! Le moral de nos<br />

skieurs n’était pas brillant mais avec<br />

cette médaille d’or, ça va repartir. Sa<br />

victoire est méritée parce que sur une<br />

piste aussi technique il n’y a pas de<br />

secret : le meilleur gagne à la fin. »<br />

décline son bonheur dans toutes les<br />

langues, devant tous les micros et les<br />

télés qui l’oppressent. Puis en conférence<br />

de presse avant de se soumettre<br />

au contrôle. Sa course est terminée<br />

depuis deux heures et demie<br />

mais il n’a toujours pas eu le temps<br />

de souffler.<br />

À 15 h 30, il sort enfin, et de loin le<br />

dernier, du contrôle antidopage.<br />

« Pas facile de faire pipi sur commande<br />

avec toutes ces émotions »,<br />

avoue-t-il. Quelques autographes,<br />

une ou deux photos encore devant<br />

les anneaux olympiques en mordant<br />

sa médaille, un petit sandwich en<br />

guise de hors d’œuvre (« J’ai faim et<br />

lamédaille, même à pleines dents,ça<br />

ne nourrit pas ! ») et le voilà parti, en<br />

navette spéciale, accompagné de<br />

Maurice Adrait, l’intendant des<br />

Bleus, pour le village olympique.<br />

16 h 15, repas rapide avec les<br />

membres de l’équipe qui l’ovationnent,<br />

douche et départ pour le Club<br />

France où ses parents et amis patientent.<br />

À 17 h 45, dès son arrivée au<br />

restaurant qui, sur les hauteurs de la<br />

station, sert de point de ralliement<br />

aux Français, il est happé par France<br />

2 pour l’ouverture, en direct, de<br />

Stade 2. La conférence de presse<br />

pour les journaux et les radios commence<br />

ensuite à 18 heures, il<br />

enchaîne avec des directs sur<br />

Europe 1 et RMC Infos, un entretien<br />

particulier pour L’Équipe, un enregistrement<br />

avec Claire Chazal pour le JT<br />

de TF1… Vite, il est demandé en<br />

direct sur unplateau pour le 19/20 de<br />

France 3, suivi de « En direct de<br />

L’Équipe », sur RTL, en compagnie<br />

du ministre des Sports. Il ouvre le<br />

journal de la 2, puis « Tout le Sport »<br />

sur France 3. Ouf ! Il peut enfin, dans<br />

un coin réservé, s’attabler avec sa<br />

famille et Jean-François Lamour, et<br />

profiter d’un moment de calme. Pendant<br />

ce temps, pêle-mêle, Luc<br />

Alphand, Carole Montillet, le hurdler<br />

britannique Colin Jackson, consultant<br />

de la BBC, ou encore le Prince<br />

Albert de Monaco, venus tout exprès<br />

saluer ce bon Antoine, prennent<br />

l’apéritif ensemble. Même Marc<br />

Girardelli est là. Nicolas Burtin,<br />

aussi, son ancien compagnon de<br />

chambrée venu en express de<br />

Megève pour prolonger la nuit. Pour<br />

certains, du Club France au Tabata,<br />

elle durera jusqu’à l’aube. Parce qu’il<br />

est des journées qui ne devraient<br />

jamais se terminer…<br />

PATRICK LAFAYETTE<br />

et BENOÎT LALLEMENT<br />

SESTRIÈRES. –<br />

1’48’’80 de descente<br />

et Antoine Dénériaz<br />

touche l’or<br />

olympique.<br />

Une poignée de<br />

secondes pour<br />

une éternité<br />

de bonheur.<br />

(Photo Richard Martin)<br />

● Gérard ROUGIER (directeur technique<br />

national de la FFS) : « Vendredi<br />

soir, j’ai annoncé à Mauro (Cornaz,<br />

l’entraîneur de Dénériaz) qu’Antoine<br />

serait champion. Il a fait une course<br />

géniale de maîtrise. C’est la récompense<br />

de la persévérance. Cette<br />

médaille d’or est pour toute l’équipe<br />

deFrance.Quandonycroit,on yarrive.<br />

On a une équipe très performante et<br />

les Jeux ne font que commencer. »<br />

● Michael WALCHHOFER (AUT, 2 e<br />

de la descente hier) : « Quand Bode<br />

Miller est parti, je crois que mon cœur<br />

aurait pu s’arrêter. C’était extrêmement<br />

excitant, jusqu’à ce qu’Antoine<br />

montre à tout le monde ce dont il était<br />

capable. »<br />

● Bruno KERNEN (3 e ,SUI):« C’est<br />

un rêve qui se réalise et peu importe le<br />

métal. J’ai lu dans un livre de psychologie<br />

qu’on est plus heureux avec le<br />

bronze que l’argent car le deuxième,<br />

lui, a la déception de ne pas être champion.<br />

»<br />

● Bode MILLER (USA, 5 e ) :<br />

« Antoine Dénériaz ? Je le hais. Non,<br />

plus sérieusement, je ne suis pas surpris,<br />

ou alors si je dois l’être, c’estde ne<br />

pas avoir su mieux skier que lui ou<br />

Walchhofer qui sont de purs glisseurs.<br />

Aujourd’hui, il y a pas mal de coureurs<br />

qui ont merveilleusement skié, et<br />

Antoine a simplement skié encore<br />

mieux que tous ceux-là. »<br />

● Hermann MAIER (AUT, 6 e ):«À<br />

chaque fois que je prends le départ<br />

d’une descente olympique, c’est un<br />

Français qui gagne. »<br />

● Marco BUECHEL (LIE, 7 e ) :<br />

« J’avoue que je ne l’attendais pas là,<br />

mais je suis content que ce ne soit pas<br />

un des “Usual Suspects” qui l’ait<br />

emporté…»<br />

PAGE 2 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


JEUX OLYMPIQUES DESCENTEHOMMES<br />

SKI ALPIN<br />

Dénériaz,l’oretlamanière<br />

Le skieur de Morillon est devenu, hier, le cinquième Français champion olympique de descente lors d’un dimanche de rêve.<br />

Quatre ans jour pour jour<br />

après Carole Montillet,<br />

Antoine Dénériaz est<br />

devenu champion<br />

olympique de descente,<br />

le premier titre français<br />

de ces Jeux. Dossard 30,<br />

il a su se mettre en totale<br />

harmonie avec la<br />

« Kandahar Banchetta »<br />

pour, au terme d’un<br />

parcours parfait,<br />

distancer l’Autrichien<br />

Walchhofer de 0’’72 (!) et<br />

le Suisse Kernen de 1’’02.<br />

Miller (5 e ), Maier (6 e ),<br />

Strobl (8 e ) et Rahlves<br />

(10 e ) sont largement<br />

battus. En ce dimanche<br />

12 février, « Tonio » était<br />

intouchable…<br />

■ DESCENTE HOMMES<br />

1. DÉNÉRIAZ<br />

2. WALCHHOFER (AUT)<br />

3. Kernen (SUI)<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

LA CONFESSION a affleuré quand,<br />

quelquesminutesaprès 13heures,dans<br />

la cuvette de Borgata balayé d’un<br />

souffle chaud, celui de l’histoire peutêtre,<br />

Antoine Dénériaz a chaviré. Le dos<br />

dans cette neige italienne aux reflets<br />

d’or, le visage baigné de soleil et d’émotion.<br />

Pendant qu’autour s’étalait cette<br />

incroyable, cette délicieuse vérité,<br />

encore sous le coup de cette descente<br />

de rêve, la course d’une vie, 1’48’’80<br />

pour l’éternité, quelques mots remontaient<br />

à la mémoire. C’était il y a treize<br />

mois, le 7 janvier 2005, à Chamonix<br />

exactement. Antoine Dénériaz venait<br />

d’être stoppé en pleine ascension. Un<br />

vol non contrôlé terminé dans les filets,<br />

le genou gauche en vrac, l’avenir en<br />

pointillé à quelques jours seulement<br />

d’un autre rendez-vous italien, les<br />

Championnats du monde à Bormio. Et<br />

pourtant, avant qu’il ne soit héliporté<br />

vers l’hôpital, « Tonio » avait tenu à<br />

rassurer ses coaches, accablés par le<br />

sort contraire. « Tant pis, je ne serai pas<br />

champion du monde cette saison, mais<br />

ne vous inquiétez pas je serai champion<br />

olympique l’année prochaine. » En ce<br />

12 février 2006, sa prophétie prend une<br />

saveur très particulière.<br />

Qu’y a-t-il de plus beau que d’afficher<br />

ses rêves et y accéder ? Car le Grand de<br />

Morillon avait osé s’avancer démasqué<br />

depuis son arrivée à Sestrières.Serein et<br />

sûr de lui, de son ski, de sa capacité à<br />

jouer des coudes parmi les cadors<br />

annoncés de la descente olympique.<br />

Voilà treize mois, depuis son opération<br />

en fait, qu’il prépare son coup. Patiemment.<br />

Sans jamais s’affoler, il a doucement<br />

gravi le sentier qui ramène au<br />

sommet. Comme il a construit sa carrière,<br />

finalement. À force de travail et de<br />

persévérance puisqu’il n’était pas le<br />

plus doué des descendeurs. Voilà<br />

quatre jours, depuis le premier entraînement<br />

jeudi, qu’il répétait se sentir<br />

comme chez lui sur la « Kandahar Banchetta<br />

», cette piste qui lui rappelait Val<br />

Gardena, cet autre jardin italien où il a<br />

remporté deux de ses trois victoires en<br />

Coupedu monde.Il savait, Antoine,que<br />

ce profil sans difficulté technique<br />

majeur mais tout sauf aisé, sans répit<br />

tant il épouse tous les mouvements de<br />

terrain, les sauts et les dévers, convenait<br />

à ses qualités, ce cocktail de glisse,<br />

de toucher de neige, de justesse sur les<br />

lignes et de capacité à créer de la<br />

vitesse.<br />

Il faut, pour comprendre son attirance<br />

pour la Banchetta, écouter Bernhard<br />

Russi, le champion olympique de descente<br />

1972 aujourd’hui architecte des<br />

neiges qui a dessiné cette piste pour les<br />

Mondiaux 1997. « J’ai suivi Antoine ce<br />

matin (hier) durant la reconnaissance. Il<br />

ne l’a pas faite comme tout le monde,<br />

assure le Suisse. Tous les autres étudiaient<br />

et mimaient les mouvements de<br />

manière latéralequandlui vivaitlapiste<br />

et ses mouvements verticalement. Et<br />

c’est exactement, l’esprit qu’il fallait<br />

avoir. » La clé de la réussite. Il ne restait<br />

plus ensuite qu’à s’engager comme<br />

jamais, à tenir ses lignes, à épurer le<br />

plus grand voyage de sa carrière. Pour,<br />

comme le glisse Russi, bluffé, « skier<br />

avec une extraordinaire précision » .<br />

Avec, en conclusion, ce jugement sans<br />

appel : « Il était intouchable. »<br />

Cet état de grâce en rappelle d’ailleurs<br />

un autre. Il y a quatre ans exactement. À<br />

Salt Lake City. À croire que les 12 février<br />

sont des jours de France. C’est en effet<br />

le 12 février 2002 que Carole Montillet,<br />

loin d’être favorite, est devenue au bout<br />

d’une partition proche de la perfection<br />

championne olympique de descente.<br />

L’histoire fait parfois de jolis clins d’œil.<br />

Même impression d’aisance, de plénitude<br />

et d’harmonie, même totale domination,<br />

même sentiment qu’il ne pouvait<br />

rien leur arriver. Que c’était leur<br />

destin.<br />

Le digne héritier<br />

de Crétier, Killy,<br />

Vuarnet et Oreiller<br />

En ce jour des seigneurs, Dénériaz, flanqué<br />

du dossard 30, puisque malgré un<br />

coup de frein il n’avait pas réussi à ne<br />

pas gagner le dernier entraînement la<br />

veille, a d’ailleurs laissé la meute des<br />

prétendants s’écharper. Se neutraliser,<br />

presque. Car à trop en vouloir, à trop<br />

essayer, à trop en rajouter pour certains,<br />

beaucoup ont égrené leurs illusions<br />

et les centièmes sur une piste discrètement<br />

traîtresse. Hermann Maier,<br />

jamais à l’aise (6 e ), Bode Miller, appliqué<br />

mais pas génial ni totalement inspiré<br />

(5 e ), Daron Rahlves carrément hors<br />

sujet (10 e ) et Fritz Strobl, trop tendre<br />

(8 e ), avaient passé leur tour, leur jour, et<br />

noyé leurs plus intimes ambitions.<br />

Maier et Rahlves ne seront ainsi sans<br />

doute jamais champion olympique de<br />

descente, Strobl n’est pas devenu le<br />

premier de l’histoire à conserver ce<br />

titre-là et Miller devra attendre au<br />

moins le combiné, demain, pour s’enivrer<br />

d’or olympique.<br />

Et le match au sommet sonnait même<br />

un peu creux. Car ni l’Autrichien<br />

Michael Walchhofer, alors en tête après<br />

un parcours solide mais pas brillant, ni<br />

le Suisse Bruno Kernen, décidément<br />

amoureux de cette terre qui le sacra<br />

champion du monde en 1997, ni le Norvégien<br />

Kjetil-Andre Aamodt, alors<br />

proche de sa vingtième médaille,<br />

n’avaient réussi à déchaîner les passions.<br />

Puis vint Dénériaz.<br />

1’48’’80 de régal pour l’œil. En avance<br />

sur tous les intermédiaires sauf le premier,<br />

dominé par son pote Pierre-<br />

Emmanuel Dalcin (11 e ). À peine un petit<br />

écart sur un dévers pied droit. Mais rien<br />

n’aurait pu le détourner de la voie<br />

sacrée. Celle qui l’emmène à vingt-neuf<br />

ans au panthéon du sport français.<br />

Champion olympique de descente. Un<br />

privilège accessible à si peu. Comme<br />

seulement avant lui pour les Français<br />

Henri Oreiller en 1948, Jean Vuarnet en<br />

1960, Jean-Claude Killy en 1968 et<br />

Jean-Luc Crétier en 1998. Sacrée filiation.<br />

Ces quatre glorieux anciens ne<br />

pouvaient pas imaginer de plus bel, de<br />

plus digne héritier. La France avait dû<br />

patienter trente ans pour trouver un fils<br />

à « Toutoune » Killy. Elle n’a attendu<br />

que huitans pour dénicher un petit frère<br />

à « Kabou » Crétier.<br />

En trois Jeux Olympiques, de 1998 à<br />

2006, de Nagano à Turin, la France a<br />

donc raflé deux fois le plus prestigieux<br />

des ors. Presque insensé, même, au<br />

regard par exemple de la domination<br />

autrichienne au fil des hivers. Mais c’est<br />

le charme et la force de ces Bleus de<br />

l’alpin que de se transcender pour les<br />

grands jours. Beaucoup les annonçaient<br />

ainsi moribonds sur la route de<br />

Turin,en pannede résultat,en panne de<br />

tout ou presque. Certains, dont des<br />

anciens plus prompts à critiquer qu’à<br />

s’impliquer pour les aider, leur promettaient<br />

même le pire des avenirs. Bien<br />

sûr, ce 12 février ne résout en rien les<br />

maux endémiques qui privent ce pays<br />

de ski de densité à tous les étages. Ce<br />

dimanche est simplement la preuve que<br />

le travail effectué, parfois dans l’adversité,<br />

finit toujours par payer. Et comme<br />

en 2002, c’est le ski alpin qui offre à la<br />

France son premier titre, qui ouvre la<br />

voie…<br />

Et, sublime élégance, « Tonio » de<br />

Morillon y a mis la manière. Avec, en<br />

épitaphe de son chef-d’œuvre, ce<br />

gouffre creusé entre l’or, l’argent et le<br />

reste du monde. 0’’72 d’avance sur<br />

Walchhofer, son dauphin, c’est le plus<br />

gros écart depuis les Jeux de 1964,<br />

quand Kernen touche le bronze 1’’02<br />

derrière. C’est énorme ! Unique ! La<br />

parole est maintenant au speaker :<br />

« Olympic champion, winner of the<br />

gold medal, representing France :<br />

Antoine Dénériaz. » Respect.<br />

BENOÎT LALLEMENT<br />

TECHNIQUE<br />

Le grand tournant<br />

Toujoursàlalimiteetsansfaute,Dénériazacreusél’écart<br />

pour une victoire sans appel.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

Une ¬kodaFabia 5 portes à partir de 8 900 € ! Alors là, ça me met les boules !<br />

(Marius, joueur de pétanque et récent acquéreur d’une voiture concurrente)<br />

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LES CHAMPIONS OLYMPIQUES<br />

FRANÇAIS EN SKI ALPIN<br />

❏ 1948 (Saint-Moritz, SUI) : Henri OREILLER (descente et<br />

combiné).<br />

❏ 1960 (Squaw Valley, USA) : Jean VUARNET (descente).<br />

❏ 1964 (Innsbruck, AUT) : Marielle GOITSCHEL (géant) ;<br />

Christine GOITSCHEL (slalom) ; François BONLIEU (géant).<br />

❏ 1968 (Grenoble) : Jean-Claude KILLY (descente, géant,<br />

slalom) ; Marielle GOITSCHEL (slalom).<br />

❏ 1988(Calgary, CAN) : Franck PICCARD (super-G).<br />

❏ 1998 (Nagano, JAP) : Jean-Luc CRéTIER (descente).<br />

❏ 2002 (Salt Lake City, USA) : Carole MONTILLET (descente)<br />

; Jean-Pierre VIDAL (slalom).<br />

❏ 2006 (Sestrières, ITA) : Antoine DÉNÉRIAZ (descente).<br />

« IL A GAGNÉ sur le premier saut ! » Décrypteur hors pair,<br />

consultant avisé d’Eurosport et ancien champion olympique,<br />

Franck Piccard avait l’œil perçant, hier devant son<br />

écran de contrôle. « Il a tendula trajectoire au maximum, il a<br />

pris des risques à la limite exactement là où il le fallait. Là, au<br />

fond du premier mur, il avait engrangé la vitesse, les<br />

quelques dixièmes de km/h qui feront la différence jusqu’au<br />

bout. »<br />

Mais Dénériaz, justement, n’est pas au bout. Il y a ces « S »,<br />

ces passages en forêt où, à l’habitude, réputé vireur<br />

« moyen », il laisse quelques centièmes. Mais ses progrès,<br />

en la matière, sont géants : « C’est à force de travailler son<br />

géant qu’il a appris », dit Gilles Brenier, patron des Bleus. Et<br />

même ses super-géants : « Mes progrès en super-G m’ont<br />

aidé », dit le lauréat. Et Luc Alphand, qui consulte pour<br />

France Télévisions lui, va plus loin : « C’est son boulot en<br />

super-G qui lui permet de gagner aujourd’hui (hier) !»<br />

Parce que c’est là où on ne l’attendait pas qu’Antoine a bluf-<br />

En En tête t te pratiquement de bout en bout<br />

SESTRIÈRES. – Antoine<br />

Dénériaz a totalement survolé<br />

la « Kandahar Banchetta »,<br />

lapistedeladescente<br />

olympique. Hier, sa parfaite<br />

maîtrise des sauts<br />

et des virages a porté<br />

un coup fatal à tous<br />

lescadorsdelavitesse.<br />

(Photo Jean-Louis Fel)<br />

fé tout le monde : « Ce qui m’épate, c’est la différence qu’il a<br />

creusée », s’extasie Jean-Luc Crétier, son prédécesseur français<br />

de 1998. Une différence qu’il a accentuée à chaque<br />

intermédiaire (voir infographie), que ça tourne ou pas, et<br />

encore sur le bas, raté par Walchhofer, et où le Français s’est<br />

régalé. Chacun des favoris est allé à la faute, pas Dénériaz,<br />

porté par sa vitesse. Et par de vieux skis magiques, des<br />

bombes « Atomic » ressorties du placard par Pascal<br />

Lemoine : « J’avais entretenu, réparé, presque entièrement<br />

refait ceux que Tonio avaient sous les pieds en décembre<br />

2003, lors de sa seconde victoire à Val Gardena, raconte le<br />

maître-technicien que le fabricant de fart Vola met à disposition<br />

du Français. Ils étaient parfaitement adaptés au tracé et<br />

à la neige. »<br />

C’est en conduisant ses deux lames avec la maestria de ses<br />

nouvelles aptitudes techniques que Dénériaz a conquis son<br />

Olympe, se dépouillant définitivement, au passage, de sa<br />

tenue de « Glissman », parfaitement définie par Alphand<br />

lors de ses premières victoires. Maintenant il tourne, et il est<br />

« au début de belles choses » dit son père.<br />

PATRICK LAFAYETTE<br />

Intermédiaire 1 Intermédiaire 2 Intermédiaire 3 Intermédiaire 4 Intermédiaire 5 Temps final<br />

Dénériaz 22”75 75 (2) * 38”82 8 (1) 1<br />

36 3 (1) 1’31”99 (1) 1’48”80 (1)<br />

Walchhofer 22 89 (4) 38 91 (2) 1<br />

(2) ( 1’32”73 (2) 1’49”52 (2)<br />

Kernen<br />

(8) ( 1’33”18 (6) 1’49”82 (3)<br />

Aamodt<br />

(4) 1’32”75 (3) 1’49”88 (4)<br />

Miller<br />

(3) 1’32”81 (4) 1’49”93 (5)<br />

Maier 23 17 (16) 39 38 (11) 1<br />

1’ ”52 (5) 1’33”26 (7) 1’50”00 (6)<br />

* Le meilleur temps de l’intermédiaire 1 a été réalisé par le Français Dalcin en 22”74. (En rouge, le classement)<br />

PODIUMS<br />

SKI DE FOND<br />

■ POURSUITE FEMMES<br />

(7,5 km classique + 7,5 km<br />

libre)<br />

1. Kr. SMIGUN (EST)<br />

2. NEUMANNOVA (RTC)<br />

3. Medvedeva (RUS)<br />

■ POURSUITE HOMMES (15 km<br />

classique + 15 km libre)<br />

1. DEMENTIEV (RUS)<br />

2. ESTIL (NOR)<br />

3. Piller Cottrer (ITA)<br />

SNOWBOARD<br />

■ HALF-PIPE HOMMES<br />

1. WHITE (USA)<br />

2. KASS (USA)<br />

3. Koski (FIN)<br />

PATINAGE DE VITESSE<br />

■ 3 000 M FEMMES<br />

1. WUST (HOL)<br />

2. GROENEWOLD (HOL)<br />

3. Klassen (CAN)<br />

SAUT À SKIS<br />

■ K 90 INDIVIDUEL<br />

1. BYSTOEL (NOR)<br />

2. HAUTAMAEKI (FIN)<br />

3. Ljoekelsoey (NOR)<br />

LUGE<br />

■ MONOPLACE HOMMES<br />

1. ZOEGGELER (ITA)<br />

2. DEMTSCHENKO (RUS)<br />

3. Rubenis (LET)<br />

SHORT-TRACK<br />

■ 1 500 M HOMMES<br />

1. AHN HYUN-SOO (CDS)<br />

2. LEE HO-SUK (CDS)<br />

3. Li Jiajun (CHN)<br />

AUJOURD’HUI<br />

9 heures<br />

CURLING : HOMMES et FEMMES,<br />

début de la phase préliminaire<br />

10 heures et 14 heures<br />

SNOWBOARD : half-pipe FEMMES<br />

12 heures<br />

BIATHLON : individuel (15 km)<br />

FEMMES<br />

16 heures et 17 h 40<br />

LUGE : monoplace FEMMES<br />

19 heures<br />

PATINAGE ARTISTIQUE : libre<br />

COUPLES<br />

LUNDI 969_FabiaMusic_356x50.indd 13 FÉVRIER 2006 1 13/01/06PAGE 16:34:163


PROLONGATIONS<br />

«TRENTEANSDEMAVIE»<br />

ANTOINE DÉNÉRIAZ en rêvait depuis toujours : l’or de la descente olympique, récompense d’une vie de travail.<br />

ENTRETIEN DU LUNDI<br />

Une valse folle, celle qui suit les titres<br />

olympiques. Mais pas de panique. Antoine<br />

Dénériaz est un homme calme. Alors il répond<br />

avec gentillesse à toutes les sollicitations.<br />

Avant de fêter comme il se doit son titre au club<br />

France, lieu de ralliement du ski français,<br />

« Tonio », tout d’or ceint, s’est posé sur un<br />

sofa, affable et bienveillant.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

«CETTE MÉDAILLE autour du<br />

cou, elle est lourde ?<br />

– Oui mais elle n’est pas lourde à<br />

cause de son poids, elle est lourde<br />

parce que, symboliquement, elle<br />

représente quasiment trente ans de<br />

ma vie, parce que, depuis que je suis<br />

tout petit et sans prétention,<br />

quelque chose me disait qu’un jour,<br />

je serais le meilleur descendeur du<br />

monde et là, c’est fait : j’ai gagné la<br />

plus belle des courses. C’est comme<br />

une immense récompense pour tout<br />

le travail que j’ai fourni pour en arriver<br />

là. Et une récompense qui va<br />

peut-être un peu changer ma vie.<br />

Mais, en même temps, je l’ai bien<br />

cherché.<br />

– Ce numéro 30, le numéro de<br />

votre dossard, va-t-il devenir<br />

légendaire ?<br />

– Je ne sais pas parce que, samedi,<br />

quand j’ai vu que j’étais premier à<br />

l’entraînement, ma première réaction,<br />

ç’a été : "Merde ! Je vais partir<br />

avec le dossard 30." Et puis je me<br />

suis souvenu que j’avais gagné à Val<br />

Gardena avec le même dossard 30,<br />

que c’était donc une pression que je<br />

connaissais et que, quelque part,<br />

j’appréciais aussi partir après tous<br />

les autres.<br />

– Lors de ce dernier entraînement,<br />

malgré un petit coup de<br />

frein avant le dernier saut,<br />

vous aviez tout donné, déjà ?<br />

– Oui, parce que je suis persuadé<br />

qu’aujourd’hui, pour progresser,<br />

pour aller chercher encore plus loin,<br />

il faut être à fond tout le temps. Ce<br />

n’est pas en skiant à 60 % que tu vas<br />

trouver les bonnes trajectoires, que<br />

tu vas tester les sauts, c’est en étant<br />

à 100 %. Simplement pour ne pas<br />

avoir de surprise le jour de la course.<br />

Samedi, j’étais donc à fond alors, en<br />

même temps, j’ai eu peur de trop<br />

freiner, j’avais peur de sortir des<br />

trente premiers et de tout gâcher.<br />

Hier, bizarrement et comme chaque<br />

fois, il y avait quelque chose de supplémentaire<br />

à l’intérieur de moi qui<br />

allait m’aider à être encore plus qu’à<br />

fond.<br />

– Comment s’est passée votre<br />

dernière journée d’avantcourse<br />

?<br />

– Je me suis préparé plutôt calmement,<br />

j’ai fait comme d’habitude : les<br />

séances de kiné, de vidéo, je suis allé<br />

manger avec les autres, comme toujours,<br />

après, j’ai préparé le matériel<br />

tranquillement, j’ai pensé à autre<br />

chose, je ne me suis pas focalisé sur<br />

la course.<br />

– Une bonne nuit, ensuite ?<br />

– Pas vraiment : en fait, je me suis<br />

réveillé vers trois heures et, ensuite,<br />

impossible de me rendormir. Déjà, la<br />

nuitd’avant, je m’étais réveillé aussi,<br />

sans pouvoir retrouver le sommeil.<br />

Ce n’est pas très agréable : tu te<br />

retrouves à somnoler, à tourner à<br />

droite à gauche dans ton lit. Mais<br />

bon ! le matin, ça s’est bien passé,<br />

j’étais plutôt détendu, au petit<br />

déjeuner, j’ai blagué avec tout le<br />

monde et j’ai pris ça comme une<br />

journée comme les autres.<br />

– On a l’impression que vous<br />

avez appris à tout relativiser ?<br />

– J’ai passé la semaine à me dire que<br />

je n’allais pas jouer ma vie le jour de<br />

la descente, que si je gagnais une<br />

médaille, ce serait déjà bien. Parce<br />

qu’en même temps, tout le mondene<br />

peut pas devenir champion olympique<br />

ici et tout le monde a une vie<br />

quand même.<br />

–Comment vous êtes-vous préparé<br />

avant la course ?<br />

– Après la reconnaissance, j’ai parcouru<br />

deux pistes d’échauffement, je<br />

sentais que j’avais de bonnes sensations,<br />

que je n’étais pas tendu, que je<br />

skiais bien. Après, je suis allé,<br />

comme on fait toujours, au restaurant<br />

d’altitude avec Pierre (Dalcin),<br />

avec "Bambou" (Bertrand). On a discuté<br />

normalement. C’était marrant,<br />

il y avait les autres concurrents à côté<br />

et puis je les voyais partir l’un après<br />

l’autre. J’étais concentré, je ne regardais<br />

pas les temps. Je ne cherchais<br />

pas à savoir qui était devant. Il n’y<br />

avait que moi et la descente que<br />

j’allais faire. Et puis, à un moment, je<br />

me suis retrouvé quasiment seul,<br />

j’étais le dernier dans la salle. J’avais<br />

mis ma combinaison, mon casque et<br />

puis je me suis dit : « Bon ben, maintenant,<br />

faut le faire !"<br />

– Quelles sensations ressenton<br />

sur la piste quand tout va si<br />

vite, quand tout va si bien ?<br />

– J’ai senti qu’en ce qui concerne les<br />

trajectoires, je ne faisais aucune<br />

faute, même moins d’erreurs que<br />

lors de l’entraînement de la veille. Je<br />

sentais que j’attaquais au maximum,<br />

que j’allais vite. Par contre, dans la<br />

forêt, il y a eu une courbe en pied<br />

droit qui m’a un peu secoué, je me<br />

suis un peu laissé asseoir, mes skis se<br />

sont mis un peu en travers. J’ai eu<br />

vraiment peur que ce soit la faute qui<br />

gâche tout parce qu’au départ, je<br />

pensais que la course serait hyper<br />

serrée, il y avait quand même de très<br />

gros clients et il me fallait faire la<br />

course parfaite. Alors je me suis dit :<br />

"Merde, fais chier ! "<br />

– Jusqu’au moment de voir le<br />

tableau d’affichage ?<br />

– Sur le coup, je ne savais pas, je ne<br />

trouvais pas le panneau, c’est juste<br />

quand j’ai levé les yeux, que j’ai vu<br />

mon nom et le chiffre 1, que j’ai compris.<br />

À ce moment-là, vous avez des<br />

milliers d’images qui se bousculent<br />

dans votre tête.<br />

– Il y a treize mois, vous l’aviez<br />

entrevu ce titre, non ?<br />

– J’étais dans la civière, à Chamonix,<br />

je venais de me faire un genou, j’ai<br />

dit à "Bill" (Gilles Brenier, le directeur<br />

sportif) que je ne serais donc pas<br />

champion du monde cette année<br />

mais que je serais champion olympique.<br />

C’était une plaisanterie à ce<br />

moment-là.<br />

– Revenir après une telle blessure,<br />

ce n’est jamais simple ?<br />

– Des dou-<br />

'' leurs, j’en ai<br />

connu,<br />

notamment<br />

lors du premier<br />

mois,<br />

un peu<br />

compliqué :<br />

j’avais mal.<br />

Heureusement,<br />

ou<br />

plutôt malheureusement<br />

pour<br />

eux, je me<br />

suis blessé<br />

presque en<br />

m ê m e<br />

temps que Gaétan Llorach et Julien<br />

Lizeroux, il y avait aussi d’autres<br />

skieurs à Hauteville, au centre de<br />

rééducation des sportifs, ça m’a aidé<br />

car j’ai pu m’appuyer sur eux, je me<br />

suis servi de leur expérience, j’ai<br />

regardé comment ils faisaient mais<br />

c’est vrai que le premier mois, je progressais<br />

beaucoup moins vite<br />

qu’eux, je galérais, je me disais que<br />

le pari n’était pas gagné.<br />

– Ce genou qui lâche à Chamonix,<br />

ces treize mois avant de<br />

revenir, c’était finalement<br />

bénéfique ?<br />

– Cette blessure, quelque part et<br />

paradoxalement, m’a rendu encore<br />

plus calme et plus serein. Quand<br />

j’étais à l’hôpital puis en rééducation,<br />

je me disais : "Maintenant que<br />

tu es blessé, il faut penser à autre<br />

chose, il n’y a pas que le ski dans la<br />

vie." Et puis je me disais aussi que si,<br />

ensuite, ça marchait, tant mieux, et<br />

si ça ne marchait pas, j’aurais une<br />

bonne excuse.<br />

– Cet hiver, de retour, vous<br />

avez parlé de courses "terribles",<br />

à Garmisch ou à Wengen.<br />

C’est quoi, une course terrible,<br />

quand on est un<br />

descendeur ?<br />

– À Garmisch, ce n’était pas une<br />

course terrible, c’était une semaine<br />

terrible, j’étais arrivé là-bas hyper<br />

motivé, je me sentais plutôt bien,<br />

j’avais fait<br />

un bon<br />

mois de<br />

décembre,<br />

je pensais<br />

aller vite et,<br />

au premier<br />

entraînement,<br />

j’ai<br />

pris une<br />

tarte et jour<br />

après jour<br />

aussi,<br />

j’étais incapable<br />

de<br />

trouver la<br />

clé de la<br />

piste. Je ne<br />

''<br />

comprenais rien, c’était une semaine<br />

galère.<br />

– Avez-vous alors été saisi par<br />

le doute ?<br />

– Non, justement, cette semaine de<br />

Garmisch m’a aidé, j’arrive maintenant<br />

à me dire que je suis un être<br />

humain, que je peux avoir des jours<br />

sans et des jours avec et que c’était<br />

doncune semaine oùce n’était pas le<br />

vrai Antoine qui skiait, que ça irait<br />

mieux lasemaine prochaine. Comme<br />

à Wengen, quand j’ai passé la ligne,<br />

je me suis dit : "Ça y est, c’est fini,<br />

maintenant, je plie mon sac et je<br />

m’en vais." La semaine d’après,<br />

c’était Kitzbühel et, là, j’ai bien skié.<br />

Aujourd’hui, j’arrive vraiment à ne<br />

pas m’énerver quand les choses vont<br />

mal, à analyser, à me dire qu’une<br />

course ratée, que ce n’est pas grandchose,<br />

que la prochaine sera meil-<br />

FRANCE FOOTBALL MARDI<br />

Rappel prix de vente au numéro, 1 an : 107,60 €<br />

Sur le coup, je ne<br />

savais pas, je ne<br />

trouvais pas<br />

le panneau<br />

(d’affichage),<br />

c’est juste quand<br />

j’ai levé les yeux,<br />

que j’ai vu mon nom<br />

et le chiffre 1<br />

que j’ai compris<br />

20 NUMÉROS<br />

leure.<br />

– Et, hier, c’était le cas. Une<br />

course parfaite parce que,<br />

désormais, vous êtes un coureur<br />

complet…<br />

– Je crois. J’ai longtemps été catalogué<br />

glisseur et je me suis toujours dit<br />

que la glisse, c’était une sorte de don<br />

du ciel. Et, en même temps, je me<br />

disais que, techniquement, je pouvais<br />

travailler, que la technique, ça<br />

s’apprenait, même si je pense qu’à la<br />

base, quand même, j’arrivais à faire<br />

quelques virages. Alors j’ai travaillé<br />

encore plus pour savoirfaire plus que<br />

quelques virages. Maintenant,<br />

j’arrive sur des parties techniques en<br />

descente et ce ne sont plus des<br />

points faibles ou des pertes de<br />

temps. Ce sont des endroits où je<br />

peux rivaliser avec les meilleurs.<br />

– Qu’avez-vous travaillé par<br />

exemple ?<br />

– Souvent, on me reprochait de tourner<br />

en dérapage, de ne pas savoir<br />

tailler des courbes. Je suis d’abord<br />

arrivé par les forces, les qualités que<br />

j’avais, je m’en suis servi pour aller<br />

jusqu’où je pouvais et puis je me suis<br />

rendu compte à un moment que si je<br />

voulais aller encore plus haut, il fallait<br />

travailler autre chose. Alors, c’est<br />

vrai, j’ai appris à tailler des courbes<br />

de l’entrée jusqu’à la sortie du<br />

virage, à me servir des skis, à me servir<br />

des carres, jour après jour, j’ai travaillé,<br />

avec la vidéo, avec tout, et je<br />

pense qu’aujourd’hui, je ne suis plus<br />

uniquement un glisseur. Techniquement,<br />

je suis fort, mentalement aussi<br />

et, aujourd’hui (hier), j’ai l’impression<br />

que tout était réuni.<br />

– Physiquement, avez-vous<br />

aussi beaucoup progressé ?<br />

– Au collège, j’étais dans la<br />

moyenne, je n’avais pas un gabarit<br />

exceptionnel, physiquement, j’étais<br />

comme les autres mais j’avais une<br />

énorme envie de progresser, de<br />

m’entraîner alors j’ai fait des kilomètres<br />

de vélo, des heures de musculation<br />

pour avoir un corps de sportif<br />

de haut niveau. Maintenant,<br />

question endurance, je tiens la route,<br />

musculairement, je suis assez fort<br />

aussi. Mais, encore une fois, à la<br />

base, je ne pense pas être quelqu’un<br />

de très doué physiquement. Mais je<br />

suis quelqu’un qui a simplement<br />

beaucoup travaillé.<br />

– Avec plaisir ?<br />

– C’est vrai, il y a des jours où j’aurais<br />

préféré faire la grasse matinée, me<br />

lever un peu plus tard mais, en fait,<br />

j’aime ça: m’entraîner, aller faire du<br />

vélo… Par exemple, j’aime bien de<br />

temps en temps aller gravir des cols<br />

hors catégorie, ceux des coureurs du<br />

Tour de France. Je monte à mon<br />

rythme mais, en haut, je suis fier de<br />

l’avoir fait. Oui, j’aime me faire mal<br />

de temps en temps.<br />

–Ce rôle deleader dela vitesse,<br />

qu’on vous a plaqué fort jeune<br />

sur les<br />

épaules,<br />

'' ça n’a pas<br />

été trop<br />

dur à porter<br />

?<br />

– Déjà, je ne<br />

me suis<br />

jamais pris<br />

pour un leader<br />

: au sein<br />

de l’équipe,<br />

il y a plein<br />

d’excellentsdescendeurs,<br />

mais, en<br />

même temps, c’est vrai que quand<br />

Luc (Alphand), Jean-Luc (Crétier) ou<br />

Adrien (Duvillard) sont partis, j’étais<br />

encore jeune et tout le monde s’est<br />

mis à croire que j’allais du jour au<br />

lendemain les remplacer. J’avais<br />

beau dire : "Laissez-moi le temps<br />

d’apprendre", j’avais 22, 23 ans, on<br />

était tous jeunes, il y avait Dalcin,<br />

Claude Crétier... c’était parfois assez<br />

pénible car les gens attendaient<br />

beaucoup trop de nous, beaucoup<br />

trop vite.<br />

– Mais avez-vous aujourd’hui<br />

l’impression d’être le successeur<br />

d’un Crétier, d’un<br />

Alphand, d’un Killy ?<br />

OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT<br />

POUR<br />

30 €<br />

À tous les gens qui<br />

disaient que le ski<br />

alpin français était<br />

nul, je viens<br />

de prouver<br />

le contraire.<br />

J’espère que ça va<br />

transcender<br />

les autres skieurs<br />

de l’équipe<br />

PLUS DE<br />

27%<br />

DE REMISE<br />

– Je ne suis le successeur de personne,<br />

je fais ma carrière. Tous ceux<br />

qui m’ont précédé sont de grands<br />

champions, médaille ou pas<br />

médaille, victoire en Coupe du<br />

monde ou pas, je les respecte tous,<br />

tous les descendeurs notamment, du<br />

premier au dernier. On est tous dans<br />

la même galère, il y a une atmosphère,<br />

une ambiance comme nulle<br />

part ailleurs. Même si on ne va pas<br />

tous à la même vitesse, le respect est<br />

là. Je n’ai pas envie de succéder à<br />

quelqu’un en particulier, je fais simplement<br />

les meilleures courses que<br />

je peux et puis voilà.<br />

– "Galère" est un mot que vous<br />

employez souvent…<br />

– C’est vrai qu’en descente, on vit<br />

des moments difficiles, qu’on prend<br />

des risques,<br />

qu’on peut<br />

se blesser,<br />

que c’est<br />

une tension<br />

particulière.<br />

Les<br />

gens ne se<br />

rendent pas<br />

forcément<br />

compte que<br />

même si tu<br />

finis 15 ou<br />

20 e , tu as<br />

pris autant<br />

de risques<br />

que les<br />

''<br />

autres, peut-être même plus. C’est<br />

ceque je veux dire, même si "galère"<br />

n’est peut-être pas forcément le mot<br />

juste.<br />

– Clouer le bec aux critiques qui<br />

commençaient à pleuvoir, ça<br />

fait plaisir ?<br />

– Oui et non. Sous le coup de l’émotion,<br />

de la rage que j’avais en moi<br />

depuis quelques jours, j’en ai un peu<br />

voulu à Marielle Goitschel (*). En<br />

même temps, Marielle, ç’a été une<br />

très grande championne, c’est un<br />

nom qui m’a fait rêver, je la respecte<br />

pour ce qu’elle a fait mais c’est vrai<br />

aussi que, parfois, il y a des phrases<br />

qui blessent. Quand quelqu’un dit<br />

que le ski alpin français va mal, qu’il<br />

est incapable de faire des médailles<br />

sauf si les favoris tombent, ça fait<br />

mal.J’y suis peut-être allé un peu fort<br />

mais c’est quelque chose que j’avais<br />

sur le cœur.<br />

– Une revanche et un coup de<br />

fouet pour vos collègues ?<br />

– À tous les gens qui disaient que le<br />

ski alpin français était nul, je viens de<br />

prouver le contraire. J’espère que ça<br />

va transcender les autres skieurs de<br />

l’équipe de France, que cette quinzaine<br />

va être belle. Parce que, maintenant,<br />

il n’y a plus de poids, plus de<br />

critiques qui tiennent, il faut jouer,<br />

parce qu’on est là pour jouer.<br />

– Avez-vous l’impression<br />

d’avoir offert du rêve ce<br />

dimanche ?<br />

– Si j’ai pu donner un peu de rêve aux<br />

gens, je ne sais pas. Je n’ai pas la prétention<br />

de l’avoir fait. Mais, si c’était<br />

(Photo Richard Martin)<br />

le cas, j’en serais heureux et fier.<br />

Depuis que je suis tout petit, il y a<br />

énormément de monde qui m’a fait<br />

rêver. Là, si c’est moi qui peut à mon<br />

tour faire rêver les gens ou les<br />

enfants, ce serait une autre victoire<br />

pour moi.<br />

– Ce lundi, en vous réveillant,<br />

qu’allez-vous faire ?<br />

– Je ne sais pas, je vais sûrement<br />

regarder si la médaille est toujours là,<br />

j’en ai rêvé tellement de fois... et tellement<br />

de fois quand le réveil sonnait...<br />

Je m’apercevais qu’il n’y avait<br />

rien. Là, rien ne va sonner mais il y<br />

aura quelque chose près de mon lit. »<br />

RÉMY FIÈRE<br />

(*) Dans l’aire d’arrivée, devant les<br />

caméras des télévisions françaises,<br />

AntoineDénériaz adéclaré : « Jepense<br />

à Marielle Goitschel. Il faudrait qu’elle<br />

arrête de nous faire chier tous les<br />

quatre ans ! »<br />

REPÈRES<br />

Antoine DÉNÉRIAZ a vingt-neuf ans, il est né le 6 mars 1976 à<br />

Bonneville (Haute-Savoie). Il mesure 1,89 m et frise les 100 kg.<br />

Il est licencié depuis toujours au Ski-Club de Morillon, village où<br />

résident encore ses parents. Il habite Martigny, en Suisse.<br />

Il savait à peine marcher qu’il commençait déjà le ski, grâce à son<br />

père, moniteur et entraîneur au club. À quinze ans, il participa à ses<br />

premières courses FIS (Fédération internationale de ski), puis<br />

décrocha trois ans plus tard, en 1994, sa première sélection pour les<br />

Championnats du monde juniors, aux États-Unis. À dix-neuf ans, il<br />

entra en équipe de France B puis fit ses débuts en Coupe du monde<br />

durant l’hiver 1996. Il obtint son premier bon résultat chez les grands<br />

en décembre 1998, se classant 4 e de la descente de Val-d’Isère.<br />

Il découvrit les Championnats du monde en 1999 à Vail (Colorado), où<br />

il se classa 21 e de la descente.<br />

En manque de résultats, il ne fut pas retenu pour les Mondiaux<br />

suivants et retourna en 2001 en Coupe d’Europe. Mais, en 2002, le<br />

voilà de retour en Coupe du monde. Suit sa première participation<br />

aux Jeux Olympiques, à Salt Lake City (12 e de la descente et 20 e<br />

du combiné).<br />

Le 21 décembre 2002, ce fut le déclic : il fêta à Val Gardena sa<br />

première victoire de Coupe du monde. La piste italienne devint son<br />

jardin puisque, sur ses trois succès actuels, deux ont été réalisés<br />

là-bas, le 3 e l’ayant été à Lillehammer (Norvège) en mars 2003.<br />

En 2003, il termina 9 e de la descente des Mondiaux. Cette saison-là, il<br />

se classa 6 e de la Coupe du monde de la spécialité. Le 7 janvier 2005,<br />

lors du 3 e entraînement de la descente de Chamonix, il se blessa au<br />

genou gauche (rupture du ligament croisé antérieur) et ne revint en<br />

Coupe du monde qu’en ce début d’hiver à Lake Louise, au Canada.<br />

Hier, Antoine Dénériaz, évoluant sur du matériel Atomic, est devenu<br />

en Italie le cinquième Français champion olympique de l’histoire.<br />

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PAGE 4 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


JEUX OLYMPIQUES DESCENTEHOMMES<br />

SKI ALPIN<br />

Lavictoireestenlui<br />

Sous son abord placide et bonhomme, Antoine Dénériaz est un gagneur-né. Portrait.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

PERSONNE n’avait eu le cœur de le<br />

retenir. Le 11 janvier dernier, au bas<br />

d’un premier entraînement calamiteux<br />

sur le Lauberhorn, à plus de<br />

quatre secondes de Fritz Strobl,<br />

Antoine Dénériaz avait traversé le<br />

cordon de journalistes sans s’arrêter,<br />

le regard porté loin vers la Jungfrau.<br />

Le lendemain, alors que ça n’allait<br />

guère mieux, il s’était avancé pour<br />

s’excuser de son attitude de la veille.<br />

Et il avait répondu sans biaiser aux<br />

inévitables questions que ses performances<br />

en berne (35 e et quatrième<br />

Français seulement, au final) suscitaient<br />

alors. Il est tout là, « le<br />

Grand », comme le Cirque blanc<br />

l’appelle affectueusement, poli, respectueux,<br />

sans faux fuyant, profondément<br />

humble et honnête. Il est là<br />

aussi dans l’amitié, quand il fallut se<br />

relever de ce désastreux résultat à<br />

moins d’un mois des Jeux. «Au<br />

retour de cette course à Wengen, on<br />

a bu deux, trois bières et tâcher<br />

d’oublier ce week-end, se souvient<br />

Pascal Lemoine, dit Moineau, son<br />

grand pote et son grand technicien.<br />

Là-haut, il avait brûlé ses skis, mais<br />

pas son envie. »<br />

« Antoine a fait une croix sur l’épisode<br />

et il est passé à autre chose,<br />

rappelle papa Dénériaz, Alain. Il s’est<br />

forgé, avec la maturité de ses bientôt<br />

trente ans et à coups de préparation<br />

mentale, une formidable capacité à<br />

rebondir. »<br />

Alors, avec le paquet de linge sale<br />

qu’il confie chaque semaine, en passant,<br />

à sa maman, Tonio a balancé<br />

ses doutes. Tous ces doutes qui<br />

avaient retardé son éclosion, quand<br />

il avait dû repasser, en panne de<br />

résultats, par la Coupe d’Europe<br />

2001. Tous ces doutes doucement<br />

balayés par les liens si serrés noués<br />

avec Moineau, l’homme qui choisit<br />

ses skis pour lui, par l’ambiance «de<br />

famille » voulue dans l’équipe par<br />

Mauro Cornaz, l’entraîneur qui a cru<br />

en lui, et par «ses facultés<br />

incroyables de bosseur », « son travail<br />

acharné de tous les instants »,<br />

célébrés d’une même voix par son<br />

copain d’écurie, Nicolas Burtin, et<br />

son moniteur de père. Tous ces<br />

doutes qui ne reviendront plus.<br />

« Àl’attaque ! À l’attaque ! Fais-le,<br />

fais-le ! Tu sais le faire ! Tu vas le<br />

faire ! », se martelait intérieurement<br />

le futur champion olympique dans la<br />

cabane de départ. « Il a toujours été<br />

comme ça, depuis ses premières<br />

courses, sourit Alain Dénériaz.<br />

Quand il fallait gagner une sélection<br />

en minimes ou un critérium départemental,<br />

ce jour-là, il trouvait tou-<br />

Un concert de potets<br />

Morillon, le village de Dénériaz, a basculé après le titre olympique<br />

dans un bonheur total.<br />

MORILLON –<br />

de notre envoyé spécial<br />

MORILLON, 500 HABITANTS, un<br />

champion olympique. Depuis hier et le<br />

titre de l’enfant du pays, Antoine<br />

Dénériaz, rien ne sera plus pareil pour<br />

ce petit village situé au-dessus de<br />

Cluses, entre Taninges et Samoëns.<br />

« Tonio » a rempli de fierté tous ses<br />

concitoyens. « Le Puzze » – qui signifie<br />

« la pause », celle que faisaient les<br />

vaches durant la transhumance – ne<br />

désemplit pas. Dans ce bar-restaurant,<br />

où le patron, Jean-Philippe, héberge le<br />

fan-club d’Antoine, la bière coule à<br />

flots. Manuel, son drapeau tricolore<br />

posé sur l’épaule, est venu en voisin<br />

des Gêts. Il suit la carrière « du p’tit »<br />

depuis 1997. « On a regardé la descente<br />

à la maison, puis on est venus en<br />

famille fêter ça à Morillon », racontet-il.<br />

Sous le bras, sa femme serre un<br />

paquet de sweat-shirts à l’effigie<br />

d’Antoine Denériaz. « C’est de la folie,<br />

s’exclame le patron du « Puzze ». À<br />

jours l’énergie ! » « Moi, j’ai toujours<br />

eu confiance, appuie son<br />

épouse, Dominique, mère en or,<br />

comblée. Dès qu’il a eu sept ou huit<br />

ans, ilarêvédes Jeux.Jesavais qu’il y<br />

arriverait, il suffisait de ne pas le freiner.<br />

»<br />

Rien n’a freiné Tonio, ni ses déboires<br />

sportifs, ni son genou brisé il y a un<br />

an. Tonio s’est remis de tout, de ses<br />

hésitations de débutant sur le circuit,<br />

« quand il avait toujours une patte<br />

tendue vers l’extérieur », rigole Luc<br />

Aphand, qui l’a vu arriver à ses côtés,<br />

timide, en 1996-1997 ; de ses appréhensions<br />

lorsqu’il avait skié relevé,<br />

effrayépar laglace vive de Garmisch,<br />

en février 2003 ; et, donc, de son<br />

récent passage à vide de janvier,<br />

quand il peinait à refaire surface.<br />

« Comme il s’est envoyé ici, sur un<br />

terrain gelé, a priori pas fait pour<br />

lui ! », s’extasiait Pierre-Emmanuel<br />

Dalcin. « C’est un monstre du ski !,<br />

explose Yannick Bertrand, admiratif.<br />

Seul un monstre peut gagner<br />

l’entraînement la veille, et déchirer<br />

la course olympique comme ça le<br />

lendemain ! Il ne l’étale pas Tonio,<br />

mais il l’a, le feu sacré ! » Et les deux<br />

cadets de ce fonceur doré sur carres<br />

lui rendent un hommage unanime :<br />

« Il nous a beaucoup aidés, il nous<br />

montre la voie, il a encore beaucoup<br />

à nous apprendre ! »<br />

« On ne lui parlera<br />

pas trop de ski »<br />

Son approche de l’événement fut<br />

exemplaire, depuis que deux Bleus<br />

triés sur le volet (Bertrand et lui) ont<br />

été discrètement invités, beau geste<br />

desItaliens, juste avant Noël dernier,<br />

à tester la Kandahar Banchetta. «Ce<br />

jour-là,il yaeuun déclicdans satête,<br />

il a décidé qu’il voulait y arriver, qu’il<br />

aurait une chance unique à saisir »,<br />

révèle Cornaz. Et sa placidité a fait la<br />

différence. « Antoine a su rester<br />

calme, remettre de la sérénité au<br />

moment où la pression montait,<br />

explique Gilles Brenier, le patron des<br />

messieurs. Il a fait preuve d’une maîtrise<br />

phénoménale, mis enplace tous<br />

les éléments en sachant ce qu’il voulait<br />

faire, se redonner la confiance<br />

progressivement et au bon moment.<br />

Il a franchi un palier. »<br />

« Dédramatiser et tenir le cap. »<br />

c’est ainsi que Dénériaz revisite sa<br />

philosophie du ski, qui a su se relancer<br />

dès le lendemain de sa trentième<br />

placede Garmisch, fin janvier en descente,<br />

par un super-G à trois<br />

dixièmes du podium. Qui a négligé le<br />

contretemps de Chamonix, la<br />

semaine dernière, où sur « sa »<br />

Verte des Houches et devant son<br />

public, l’annulation de l’épreuve<br />

l’avait privé d’une occasion de se<br />

midi, plein de gens avaient réservé<br />

pour pouvoir déjeuner à l’heure de la<br />

descente. Quand ce fut le tour de<br />

’’Tonio’’, j’ai laissé les fourneaux, arrêté<br />

le fût de bière. Et je me suis tu…<br />

enfin pas vraiment vu le boucan.<br />

Après, ce fut du délire. J’ai dû enlever<br />

les tables et les chaises, par précaution<br />

! Il ne reste plus une casquette,<br />

plus un béret, plus un seul tee-shirt à<br />

l’effigie d’Antoine. Il va falloir en commander.<br />

»<br />

Dans le bar, verre de bière à la main, le<br />

fan-club entonne une Marseillaise<br />

endiablée, rythmée par un concert de<br />

potets, ces grosses cloches que l’on<br />

mettait autour du cou des vaches,<br />

autrefois. Un peu plus loin, au pied de<br />

la télécabine, un écran géant repasse<br />

pour la énième fois les images de la<br />

descente olympique qui a fait roi<br />

Antoine Denériaz. Des centaines de<br />

personnes hurlent de joie, après avoir<br />

écouté Robert, l’oncle d’Antoine,<br />

interpréter l’incontournable Étoile des<br />

neiges. Hier, l’étoile avait un nom bien<br />

payer du bon temps. « Il n’est pas<br />

compliqué, répète son père. Quand il<br />

vient faire un tour à Morillon (Dénériaz<br />

habite désormais à Martigny, en<br />

Suisse), il accepte facilement de<br />

boire un coup avec les gens du village,<br />

il n’a pas la grosse tête. »<br />

Et son exploit historique n’y changera<br />

rien. « Il gardera sa chambre à la<br />

maison, il mettra les pieds dans les<br />

pantoufles et on ne lui parlera pas<br />

trop de ski. » Pas trop, mais quand<br />

même…<br />

PATRICK LAFAYETTE<br />

Avec l’amour de Cornaz<br />

L’Italien, entraîneur des Français depuis dix ans, a hissé Alphand,<br />

Crétier et… Dénériaz au sommet.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

POUR PARLER D’EUX, il a toujours<br />

des mots tendres. Même quand il<br />

s’agace, quand ses descendeurs, ses<br />

« poussins » comme il dit, ne sont pas<br />

à la hauteur, l’amour n’est jamais loin.<br />

Au fond, c’est un grand sentimental,<br />

Mauro ! Qui pleure quand ça gagne,<br />

qui souffre quand ça casse. Mauro,<br />

c’est Mauro Cornaz, bientôt quarantesix<br />

ans dont dix passés à couver les<br />

descendeurs français, à leur ouvrir les<br />

portes de la gloire.<br />

Depuis qu’il a quitté l’Italie au printemps<br />

1995, l’ancien descendeur du<br />

Val d’Aoste a en effet tout connu, tout<br />

gagné. La Coupe du monde générale<br />

avec Alphand en 1997, l’or olympique<br />

avec Crétier et maintenant Antoine<br />

Dénériaz. « J’ai déjà fait pas mal,<br />

reconnaît-il. Mais celui-ci a un goût<br />

particulier. » Sans doute parce qu’il a<br />

« seulement » aidéAlphand et Crétier,<br />

dont il a pris les carrières en cours, à<br />

trouver la lumière alors qu’il a façonné<br />

Dénériaz. Avec sa méthode « claire<br />

comme l’eau » : du travail technique<br />

évidemment mais surtout un sens aigu<br />

de la relation humaine. « J’essaie tou-<br />

jours de mettre l’accent sur l’esprit de<br />

groupe, que l’on soit une famille et que<br />

chacun ait le temps de s’épanouir. La<br />

France, ce n’est pas l’Autriche. On n’en<br />

a pas dix mille et on ne peut pas se permettre<br />

d’en jeter à la poubelle… »<br />

Roberto Fiabane, un de ses adjoints,<br />

« son meilleur copain », résume :<br />

« Mauro, c’est un homme honnête et<br />

sérieux qui, dans la vie et quoi qu’il se<br />

passe, avance toujours. Il a cette énergie<br />

et cette force d’entraîner les gens<br />

derrière lui. » Marc Pirard, un autre de<br />

ses coaches, renchérit : « Les coureurs,<br />

on les accompagne, on leur donne<br />

beaucoup d’amour. »<br />

SESTRIÈRES. – Gros bosseur,<br />

Antoine Dénériaz a<br />

découvert la Kandahar<br />

Banchetta avant Noël. Il a<br />

alors su qu’il pouvait<br />

dompter la piste italienne.<br />

(Photo Wolfgang Rattay/Reuters)<br />

Plusieurs fois, Mauro a eu l’occasion<br />

de quitter un ski français en crise. Mais<br />

il a tenu. « J’aurais pu partir pour<br />

beaucoup d’argent. Mais je suis resté<br />

pour les gars. » Malgré les critiques.<br />

« On nous avait déjà préparé les<br />

valises pour nous renvoyer à la maison<br />

», dit-il. Peut-être qu’au printemps,<br />

Mauro retraversera la frontière.<br />

Mais ce sera son choix. Et pour<br />

l’instant, il savoure. « Je suis le plus<br />

heureux des hommes », dit-il simplement,<br />

du bonheur plein les yeux.<br />

« Tout à l’heure, j’ai pleuré vraiment<br />

fort. » Et tant qu’il y aura des hommes<br />

pour pleurer… – B. L.<br />

ILS ONT DIT<br />

● Gilles BRENIER (directeur des équipes de France hommes) : « On savait que<br />

c’était un grand champion, il l’a prouvé aujourd’hui. Ce n’était pas facile de partir<br />

avec ledossard 30, d’attendre. La différence, il l’afaite dans la tête. C’est la preuve<br />

que le ski français ne va pas si mal que ça, qu’il faut faire confiance aux coureurs.<br />

Les critiques nous ont fait mal parce qu’elles touchaient les athlètes et ça, je ne<br />

l’accepte pas. »<br />

● Roberto FIABANE (entraîneur français) : « C’est une joie immense, une émotion<br />

incroyable. J’ai aussi une pensée pour Seve (Bottero, l’entraîneur des géantistes<br />

français décédé en janvier dans un accident de voiture). Peut-être que de<br />

là-haut, il nous a filé un coup de main. »<br />

● Stéphane SORREL (entraîneur français) : « Il a sorti la course parfaite. Il y a<br />

mis la manière. C’est un grand jour. Un grand bonheur. »<br />

Saint Sa<br />

Scionz<br />

Morillon Mo<br />

i l<br />

(Hau ( Haute-Savoie)<br />

ute-<br />

a oie)<br />

SUIISSE<br />

de Morillon, Dénériaz, « Tonio » pour<br />

ses potes du « Puzze ». « Un mec bien,<br />

répétaient-ils en chœur, Monsieur<br />

Tout-le-Monde. » Plus vraiment. Tout<br />

le monde n’est pas champion olympique<br />

!<br />

GILLES NAVARRO<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 5


JEUX OLYMPIQUES DESCENTEHOMMES<br />

SKI ALPIN<br />

Unesacréedescente<br />

Avec six titres olympiques glanés dans l’histoire des Jeux, le ski français tient son rang. D’Oreiller à Dénériaz, ils ont écrit la légende.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

DEPUIS 1924 et les premiers Jeux<br />

Olympiques à Chamonix, la France a<br />

amassé un pactole de soixante-quatorze<br />

médailles, en comptant, bien<br />

sûr, les deux dernières récoltées<br />

dans ce premier week-end des Jeux<br />

2006 par Sandra Laoura et Antoine<br />

Dénériaz. Le ski alpin tricolore a largement<br />

contribué à alimenter la<br />

cagnotte avec quarante-deux breloques<br />

et, parmi elles, six titres olympiques<br />

de descente : un chez les<br />

femmes (Carole Montillet, 2002) et<br />

cinq chez les hommes (Oreiller,<br />

1948 ; Vuarnet, 1960 ; Killy, 1968 ;<br />

Crétier, 1998 ; Dénériaz, 2006).<br />

La descente n’est apparue au palmarès<br />

olympique qu’en 1948 à Saint-<br />

Moritz (Suisse) et, avant l’épreuve<br />

féminine qui se courra à San Sicario,<br />

■ DESCENTE FEMMES : MONTILLET SEREINE. –Vingt-quatrièmetempsdu<br />

premier entraînement de la descente femmes, prévue mercredi, Carole<br />

Montillet ne s’affolait pas hier de sa passable entrée en matière sur la piste<br />

olympique de San Sicario. « Sur un premier entraînement, je ne mets pas<br />

beaucoup d’intensité, disait la championne olympique en titre. Je me sens bien<br />

physiquement, je n’ai pas d’appréhension, j’ai confiance en mon matériel. Tout<br />

est là, il n’y a plus qu’à. » Trentième chrono, Ingrid Jacquemod constatait, tout<br />

commel’AutrichienneMichaelaDorfmeister,laplusrapidedujour,quelapiste<br />

avait évolué par rapport à l’an passé lorsque les descendeuses l’avaient visitée<br />

en Coupe du monde. « La neige est plus dure que l’an passé ; ils ont arrosé à<br />

certains endroits. C’est une piste où il faut être dans le bon timing car il y a<br />

beaucoup de mouvements de terrain. » –A.La.<br />

Premier entraînement : Dorfmeister (AUT), 1’55’’68 ; Kildow (USA), 1’55’’72 ; Aufdenblatten<br />

(SUI), 1’55’’73 ; Paerson (SUE), 1’55’’84 ; Görgl (AUT), 1’56’’13 ; Meissnitzer (AUT), 1’56’’26 ;<br />

Dumermuth (SUI), 1’56’’40 ; Recchia (ITA), 1’56’’67 ; Berthod (SUI), 1’56’’71 ; Mart. Schild (SUI),<br />

1’56’’98 ; Götschl (AUT), 1’57’’05 ; ... Kostelic (CRO), 1’57’’33 ; Mancuso (USA), 1’57’’49 ; Montillet,<br />

1’58’’25 ; Jacquemod, 1’58’’61 ; Marchand-Arvier, 1’59’’78 ; Barthet, 2’0’’08.<br />

LA QUESTION DU JOUR<br />

Carole Montillet va-t-elle imiter Antoine<br />

Dénériaz dans la descente olympique ?<br />

Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez<br />

OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS)<br />

Les Affaires<br />

du<br />

Ciel<br />

mercredi, ce sont déjà trente-cinq<br />

médailles d’or qui ont été attribuées<br />

dans cette discipline. Une distribution<br />

où la France est bien servie avec<br />

ses six titres. Dans les seules courses<br />

masculines, où 49 médailles (*) ont<br />

été gagnées en seize Jeux, si<br />

l’Autriche domine avec 17 breloques,<br />

la Suisse (11) et la France<br />

(10) complètent ce podium de spécialistes.<br />

Si en 1936, à Garmisch-Partenkirchen<br />

(Allemagne), Émile Allais a<br />

apporté une toute première médaille<br />

de bronze au ski français, mais en<br />

combiné, le récit des exploits français<br />

débute véritablement le 2 février<br />

1948 à Saint-Moritz. Dans ces premiers<br />

Jeux de l’après-guerre où la<br />

descente est donc une épreuve au<br />

programme, Henri Oreiller, dossard<br />

n o 9, le skieur de Val-d’Isère surnom-<br />

“L’Europe à partir de 205€”<br />

Athènes, Budapest, Helsinki, Munich,<br />

Nuremberg, Riga, Varsovie, etc.<br />

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Partez entre le 31/01/06 et le 31/03/06.<br />

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Prix T.T.C. A/R au 19/01/06, via Amsterdam,<br />

hors frais de service, soumis à conditions.<br />

mé le « fou descendant » en raison<br />

de ses qualités de vitesse mais également<br />

pour son style particulier<br />

d’équilibriste, s’impose au pied de la<br />

« Piz nair », la piste olympique, avec<br />

4’’10 d’avance sur l’Autrichien Franz<br />

Gabl (2 e ). Parti fêter son succès,<br />

l’Avalin « oublie » de se rendre à la<br />

cérémonie de remise des médailles<br />

et c’est sept jours plus tard, à nouveau<br />

vainqueur du combiné, qu’il<br />

recevra ses deux médailles d’or.<br />

Oreiller a ouvert la voie. Jean Vuarnet,<br />

en 1960 à Squaw Valley (USA),<br />

redonne l’avantage au camp français<br />

quatre années après le premier<br />

succès autrichien en descente grâce<br />

à Toni Sailer, médaillé d’or à Cortina<br />

d’Ampezzo (Italie). Vuarnet, le Morzinois,<br />

a déjà révolutionné son sport<br />

en osant la technique de recherche<br />

de vitesse appelée « l’œuf », mise<br />

au point avec son entraîneur,<br />

Georges Joubert. Innovant avec ses<br />

skis métalliques, il brave les critiques<br />

avec cette position. Mais, surtout, il<br />

gagne. Vainqueur de la descente<br />

olympique, il est accompagné sur la<br />

caisse par Guy Périllat, troisième.<br />

Une grande première<br />

pour Montillet en 2002<br />

Huit ans plus tard à Grenoble, en<br />

1968, Périllat est toujours sur le<br />

podium. Il est même monté d’une<br />

marche, mais impossible d’aller plus<br />

haut. Le patron de l’alpin s’appelle<br />

Jean-Claude Killy. Triple médaillé<br />

d’or en Isère (descente, géant et slalom),<br />

c’est dans l’épreuve reine que<br />

l’Avalin démarre la plus belle moisson<br />

olympique de l’alpin français<br />

L’arme secrète<br />

À CEUX QUI SE DEMANDENT peut-être encore ce qui<br />

vaut à la descente d’être appelée l’épreuve reine du ski alpin<br />

et des Jeux d’hiver il n’est pas si facile de répondre. Il y a,<br />

certes, la vitesse, les courbes avalées aux limites de l’instinct<br />

de survie, les sauts dans l’inconnu, les portions de verglas<br />

bleuté qui gâcheraient le séjour des skieurs du dimanche les<br />

plus avertis.<br />

Mais, plus que les titres de noblesse conférés par cette galerie<br />

des glaces, il faut avoir vu le visage souverain du vainqueur<br />

quittant l’aire d’arrivée pour remonter ce qu’on<br />

appelle du vilain mot de « mixed zone ». Cette allée sans<br />

poésie, enclose de banderoles plastifiées et bordée de caméras<br />

de télévision venues du monde<br />

entier, ressemble alors soudain à ces<br />

Champs Élysées que la mythologie<br />

réservait aux âmes vertueuses. On y a<br />

vu hier la face juvénile d’un garçon en bonnet rouge et sa<br />

petite barbiche de pâtre grec se parer d’un halo de gloire à<br />

nul autre pareil.<br />

Le grand soleil de Sestrières n’y était pour rien. Il nous revenait<br />

le souvenir du même éclat tombant dans la nuit de Kitzbühel<br />

sur les épaules de Luc Alphand, le jour de 1995 où il<br />

mérita le nom de « Doppelsieger » pour avoir gagné deux<br />

fois dans la Mecque des descendeurs, où Jean-Claude Killy<br />

avait lui-même, vingt-huit ans plus tôt, tutoyé les dieux de la<br />

Streif.<br />

La victoire d’Antoine Dénériaz, cependant, semble d’une<br />

autre nature, qui bouscule l’habituelle hiérarchie des favoris<br />

pour instaurer ce qui a tout l’air d’une exception française. Il<br />

ne faut pas remonter loin dans l’histoire pour trouver un<br />

autre exemple de héros jusqu’alors plus souvent frotté à<br />

l’adversité et aux blessures qu’à la réussite. On reconnaît là<br />

le portrait de Jean-Luc Crétier, champion olympique de descente<br />

à Nagano en 1998, et dont les mauvaises langues<br />

dans une édition des Jeux avec huit<br />

médailles. À vingt-quatre ans, il n’a<br />

pas de rival à sa taille. Le 9 février<br />

1968, avec son départ en « bascule<br />

» au départ de la piste de Chamrousse,<br />

il conserve huit centièmes<br />

d’avance à l’arrivée pour devancer<br />

Guy Périllat, parti avec le dossard<br />

n o 1.<br />

Il faudra patienter trente ans pour<br />

voir un Français gagner à nouveau<br />

une descente olympique. Franck Piccard<br />

(3 e en 1988 et 2 e en 1992) a<br />

conservé la flamme allumée, mais<br />

c’est Jean-Luc Crétier qui met le feu<br />

le 13 février 1998 à Nagano. Après<br />

plusieurs jours de report, le skieur de<br />

laPlagne, trente ans, s’élance avec le<br />

dossard n o 3.Personne ne feramieux<br />

que lui. On attendait Maier l’Autrichien,<br />

mais c’est un outsider de<br />

talent qui crée l’exploit au Japon.<br />

Après quatre victoires masculines en<br />

cinquante ans, il fallait que l’équipe<br />

féminine française se réveille. Carole<br />

Montillet va s’y employer le<br />

12 février 2002. Moins de quatre<br />

mois après le décès accidentel à<br />

l’entraînement de Régine Cavagnoud,<br />

candidate au titre olympique,<br />

il faut le mental et la force de<br />

Carole pour réussir l’exploit au pied<br />

de la « Wild Flower » à Snowbasin,<br />

le site de la piste des JO de Salt Lake<br />

City. La course a été reportée d’un<br />

jour, mais rien ne peut perturber la<br />

sérénité de la championne de Villard-de-Lans.<br />

Avec le dossard 11,<br />

elle tape le meilleur temps et patientera<br />

de longues minutes pour asseoir<br />

définitivement son sacre olympique<br />

CHRONIQUE OLYMPIQUE<br />

sur un total de 15 médailles d’or<br />

en ski alpin.<br />

avec quarante-cinq centièmes<br />

d’avance sur l’Italienne Isolde Kostner.<br />

C’est une première pour le ski féminin<br />

tricolore. Antoine Dénériaz, présent<br />

aux Jeux dans l’Utah, avait pu<br />

apprécier l’événement. Hier, encore<br />

un 12 février, il a connu les mêmes<br />

sensations. Mais, cette fois, c’est lui<br />

qui a fermé le ban des favoris avec le<br />

dossard 30. Au moment de s’élancer<br />

du cabanon de départ au sommet de<br />

la « Kandahar banchetta », il fait<br />

trembler tous ses adversaires<br />

impuissants dans l’aire d’arrivée. Il a<br />

ménagé le suspense mais ses soixante-douze<br />

centièmes d’avance<br />

constituent une vraiecorrection donnée<br />

à tous les cadors d’une discipline<br />

où la France adore exhiber ses champions.<br />

À vingt-neuf ans, Dénériaz<br />

est, aujourd’hui, en bonne compagnie<br />

dans la légende.<br />

ÉTIENNE BONAMY<br />

(*) En1948, deuxmédailles de bronze<br />

furent décernées aux Suisses Molitor<br />

et Olinger (ex aequo)<br />

pourraient confondre la réussite d’un jour avec le rendezvous<br />

d’une vie.<br />

En voulez-vous, des exemples de ces Français qui n’ont pas<br />

laissé passer leur chance pour l’avoir si longtemps attendue,<br />

et par là même amplement méritée ? Quel coureur cycliste<br />

ne rêve pas de gagner le Tour de France, comme le firent<br />

Roger Walkowiak ou Lucien Aimar ? Quel pilote de Formule<br />

1 ne rêve pas de s’imposer à Monaco, dans le plus<br />

mythique des Grands Prix, comme le firent Maurice Trintignant,<br />

Jean-Pierre Beltoise, Patrick Depailler ou Olivier<br />

Panis ? Quel athlète ne rêve pas de survoler l’Olympe,<br />

comme le fit le perchiste Pierre Quinon à Los Angeles ?<br />

Et voulez-vous savoir à quoi tient,<br />

parfois,ce bonheur d’autantplus cher<br />

qu’il est rare ? Hier, comme chaque<br />

matin depuis le début des entraînements<br />

à la descente, Pascal Lemoine s’est levé à 5 heures du<br />

matin. Ce Breton émigré à Mont-Saxonnex, directeur du service<br />

course de Vola, une firme française de fart, est, depuis<br />

six ans, pour le compte d’Atomic, le technicien attitré<br />

d’Antoine Dénériaz. Hier donc, avant de prendre le télésiège<br />

qui monte à la Tana della Volpe puis jusqu’au départ, il a<br />

glissé son tournevis dans une de ses chaussures de ski pour<br />

échapper au zèle confiscateur des préposés à la sécurité.<br />

« Sans ce tournevis, dit-il, impossible d’ôter la neige sous les<br />

chaussures de Tonio et, surtout, de procéder à l’ultime<br />

réglage de ses fixations… » Pascal n’a rien vu ni suivi de la<br />

descente. Il a regardé et écouté ses collègues qui lui faisaient<br />

de grands signes, puis qui sont venus lui taper dans le dos. Il<br />

n’a pas encore bien compris ce qui arrivait et il se fiche bien<br />

de l’écart phénoménal infligé par Antoine à ses rivaux.<br />

« L’essentiel, dit-il, c’est de gagner… avec de l’avance ! »<br />

Pour faire d’un jour une éternité.<br />

BERNARD CHEVALIER<br />

Une classe d’é d’écart<br />

cart<br />

La différence chronométrique entre Antoine Dénériaz (1er) et Michael Walchhofer (2e) est la<br />

plus importante en descente olympique hommes depuis 1964.<br />

Zimmermann Zimmerm (AUT)<br />

Dénéria iaz<br />

Russi (SUI) (S<br />

Stock (AUT) (A<br />

Zurbriggen Zurbrigg (SUI)<br />

Cr Crétier tier<br />

Klamer (AUT)<br />

Johnson (USA)<br />

Strobl (AUT) (A<br />

Killy<br />

Ortlieb (AUT) (<br />

Moe (USA) (US<br />

0”74<br />

(1964, Innsbruck) Lacroix<br />

0”72<br />

(2006, Turin) Walchhofer (AUT) ( )<br />

0”64<br />

(1972, Sapporo) Collombin (SUI)<br />

0”62<br />

(1980, Lake Placid) Wirnsberger (AUT)<br />

0”51<br />

(1988, Calgary) Müller (SUI)<br />

0”40<br />

(1998, Nagano) Kjus (NOR)<br />

0”33<br />

(1976, Innsbruck) Russi (SUI)<br />

0”27<br />

(1984, Sarajevo) Müller (SUI)<br />

0”22<br />

(2002, Salt Lake City) Kjus (NOR)<br />

0”8<br />

(1968, Grenoble) Périllat<br />

0”5<br />

(1992, Albertville) Piccard<br />

0”4<br />

(1994, Lillehammer) Aamodt (NOR)<br />

SKI FREESTYLE<br />

La belle heure de Laoura<br />

Sa médaille de bronze enfin autour du cou, la bosseuse a pu<br />

pleinement savourer son bonheur.<br />

SESTRIÈRES –<br />

de notre envoyé spécial<br />

NATURELLEMENT, SON HISTOIRE<br />

et son destin de beurette médaillée<br />

olympique aux Jeux d’hiver, samedi<br />

soir, interpelle. Réflexe un peu facile,<br />

assez légitime aussi, un chouia exagéré<br />

quand on sait que Sandra Laoura, si<br />

elle a poussé ses premiers « areu,<br />

areu » dans une maternité de<br />

Constantine, a pris très tôt racine dans<br />

la neige de La Plagne. Dès l’âge de<br />

deux ans. « Je n’ai pas très envie qu’on<br />

récupère mon histoire pour en faire un<br />

symbole d’intégration, explique calmement<br />

la bosseuse douée de vingtcinq<br />

ans. D’abord parce que ça n’a pas<br />

trop de sens de parler de ça pour une<br />

personne qui est arrivée si jeune dans<br />

un pays où elle n’est pas née. J’ai<br />

presquepassé toute mavieen France !<br />

Même si je le comprends, je trouve<br />

qu’on s’attarde un peu beaucoup sur<br />

ma double appartenance. Moi, je suis<br />

algérienne et française, je suis les<br />

deux. Complètement les deux. Je n’ai<br />

pas à choisir, à dire si je préfère l’un ou<br />

l’autre. Parfois, j’ai le sentiment qu’on<br />

me demande de choisir, c’est très<br />

étrange. J’ai de l’amour pour l’Algérie,<br />

j’ai de l’amour pour la France et c’est le<br />

même amour. »<br />

Elle n’a plus très envie de s’étendre sur<br />

les lenteurs des autorités françaises<br />

avant de lui délivrer, à l’été 1999, une<br />

naturalisation en bonne et due forme.<br />

Pourtant, la procrastination des<br />

pontes de la Fédé a meurtri la demoiselle.<br />

« Je sais qu’elle a souffert à ce<br />

moment-là, dit Fabien Bertrand, son<br />

coach depuis l’adolescence. Elle était<br />

super forte, elle voulait skier pour la<br />

France mais ça ne répondait pas en<br />

face. Elle n’a pas pu disputer certaines<br />

compétitionsetçaluia faitmal. »Mais<br />

aujourd’hui, sous les ponts, l’eau a<br />

coulé. Et Laoura, qui n’est retournée<br />

EN FÉVRIER, VIVEZ<br />

LA SENSATION<br />

JO DE TURIN 2006<br />

SUR VOTRE<br />

MOBILE SFR<br />

SESTRIÈRES. – Jean-Luc Crétier et Antoine Dénériaz.<br />

Ou quand un Français champion olympique<br />

de descente plaisante avec un Français champion<br />

olympiquededescente…<br />

(Photo Pierre Lahalle)<br />

qu’une seule fois en Algérie, à l’âge de<br />

sept ans, n’a en bouche que des<br />

paroles de concorde. « J’ai plutôt<br />

envie de dire merci à la France de<br />

m’avoir permis de concourir ici. Que<br />

cette médaille de bronze soit un<br />

cadeau en retour… »<br />

Hier soir, vingt-quatre heures chrono<br />

après son run enchanteur de Sauze<br />

d’Oulx, Sandra Laoura a reçu, enfin (!),<br />

sur l’esplanade de la Piazza Castello,<br />

au cœur de Turin, sa médaille de<br />

bronze, qui fut la première pour la<br />

France dans ces XX es Jeux Olympiques<br />

d’hiver. L’heure tardive de la finale,<br />

avant-hier, n’avait pas permis de lui<br />

remettre le fameux « cadeau en<br />

retour ».<br />

« Ça me tardait parce que sans la<br />

médaille autour du cou, c’était là sans<br />

RETROUVEZ<br />

GRATUITEMENT<br />

LES MEILLEURS<br />

MOMENTS EN VIDÉO*<br />

Portail Vodafone Live>Sport>Turin 2006<br />

* Service 3G disponible sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles, gratuit hors coût de connexion wap.<br />

TURIN. –<br />

Vingt-quatre<br />

heures<br />

d’attente pour<br />

recevoir<br />

sa médaille<br />

de bronze.<br />

Mais pour<br />

Sandra Laoura,<br />

ça valait<br />

le coup<br />

de patienter.<br />

(Photo<br />

Richard Martin)<br />

être là. Enfin, je dis ça mais je n’ai pas<br />

quitté mon petit nuage depuis hier soir<br />

(samedi). »Quand elle en descendra,<br />

la brunette finira peut-être par<br />

rattraperson retard dansles communications.<br />

La nuit de son grand soir, la<br />

messagerie de son portable avait<br />

chauffé du circuit imprimé au rythme<br />

d’une réponse donnée pour deux nouveaux<br />

appels entrants. Laoura n’a pas<br />

pu lutter. Aujourd’hui, elle s’installera<br />

au plus près de la rampe du half-pipe,<br />

histoire d’encourager sa colocataire<br />

Doriane Vidal et croiser les doigts pour<br />

que leur piaule devienne la plus<br />

médaillée de France. « En quelques<br />

jours, j’ai gagné une médaille et je me<br />

suis fait une super copine. » Si c’est<br />

pas beau les Jeux…<br />

FRÉDÉRIC BERNÈS<br />

PAGE 6 P LUNDI 13 FÉVRIER 2006<br />

Images<br />

AVEC


JEUX OLYMPIQUES POURSUITEHOMMES<br />

SKI DE FOND<br />

Vittoz a souffert<br />

Victime de crampes, le champion du monde (6 e hier) n’a jamais pu courir comme il aime, c’est-à-dire devant.<br />

■ POURSUITE HOMMES<br />

1. DEMENTIEV (RUS)<br />

2. ESTIL (NOR)<br />

3. Piller-Cottrer (ITA)<br />

...<br />

6. Vittoz. 27. Rousselet ; 35.<br />

Perrillat.<br />

PRAGELATO –<br />

de notre envoyée spéciale<br />

LERUSSE EVGUENI DEMENTIEV,<br />

vingt-trois ans, a reçu sa médaille<br />

PRAGELATO. –<br />

Dans la meute<br />

des fondeurs<br />

(de gauche<br />

àdroite,<br />

Dementiev,<br />

le futur<br />

champion<br />

olympique,<br />

Gjerdalen,<br />

Magal et<br />

Odnodvorstev),<br />

Vincent Vittoz<br />

(dossard n o 2<br />

au centre) ne<br />

s’est pas senti<br />

tout à fait à<br />

son aise, hier.<br />

(Photo Pierre<br />

Lahalle)<br />

Crédit photographique Renault Communication/DR – M11<br />

d’or depuis longtemps quand Vincent<br />

Vittoz, les traits tirés, quitte le<br />

stade, ses skis à la main. « Dementiev,<br />

lâche-t-il doucement, c’est un<br />

jeune, c’est un bon. Mais ce n’est pas<br />

le genre de skieur que je préfère. Il<br />

fait partie de ceux qui attendent, qui<br />

se cachent – ce qu’il a fait, hier,<br />

jusque dans la dernière bosse – et<br />

moi, j’aime les attaquants. » Pourtant,<br />

alors que d’ordinaire on lui<br />

reproche de se montrer trop tôt et<br />

trop souvent, le Français, champion<br />

DU 1 ER FÉVRIER AU 31 MARS<br />

du monde de poursuite en 2005, n’a<br />

pas une seule fois été capable de<br />

faire la course en tête, hier, durant<br />

les 30 kilomètres de la poursuite.<br />

« En classique, c’était plutôt bien de<br />

ne pas se découvrir et les gars<br />

comme Bauer et Angerer, souvent à<br />

la relance, ont fini derrière moi. Mais<br />

au moment de la transition, j’ai compris<br />

que la suite serait difficile car je<br />

me suis mis à avoir des crampes. » Le<br />

passage d’un style à l’autre, à micourse,<br />

est un moment délicat. «On<br />

a beau le savoir, s’y préparer, c’est<br />

traumatisant pour le corps et, si on<br />

n’est pas complètement relâché, on<br />

peut souffrir de contractures ou de<br />

crampes. Car, d’un seul coup, le<br />

mouvement que l’on doit faire est<br />

complètement différent. » La veille<br />

au soir, il s’est aussi plaint de maux<br />

de ventre. « Un début de diarrhée,<br />

qui m’a peut-être déshydraté », ditil,<br />

pour expliquer les crampes et<br />

repousser l’hypothèse du trouble<br />

psychosomatique.<br />

Dès la première boucle en skating, il<br />

réclame du sel et fait un signe de la<br />

tête à son entraîneur italien, Roberto<br />

Gal. « Je n’en pouvais plus mais il<br />

m’a engueulé ! Il a le don de me<br />

pousser, pour me remettre en selle,<br />

quand je n’y crois plus. » Alors Vittoz<br />

reste placé, à environ huit secondes<br />

de la tête de course où personne,<br />

sûrement en raison de l’extrême exigence<br />

du tracé de skate (à chaque<br />

tour, les fondeurs grimpaient deux<br />

énormes bosses, dont une pendant<br />

près de 2’30’’), n’ose se découvrir.<br />

Mais, sur le visage du Français, on ne<br />

lit pas cette rage qui d’ordinaire<br />

l’anime. « Je souffrais dans les<br />

schuss, à cause de mes cuisses. »<br />

« Ma meilleure<br />

place aux Jeux »<br />

Légèrement décroché à chaque descente,<br />

Vincent Vittoz parvient à<br />

résister quand le Suédois Södergren<br />

attaque, dans le dernier tour. « Dans<br />

la dernière montée, j’étais même<br />

Il fallait bien la changer un jour !<br />

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troisième mais je n’avais pas la force<br />

de partirseul. Après, dans la dernière<br />

ligne droite, je suis encore avec Estil<br />

(le Norvégien, médaille d’argent<br />

malgré une chute au moment du<br />

départ) mais je ne suis pas un grand<br />

finisseur. Je dois faire la différence<br />

avant, sauf que là, je n’en étais pas<br />

capable. »<br />

Vincent Vittoz, qui s’est préparé en<br />

altitude pendant deux semaines, calquant<br />

ses repos, ses séances d’intensité<br />

et même ses jours de voyage sur<br />

son programme de l’an passé, avant<br />

les Mondiaux d’Oberstdorf, avait<br />

calculé que son pic de forme tomberait<br />

ces jours-ci. « Parce qu’aux Jeux,<br />

on n’a pas le choix, il faut être bien<br />

dès le début. » Il lui reste encore de<br />

belles courses à disputer, le 15 km<br />

classique, le relais et, surtout, le<br />

50 km libre où il aura aussi toutes ses<br />

chances. « Il ne faut pas croire que je<br />

suis déçu, j’ai tout donné et sixième,<br />

c’est une belle place d’honneur.<br />

C’est ma meilleure aux Jeux. » Puis il<br />

ajoute, l’air malicieux : « L’an dernier,<br />

à Oberstdorf, je visais la première<br />

course, le 15 km libre. J’avais<br />

fini sixième et,après, j’avais gagné la<br />

poursuite… »<br />

DOMINIQUE ISSARTEL<br />

■ VITTOZ INTERPELLE LES INS-<br />

TANCES MÉDICALES. – Suite à la<br />

mise à l’arrêt de son coéquipier Jean-<br />

Marc Gaillard, Vincent Vittoz se<br />

demande si les responsables de la<br />

lutteantidopage àla FIS ne devraient<br />

pas revoir la méthode ou les paramètres<br />

utilisés pour les contrôles<br />

sanguins, à but sanitaire. « Peutêtre<br />

faut-il utiliser des méthodes de<br />

prévention moins aléatoires, comme<br />

dans d’autres sports, ou établir un<br />

suivi longitudinal plus pointu, je ne<br />

sais pas mais, dans le cas de Jean-<br />

Marc, on a interdit à un innocent de<br />

courir et il me semble que le but de la<br />

lutte antidopage devrait être de permettre<br />

aux innocents d’exercer leur<br />

sport. »<br />

■ RELAIS HOMMES : SÉLEC-<br />

TION VENDREDI. – Roberto Gal<br />

décidera du nom du quatrième<br />

relayeur français vendredi, lors du<br />

15 km classique. Si Vincent Vittoz,<br />

Emmanuel Jonnier et Alexandre<br />

Rousselet sont assurés de courir,<br />

dimanche prochain, le 4 × 10 km,<br />

Jean-Marc Gaillard et Christophe<br />

Perrillat devront se départager sur le<br />

terrain.<br />

■ GAILLARD VA SAVOIR. – Mis à l’arrêt cinq jours depuis jeudi dernier, suite à<br />

un contrôle hémoglobinesupérieur à 17, le fondeur Jean-Marc Gaillard fera l’objet<br />

d’un nouveau test aujourd’hui qui, s’il se révélait négatif, lui permettrait d’être<br />

requalifié pour la suite des épreuves. Afin de se préserver de toute mauvaise surprise,<br />

le Savoyard s’est plié, hier soir, à un contrôle interne.<br />

POURSUITE<br />

D A N S L E R E S E A U R E N A U L T<br />

Concessionnaires et agents participants<br />

FEMMES<br />

La surprise Smigun<br />

KRISTINA SMIGUN, seulement quatorzième au classement de la Coupe du<br />

monde, a bien tenu son rôle de trouble-fête. L’Estonienne, qui n’avait pas fait<br />

mieux que septième aux derniers Jeux de Salt Lake City sur le 30 km classique et le<br />

15 km libre, a parfaitement maîtrisé sa course. D’autant plus étonnant qu’elle<br />

s’était refusée à reconnaître le parcours n’arrivant que vendredi à Pragelato. Bien<br />

calée,donc, dansle groupe detête, elle allait être laseuleà répondre àl’attaque de<br />

laTchèqueKaterina Neumannova lors de la dernière bosse. Elleavait profitéauparavant<br />

de l’abandon de la favorite norvégienne Marit Bjorgen, victime de maux<br />

d’estomac alors que la Canadienne Beckie Scott n’avait plus les moyens de suivre<br />

lesmeilleures. C’estdonc ausprintque l’Estonienne,beaucoup plus véloce, dépassait<br />

la Tchèque. « Tout a été tellement parfait », souriait-elle vraiment étonnée.<br />

Karine Philippot, la Française, seulement vingtième, ne pouvait évidemment pas<br />

partager la même sensation. « Ici, disait-elle, il faut avoirla tête dure parceque les<br />

conditions sont très difficiles. Mais j’ai, malgré tout, de bonnes sensations. On<br />

verra lors du 30 km libre. » –L.M.<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 7


JEUX OLYMPIQUES HALF-PIPEHOMMES<br />

SNOWBOARD<br />

Classement final<br />

Classement final<br />

Qualifications<br />

Qualifications<br />

LE PARCOURS DES FRANÇAIS<br />

LE PARCOURS DES FRANÇAIS<br />

cent VITTOZ, 6<br />

Vinc<br />

V nc<br />

Vinc<br />

e<br />

xandre ROUSSELET, 27<br />

xandre ROU<br />

Alexandre ROUS<br />

e<br />

ophe PERRILLAT, 35<br />

Christophe P<br />

e<br />

manuel JONNIER, ab.<br />

Emmanuel JONNIER, a<br />

Ski de fond<br />

(poursuite)<br />

oine D<br />

Anto<br />

An ÉNÉRIAZ, 1 er<br />

er<br />

er<br />

rre-Emmanuel DALCIN, 11<br />

Pier ALCIN<br />

Pierre-Emmanuel DALCIN e<br />

nick BERTRAND<br />

Yann D,<br />

Yannick BERTRAND, 24 e<br />

ne PHILIPPO<br />

Kari PPO<br />

PPOT, 20 e<br />

Ski alpin<br />

(descente)<br />

IGNIER,<br />

Maxim<br />

axim AIGNIER<br />

axime CHATAIGNIER,<br />

es MATTEI,<br />

Je<br />

Jean-Charles MA<br />

élim<br />

liminé qualifications<br />

en<br />

s en<br />

Short-track<br />

ac<br />

ack<br />

(1 500 m<br />

0 m<br />

0 m)<br />

Sté BOUVIER,<br />

hanie B<br />

phanie BOUVIER,<br />

é min<br />

limi é n s<br />

e en éries<br />

track<br />

Short-track<br />

(500 m)<br />

(500<br />

St<br />

S é BOUVIER,<br />

phanie B CHOI,<br />

Min-Kyung<br />

OLLIN,<br />

Myrtille GO<br />

Cé OMP<br />

line LECO È , ÈRE,<br />

éliminé en s<br />

es e éries<br />

Short-track<br />

(relais 3 000 m)<br />

y ZEBROWS<br />

Gary OWSK<br />

Gar<br />

Gary ZEBROWSKI, 6 e<br />

R<br />

Mathieu CRÉPEL,<br />

éliminé qualifications<br />

en q<br />

en q<br />

en q<br />

Snowboard<br />

oard<br />

oard<br />

(half-pipe)<br />

fp<br />

f-pipe)<br />

Ski de fond<br />

i<br />

i de<br />

(poursuite)<br />

rsu<br />

(po<br />

(pours<br />

LE TABLEAU DES MÉDAILLES<br />

LE TABLEAU DES MÉDAILLES<br />

1.<br />

2.<br />

3<br />

4.<br />

5.<br />

5.<br />

7.<br />

8.<br />

10.<br />

11.<br />

12.<br />

13.<br />

14.<br />

al<br />

al<br />

tal<br />

tal<br />

al<br />

al<br />

tal<br />

tal<br />

tal<br />

tal<br />

Russie<br />

Pays-Bas<br />

Corée du Sud<br />

Italie<br />

Canada<br />

États-Unis<br />

Norvège 7<br />

2<br />

Allemagne 2<br />

1<br />

1<br />

1<br />

1<br />

1<br />

1<br />

2<br />

1<br />

-<br />

-<br />

3<br />

3<br />

2<br />

3<br />

1 - 1 2<br />

France 1 - 1 2<br />

Estonie 1 - - 1<br />

Autriche - 2 - 2<br />

Finlande - 1 1 2<br />

Rep. tchèque - 1 - 1<br />

Lettonie - - 1 1<br />

Suisse - - 1 1<br />

Chine - - 1 1<br />

2<br />

1<br />

2 -<br />

1<br />

3<br />

-<br />

-<br />

3<br />

-<br />

3<br />

RÉSULTATS<br />

SAUT<br />

■ K 90 INDIVIDUEL<br />

1. BYSTOEL (NOR)<br />

2. HAUTAMAEKI (FIN)<br />

3. Ljoekelsoey (NOR)<br />

PRAGELATO –<br />

de notre envoyée spéciale<br />

LARS BYSTOEL est un sauteur<br />

imprévisible. « Il est de ceux, dit son<br />

entraîneur, le Finlandais Mika<br />

Kojonkoski, qui deviennent eupho-<br />

riques sitôt qu’ils ont réussi un bon<br />

saut ou bien qui tombent au fond du<br />

trou au moindre ratage. » Le Finlan-<br />

dais l’avait d’ailleurs exclu de<br />

l’équipe A de Norvège, en 2003,<br />

après qu’il eut pris le volant en état<br />

d’ivresse lors d’unstage d’été. Talen-<br />

tueux, il n’avait, jusqu’à cette année,<br />

exprimé son don que sur le tremplin<br />

de Lillehammer, chez lui, où, en trois<br />

épreuves de Coupe dumonde, il était<br />

monté trois fois sur le podium. Puis,<br />

en janvier dernier, lors de la Tournée<br />

des Quatre Tremplins, il avait créé la<br />

surprise en s’imposant à Innsbruck,<br />

alors que ses prestigieux coéqui-<br />

piers, Pettersen et Roemoren, sem-<br />

blaient loin de leur niveau des<br />

années précédentes.<br />

Bystoel raconte qu’il s’était vu, cet<br />

été, devenir champion olympique.<br />

« Je ne sais pas pourquoi, mais je me<br />

voyais gagner. » Et même son clas-<br />

sement, 6 e après la première<br />

manche, hier, sur le tremplin de Pra-<br />

gelato, le fait à peine douter. Les<br />

écarts sont si serrés que huit garçons<br />

peuvent encore espérer décrocher<br />

l’or après leur second saut.<br />

Alors, au moment de s’élancer pour<br />

la deuxième manche, Bystoel ne<br />

pense qu’à une chose, le style. Sur<br />

petit tremplin, où les écarts sont plus<br />

faibles, cela peut faire la différence.<br />

En effet, il va l’emporter grâce aux<br />

notes des juges (quatre 19,5 pour<br />

son second saut), alors que Matti<br />

Hautamäki, le Finlandais médaillé<br />

d’argent, etl’Allemand Uhrmann, 4 e ,<br />

se sont posés un peu plus loin que lui.<br />

Derrière, les cinq sauteurs qui res-<br />

tent, dans des conditions aérolo-<br />

giques un peu moins bonnes, ne par-<br />

viennent pas à déloger Bystoel,<br />

Hautamaeki et le Norvégien Ljoekel-<br />

soey dupodium. Janne Ahonen, qua-<br />

druple vainqueur de la Tournée et<br />

double vainqueur de la Coupe du<br />

monde, 2 e de la première manche,<br />

cherche bien à tirer son saut, en l’air,<br />

mais ça ne suffit pas. Dmitri Vassi-<br />

liev, leader après le premier saut – sa<br />

puissance est un avantage sur petit<br />

tremplin –, ne tient pas le choc.<br />

Quant au Tchèque Jakub Janda,<br />

actuellement en tête de la Coupe du<br />

monde et vainqueur, ex aequo avec<br />

Ahonen, de la Tournée des Quatre<br />

Tremplins en janvier, il n’a pas l’air<br />

de se remettre des querelles inces-<br />

santes entre son entraîneur et sa<br />

fédération. « Je ne vais pas bien, a<br />

t-il déclaré hier soir, et maintenant,<br />

la faute est à l’intérieur de moi. »<br />

Dans le langage des sauteurs, cela<br />

signifie que quelque chose est déré-<br />

glé de manière profonde. Et qu’il est<br />

peu probable que Janda retrouve son<br />

« saut idéal » avant le concours sur<br />

grand tremplin, samedi prochain.<br />

DOMINIQUE ISSARTEL<br />

Cousu de fil White<br />

Comme prévu, l’Américain Shaun White l’a emporté. Ce matin, Doriane Vidal en plein doute<br />

affronte l’armada US.<br />

■ HALF-PIPE HOMMES<br />

1. WHITE (USA)<br />

2. KASS (USA)<br />

3. Koski (FIN)<br />

…<br />

6. Zebrowski<br />

BARDONECCHIA –<br />

de notre envoyé spécial<br />

VENDREDI, le Français Mathieu<br />

Crépel redoutait que, « comme<br />

d’habitude, les juges accordent<br />

d’office cinq points supplémentaires<br />

à Shaun White uniquement parce<br />

qu’il est le plus connu, le plus<br />

sponsorisé de nous tous… ». Dès<br />

la première des deux courses de<br />

qualification, hier matin, ses<br />

craintes se sont vérifiées.<br />

White est tombé mais a obtenu<br />

quand même une excellente note<br />

(37,7 points sur 50). Crépel, lui, a vu<br />

ses espoirs de qualifications ruinés<br />

par une évaluation plus que limite<br />

(37,4 pts). « Même mes adversaires<br />

sont venus me voir pour me dire que<br />

je m’étais fait voler », accusait-il,<br />

furieux, dans l’aire d’arrivée.<br />

Zebrowski s’est « vu<br />

sur le podium »<br />

À quelques mètres de lui, Luc Faye,<br />

le directeur du snowboard français,<br />

tempérait le propos : « Mathieu est<br />

parti avec le dossard 1 et les juges<br />

ont certainement pensé que s’ils lui<br />

octroyaient une note supérieure,<br />

ils risquaient d’exploser les barèmes<br />

au cas où les Américains et les Fin-<br />

landais envoyaient de très gros<br />

sauts. Alors ils l’ont sous-noté,<br />

c’est vrai, mais Mathieu aurait dû<br />

rester calme et ne pas tenter le tout<br />

pour le tout lors de son second pas-<br />

sage qualificatif. Il lui suffisait de<br />

faire un passage propre et il se serait<br />

SAUT À SKIS<br />

K 90 INDIVIDUEL<br />

Pragelato (86 km à l’ouest de Turin). Tempéra-<br />

ture : – 7 o C. Les 50 premiers des qualifications<br />

desamedi (dont les 15 premiers de laCoupe du<br />

monde, automatiquement qualifiés) dispu-<br />

taient la première manche hier. Les 30 meil-<br />

leurs de la première manche se qualifiaient<br />

pour la manche finale. Départ : 1 635 m. Arri-<br />

vée : 1 528 m.<br />

1 BYSTOEL (NOR), 266,5 points (101,5 m<br />

+ 103,5 m)<br />

2 HAUTAMAEKI (FIN), 265,5 (102 + 103,5)<br />

3 Ljoekelsoey (NOR), 264, 5<br />

(102,5 + 102,5)<br />

4. Uhrmann (ALL), 264 (101 + 104,5)<br />

5. Kuettel (SUI), 262,5 (103 + 101)<br />

6. Ahonen (FIN), 261,5 (103,5 + 100)<br />

7. Malysz (POL), 261 (101,5 + 102,5)<br />

8. Neumayer (ALL), 260,5 (103,5 + 103)<br />

9. Morgenstern (AUT), 259,5 (103,5 + 99,5)<br />

10. Vassiliev (RUS), 258,5 (104,5 + 100,5)<br />

11. Kofler (AUT), 257,5 (100,5 + 101,5) ;<br />

12. Spaeth (ALL), 251 (99,5 + 100) ; 13. Möl-<br />

linger (SUI), 249 (100,5 + 98,5) et Janda<br />

(RTC), 249 (99 + 100) ; 15. Roemoren (NOR),<br />

248 (100 + 98,5) ; 16. Stoch (POL), 247<br />

(100 + 98,5) ; 17. Widhölzl (AUT), 244<br />

(98 + 99,5) ; 18. D. Ito (JAP), 243,5<br />

(100 + 96) ; 19. Ipatov (RUS), 242,5<br />

(98,5 + 98,5) ; 20. Kasai (JAP), 241<br />

(100 + 95,5) ;<br />

21. Matura (RTC), 231 (97,5 + 93,5) et Herr<br />

(ALL), 231 (98,5 + 94,5) ; 23. Koch (AUT),<br />

229,5 (97,5 + 94,5) et Okabe (JAP), 229,5<br />

(96,5 + 94,5) ; 25. Mateja (POL), 229<br />

(95,5 + 94,5) ; 26. Zhaparov (KAZ), 227<br />

(98 + 95) ; 27. Colloredo (ITA), 226,5<br />

(95,5 + 95) ; 28. Happonen (FIN), 225<br />

(96 + 93,5) ; 29. Hula (POL), 218<br />

(95,5 + 90,5) ; 30. Peterka (SLV), 215<br />

(97 + 88).<br />

Non qualifiés pour le second saut :<br />

31. Kiuru (FIN), 113 (95) ; 32. Salumae (EST),<br />

112 (94,5) ; 33. Anisimov (BLR), 110,5 (94) ;<br />

34. Kornilov (RUS), 110 (93,5) ; 35. J. Damjan<br />

(SLV), 109 (93) ; 36. Mazoch (RTC), 108,5 (93)<br />

et Morassi (ITA), 108,5 (93,5) ; 38. Sedlak<br />

BARDONECCHIA.<br />

–Skateur<br />

professionnel en<br />

été, surfeur<br />

d’eau à ses<br />

moments<br />

perdus, Shaun<br />

White est un<br />

spécialiste des<br />

sports de glisse.<br />

Hier, l’Américain<br />

aétésacré<br />

étoile des<br />

neiges sur son<br />

snowboard.<br />

(Photo Jérôme<br />

Prévost)<br />

retrouvé en finale. » C’est exacte-<br />

ment ce qu’a fait Gary Zebrowski,<br />

l’autre Français engagé. Après avoir<br />

obtenu la qualification juste derrière<br />

Shaun White, il a réussi un excellent<br />

premier passage en finale malgré<br />

une cheville très abîmée, avant de<br />

tenter le tout pour le tout dans<br />

l’ultime descente. Il a tourné trois<br />

fois et demie sur son dernier saut,<br />

mais a chuté à la réception,<br />

échouant à la sixième place. Du<br />

coup, il ne savait plus quel senti-<br />

ment l’emportait : « Pour des pre-<br />

miers Jeux, terminer sixième, je<br />

trouve ça beau mais, en même<br />

temps, je me suis vu sur le podium et<br />

j’avais les moyens d’aller chercher<br />

une médaille alors, forcément, je<br />

suis un peu déçu. Quant à ce qui est<br />

arrivé à Mathieu, ça me met en<br />

rogne. Franchement, on se<br />

demande parfois si les juges ne sont<br />

pas aveugles… »<br />

Doriane Vidal partage les mêmes<br />

sentiments que son partenaire<br />

d’entraînement qu’elle est venue<br />

soutenir. Depuis quelques jours, la<br />

Française ne cache plus son<br />

angoisse : « On sait très bien ce que<br />

valent les juges mais, au point où<br />

j’ensuis, il vautmieux que je focalise<br />

uniquement sur ce que je dois faire.<br />

Ça n’est déjà pas si simple. » La<br />

médaillée d’argent aux Jeux 2002<br />

n’a toujours pas réussi à l’entraîne-<br />

ment le passage rêvé qui l’enverrait<br />

sur le podium. Alors elle alterne<br />

entre optimisme et doute. Elle dit :<br />

« Les gros rendez-vous, ça me<br />

booste ! » mais ajoute aussitôt<br />

qu’elle est « stressée » parce que<br />

son programme n’est toujours pas<br />

au point.<br />

Jean-Philippe Garcia, sonentraîneur<br />

de toujours, connaît la chanson et<br />

ne s’en inquiète pas. « Elle se<br />

prend la tête mais, au moment<br />

opportun, elle réussira, comme<br />

elle l’a fait lors de notre dernier<br />

stage avant les Jeux. Depuis des<br />

semaines elle angoissait de ne pas<br />

réussir le 900 (deux tours et demi).<br />

Le dernier matin, en voyant sa tête,<br />

j’ai su qu’elle allait le faire. Deux<br />

jours après, elle remportait l’Euro-<br />

pean Open, avec un magnifique<br />

900... » Alors Doriane fait ses<br />

comptes, et jauge la concurrence :<br />

« En termes de hauteur, je suis com-<br />

pétitive. Techniquement, les Améri-<br />

caines progressent plus vite que<br />

moi, grâce aux facilités d’entraîne-<br />

ment dont elles ont bénéficié tout<br />

l’hiver. Mais je sais ce que je dois<br />

faire pour les battre. Si je passe le<br />

900, le Hakon et un 720, ce que j’ai<br />

déjà fait, je serai sur le podium. »<br />

Selon Garcia, elle serait même<br />

championne olympique. Alors y a<br />

plus qu’à…<br />

JEAN ISSARTEL<br />

HOCKEY SUR GLACE<br />

FEMMES<br />

Tour préliminaire<br />

Palasport Olympique (tour préliminaire, demi-<br />

finales et finale) (au sud de Turin, près du Dis-<br />

trict olympique) et Turin Expositions (tour pré-<br />

liminaire et matches de classement) (sur le<br />

Corso Massimo d’Azeglio à Turin, près du Dis-<br />

trict olympique). Huit équipes engagées. Les<br />

deux premiers de chaque groupe (A et B) du<br />

tour préliminaire disputent des demi-finales<br />

croisées avant la finale.<br />

■ GROUPE A : Canada-Russie, 12-0.<br />

Classement : 1. Canada, 4 pts ; 2. Suède, 2 ;<br />

3. Russie et Italie, 0.<br />

Déjà joués : Suède-Russie, 3-1 ; Canada-Ita-<br />

lie, 16-0.<br />

Restent à jouer : Suède-Italie (aujourd’hui) ;<br />

Italie-Russie (demain) ; Canada-Suède<br />

(demain).<br />

❏ CANADA - RUSSIE : 12-0 (7-0, 2-0, 3-0)<br />

Buts. – CANADA : 4’53’’, Sunohara (assis-<br />

tance : Ouelette, Goyette) ; 6’52’’, Agosta<br />

(Kingsbury, Weatherston) ; 10’, Piper (Apps),<br />

inf. num. ; 15’14’’, Goyette (Campbell) ;<br />

16’18’’, Piper (Wickenheiser) ; 17’48’’,<br />

Wickenheiser inf. num. ; 19’20’’, Agosta (Vail-<br />

lancourt) ; 27’19’’, Weatherston (Ouelette,<br />

Vaillancourt) ; 33’27’’, Agosta sup. num. ;<br />

41’16’’, Piper (Wickenheiser) ; 47’47’’, Vail-<br />

lancourt (Hefford, Botterill) ; 52’33’’, Macleod<br />

(Wickenheiser).<br />

■ GROUPE B : États-Unis - Allemagne, 5-0.<br />

Classement : 1. États-Unis, 4 pts ; 2. Fin-<br />

lande, 2 ; 3. Allemagne et Suisse, 0.<br />

Déjà joués : Finlande-Allemagne, 3-0 ; États-<br />

Unis - Suisse, 6-0.<br />

Restent à jouer : Finlande-Suisse<br />

(aujourd’hui) ; États-Unis - Finlande (demain) ;<br />

Suisse-Allemagne (demain).<br />

❏ ÉTATS-UNIS - ALLEMAGNE : 5-0 (2-0,<br />

2-0, 1-0)<br />

Buts. – ÉTATS-UNIS : 4’33’’, Potter (King) sup.<br />

num. ; 17’13’’, King (Chu, Potter) sup. num. ;<br />

21’11’’, Parsons (Resor, Stephens) ; 29’57’’,<br />

Darwitz (Parsons, King) ; 50’54’’, Parsons<br />

(Ruggiero).<br />

LUGE<br />

MONOPLACE HOMMES<br />

Cesana Pariol (90 km à l’ouest de<br />

Turin).L’athlète descend la piste en position<br />

allongée, sur le dos. La victoire revient à celui<br />

qui obtient le meilleur temps cumulé sur les<br />

quatre manches.<br />

Classement final (après 4 manches) :<br />

1 ZÖGGELER (ITA), 3’26’’88<br />

(51’’718 + 51’’414 + 51’’430 + 51’’526)<br />

2 DEMTSCHENKO (RUS), 3’26’’198 (51’’747<br />

+ 51’’543 + 51’’396 + 51’’512)<br />

3 Rubenis (LET), 3’26’’445 (51’’913 +<br />

51’’497 + 51’’561 + 51’’474)<br />

4. Benshoof (USA), 3’26’’598<br />

(51’’907 + 51’’458 + 51’’674 + 51’’559)<br />

5. Möller (ALL), 3’26’’711<br />

(52’’85 + 51’’533 + 51’’655 + 51’’438)<br />

6. Eichhorn (ALL), 3’26’’743<br />

(52’’103 + 51’’469 + 51’’656 + 51’’515)<br />

7. Hackl (ALL), 3’26’’919<br />

(51’’856 + 51’’583 + 51’’806 + 51’’674)<br />

8. Rainer (ITA), 3’27’’02<br />

(51’’926 + 51’’696 + 51’’647 + 51’’733)<br />

9. Kleinheinz (AUT), 3’27’’587<br />

(52’’140 + 51’’767 + 51’’841 + 51’’839)<br />

10. Huber (ITA), 3’27’’675<br />

(52’’95 + 51’’748 + 51’’848 + 51’’984)<br />

11. Kneib (RUS), 3’28’’65<br />

(52’’50 + 52’’150 + 51’’981 + 51’’884) ;<br />

12. Margreiter (AUT), 3’28’’114<br />

(52’’200 + 51’’880 + 52’’234 + 51’’800) ;<br />

13. Pfister (AUT), 3’28’’360<br />

(52’’317 + 52’’103 + 52’’58 + 51’’882) ;<br />

14. Christie (CAN), 3’28’’361<br />

(52’’382 + 52’’27 + 52’’13 + 51’’939) ;<br />

15. Höhener (SUI), 3’28’’784<br />

(52’’459 + 51’’989 + 52’’124 + 52’’212) ;<br />

16. Rosen (GBR), 3’28’’983<br />

(52’’610 + 52’’130 + 52’’93 + 52’’150) ;<br />

17. Dumpis (LET), 3’29’’288<br />

(52’’432 + 52’’63 + 52’’391 + 52’’402) ;<br />

18. Myles (USA), 3’29’’408<br />

(52’’579 + 52’’267 + 52’’230 + 52’’332) ;<br />

19. Edney (CAN), 3’29’’857<br />

(52’’663 + 52’’523 + 52’’360 + 52’’311) ;<br />

20. Oguchi (JAP), 3’30’’108<br />

(52’’795 + 52’’449 + 52’’498 + 52’’366) ;<br />

21. Rekis (LET), 3’30’’156 ; 22. Ninis (SLQ),<br />

3’30’’197 ; 23. Niccum (USA), 3’31’’189 ;<br />

24. Serikov (RUS), 3’31’’895 ; 25. Keshavan<br />

(IND), 3’31’’937 ; 26. Pociecha (SLV),<br />

3’32’’325 ; 27. Hyman (RTC), 3’32’’823 ;<br />

28. Ma (TAI), 3’35’’141 ; 29. Kim Min-kyu<br />

(CDS), 3’35’’581 ; 30. Macovei (ROU),<br />

3’38’’386 ;<br />

31. Iliev (BUL), 3’39’’683 ; 32. Hoeger (USA),<br />

3’43’’590 ; 33. Slavik (SLQ), 3’50’’885 ;<br />

34. Ushijima (JAP), 4’7’’348 ; 35. Hatton<br />

(GBR), 4’12’’899. – 35 classés.<br />

Abandon : Cockerline (CAN).<br />

Prochaine épreuve : monoplace femmes,<br />

aujourd’hui et demain (à 16 heures et 17 h 40).<br />

PATINAGE<br />

DE VITESSE<br />

3 000 M FEMMES<br />

Oval Lingotto. Les courses se disputent en une<br />

seule manche avec deux patineuses par série.<br />

1 WUST (HOL), 4’2’’43<br />

2 GROENEWOLD (HOL), 4’3’’48<br />

3 Klassen (CAN), 4’4’’37<br />

4. An. Friesinger (ALL), 4’4’’59<br />

5. Pechstein (ALL), 4’5’’54<br />

6. Anschütz (ALL), 4’6’’89<br />

7. Sablikova (RTC), 4’8’’42<br />

8. Groves (CAN), 4’9’’3<br />

9. Hugues (CAN), 4’9’’17<br />

10. Wojcicka (POL), 4’9’’61<br />

11. Raney (USA), 4’10’’44 ; 12. Wang Fei<br />

(CHN), 4’10’’55 ; 13. Ishino (JAP), 4’11’’21 ;<br />

14. Tabata (JAP), 4’12’’38 ; 15. Haugli (NOR),<br />

4’12’’50 ; 16. Rokita (AUT), 4’12’’87 ; 17.<br />

Kleinsman (HOL), 4’13’’81 ; 18. Vysokova<br />

(RUS), 4’13’’94 ; 19. Noh Seon-yeong (CDS),<br />

4’15’’68 ; 20. Marra (ITA) et Seo (JAP),<br />

4’16’’27 ;<br />

22. Crowley (USA), 4’17’’37 ; 23. A. Bjelkevik<br />

(NOR), 4’17’’57 ; 24. Yakshina (RUS),<br />

4’19’’43 ; 25. Ji Jia (CHN), 4’21’’6 ; 26. Oltean<br />

(ROU), 4’23’’34 ; 27. Holzer (USA), 4’26’’60 ;<br />

28. Rybakova (KAZ), 4’38’’76. – 28 classées.<br />

Prochaine épreuve : 500 m, demain.<br />

(RTC), 107 (92,5) et Ammann (SUI), 107<br />

(92,5) ; 40.Alborn (USA), 106,5 (92) ;41. Kran-<br />

jec (SLV), 105,5 (91,5) ; 42. Read (CAN), 105<br />

(91,5) ; 43. Kim Hyun-ki (CDS), 104,5 (91) ;<br />

44. Li Yang (CHN), 102,5 (90,5) et Fatchulin<br />

(RUS), 102,5 (90) ; 46. Karaulov (KAZ), 102<br />

(90,5) ; 47. Jones (USA), 97,5 (88) ; 48. Landert<br />

(SUE), 97 (89,5) ; 49. Benkovic (SLV), 91,5<br />

(87,5) ; 50. Juris (EST) (84,5) 88,5 (84,5).<br />

– 50 classés.<br />

Prochaine épreuve : K 120 individuel, les 17<br />

et 18 février.<br />

SHORT-TRACK<br />

1 500 M HOMMES<br />

Turin Palavela (à l’intérieur du district olym-<br />

pique du Lingotto ; capacité de 8 285 places).<br />

Finale A (places 1 à 6)<br />

1 AHN HYUN-SOO (CDS), 2’25’’341<br />

2 LEE HO-SUK (CDS), 2’25’’600<br />

3 Li Jiajun (CHN), 2’26’’05<br />

4. Hamelin (CAN), 2’26’’375<br />

5. Knoch (HON), 2’26’’806<br />

Li Ye (CHN), disq.<br />

Finale B (places 7 à 12)<br />

7. Turcotte (CAN), 2’24’’558 ; 8. Carta (ITA),<br />

2’24’’658 ; 9. Ohno (USA), 2’24’’789 ; 10.<br />

Terao (JAP), 2’24’’875 ; 11. Kerstholt (HOL),<br />

2’24’’962 ; 12. Darazs (HON), 2’24’’969.<br />

Demi-finales. –<br />

I. 1. Hamelin (CAN), 2’20’’854 ; 2. Lee Ho-suk<br />

(CDS), 2’20’’901 ; 3. Kerstholt (HOL),<br />

2’21’’748 ; 4. Terao (JAP), 2’21’’774 ; 5. Eley<br />

(GBR), 2’21’’862 ; 6. Kurginyan (RUS),<br />

2’24’’604.<br />

II. 1. Ahn Hyun-soo (CDS), 2’17’’718 ; 2. Li Jia-<br />

jun (CHN), 2’17’’836 ; 3. Turcotte (CAN),<br />

2’18’’280 ; 4. Darazs (HON), 2’18’’348 ; 5. Izy-<br />

kowski (USA), 2’18’’610 ; 6. Rodigari (ITA),<br />

2’18’’615.<br />

III. 1. Li Ye (CHN), 2’19’’386 ; 2. Knoch (HON),<br />

2’19’’600 ; 3. Carta (ITA), 2’19’’724 ; 4. Ohno<br />

(USA), 2’20’’346 ; Gysel (BEL), disq. ; Juffer-<br />

mans (HOL), ab.<br />

Séries. –<br />

I. 1. Turcotte (CAN), 2’23’’402 ; 2. Gysel (BEL),<br />

2’23’’411 ; 3. Eley (GBR), 2’23’’887 ; 4. Cha-<br />

taignier, 2’23’’966 ; 5. Kulesza (POL),<br />

2’24’’118.<br />

II. 1. Lee Ho-suk (CDS), 2’31’’511 ; 2. Terao<br />

(JAP), 2’31’’903 ; 3. Kurginyan (RUS),<br />

2’33’’802 ; De Deyne (BEL), disq.<br />

III. 1. Li Ye (CHN), 2’27’’622 ; 2. Juffermans<br />

(HOL), 2’27’’696 ; 3. Carta (ITA), 2’27’’799 ; 4.<br />

McNee (AUS), 2’29’’356 ; 5. Rajine (RUS),<br />

2’33’’809.<br />

IV. 1. Ahn Hyun-soo (CDS), 2’29’’808 ; 2. Rodi-<br />

gari (ITA), 2’29’’885 ; 3. Darazs (HON),<br />

2’30’’281 ; 4. Praus (ALL), 2’30’’292.<br />

V. 1. Hamelin (CAN), 2’19’’469 ; 2. Li Jiajun<br />

(CHN), 2’19’’631 ; 3. Izykowski (USA),<br />

2’19’’731 ; 4. Heung (ALL), 2’20’’75 ; 5. Mat-<br />

tei, 2’43’’543.<br />

VI. 1. Ohno (USA), 2’23’’668 ; 2. Kerstholt<br />

(HOL), 2’23’’854 ; 3. Knoch (HON), 2’23’’876 ;<br />

4. Sueyoshi (JAP), 2’25’’280 ; Uzak (SLQ), disq.<br />

500 M FEMMES<br />

Turin Palavela (à l’intérieur du district olym-<br />

pique du Lingotto ; capacité de 8 285 places).<br />

Les deux meilleurs temps de chaque série sont<br />

qualifiés pour les quarts de finale.<br />

Séries. –<br />

I. 1. Wang Meng (CHN), 45’’11 ; 2. Capurso<br />

(ITA), 45’’217 ; 3. Williams (GBR), 46’’857.<br />

II. 1. Kraus (CAN), 45’’688 ; 2. Kang Yun-mi<br />

(CDS), 45’’755 ; 3. Rudolph (ALL), 46’’503 ; 4.<br />

Kristo (ROU), 46’’531.<br />

III. 1. Radanova (BUL), 45’’703 ; 2. Novotna<br />

(RTC), 46’’279 ; 3. Tanaka (JAP), 46’’387.<br />

IV. 1. Leblanc-Boucher (CAN), 45’’929 ; 2. Kim<br />

Hyo-jung (USA), 46’’77 ; 3. Klein (ALL),<br />

57’’732 ; Bouvier, disq.<br />

V. 1. Fu Tianyu (CHN), 45’’636 ; 2. Kamino<br />

(JAP), 45’’848 ; 3. Darazs (HON), 1’10’’558.<br />

VI.1. Baver (USA), 45’’998 ; 2. Han Yueshuang<br />

(HKG), 46’’113 ; 3. Huszar (HON), 46’’177 ; 4.<br />

Yun Jong-suk (CDN), 47’’87.<br />

VII. 1. Roberge (CAN), 45’’396 ; 2. Fontana<br />

(ITA), 45’’398 ; 3. Mau Asam (HOL), 45’’500.<br />

VIII. 1. Jin Sun-yu (CDS), 45’’954 ; 2. Lindsay<br />

(GBR), 46’’290 ; 3. Elsakova (BLR), 47’’726 ; Ri<br />

Hyang-mi (CDN), disq.<br />

Mercredi 15 février : quarts de finale, demi-<br />

finales et finale.<br />

RELAIS 3 000 M<br />

FEMMES<br />

Turin Palavela (à l’intérieur du district olym-<br />

pique du Lingotto ; capacité de 8 285 places).<br />

Les deux premiers de chaque demi-finale sont<br />

qualifiés pour la finale A, les deux suivants<br />

pour la finale B (qui détermine les places de 5 à<br />

8).<br />

Demi-finales. –<br />

I. 1. Chine (Cheng Xiaolei, Fu Tianyu, Wang<br />

Meng, Yang Yang), 4’16’’739 ; 2. Canada<br />

(Kraus, Overland, Roberge, Vicent),<br />

4’17’’231 ; 3. États-Unis (Baver, Garcia, Halli-<br />

sey, KimHyo-jung), 4’18’’333 ; 4.Japon (Kami-<br />

no, Ozawa, Tanaka, Yamada), 4’21’’413.<br />

II. 1. Corée du Sud (Byun Chun-sa, Choi Eun-<br />

kyung, Jin Sun-yu, Kang Yun-mi), 4’18’’854 ;2.<br />

Italie (Capurso, Fontana, K. Zini, M. Zini),<br />

4’19’’797 ; 3. France (Bouvier, Choi, Gollin,<br />

Lecompère), 4’21’’898 ; 4. Allemagne (Gras-<br />

sow, Klein, Kunze, Priebst), 4’22’’553.<br />

Mercredi 22 février : 20 h 56, finale B ;<br />

21 h 3, finale A.<br />

SKI ALPIN<br />

DESCENTE HOMMES<br />

Sestrières Borgata (100 km à l’ouest de Turin).<br />

Température : – 5,6 °C au départ, 2,1 °C à<br />

l’arrivée. La descente se déroule sur la piste<br />

« Kandahar Banchetta (G. Nasi) ». Altitude :<br />

2 800 m au départ, 1 886 m à l’arrivée. Dénive-<br />

lé : 914 m. Longueur : 3 299 m. Traceur : Hel-<br />

mut Schmalzl (ITA, représentant la FIS).<br />

1 DÉNÉRIAZ, 1’48’’80<br />

2 WALCHHOFER (AUT), 1’49’’52<br />

3 Kernen (SUI), 1’49’’82<br />

4. Aamodt (NOR), 1’49’’88<br />

5. Miller (USA), 1’49’’93<br />

6. Maier (AUT), 1’50’’0<br />

7. Büchel (LIE), 1’50’’4<br />

8. F. Strobl (AUT), 1’50’’12<br />

9. Staudacher (ITA), 1’50’’29<br />

10. Rahlves (USA), 1’50’’33<br />

11. Dalcin, 1’50’’35 ; 12. T. Grünenfelder<br />

(SUI), 1’50’’44 ; 13. Osborne-Paradis (CAN),<br />

1’50’’45 ; 14. Kjus (NOR), 1’50’’64 ;<br />

15. McCartney (USA), 1’50’’68 ; 16. Bourque<br />

(CAN), 1’50’’70 ; 17. Hoffmann (SUI),<br />

1’50’’72 ; 18. Sulzenbacher (ITA), 1’50’’84 ;<br />

19. Fill (ITA) et Nyman (USA), 1’50’’88 ;<br />

21. Svindal (NOR), 1’50’’90 ; 22. Kröll (AUT),<br />

1’50’’91 ; 23. Ghedina (ITA), 1’50’’98 ;<br />

24. Bertrand, 1’51’’37 ; 25. Mickel (GBR),<br />

1’51’’48 ; 26. Défago (SUI), 1’51’’51 ; 27.<br />

Kucera (CAN), 1’51’’55 ; 28. Jerman (SLV),<br />

1’51’’70 ; 29. Solbakken (NOR), 1’51’’72 ;<br />

30. Chestakov (RUS), 1’51’’93 ;<br />

31. Sporn (SLV), 1’52’’17 ; 32. Branch (AUS),<br />

1’52’’55 ; 33. Jaerbyn (SUE), 1’52’’87 ;<br />

34. Zahrobsky (RTC), 1’52’’90 ; 35. Sprecher<br />

(LIE), 1’53’’34 ; 36. Zakouril (RTC), 1’54’’7 ;<br />

37. Cruickshank (GBR), 1’54’’65 ; 38. Horoshi-<br />

lov (RUS), 1’54’’70 ; 39. Antor (AND), 1’55’’1 ;<br />

40. Sats (RUS), 1’55’’3 ;<br />

41. Mi. Gayme (CHL), 1’55’’73 ; 42. Ma.<br />

Gayme (CHL), 1’56’’10 ; 43. Hentsch (BRE),<br />

1’56’’58 ; 44. Kalwa (POL), 1’56’’81 ; 45.<br />

Babusiak (SLQ), 1’57’’45 ; 46. Dorsh (LET),<br />

1’57’’54 ; 47. Skriabin (UKR), 1’57’’56 ;<br />

48. Palsson (ISL), 1’57’’69 ; 49. Mandru (CHL),<br />

1’58’’77 ; 50. Vidosa (AND), 1’59’’24 ;<br />

51. Drygin (TAD), 1’59’’41 ; 52. Heath (AFS),<br />

1’59’’79 ; 53. Nicolae (ROU) 2’0’’93. – 53 clas-<br />

sés<br />

Abandons : Bank (RTC), Heimschild (SLQ).<br />

Prochaine épreuve : descente du combiné,<br />

demain.<br />

SKI DE FOND<br />

POURSUITE HOMMES<br />

(15 km classique<br />

+ 15kmlibre)<br />

Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Tem-<br />

pérature : – 0,6 °C. La course est composée de<br />

15 km en technique classique avec un départ<br />

en masse, puis de 15 km en technique libre. Le<br />

premier athlète à passer la ligne au terme de la<br />

secondepartie est déclaré vainqueur. Altitude:<br />

entre 1 530 m et 1 620 m.<br />

1 DEMENTIEV (RUS), 1 h 17’0’’8<br />

2 ESTIL (NOR), à 0’’6<br />

3 Piller Cottrer (ITA), à 0’’9<br />

4. Di Centa (ITA), à 2’’4<br />

5. Soedergren (SUE), à 3’’5<br />

6. Vittoz, à 6’’7<br />

7. Botvinov (AUT), à 7’’7<br />

8. Bajcicak (SLQ), à 7’’9<br />

9. Odnodvortsev (KAZ), à 8’’8<br />

10. Bauer (RTC), à 9’’3<br />

11. Hasler (LIE), à 10’’1 ; 12. Angerer (ALL), à<br />

11’’7 ; 13. Babikov (RUS), à 16’’4 ; 14. Magal<br />

(RTC), à 20’’9 ; 15. M. Fredriksson (SUE), à<br />

22’’3 ; 16. Santus (ITA), à 24’’7 ; 17. Tauber<br />

(AUT), à 27’’8 ; 18. Gjerdalen (NOR), à 35’’4 ;<br />

19. Checchi (FIN), à 37’’ ; 20. Kokk (EST), à<br />

50’’ ;<br />

21. Jauhojaervi (FIN), à 57’’3 ; 22. Koukal<br />

(RTC), à 1’8’’8 ; 23. Filbrich (ALL), à 1’37’’4 ;<br />

24. Olsson (SUE), à 1’47’’1 ; 25. Batory (SLQ), à<br />

1’57’’4 ; 26. Grey (CAN), à 2’8’’1 ; 27. Rous-<br />

selet, à 2’16’’2 ; 28. Andresen (NOR), à<br />

2’29’’ ; 29. Aukland (NOR), à 2’29’’8 ; 30.<br />

Golovko (KAZ), à 2’33’’5 ;<br />

31. Brink (SUE), à 2’34’’5 ; 32. Villarubla (ESP),<br />

à 2’39’’ ; 33. Rehemaa (EST), à 2’50’’6 ; 34.<br />

Similae (FIN), à 3’3’’7 ; 35. Perrillat, à<br />

3’11’’2 ; 36. Sperl (RTC), à 3’15’’9 ; 37. Fischer<br />

(SUI), à 3’18’’9 ; 38. Legkov (RUS), à 3’27’’4 ;<br />

39. Roycroft (CAN), à 3’52’’5 ; 40. Swenson<br />

(USA), à 4’7’’2 ;<br />

41. Livers (SUI), à 4’7’’4 ; 42. Ebisawa (JAP), à<br />

4’15’’4 ; 43. Johnson (USA), à 4’16’’ ; 44. Sou-<br />

tham (USA), à 5’5’’ ; 45. Eremenko (KAZ), à<br />

5’9’’1 ; 46. Brodar (SLV), à 5’23’’1 ; 47. Gume-<br />

niak (UKR), à 5’23’’8 ; 48. Antal (ROU), à<br />

5’29’’ ; 49. Flora (USA), à 5’30’’4 ; 50. Leybyuk<br />

(UKR), à 5’30’’7 ;<br />

51. Xia Wan (CHN), à 5’30’’9 ; 52. Arteev<br />

(RUS), à 5’35’’4 ; 53. Putsko (UKR), à 5’36’’8 ;<br />

54. Malak (SLQ), à 6’39’’1 ; 55. Ruiz (ESP), à<br />

7’4’’7 ; 56. Mehle (SLV), à 7’12’’8 ; 57. Gold-<br />

sack (CAN), à 7’13’’5 ; 58. Batyuk (UKR), à<br />

7’35’’1 ; 59. Naruse (JAP), à 8’20’’5 ; 60. Bur-<br />

germeister (SUI), à 8’49’’1 ;<br />

61. Kondroschev (KAZ), à 8’50’’6 ; 62. Jeffries<br />

(CAN), à 9’16’’2 ; 63. Ren Long (CHN), à<br />

9’25’’6 ; 64. Galiceanu (ROU), à 9’31’’ ; 65.<br />

Klobukar (CRO), à 10’15’’6 ; 66. Oglago (TUR),<br />

à 11’3’’. – 66 classés.<br />

Abandons : Sommerfeldt (ALL), Jonnier,<br />

Komamura (JAP), Park Byun-joo (CDS), Han<br />

Dawei (CHN), Choi Im-heon (CDS), Jung Eui-<br />

myung (CDS), Soulie (AND), Bariakov (BUL), Li<br />

Zhiguang (CHN).<br />

Non partant : Ohtonen (FIN).<br />

Prochaine épreuve : sprint par équipes,<br />

demain.<br />

POURSUITE FEMMES<br />

(7,5 km classique<br />

+ 7,5 km libre)<br />

Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Tem-<br />

pérature : – 4,4 °C. La course est composée de<br />

7,5 km en technique classique avec un départ<br />

en masse, puis de 7,5 km en technique libre. La<br />

première athlète à passer la ligne au terme de<br />

la seconde partie est déclarée vainqueur. Alti-<br />

tude : entre 1 530 m et 1 620 m.<br />

1 Kr. SMIGUN (EST), 42’48’’7<br />

2 NEUMANNOVA (RTC), à 1’’9<br />

3 Medvedeva (RUS), à 14’’5<br />

4. Steira-Stoermer (NOR), à 18’’1<br />

5. Paruzzi (ITA), à 30’’2<br />

6. Scott (CAN), à 31’’9<br />

7. Savialova (RUS), à 35’’<br />

8. Kowalczyk (POL), à 36’’9<br />

9. Tchepalova (RUS), à 50’’8<br />

10. Pedersen (NOR), à 51’’8<br />

11.Majdic (SLV), à 53’’ ;12. Malahova (KAZ), à<br />

1’11’’3 ; 13. Lassila (FIN), à 1’17’’4 ; 14. Shev-<br />

chenko (UKR), à 1’24’’9 ; 15. Norgren (SUE), à<br />

1’29’’3 ; 16. Renner (CAN), à 1’42’’2 ; 17. Val-<br />

busa (ITA), à 1’56’’ ; 18. Künzel (ALL), à<br />

1’59’’4 ; 19. Stemland (NOR), à 2’10’’5 ; 20.<br />

Philippot, à 2’17’’8 ;<br />

21. Wang Chunli (CHN), à 2’20’’9 ; 22. Confor-<br />

tola (ITA), à 2’23’’2 ; 23. Janeckova (RTC), à<br />

2’44’’8 ; 24. Leonardi (SUI), à 2’45’’6 ; 25.<br />

Kolomina (KAZ), à 2’55’’4 ; 26. Jakimchuk<br />

(UKR), à 2’59’’4 ; 27. Li Hongxue (CHN), à<br />

3’7’’7 ; 28. Böhler (ALL), à 3’8’’2 ; 29. Balatko-<br />

va (RTC), à 7’8’’3 ; 30. Yokoyama (JAP), à<br />

3’9’’9 ;<br />

31.Ek (SUE), à3’14’’ ; 32. Liu Yuanyuan (CHN),<br />

à 3’29’’8 ; 33. Hietamaeki (FIN), à 3’31’’8 ; 34.<br />

Valimaa (FIN), à 3’36’’9 ; 35. Hishida (JAP), à<br />

3’49’’ ; 36. Follis (ITA), à 3’52’’2 ; 37. Burukhi-<br />

na (RUS), à 3’54’’2 ; 38. Soneta (JAP), à<br />

3’56’’8 ; 39. Bendicic (SLV), à 4’2’’4 ; 40. Gry-<br />

gorenko (UKR), à 4’6’’5 ;<br />

41. Jatskaja (KAZ), à 4’8’’3 ; 42. Brumley<br />

(AUS), à 4’14’’4 ; 43. Sannikova (BLR), à<br />

4’16’’9 ; 44. Korolik (BLR), à 4’18’’5 ; 45. Zava-<br />

lij (SLQ), à 4’30’’ ; 46. Prochazkova (SLQ), à<br />

4’56’’5 ; 47. Strömstedt (NOR), à 5’2’’6 ; 48.<br />

Dussault (USA), à 5’5’’ ; 49. Rudakova Bulauka<br />

(BLR), à 5’20’’5 ; 50. Voloshenko (KAZ), à<br />

5’28’’5 ;<br />

51. Vasiljonok (BLR), à 5’31’’7 ; 52. Henkel<br />

(ALL), à 5’33’’1 ; 53. Terentjeva (LIT), à 5’49’’ ;<br />

54. Theriault (CAN), à 5’50’’2 ; 55. Weier<br />

(USA), à 5’56’’3 ; 56. Larson (USA), à 5’58’’8 ;<br />

57. Lee Chae-won (CDS), à 6’12’’5 ; 58. Xu Yin-<br />

ghui (CHN), à 6’58’’6 ; 59. Gyorgy (ROU), à<br />

7’26’’6 ; 60. Crawford (CAN), à 7’46’’7 ;<br />

61. Aubert Torrents (ESP), à 7’52’’6 ; 62. Wil-<br />

liams (USA), à 8’1’’ ; 63. Orgue (ESP), à<br />

8’27’’8 ; 64. Kezele (CRO), à 8’47’’6. – 64 clas-<br />

sées.<br />

Abandons : Björgen (NOR), Aydin (TUR),<br />

Kuzeljevc (SEM).<br />

Prochaine épreuve : sprint par équipes,<br />

demain.<br />

SNOWBOARD<br />

HALF-PIPE HOMMES<br />

Bardonecchia (93 km à l’ouest de Turin). Tem-<br />

pérature : 3 °C. Qualifications : les six premiers<br />

de la 1 re manche accèdent directement à la<br />

finale,les six premiers dela 2 e manche les rejoi-<br />

gnent. Les douze concurrents disputent les<br />

deux manches de la finale. La meilleure des<br />

deux notes vaut résultat final. Longueur du<br />

half-pipe : 135 m. Départ : 1 402 m. Arrivée :<br />

1 365 m. Déclivité : 16°.<br />

1 WHITE (USA), 46,8 points<br />

2 KASS (USA), 44<br />

3 Koski (FIN), 41,5<br />

4. Aguirre (USA), 40,3<br />

5. Autti (FIN), 39,1<br />

6. Zebrowski, 38,6<br />

7. Keller (SUI), 38,5<br />

8. Schmidt (ALL), 37,5<br />

9. Lueps (ALL), 36,8<br />

10. Mattila (FIN), 35,8<br />

11. Lipscomb (CAN), 33,5 ; 12. Finch (USA)<br />

24,7. – 12 classés.<br />

Qualifications<br />

1. Kass (USA), 43,8 points ; 2. Autti (FIN),<br />

43,5 ; 3. Aguirre (USA), 43,4 ; 4. Finch (USA),<br />

43,1 ; 5. Mattila (FIN), 40,8 ; 6. Schmidt (ALL),<br />

39,4 ; 7. White (USA), 45,3 ; 8. Zebrowski,<br />

43,3 ; 9. Koski (FIN), 40,6 ; 10. Lueps (ALL),<br />

39,5 ; 11. Keller (SUI), 38,3 ; 12. Lipscomb<br />

(CAN), 37,9.<br />

Non qualifiés pour la finale : 13. Kratter<br />

(ITA), 37 ; 14. Nakai (JAP), 36,8 ; 15. Michaelis<br />

(ALL), 36,3 ; 16. Martin (CAN), 34,7 ; 17. Cré-<br />

pel, 34,2 ; 18. Lemay (CAN), 34,1 ; 19. Sim-<br />

men (SUI), 33,8 ; 20. Korpi (FIN), 33,5 ; 21.<br />

Lamoureux (CAN), 31,5 ; 22. D. Murakami<br />

(JAP), 31,1 ; 23. Kokubo (JAP), 31 ; 24. Kalber-<br />

matten (SUI), 30,8 ;25. Brown (NZL), 28,3 ;26.<br />

Wakeham (GBR), 27,8 ; 27. Lundmark (SUE),<br />

27,2 ; 28. Fernandez (ESP), 27 ; 29. Mi. Ligocki<br />

(POL), 26,9 ; 30. Lunn (NOR), 26,4 ; 31. Allan<br />

(AUS), 23,7 ; 32. Burton (AUS), 21,8 ; 33. Cer-<br />

nik (RTC), 20,1 ; 34. Hoffmann (ALL), 18,7 ; 35.<br />

Narita (JAP), 14,7 ; 36. Sandy (SUE), 14 ; 37.<br />

Podladtchikov (RUS), 13,6 ; 38. Austbo (NOR),<br />

13 ; 39. Brunner (SUI), 9,2 ; 40. Karlsson (SUE),<br />

8,7 ; 41. Christiansen (NOR), 5,1 ; 42. Mates<br />

(AUS), 5 ; 43. Pietropoli (ITA), 4,1 ; 44. Ma.<br />

Ligocki (POL) 4. – 44 classés.<br />

Prochaine épreuve : half-pipe femmes.<br />

K 90 INDIVIDUEL<br />

L’année Bystoel<br />

Le Norvégien n’avait jamais gagné<br />

jusqu’à cette saison. Hier, il est devenu<br />

champion olympique.<br />

LES J.O. SUR RMC<br />

13H - 15H :<br />

INTÉGRALE OLYMPIQUE<br />

EN DIRECT DU CLUB FRANCE<br />

Les filles à l’honneur :<br />

13h : final du 15 km de biathlon<br />

de Sandrine BAILLY.<br />

14h : snowboard, Doriane VIDAL veut faire<br />

mieux que l’argent de 2002.<br />

19H - 20H :<br />

GLOBAL OLYMPIQUE<br />

21H - 0H :<br />

INTÉGRALE OLYMPIQUE<br />

EN DIRECT DU CLUB FRANCE<br />

FLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTES<br />

ET AUJOURD’HUI :<br />

Votez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19H :<br />

Raphaël POIRÉE remportera-t-il l’or<br />

dans ces JO ?<br />

Le résultat d’hier :<br />

Oui, la descente hommes est l’épreuve<br />

reine des JO : 67,8 %<br />

Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr<br />

* 0,34 euro/min<br />

AVEC<br />

PAGE 8 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


JEUX OLYMPIQUES FEMMES<br />

PATINAGE ARTISTIQUE<br />

Kwan, l’adieu aux larmes<br />

Blessée, l’Américaine a tracé une croix sur son rêve olympique et fait une sortie théâtrale, mais par la petite porte.<br />

TURIN –<br />

de notre envoyé spécial<br />

IL MANQUAIT les violons, mais pas<br />

l’épilogue tragique, l’émotion ou les<br />

sunlights. À défaut de briller sur la glace,<br />

Michelle Kwan, que l’on n’a plus vue en<br />

compétition officielle depuis sa peu<br />

reluisante quatrième place mondiale à<br />

Moscou, en mars 2005, a réussi sa révérence.<br />

Blessée à l’aine, la quintuple<br />

championne du monde américaine a<br />

clos son aventure olympique. Adieu à ce<br />

titre qui lui est passé sous le nez en 1998<br />

(2 e ) et en 2002 (3 e ) et que, sauf miracle,<br />

d’autres se disputeront en 2010.<br />

À 11 h 55 hier, au bout de dix minutes<br />

devant les micros, Kwan, vêtue de noir,<br />

servit sur un plateau l’image que les<br />

caméras et les photographes étaient<br />

venus chercher. Interrogée sur l’importance<br />

de ce retrait pour une carrière plus<br />

près de sa fin que de son début, elle<br />

répondit, les larmes aux yeux : «Sijene<br />

remporte pas l’or, ça ira… J’ai fait une<br />

grande carrière et j’ai eu beaucoup de<br />

chance. C’est une douleur physique qui<br />

m’empêche de patiner mais la douleur<br />

est aussi émotionnelle… Cette décision<br />

est la plus dure que j’aie eue à prendre<br />

mais c’était la bonne. Si je ne peux pas<br />

patiner à mon meilleur niveau, je ne<br />

veux pas être un obstacle pour l’événement<br />

sportif le plus important au<br />

monde. » Snif.<br />

Les pressions de NBC<br />

À vingt-cinq ans, la jeune femme écrivait<br />

ainsi le mot « fin » d’une histoire dont<br />

aucun chapitre ne fut laissé au hasard.<br />

Pour ajouter à l’intensité dramatique,<br />

c’est à 2 h 15 que la Californienne, après<br />

avoir eu papa et maman au téléphone,<br />

était allée trouver le médecin US au village<br />

olympique. Diagnostic : élongation<br />

à l’aine, consécutive à une chute sur un<br />

triple saut, la veille, lors d’un premier<br />

entraînement qui avait tourné à la catastrophe.<br />

COUPLES<br />

Du cœur et de l’audace<br />

■ À partir de 19 heures<br />

TURIN –<br />

de notre envoyée spéciale<br />

ILS Y SONT PRESQUE. Tatiana Totmianina,<br />

la blonde et fragile de Perm,<br />

et Maxim Marinin, le brun et solide de<br />

Volgograd, ne sont plus qu’à quelques<br />

heures du titre suprême. Le seul or qui<br />

manque à leur palmarès, garni de cinq<br />

titres européens et deux mondiaux.<br />

BIATHLON<br />

Bailly ambitieuse<br />

Sur une piste qu’elle connaît par cœur,<br />

la Française peut se dessiner un destin en or.<br />

■ À partir de 12 heures<br />

SAN SICARIO –<br />

de notre envoyée spéciale<br />

ÇA Y EST, elle y est. Sandrine Bailly<br />

débute aujourd’hui avec le 15 km ses<br />

deuxièmes Jeux Olympiques. Le cœur<br />

léger. L’envie énorme. « Cette fois, ce<br />

n’est pas comme à Salt Lake City,<br />

note-t-elle. Il y a quatre ans, je ne<br />

savais pas à quoi m’attendre. Mon<br />

niveau était plus autour de la<br />

15 e place mondiale. J’essayais de<br />

donnermon maximummais je n’avais<br />

pas de grosses ambitions. Je ne pensais<br />

pas aux médailles…»<br />

Quatre ans ont passé et la Française a<br />

changé. Sa côte a grimpé. Championne<br />

du monde de poursuite en<br />

2003, numéro 1 mondiale en 2005,<br />

Bailly évolue désormais dans la cour<br />

des grandes, au même titre que les<br />

Allemandes Wilhelm ou Disl, les Norvégiennes<br />

Poirée ou Tjörhom, les<br />

autres favorites. Elle peut surtout prétendre<br />

aux rêves les plus fous dans les<br />

quatre épreuves individuelles et le<br />

relais de ces Jeux Olympiques. «Ilya<br />

cinq courses et j’ai cinq chances de<br />

médailles, résume-t-elle naturellement.<br />

J’ai déjà réalisé des podiums<br />

TURIN. – Michelle Kwan avait bénéficié d’une dérogation pour participer aux Jeux. Mais la quintuple championne du monde ne remportera jamais le titre<br />

olympique : elle a déclaré forfait hier. (Photo Andy Clark/Reuters)<br />

Depuis le programme court de samedi<br />

soir, ils possèdent une avance solide<br />

de quatre points sur leurs plus proches<br />

poursuivants, les Chinois Zhang Dan-<br />

Zhang Hao, et même six points de<br />

mieux que Shen Xue-Zhao Hongbo<br />

(5 e ), médaillés de bronze olympique en<br />

2002, doubles champions du monde<br />

dans la foulée et les seuls à pouvoir<br />

vraiment inquiéter les Russes.<br />

Tatiana et Maxim sont tout proches du<br />

sacre ultime, mais leur entraîneur Oleg<br />

Vasiliev, champion olympiques en<br />

15 KM FEMMES<br />

dans toutes les courses. » Surtout, la<br />

Française a gagné en expérience,<br />

retenant les leçons de la saison dernière.<br />

Arrivée aux Mondiaux forte de<br />

troissuccès consécutifs dans la Coupe<br />

du monde précédente, Bailly avait<br />

manqué son rendez-vous, frustrée<br />

par trois quatrièmes places. Cette saison,<br />

volontairement ou pas, la jeune<br />

femme de vingt-six ans a été plus discrète.<br />

Elle n’est revenue en haut de<br />

l’affiche que le 13 janvier avec un succès<br />

en sprint, puis avec deux deuxièmes<br />

places dans la dernière étape<br />

de Coupe du Monde en Italie.<br />

De quoi mettre en confiance une<br />

demoiselle qui, cet hiver, n’a rien laissé<br />

au hasard dans sa préparation<br />

olympique. À l’image du Norvégien<br />

Ole-Einar Björndalen, médaillé<br />

d’argent samedi dernier sur le 20 km<br />

olympique, « Sansan » a participé et<br />

écrasé endécembre dernierles Championnats<br />

d’Italie sur cette même piste<br />

de San Sicario. Elle la connaît désormais<br />

par cœur. Se l’est appropriée<br />

pour, peut-être, devenir la première<br />

Française championne olympique<br />

individuelle de l’histoire.<br />

ANNE LADOUCE<br />

1984 avec Elena Valova, n’y croit toujours<br />

pas. « Ne dites pas que c’est<br />

gagné d’avance, supplie-t-il. En patinage,<br />

il y a de nombreux facteurs : la<br />

glace, les juges… Si on a pu manipuler<br />

le 6.0, on peut manipuler le nouveau<br />

système. » Théorie du complot ou<br />

excès de paranoïa pour oublier la pression<br />

? Il n’empêche qu’à l’heure de<br />

présenter leur Roméo et Juliette, ce<br />

soir, ses protégés semblent prêts à<br />

affronter l’histoire, à ne pas démentir<br />

l’hégémonie des couples russes,<br />

Elle a trouvé les clefs<br />

À force de skier sur cette piste lors des préolympiques en 2005 ou aux Championnats d’Italie en décembre,<br />

Sandrine Bailly la connaît par cœur. « La piste appartient à sa mémoire corporelle », confie même l’un de ses entraîneurs,<br />

Christophe Vassallo. Du coup, sur ces cinq boucles du 15 km, la Française sait parfaitement où elle peut gagner du<br />

temps, où elle doit s’économiser.<br />

- 13%<br />

- 13%<br />

7 « Il faut se mettre dans la peau de la<br />

tireuse. Tu enlèves tes lunettes, tu regardes<br />

les fanions pour estimer le vent, tu souffles.<br />

Le pas de tir est particulier car le soleil<br />

arrive pile poil dans l’œil directeur. L’an<br />

passé, aux préolympiques, j’étais largement<br />

en tête mais sur le dernier tir, j’ai raté<br />

3 balles. Je me suis dit : plus jamais ça ! »<br />

Altitude maxi :<br />

1 676 mètres<br />

invaincus aux Jeux depuis 1964.<br />

Maxim précise : « Après le programme<br />

court que nous avons réussi, un gros<br />

poids nous est tombé des épaules. Sur<br />

le plan de l’émotion et de la confiance,<br />

nous n’avons jamais été aussi bien. »<br />

De la confiance, les Chinois Zhang Dan<br />

et Zhang Hao n’en manquent pas. De<br />

l’audace, ils en auront en osant le quadruple<br />

salchow lancé dans le libre.<br />

Mais le podium reste très ouvert, huit<br />

couples y prétendant encore. On parierait<br />

bien sur Shen Xue-Zhao Hongbo et<br />

7<br />

Pas de tir<br />

D épart A rrivée i<br />

Gradins<br />

6<br />

+14 + %<br />

« C’est la partie la plus difficile. Grâce à<br />

la vidéo, j’ai vu que je passais mal ce<br />

virage. Je sais maintenant que je dois le<br />

passer en utilisant un pas de montée : il faut<br />

que je plante le bâton gauche en<br />

6<br />

même temps que mon ski gauche.<br />

Cette montée n’est pas trop<br />

raide, mais avec toutes les<br />

difficultés, tu n’es pas au mieux. »<br />

leur vibrante émotion. En s’inquiétant<br />

toutefois pour le tendon d’Achille de<br />

Zhao Hongbo, qui s’est rompu en août<br />

dernier et sera violemment sollicité<br />

pendant les 4’30’’ de ce soir. Et puisqu’il<br />

s’agit de prendre des risques, on<br />

ne misera pas sur l’expérience de<br />

Petrova-Tikhonov (3 e provisoire), qui<br />

rendront hommage au cinéma de Fellini,<br />

mais sur la modernité des Allemands<br />

Savchenko-Szolkowy (7 e ),<br />

récents vice-champions<br />

d’Europe. – S.Tu.<br />

5<br />

+ 15%<br />

HOMMES<br />

Joubert dans le bain<br />

TURIN –<br />

de notre envoyé spécial<br />

UN ENTRAÎNEMENT grandeur nature sur la glace olympique<br />

et devant 3 000 spectateurs payants (!) : les deuxièmes<br />

Jeux Olympiques de Brian Joubert ont commencé<br />

hier. Le gamin de Poitiers se dit à l’envi étranger à la pression,<br />

n’empêche que celle-ci est montée d’un cran avec son<br />

premier test dans la Palavela, puis le tirage au sort qui lui a<br />

attribué un excellent numéro 23. Joubert pénétrera sur la<br />

glace mardi à 22 h 11, après ses concurrents directs (Evgueni<br />

Plushenko n o 2, Jeffrey Buttle n o 5 et Stéphane Lambiel n o 11)<br />

mais avant quelques outsiders (Emanuel Sandhu n o 30). Un<br />

passage dans l’avant-dernier groupe qui semble le satisfaire…<br />

parce qu’il lui épargnera demain un réveil aux<br />

1 « C’est la première bosse bien raide du<br />

parcours. Je l’aime bien. Il faut tirer sur les<br />

bras, ne surtout pas s’affoler et ne pas taper<br />

sur les skis. »<br />

- 16%<br />

+ 20%<br />

+ 18 %<br />

« On est à l’altitude la plus basse (1 620 m). À partir<br />

de là, on a besoin de connaître nos temps de passage,<br />

de gens pour nous encourager. Puis commence un effort<br />

soutenu pendant quatre minutes. La grosse erreur serait<br />

d’attaquer à fond la première bosse . Il faut gérer. »<br />

1<br />

5<br />

4<br />

L A C<br />

3<br />

- 10 %<br />

2<br />

« C’est le début des descentes. J’appelle ça les petits dosd’âne.<br />

Physiquement, ce n’est pas très dur mais il ne faut pas se<br />

relâcher à cause des virages. Si on a mal aux jambes, on peut<br />

facilement perdre l’équilibre vers l’arrière. Il faut tenir une position<br />

aérodynamique pour essayer d’aller le plus loin possible. »<br />

1,8 km<br />

1,2 km<br />

aurores pour le dernier entraînement ! Voilà ce qu’expliquait<br />

le médaillé de bronze des derniers Championnats<br />

d’Europe, à l’humeur badine. Joubert n’était pas plus tendu<br />

la veille au soir puisqu’ils’était même autorisé, pour son premier<br />

jour à Turin, un crochet par la patinoire et le micro de<br />

France Info afin de donner son analyse de la compétition<br />

couples. Hier, sa prise de contact avec l’enceinte olympique<br />

ne lui a donc pas ôté le sourire.<br />

Poussif le matin lors de l’entraînement sur une patinoire<br />

annexe, il fut impeccable lors de sa seconde session, claquant,<br />

par exemple, sa combinaison quadruple triple<br />

boucles piqué dès la première tentative. « Stimulé » par le<br />

titre d’Antoine Dénériaz, le jeune homme avait prévu<br />

d’occuper sa soirée avec les compétitions de short-track.<br />

Joubert ne se bile pas. C’est déjà ça. – J.-B. R.<br />

- 15%<br />

Enchaînement<br />

de descentes<br />

et de virages<br />

Enchaînement<br />

de bosses et plats<br />

pendant environ 4’<br />

« Sa blessure limite sa mobilité, l’empêchant<br />

de sauter, de se réceptionner et de<br />

patiner efficacement et sans risque de<br />

blessure sérieuse », détaillait hier le toubib.<br />

Certes. Mais le clan américain eut<br />

beau marteler qu’il s’agissait d’une nouvelle<br />

blessure, à ne pas relier à celle<br />

(hanchedroite) quil’a privée de compétition<br />

officielle cette saison, le discours<br />

sonnait faux.<br />

Comment, alors, ne pas se souvenir du<br />

débat qui avait agité l’Amérique du patinage<br />

le mois dernier lorsque le comité<br />

olympique avait décidé d’envoyer sa<br />

vedette à Turin malgré son forfait aux<br />

Championnats nationaux ? Kwan a-tellejamaisété<br />

enmesurededéfendreses<br />

chances ?<br />

« Toutcela reste un peu mystérieux,estimait<br />

une confrère américaine. En même<br />

temps, on l’a vue à l’entraînement il y a<br />

deux semaines et elle était bien. Et elle<br />

fait ce qu’elle avait toujours dit : déclarer<br />

forfait si elle ne sentait pas à 100 %. »<br />

Soit.<br />

Mais NBC, dont elle était l’une des têtes<br />

d’affiche pour cette campagne olympique<br />

(avant même que sa sélection soit<br />

entérinée) et qui comptait sur des<br />

audiences record, n’aurait que modérément<br />

goûté que sa star ne fasse pas le<br />

voyage à Turin. Quitte à déclarer forfait<br />

sur place… « Le mieux que j’ai à faire,<br />

c’est de rentrer à la maison », concluait<br />

hier Michelle Kwan. Elle croisera Emily<br />

Hugues (sœur de Sarah, championne<br />

olympique en titre), troisième des Championnats<br />

des États-Unis et première remplaçante.<br />

« Michelle Kwan représente plus pour le<br />

Comité olympique américain qu’aucun<br />

autreathlète,c’est unepertepourlepays<br />

tout entier », déclarait, avec une mine<br />

d’enterrement, le président du Comité<br />

olympique US, Peter Ueberroth. Parfois,<br />

il faut savoir s’arrêter.<br />

JEAN-BAPTISTE RENET<br />

- 24%<br />

« Dans ces deux virages, il faut<br />

foncer et surtout ne pas flipper à cause de<br />

la vitesse accumulée. Au premier tour, on a<br />

un peu peur de ce qu’on va trouver : la<br />

neige a peut-être changé entre l’entraînement<br />

et la course. Bien négocier ces virages,<br />

c’est gagner du temps facilement. »<br />

Après une bonne suée sur le chantier, regardez les autres transpirer sur écran plasma.<br />

A chaque entrepreneur son Fiat.<br />

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LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 9<br />

Dos-d’âne<br />

(que Bailly<br />

aime)<br />

Attention<br />

2<br />

Descente<br />

Montée<br />

Leo Burnett.


JEUX OLYMPIQUES<br />

LUGE HOMMES<br />

Zöggeler fait chanter l’Italie<br />

ET SOUDAIN, une clameur monta.<br />

Pas besoin d’être devin, les tifosi<br />

saluaient la première médaille d’or<br />

de l’Italie dans « ses » Jeux et remerciaient<br />

le lugeur Armin Zöggeler,<br />

trente-deux ans, d’avoir répondu à<br />

tant d’attentes. Grand favori de<br />

l’épreuve monoplace qui s’achevait<br />

hier à Cesana, le glisseur, déjà champion<br />

olympique en 2002 et vainqueur<br />

de quatre des sept étapes de<br />

Coupe du monde cette saison, a<br />

pourtant peiné hier lors des deux<br />

ultimes descentes (2e puis 5e ). Mais<br />

le désormais quadruple médaillé<br />

olympique (il faut ajouter le bronze<br />

de Lillehammer et l’argent de Nagano)a<br />

su résister àla menace du Russe<br />

Albert Demtschenko. Pour 110 millièmes<br />

de seconde…<br />

En arrière plan, le légendaire Georg<br />

Hackl, triple champion olympique en<br />

1992, 1994 et 1998, recevait un<br />

« enneigement » sans fleurs ni couronne.<br />

Le lugeur allemand, 7e hier, se<br />

retire pour de bon des toboggans de<br />

glace à l’âge de trente-neuf ans. «Je<br />

ne comprends pas, je n’ai jamais pu<br />

faire un seul bon départ, regrettait-il.<br />

C’est comme ça… » Il s’en va, les<br />

armoires pleines d’or et de gloire. –<br />

F. Be.<br />

SHORT-TRACK<br />

La revanche<br />

de la Corée du Sud<br />

TURIN –<br />

de notre correspondant<br />

LE 20 FÉVRIER 2002, aux JO de Salt Lake<br />

City, Kim Dong-sung, de la Corée du Sud,<br />

franchit en tête la ligne d’arrivée du 1 500<br />

mètres. Il souriait, faisait virevolter le drapeau<br />

national. Quand soudain il fut disqualifié<br />

pour avoir changé de ligne. Cette sanction,<br />

plus que limite, fut rejetée par la<br />

quasi-totalité des autres acteurs dela finale.<br />

Le comité olympique sud-coréen tenta<br />

ensuite tous les recours possibles et inimaginables.<br />

Toute la Corée du sud se mobilisa<br />

aussi de manière incroyable afin que justice<br />

soit rendue. En vain.<br />

C’est seulement hier soir, à 22 h 10, à Turin,<br />

que les Sud-Coréens ont chassé le cauchemar<br />

américain. Ahn Hyun-soo, vainqueur de<br />

la Coupe du monde 2005-2006, épingla<br />

l’œil noir avec maestria, balança la malédiction<br />

vieille de quatre ans au fin fond du<br />

ravin. Ahn premier, devant Apolo Anton<br />

Ohno, pensez-vous sûrement… Le duel<br />

entre le sud-Coréen et l’Américain était<br />

attendu par toute la planète. Mais l’évi-<br />

CESANA PARIOL. – Armin Zöggeler lève le poing et surgit en pleine lumière pour donner à l’Italie<br />

sa première médaille d’or de ces Jeux. (Photo Mladen Antonov/AFP)<br />

1 500 M HOMMES<br />

dence a été balayée. Ohno, qui avait profité<br />

de la disqualification de Kim en 2002 pour<br />

empocher l’or, tel un gamin turbulent chapardant<br />

une pomme dans le jardin d’un<br />

papy, n’a même pas réussi hier à atteindre la<br />

finale. Dire que les supporters américains<br />

avaient envahi le Palavela pour pousser<br />

Apolo vers les étoiles… Le beau gosse, une<br />

star aux États-Unis, a glissé en demi-finale à<br />

un peu moins de deux tours de la fin. Même<br />

s’il n’a pas chuté, il a été largement retardé.<br />

Sans cet incident, il aurait pu rejoindre tranquillement<br />

le clan des finalistes.<br />

« Le short-track est une discipline merveilleuse,<br />

confia-t-il pourtant ensuite. Tout est<br />

toujours possible. Ce sport, c’est aussi de la<br />

loterie. Là, j’ai perdu. J’ai fait une faute.<br />

Vous voulez que je m’en prenne à qui ? »<br />

Ahn gagna devant son compatriote Lee Hosuk,<br />

puis ne montra quasiment aucun signe<br />

de joie. « Je suis heureux » , déclara-t-il,<br />

voix basse, presque inaudible, visage<br />

comme envahi par une infinie tristesse. Le<br />

chat noir de Salt Lake City miaulait-il encore<br />

dans les parages ?<br />

YOANN RIOU<br />

Tous les lundis, à 19h00...<br />

Match Retour.<br />

CURLING<br />

C’est grand ouvert<br />

ALLEZ DÉNICHER D’AVANCE, alors que commencent, aujourd’hui à la<br />

patinoire de Pinerolo, les tournois olympiques de curling, une escouade grandissime<br />

favorite… Bon courage. Chez ces messieurs, la raison balance entre<br />

les vieux grognards de Norvège, tenants du titre et rois d’Europe en exercice,<br />

et le Canada, champion du monde l’an dernier. Mais les États-Unis, la Grande-<br />

Bretagne ou encore la Suisse et la Suède ont les dents longues. Chez ces<br />

dames, les faveurs se portent plus volontiers sur la Suède de l’expérimentée<br />

Anette Norberg, championne du monde en 2005 et victorieuse des cinq derniers<br />

Championnats d’Europe, et sur le Canada, annoncé diablement armé.<br />

Mais le très jeune quintet US et davantage encore la Grande-Bretagne pourraient<br />

brouiller les cartes.<br />

SKELETON<br />

CAVORET EN RÉGLAGES. – Après quatre journées de travail domestique à La<br />

Plagne en début de semaine dernière et un crochet par Turin pour la cérémonie<br />

d’ouverture, Philippe Cavoret s’apprête à entrer pour de vrai dans les Jeux. C’est<br />

aujourd’hui, àCesana, que commencent les séances d’entraînement du skeleton à<br />

raison de deux descentes quotidiennes jusqu’à mercredi. « Vivement qu’on y soit,<br />

s’impatientait hier le seul Français engagé. Ce n’est jamais simple d’être sur place<br />

et d’attendre. Ça fait tellement longtemps que je ne pense qu’à ça. De lundi<br />

(aujourd’hui) à mercredi, l’idée est de se mettre la piste dans la tête, de connaître<br />

par cœur tous les points techniques et d’entrer dans la phase de concentration. Je<br />

vais aussi en profiter pour fignoler les derniers ajustements de matérielet trancher<br />

entre les deux paires de patins que j’ai apportées ici. » Une fois tout réglé, il sera<br />

l’heure, vendredi prochain, de plonger dans la compétition. – F.Be.<br />

RIO MAVUBA est l’invité de Vincent Couëffé<br />

et de Vincent Duluc.<br />

Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV.<br />

Disponible sur , le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr<br />

PROGRAMME<br />

PATINAGE<br />

ARTISTIQUE<br />

COUPLES<br />

AUJOURD’HUI : 19 heures, programme libre.<br />

Palavela (au sud-est de Turin, à l’intérieur du<br />

District olympique du Lingotto ; capacité :<br />

8 285 places). Patinoire : 60 m × 30 m.<br />

Après le programme court samedi, tous les<br />

couples disputent aujourd’hui le programme<br />

libre (4 min 30 sec, +/– 10 sec). – 20 couples<br />

engagés.<br />

❏ JO 2002 : 1. Berezhnaïa-Sikharulidze (RUS)<br />

et Sale-Pelletier (CAN) ; 3. Shen Xue - Zhao<br />

Hongbo (CHN).<br />

❏ CM 2005 : 1. Totmianina-Marinin (RUS) ; 2.<br />

Petrova-Tikhonov (RUS) ; 3. Zhang Dan -<br />

Zhang Hao (CHN) ; … 13. Pla-Bonheur.<br />

❏ Champions olympiques. – 1908 :<br />

Hubler-Burger (ALL). 1920 : L. Jakobsson-W.<br />

Jakobsson (FIN). 1924 : Engelmann-Berger<br />

(AUT). 1928 : A. Brunet-P. Brunet. 1932 :<br />

A. Brunet-P. Brunet. 1936 : Herber-Baier<br />

(ALL). 1948 : Lannoy-Baugnet (BEL). 1952 : R.<br />

Falk-P. Falk (RFA). 1956 : Schwarz-Oppelt<br />

(AUT). 1960 : Wagner-Paul (CAN). 1964 :<br />

Belousova-Protopopov (URS). 1968 : Belousova-Protopopov.<br />

1972 : Rodnina-Oulanov<br />

(URS). 1976 : Rodnina-Zaitsev (URS). 1980 :<br />

Rodnina-Zaitsev. 1984 : Valova-Vassiliev<br />

(URS). 1988 : Gordeieva-Grinkov (URS). 1992 :<br />

Mishkutienok-Dmitriev (CEI). 1994 : Gordeieva-Grinkov<br />

(RUS). 1998 : Kazakova-Dmitriev<br />

(RUS). 2002 : Berezhnaïa-Sikharulidze (RUS) et<br />

Sale-Pelletier (CAN).<br />

❏Médaillés français. – 1924 : 3 e , A.Brunet-<br />

P. Brunet ; 1928 : 1 er , A. Brunet-P. Brunet ;<br />

1932 : 1 er , A. Brunet-P. Brunet.<br />

❏ Ordre de passage des principaux<br />

engagés : Obertas-Slavnov (RUS), Shen Xue-<br />

Zhao Hongbo (CHN), Savchenko-Szolkowy<br />

(ALL), Inoue-Baldwin (USA), Petrova-Tikhonov<br />

(RUS), Pang Qing-Tong Jian (CHN), Totmianina-Marinin<br />

(RUS), Zhang Dan-Zhang Hao<br />

(CHN).<br />

❏ Français engagés : Pla-Bonheur.<br />

❏ Principaux absents : aucun.<br />

❏ Finale du Grand Prix 2006 : 1. Totmianina-Marinin<br />

(RUS) ; 2. Zhang Dan-Zhang Hao ;<br />

3. Savchenko-Szolkowy (ALL).<br />

❏ Championnats d’Europe 2006 : 1. Totmianina-Marinin<br />

(RUS) ;2. Savchenko-Szolkowy<br />

(ALL) ; 3. Petrova-Tikhonov (RUS) ; …<br />

6. Pla-Bonheur.<br />

PATINAGE<br />

DE VITESSE<br />

500 M HOMMES<br />

AUJOURD’HUI :15 h30, 1 re manche ;18 h50,<br />

2 e manche.<br />

Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier du Lingotto,<br />

à proximité du village olympique ; capacité<br />

de 8 463 places).<br />

Les courses se disputent en deux manches. Le<br />

meilleur chrono à l’addition des deux temps<br />

l’emporte. – 38 engagés.<br />

❏ JO 2002 : 1. Fitzrandolph (USA) ; 2. Shimizu<br />

(JAP) ; 3. Carpenter (USA).<br />

❏ CM 2005 : 1. Ushiyama (JAP) ; 2. Davis<br />

(USA) ; 3. Hedrick (USA).<br />

❏ Champions olympiques. – 1924 : Jewtraw<br />

(USA). 1928 : Evensen (NOR). 1932 : Shea<br />

(USA). 1936 : Ballangrud (NOR). 1948 : Helgesen<br />

(NOR). 1952 : Henry (USA). 1956 : Grishin<br />

(URS). 1960 : Grishin (URS). 1964 : 1. McDermott<br />

(USA). 1968 : Keller (ALL). 1972 : Keller<br />

(ALL). 1976 : Kulikov (URS). 1980 : Heiden<br />

(USA). 1984 : Fokichev (URS). 1988 : Mey<br />

(RDA). 1992 : Mey (ALL). 1994 : Golubev (RUS).<br />

1998 : Shimizu (JAP). 2002 : Fitzrandolph<br />

(USA).<br />

❏ Médaillés français : aucun.<br />

❏ Principaux engagés : Kato (JPN), Dorofeyev<br />

(RUS), Cheek (USA), Wotherspoon<br />

(CAN), Carpenter et Fitzrandolph (USA), Lee<br />

Kang-seok (CDS).<br />

❏ Aucun Français engagé.<br />

❏ Principaux absents : aucun.<br />

❏ Vainqueurs cette saison en Coupe du<br />

monde (500 m) : Kato (JPN), 3 fois ; Cheek<br />

(USA) et Dorofeyev (RUS), 2 fois ; Lee (CDS),<br />

Wotherspoon (CAN) et Yu Fengtong (CHN), 1<br />

fois.<br />

❏ Coupe du monde 2006 (500 m, après 10<br />

épreuves) : 1. Dorofeyev (RUS), 525 points ; 2.<br />

Cheek (USA), 510 ; 3. Lee Kang-seok (CDS),<br />

446.<br />

JUDO TOURNOIDEPARIS<br />

HOMMES<br />

❏ – 81 kg. – Finale : Maddaloni (ITA) b.<br />

Song Dae-nam (CDS), ippon. Matches pour<br />

les troisièmes places : Ono (JAP) b. Shundzikau<br />

(BLR), ippon ; Krawczyk (POL) b. Gadzhiev<br />

(RUS), ippon. Finales de tableaux :<br />

Song Dae-nam b. Krawczyk, waza-ari ; Maddaloni<br />

b. Ono, ippon.<br />

Belliard, Roux, Wolska et Zahirovic, non<br />

classés<br />

❏ – 90 kg. – Finale : Hwang Hee-tae (CDS)<br />

b. Khaldoun, waza-ari. Matches pour les<br />

troisièmes places : Demontfaucon b. Grekov<br />

(UKR), yuko ; Kukharenka (BLR) b. Pershin<br />

(RUS), ippon. Finales de tableaux :<br />

Khaldoun b. Grekov, ippon ; Hwang Hee-tae<br />

b. Pershin, waza-ari.<br />

Khaldoun b. Gordon (GBR), ippon ; b. Nabiev<br />

CURLING<br />

(OUZ), ippon ; b. Pessanha (BRE), yuko.<br />

Demontfaucon battu par Hwang Hee-tae,<br />

yuko ; b. Tkemaladze (GEO), ippon ; b. Pinske<br />

(ALL), ippon ; b. Asrankulov (TJK), ippon.<br />

Dafreville et Stiegelmann, non classés.<br />

❏ – 100 kg. – Finale : Gasymov (RUS) b.<br />

Yoo Kwang-sun (CDS), waza-ari. Matches<br />

pour les troisièmes places : Bubon (UKR)<br />

b. Kizilashvili (GEO), ippon ; Anai (JAP) b. Bloshenko<br />

(UKR), yuko. Finales de tableaux :<br />

Yoo Kwang-sun b. Bloshenko, yuko ; Gasymov<br />

b. Bubon, ippon.<br />

Bournisien, Fabre, Maret et Traineau, non<br />

classés.<br />

❏ + 100 kg. – Finale : Takaï (JAP) b. Khanjaliashvili<br />

(GEO), ippon. Matches pour les<br />

troisièmes places : Polyanskyy (UKR) b.<br />

Chedly (TUN), waza-ari ; Mikhaylin (RUS) b.<br />

1 (15 heures)<br />

-1 (10 heures)<br />

Half-pipe femmes,<br />

qualifications à 10 heures,<br />

finale à 14 heures.<br />

Bardonecchia<br />

Cesana San Sicario<br />

Sauze d’Oulx<br />

France<br />

avec<br />

Pragelato g<br />

Luge femmes,<br />

1re et 2e Cesana Pariol Sestrières<br />

(à à partir de 16 heures)<br />

4<br />

manches.<br />

0<br />

(12 h)<br />

Combiné hommes, s<br />

descente<br />

d’entraî aînement. în<br />

Robin, ippon. Finales de tableaux : Khanjaliashvili<br />

b. Mikhaylin, koka ; Takaï b. Chedly,<br />

ippon.<br />

Robin, 5 e ; Bonvoisin, Ciaravino et Pin, non<br />

classés.<br />

FEMMES<br />

❏ – 70 kg. – Finale : Jacques (BEL) b.<br />

Boehm (ALL), ippon Matches pour les troisièmes<br />

places : Bosch (HOL) b. Watanabe<br />

(JAP), ippon ; Pryshchepa (UKR), b. Castillo<br />

(ESP) ippon. Finales de tableaux : Jacques<br />

b. Bosch, ippon ; Boehm b. Castillo, yuko.<br />

Emane, 7 e ; Morlot, Le Bris et Poli, non<br />

classées.<br />

❏ – 78 kg. – Finale : Lebrun b. Laborde<br />

(CUB), koka. Matches pour les troisièmes<br />

places : Mentouopou b. Matrosova (UKR),<br />

Snowboard Cécile ALZIN ALZINA LZI<br />

(half-pipe) Doriane ne VIDAL<br />

Sophie Soph Sophie RODRIGUEZ ROD<br />

Biathlon Sandrine BAILLY<br />

(15 km) Florence ence BAVEREL<br />

Sylvie ylvie B BBÉCAERT<br />

CAERT<br />

Delphine PERETTO<br />

Couples Cou Couples p<br />

Patin atinage Marylin Ma PLA<br />

artistique a<br />

Yannick BONHEU BONHEUR<br />

(prog. libre) re)<br />

2<br />

LES FRAN FRANÇAIS AIS DU JOUR<br />

Femmes<br />

(à à partir de 112<br />

2 heures)<br />

Biathlon,<br />

15 km femmes.<br />

Pinerolo<br />

0 2km<br />

Sur la bonne voie<br />

Céline Lebrun (– 78 kg) et Anne-Sophie Mondière (+ 78 kg) ont superbement conclu<br />

un tournoi parisien encourageant pour les Bleus.<br />

S’IL NE FALLAIT retenir que deux images de la journée<br />

d’hier, à Bercy, ce serait certainement, d’une<br />

part, celle du bonheur éclatant de Céline Lebrun à<br />

l’issue de sa victoire (koka), en finale et en mort<br />

subite, sur la très réputée Cubaine Laborde, championne<br />

du monde 2005 des – 78 kg et médaillée de<br />

bronze aux JO 2004. Un succès, obtenu dans la foulée<br />

de la superbe troisième place de Géraldine Mentouopou<br />

(19 ans, – 78 kg également), qui fait désormais<br />

de « Doudou » la recordwoman des lauréates au<br />

Tournoi de Paris, après ses acquis de 1997, 2001,<br />

2004 et 2005. « Face à Laborde, j’ai bien maîtrisé le<br />

face-à-face, jugeait à juste titre la sociétaire<br />

d’Orléans. C’est un rêve qui se réalise. »<br />

Ce serait forcément, d’autre part, les yeux humides<br />

d’Anne-Sophie Mondière sur la plus haute marche du<br />

podium des + 78 kg après sa joute pleine de maîtrise<br />

auxdépens de l’AllemandeKatrinBeinroth, troisième<br />

des derniers Championnats d’Europe. Une « Anne-<br />

So » qui a pris « une dimension interplanétaire<br />

depuis les Mondiaux 2005 », selon Christophe Brunet,<br />

le responsable du secteur féminin.<br />

« Le bronze, l’argent, l’or… J’aurai tout connu ici,<br />

jubilait la double médaillée de bronze mondiale.<br />

Aujourd’hui (hier), j’ai atteint ce que je voulais : ne<br />

pas tomber et travailler intelligemment la prise de<br />

garde. J’ai utilisé les règles d’arbitrage et j’ai marqué<br />

sur tous les combats. »<br />

À l’instar de Frédéric Demontfaucon (3 e ), en passe<br />

semble-t-il de recouvrer son judo tout en mouvement<br />

HOMMES<br />

AUJOURD’HUI : début de la phase préliminaire.<br />

MARDI 21 FÉVRIER : 14 et 19 heures, demifinales.<br />

JEUDI 23 FÉVRIER : 13 heures, match pour la<br />

3 e place ; 19 heures, finale.<br />

Pinerolo Palaghiaccio (42 km au sud-ouest de<br />

Turin ; capacité de 2 982 places).<br />

Dix équipes s’affrontent lors de la phase préliminaire.<br />

Chaque équipe rencontre toutes les<br />

autres. Les quatre meilleures du classement<br />

accèdentauxdemi-finales(la 1 re contrela4 e etla<br />

2 e contre la 3 e ) avant la finale.<br />

❏ JO 2002 : 1. Norvège ; 2. Canada ; 3. Suisse ;<br />

… 10. France.<br />

❏ CM 2005 : 1. Canada ; 2. Écosse ; 3. Allemagne.<br />

❏ Champions olympiques. – 1998 : Suisse.<br />

2002 : Norvège.<br />

❏ Médaille française : aucune.<br />

❏ Principaux engagés : Norvège, Canada,<br />

États-Unis, Grande-Bretagne.<br />

❏ Principaux absents : aucun.<br />

❏ Pas d’équipe de France.<br />

FEMMES<br />

AUJOURD’HUI : début de la phase préliminaire.<br />

MARDI 21 FÉVRIER : 14 heures, demi-finales.<br />

MERCREDI 22 FÉVRIER : 13 heures, match<br />

pour la 3 e place ; 19 heures, finale.<br />

Pinerolo Palaghiaccio (42 km au sud-ouest de<br />

Turin ; capacité de 2 982 places).<br />

Dix équipes s’affrontent lors de la phase préliminaire.<br />

Chaque équipe rencontre toutes les<br />

autres. Les quatre meilleures du classement<br />

accèdentauxdemi-finales(la 1 re contrela4 e etla<br />

2 e contre la 3 e ) avant la finale.<br />

❏ JO 2002 : 1. Grande-Bretagne ; 2. Suisse ;<br />

3. Canada.<br />

❏ CM 2005 : 1. Suède ; 2. États-Unis ; 3. Norvège.<br />

❏ Champions olympiques. – 1998 : Canada.<br />

2002 : Grande-Bretagne.<br />

❏ Médaille française : aucune.<br />

❏ Principales engagées : Suède, Canada,<br />

Grande-Bretagne, États-Unis.<br />

❏ Principales absentes : aucune.<br />

❏ Pas d’équipe de France.<br />

BIATHLON<br />

15 KM FEMMES<br />

AUJOURD’HUI : 12 heures.<br />

Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin).<br />

Le 15 km alterne cinq tours de piste de 3 km et<br />

quatre séances de cinqtirs : après chaque boucle,<br />

les biathlètes s’arrêtent au stand de tir, dans des<br />

positions imposées (successivement couchédebout-couché-debout),<br />

avant de conclure<br />

l’épreuve par un dernier tour de l’anneau.<br />

Chaque cible manquée se traduit par une minute<br />

de pénalité. La gagnante est celle qui a réalisé le<br />

meilleur temps, pénalités incluses.<br />

Altitude : entre 1 618 m et 1 680 m. Dénivelé<br />

total : 135 m. 82 engagées.<br />

❏ JO 2002 : 1. Henkel (ALL) ; 2. Poirée (NOR) ;<br />

3. Forsberg (SUE)…11. Baverel ; 16. Becaert ;<br />

21. Niogret ; 26. Burlet.<br />

❏ CM 2005 : 1. Henkel (ALL) ; 2. Sun (CHN) ; 3.<br />

Tjörhom (NOR) ; 4. Bailly… 11. Baverel ; 12.<br />

Peretto.<br />

❏ Championnes olympiques. – 1992 :<br />

Misersky (ALL). 1994 : Bédard (CAN). 1998 :<br />

Dafovska (BUL). 2002 : Henkel (ALL).<br />

❏ Médaillée française. – 1994 : 2 e , Briand.<br />

❏ Ordre de passage des principales<br />

engagées : 12 h 3’ : Wilhelm (ALL). 12 h 4’30’’ :<br />

Zubrilova (BLR). 12 h 5’ : Henkel (ALL).<br />

12 h 7’30’’ : Ishmouratova (RUS). 12 h 8’30 : Tjörhom<br />

(NOR). 12 h 9’ : Disl (ALL). 12 h 13’30’’ : Poirée<br />

(NOR). 12 h 14’ : Bogali (RUS). 12 h 16’ : Glagow<br />

(ALL). 12 h 18’ : Baverel. 12 h 19’ : Bailly.<br />

12 h 21’ : Olofsson (SUE). 12 h 22’ : Pyleva (RUS).<br />

❏ Autres Françaises engagées : 12 h 4’ :<br />

Bécaert. 12 h 34’30’’ : Peretto.<br />

❏ Principales absentes : Zaitseva (RUS, non<br />

sélectionnée) ; Apel (ALL, non sélectionnée) ;<br />

Forsberg (SUE, retraitée).<br />

❏ Vainqueurs cette saison en Coupe du<br />

monde (15 km) : Ishmouratova (RUS), 1 fois ;<br />

Olofsson (SUE), 1 fois.<br />

❏ Coupe du monde générale 2006 (après<br />

14 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 545 pts ; 2. Disl<br />

(ALL), 425 ; 3. Olofsson (SUE), 375 ; 4. Bailly,<br />

375…20.Baverel,158 ;22.Becaert,119 ;31.<br />

Gros, 93 ; 51. Peretto, 23.<br />

et en inspiration. Un sentiment que ne trouble pas le<br />

très court (yuko en mort subite) revers du garçon<br />

concédé face au Sud-Coréen Hwang Hee-tae, champion<br />

du monde 2003 des – 90 kg, à l’occasion de sa<br />

première confrontation dominicale. Hwang Hee-tae,<br />

toujours, qui privera plus tard Meheddi Khaldoun<br />

(waza-ari), impressionnant de puissance tout au long<br />

de son parcours, d’un sacre en finale.<br />

Traineau fait parler de lui<br />

LUGE<br />

MONOPLACE FEMMES<br />

AUJOURD’HUI : 16 heures, 1 re manche ;<br />

17 h 40, 2 e manche.<br />

DEMAIN : 16 heures, 3 e manche ; 17 h 40,<br />

4 e manche.<br />

Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin).<br />

L’athlète descend la piste en position allongée,<br />

sur le dos. La victoire revient à celle qui obtient<br />

le meilleur temps cumulé sur les quatre<br />

manches. – 31 engagées.<br />

❏ JO 2002 : 1. Otto (ALL) ; 2. Niedernhuber<br />

(ALL) ; 3. Kraushaar (ALL) ; … 24. Ougier.<br />

❏ CM 2005 : 1. Otto (ALL) ; 2. Niedernhuber<br />

(ALL) ; 3. Wischnewski (ALL).<br />

❏ Championnes olympiques. – 1964 :<br />

Enderlein (RDA). 1968 : Lechner (ITA). 1972 :<br />

Müller (RDA). 1976 : Schumann (RDA). 1980 :<br />

Zozulya (URS). 1984 : Martin (RDA). 1988 :<br />

Martin (RDA). 1992 : Neuner (AUT). 1994 :<br />

Weissensteiner (ITA). 1998 : Kraushaar (ALL).<br />

2002 : Otto (ALL).<br />

❏ Principales engagées : Otto, Kraushaar,<br />

Hüfner (ALL) ; Oberstolz-Antonova (ITA) ;<br />

Yakushenko (UKR) ; Halder (AUT) ; Zablocki<br />

(USA).<br />

❏ Aucune Française engagés.<br />

❏ Principale absente : Niedernhuber (ALL,<br />

non sélectionnée).<br />

❏ Vainqueurs cette saison en Coupe du<br />

monde : Kraushaar (ALL), 4 fois ; Otto (ALL),<br />

3 fois ; Hüfner (ALL), 1 fois.<br />

❏ Coupe du monde 2006 (classement<br />

final) : 1. Kraushaar (ALL), 710 points ; 2. Otto<br />

(ALL), 625 ; 3. Hüfner (ALL), 496.<br />

SNOWBOARD<br />

HALF-PIPE FEMMES<br />

AUJOURD’HUI : 10 heures, qualifications<br />

1 re manche ; 11 heures, qualifications<br />

2 e manche ; 14 heures, finale 1 re manche ;<br />

14 h 35, finale 2 e manche.<br />

Bardonecchia (93 km à l’ouest de Turin).<br />

Qualifications : les six premiers de la<br />

1 re manche accèdent directement à la finale,<br />

les six premiers de la 2 e manche les rejoignent.<br />

Les douze concurrents disputent les deux<br />

manches de la finale. La meilleure des deux<br />

notes vaut résultat final.<br />

Longueur du half-pipe : 135 m. Départ :<br />

1 402 m. Arrivée : 1 365 m. Déclivité : 16°. –<br />

34 engagées.<br />

❏ JO 2002 : 1. Clark (USA) ; 2. Vidal ; 3. Reuteler<br />

(SUI).<br />

❏CM 2005: 1.Vidal ;2. Pesko (SUI) ; 3.Teter<br />

(USA) ; … 9. Rodriguez.<br />

❏ Championnes olympiques. – 1998 :<br />

Thost (ALL). 2002 : Clark (USA).<br />

❏ Médaillée française. – 2002 : 2 e , Vidal.<br />

❏ Principales engagées : Vidal, Rodriguez,Alzina,<br />

Teter (USA), Clark (USA), Blailer<br />

(USA), Imai (JAP), Bright (AUS).<br />

❏ Principales absentes : aucune.<br />

❏ Vainqueurs cette saison en Coupe du<br />

monde : Pesko (SUI) et Teter (USA), 2 fois ;<br />

Ligocka (POL), Nakashima (JAP), Imai (JAP) et<br />

Yamaoka (JAP), 1 fois.<br />

❏ Coupe du monde 2006 (après<br />

8 épreuves) : 1. Pesko (SUI), 4 560 points ; 2.<br />

Vidal, 3 000 ; 3. Ligocka (POL), 2 950 ; 4.<br />

Rodriguez, 2 740 ; … 11. Alzina, 1 710.<br />

Beaucoup guettaient aussi, hier, la prestation de Stéphane<br />

Traineau (39 ans). Mais ce n’est pas uniquement<br />

sur le tapis que l’ancien directeur du haut<br />

niveau, débarqué en septembre dernier, a fait parler<br />

de lui, à Bercy. C’est aussi par ses déclarations, au<br />

sortir de sa défaite en repêchages, face au Japonais<br />

Takamasa Anai, champion du monde juniors des<br />

– 100 kg. « Ces derniers temps, ça a été l’enfer, résumait<br />

le champion du monde 1991 des – 95 kg en évoquant<br />

son actualité. J’ai reçu, jeudi et vendredi, des<br />

dizaines de coups de téléphone de la Fédération me<br />

menaçantde m’empêcherdeparticiperau Tournoide<br />

Paris si je ne signais pas une convention d’athlète de<br />

haut niveau qui ne me concerne pas. Ce matin encore<br />

(hier), ils ont également menacé de ne pas me faire<br />

participer si je ne prenais pas un coach de l’équipe<br />

nationale. Ridicule ! Et pour couronner le tout, ils ont<br />

envoyé cinq vigiles pour sortir mon kiné et un copain<br />

qui m’avaient accompagné. C’est quoi ce délire ? On<br />

PROGRAMME DU JOUR<br />

9 HEURES<br />

CURLING : HOMMES et FEMMES,<br />

début de la phase préliminaire.<br />

10 HEURES<br />

SNOWBOARD : half-pipe FEMMES,<br />

qualifications, 1re manche.<br />

11 HEURES<br />

SNOWBOARD : half-pipe FEMMES,<br />

qualifications, 2e manche.<br />

12 HEURES<br />

BIATHLON : 15 km FEMMES.<br />

14 HEURES<br />

SNOWBOARD : half-pipe FEMMES,<br />

finale, 1re manche.<br />

14 H 35<br />

SNOWBOARD : half-pipe FEMMES,<br />

finale, 2e manche.<br />

15 HEURES<br />

HOCKEY SUR GLACE : tournoi<br />

FEMMES, tour préliminaire, Suède-Italie.<br />

15 H 30<br />

PATINAGE DE VITESSE : 500 m<br />

HOMMES, 1re manche.<br />

16 HEURES<br />

LUGE : monoplace FEMMES, 1re manche.<br />

17 H 30<br />

HOCKEY SUR GLACE : tournoi<br />

FEMMES, tour préliminaire, Suisse-<br />

Finlande.<br />

17 H 40<br />

LUGE : monoplace FEMMES, 2e manche.<br />

18 H 50<br />

PATINAGE DE VITESSE : 500 m<br />

HOMMES, 2e manche.<br />

19 HEURES<br />

PATINAGE ARTISTIQUE : COUPLES,<br />

programme libre.<br />

LA MÉTÉO OLYMPIQUE<br />

Turin<br />

a touché le fond. Il est où le fameux code moral du<br />

judo ? »<br />

Des propos pleins de véhémence auxquels Brigitte<br />

Deydier, la directrice technique nationale, ne pouvait<br />

rester indifférente. « Cette signature de convention a<br />

été demandée à tous les athlètes, commentait d’ailleurs<br />

la DTN dans la foulée de l’intéressé. C’est la<br />

règle. Comme est la règle, aussi, que seuls les médecins<br />

et les kinésithérapeutes des équipes de France<br />

sont habilités à s’occuper de nos athlètes. Si Stéphane<br />

prend le fait qu’on lui impose certaines choses<br />

comme de la pression… Ça ressemble à de la mauvaise<br />

volonté. Tout cela n’est pas bien important. Je<br />

préfère parler de ce que j’ai vu ce week-end. Du bilan<br />

satisfaisant des filles, par exemple. Et de l’engagement<br />

supérieur des garçons par rapport à un passé<br />

récent. Les résultats ne sont pas là, globalement,<br />

mais, ça, on s’en doutait. Il reste beaucoup de boulot<br />

chezleshommes. On s’estretrousséles manches et,à<br />

terme, ça devrait payer. On est sur la bonne voie… »<br />

Avec dix podiums au compteur, dont quatre au sommet,<br />

les Français (dont beaucoup, comme Émilie<br />

Lafont, Marie Pasquet, Anthony Rodriguez, Christophe<br />

Humbert, Ghislain Lemaire, Frédéric Lecanu ou<br />

David Larose étaient absents) n’ont pas raté leur très<br />

relevé rendez-vous annuel. Avant les prochains<br />

Championnats d’Europe (en mai, à Tampere, en Finlande),<br />

il leur reste néanmoins un bon bout de route à<br />

faire.<br />

OLLIVIER BIENFAIT<br />

waza-ari ; Nakazawa (JAP) b. Cotton (CAN),<br />

waza-ari. Finales de tableaux : Lebrun b.<br />

Matrosova, koka ; Laborde b. Cotton, yuko.<br />

Lebrun b. Zhang (CHN), shido ; b. Zwiers<br />

(HOL), yuko. Mentouopou battue par Cotton,<br />

ippon ; b. Morico (ITA), forfait ; b. Joung<br />

Geyung-mi (CDS), koka. Louette et Possamaï,<br />

non classées.<br />

❏ + 78 kg. – Finale : Mondière b. Beinroth<br />

(ALL), yuko. Matches pour les troisièmes<br />

places : Shintani (JAP) b. Uilenhoed (HOL),<br />

ippon ; Li (CHN) b. Mathe, ippon. Finales de<br />

tableaux : Mondière b. Li, yuko ; Beinroth b.<br />

Uilenhoed, ippon.<br />

Mondière b. Harteveld (HOL), yuko ; b. Bozhila<br />

(BUL), ippon. Mathe, 5 e ; Ramanich et<br />

Waldet, non classées.<br />

PAGE 10 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


CYCLISME TOURMÉDITERRANÉEN<br />

L’envol de Dessel<br />

Après deux ans de galères, le Français a renoué avec le succès.<br />

Enrouteversdenouvellesresponsabilités?<br />

SAN REMO –<br />

de notre envoyé spécial<br />

DU SOLEIL, DES PALMIERS, des<br />

vaguelettes qui viennent mourir sans<br />

regret sur le sable brun. Et puis un<br />

sourire grand comme ça, celui de<br />

Cyril Dessel, vainqueur hier d’un<br />

Tour Méditerranéen achevé dans le<br />

cadre magique de San Remo. «Jene<br />

sais pas vraiment comment exprimer<br />

ma joie, avouait le Stéphanois,<br />

assailli par les bourrades de ses coéquipiers.<br />

Quand j’ai vu le palmarès<br />

de cette course, j’ai pensé qu’il n’y<br />

avait que des champions et que ce<br />

serait extraordinaire de les rejoindre.<br />

Ça m’a rajouté de la pression. Mais<br />

après tant de galères, j’ai l’impression<br />

que cette victoire est un nouveau<br />

départ. » Jusqu’au bout Dessel<br />

a tremblé pour son beau maillot<br />

jaune. Car le final de l’étape, le<br />

même que le peloton empruntera<br />

dans un mois pour Milan - San<br />

Remo, a donné lieu comme prévu à<br />

une jolie bagarre. « C’était trèsstressant.<br />

Il ya eubeaucoup d’attaques et<br />

comme mon avance était mince, il<br />

fallait être vigilant.Mais mescoéquipiers<br />

ont été costauds pour tenir la<br />

barre. Cette victoire est un peu la<br />

leur, mais je ne l’ai savourée que<br />

dans les deux cents derniers<br />

mètres. »<br />

Leader<br />

sur Paris-Nice ?<br />

Pourtant, le coureur d’AG2R Prévoyance<br />

s’est montré conquérant<br />

quand, dans le Poggio, attaqués par<br />

un peloton compact qui venait<br />

d’avaler les derniers rescapés de<br />

l’échappée du jour (dont l’élégant<br />

Yannick Talabardon), les coureurs de<br />

la Française des Jeux ont secoué le<br />

cocotier. « Lövkvist a pris les choses<br />

en main avec Gilbert dans sa roue,<br />

racontait le vainqueur. J’étais très<br />

bien et je me suis glissé en troisième<br />

position. En haut, je bascule même<br />

en deuxième derrière Gilbert. » Le<br />

scénario parfait car, du regroupement<br />

général à deux kilomètres de<br />

l’arrivée allait surgir Elia Rigotto,<br />

jeune sprinteur italien de Milram, qui<br />

privait du même coup son leader Erik<br />

Zabel d’une première victoire.<br />

Le Tour Med a donc consacré Cyril<br />

Dessel, 31 ans, professionnel depuis<br />

ATHLÉTISME<br />

2000 chez Jean Delatour, passé en<br />

2003 chez Phonak et recueilli en<br />

2005 par Vincent Lavenu après une<br />

querelle avec les dirigeants suisses<br />

(ilsl’avaient écarté du Tourde France<br />

pour des raisons diplomatiques avec<br />

l’Espagne). Un coureur que connaît<br />

parfaitement Julien Jurdie, qui a partagé<br />

le même maillot du VC Vaulxen-Velin<br />

et qui cumule désormais<br />

chez AG2R les fonctions de directeur<br />

sportif et d’entraîneur. « C’est quelqu’un<br />

de très attachant et de très<br />

sérieux. Il ne fait pas de bruit mais il<br />

aime prendre ses responsabilités<br />

même s’il sait bien que, dans<br />

l’équipe, il n’a pasvraiment un statut<br />

de leader. Par exemple, cette<br />

semaine, lorsdes briefings, il a pris la<br />

ESCRIME COUPEDUMONDE–ÉPÉEHOMMES<br />

Jérôme Jeannet se rassure<br />

LES COMPÉTITIONS par équipes, ça<br />

sert aussi à ça. Se rattraper ou se rassurer<br />

après une prestation individuelle<br />

ratée. Pour Jérôme Jeannet, éliminé la<br />

veille en trente-deuxièmes de finale, la<br />

journée d’hier a permis d’effectuer de<br />

beaux relais avec l’équipe de France<br />

d’épée, finalement troisième de cette<br />

Coupe du monde à Doha (Qatar), en<br />

dépit des absences volontaires de<br />

Fabrice Jeannet et d’Éric Boisse, pourtant<br />

vainqueur la veille.<br />

Handicapé depuis plusieurs semaines<br />

par une tendinite à une épaule, Jérôme<br />

Jeannet a réussi quelques beaux coups,<br />

permettant d’abord aux Français de<br />

revenir de 15-18 à 24-22 face aux Suédois,<br />

avant de prendre le meilleur sur la<br />

champion du monde russe Pavel Kolobkov5<br />

touchesà 1en quart de finale.Une<br />

performance qui replaça les Français<br />

dans le coup pour un match qui se<br />

gagna à la mort subite.<br />

parole avec autorité. Ça a beaucoup<br />

rassuré les mecs. Il aime la pression<br />

quand c’est pour la gagne mais il est<br />

aussi capable de faire le job avec<br />

cœur pour les autres. Il a beaucoup<br />

souffert ces deux dernières années.<br />

Mais jamais il n’a douté. »<br />

Cette victoire (la première pour un<br />

Français dans le Tour Med depuis<br />

Laurent Jalabert en 2000) risque fort<br />

de le faire changer de statut. Même<br />

s’il préférait se lajouer modeste hier :<br />

« Quand Vincent m’a engagé, il m’a<br />

dit qu’il croyait en moi pour mener<br />

l’équipe dans les petites courses à<br />

étapes. Jusqu’ici, je n’avais pas pu<br />

saisir ma chance et j’étais frustré.<br />

Cette année, il y a des grands leaders<br />

chez nous (Moreau et Mancebo) et je<br />

Mesnil voltige à nouveau<br />

À un mois des Mondiaux en salle, le perchiste bordelais refait parler de lui<br />

grâce à sa victoire avec 5,75 m, samedi à Épinal.<br />

DANS UNE DISCIPLINE où les jeunes loups<br />

(Charles Andureu, Jérôme Clavier, Damiel Dossevi…)<br />

peinent depuis le début de l’hiver à imposer<br />

leur loi à un retraité de fraîche date (Jean Galfione),<br />

l’étincelle ne pouvait venir que de lui. Lui, c’est<br />

Romain Mesnil, vingt-huit ans, un funambule hors<br />

pair capable du meilleur, mais aussi du pire. En juillet<br />

dernier, il avait vécu comme une « injustice »<br />

d’être écarté des Mondiaux d’Helsinki pour avoir<br />

répondu trop tardivement aux critères fédéraux.<br />

Freiné par une pubalgie à l’automne,puis une talonnade<br />

au début du mois dernier, il vient de se rappeler<br />

au bon souvenir de tous en s’imposant avec<br />

Mais face à un vieux briscard comme<br />

Kolobkov, Jean-Michel Lucenay se<br />

montra un peu tendre et concéda<br />

l’ultime touche 26-25. « Il était dans<br />

une situation délicate, concède l’entraîneur<br />

national Stéphane Riboud. Il<br />

n’était pas prévu qu’il finisse face à<br />

Kolobkov, mais Ulrich (Robeiri) qui<br />

devait initialement terminer n’était pas<br />

dans un grand jour, et j’ai préféré le<br />

remplacer par Jean-Michel. »<br />

Dans le match pour la troisième place<br />

face à l’Italie, Gauthier Grumier, Jean-<br />

Michel Lucenay et Jérôme Jeannet ont<br />

suis prêt à travailler pour eux. Mais<br />

tant qu’ils ne seront pas à pleine carburation,<br />

il y aura des cartes à jouer.<br />

À moi de prouver que ce n’est pas un<br />

accident. »<br />

Samedi prochain au Tour du Haut<br />

Var puis sur les routes de Paris-Nice,<br />

il risque fort d’endosser de hautes<br />

responsabilités car la présence de<br />

Moreau est encore très hypothétique.<br />

« On verra bien qui est le plus<br />

en jambes cette semaine-là, temporisait-il.<br />

D’ici là, je vais essayer de<br />

cultiver ma condition au Tour de<br />

Valence. Je suis très heureux parce<br />

que cette victoire récompense mes<br />

gros efforts de l’hiver. J’ai repris la<br />

musculation, je me suis mieux<br />

entraîné. Et puis, j’ai choisi de chan-<br />

MEETING DE DONETSK (salle)<br />

Isinbaeva ne change pas<br />

La Russe a amélioré de un centimètre son record du monde en salle de la perche (4,91 m).<br />

DEPUIS QUELQUES MOIS, Elena<br />

Isinbaeva a tout chamboulé. Fin<br />

novembre, elle a quitté Evgueni Trofimov,<br />

son entraîneur de toujours, pour<br />

rejoindre Vitali Petrov, l’homme qui fit<br />

Sergueï Bubka. A laissé sa ville de Volgograd<br />

pour Formia, en Italie, puis<br />

Donetsk, la ville de Bubka où se tenait<br />

hier le meeting de perche qu’organise<br />

l’Ukrainien depuis 1988.<br />

Pourtant, à l’heure de retrouver la<br />

compétition, la perchiste russe n’a pas<br />

bousculé ses habitudes. En franchissant<br />

largement 4,91 m à son deuxième<br />

essai, Isinbaeva a amélioré d’un centimètre<br />

son record du monde en salle,<br />

établi aux Championnats d’Europe<br />

2005. L’an dernier, dans le même<br />

■ RECORD DU MONDE À<br />

FAYETTEVILLE. – Un jour après la<br />

meilleure performance mondiale du<br />

300 m (31’’88 pour Spearmon), la<br />

pistedeFayettevilleaencoredonné<br />

lieu à une grande performance. Les<br />

Américains Kerron Clement, Wallace<br />

Spearmon, Darold Willamson et<br />

Jeremy Wariner ont battu le record<br />

du monde en salle du 4 × 400 m de<br />

près d’une seconde, le portant à<br />

3’1’’96 (contre 3’2’’83). Avec un<br />

castingdechoix:lechampion<br />

olympique du tour de piste (Wariner),<br />

le recordman du monde indoor du<br />

400 m (Clement), le champion du<br />

monde 2005 du 4 × 400 m<br />

(Williamson), et le médaillé d’argent<br />

du 200 m à Helsinki, nouveau roi du<br />

300 m en salle (Spearmon).<br />

RÉSULTATS. – HOMMES. Triple<br />

saut : 1. Sands (BAH), 17,10 m.<br />

4 × 400 m : 1 ; Etats-Unis (Clement,<br />

Spearmon, Williamson, Wariner),<br />

3’1’’96 (record du monde, ancien<br />

record : 3’2’’83, Etats-Unis [Morris, D.<br />

Johnson, Minor, M. Campbell] le<br />

7 mars 1999). FEMMES. 200 m :<br />

1. Solomon (USA), 22’’89 ; 2. Stewart<br />

(JAM), 22’’97.<br />

5,75 m, samedi soir à Épinal, dans le cadre du<br />

Perche Élite Tour.<br />

« À Mondeville (5 e avec 5,32 m, le 28 janvier), où je<br />

sautais avec un élan complet pour la première fois<br />

depuis dix-huit mois, j’avais retrouvé de bonnes<br />

sensations, avance-t-il pour expliquer sa réussite<br />

dans les Vosges. Je vais à présent travailler sur des<br />

petits détails techniques afin de prendre des<br />

perches plus dures. »<br />

À Épinal, Mesnil a échoué à trois reprises face une<br />

barre placée à 5,85 m : « Demander seulement 1 cm<br />

supplémentaire pour établir la meilleure performance<br />

mondiale de l’hiver (5,82 m par l’Allemand<br />

Tim Lobinger) aurait été ridicule », fait-il remar-<br />

palais des sports Druzba, la perchiste<br />

avait franchi 4,87 m – là aussi, un centimètre<br />

de plus que son précédent<br />

record. À ce rythme, la première<br />

femme à plus de 5 m en plein air (son<br />

record du monde est de 5,01 m) pourrait<br />

mettre un certain temps à franchir<br />

en salle la barre mythique.<br />

Car cet hiver, la championne olympique<br />

et championne du monde de la<br />

spécialité n’a plus que trois sorties de<br />

prévues : Birmingham, samedi prochain,<br />

Liévin, le 3 mars, et les Mondiaux<br />

indoor de Moscou (10-12 mars).<br />

Mais il ne fallait sans doute pas<br />

attendre autre chose de celle qui a pris<br />

Bubka comme modèle. Petit à petit, la<br />

Russe de 23 ans se rapproche de<br />

l’homme aux 35 records. Hier, elle a<br />

battu le record du monde pour la dixneuvième<br />

fois de sa carrière (la huitième<br />

fois en salle). Mais c’était aussi<br />

une première. « Elle était très soulagée<br />

car elle savait qu’elle était très<br />

attendue pour sa rentrée, après avoir<br />

changé d’entraîneur », observait<br />

Daniel Wessfeldt, son agent.<br />

Avant la compétition, Vitali Petrov,<br />

quer. De toute façon, les retrouvailles avec Lobinger<br />

et sa bande sont prévues pour ce vendredi à Düsseldorf.<br />

« J’y vais pour leur montrer queje suis là, argumente<br />

l’élève de Georges Martin. Ce sera ma première<br />

compétition internationale depuis les Jeux<br />

d’Athènes. »<br />

À la lecture des bilans hivernaux, Mesnil constatera,<br />

ce matin, que les Mondiaux en salle (10-12 à Moscou)<br />

s’annoncent aussi ouverts que ceux d’Helsinki,<br />

en plein air, quiavaient vu la victoire du Néerlandais<br />

Rens Blom (5,80 m). Mais, d’ici là, il devra veiller à<br />

ne pas se prendre les pieds dans le tapis aux Championnats<br />

de France (24-26 février à Aubière).<br />

HERVÉ GARCIA<br />

tout en estimant qu’Elena «était<br />

prête », avait d’ailleurs insisté sur le<br />

« peu de temps pour préparer cette<br />

saison hivernale » dont il avait disposé.<br />

Soulagée, donc, Isinbaeva disait<br />

espérer « continuer de la même<br />

manière toute cette année. » . Pour sa<br />

prochaine sortie, samedi à Birmingham,<br />

les paris sur une victoire à<br />

4,92 m sont ouverts… – C. B.<br />

RÉSULTATS<br />

HOMMES. Perche : 1. Burgess (AUS), 5,80 m ; 2. Jeng (SUE), 5,80 m ; 3. Czerwinski<br />

(POL), 5,70 m. FEMMES. Perche : 1. Isinbaeva (RUS), 4,91 m (record du monde ;<br />

ancien rec. : 4,90 m par elle-même le 6 mars 2005 à Madrid [ESP]) ; 2. Pyrek (POL),<br />

4,76 m ; 3. Rogowska (POL), 4,61 m.<br />

Concours d’Isinbaeva : 4,61 m, 4,71 m et 4,81 m au 1 er essai ; 4,91 m au 2 e essai.<br />

été sans cesse en tête pour s’imposer<br />

45-40. Là aussi, l’aîné des frères Jeannet<br />

a tenu un rôle qui a satisfait Stéphane<br />

Riboud. « Il a fait de très bons<br />

matches, mettant un 7-3 à Rota,<br />

constate le coach. Il a ressenti encore<br />

quelques douleurs sur certains coups,<br />

mais il s’est rassuré. »<br />

La prochaine compétition sélective des<br />

épéistes est programmée pour les 10 et<br />

11 mars à Stockholm. Soit largement le<br />

temps pour Jeannet de retrouver la santé.<br />

– M. V.<br />

RÉSULTATS<br />

■ COUPE DU MONDE (Doha [QAT], 10-12 février). – HOMMES. Épée par équipes. Huitièmes<br />

de finale : France (Lucenay, Grumier, J. Jeannet) - République tchèque, 45-34. Quarts de<br />

finale : France (Lucenay, Grumier, J. Jeannet, Robeiri) - Suède, 44-40, Russie - Ukraine,<br />

45-35 ; Italie - Espagne, 45-36 ; Allemagne - Autriche, 42-29. Demi-finales : Russie (Kolobkov,<br />

Tourchine, Tikhomirov) - France (Lucenay, Grumier, J. Jeannet, Robeiri), 26-25 ; Allemagne -<br />

Italie, 45-34. Match pour la 3e place : France (Lucenay, Grumier, J. Jeannet) - Italie (Bossalini,<br />

Rota, Carozzo), 45-40. Finale : Allemagne - Russie, 26-22.<br />

ger mon approche. J’ai du mal à rouler<br />

chez moi, autour de Saint-<br />

Étienne. Il fait froid, il y a souvent de<br />

la neige. Là, je suis allé au soleil en<br />

Australie où on a eu de bonnes<br />

conditions pour travailler. Et ça a<br />

payé. » La victoire de Dessel est<br />

venue couronner une semaine où les<br />

SAN REMO. –<br />

Six ans après<br />

Laurent Jalabert,<br />

dernier<br />

vainqueur<br />

français,<br />

Cyril Dessel<br />

inscrit son nom<br />

au palmarès<br />

du Tour Med.<br />

(Photo<br />

Bernard Papon)<br />

Français, en particulier les jeunes,<br />

ont montré qu’ils ne manquaient pas<br />

de culot. Ladagnous a gagné une<br />

étape, Di Gregorio, Pauriol, Dupont<br />

ont été devant presque tous les<br />

jours. Ils ont osé. Qu’ils insistent.<br />

Dessel ne dira pas le contraire.<br />

JEAN-PIERRE BIDET<br />

CLASSEMENT<br />

TOUR MEDITERRANÉEN (2.1, 8-12 février). – 6 e et dernière étape, San Remo-San Remo :<br />

1. Rigotto (ITA, Milram), les 105 km en 2 h 17’17’’ (moy. : 45,890 km/h) ; 2. Bennati (ITA,<br />

Lampre) ; 3. Zabel (ALL, Mrm) ; 4. D’Aniello (ITA, Miche) ; 5. Fofonov (KAZ, Crédit Agricole) ; …<br />

11. Portal (Caisse d’Épargne-Îles Baléares) ; 14. Dessel (AG2R Prévoyance), t.m.t. – 106 classés.<br />

Classement final : 1. Dessel (AG2R Prévoyance), en 13 h 6’5’’ ; 2. Botcharov (RUS, Crédit Agricole),<br />

à 3’’ ; 3. Caucchioli (ITA, CA), à 9’’ ; 4. Gutierrez (ESP, Caisse d’Épagne-Îles Baléares), à<br />

21’’ ; 5. Nocentini (ITA, Acqua & Sapone), à 27’’ ; 6. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 47’’ ;<br />

7. Bertagnolli (ITA, Cofidis), à 1’12’’ ; 8. Loosli (SUI, Lam), à 1’32’’ ; 9. McGee (AUS, Fdj), à 1’43’’ ;<br />

10. Wielinga (HOL, Quick Step), à 1’59’’ ; … 13. Dupont (A2r), 2’24’’ ; 15. Pauriol (CA), à<br />

2’49’’ ; 19. Moinard (Cof), à 4’18’’ ; 20. Portal (Ibc), à 4’22’’.<br />

PISTE<br />

En route<br />

pour le Mondial<br />

HIER, À BORDEAUX, à l’issue des<br />

pré-Mondiaux disputés sur la piste<br />

des Championnats du monde<br />

(13-16 avril), le DTN Patrick Cluzaud<br />

a livré les premiers sélectionnés pour<br />

les Mondiaux (la France, pays organisateur,<br />

dispose d’au moins une<br />

place dans chaque discipline). Seule<br />

inconnue en sprint, la place de troisième<br />

homme en vitesse par<br />

équipes, à choisir le 25 mars entre<br />

François Pervis et Arnaud Tournant à<br />

l’issue d’un stage de dix jours à Bordeaux.<br />

Par ailleurs, la deuxième<br />

place du keirin promise à Tournant<br />

ne lui sera acquise qu’après la dernière<br />

manche de Coupe du monde à<br />

Sydney (3-5 mars) si le jeune Didier<br />

Henriette, deuxième du keirin aux<br />

Championnats d’Europe Espoirs<br />

2005, y complète les points déjà<br />

obtenus dans cette discipline.<br />

Cet après-midi, des tests à Bordeaux<br />

serviront à déterminer le quatrième<br />

homme et le cinquième (remplaçant)<br />

de la poursuite par équipes entre<br />

Nicolas Rousseau et Jonathan Mouchel,<br />

sachant que Mathieu Ladagnous,<br />

Fabien Sanchez et Mickaël<br />

Delage ont déjà leur place acquise.<br />

Demain, Sanchez et Damien Monier,<br />

entre autres, passeront les tests de la<br />

poursuite individuelle. Ils devraient<br />

se qualifier sans peine. Pour toutes<br />

les autres disciplines (hommes et<br />

femmes), des choix seront effectués<br />

au plus tard après un nouveau stage<br />

à Bordeaux (13-17 mars). – J. A.<br />

La première liste de sélectionnés. – HOMMES. Vitesse individuelle : Baugé, Bourgain, Tournant<br />

; kilomètre : Pervis, Sireau ; keirin : Bourgain, Tournant ; vitesse par équipes : Baugé,<br />

Bourgain + Pervis ou Tournant. FEMMES. Vitesse individuelle : Sanchez, Nivert ; keirin : Sanchez,<br />

Nivert ; 500 mètres : Nivert, Clair.<br />

RÉSULTATS<br />

■ RUTA DEL SOL (2.1 [ESP], 12-16 février). – 1re étape, Antequera - Otura Santa Clara : 1.<br />

A. Garcia Quesada (ESP, Andalucia), les 161,4 km en 4 h 24’16’’ ; 2. C. Garcia Quesada (ESP, Unibet.com),<br />

m.t. ; 3. Isasi (ESP, Euskaltel), à 11’’ ; 4. Bonilla (ESP, Communauté de Valence) ;<br />

5. Zaugg (SUI, Saunier Duval) ; 6. Pasamontes (ESP, Uni) ; 7. Garcia Rena (ESP, Kaiku), t.m.t.<br />

2 abandons dont : Fritsch (Saunier Duval).<br />

Classement général : 1. A. Garcia Quesada (ESP, Andalucia), en 4 h 24’16’’ ; 2. C. Garcia Quesada<br />

(ESP, Unibet.com) ; 3. Garcia Rena (ESP, Kaiku), t.m.t. ; 4. Isasi (ESP, Euskaltel), à 11’’ ;<br />

5. Bonilla (ESP, Communauté de Valence), m.t.<br />

Sept coureurs sont classés en 11’’, le reste du peloton (dont Boonen et Petacchi) est arrivé à plus<br />

d’une demi-heure.<br />

AUJOURD’HUI.– 2e étape : La Guardia de Jaen - Jaen (157,2 km).<br />

■ TOUR DE LANGKAWI (2.HC [MYS], 3-12 février).– Classement final : 1. George (AFS, Eq.<br />

nat.), en 26 h 43’55’’ ; 2. Bellotti (ITA, Crédit Agricole), à 1’52’’ ; 3. Missaglia (ITA, Colombia Selle<br />

Italia), à 1’56’’ ; 4. Grajales (COL, Navigators), à 2’31’’ ; 5. Pedraza (COL, Clm), à 3’11’’ ; …<br />

8. Lefevre (Bouygues Telecom), à 4’46’’ ; 10. Poilvet (CA), à 5’15’’ ; 20. Le Boulanger (Btl), à<br />

15’14’’.<br />

Après plusieurs chutes en raison de pluies torrentielles à Kuala Lumpur hier, les organisateurs ont<br />

neutralisé puis annulé la dernière étape, un critérium dans les rues de la capitale.<br />

■ GP INTERNATIONAL COSTA AZUL (2.1 [POR], 9-12 février).– 4 e et dernière étape, Sines<br />

- Santigo Cacem : 1. Degano (ITA, Barloworld), les 172,5 km en 4 h 5’46’’ ; 2. Eisel (AUT, Française<br />

des Jeux) ; 3. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) ; 4. Se. Chavanel (Bouygues Telecom) ;<br />

5. Neves (POR, Madeinox), t.m.t.<br />

Classement final : 1. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto), en 17 h 10’22’’; 2. Eisel (AUT, Française<br />

des Jeux), à 12’’; 3. Bonimi (ITA, Barloworld), à 23’’ ; 4. Lopes (POR, LA Aluminios), à 24’’ ;<br />

5. Cardoso (POR, Carvalhelhos-Boavista), à 26’’ ; … 7. Martias (Bouygues Telecom), à 28’’ ;<br />

14. Pineau (Btl), à 32’’ ; 20. Brochard (Btl), à 35’’.<br />

■ PISTE - PRÉ-MONDIAUX (1 re manche du Trophée Fenioux, Bordeaux, 12 février).– HOMMES.<br />

Vitesse : 1. Bourgain (Cofidis) ; 2. Baugé (US Créteil) ; 3. Tournant (Cof) ; 4. Sireau (Cof) ;<br />

5. Pervis (Pays de la Loire).<br />

Keirin : 1. Pervis (Pays de la Loire) ; 2. Tournant (Cofidis) ; 3. Bourgain (Cof) ; 4. S. Henriette<br />

(Provence) ; 5. Baugé (US Créteil) ; 6. Notin (Rhône-Alpes). FEMMES. Vitesse : 1. Sanchez (AVC<br />

Aix) ; 2. Nivert (Fenioux) ; 3. Clair (Côte d’Azur) ; 4. Cueff (Bretagne). 500 mètres : 1. Sanchez<br />

(AVC Aix), 35’’605 ; 2. Nivert (Fenioux), 35’’617 ; 3. Clair (Côte d’Azur), 35’’707.<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 11


FOOTBALL LIGUE 1 (26 e journée)<br />

LILLE - PARIS-SG : 0-0<br />

Une bien mauvaise affaire<br />

En se séparant sur un nul, Lille et le PSG se retrouvent loin de Bordeaux. L’accès direct en C 1 devient compliqué.<br />

Le PSG ne perd plus<br />

en déplacement mais<br />

le point qu’il a glané hier<br />

soir, quatre jours après<br />

celui récolté à Strasbourg<br />

(1-1) en match en retard,<br />

écorne sérieusement ses<br />

visées sur la deuxième<br />

place du Championnat.<br />

Lille, qui a touché deux<br />

fois le cadre d’Alonzo,<br />

a aussi manqué une<br />

occasion de se relancer.<br />

Désormais, ces deux<br />

équipes devraient<br />

surtout se battre<br />

pour la troisième place.<br />

VILLENEUVE-D’ASCQ –<br />

de notre envoyé spécial<br />

C’EST DEUX ÉQUIPES au ralenti<br />

depuis le début de l’année qui se<br />

sont affrontées, hier soir, au Stadium<br />

Nord. Un match sans grande envergure,<br />

sans vainqueur et qui confirme<br />

que, dans la course à la deuxième<br />

place, Bordeaux est un ton au-dessus<br />

des autres, au moins par son réalisme.<br />

Ce matin, Lille reste quatrième,<br />

le PSG cinquième et rien,<br />

dans leur confrontation d’hier, ne<br />

laisse augurer pour ces équipes un<br />

nouveau souffle.<br />

Au regard de son standing supposé<br />

et de ses besoins financiers, c’est<br />

sans doute Paris qui pâtit le plus de<br />

ce surplace qui l’éloigne désormais<br />

considérablement de la deuxième<br />

place, occupée par Bordeaux avec<br />

neuf points d’avance. Neuf points,<br />

c’est trois victoires. Mais, sur ses<br />

trois derniers matches, c’est trois<br />

nuls qui ont sanctionné les sorties du<br />

PSG, contre Saint-Étienne (2-2),<br />

Strasbourg (1-1) et Lille.<br />

Trois nuls qui commencent à donner<br />

au premier bilan de Lacombe des<br />

allures décevantes, loin sans doute<br />

des espérances de son président,<br />

Pierre Blayau, présent hier soir à Villeneuve-d’Ascq.<br />

Avec son nouvel<br />

entraîneur, le PSG a amassé neuf<br />

points sur vingt et un possibles en<br />

sept journées de L 1 (2 victoires,<br />

3 nuls, 2 défaites). En quatre déplacements,<br />

il n’en a pris que deux.<br />

C’est trop peu. C’est troublant. Et,<br />

match après match, rien ne laisse<br />

transparaître l’idée d’un quelconque<br />

effet Lacombe.<br />

Keita, l’infatigable<br />

LES JOUEURS. – Pendant 90 minutes, l’attaquant ivoirien s’est démené pour tenter de faire craquer les Parisiens.<br />

VILLENEUVE-D’ASCQ –<br />

de nos envoyés spéciaux<br />

LILLE<br />

MALICKI (6) : c’est un garçon bien<br />

élevé. Il a tout fait pour rendre propre<br />

la cage que lui a prêtée Sylva ces dernières<br />

semaines. Et il a réussi. Peu<br />

inquiété, il a été très rassurant dans le<br />

domaine aérien.<br />

CHALMÉ (5) : opposé à un revenant<br />

possédant un très bon pied gauche, il a<br />

été très attentif. Prudent offensivement.<br />

TAVLARIDIS (6,5) : Pauleta n’a toujours<br />

pas marqué contre lui… Objectif<br />

atteint avec assurance.<br />

SCHMITZ (4) : très mauvais à Nice<br />

(0-2), il a encore vécu une soirée difficile<br />

avec quelques ballons perdus et<br />

mauvaises relances (27 e ,73 e ,90 e ) qui<br />

auraient pu faire mal. À son crédit, un<br />

bon retour sur Pancrate (36 e ).<br />

TAFFOREAU (5) : face à un Pancrate<br />

très en jambes, il a commencé par<br />

souffrir avant de revenir à la hauteur et<br />

de s’immiscer plus régulièrement dans<br />

le camp parisien.<br />

CABAYE (4,5) : il a été dépassé quand<br />

les Parisiens ont dominé. Bien soutenu<br />

par Makoun, il a relevé la tête après la<br />

pause. Dommage qu’il rende trop de<br />

ballons chèrement récupérés. Remplacé<br />

par MIRALLAS (69 e ).<br />

Parlons société<br />

L’entraîneur du PSG a quand même<br />

fini par être écouté de ses joueurs sur<br />

un point : hier, ceux-ci ont effectué<br />

leur meilleure entame de match<br />

depuis un certain temps. Il y eut du<br />

nouveau dans la détermination affichée<br />

à neutraliser l’adversaire<br />

(M’Bami marquant Bodmer, notamment),<br />

à récupérer le ballon haut et à<br />

se projeter rapidement vers l’avant.<br />

Du nouveau, aussi, dans l’impact du<br />

PSG sur son côté droit, d’où il se procura<br />

sa première occasion, en deux<br />

temps, par Pancrate (10 e ).<br />

Avec M’Bami et Landrin, Pancrate<br />

fut sans doute le Parisien le plus en<br />

vue de la première période. Ce fut lui<br />

qui se retrouva encore deux fois en<br />

position de tir : le premier, après une<br />

passe en profondeur de Pauleta, fut<br />

dévissé (27 e ) ; le second fut capté par<br />

MAKOUN (5,5) : son retour était<br />

attendu. S’il a peiné à retrouver le<br />

rythme de la L 1, sa dernière heure fut<br />

très encourageante, malgré trop de<br />

précipitation dans ses transmissions.<br />

A. KEITA (7) : l’infatigable Ivoirien n’a<br />

cessé de provoquer, se retrouvant finalement<br />

à l’origine de pratiquement<br />

tous les bons coups du LOSC. S’il continue,<br />

il sera peut-être en Allemagne au<br />

mois de juin avec sa sélection nationale.<br />

BODMER (4) : serré de près par<br />

M’Bami, il a rarement bénéficié<br />

d’espaces et de temps pour organiser<br />

son jeu.<br />

DERNIS (5,5) : son coup franc sur la<br />

barre (67 e ) aurait pu soulager le LOSC.<br />

Relativement actif, il a connu peu de<br />

succès dans ses tentatives. Remplacé<br />

par DEBUCHY (80 e ).<br />

MOUSSILOU (4,5) : trop inattentif<br />

dans le jeu et souvent battu dans les<br />

duels, il s’est quand même procuré<br />

trois belles occasions (36 e ,59 e ,62 e ),<br />

touchant le poteau sur la deuxième.<br />

Remplacé par FAUVERGUE (80 e ).<br />

PARIS-SG<br />

ALONZO (4) : battu sur le tir de Keita<br />

(26 e ), battu sur le centre de Dernis<br />

(36 e ), voit la frappe de Moussilou<br />

rebondir sur son poteau (59 e ), accompagne<br />

du regard le coup franc de Der-<br />

Malicki après avoir été freiné par<br />

Schmitz (36 e ).<br />

Mais Paris, malgré le retour de<br />

Rothen, n’a pas pour autant fait<br />

vaciller sérieusement le LOSC.<br />

Certes,Lille fut longtemps embourbé<br />

dans sa torpeur initiale, où ses pertes<br />

de balle le disputèrent à ses pertes de<br />

duels.Ce tunnel s’étira survingt-cinq<br />

minutes, le temps de voir Keita frapper<br />

depuis l’entrée de la surface,<br />

légèrement sur la gauche. Alonzo fut<br />

battu mais, derrière lui, Pichot sauva<br />

le coup pour le PSG.<br />

Moussilou et Dernis<br />

touchent les montants<br />

Plus mordant en début de match,<br />

Paris, dans son obsession à trouver<br />

Pauleta, versa dans un excès de<br />

longs ballons imprécis. Ce qui ron-<br />

nis sur la barre (67 e ), mais ne prend pas<br />

de but.<br />

PICHOT (6) : un sauvetage devant sa<br />

ligne (26 e ) et plusieurs duels dont il est<br />

sorti vainqueur. Un match solide malgré<br />

quelques lenteurs dans ses prises<br />

de décision.<br />

ROZEHNAL (5,5) : de bonnes anticipations,<br />

un dégagement opportun<br />

(36 e ), mais a abusé des longs ballons<br />

rendus à l’adversaires. Dominé une<br />

fois par Moussilou, mais sans conséquences(59<br />

e ). Ne cadre pas sa frappe à<br />

l’entrée de la surface (90 e + 2).<br />

ILS ONT DIT<br />

● Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « Il y avait<br />

matière à faire mieux mais, au cours des vingt-cinq<br />

premières minutes, nous avons subi un gros pressing<br />

parisien. Notre jeu manquait alors de simplicité.<br />

Ensuite, nous avons trouvé un peu plus d’espaces et<br />

réussi à titiller les Parisiens en nous créant des situations<br />

intéressantes, sans malheureusement les<br />

concrétiser. Dans l’ensemble, nous avons été solides<br />

défensivement en évitant les contres et en laissant<br />

passer l’orage en première mi-temps. Il nous a manqué<br />

finalement la petite étincelle pour faire la différence.<br />

» – M. Bo.<br />

● Guy LACOMBE (entraîneur du PSG) : « On prend<br />

un point, c’est une bonne opération, car Lille ne<br />

s’échappe pas au classement. Au vu de la première<br />

période, et surtout du dernier quart d’heure avec<br />

l’occasion de Rozehnal, on pouvait espérer un peu<br />

mieux. Lille est une équipe qui s’adapte bien à<br />

gea peu à peu son emprise initiale.<br />

Longtemps sans ressort, le LOSC, lui,<br />

finit par offrir son visage le plus<br />

menaçant. Notamment sur un centre<br />

de Dernis depuis son côté gauche.<br />

Alonzo, perturbé par Keita, manqua<br />

sa sortie. À l’affût, Moussilou<br />

déclencha un tir que Rozehnal<br />

repoussa en détendant une jambe<br />

(36 e ).<br />

Keita fut un rouage majeur dans la<br />

montée en puissance des Lillois.<br />

Alors que M’Bami relaçait ses chaussures<br />

sous l’œil noir de Lacombe,<br />

une action se développa au bout de<br />

laquelle l’Ivoirien du LOSC plaça un<br />

tir écrasé (53 e ).<br />

Dans cette période du match, Lille<br />

eut un impact qu’il ne fit pas fructifier,<br />

en partie à cause d’un manque<br />

de réussite. Sur un centre de Dernis<br />

YEPES (6) : ses tacles glissés furent<br />

précieux et son placement judicieux. À<br />

son passif, quelques relances imprécises.<br />

ARMAND (3,5) : a commis trop de<br />

fautes pour contenir Keita et défendu<br />

trop souvent en reculant. Peu à l’aise.<br />

É. CISSÉ (4,5) : vingt bonnes premières<br />

minutes au cours desquelles il<br />

remporta plusieurs duels et su trouver<br />

ses partenaires dans les intervalles.<br />

S’est ensuite éteint.<br />

M’BAMI (6) : placé devant sa<br />

défense, il a balayé le terrain, exercé<br />

côté droit, Moussilou contrôla le ballon<br />

face à Rozehnal au point de<br />

penalty. Son tir en pivot trouva le<br />

poteau gauche d’Alonzo (59 e ). Un<br />

Alonzo réconcilié avec la baraka : sur<br />

un coup franc excentré côté droit de<br />

Dernis, dont il sembla mal évaluer la<br />

trajectoire, le gardien parisien ne fut<br />

pas malheureux de voir le ballon percuter<br />

le haut de sa transversale<br />

(67 e )…<br />

Ce fut la dernière occasion nordiste.<br />

Le PSG retrouva un peu de volume<br />

offensif en fin de match. Mais il gaspilla<br />

deux coups énormes : sur une<br />

tête manquée par Schmitz, Pauleta<br />

put se lancer vers le but de Malicki,<br />

mais il commit l’erreur coupable<br />

l’adversaire. Elle a su, après vingt minutes, lire notre<br />

plan de jeu et a bien rectifiéle tir. C’est vrai qu’on a eu<br />

un début de deuxième période difficile, mais sur<br />

l’ensemble du match, on a eu des opportunités et eux<br />

aussi. Maintenant, il nous faut un peu de chance.<br />

Actuellement, on est un peu en déficit de ce côté-là.<br />

Offensivement, on avait des coups qu’on aurait peutêtre<br />

pu mieux aborder. Ça va venir petit à petit. Nous,<br />

on est en train de se solidifier. Il faudrait ensuite passer<br />

le cap de la gagne. » –D.D.<br />

● Kader KEITA (Lille) : « C’est un bon match nul.<br />

C’est quand même beaucoup mieux qu’une défaite.<br />

On prend un point. On a croisé une très bonne équipe<br />

deParis, on s’attendait à ça. Cette pelouse n’était pas<br />

facile. Elle a rendu nos actions délicates. C’est dommage,<br />

on s’est procuré beaucoup d’occasions mais<br />

on ne les a pas toujours bien gérées. » –G.D.<br />

■ RODRIGUEZ ABSENT. – Cristian Rodriguez n’était pas sur la feuille de match,<br />

hier soir. Il souffrait des adducteurs la veille à l’entraînement et Guy Lacombe a<br />

préféré ne pas prendre de risque. – D. D.<br />

un gros pressing et récupéré les ballons<br />

dans les pieds des adversaires.<br />

S’est d’abord appliqué à jouer court<br />

avant d’allonger davantage avec<br />

beaucoup moins de réussite. Moins en<br />

vue après la pause.<br />

PANCRATE (6) : très percutant pendant<br />

une heure, il a multiplié les<br />

centres devant le but, mais n’a pas<br />

trouvé preneur. Il fut en revanche<br />

oublié par Pauleta (73 e ). Remplacé par<br />

B. MENDY (82 e ).<br />

LANDRIN (5) : comme Cissé, il fut très<br />

actif pendant une demi-heure, blo-<br />

● Édouard CISSÉ (Paris-SG) : « Lille n’est pas une<br />

équipe évidente à jouer. On est restés sérieux, on a<br />

appliqué pendant quatre-vingt-dix minutes le plan<br />

donné par le coach. On est satisfaits, on savait que ça<br />

allait être dur, il faut s’appuyer sur ce match pour<br />

l’avenir. On s’est tous fait plaisir sur le terrain. C’est<br />

un match référence. Il ne manque plus que le but. »<br />

–G.D.<br />

● Jérôme ROTHEN (Paris-SG) : « Ce n’est pas<br />

simple de jouer face à cette équipe de Lille. Mais on a<br />

été solides,rarement mis endanger. On aurait pu très<br />

bien ficeler l’affaire avec un petit but. Ce qu’on travaille<br />

commence à faire effet, c’est bien. Il ne fallait<br />

surtout pas perdre face à un adversaire direct pour la<br />

Ligue des champions. Si on continue à travailler dans<br />

ce sens, on sera récompensé dans peu de temps. »<br />

–D.D.<br />

Ce soir à partir de 18h00 dans “A l’air libre”<br />

d’opter pour un tir du gauche trop<br />

croisée plutôt que de passer le ballon<br />

à Pancrate (73e ). Le Portugais fut<br />

moins égoïste dans la minute suivante,<br />

décalant cette fois Pancrate<br />

dans la surface pour un tir que Tafforeau<br />

parvint à dévier.<br />

Dans ce match sans réelle épice, la<br />

saveur faillit venir d’un but dans le<br />

temps additionnel de Rozehnal :<br />

Schmitz repoussa mal un coup franc<br />

de Rothen, mais le tir puissant du<br />

défenseur tchèque du PSG partit visiterle<br />

kop lillois (90e + 2). Paris, cette<br />

saison, est vraiment en train de rater<br />

ses cibles…<br />

JÉRÔME TOUBOUL<br />

quant bien le milieu lillois. Puis<br />

disparut.<br />

ROTHEN (5) : un match de retour<br />

consciencieux, sans plus. N’a jamais<br />

été décisif par ses centres.<br />

PAULETA (4) : a le plus souvent<br />

recherché la profondeur sans vraiment<br />

varier ses appels. Une seule occasion à<br />

son actif. Son égoïsme devant le but l’a<br />

cette fois desservi. Il a préféré frapper<br />

quand Pancrate attendait le ballon.<br />

GUILLAUME DUFY<br />

et DAMIEN DEGORRE<br />

Jean-Jacques Eydelie<br />

répondra en exclusivité Radio aux questions de<br />

Pierre-Louis Basse<br />

VILLENEUVE-D’ASCQ. – Geoffrey Dernis essaie<br />

de se faufiler entre Édouard Cissé (à gauche)<br />

et Fabrice Pancrate. Lillois et Parisiens s’éloignent<br />

encore de la deuxième place, synonyme<br />

de Ligue des champions. (Photo Didier Fèvre)<br />

LILLE - PARIS-SG : 0-0<br />

★★✩✩✩✩<br />

Temps froid et pluvieux. Pelouse grasse. 13 392 spectateurs. Arbitre : M. Poulat.<br />

Malicki Malick a<br />

6<br />

Tafforeau<br />

cap., 5<br />

Schmitz m<br />

4<br />

Dernis<br />

5,5<br />

Makoun<br />

5,5<br />

Tavlaridis ar<br />

6,5 Cabaye<br />

Chalmé<br />

5<br />

4,5<br />

Bodmer<br />

4 Moussilou<br />

A. Keita<br />

7<br />

4,5<br />

Remplacements. –69 e : Cabaye par MIRAL-<br />

LAS ; 80 e : Moussilou par FAUVERGUE ; 81 e :<br />

Dernis par DEBUCHY.<br />

Non utilisés : Pichon (g.), Lichtsteiner.<br />

Entraîneur : C. Puel.<br />

LES CARTONS<br />

LENS<br />

SAMEDI<br />

1-1 LYON<br />

Jussiê (56e ) Wiltord (90e +1)<br />

AUXERRE 1-1 METZ<br />

Pieroni (76e s.p.) Obraniak (55e )<br />

BORDEAUX<br />

Fernando (39<br />

2-0 RENNES<br />

e )<br />

Smicer (68e )<br />

LE MANS<br />

Fanchone (61<br />

2-0 NICE<br />

e )<br />

Is. Bangoura (66e )<br />

MONACO<br />

Vieri (15<br />

1-1 TROYES<br />

e ) Enza Yamissi (64e )<br />

NANCY<br />

Chrétien (9<br />

2-0 SAINT-ÉTIENNE<br />

e )<br />

Kroupi (16e s.p.)<br />

NANTES 3-1 SOCHAUX<br />

M. Diallo (20e , 72e ,<br />

74e Ilan (33<br />

)<br />

e )<br />

STRASBOURG 2-2 AC AJACCIO<br />

A. Farnerud (3 e ) Mou. N'Diaye (58 e ,62 e )<br />

Diané (59 e )<br />

HIER<br />

MARSEILLE 0-0 TOULOUSE<br />

LILLE 0-0 PARIS-SG<br />

Classement<br />

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.<br />

— — — — — — — —<br />

1. Lyon 56 25 16 8 1 40 16 +24<br />

2. Bordeaux 49 26 13 10 3 24 12 +12<br />

3. Auxerre 43 26 13 4 9 33 26 +7<br />

4. Lille 41 26 11 8 7 34 19 +15<br />

5. Paris-SG 40 26 11 7 8 31 25 +6<br />

6. Marseille 40 26 11 7 8 26 27 -1<br />

7. Le Mans 39 26 11 6 9 26 19 +7<br />

8. Lens 38 26 8 14 4 33 22 +11<br />

9. Monaco 37 25 10 7 8 26 20 +6<br />

10. Nancy 35 25 10 5 10 26 19 +7<br />

11. Saint-Étienne 34 25 8 10 7 23 24 -1<br />

12. Toulouse 34 26 9 7 10 25 28 -3<br />

13. Nantes 33 25 9 6 10 27 25 +2<br />

14. Nice 33 25 8 9 8 19 21 -2<br />

15. Rennes 32 26 10 2 14 25 40 -15<br />

16. Sochaux 27 26 6 9 11 19 28 -9<br />

17. Troyes 26 25 6 8 11 22 31 -9<br />

18. AC Ajaccio 21 26 4 9 13 16 31 -15<br />

19. Strasbourg 1726 211131835 -17<br />

20. Metz 15 25 2 9 14 15 40 -25<br />

Pancrate<br />

6<br />

É. Cissé<br />

4,5<br />

Pichot<br />

6<br />

Pauleta<br />

cap., 4<br />

Rozehnal e<br />

5,5<br />

M’Bami<br />

6<br />

Landrin<br />

Yepes p<br />

5<br />

6<br />

Alonzo Alonz Alonzo<br />

4<br />

Rothen<br />

5 Armand<br />

3,5<br />

Remplacement. – 82 e : Pancrate par<br />

B. MENDY.<br />

Non utilisés : Letizi (g.), Paulo César, Bueno,<br />

Haddad.<br />

Entraîneur : G. Lacombe.<br />

5 AVERTISSEMENTS. – Lille : A. Keita (17 e , tacle par-derrière sur Rothen), Makoun (57 e , jeu dur<br />

sur É. Cissé), Chalmé (90 e + 1, tacle dangereux sur Rothen) ; Paris-SG : M’Bami (44 e , croc-enjambe<br />

sur Bodmer), Armand (66 e , tacle irrégulier sur A. Keita).<br />

PROCHAINES JOURNÉES<br />

MATCHES EN RETARD<br />

DEMAIN<br />

20 HEURES<br />

Saint-Étienne - Nice (Foot +)<br />

(24 e journée)<br />

Nantes - Troyes (Foot +) (24 e journée)<br />

MARDI 7 MARS<br />

19 HEURES<br />

Metz - Nancy (Foot +) (25 e journée)<br />

RESTE À FIXER<br />

Monaco - Lyon (24 e journée)<br />

27 e JOURNÉE<br />

VENDREDI 17 FÉVRIER<br />

20 H 45<br />

Lyon - Nantes (Canal +)<br />

SAMEDI 18 FÉVRIER<br />

17 H 15<br />

Nice - Monaco (Canal +)<br />

20 HEURES<br />

AC Ajaccio - Bordeaux<br />

Paris-SG - Le Mans<br />

Rennes - Lens<br />

Saint-Étienne - Lille<br />

Sochaux - Auxerre<br />

Toulouse - Strasbourg<br />

Troyes - Nancy<br />

(Ces sept matches sur Foot +)<br />

DIMANCHE 19 FÉVRIER<br />

18 HEURES<br />

Metz - Marseille (Canal + Sport)<br />

28 e JOURNÉE<br />

SAMEDI 25 FÉVRIER<br />

17 H 15<br />

Nantes - Paris-SG (Canal +)<br />

20 HEURES<br />

Auxerre - Toulouse<br />

Bordeaux - Metz<br />

Le Mans - Saint-Étienne<br />

Lyon - Rennes<br />

Nancy - Sochaux<br />

(Ces cinq matches sur Foot +)<br />

DIMANCHE 26 FÉVRIER<br />

18 HEURES<br />

Lens - AC Ajaccio (Canal + Sport)<br />

Monaco - Lille (Foot +)<br />

Strasbourg - Troyes (Foot +)<br />

21 HEURES<br />

Marseille - Nice (Canal +)<br />

BUTEURS<br />

1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts.<br />

2. Luyindula, Pieroni (+ 1) (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (+ 1) (Lyon) ; M. Diallo<br />

(+ 3) (Nantes), 9 buts.<br />

7. De Melo (Le Mans) ; Ilan (+ 1) (Sochaux), 7 buts.<br />

9. Odemwingie(Lille) ;Fred (Lyon) ; Pagis(Strasbourg,4 ;puis Marseille,2) ; Kroupi(+ 1)<br />

(Nancy) ; Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts.<br />

15. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Zerka<br />

(Nancy) ; Frei (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne), 5 buts.<br />

24. Lucas, Mou. N’Diaye (+ 2) (AC Ajaccio) ; Fernando (+ 1) (Bordeaux) ; Is. Bangoura<br />

(+ 1) (Le Mans) ; Jussiê(+ 1) (Lens) ;Gygax,Makoun,Moussilou(Lille) ;Govou, Juninho<br />

(Lyon) ; Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko, Vahirua (Nice) ; Kalou (Paris-<br />

SG) ; Källström (Rennes) ; Dagano (Sochaux) ; Diané (+ 1) (Strasbourg), 4 buts, etc.<br />

PASSEURS<br />

1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes.<br />

2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ; Monterrubio (Rennes), 6 passes, etc.<br />

Parlons-nous<br />

PAGE 12 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


FOOTBALL LIGUE 1 (26 e journée)<br />

Bordeaux y croit<br />

Auteurs d’une phase retour impressionnante, les Girondins n’ont pas abandonné<br />

tout espoir de revenir sur Lyon.<br />

BORDEAUX –<br />

de notre envoyé spécial<br />

« C’EST UNE BELLE soirée, d’autant<br />

que tous les autres ont fait match<br />

nul. » Samedi soir, c’est avec un sourire<br />

malicieux, à l’issue d’un huitième<br />

match d’affilée sans défaitedes Girondins,<br />

contre Rennes (2-0), que Ricardo<br />

a analysé les résultats de cette<br />

26 e journée. Et s’il s’est réjoui du terrain<br />

perdu par Monaco et surtout<br />

Auxerre, avant le Lille - Paris-SG d’hier<br />

soir, l’entraîneur bordelais s’est plus<br />

nettement félicité de la difficile sortie<br />

de Lyon à Lens (1-1, voir page 14).<br />

Voici donc Bordeaux revenu à sept<br />

points des leaders, alors qu’il en<br />

comptait le double de retard, au début<br />

de l’année. « Le Championnat n’est<br />

pas terminé, mais cela va surtout<br />

dépendre d’eux, d’autant qu’ils vont<br />

jouer en Coupe d’Europe, explique le<br />

technicien. Toutes les équipes<br />

connaissent un mois plus difficile, ce<br />

qui fut aussi notre cas (fin novembre,<br />

début décembre). Ils (les Lyonnais)<br />

sont cependant toujours capables de<br />

gérer, comme on l’a vu à Lens. »<br />

MARSEILLE. – À peine<br />

rentré d’Égypte et de<br />

la CAN, Mamadou Niang<br />

a retrouvé la pointe de<br />

l’attaque marseillaise.<br />

Mais s’il échappe ici<br />

àDao,Dieuzeet<br />

Arribagé (de gauche<br />

àdroite),ilne<br />

débloquera pas la<br />

situation de l’OM.<br />

(Photo Laurent Argueyrolles/<br />

L’Équipe)<br />

Parmi les inconnues du moment, qui<br />

compliquent encore les projections<br />

déjà suffisamment aléatoires, Ricardo<br />

insiste sur l’importance du match de<br />

retard de l’OL à Monaco (24 e journée),<br />

dont la date n’a pas encore été fixée.<br />

« Si nous restons à sept points, cela<br />

sera encore difficile, mais possible,<br />

estime-t-il. Si l’écart passe à dix, en<br />

revanche, cela deviendra beaucoup<br />

plus compliqué. »<br />

Et Mavuba ne joue pas<br />

Dans tous les cas, « si l’on veut garder<br />

une chance jusqu’aubout, il faut continuer<br />

sur la même lancée, effectuer un<br />

parcours sans faute », conclut-il. Clairement<br />

et mathématiquement, en prenanten<br />

compte,sur laphase retour,les<br />

douze points en six matches de Lyon et<br />

les dix-sept en sept rencontres de Bordeaux<br />

(voir infographie page 14), ces<br />

moyennes poussées jusqu’à la fin de la<br />

saison aboutiraient à 82 points pour le<br />

premier contre « seulement » 78 en<br />

faveur du second.<br />

Le chemin girondin est donc encore<br />

long. D’autant qu’au départ, « notre<br />

objectif était de faire mieux que la sai-<br />

Douchez a le niveau<br />

MARSEILLE<br />

BARTHEZ (6) : une belle sortie devant<br />

Moreira l’a bien disposé en tout début<br />

de rencontre. Présent jusqu’au bout,<br />

comme sur le dernier tir de Bergougnoux<br />

dans le temps additionnel.<br />

BEYE (5) : n’a pas été vraiment mis en<br />

danger sur le plan défensif, mais il fut<br />

peu efficace offensivement.<br />

DÉHU (6) : très présent, il a assuré<br />

avec des relances précises.<br />

CÉSAR (5) : du bon en première<br />

période, du très moyen en seconde où<br />

il fut souvent mis en défaut sur son placement.<br />

TAIWO (5,5) : de retour de la CAN, il a<br />

eudu malà se remettre en route.Fidèle<br />

à lui-même ensuite.<br />

CANA (6) : plus sobre que lors de ses<br />

dernières sorties, il a été plus efficace<br />

tant dans la récupération que dans la<br />

relance.<br />

LAMOUCHI (4) : connaît quelques<br />

soucis physiques qui l’empêchent de<br />

tenir pleinement sa place. Blessé aux<br />

adducteurs, il fut remplacé à la mitemps<br />

par MAOULIDA (4,5), qui n’a<br />

guère brillé.<br />

ORUMA (5) : n’a pas retrouvé toutes<br />

ses sensations, trop brouillon.<br />

PAGIS (6,5) : une fois de plus le meilleur<br />

Phocéen avec souvent le geste<br />

juste au bon moment. Peu en réussite<br />

compte tenu de son investissement.<br />

RIBÉRY (5,5) : un degré en deçà de<br />

ses précédentessorties malgré de bons<br />

tirs. Des mauvais choix.<br />

NIANG (5,5) : une bonne première<br />

période où il a beaucoup tenté, en<br />

étant peu récompensé, et où il aurait<br />

sans doute mérité un penalty (23e ).<br />

son dernière (15 e ), rappelle Frédéric<br />

Roux, remplaçant d’Ulrich Ramé (sorti<br />

àla22 e minute contre Rennes). Il faut<br />

d’abord assurer une place en Ligue des<br />

champions. » À l’instar de ses coéquipiers,<br />

Fernando, le nouveau meilleur<br />

buteur de sa formation (quatre réalisations),tient<br />

aussià rester mesuré, tranchant<br />

finalement avec son compatriote<br />

entraîneur. « Le championnat<br />

est long, tempère-t-il. Il faut rester<br />

humble et continuer à travailler. Il n’y a<br />

pas d’euphorie dans le vestiaire. »<br />

Face à Rennes, troisième rencontre<br />

remportée par deux buts d’écart (2-0 à<br />

chaque fois, sur treize victoires), les<br />

Girondins n’ont pas seulement confirmé<br />

qu’ils possédaient la meilleure<br />

défense de Ligue 1 (douze buts encaissés).<br />

Le « bloc impressionnant » loué<br />

par l’entraîneur rennais, Laszlo Bölöni,<br />

fut magnifié par une première période<br />

de bonne qualité, vivante, qui réjouit<br />

Ricardo. « C’était presque parfait,<br />

avoua ce dernier. Ce qui m’a le plus<br />

impressionné, c’est la variation de<br />

notre jeu. La pelouse, bien meilleure, a<br />

été décisive, et on a retrouvé nos<br />

moyens offensifs. »<br />

MARSEILLE - TOULOUSE : 0-0<br />

Marseille incorrigible<br />

Manquant de réalisme, l’OM a raté une nouvelle chance de retrouver le haut du classement.<br />

MARSEILLE –<br />

de notre envoyé spécial<br />

APRÈS AVOIR LORGNÉ, avant la<br />

rencontre, sur la quatrième place,<br />

Marseille reste ce matin derrière<br />

Lille (4 e ) et le PSG (5 e ), qui se sont<br />

pourtant neutralisés hier soir (0-0).<br />

Au terme de ce match nul sans but<br />

ramené du Vélodrome, Toulouse<br />

conserve également sa 14 e place.<br />

Mais à entendre les deux entraîneurs,<br />

c’était un bon 0-0. Une<br />

conclusion logique du côté de Toulouse<br />

et d’Erick Mombaerts, privé<br />

de Revault, Aubey, Taïder et Mansaré,<br />

ce nul succédant à une série de<br />

trois victoires et deux nuls. L’entraîneur<br />

toulousain relevait toutefois<br />

un regret : « Nous nous sommes<br />

procuré quelques situations de jeu<br />

intéressantes avec de bons ballons<br />

de contre que nous n’avons pas toujours<br />

bien négociés. Mais il était difficile<br />

de travailler beaucoup sur le<br />

plan défensif, comme nous l’avons<br />

fait, et en plus de se livrer efficacement<br />

sur le plan offensif. » En<br />

revanche, la réaction de Jean Fernandez<br />

était surprenante, après<br />

l’opportunité ratée par son équipe<br />

de se rapprocher de la troisième<br />

place. Mais l’entraîneur marseillais<br />

avait décidé de « positiver ». En<br />

affirmant ceci : « Il y a des 0-0 qui<br />

sont négatifs. Là, les joueurs ont<br />

tout essayé, je n’ai pas grand-chose<br />

à leur reprocher. Nous avons terminé<br />

avec quatre attaquants en prenant<br />

tous les risques contre une<br />

bonne équipe de Toulouse, qui<br />

n’avait pas perdu depuis cinq journées.<br />

Mais c’est effectivement<br />

dommage de ne pas l’avoir emporté<br />

après les résultats enregistrés par<br />

nos rivaux directs. »<br />

Avec sept occasions nettes en première<br />

période, puis huit autres en<br />

deuxième mi-temps, Marseille a<br />

exercé une sorte de pression<br />

constante. En étant confronté à un<br />

gardien, Douchez, auteur du match<br />

parfait, un sans-faute. Avec des<br />

arrêts de haute volée en particulier<br />

face à Pagis (34 e ,69 e ), et d’autres<br />

également brillants devant Ribéry<br />

(15 e ,75 e ,89 e ,90 e + 4). La pression<br />

marseillaise, si elle a été constante,<br />

ne relevait pas d’une construction<br />

très élaborée. Le plan toulousain<br />

était classique : repli dans son<br />

camp, triple rideau, recherche de<br />

longs ballons pour Moreira et Santos.<br />

Il a failli fonctionner d’entrée<br />

lorsque sur une passe de 60 mètres<br />

de Dao, Taiwo ratait le ballon et<br />

Barthez effectuait une sortie parfaite<br />

au devant de Moreira (1 re ).<br />

Face au bloc toulousain, Marseille a<br />

offert une prestation paradoxale.<br />

Très lent à remonter le ballon, en<br />

perdant de nombreux en route,<br />

concédant une multitude de coups<br />

francs, une fois de plus défaillant<br />

dans l’entrejeu face à Dieuze, Sirieix<br />

et Cardy, l’OM s’est donc procuré,<br />

malgré tout, une quinzaine d’occasions<br />

nettes au total.<br />

Une inconstance<br />

chronique<br />

Un paradoxe expliqué par la prestation<br />

toulousaine, avec un ensemble<br />

solidaire, voué hier soir à surtout<br />

défendre et incapable pendant quasiment<br />

90 minutes de trouver ses<br />

deux attaquants, Santos et Moreira.<br />

Après l’occasion initiale de Moreira,<br />

Toulouse ne se montrera que très<br />

peu dangereux par Arribagé (55 e )et<br />

Bergougnoux (90 e + 5), ce dernier<br />

ayant mal conclu un contre en<br />

ratant son centre pour Moreira, seul<br />

devant le but (77 e ). Mais c’est<br />

essentiellement sur les côtés et<br />

dans la charnière défensive que<br />

résidaient les problèmes toulousains.<br />

Les rentrées de Taiwo, Oruma et<br />

Niang, de retour de la CAN, n’ont<br />

pour l’instant pas amélioré le<br />

constat des difficultés marseillaises.<br />

Contre Toulouse hier soir,<br />

comme à Troyes dimanche dernier,<br />

l’OM s’est créé de grosses opportunités.<br />

Mais vainqueur au stade de<br />

l’Aube (1-0), l’OM a gâché hier soir.<br />

Il s’agit de son troisième nul à domicile<br />

depuis la reprise après ceux face<br />

à Lens (1-1) et Sochaux (0-0). Besogneux<br />

en janvier, Marseille s’était<br />

repris dimanche à Troyes. Il est donc<br />

retombé dans ses travers, son<br />

inconstance chronique et ses problèmes<br />

d’amalgame dans sa division<br />

offensive. En fin de rencontre,<br />

Jean Fernandez alignait Nasri, Ribéry,<br />

Pagis, Maoulida sans résultat<br />

tangible au score. Et Marseille de<br />

repartir bredouille aux vestiaires…<br />

DOMINIQUE ROUSSEAU<br />

TOULOUSE<br />

DOUCHEZ (7,5) : pas impressionné<br />

du tout, le remplaçant de Revault a<br />

réussi de très belles parades, notamment<br />

devant Pagis ou Ribéry.<br />

EBONDO (6) : bien meilleur en<br />

seconde période, où il a tenu parfaitement<br />

son couloir.<br />

ARRIBAGÉ (5,5) : présent, il a fait ce<br />

qu’il a pu dans une défense centrale<br />

souvent dépassée.<br />

DAO (4,5): souvent pris de vitesse par<br />

Niang. Un peu meilleur en seconde mitemps.<br />

MATHIEU (4,5) : la bonne volonté ne<br />

suffit pas.<br />

CARDY (5) : a récupéré beaucoup de<br />

ballons dont il n’a pas toujours fait bon<br />

usage.<br />

DIEUZE (5) : bonne prestation sur le<br />

plan défensif, mais en dedans offensivement.<br />

SIRIEIX (5) : a bien démarré le match<br />

avant de s’éteindre progressivement.<br />

Sérieusement blessé à la cheville, il a<br />

cédé sa place à LIÈVRE (83e ).<br />

D. MOREIRA (5) : assez décevant. À<br />

sa décharge, il a été très peu utilisé en<br />

première période.<br />

SANTOS (4,5) : médiocre prestation<br />

mais il a reçu peu de ballons exploitables.<br />

Touché à la cheville, il a été<br />

remplacé par BERGOUGNOUX (73e )<br />

qui a apporté un peu de vivacité à son<br />

attaque.<br />

BATLLES (5,5) : a souvent manqué de<br />

soutiensur le plancollectifet un peude<br />

vitesse dans le dernier geste.<br />

HÉLÈNE FOXONET<br />

Et un groupe élargi puisque, sans Laslandes,<br />

suspendu, ni Darcheville et<br />

Denilson, sur le banc, cesont Chamakh<br />

et Perea qui ont évolué en attaque.<br />

Derrière, Jurietti (blessé) et Beto<br />

(choix) étaient absents, tandis qu’au<br />

milieu, Rio Mavuba était remplaçant<br />

pour la troisième fois d’affilée,<br />

n’entrant en jeu que pour le temps<br />

additionnel, six jours après n’avoir pas<br />

du tout participé au choc à Lyon (0-0).<br />

Sur le sujet, Ricardo, qui tient à féliciter<br />

son adjoint, Éric Bédouet, pour<br />

« l’excellente préparation physique »,<br />

ne justifie sadécisionque par « desraisons<br />

tactiques. Je peux ainsi utiliser de<br />

meilleure façon Bruno Cheyrou, plus<br />

athlétique ». Le gaucher, occupe donc<br />

l’axe de l’entrejeu au côté de l’incontournable<br />

Fernando, excluant Mavuba,<br />

international et capitaine des<br />

Espoirs, d’une place de titulaire.<br />

Samedi, après une semaine difficile,<br />

Mavuba a suppléé Smicer (90 e ) et affiché<br />

un grand sourire. Certainement le<br />

signe de « l’étatd’esprit exemplairede<br />

cette équipe », comme le souligne<br />

Roux.<br />

FRANCK LE DORZE<br />

MARSEILLE - TOULOUSE : 0-0<br />

★★★✩✩✩<br />

Temps frais. Pelouse moyenne. 47 092 spectateurs environ. Arbitre : M. Ennjimi.<br />

Barthez B arthe a<br />

cap., c 6<br />

Taïwo<br />

5,5<br />

César<br />

5<br />

Déhu<br />

6<br />

Beye<br />

5<br />

Ribéry<br />

5,5<br />

Oruma<br />

5<br />

Cana<br />

6<br />

Lamouchi<br />

4<br />

Pagis<br />

6,5<br />

Niang<br />

5,5<br />

Remplacements. – 46 e : Lamouchi par<br />

MAOULIDA (note : 4,5) ; 77 e : Niang par NAS-<br />

RI.<br />

Non utilisés : Carrasso (g.), D. Ferreira,<br />

Gimenez.<br />

Entraîneur : J. Fernandez.<br />

LES CARTONS<br />

D. Moreira<br />

cap., 5<br />

Sirieix<br />

5<br />

Santos<br />

4,5<br />

Batlles<br />

5,5<br />

Cardy<br />

5<br />

Dieuze<br />

5<br />

Ebondo<br />

6<br />

Arribag b é<br />

5,5<br />

Dao<br />

4,5<br />

Mathieu<br />

4,5<br />

Douchez ouche uchez<br />

7,5 7<br />

Remplacements. – 73 e : Santos par BER-<br />

GOUGNOUX ; 77 e : Batlles par AKPA-AKPRO ;<br />

83 e : Sirieix par LIÈVRE.<br />

Non utilisés : Benvegnu (g.), Bonnet.<br />

Entraîneur : É. Mombaerts.<br />

3 AVERTISSEMENTS. – Toulouse : Cardy (30 e , charge irrégulière sur Oruma), D. Moreira (40 e ,<br />

tacle irrégulier sur Taïwo), Arribagé (46 e , charge irrégulière sur Niang).<br />

ILS ONT DIT<br />

Cana :<br />

«Noussommesfrustrés»<br />

● Lorik CANA (Marseille) : « Nous sommes frustrés, car on pouvait espérer<br />

mieux en recevant une équipe de deuxième moitié de tableau. Nous avions<br />

une opportunité de plus pour nous installer dans les 5 premiers. On a essayé<br />

d’avoir l’emprise sur le match et on l’a eue mais on n’a pas réussi à marquer ce<br />

but qui nous aurait libérés. Nous avons été supérieurs aux Toulousains mais<br />

nous n’avons jamais pu jouer à une touche de balle sur cette pelouse qui nous<br />

pose d’énormes problèmes. Je n’ai pas envie de faire la morale non plus au<br />

public mais je trouve anormal qu’il siffle les gars qui tirent au-dessus. Ça ne<br />

risque pas de les mettre en confiance. »<br />

● Jean FERNANDEZ (entraîneur<br />

de Marseille) : « C’est un peu dommage<br />

de ne pas avoir réussi à<br />

l’emporter mais cela reflète la difficulté<br />

de tous les matchs quand on<br />

voit les résultats d’Auxerre (1-1<br />

contre Metz) ou Monaco (1-1 contre<br />

Troyes). Nous avons eu la malchance<br />

de tomber sur une équipe de Toulouse<br />

très bien organisée, nous<br />

avons sans doute manqué de fraîcheur<br />

physique et de réussite sur<br />

quelques situations de jeu. »<br />

● Erick MOMBAERTS (entraîneur<br />

deToulouse) :« On a eu descoups de<br />

chaud dans ce match, on s’y attendait<br />

mais notre jeune gardien a fait le<br />

match qu’il fallait. On a réussi à tenir<br />

le match grâce à notre bloc défensif,<br />

il a empêché l’OM de nous mettre en<br />

difficultés.Ensuite onaurait puprofiter<br />

des bonnes opportunités qui se<br />

sont présentées en fin de match, ce<br />

ne fut pas le cas mais nous restons<br />

dans une belle dynamique. »<br />

● Daniel MOREIRA (Toulouse) :<br />

« Noussommes satisfaits de cepoint<br />

pris ici. Nous aurions même pu réussir<br />

un hold-up sur le tir de Bergougnoux.<br />

Marseille a poussé mais nous<br />

avions un bon coup à faire. » – H.F.<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 13


FOOTBALL LIGUE1<br />

L’ombre d’un doute<br />

ÀhuitjoursdesonhuitièmedefinaledeLiguedeschampions, Lyon semble dans un état incertain.<br />

LE MARDI 21 FÉVRIER, dans exactement<br />

huit jours, Lyon disputera<br />

son huitième de finale aller de Ligue<br />

des champions à Eindhoven. Depuis<br />

quelques mois, c’est le match vers<br />

lequel est tournée toute son énergie,<br />

et peut-être même une partie de sa<br />

concentration. Mais, alors que son<br />

avance en Championnat semblait lui<br />

donner toute latitude pour préparer<br />

ce rendez-vous, la qualité incertaine<br />

de ses dernières sorties pousse, au<br />

contraire, à s’interroger sur l’état de<br />

forme du champion de France.<br />

CE QUI VA BIEN<br />

LE MENTAL. – S’il n’est plus toujours<br />

une machine à gagner, Lyon<br />

reste une machine à ne pas perdre.<br />

En 2006, il a battu l’OM à la dernière<br />

minute (2-1), est revenu de 0-1 à 2-1<br />

dans sa prolongation de Coupe de<br />

France à Ajaccio, et a égalisé dans le<br />

temps additionnel à Lens (1-1),<br />

samedi. Même quand ils ne jouent<br />

pas bien, les Lyonnais demeurent de<br />

remarquables compétiteurs. Leur<br />

sauveur de samedi, Sylvain Wiltord,<br />

en est le symbole. À Lens, Jean-<br />

Michel Aulas a annoncé qu’il allait<br />

lui proposer la prolongation de son<br />

contrat, qui arrive à échéance en<br />

juin. Le président lyonnais aime ces<br />

effets d’annonce.<br />

À 32 ans, la vraie question, pour<br />

Wiltord, est : combien de temps et<br />

combien tout court ? Beaucoup<br />

moins qu’aujourd’hui, ou juste un<br />

peu moins ? Cette saison, en tous les<br />

cas, l’international marque beaucoup<br />

plus. Avec neuf buts, il a déjà<br />

triplé son total en L 1 de la saison<br />

dernière (3 buts).<br />

LA DÉFENSE. – À Lens, il manquait<br />

Réveillère, Abidal, Caçapa, Monsoreau<br />

et Berthod. Mais l’OL a tenu<br />

derrière, ce qui ne tient pas seulement<br />

aux défenseurs, car tout le<br />

monde a toujours beaucoup défendu<br />

à Lyon. « On est costauds malgré les<br />

absences », avoue Patrice Bergues,<br />

l’adjoint de Gérard Houllier. Cris<br />

plane au-dessus de la mêlée. Il est le<br />

seul à avoir joué intégralement tous<br />

les matches de L 1 et de Ligue des<br />

champions. Lui n’a vraiment pas le<br />

droit de se blesser.<br />

LES RESSOURCES PHYSIQUES. –<br />

L’OL a du fond, toujours. Les fins de<br />

matches ne révèlent pas seulement<br />

son mental. Elles disent ses jambes.<br />

Sidney Govou souligne : « Sur ce<br />

plan-là, Lens était une bonne répétition<br />

avant le PSV. Au niveau physique,<br />

c’est un test réussi. On sait<br />

qu’on peut courir longtemps. »<br />

LES RÉSULTATS. – En dépit des<br />

trois nuls de suite en L 1, dont deux à<br />

domicile face à Auxerre (1-1) et Bordeaux<br />

(0-0) qui ont permis à Bordeaux<br />

de revenir à sept longueurs,<br />

l’OL conserve un bilan remarquable :<br />

une seule défaite en trente-cinq<br />

matches officiels cette saison, avec<br />

trente-trois matches où l’OL a au<br />

moins marqué unbut. Et les Lyonnais<br />

sont revenus douze fois au score sur<br />

les treize matches où ils ont été<br />

menés.<br />

CE QUI VA MOINS BIEN<br />

L’ANIMATION OFFENSIVE. –<br />

L’OL n’a inscrit que quatre buts lors<br />

de ses quatre derniers matches de<br />

L 1. Il s’est surtout créé peu d’occasions<br />

et n’a jamais provoqué de<br />

moments de pression durables. Sidney<br />

Govou avoue : « On n’arrive pas<br />

à poser le jeu comme on le voudrait.<br />

On ne va pas se plaindre, c’est pareil<br />

pour tout le monde. Mais, en général,<br />

on décroche beaucoup pour<br />

recevoir le ballon dans les pieds. En<br />

ce moment, on ne peut pas le faire.<br />

On a d’ailleurs la consigne, logique,<br />

de jouer moins latéralement. Mais il<br />

faut s’habituer parce que les terrains<br />

ne vont pas s’améliorer d’un coup. »<br />

Patrice Bergues reconnaissait,<br />

samedi, à Lens : « On jouait mieux<br />

dans la première partie de la saison.<br />

Sur le plan offensif, on doit être meilleurs.<br />

Les terrains sont difficiles, les<br />

conditions d’entraînement l’ont été,<br />

aussi, mais il ne faut pas non plus<br />

vouloir tout expliquer. »<br />

L’adjoint de Gérard Houllier ajoute<br />

cependant : « J’ai bien aimé le milieu<br />

en première mi-temps. » Vu d’en<br />

haut, le milieu lyonnais, surtout dans<br />

cette organisation à trois, est pourtant<br />

loin de son sommet.<br />

LES AVANTS-CENTRES. – La saison<br />

dernière, tout le monde soulignait<br />

qu’il manquait à Lyon un<br />

avant-centre spécifique de niveau<br />

international pour prendre une autre<br />

dimension. Aujourd’hui, avec Fred et<br />

Carew, qui ont chacun montré de<br />

très bonnes choses depuis le début<br />

de la saison mais qui piétinent en ce<br />

moment, l’OL possède deux buteurs<br />

qui doutent un peu.<br />

Le but de Fred à Nancy (2-0), le<br />

14 janvier, n’a pas eu de prolongement,<br />

et Carew n’a pas marqué<br />

depuis le 3 décembre, face au PSG<br />

(2-0). C’est son seul but en L 1 depuis<br />

le 22 octobre, à Metz (4-0).<br />

JUNINHO AGACÉ. – Le Brésilien<br />

est irrité, et cela se voit, comme<br />

samedi, à Lens. Son orgueil est touché<br />

par ses quatre buts en L 1. Avec<br />

la Ligue des champions, cela fait sept<br />

buts en vingt-sept matches. Pour un<br />

milieu de terrain défensif, il n’y a rien<br />

de grave, d’autant que Houllier avait<br />

déclaré vouloir modifier, vers les<br />

attaquants, la répartition des buts à<br />

l’OL. Mais Juninho n’a pas marqué<br />

depuis le 1 er novembre dernier à<br />

l’Olympiakos (4-1), et il est évident<br />

que la frustration le ronge, alors que<br />

lui-même reproche souvent aux<br />

médias de ne le définir que par ses<br />

buts et ses coups francs.<br />

Il affirme, aussi, que personne n’a<br />

envie de voir Lyon champion pour la<br />

cinquième fois de suite, parce que<br />

personne ne l’a jamais fait. L’OL est<br />

moins bien ? « Je ne sais pas. Dites<br />

ce que vous voulez. » C’est plus diffi-<br />

T. Kahlenberg a e be g<br />

cile en ce moment ? « Cela l’a toujours<br />

été. Et nous, on a toujours su<br />

que ce serait difficile jusqu’au<br />

bout. » Il sera très motivé à Eindhoven.<br />

L’EXPLOSIVITÉ. – Si l’OL peut courir<br />

longtemps, comme en attestent<br />

ses fins de match, il semble aussi<br />

courir moins vite qu’à d’autres<br />

moments de la saison. Ses difficultés<br />

d’entraînement expliquent cela. La<br />

sortie de Gérard Houllier sur<br />

l’absence d’un terrain d’entraînement<br />

couvert n’a pas plu à Jean-<br />

Michel Aulas. Mais l’OL, qui<br />

s’attache à réduire les incertitudes<br />

dans sa quête de Ligue des champions,<br />

laisse celle-ci perturber son<br />

approche des huitièmes de finale, au<br />

sortir d’un hiver où il a neigé. Cela<br />

peut arriver, encore, en région<br />

Rhône-Alpes.<br />

ET MAINTENANT ?<br />

Le match contre Nantes, vendredi<br />

soir, à Gerland, prend de l’importance,<br />

à quelques jours du voyage à<br />

Eindhoven. L’OL a gagné un seul de<br />

ses quatre derniers matches sur sa<br />

pelouse. « Ces derniers temps, souligne<br />

Govou, on s’est concentrés sur<br />

le combat physique, les duels. On l’a<br />

bien fait à Lens. Il faut continuer, en<br />

sachant que notre jeu ne s’est pas<br />

perdu. Les circonstances ont fait que<br />

l’on a moins pu jouer, mais cela<br />

reviendra. »<br />

« Le point essentiel du nul de Lens<br />

(1-1), insiste Bergues, c’est que son<br />

scénario est réconfortant pour la<br />

confiance. Pour le reste, on va continuer<br />

à travailler sur le plan offensif.<br />

» Il est vrai que dans l’enchaînement<br />

des échéances, le match aller à<br />

Eindhoven sollicitera d’abord la solidité<br />

défensive. Le match retour aussi,<br />

au fond : depuis trois ans, les<br />

champions d’Europe sont d’abord<br />

ceux qui défendent le mieux. Pour<br />

Lyon, en ce moment, cela tombe<br />

bien.<br />

VINCENT DULUC<br />

Ils ont changé de rythme<br />

Lyon<br />

Bordeaux<br />

TROPHÉE UNFP - CANAL + - « L’ÉQUIPE » DU JOUEUR DU MOIS<br />

Ce sera une première<br />

La sélection de janvier est un<br />

crû des plus particuliers.<br />

L’international lyonnais Sylvain<br />

Wiltord sera opposé au Danois<br />

d’Auxerre, Thomas Kahlenberg,<br />

et au Japonais du Mans,<br />

Daisuke Matsui. L’affiche est<br />

totalement inédite, aucun de<br />

ces joueurs n’ayant jamais été<br />

sacré. Comme chaque mois,<br />

nous vous invitons donc à élire<br />

le meilleur joueur de L 1. Les<br />

prétendants sont désignés par<br />

un collège de l’Union nationale<br />

des footballeurs professionnels,<br />

de Canal + et la rédaction de<br />

L’Équipe. Les internautes<br />

fréquentant le site de l’UNFP,<br />

les téléspectateurs de Canal +<br />

et les lecteurs de L’Équipe<br />

désigneront le vainqueur.<br />

EN JANVIER, AUXERRE a engrangé des points<br />

malgré un calendrier copieux et un effectif entamé.<br />

Un parcours dans lequel Thomas Kahlenberg a<br />

pris une part plus qu’importante. Le milieu danois<br />

a particulièrement flambé face à Monaco (2-1), le<br />

5 janvier.<br />

Ce soir-là, Jacques Santini l’avait titularisé pour la<br />

première fois dans l’axe, en soutien de Luyindula.<br />

Après avoir offert l’égalisation à son avant-centre<br />

d’une remise brillante, Kahlenberg avait marqué le<br />

but victorieux au bout d’une action qui en dit long<br />

sur sa classe. « L’axe, c’est mon meilleur poste »,<br />

avait déclaré l’intéressé, également buteur contre<br />

Rennes, le 28 janvier (2-0).<br />

« J’ytouche plus deballons, j’y suisplus influent. »<br />

C’est d’ailleurs à ce même poste qu’il a chipé un<br />

ballon dans les pieds de Hilton pour lancer Luyindula<br />

vers le but contre Lens (1-0), le 14 janvier.<br />

À vingt-deux ans, le Danois, auteur de sept passes<br />

décisives en L 1, s’impose comme une des révélations<br />

de la saison. – R. D.<br />

LENS. – Samedi,<br />

au stade Bollaert,<br />

le Brésilien de Lens,<br />

Jussiê, (à g.) a inscrit<br />

un but, frôlé<br />

le doublé et surtout<br />

fait douter les<br />

joueurs de l’OL,<br />

dont le Portugais<br />

Tiago (à dr.).<br />

Le leader a concédé<br />

son troisième match<br />

nul (1-1) d’affilée<br />

en Championnat.<br />

(Photo Didier Fèvre)<br />

2,322<br />

Bordeaux<br />

1,68 Lyon<br />

Daisuke asueMatsui asu Sylvain y a Wiltord o d<br />

AUTEUR DE DEUX BUTS le 21 janvier dernier<br />

face à Troyes (3-1, 23 e journée), le Japonais Daisuke<br />

Matsui, milieu offensif du Mans, reste en<br />

Championnat sur une série de cinq matches sans<br />

défaite (3 victoires, 2 nuls) qui vient de propulser<br />

son club, promu cette saison, aux portes de<br />

l’Europe.<br />

Victime d’une entorse de la cheville, il n’a raté<br />

qu’un match ces dernières semaines et c’est précisément<br />

celui que le MUC a perdu, à Nancy (0-2), en<br />

demi-finale de la Coupe de la Ligue.<br />

Venu de Kyoto, ce garçon de vingt-quatre ans<br />

(3 buts et 24 matches sur 26 en L 1 cette saison) a<br />

pour ambition de disputer la Coupe du monde<br />

2006. De légitime façon, semble-t-il puisque, lors<br />

de la dernière sortie internationale de son pays,<br />

c’est lui qui a inscrit le seul but du match (Japon-<br />

Angola, 1-0).<br />

Tout en admettant qu’il a franchi un palier cette<br />

saison, Frédéric Hantz, son entraîneur au Mans, lui<br />

accorde « une grande marge de progression,<br />

surtout au niveau de la constance dans ses performances<br />

à l’extérieur ». –A.P.<br />

2<br />

2,4 43<br />

IL NE S’EXPRIME publiquement qu’en de rares<br />

circonstances. Sylvain Wiltord, trente et un ans et<br />

en fin de contrat en juin prochain, suit son bonhomme<br />

de chemin sans mot dire. Avec 9 buts au<br />

compteur depuis le début de la saison, « Nino »<br />

fait plutôt… parler la poudre sur les pelouses de<br />

L1.<br />

Alors qu’il avait déjà inscrit 5 buts lors de la première<br />

moitié du Championnat, Wiltord a trouvé le<br />

moyen d’accélérer dès la reprise, le 4 janvier, avec<br />

un triplé contre son ex-équipier Nicolas Puydebois,<br />

gardien d’un Strasbourg martyrisé (0-4) chez lui.<br />

Cet attaquant polyvalent a séduit tous les entraîneurs<br />

et sélectionneurs l’ayant dirigé, parce qu’il<br />

ne triche jamais, ni en match ni à l’entraînement.<br />

« On sait ce qu’on doit à Sylvain. Et c’est pourquoi<br />

nous allons bientôt entamer les discussions afin de<br />

poursuivre l’aventure avec lui », a déclaré Jean-<br />

Michel Aulas, samedi à Lens. Juste après le neuvième<br />

but de Wiltord. – C. C.<br />

EN DIRECT DE LA LIGUE 1<br />

MONACO<br />

Séance assurée par Laurent Banide,<br />

en l’absence de Francesco Guidolin,<br />

qui s’était rendu en Suisse pour<br />

superviser le FC Bâle, prochain<br />

adversaire en Coupe de l’UEFA.<br />

Zikos (angine) a repris l’entraînement<br />

et devrait retrouver le groupe,<br />

ainsi que Maicon, qui a fait un entraînement<br />

à part. - E. Ba<br />

NANTES<br />

Cetto (lésion à la cuisse droite) passera<br />

une échographie demain. Il<br />

incertain pour le match contre<br />

Troyes. Da Rocha (dos) va mieux et<br />

AGENDA<br />

DEMAIN<br />

■ LIGUE 1<br />

(24e journée, matches en retard)<br />

Voir page 12.<br />

■ COUPE DE FRANCE<br />

(16es de finale, match en retard)<br />

Voir page 15.<br />

MERCREDI 15 FÉVRIER<br />

■ COUPE DE L’UEFA<br />

(seizièmes de finale aller)<br />

16 H 30<br />

(15 H 30, HEURE FRANÇAISE)<br />

Litex Lovetch (BUL) - Strasbourg<br />

(TPS Star)<br />

18 HEURES<br />

FC Bâle (SUI) - Monaco (TMC)<br />

19 HEURES<br />

Lille - Chakhtior Donetsk (UKR)<br />

(Sport +)<br />

TROPHÉE UNFP-CANAL + L’ÉQUIPE DU JOUEUR DU MOIS DE LIGUE 1<br />

1<br />

KAHLENBERG<br />

(AJ Auxerre)<br />

2 3<br />

MATSUI<br />

(Le Mans)<br />

WILTORD<br />

(Olympique<br />

Lyonnais)<br />

STRASBOURG<br />

Gmamdia out trois semaines<br />

Gmamdia a été victime d’une luxation de l’épaule gauche contre l’AC Ajaccio<br />

(2-2). Il sera absent des terrains pendant trois semaines. Par ailleurs, Stéphane<br />

Cassard, victime d’une fracture de la pommette à Lens (1-2), sera opéré mardi. Son<br />

rétablissement devrait prendre six semaines. – P. M.<br />

devrait être présent. Oliech a effectué<br />

son premier entraînement avec<br />

ballon hier matin. - Ph. C.<br />

NICE<br />

Décrassage pour le groupe au Mans<br />

(0-2). Soins pour Balmont (pointe),<br />

Vahirua (angine sévère), Varrault<br />

(cheville), Rool (contracture à un<br />

mollet), Bagayoko et Fanni (déchirure<br />

à la cuisse), tous deux forfait<br />

pour Saint-Étienne. Traoré a couru,<br />

malgré une douleur persistante au<br />

tibia droit. Camara (cuisse) passera<br />

une échographie aujourd’hui. Koné,<br />

deretour de la CAN, estattendu dans<br />

la journée. – Ja. G.<br />

19 H 45<br />

(20 H 45, HEURE FRANÇAISE)<br />

Bolton (ANG) - Marseille(M 6)<br />

20 H 45<br />

Udinese (ITA) - Lens (Sport +)<br />

JEUDI 16 FÉVRIER<br />

■ COUPE DE L’UEFA<br />

(seizièmes de finale aller, suite)<br />

VENDREDI 17 FÉVRIER<br />

■ LIGUE 1 (27e journée, match avancé)<br />

Voir page 12.<br />

■ LIGUE 2 (26e journée)<br />

20 H 30<br />

Amiens (14) - Brest (15)<br />

Guingamp (17) - Créteil (6)<br />

Istres (16) - Grenoble (12)<br />

Laval (19) - Le Havre (11)<br />

VOTEZ AVANT LE 16 FÉVRIER, MINUIT<br />

Par SMS en tapant J au 61044. 0,35 € TTC hors coût d’un SMS.<br />

Sur ,<br />

ou sur<br />

UNFP.ORG<br />

■ OUADAH INSULTÉ PAR UN<br />

ARBITRE ? – Grégory Proment était<br />

remonté, samedi soir, après le match<br />

Auxerre-Metz (1-1). Et pas seulement à<br />

causedelavictoirequesonéquipea<br />

laissé échapper. « M. Hamer nous a<br />

détruit le match une fois de plus, a<br />

estimé le capitaine messin. D’accord, il<br />

y avait faute sur le penalty (transformé<br />

par Pieroni, 76 e ), mais je lui reproche<br />

tout le reste. Et puis, quand un juge de<br />

touche demande à Ouadah s’il parle<br />

français et donc s’il est Français, pour<br />

moi c’est une insulte raciste. » Joint<br />

hier, Nasser Ouadah n’a pas voulu en<br />

rajouter : « Franchement, ça ne sert à<br />

rien de polémiquer. De ce match, je<br />

préfère retenir notre bonne<br />

prestation. » Après Kapo (Troyes -<br />

Monaco) et plusieurs Troyens<br />

(Paris-SG - Troyes), c’est la troisième<br />

fois cette saison que des joueurs de<br />

L 1 se plaignent d’être insultés par des<br />

arbitres. Dans les deux premiers cas,<br />

lesarbitresn’ontpasétésanctionnés<br />

car les accusations portées à leur<br />

encontre n’ont pu être prouvées.<br />

–L.HaetR.R.<br />

Lorient (3) - Dijon (5)<br />

Reims (13) - Montpellier (8)<br />

Sedan (1) - Caen (7)<br />

Sète (20) - Gueugnon (9)<br />

Clermont (18) - Bastia (2)<br />

Valenciennes (4) - Châteauroux (10)<br />

■ NATIONAL (24 e journée,<br />

matches avancés)<br />

Voir page 16.<br />

SAMEDI 18 FÉVRIER<br />

■ LIGUE 1 (27e journée, suite)<br />

Voir page 12<br />

■ NATIONAL (24e journée, suite)<br />

Voir page 16<br />

DIMANCHE 19 FÉVRIER<br />

■ LIGUE 1 (27e journée, match décalé)<br />

Voir page 12<br />

PAGE 14 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


FOOTBALL ITALIE (25 e journée)<br />

SAMEDI<br />

TRÉVISE 1-2 CHIEVO VÉRONE<br />

Borriello (77 e ) Tiribocchi (39 e ,47 e )<br />

LAZIO ROME 1-1 UDINESE<br />

T. Rocchi (20 e ) Iaquinta (26 e s.p.)<br />

HIER<br />

INTER MILAN 1-2 JUVENTUS TURIN<br />

Samuel (74 e ) Ibrahimovic (63 e )<br />

Del Piero (85 e )<br />

REGGINA 1-4 AC MILAN<br />

Paredes (10 e ) F. Inzaghi (14 e ,52 e ,<br />

90 e +3)<br />

Gilardino (37 e )<br />

CAGLIARI 0-0 LECCE<br />

EMPOLI 0-1 PALERME<br />

Barzagli (90 e +2)<br />

LIVOURNE 2-0 FIORENTINA<br />

C. Lucarelli (67 e s.p., 76 e )<br />

PARME 0-0 ASCOLI<br />

SAMPDORIA 4-2 MESSINE<br />

Castellini (19 e ) Muslimovic (17 e )<br />

Volpi (69 e s.p.) Di Napoli (89 e s.p.)<br />

Tonetto (80 e )<br />

Foti (90 e +5)<br />

SIENNE 0-2 AS ROME<br />

De Rossi (70 e )<br />

Mancini (90 e +4)<br />

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi<br />

18 février : Livourne - Inter Milan, Messine -<br />

Juventus Turin, AC Milan - Cagliari ;<br />

dimanche 19 février : Chievo Vérone -<br />

Palerme, Fiorentina - Lazio Rome, Lecce-Reggina,<br />

AS Rome - Empoli, Sampdoria-Ascoli,<br />

Trévise-Parme, Udinese-Sienne.<br />

COUPE DE FRANCE (huitièmes de finale, tirage au sort)<br />

Colmar défie Rennes<br />

LE TIRAGE AU SORT des 8 es de finale de la Coupe de<br />

France (mardi 21 et mercredi 22 mars), effectué hier par<br />

Bernard Laporte, sélectionneur de l’équipe de France de<br />

rugby, a offert au Petit Poucet, Colmar (CFA 2), un nouveau<br />

club de L 1, Rennes. Au tour précédent, les Alsaciens<br />

avaient sorti Monaco (1-0 a.p.). Lyon-la Duchère (CFA),<br />

déjà tombeur de deux clubs de l’élite, Toulouse (2-1) et<br />

Strasbourg (0-0, 5-4 aux t.a.b.), recevra le Paris-SG.<br />

❏ REGGINA - AC MILAN : 1-4 (1-2)<br />

Buts. – REGGINA : Paredes (10 e ) ; AC MILAN : F.<br />

Inzaghi (14 e ,52 e ,90 e + 3), Gilardino (37 e ). Avertissements.<br />

– Reggina : Tedesco (39 e ), Biondini<br />

(61 e ) ; AC Milan : Gattuso (21 e ), Rui Costa (41 e ),<br />

F. Inzaghi (86 e ).<br />

AC MILAN : Dida – Simic (Serginho, 30 e ), Costacurta<br />

(cap.) (Nesta, 64 e ), Stam, Kaladze – Gattuso,<br />

Pirlo, Rui Costa – Kakà – F. Inzaghi, Gilardino<br />

(Seedorf, 57 e ). Entraîneur : C. Ancelotti.<br />

Marseille - Châteauroux (L 2) ou Sochaux (*)<br />

Montpellier (L 2) ou Roye (CFA) (*) - Bordeaux (L1)<br />

Lyon - Bastia (L 2)<br />

Nantes - Dijon (L 2)<br />

AS Vitré (CFA) - Lille<br />

Lyon-la Duchère (CFA) - Paris SG<br />

Colmar (CFA 2) - Rennes<br />

Calais (CFA) - Brest (L 2)<br />

(*) Les matches en retard des 16 e s de finale, Châteauroux (L 2) - Sochaux et Montpellier (L 2 ) - Roye (CFA), auront<br />

respectivement lieu demain, à 20 heures et mercredi 22 février, à 20 heures.<br />

PARIS TRUQUÉS<br />

Toyes se défend,<br />

la justice belge avance<br />

Cité la semaine dernière par la chaîne belge VRT dans son reportage consacré<br />

aux paris truqués, Geoffray Toyes a décidé de contre-attaquer. Il a confié la<br />

défense de ses intérêts à un avocat bruxellois, M e Himpler. Ce dernier va<br />

intenter « une action pour calomnie et diffamation dans les tout prochains<br />

jours contre la VRT et les journalistes responsables de l’émission ». Toyes<br />

compte aussi se constituer partie civile. Il devrait donc avoir accès au dossier<br />

de l’enquête, instruite par la juge d’instruction belge Silvania Verstreken.<br />

« Geoffray Toyes nie toute implication active ou passive, directe ou indirecte<br />

dans le cadre de ce dossier », a indiqué son avocat. Par ailleurs, Betfair, l’une<br />

des principales sociétés de paris en ligne dont le siège est basé à Londres, a<br />

bien été contacté vendredi par les enquêteurs belges. Stephen Burns, son<br />

porte-parole, a confirmé que sa société allait collaborer avec la justice belge<br />

en lui fournissant l’identité des parieurs ayant misé des sommes<br />

anormalement élevées sur les matches suspects. L’enquête belge pourrait être<br />

terminée en mars.<br />

Outre des relevés téléphoniques entre les individus soupçonnés ainsi que les<br />

mouvements bancaires sur leurs comptes respectifs et ceux de leur entourage,<br />

la juge Verstreken détiendrait le disque dur du Chinois Zehung Ye, qui est<br />

supposé être le pilier des paris truqués en Belgique et qui a disparu depuis<br />

plusieurs semaines. – R. R.<br />

■ OM : LE DOSSIER TUZZIO CHEZ<br />

VAN RUYMBEKE. – Le juge Renaud<br />

Van Ruymbeke, qui enquête sur les<br />

transferts du PSG entre 1998 et<br />

2003, va recevoir du parquet de<br />

Marseille, dans les prochains jours et<br />

àsademande,ledossierEduardo<br />

Tuzzio, l’Argentin passé en juillet<br />

2001 du Servette Genève à<br />

Marseille. Arrivé libre de San<br />

Lorenzo(ARG),ilétaitcenséavoir<br />

coûté 2,3 M✴ au Servette, avant<br />

d’être revendu quarante-huit heures<br />

plus tard à l’OM pour 2,9 M✴. De<br />

fait, le club marseillais l’a payé<br />

6,4 M✴. Une opération susceptible<br />

d’avoir généré des commissions et<br />

salaires occultes. Le juge Franck<br />

Landou, dans son instruction des<br />

Classement<br />

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.<br />

- - - - - - - -<br />

1. Juventus Turin . 66 25 21 3 1 51 15 +36<br />

2. AC Milan ........... 54 25 17 3 5 57 24 +33<br />

3. Inter Milan ....... 54 25 17 3 5 48 20 +28<br />

4. Fiorentina ......... 50 25 15 5 5 41 25 +16<br />

5. AS Rome ........... 48 25 14 6 5 48 25 +23<br />

6. Livourne ............ 42 25 11 9 5 28 25 +3<br />

7. Chievo ............... 38 25 10 8 7 33 28 +5<br />

8. Sampdoria ........ 37 25 10 7 8 41 33 +8<br />

9. Lazio Rome ...... 35 25 8 11 6 31 30 +1<br />

10. Palerme ............ 33 25 8 9 8 36 38 -2<br />

11. Udinese ............. 27 25 7 6 12 25 36 -11<br />

12. Ascoli ................. 26 25 5 11 9 24 30 -6<br />

13. Sienne ............... 26 25 6 8 11 29 40 -11<br />

14. Reggina ............. 26 25 7 5 13 26 43 -17<br />

15. Cagliari .............. 23 25 5 8 12 27 39 -12<br />

16. Messine ............. 2325 411102335 -12<br />

17. Parme ................ 23 25 5 8 12 27 43 -16<br />

18. Empoli ............... 22 25 6 4 15 27 45 -18<br />

19. Trévise ............... 14 25 2 8 15 15 38 -23<br />

20. Lecce ................. 14 25 3 5 17 16 41 -25<br />

comptes de l’OM entre 1997 et<br />

1999, avait demandé à s’intéresser à<br />

ce dossier. Le parquet marseillais<br />

avait refusé, décidant de traiter le<br />

dossier en citation directe, donc sans<br />

intervention d’un juge. Une citation<br />

directe repoussée après le procès<br />

des comptes de l’OM, qui aura lieu<br />

du 13 au 31 mars.<br />

Le juge Van Ruymbeke obtient donc<br />

cequelejugeLandoun’avaitpu<br />

réaliser. A savoir explorer les flux<br />

financiers qui, depuis le PSG et l’OM,<br />

menaient à cette époque au<br />

Servette, alors filiale de Canal +, et<br />

s’intéresser plus précisément à la<br />

société Sport + (autre filiale de la<br />

chaîne) et à ses actionnaires.<br />

–D.Ro.<br />

BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 22 buts ;<br />

2. Trezeguet (Juventus Turin), 18 buts ;<br />

3. Totti (AS Rome), 15 buts ; 4. C. Lucarelli<br />

(Livourne) ; Chevtchenko, Gilardino (AC<br />

Milan), 14 buts ; 7. Tavano (Empoli),<br />

13 buts ; 8. Suazo (Cagliari) ; Adriano (Inter<br />

Milan), 12 buts ; 10. Di Napoli (Messine) ;<br />

Chiesa (Sienne), 10 buts ; 12. Pellissier<br />

(Chievo Vérone) ; T. Rocchi (Lazio Rome) ;<br />

Bonazzoli (Sampdoria), 9 buts ; 15. Del Piero<br />

(Juventus Turin) ; Kakà (AC Milan) ; Cruz<br />

(Inter Milan) ; Caracciolo (Palerme) ; Mancini<br />

(AS Rome), 8buts;20. F. Inzaghi (AC<br />

Milan) ; Cozza (Reggina) ; Flachi (Sampdoria)<br />

; Bogdani (Sienne), 7 buts ; 24. Almiron<br />

(Empoli) ; Martins (Inter Milan) ; Corradi<br />

(Parme) ; Diana (Sampdoria) ; Locatelli<br />

(Sienne), 6 buts, etc.<br />

Eydelie : « J’étais<br />

avec Desailly et<br />

Deschamps »<br />

Présent hier sur le plateau de<br />

l’émission On ne peut pas plaire à<br />

tout le monde sur France 3,<br />

Jean-Jacques Eydelie est revenu sur<br />

certaines des révélations qu’il fait<br />

dans son livre Je ne joue plus<br />

(Éditions de l’Archipel, sortie cette<br />

semaine) et dont il avait en partie<br />

fait état dans L’Équipe Magazine<br />

(21 janvier). Il a évoqué notamment<br />

la réunion qu’il dit avoir eu avec<br />

Bernard Tapie sur son yacht le<br />

Phocéa, lorsque celui-ci lui a<br />

demandé de contacter des joueurs<br />

valenciennois afin qu’ils « lèvent le<br />

pied » lors de VA-OM (0-1) de 1993.<br />

Il a déclaré que les deux joueurs qui<br />

l’accompagnaient lors de cette<br />

réunion étaient Marcel Desailly et<br />

Didier Deschamps.<br />

■ VEH REMPLACE LE "TRAP". –<br />

L’Allemand Armin Veh, quarante-cinq<br />

ans, est le nouvel entraîneur du VfB<br />

Stuttgart, en remplacement de<br />

Giovanni Trapattoni, limogé jeudi.<br />

Veh a auparavant entraîné Rostock<br />

et une équipe régionale, le FC<br />

Augsbourg.<br />

■ NOUVEAU STADE POUR<br />

VALENCIENNES – Valenciennes (L 2)<br />

va construire un nouveau stade<br />

d’unecapacitéde25000placesà<br />

l’horizon 2008, la réhabilitation de<br />

l’actuel stade Nungesser étant jugée<br />

trop coûteuse. Le projet, estimé<br />

entre 35 et 40M✴, serasoumisle<br />

23 mars à l’approbation du conseil<br />

communautaire de Valenciennes<br />

Métropole. – H. D.<br />

INTER MILAN - JUVENTUS TURIN : 1-2<br />

La Juve s’envole<br />

Victorieux de l’Inter à Milan, les Turinois se dirigent vers leur vingt-neuvième titre de champion.<br />

INTER MILAN-<br />

JUVENTUS TURIN : 1-2<br />

(0-0)<br />

Tempsfroid.Pelouseen mauvaisétat.<br />

82 000 spectateurs environ. Arbitre :<br />

M. Paparesta. Buts.- INTER MILAN :<br />

Samuel (74 e ) ; JUVENTUS : Ibrahimovic<br />

(63 e ), Del Piero (85 e ). Avertissements.-<br />

Inter Milan : Samuel (66 e ,jeu<br />

dur sur Ibrahimovic),Cambiasso (89 e ,<br />

obstruction sur Vieira); Juventus :<br />

Ibrahimovic (30 e , anti-jeu), Chiellini<br />

(41 e , jeu dangereux sur Stankovic).<br />

INTERMILAN:JulioCesar-J. Zanetti<br />

(cap.), Cordoba, Samuel, Burdisso -<br />

Figo,Veron(KilyGonzalez,36 e ),Cambiasso,<br />

Stankovic - Martins (Cruz,<br />

73 e ), Adriano (Recoba, 83 e ). Entraîneur<br />

: R. Mancini.<br />

JUVENTUS TURIN: Buffon - Balzaretti,<br />

Thuram (cap.), F. Cannavaro,<br />

Chiellini (Blasi, 89 e ) - Camoranesi<br />

(Mutu, 77 e ), Emerson, Vieira, Nedved<br />

- Trezeguet, Ibrahimovic (Del<br />

Piero, 71 e ). Entraîneur : F. Capello.<br />

MILAN –<br />

de notre envoyé spécial<br />

LE STADE DE SAN SIRO réussit<br />

décidément à la Juve. C’est sur cette<br />

pelouse que la Vieille Dame était<br />

venue arracher son vingt-huitième<br />

scudetto des pieds des joueurs de<br />

l’AC Milan, le8mai dernier (1-0). Hier<br />

soir, en battant l’Inter chez elle et<br />

pour la première fois depuis le 16<br />

avril 2000 (2-1), l’équipe de Fabio<br />

Capello a pris une sérieuse, voire<br />

définitive, option sur son vingt-neuvième<br />

titre. En effet, désormais, on<br />

voit mal l’Inter, pourtant auteur<br />

d’une saison remarquable, se<br />

remettre d’une semaine catastrophique<br />

(défaite à la Fiorentina, 1-2,<br />

mercredi et donc, hier, contre la<br />

Juve). Relégués à douze points et rattrapés<br />

par leurs voisins milanais, Figo<br />

et ses coéquipiers vont maintenant<br />

devoir reporter leur envie de titre sur<br />

la Ligue des Champions, une compé-<br />

tition où la Juve nourrit aussi de<br />

grandes ambitions.<br />

L’Inter n’avait d’ailleurs pas préparé<br />

ce sommet dans les meilleures conditions.<br />

Après que Mancini et Javier<br />

Zanetti eurent pollué la semaine de<br />

préparation à coups de piques verbales<br />

anti-Juve, Adriano avait failli<br />

en venir aux mains avec un tifoso, au<br />

sortir du dernier entraînement de<br />

samedi. Dans le même temps, Mancini<br />

écartait Cristiano Zanetti, soupçonnéde<br />

vouloir rejoindrela Juvel’an<br />

prochain.<br />

Même le président Facchetti y était<br />

allé de son mélodrame avec la Vieille<br />

Dame,vendredi soir. Lors d’uneémission<br />

télévisée, il avait remis deux<br />

pages dactylographiées à son intervieweur<br />

sur lesquelles se trouvaient<br />

consignées les décisions arbitrales<br />

ayant, selon lui, favorisé la Juve au<br />

cours de vingt de ses vingt quatre<br />

précédents matches de Série A. Le<br />

président de l’Inter, lui-même accusé<br />

par la Juve de bénéficier de largesses<br />

arbitrales, avait menacé de les rendre<br />

publiques en fonction du déroulement<br />

de cette partie. Cette polémique<br />

arbitrale ne devrait guère<br />

s’apaiser après le match d’hier soir,<br />

source de nouvelles frustrations pour<br />

l’Inter.<br />

Thuram impérial<br />

Ala43 e minute, l’arbitre de ce choc,<br />

retransmis dans cent quatre-vingt six<br />

pays, refusa, en effet, de valider le<br />

coup franc marqué directement par<br />

Adriano.Stankovic l’avait obtenu àla<br />

suite d’un contact du défenseur de la<br />

Juve Chiellini, d’ailleurs averti, mais<br />

M. Paparesta avait gardé le bras levé<br />

pour indiquer un coup franc indirect.<br />

Les deux équipes regagnèrent donc<br />

le vestiaire sur un score nul et vierge,<br />

mais au terme d’une première<br />

période enlevée. L’opposition de<br />

style entre une Inter en version sudaméricaine<br />

(huit titulaires sur onze)<br />

�� " ��� �<br />

et une Juve Italo-française avait, en<br />

effet, tenu d’entrée toutes ses promesses.<br />

Disposés dans le même<br />

4-4-2 que leurs hôtes, les Turinois<br />

s’étaient adjugés le premier quart<br />

d’heure. Mais ni les têtes d’Ibrahimovic<br />

(8e ) et Trezeguet (13e ), ni la volée<br />

d’Emerson (11e ), ne rentrèrent.<br />

Mancini demanda alors à ses joueurs<br />

de resserrer les lignes. Cela permit à<br />

l’Inter, déjà dangereuse par Martins<br />

(4e ), Cambiasso (9e ) et Samuel (18e ),<br />

MILAN. – Lilian Thuram<br />

(à g.), particulièrement<br />

présenthiersoirdans<br />

ladéfensedelaJuve,<br />

pouvait faire la fête<br />

avec son coéquipier Fabio<br />

Cannavaro (à dr.). L’équipe<br />

turinoise compte désormais<br />

12 points d’avance en Serie<br />

Asurlesdeuxclubs<br />

milanais et le titre ne<br />

semble plus pouvoir lui<br />

échapper.<br />

(Photo Carlo Baroncini/AFP)<br />

de très bien finir ce premier acte (tête<br />

au dessus de Stankovic, 26 e ;tirde<br />

Figo, 38 e , et Martins, 27 e et 45 e +2). Il<br />

ne manquait que les buts. Mais Thuram,<br />

encore impérial dans son placement,<br />

sauva devant Adriano (58 e )et<br />

Martins (60 e ), tandis que Cordoba<br />

gagnait régulièrement son duel avec<br />

Trezeguet, diminué par une tendinite.<br />

Samuel perdit en revanche le<br />

sien en se laissant devancer par Ibrahimovic,<br />

à la réception d’un énième<br />

centre de Camoranesi (63 e , 0-1).<br />

Cette ouverture du score coïncida<br />

avec le retour de Vieira, auteur d’une<br />

entame brouillonne, dans cette partie.<br />

Mais cette Inter-là a du cœur. Elle<br />

fit craquer la meilleure défense d’Italie<br />

pour de bon sur un corner de Figo<br />

repris de la tête par Samuel (74 e ,1-1).<br />

L’Inter pensait pouvoir l’emporter<br />

jusqu’à ce que l’arbitre accorde à Del<br />

Piero le même coup franc qu’à Adriano…<br />

Mais en gardant le bras baissé.<br />

Del Piero l’expédia dans la lucarne<br />

gauche (85 e , 1-2). Recoba, lui, voyait<br />

le sien repoussé par la barre (90 e ). Les<br />

Nerazzurri espéraient entrevoir un<br />

beau coin de ciel bleu, hier soir. En<br />

fait, la Juve leur a donné de quoi<br />

broyer du noir.<br />

BERNARD LIONS<br />

ILS ONT DIT<br />

Trezeguet : «Noussommes<br />

les meilleurs »<br />

● David TREZEGUET (Juventus) : « On a livré un match de haut niveau, très<br />

physique et tactique. La Juve a montré qu’elle était à la hauteur de ce genre de<br />

match et qu’elle avait envie de gagner ce championnat. C’est bien parti pour. On a<br />

su construire notre victoire. Ce match équivalait à une balle de match dans la<br />

course au titre. On laisse désormais l’Inter à l’écart. Nous avions besoin d’un tel<br />

match contre l’Inter pour faire taire les polémiques et pour montrer que si nous<br />

sommes premiers, c’est parce que nous sommes les meilleurs. »<br />

● Javier ZANETTI (Inter Milan) : « Ce fut un grand match. On a rivalisé avec la<br />

Juve. Inutile de parler de ce qui s’est passé. La Juve a su marquer le but de la<br />

victoire. Même si ça devient de plus en plus difficile dorénavant pour le titre, nous<br />

gardons le moral. » – B. Li.<br />

�� &� $ �"<br />

BFGoodrich et Ford, Vainqueurs du Rallye de Suède 2006.<br />

Les pneus BFGoodrich ont encore une fois prouvé leur<br />

maîtrise du terrain. La compétition sera rude cette année,<br />

mais nos pneus permettront de garder le contrôle.<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 15


À voir.<br />

Intéressant.<br />

À ne pas rater.<br />

Les cases vertes<br />

correspondent aux<br />

retransmissions<br />

en direct.<br />

FILM 09.00<br />

« Le plus Beau des Combats », de Boaz Yakin (2000).<br />

Voir article.<br />

Canal + Décalé 119 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 09.30<br />

Curling. Tournoi H. 1 re phase.<br />

Italie - Grande-Bretagne. À Pinerolo Palaghiaccio (ITA).<br />

Eurosport 150 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 11.45<br />

Curling ; biathlon (15 km individuel F) ;<br />

snowboard F.<br />

France 2 70 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 12.00<br />

Biathlon.<br />

15 km individuel F. À Cesana San Sicario (ITA).<br />

Eurosport 115 min<br />

Rediff. à 0 h 30<br />

JEUX OLYMPIQUES 12.55<br />

Curling ; biathlon (15 km individuel F) ;<br />

patinage de vitesse ; hockey sur glace ; snowboard.<br />

France 3 190 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 15.00<br />

Curling. Tournoi F. 1 re phase.<br />

Canada-Suède. À Pinerolo Palaghiaccio (ITA).<br />

Eurosport 120 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 16.55<br />

Patinage de vitesse (500 m H) ; hockey sur glace F ;<br />

snowboard ; luge monoplace.<br />

France 2 155 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 17.00<br />

Patinage de vitesse.<br />

500 m H. À Turin (ITA).<br />

Eurosport 30 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 17.45<br />

Patinage de vitesse.<br />

500 m H. À Turin (ITA).<br />

Eurosport 75 min<br />

Rediff. à 18 h 15<br />

JEUX OLYMPIQUES 19.00<br />

Patinage artistique.<br />

Programme libre couples. À Turin (ITA).<br />

Eurosport 240 min<br />

Rediff. à 4 h<br />

MAGAZINE 19.30<br />

« Un jour à Turin » France 2 26 min<br />

MAGAZINE 19.40<br />

« Jour de sport »<br />

Invité : Johan Micoud.<br />

Canal + Sport 50 min<br />

TOUT LE SPORT 20.10 France 3 5 min<br />

LE JOURNAL DES JEUX 20.15 France 3 5 min<br />

JEUX OLYMPIQUES 20.55<br />

Patinage artistique.<br />

Programme libre couples. À Turin (ITA).<br />

France 3 135 min<br />

FOOTBALL 20.55<br />

Championnat d’Angleterre. 26 e journée.<br />

West Ham - Birmingham.<br />

TPS Foot 120 min<br />

Rediff. demain à 16 h 45<br />

RUGBY 21.00<br />

Tournoi des 5 Nations. 1974.<br />

Pays de Galles - Fance. Voir article.<br />

ESPN Classic Sport 30 min<br />

FOOTBALL 21.25<br />

D1 Portugal. 22 e journée.<br />

Vitoria Setubal - Sporting Club Portugal.<br />

Canal + Sport 100 min<br />

TENNIS 22.15<br />

Coupe Davis. 1 er tour.<br />

Allemagne-France. Résumé. À Halle.<br />

Sport + 120 min<br />

Rediff. demain à 13 h 30<br />

MAGAZINE 23.00<br />

« Olympic Extra » Eurosport 60 min<br />

MAGAZINE 00.15<br />

« M2T - Mission Turin » Eurosport 15 min<br />

BASKET 01.00<br />

NBA.<br />

Cleveland Cavaliers - San Antonio Spurs.<br />

NBA + 120 min<br />

Rediff. demain à 7 h 30<br />

MAGAZINE 01.15<br />

« Les Médailles du jour » France 3 90 min<br />

TÉLÉVISION LASÉLECTIONDE«L’ÉQUIPE»<br />

On vous salue, « petit caporal »<br />

ESPN CLASSIC SPORT. 21 heures. Rugby. Hommage à Jacques Fouroux. 60’.<br />

« J’ÉTAIS PAS celui qui s’était impo-<br />

sécommechef, j’étais celuiqu’on avait<br />

désigné comme chef. » Le propos est à<br />

l’image du personnage, modeste et<br />

orgueilleux à la fois. Modeste comme<br />

celui qui va au charbon sans sourciller,<br />

qui sait combattre au milieu de ses<br />

avants. Et orgueilleux comme tout<br />

champion. Du haut de son mètre 62,<br />

Jacques Fouroux en imposait. Décédé<br />

subitement le 17 décembre 2005 dans<br />

son Gers natal, à l’âge de cinquante-<br />

huit ans, l’ancien demi de mêlée et<br />

capitaine du quinze de France aura<br />

marquéde son empreintele rugby, non<br />

pas qu’il fût un artiste de ce jeu mais<br />

parce qu’il fut, outre un grand stra-<br />

tège, un véritable passeur de passion<br />

et une voix que tous ses équipiers<br />

écoutaient.<br />

La chaîne du sport-nostalgie, ESPN<br />

Classic Sport, en plein Tournoi des Six<br />

Nations, rend hommage au « petit<br />

caporal ». Chaque soir de cette<br />

semaine, jusqu’à vendredi, elle pro-<br />

pose, agrémentés de témoignages (de<br />

Rives, Skrela, Edwards, etc.), quelques<br />

temps forts de sa carrière internatio-<br />

nale, en commençant par un résumé<br />

du Galles-France de 1974, ce soir (à<br />

21 heures), suivi du meilleur du Tour-<br />

noi des Cinq Nations 1977 (à 21 h 30).<br />

Cette année-là, l’équipe entraînée par<br />

le Dacquois Jean Desclaux et comman-<br />

dée par Fouroux réussit, avec les<br />

quinze mêmes joueurs et sans encais-<br />

ser le moindre essai, à s’offrir un Grand<br />

Chelem resté inégalé.« On était armés<br />

pourle gros temps », commentait Fou-<br />

roux pour ESPN. BERNARD DOLET<br />

Àfleurdepeau<br />

CANAL + DÉCALÉ. 9 heures. Film. Le Plus Beau des combats (2000).<br />

119’.<br />

EN CETTE RENTRÉE scolaire 1971, c’est le branle-bas de combat dans la petite<br />

ville d’Alexandrie, en Virginie. Dans cet État du Sud des États-Unis, la population<br />

blanche accepte difficilement l’intégration d’élèves noirs dans le lycée TC Wil-<br />

liams.D’autant que, pour des raisons qu’on n’appelait pasencore « politiquement<br />

correctes », Bill Yoast, l’emblématique coachblanc des Titans, l’équipede football<br />

américain qui fait la fierté de la ville, se voit évincé au profit de Herman Boone, un<br />

entraîneur noir. Dans ce vif climat de tension raciale, les deux hommes vont pour-<br />

tant s’allier pour faire cohabiter au sein de la même équipe Blancs et Noirs.<br />

Certes, cet hymne à la tolérance, platement filmé par Boak Yazin, prend parfois<br />

des allures de démonstration lourdingue, là où un traitement dans des tons clairs-<br />

obscurs se serait avéré plus judicieux. Mais l’observation pertinente des actes de<br />

racisme imbécile et le jeu des acteurs (Denzel Washington et Will Patton dans le<br />

rôle des coaches) font plus que sauver l’ensemble. Au final, le film n’est assuré-<br />

ment pas le plus beau mais un beau combat quand même.<br />

JOCELYN LERMUSIEAUX<br />

L’ÉQUIPE TV<br />

6. Édition du matin. 10. Édition de la jour-<br />

née. 18.30 La Grande Édition (rediff.<br />

toutes les heures jusqu’à 21.30).<br />

19. Match retour (rediff. toutes les heures<br />

jusqu’à22. et à 0.15). 22.30 Édition de la<br />

nuit.<br />

INFOSPORT<br />

6. La Matinale Sport, avec une page spé-<br />

ciale JO de Turin. 10. Le journal en conti-<br />

nu. 18. La Grande Heure, avec une page<br />

spéciale JO de Turin.<br />

LE COIN DES RADIOS<br />

Toute la journée. France Info. À 8 et à 38<br />

de chaque heure, chronique sportive.<br />

6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. RTL<br />

JO. 7.40 Europe 1. Sports. 10.30<br />

Europe 1. Jean-Marc Morandini. Invités :<br />

Nelson Monfort et Philippe Candeloro.<br />

13. RMC. Intégrale Olympique. 18. Sud<br />

Radio.Rugby& compagnie.18. RMC.Luis<br />

attaque.18.20 Europe1. À l’air libre.Invi-<br />

té : Jean-Jacques Eydelie. 18.53 RTL RTL<br />

JO. 19. RMC. Global Olympique. 19.40<br />

RMC. Global Sport. 20. RTL. On refait le<br />

match. 20. RMC. Coach Courbis.<br />

20. Europe 1. Europe Sport(avec à 20.10,<br />

Europe Foot). 21. RMC. Intégrale Olym-<br />

pique.<br />

FOOTBALL<br />

CFA (19 e journée)<br />

GROUPE A<br />

HIER<br />

LilleB - Épinal .................................... 2-2<br />

Lesquin - NancyB ............................... 1-0<br />

Feignies - Schiltigheim a été arrêté à la<br />

mi-temps (2-0) en raison de chutes de<br />

neige.<br />

Classement : 1. Beauvais, 53 pts ;<br />

2. Auxerre B, 51 ; 3. Nancy B, 50 ; 4. Dun-<br />

kerque, 47 ; 5. Mulhouse, 47 ; 6. Com-<br />

piègne, 45 ; 7. Lesquin, 44 ; 8. Lens B, 44 ;<br />

9. Strasbourg B, 44 ; 10. Épinal, 44 ;<br />

11. Roye, 43 ; 12. Lille B, 42 ; 13. Metz B,<br />

40 ; 14. Calais, 39 ; 15. Feignies, 32 ; 16.<br />

Vauban Strasbourg, 32 ; 17. Schiltigheim,<br />

28 ; 18. Wasquehal, 26.<br />

CFA 2 (17 e journée)<br />

GROUPE A<br />

HIER<br />

EntenteSSGB - Avion......................... 0-0<br />

Classement : 1. Le Havre B, 53 pts ;<br />

2. Red Star, 46 ; 3. Saint-Quentin, 45 ; 4.<br />

Saint-Omer, 44 ; 5. Entente SSG B, 43 ;<br />

6. Valenciennes B, 43 ; 7. Oissel, 42 ;<br />

8. Amiens B, 41 ; 9. Rouen B, 36 ;<br />

10. Avion, 36 ; 11. Évreux, 36 ; 12. Arras,<br />

36 ; 13. Cambrai, 33 ; 14. Abbeville, 32 ;<br />

15. Chantilly, 31 ; 16. Armentières, 29.<br />

GROUPE C<br />

HIER<br />

BesançonB - StadeAuxerrois ............ 2-0<br />

AuxerreC - Pontarlier......................... 3-0<br />

TroyesB - Vesoul ................................ 1-1<br />

Classement : 1. Vesoul, 52 pts ;<br />

2. Troyes B, 47 ; 3. Auxerre C, 47 ; 4. Col-<br />

mar, 45 ; 5. Dijon B, 44 ; 6. Imphy-Décize,<br />

40 ; 7. Villefranche-sur-Saône, 39 ;<br />

8. Montceau, 35 ; 9. Pontarlier, 33 ;<br />

10.Belfort,33 ;11.LaChapelle-Saint-Luc,<br />

33 ; 12. Besançon B, 31 ; 13. Selongey,<br />

30 ; 14. Dole-Tavaux, 30 ; 15. Lons-le-<br />

Saunier, 26 ; 16. Stade Auxerrois, 16.<br />

GROUPE E<br />

HIER<br />

Castelnau- LeCrès - Menton ............. 3-0<br />

Classement : 1. Manosque, 50 pts ;<br />

2. CA Bastia, 49 ; 3. Hyères, 47 ; 4. Mar-<br />

seille B, 42 ; 5. Marignane, 41 ; 6. Dragui-<br />

gnan, 40 ; 7. Menton, 39 ; 8. Corte, 39 ;<br />

9. Carcassonne, 37 ; 10. Fos-sur-Mer, 37 ;<br />

11. Lunel, 37 ; 12. Castelnau-Le Crès, 37 ;<br />

13. Saint-Raphaël, 36 ; 14. L'Île-Rousse,<br />

32 ; 15. Borgo, 31 ; 16. Cagnes, 30.<br />

GROUPE D<br />

HIER<br />

ACAjaccioB - GrenobleB .................. 0-2<br />

Classement : 1. Arles, 47 pts ; 2. Cler-<br />

mont B, 46 ; 3. Grenoble B, 44 ; 4. Nîmes<br />

B, 43 ; 5. Gueugnon B, 43 ; 6. Saint-<br />

Georges - Les Ancizes, 42 ; 7. AS Min-<br />

guettes,41 ; 8. AC AjaccioB, 40 ;9. Bastia<br />

B, 40 ; 10. Échirolles, 34 ; 11. GFCO Ajac-<br />

cio B, 33 ; 12. Bagnols, 32 ; 13. Cournon,<br />

31 ; 14. Mâcon, 31 ; 15. Montélimar, 31 ;<br />

16. Rhône-Vallées, 30.<br />

GROUPE G<br />

HIER<br />

Saint-Pryvé-Saint-Hilaire-Mayenne .. 1-0<br />

AngersB- LaFlèche ............................ 0-0<br />

NiortB - Avoine-Beaumont ................ 1-0<br />

Classement : 1. Les Herbiers, 59 pts ;<br />

2. Châteauroux B, 49 ; 3. Saint-Pryvé-<br />

Saint-Hilaire, 47 ; 4. Châteaubriant, 42 ;<br />

5.Vierzon,42 ; 6. AngersB, 41 ;7.Niort B,<br />

39 ; 8. Dreux, 38 ; 9. Mayenne, 37 ; 10. La<br />

Flèche, 35 ; 11. Carquefou,33 ; 12. Fonte-<br />

nay-le-Comte,32 ;13. Avoine-Beaumont,<br />

32 ; 14. Chartres, 32 ; 15. Laval B, 31 ;<br />

16. Écommoy, 31.<br />

GROUPE H<br />

HIER<br />

VannesB - Saint-Lô ............................ 2-1<br />

Classement : 1. Concarneau, 52 pts ;<br />

2. Caen B, 49 ; 3. Lorient B, 46 ; 4. Alen-<br />

çon, 44 ; 5. Plabennec, 44 ; 6. Avranches,<br />

43 ; 7. Brest B, 42 ; 8. Locminé, 40 ; 9. La<br />

Montagnarde, 40 ; 10. Saint-Lô, 38 ;<br />

11. Saint-Brieuc, 38 ; 12. Lamballe, 35 ;<br />

13. Dives, 33 ; 14. Mondeville B, 32 ;<br />

15. Vannes B, 29 ; 16. Bayeux, 28.<br />

PROCHAINE JOURNÉE. – Ven-<br />

dredi 17 février, 19 heures :<br />

Moulins - GFCO Ajaccio, Toulon -<br />

Cannes ; 20 heures : Pau -<br />

Entente SSG. Samedi 18 février,<br />

18 heures : Raon-l’Étape - Cher-<br />

bourg ; 19 h 30 : Châtellerault -<br />

Tours ; 20 heures : Croix de Savoie -<br />

Boulogne-sur-Mer, Libourne-Saint-<br />

Seurin - Niort,Romorantin- Louhans-<br />

Cuiseaux, Angers - Bayonne, Nîmes -<br />

Vannes.<br />

MATCHESENRETARD. – Restent<br />

à fixer : Moulins - Niort (22 e jour-<br />

née), Raon-l’Étape - Libourne-Saint-<br />

Seurin (23 e journée).<br />

En casd’égalitéde points,les équipes<br />

sont départagées par la différence de<br />

buts particulière.<br />

Classement<br />

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.<br />

— ————— — —<br />

1. Libourne-St-Seurin.. 40 22 11 7 4 31 16 +15<br />

2. Niort .............. 40 22 11 7 4 30 16 +14<br />

3. Boulogne-s.-Mer .... 39 23 11 6 6 37 28 +9<br />

4. Tours............. 36 23 9 9 5 26 21 +5<br />

5. Toulon........... 36 23 9 9 5 21 16 +5<br />

6. Vannes.......... 34 23 8 10 5 27 28 -1<br />

7. Cannes.......... 34 23 9 7 7 32 30 +2<br />

8. Nîmes............ 32 23 9 5 9 27 25 +2<br />

9. Entente SSG. 31 23 7 10 6 25 21 +4<br />

10. Cherbourg.... 30 23 6 12 5 25 27 -2<br />

11. Louhans-Cuiseaux . 30 23 9 3 11 27 32 -5<br />

12. Raon-l'Étape. 29 22 7 8 7 26 24 +2<br />

13. Croix-de-Savoie ... 27 23 6 9 8 17 23 -6<br />

14. Châtellerault. 27 23 6 9 8 25 28 -3<br />

15. Bayonne ....... 26 23 6 8 9 24 26 -2<br />

16. Romorantin.. 26 23 6 8 9 19 26 -7<br />

17. Angers .......... 25 23 6 7 10 24 27 -3<br />

18. Pau ................ 23 23 5 8 10 20 26 -6<br />

19. Moulins......... 22 22 6 4 12 26 38 -12<br />

20. GFCO Ajaccio.... 20 23 4 8 11 17 28 -11<br />

VENDREDI<br />

Cannes - Nîmes........................... 3-1<br />

GFCOAjaccio - Châtellerault...... 0-1<br />

SAMEDI<br />

Niort - Croix de Savoie ................ 2-0<br />

Boulogne-sur-Mer - Moulins ...... 1-3<br />

Tours - Romorantin..................... 2-1<br />

Bayonne - Toulon........................ 0-1<br />

Cherbourg - Vannes.................... 1-1<br />

EntenteSSG - Angers ................. 0-0<br />

Louhans-Cuiseaux - Pau ............ 0-1<br />

Raon-L’Étape - Libourne-Saint-Seu-<br />

rin a été reporté en raison de la neige<br />

et du gel.<br />

❏ BOULOGNE-SUR-MER- MOULINS :<br />

1-3 (0-1)<br />

4 810 spectateurs. Arbitre : M. Chaoui.<br />

Buts. – BOULOGNE-SUR-MER : Liri<br />

(90 e + 3) ; MOULINS : Perbet (37 e ,47 e ),<br />

Sola (54 e ). Avertissements. – Boulogne-<br />

sur-Mer : Benaïssa (76 e ); Moulins :<br />

Noaves (65 e ), Benayen (76 e ), Hammouti<br />

(90 e +4).<br />

BOULOGNE-SUR-MER : Ménétrier<br />

(Bague,32 e ) – Louiron, Busin, Tambouret,<br />

Lecointe–Labbé(Benaïssa,52 e ),Poinçon,<br />

Lambert (Liri, 47 e ), Diers – El-Hajri, Thil.<br />

Entraîneur : P. Montanier.<br />

MOULINS : Noaves – Le Bescond,<br />

Georges, Sikorski, Diompy – Erassa (Mat-<br />

simona, 77 e ), Sola, Hammouti, Moco<br />

(Benayen, 67 e ) – Perbet, Cortambert<br />

(Cohade, 86 e ). Entraîneur : B. Tihy.<br />

❏ NIORT - CROIX-DE-SAVOIE : 2-0<br />

(1-0)<br />

2 731 spectateurs. Arbitre : M. Auroux.<br />

Buts : B. Leroy (3 e ), Rivière (72 e ). Avertis-<br />

sements. – Niort : Fradin (79 e ) ; Croix-de-<br />

Savoie : Leblanc (23 e ), Bochu (79 e ), Cama-<br />

cho (85 e ).<br />

NIORT : Ott – Vincelot, Couturier, Cha-<br />

puis, Ferrier – Jallet, Durand (Fradin, 70 e ),<br />

Bouard, Biger – B. Leroy (Jacuzzi, 82 e ),<br />

Rivière. Entraîneur : P. Hinschberger.<br />

CROIX-DE-SAVOIE : Durand – Lemas-<br />

son, Leblanc, Adam, Sergi – De La Loma,<br />

Bochu, Camacho – Chapdaniel (Che-<br />

valme, 54 e ), Gomes (Valente, 58 e ) – Pes-<br />

lier (Brahim Salem, 72 e ). Entraîneur :<br />

P. Dupraz.<br />

❏ TOURS - ROMORANTIN : 2-1 (2-1)<br />

2 500 spectateurs environ. Arbitre :<br />

M. Bien. Buts. – TOURS : Mandanne (31 e ,<br />

41 e ) ; ROMORANTIN: Arbaud (19 e ). Aver-<br />

tissements. – Tours : K. Kanté (63 e ), Dou-<br />

kantie (76 e ) ; Romorantin : Llorente (31 e ),<br />

Durpes (70 e ).<br />

TOURS : Raimbault – M. Rodriguez,<br />

Lupède, Gondouin – Himmer, Doukantie,<br />

Boutal, K. Kanté (Lorthioir, 73 e ) – Collet<br />

(Stephan,64 e ), Mandanne (Soumah, 80 e ),<br />

Gimbert. Entraîneur : A. Falette.<br />

ROMORANTIN: Ardeois – Ravaux, Bau-<br />

douin, Durpes, Souchard – Bouvier,<br />

Lavoyer, Llorente, Rudison, Arbaud (Had-<br />

jères, 76 e ) – Fabien. Entraîneur : L. Lidon.<br />

❏ BAYONNE - TOULON : 0-1 (0-1)<br />

1 300 spectateurs environ. Arbitre :<br />

M. Chat. But : Rambo (3 e ). Avertisse-<br />

ments. – Bayonne : Sergent (79 e ) ; Tou-<br />

lon : Lemoigne (39 e ), N’Dri (73 e ), Poggi<br />

(82 e ).<br />

BAYONNE : Ruffier – Laporte (Ipharra-<br />

guerre, 63 e ), Sergent, Degoul (Vaz, 73 e ),<br />

Chakir – Choplin, Da Rocha, Louit, Les-<br />

tage – Ech-Chergui,Vareilles. Entraîneur :<br />

H. Olazcuaga.<br />

TOULON : Pansier – Soulas, Konate,<br />

Zemzemi, Fall – Gimenez, Ettori,<br />

Lemoigne (Le Pivert, 92 e ), Arroub – Ram-<br />

bo (Poggi, 74 e ), N’Dri (Noto, 83 e ). Entraî-<br />

neur : R. Garcia.<br />

❏ CHERBOURG - VANNES : 1-1 (1-0)<br />

1 300 spectateurs environ. Arbitre :<br />

M. Husset. Buts. – CHERBOURG : Haguy<br />

(37 e ) ; VANNES : Le Roux (81 e ). Avertisse-<br />

ments. – Cherbourg : P. Cissé (77 e );<br />

Vannes : Guyader (41 e ), Sorin (59 e ), Barru<br />

(66 e ). Expulsion.– Vannes:Guyader(82 e ).<br />

CHERBOURG : Deneuve – Perrigault<br />

NATIONAL (23 e journée)<br />

Boulogne-sur-Mer trébuche<br />

(Bleusez, 18 e ), Castets, Barré, Boche<br />

– Gambillon, Tanguy, Binet (Médard,<br />

86 e ), Carlos Miranda – Haguy, P. Cissé<br />

(Moukouri, 77 e ). Entraîneur : H. Renard.<br />

VANNES : Revel – Sorin (Gomba, 65 e ),<br />

Garin, Bamba, Besnard (Poder, 82 e ) – Bar-<br />

ru, Hervé (Potier, 84 e ), Le Roux, Guyader<br />

– Do Marcolino, Coquerel. Entraîneur :<br />

S. Le Mignan.<br />

❏ CANNES - NÎMES : 3-1 (1-1)<br />

1 000 spectateurs environ. Arbitre :<br />

M. Moreira. Buts. – CANNES : Blayac (35 e ,<br />

57 e ), Verdier (90 e + 3) ; NÎMES : Chavas<br />

(20 e ). Avertissements. – Cannes :<br />

Gathuessi(40 e ), Salze (70 e ), Braizat(85 e );<br />

Nîmes : Rouvière (50 e ), Horjak (69 e ).<br />

Expulsion. – Nîmes : Kandé (79 e ).<br />

CANNES : Carrat – Cerielo, Carteron,<br />

Salze, Gathuessi – Louvion, Braizat,<br />

Bouabdellah (Verdier, 68 e ) – Saci, Blayac<br />

(Esparza, 73 e ), Ghilas (Touré, 84 e ). Entraî-<br />

neur : M. Troin.<br />

NÎMES : Duchesne – Benhamou, Kandé,<br />

Alicarte, Rabuel (Pasqualetti, 84 e ) – Cha-<br />

vas, Rouvière (Horjak, 64 e ), Fédèle<br />

(R. Moreira, 64 e ), Petitjean – Beyrac, Col-<br />

loredo. Entraîneur : R. Brouard.<br />

❏ ENTENTE SSG - ANGERS : 0-0<br />

881spectateurs.Arbitre :M. Castro. Aver-<br />

tissements. – Entente SSG : Aristouy (3 e ),<br />

Bertrand (69 e ) ; Angers : Filipovic (14 e ),<br />

Kipré (89 e ), Stassin (90 e +2).<br />

ENTENTE SSG : Maté – Outrebon (Ber-<br />

trand, 46 e ), Behary, Carlier, Adjamossi<br />

– Stephan, Mahamat, Gragnic (Quintin,<br />

57 e ), P. Planus – N’Singi (Lempereur, 71 e ),<br />

Aristouy. Entraîneur : L. Croci.<br />

ANGERS : Cappone – Kipré, Sourice, De<br />

Parceval, Djellabi – Filipovic, Stassin, Bal-<br />

dé (Siounandan, 61 e ), El-Hajiam – Thé-<br />

réau, Inkango (G’Bizié, 73 e ). Entraîneur :<br />

J.-P. Beaufreton.<br />

❏ LOUHANS-CUISEAUX - PAU : 0-1<br />

(0-0)<br />

769 spectateurs. Arbitre : M. Beaujaud.<br />

But : Darchy (57 e s.p.). Avertissements.<br />

– Louhans-Cuiseaux : Romao (62 e ) ; Pau :<br />

Labat (20 e ), Gignac (35 e ), Aernoudt (43 e ).<br />

LOUHANS-CUISEAUX : Daguet – Bren-<br />

ner, Frossard, Roux (Roufosse, 58 e ), Cher-<br />

fa, Guillou – Romao, Bocandé, Chavériat<br />

– Mocquet, Mangara. Entraîneur : D. Gar-<br />

zitto.<br />

PAU : Leglib – Labat, Vigier, Bikoyoï, Gar-<br />

dan – N’Zif (Bantsimba, 89 e ), Delaneuville<br />

(Aernoudt, 38 e ), Costa, Boulila (Faget,<br />

86 e ) – Gignac, Darchy. Entraîneur :<br />

M. Lévy.<br />

❏GFCOAJACCIO- CHÂTELLERAULT:<br />

0-1 (0-1)<br />

500spectateurs environ. Arbitre : M. Gau-<br />

tier. But : Adnane (36 e ). Avertissements.<br />

– GFCO Ajaccio : Carmignani (37 e ), Coli-<br />

net (63 e ), Lux (70 e ) ; Châtellerault : Cham-<br />

paux (2 e ), Wargnier (27 e ), Devin (82 e ),<br />

Chauveau (84 e ).<br />

GFCO AJACCIO : Sekli – Carmignani,<br />

Jaureguiberry, Haaby, Saladini (Santu-<br />

nione, 87 e ) – Colinet, L. Cissé, Cristofari<br />

(Lux, 37 e ), Loseille – Beneforti (Pastorelli,<br />

63 e ), Cicut. Entraîneur : P. Léonetti.<br />

CHÂTELLERAULT : Colard – Wargnier,<br />

Champaux,Marchand– Freitas,Paul, Tré-<br />

guer, Chauveau – Ouattara (Fresnel,<br />

90 e + 2), Adnane (Devin, 80 e ), Duhamel<br />

(Yenga, 65 e ). Entraîneur : P.-Y. David.<br />

PAYS-BAS<br />

(24 e journée)<br />

VENDREDI<br />

SpartaRotterdam- AZAlkmaar ......... 0-1<br />

SAMEDI<br />

PSVEindhoven-HéraclèsAlmelo ....... 1-0<br />

Heerenveen-VitesseArnhem ............ 4-1<br />

Twente-RodaJC ................................ 1-0<br />

Waalwijk-WillemII ............................ 1-0<br />

HIER<br />

ADOLaHaye- Ajax Amsterdam ......... 1-2<br />

Utrecht-NECNimègue ....................... 1-1<br />

NACBreda-Feyenoord ...................... 3-3<br />

Roosendaal- Groningue ..................... 1-2<br />

Classement : 1. PSV Eindhoven, 60 pts ;<br />

2. AZ Alkmaar, 55 ; 3. Feyenoord, 55 ; 4.<br />

Heerenveen,40 ; 5. Ajax Amsterdam, 40 ;<br />

6.Groningue,40 ;7.NECNimègue, 39 ; 8.<br />

Utrecht, 37 ; 9. Waalwijk, 34 ; 10. Vitesse<br />

Arnhem, 33 ; 11. Twente, 31 ; 12. Roda<br />

JC, 29 ; 13. Héraclès Almelo, 27 ; 14. NAC<br />

Breda, 25 ; 15. Sparta Rotterdam, 24 ; 16.<br />

ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II, 14 ; 18.<br />

RBC Roosendaal, 5.<br />

❏ BAYERN MUNICH - NUREMBERG :<br />

2-1 (1-1)<br />

Buts. – BAYERN MUNICH : Makaay (27 e ),<br />

Ballack (54 e ) ; NUREMBERG : Vittek (35 e ).<br />

Avertissements. – Bayern Munich : Bal-<br />

lack (32 e ) ; Nuremberg : Wolf (50 e ), Pinola<br />

(69 e ), Mnari (89 e ).<br />

BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) –<br />

Sagnol,Lucio,Ismaël,Lizarazu(Lahm,<br />

46 e ) – Demichelis – Schweinsteiger (Sali-<br />

hamidzic, 75 e ), Ballack, Zé Roberto –<br />

Makaay (Karimi, 88 e ), C. Pizarro. Entraî-<br />

neur : F. Magath.<br />

ALLEMAGNE<br />

(21 e journée)<br />

SAMEDI<br />

HAMBOURG 1-0 MAYENCE<br />

Mahdavikia (6 e )<br />

SCHALKE 04 7-4 LEVERKUSEN<br />

S. Larsen (9 e ,63 e ) Voronine (40 e ,64 e )<br />

Krstajic (17 e ) Berbatov (50 e )<br />

Bajramovic (34 e ) Krzynowek (70 e )<br />

Kuranyi (55 e )<br />

Lincoln (76 e )<br />

Asamoah (81 e )<br />

DUISBURG 1-1 M'GLADBACH<br />

Lavric (4 e ) B. Svensson (20 e )<br />

WOLFSBURG 1-1 HERTHA BERLIN<br />

Hofland (63 e ) Marcelinho (32 e s.p.)<br />

WERDER BRÊME 0-2 KAISERSLAUTERN<br />

Sanogo (71 e )<br />

Skela (88 e )<br />

BIELEFELD 2-1 VfB STUTTGART<br />

Boakye (31 e ,50 e ) Magnin (37 e )<br />

FRANCFORT 0-1 HANOVRE<br />

Jankov (78 e )<br />

HIER<br />

FC COLOGNE 0-0 BOR. DORTMUND<br />

BAYERN MUNICH 2-1 NUREMBERG<br />

Makaay (27 e ) Vittek (35 e )<br />

Ballack (54 e )<br />

Classement<br />

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.<br />

1. Bayern Munich . 54 21 17 3 1 41 14 +27<br />

2. Hambourg ......... 44 21 13 5 3 33 14 +19<br />

3. Werder Brême . 43 21 13 4 4 51 25 +26<br />

4. Schalke 04 ....... 39 21 10 9 2 29 16 +13<br />

5. Hertha Berlin .... 30 21 7 9 5 30 27 +3<br />

6. Hanovre .............. 29 21 6 11 4 31 26 +5<br />

7. Borussia Dortmund . 29 21 7 8 6 28 26 +2<br />

8. VfB Stuttgart 27 21 5 12 4 22 20 +2<br />

9. M'Gladbach ... 27 21 6 9 6 26 27 -1<br />

10. Leverkusen .... 25 21 6 7 8 34 35 -1<br />

11. Eintracht Francfort 25 21 7 4 10 27 31 -4<br />

12. Bielefeld ......... 24 21 6 6 9 25 30 -5<br />

13. Wolfsburg ...... 22 21 5 7 9 22 37 -15<br />

14. Mayence ........ 20 21 5 5 11 31 34 -3<br />

15. Nuremberg .... 18 21 4 6 11 22 35 -13<br />

16. Duisburg ........ 17 21 3 8 10 19 36 -17<br />

17. Kaiserslautern .. 17 21 4 5 12 29 50 -21<br />

18. FC Cologne ... 15 21 3 6 12 28 45 -17<br />

BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême),<br />

16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslau-<br />

tern), 13 buts ; 3. Smolarek (Bor. Dort-<br />

mund), 12 buts ; 4. Makaay (Bayern<br />

Munich) ; Klimowicz (Wolfsburg),<br />

11 buts ; 6. Ballack (Bayern Munich) ;<br />

Klasnic (Werder Brême), 9buts,etc.<br />

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi<br />

18février:M’Gladbach-Cologne,Lever-<br />

kusen-Duisburg, Hertha Berlin - Schalke<br />

04,Nuremberg-Wolfsburg,BorussiaDort-<br />

mund - Werder Brême, Hanovre - Bayern<br />

Munich, Kaiserslautern-Bielefeld.<br />

Dimanche 19 février : Eintracht Franc-<br />

fort - Hambourg, VfB Stuttgart - Mayence.<br />

ANGLETERRE<br />

(26 e journée)<br />

SAMEDI<br />

WIGAN 0-1 LIVERPOOL<br />

Hyypiä (30 e )<br />

ARSENAL 1-1 BOLTON<br />

Gilberto Silva<br />

(90 e + 3) Nolan (12 e )<br />

MIDDLESBROUGH 3-0 CHELSEA<br />

Rochemback (2 e )<br />

Downing (45 e )<br />

Yakubu Ayegbeni<br />

(68 e )<br />

ASTON VILLA 1-2 NEWCASTLE<br />

L. Moore (16 e ) Ameobi (2 e )<br />

N'Zogbia (29 e )<br />

EVERTON 1-0 BLACKBURN<br />

Beattie (33 e )<br />

FULHAM 6-1 WEST BROMWICH<br />

Helguson (4 e ,40 e ) K. Campbell (85 e )<br />

Radzinski (48 e )<br />

C. Davies (58 e c.s.c.)<br />

C. John (83 e ,90 e )<br />

PORTSMOUTH 1-3 MANCHESTER U.<br />

M. Taylor (87 e ) Van Nistelrooy (18 e )<br />

C. Ronaldo (38 e ,45 e )<br />

HIER<br />

SUNDERLAND 1-1 TOTTENHAM<br />

Dar. Murphy (89 e ) Rob. Keane (38 e )<br />

MANCHESTER C. 3-2 CHARLTON<br />

Dunne (22 e ) D. Bent (51 e )<br />

Samaras (54 e ) M. Bent (66 e )<br />

Barton (62 e )<br />

AUJOURD'HUI<br />

WEST HAM BIRMINGHAM<br />

(21 heures, TPS Foot)<br />

Classement<br />

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.<br />

1. Chelsea ............ 66 26 21 3 2 52 16 +36<br />

2. Manchester U. 54 26 16 6 4 52 27 +25<br />

3. Liverpool .......... 48 25 14 6 5 31 17 +14<br />

4. Tottenham ....... 45 26 12 9 5 35 22 +13<br />

5. Arsenal ............. 41 25 12 5 8 39 20 +19<br />

6. Bolton ............... 39 24 10 9 5 30 23 +7<br />

7. Wigan ............... 39 26 12 3 11 30 32 -2<br />

8. West Ham ....... 38 25 11 5 9 36 34 +2<br />

9. Manchester C. . 37 26 11 4 11 36 30 +6<br />

10. Blackburn ........ 37 25 11 4 10 31 31 0<br />

11. Everton ............. 36 26 11 3 12 19 32 -13<br />

12. Charlton ........... 33 25 10 3 12 32 37 -5<br />

13. Fulham ............. 32 26 9 5 12 36 37 -1<br />

14. Newcastle ........ 32 25 9 5 11 24 29 -5<br />

15. Aston Villa ....... 30 26 7 9 10 32 35 -3<br />

16. Middlesbrough 28 25 7 7 11 33 44 -11<br />

17. West Bromwich .... 26 26 7 5 14 24 38 -14<br />

18. Birmingham .. 20 24 5 5 14 21 34 -13<br />

19. Portsmouth ... 18 26 4 6 16 18 45 -27<br />

20. Sunderland .... 10 25 2 4 19 18 46 -28<br />

MATCHES EN RETARD. – Demain :<br />

Liverpool-Arsenal (4 e journée) ; Mercre-<br />

di 15 février : Blackburn-Sunderland<br />

(19 e journée). Mercredi 22 février :<br />

Newcastle-Charlton (19 e journée). Res-<br />

tent à fixer : Birmingham-Bolton<br />

(13 e journée) ; Bolton-Middlesbrough<br />

(19 e journée).<br />

PROCHAINE JOURNÉE. – Dimanche<br />

19 février : Tottenham-Wigan. Samedi<br />

25 février : Birmingham-Sunderland,<br />

Blackburn-Arsenal,Charlton - Aston Villa,<br />

Chelsea-Portsmouth, Newcastle-Everton.<br />

Dimanche 26 février : Bolton-Fulham,<br />

Liverpool - Manchester C., West Brom-<br />

wich - Middlesbrough. Mercredi<br />

29 mars : Manchester U. - West Ham.<br />

■ DIVISION 2 HOMMES (17 e journée).–<br />

VENDREDI : Ajaccio-Belfort, 23-19 ; Aix -<br />

Porte Normande, 21-20 ; Cesson - Villeneuve-<br />

d’Ascq, 27-26. SAMEDI : Saint-Raphaël -<br />

Conflans, 31-26 ; Nancy-Wittelsheim, 23-26 ;<br />

Aurillac-Villeurbanne, 31-31. HIER : Nantes-<br />

Billère, 26-21 ; Metz - Livry-Gargan, 37-23.<br />

Classement : 1. Porte Normande, 41 pts ; 2.<br />

Cesson, 40 ; 3. Conflans, 40 ; 4. Villeurbanne,<br />

39 ; 5. Saint-Raphaël, 39 ; 6. Nantes, 37 ; 7.<br />

Wittelsheim, 37 ; 8. Aurillac, 34 ; 9. Nancy,<br />

34 ; 10. Villeneuve-d’Ascq, 31 ; 11. Ajaccio,<br />

30 ; 12. Aix, 29 ; 13. Billère, 28 ; 14. Belfort,<br />

27 ; 15. Metz, 23 ; 16. Livry-Gargan, 23.<br />

■ DIVISION 1 FEMMES (14 e journée). –<br />

DÉJÀ JOUÉS : Dijon-Mérignac, 26-22 ; Metz-<br />

Mios, 37-26. SAMEDI : Toulon-Nîmes, 17-26 ;<br />

Fleury-les-Aubrais - Besançon, 31-30 ;<br />

Bègles-Angoulême, 28-30. HIER : Le Havre -<br />

Yutz, 22-21.<br />

Classement : 1. Metz, 37 pts ; 2. Le Havre,<br />

36 pts ; 3. Mérignac, 32 pts ; 4. Fleury-les-<br />

Aubrais, 30 pts ; 5. Dijon, 29 pts ; 6. Nîmes,<br />

28 pts ; 7. Besançon, 26 pts ; 8. Bègles,<br />

26 pts ; 9. Yutz, 25 pts ; 10. Mios, 24 pts ; 11.<br />

Angoulême, 22 pts ; 12. Toulon, 21 pts.<br />

■ LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES<br />

(5 e journée).<br />

GROUPE A. SAMEDI : Larvik (NOR) - Elda<br />

(ESP), 27-19. HIER : Ljubljana (SLV) - Viborg<br />

(DAN), 26-21. Classement : 1. Ljubljana,<br />

8 pts ; 2. Viborg, 6 ; 3. Larvik, 6 ; 4. Elda, 0.<br />

GROUPE B. SAMEDI : Slagelse (DAN) - Knajz<br />

Milos (SEM), 36-24. HIER : Togliatti (RUS) -<br />

Dunaferr (HON), 31-26. Classement : 1. SLA-<br />

GELSE, 8 pts ; 2. Togliatti, 6 ; 3. Dunaferr, 4 ;<br />

4. Knajz Milos, 2.<br />

GROUPE C. VENDREDI : Basse-Autriche<br />

(AUT) - Trondheim (NOR), 36-27. SAMEDI :<br />

Valence (ESP) - Podgorica (SEM), 29-22.<br />

Classement : 1. Basse-Autriche, 6 pts ; 2.<br />

Valence, 6 ; 3. Trondheim, 4 ; 4. Podgorica, 4.<br />

GROUPE D. SAMEDI : Györ (HON) - Skopje<br />

(MCD) 26-28. HIER : Aalborg (DAN) - Volgo-<br />

grad (RUS), 29-21. Classement : 1. AAL-<br />

BORG, 7 pts ; 2. SKOPJE, 7 ; 3. Györ, 4 ; 4.<br />

Volgograd, 2.<br />

Les deux premiers de chaque groupe accè-<br />

dent aux quarts de finale.<br />

■ CHALLENGE CUP FEMMES (8 e de<br />

finale aller). – VENDREDI : DIJON - Trébi-<br />

zonde Belediyespor (TUR), 33-25 (aller, égale-<br />

ment à Dijon : 39-21).<br />

Dijon qualifié<br />

HANDBALL<br />

DIVISION 1 HOMMES<br />

La poisse<br />

poursuit Cazal<br />

DUNKERQUE N’A PAS RATÉ sa<br />

relance en Championnat en débor-<br />

dant Sélestat dans un match résolu-<br />

ment offensif (37-34), la meilleure<br />

marque combinée (71 buts) depuis le<br />

début de saison d’ailleurs, à peine<br />

inférieure au record de la saison pas-<br />

sée (73 buts, à deux reprises).<br />

Mais le week-end ne s’était pas bien<br />

présenté du tout pour les Dunker-<br />

quois, qui ont connu un gros coup<br />

dur : Patrick Cazal (34 ans) s’était<br />

fracturé le poignet deux jours plus<br />

tôt à l’entraînement et sera indispo-<br />

nible pour cinq semaines environ,<br />

dont un mois de plâtre.<br />

L’ancien arrière droit d’Essen avait<br />

déjà été arrêté en Allemagne et avait<br />

connu une fin 2005 pénible à Dun-<br />

kerque avec une nouvelle blessure,<br />

au pied cette fois, qui ne lui permit de<br />

revenir à la compétition qu’au Tour-<br />

noi du Limbourg, en toute fin<br />

d’année. Il s’apprêtait à effectuer<br />

son vrai retour en Division 1 – le seul<br />

match qu’il a disputé en entier était<br />

d’ailleurs le match aller à Sélestat –<br />

et doit donc composer une fois de<br />

plus avec une lourde malchance.<br />

Quant à l’ailier Jessy Vermersch, à<br />

l’épauledroite douloureuse, il n’était<br />

pas non plus au rendez-vous des<br />

Alsaciens, lesquels étaient privés de<br />

Bilbija (déchirure partielle du tendon<br />

d’Achille). Le remplaçant de Marian<br />

Tallo sera lui absent pendant au<br />

moins deux mois.<br />

C’est dire que les acteurs de ce fréné-<br />

tique Dunkerque-Sélestat ne se sont<br />

pas laissés ruiner le moral. Quant à la<br />

rigueur défensive, c’est un autre<br />

débat. – J.-L. T.<br />

SUISSE (19 e journée)<br />

HIER<br />

Aarau-GrasshopperZurich ................ 1-0<br />

NeuchâtelXamax- Thoune ................ 0-0<br />

Schaffhouse- Saint-Gall...................... 1-3<br />

YoungBoysBerne-Yverdon ............... 2-1<br />

FCZurich-FC Bâle ............................... 1-1<br />

Classement : 1. FC Bâle, 43 pts ; 2. FC<br />

Zurich, 35 ; 3. Young Boys Berne, 31 ;<br />

4. Grasshopper Zurich, 30 ; 5. Saint-Gall,<br />

25 ; 6. Thoune, 25 ; 7. Yverdon, 21 ; 8. FC<br />

Aarau, 19 ; 9. Neuchâtel Xamax, 18 ;<br />

10. Schaffhouse, 16.<br />

ÉCOSSE (26 e journée)<br />

SAMEDI<br />

Falkirk- Hibernian .............................. 0-0<br />

Heartof Midlothian- Aberdeen .......... 1-2<br />

Inverness-Kilmarnock ....................... 3-3<br />

Livingston- Dunfermline .................... 0-1<br />

Motherwell- DundeeU. ...................... 2-0<br />

HIER<br />

GlasgowRangers-CelticGlasgow ..... 0-1<br />

Classement : 1. Celtic Glasgow, 64 pts ;<br />

2. Heart of Midlothian, 51 ; 3. Hibernian,<br />

45 ; 4. Glasgow Rangers, 43 ; 5. Kilmar-<br />

nock, 41 ; 6. Inverness, 36 ; 7. Aberdeen,<br />

35 ; 8. Motherwell,33 ;9. DundeeUnited,<br />

27 ; 10. Falkirk, 21 ; 11. Dunfermline, 18 ;<br />

12. Livingston, 12.<br />

PORTUGAL<br />

(22 e journée)<br />

SAMEDI<br />

AcademicaCoimbra-Boavista ........... 0-2<br />

Belenenses- FC Porto.......................... 0-2<br />

HIER<br />

Paços Ferreira- Gil Vicente ................. 1-0<br />

NacionalFunchal-U.Leiria ................ 1-4<br />

RioAve-Naval .................................... 0-1<br />

Braga- EstrelaAmadora ..................... 1-1<br />

V.Setubal-SportingPortugal ............. 1-2<br />

Benfica-Penafiel ............................... n.p.<br />

AUJOURD’HUI<br />

Maritimo Funchal - Guimaraes<br />

Classement : 1. FC Porto, 48 pts ; 2.<br />

Sporting Portugal, 43 ; 3. Braga, 41 ;<br />

4. Benfica, 40 ; 5. Nacional Funchal, 39 ;<br />

6. Boavista, 38 ; 7. V. Setubal, 33 ;<br />

8. U. Leira, 31 ; 9. Maritimo Funchal, 27 ;<br />

10.EstralaAmadora,27 ; 11.Rio Ave,26 ;<br />

12. Academia Coimbra, 26 ; 13. Bele-<br />

nenses,25 ; 14.PaçosFerreira,25 ; 15. Gil<br />

Vicente, 24 ; 16. Naval, 21 ; 17. Guima-<br />

raes, 17 ; 18. Penafiel, 11.<br />

■ MATCH AMICAL. – SAMEDI, à<br />

Oakland(USA),CostaRica -CoréeduSud :<br />

1-0. But : Saborio (40 e s.p.).<br />

RÉSULTATS<br />

■ DIVISION 1 FEMMES (9 e journée, match en retard). – HIER, Saint-Memmie -<br />

Montpellier:0-2. Àl’issue de ce match, Saint-Memmieest 11 e avec 21pointset Montpel-<br />

lier 2 e avec 42 points.<br />

BUTEURS.– 1. Van Nistelrooy(Manches-<br />

ter U.), 19 buts ; 2. Henry (Arsenal),<br />

15 buts ; 3. D. Bent (Charlton) ; Lampard<br />

(Chelsea) ; Yakubu Ayegbeni (Middles-<br />

brough), 13 buts, etc.<br />

BELGIQUE<br />

(22 e journée)<br />

SAMEDI<br />

Lierse - Lokeren ................................... 2-0<br />

Beveren-StandardLiège..................... 0-2<br />

Mouscron- Anderlecht ....................... 0-1<br />

CercleBruges- LaLouvière ................. 1-0<br />

Saint-Trond- FC Bruges....................... 2-2<br />

GBAnvers-Waregem ......................... 2-0<br />

HIER<br />

Genk - LaGantoise .............................. 2-1<br />

Roulers-CharleroietFCBrussels- Wester-<br />

lo ont été reportés en raison du gel.<br />

Classement : 1. Anderlecht, 43 pts ;<br />

2. FC Bruges, 43 ; 3. Standard Liège, 42 ;<br />

4. Genk, 37 ; 5. Waregem, 37 ; 6. La Gan-<br />

toise, 34 ; 7. Westerlo, 32 ; 8. Lokeren,<br />

32 ; 9. Charleroi, 30 ; 10. FC Brussels, 29 ;<br />

11. GB Anvers, 27 ; 12. Roulers, 26 ;<br />

13. Cercle Bruges, 25 ; 14. Mouscron, 23 ;<br />

15. Beveren, 21 ; 16. Saint-Trond, 19 ;<br />

17. La Louvière, 19 ; 18. Lierse, 16.<br />

ESPAGNE (23 e journée)<br />

VALENCE CF - FC BARCELONE : 1-0<br />

Valence relance la Liga<br />

VALENCE CF - FC BARCELONE : 1-0 (1-0)<br />

Tempsdoux. Pelousecorrecte.53 000 spectateursenviron. Arbitre: M. PerezBurrull.<br />

But:Villa(44 e ).Avertissements.–ValenceCF:Angulo(20 e ,taclesurMarquez),Albel-<br />

da (86 e , jeu dur sur Puyol), Villa (90 e + 2, accrochage avec Belletti) ; FC Barcelone :<br />

Edmilson (22 e , planchette sur Angulo), Van Bommel (40 e , tacle par-derrière sur<br />

Aimar), Marquez (51 e , jeu dur sur Villa), Belletti (90 e + 2, accrochage avec Villa).<br />

VALENCE CF : Canizares – Miguel, R. Albiol, D. Navarro, Moretti – Angulo (Rufete,<br />

82 e ), Albelda (cap.), Baraja, Regueiro (Fabio Aurelio, 87 e ) – Aimar (Hugo Viana, 90 e ),<br />

Villa. Entraîneur : Q. Sanchez Flores.<br />

FC BARCELONE : Valdes – Oleguer (Belletti, 58 e ), Puyol (cap.), Marquez, Van<br />

Bronckhorst – Iniesta, Edmilson, Van Bommel (Sylvinho, 73 e )–Giuly (Larsson, 43 e ),<br />

Eto’o, Ezquerro. Entraîneur : F. Rijkaard.<br />

PLUS QUE SIX POINTS d’avance au classement pour Barcelone devant son<br />

poursuivant Valence, vainqueur logique hier à Mestalla (1-0). Pas de septième<br />

victoire d’affilée à l’extérieur donc pour le Barça, qui aurait ainsi égalé le record du<br />

RealMadrid de Di Stefano (1960-1961). Privés de Ronaldinho (suspendu),de Deco<br />

et Messi (blessés) et de Xavi et Motta (convalescents), les Catalans ont dû se pas-<br />

ser aussi de Ludovic Giuly, blessé à l’ischio-jambier gauche juste avant le repos<br />

(43 e ). Profitant d’une erreur colossale du gardien Valdes (mauvais dégagement),<br />

David Villa a augmenté son total de buts en Liga (15), inscrivant d’un lob l’unique<br />

but de la rencontre juste avant la mi-temps. Gros match, par contre, du gardien<br />

valencian Canizares, qui a sauvé deux fois sur sa ligne sur une tête piquée de<br />

Marquez (39 e ), puis devant Larsson (67 e ). Le Championnat est relancé ! – F. T.<br />

SAMEDI<br />

CADIX 0-4 FC SÉVILLE<br />

Saviola (6 e )<br />

Puerta (71 e )<br />

Kepa (90 e )<br />

Kanouté (90 e +2)<br />

OSASUNA 1-1 SARAGOSSE<br />

Milosevic (3 e ) Ponzio (42 e )<br />

ATHL. BILBAO 0-2 REAL MADRID<br />

Robinho (5 e )<br />

Raul Bravo (90 e +3)<br />

HIER<br />

VALENCE CF 1-0 FC BARCELONE<br />

Villa (44 e )<br />

BETIS SÉVILLE 0-1 LA COROGNE<br />

Ruben Castro (90 e +3)<br />

CELTA VIGO 1-0 VILLARREAL<br />

Baiano (38 e s.p.)<br />

ESP. BARCELONE 0-2 SANTANDER<br />

Damia (82 e )<br />

Casquero (83 e )<br />

ALAVÉS 3-2 MALAGA<br />

Cesar Navas (44 e<br />

c.s.c.)<br />

Duda (71 e )<br />

Aloisi (50 e ) Hidalgo (90 e )<br />

Bodipo (58 e )<br />

MAJORQUE 1-1 GETAFE<br />

Arango (68 e ) Dorado (80 e )<br />

ATL. MADRID 1-0 REAL SOCIEDAD<br />

Kezman (82 e )<br />

Classement<br />

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.<br />

1. FC Barcelone ... 52 23 16 4 3 53 20 +33<br />

2. Valence CF ....... 46 23 13 7 3 34 19 +15<br />

3. Real Madrid ..... 45 23 14 3 6 44 23 +21<br />

4. Osasuna ............ 43 23 13 4 6 29 24 +5<br />

5. Celta Vigo ......... 39 23 12 3 8 25 24 +1<br />

6. FC Séville ......... 38 23 11 5 7 31 21 +10<br />

7. La Corogne ....... 36 23 10 6 7 31 25 +6<br />

8. Villarreal ............ 35 23 9 8 6 28 22 +6<br />

9. Atl. Madrid ....... 32 23 8 8 7 27 23 +4<br />

10. Saragosse ......... 32 23 7 11 5 32 31 +1<br />

11. Getafe ................ 30 23 8 6 9 32 29 +3<br />

12. Santander ......... 27 23 6 9 8 21 26 -5<br />

13. Real Sociedad . 25 23 7 4 12 32 44 -12<br />

14. Esp. Barcelone . 24 23 6 6 11 20 35 -15<br />

15. Betis Séville ...... 22 23 5 7 11 20 32 -12<br />

16. Cadix ............... 22 23 5 7 11 17 30 -13<br />

17. Alavés .............. 22 23 5 7 11 24 36 -12<br />

18. Malaga ............ 20 23 5 5 13 28 37 -9<br />

19. Athl. Bilbao .... 19 23 4 7 12 25 34 -9<br />

20. Majorque ........ 19 23 4 7 12 22 40 -18<br />

Encasd’égalitéde points,leséquipessont<br />

départagéespar la différence de buts par-<br />

ticulière.<br />

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi<br />

18février: Villarreal- Esp. Barcelone,FC<br />

Barcelone - Betis Séville, Real Madrid -<br />

Alavés, FC Séville - Celta Vigo.<br />

Dimanche 19 février : Cadix-Osasuna,<br />

La Corogne - Saragosse, Santander - Athl.<br />

Bilbao, Real Sociedad - Valence CF, Mala-<br />

ga-Majorque, Getafe - Atl. Madrid.<br />

BUTEURS : 1. Eto’o (FC Barcelone),<br />

18 buts ; 2. Villa (Valence CF), 15 buts ;<br />

3. Ronaldinho (FC Barcelone) ; D. Milito<br />

(Saragosse), 11 buts ; 5. Tristan (La<br />

Corogne) ; Ronaldo (Real Madrid),<br />

10 buts ; 7. Riquelme (Villarreal),<br />

9buts;8.Baiano (Celta Vigo) ; Güiza<br />

(Getafe) ; Ewerthon (Saragosse), 8buts;<br />

11. Fernando Torres,Maxi Rodriguez (Atl.<br />

Madrid) ; Tamudo (Esp. Barcelone) ;<br />

Arango (Majorque), 7buts;15.Aloisi,<br />

Nené (Alavés) ; Pernia (Getafe) ; Salva<br />

(Malaga) ; Milosevic (Osasuna) ; Robin-<br />

ho, Zidane (Real Madrid) ; Nihat, Xabi<br />

Prieto (Real Sociedad) ; Kepa, Maresca<br />

(FC Séville), 6 buts, etc.<br />

MAGAZINE<br />

> MATCH RETOUR<br />

Rio Mavuba sur le plateau de Vincent Couëffé<br />

> FOOTBALL<br />

Ce soir 19 : 00<br />

ZAP<br />

PAGE 16 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


BASKET PRO A (20 e journée)<br />

GRAVELINES - PARIS : 79-70<br />

Maîtrise nordiste<br />

Dominateur à l’intérieur avec le duo Johnson-Turner, le BCM a contenu la menace parisienne.<br />

GRAVELINES –<br />

de notre correspondant<br />

RIEN À DIRE. Gravelines-Dunkerque a remporté<br />

logiquement (79-70) une rencontre que l’équipe nordiste<br />

a toujours menée après le panier initial, repoussant<br />

la révolte parisienne après la pause. « Un vrai<br />

match d’engagement tant sur le plan physique que<br />

mental », lâche Fabrice Courcier. Le coach nordiste<br />

n’est pas euphorique mais a le sentiment du travail<br />

bien fait. « On se devait un sursaut d’orgueil après<br />

avoir été bousculés par Le Mans. On a travaillé pour<br />

ça. On a hissé notre niveau d’intensité en défense. La<br />

récompense est là. » Thomas Dubiez partage la<br />

même analyse : « On savait qu’on allait subir une<br />

grossepressiondéfensive desParisiens.On lesa attaqués.<br />

On les a pris à leur propre jeu. »<br />

D’entrée, le meneur Tyson Wheeler s’attacha à faire<br />

jouer l’équipe au plus juste et fut secondé par un<br />

LES RÉSULTATS<br />

SAMEDI : Cleveland-Golden State, 91-99 ;<br />

Milwaukee-Charlotte, 99-93 ; Houston-Utah,<br />

102-88 ; Minnesota-New Orleans-Oklahoma<br />

City, 94-100 ; LA Lakers-Memphis, 99-100. DIMANCHE :<br />

Indiana-San Antonio, 88-92 ; Washington-Philadelphie,<br />

107-97.<br />

monstrueux Kevin Johnson, qui commença par un<br />

5 sur 5 sur le premierquart (+ 5 rebonds !), un 8 sur 10<br />

sur la première période. « Il oblige Paris à s’écarter,<br />

confie Courcier. Son tiren suspension est surprenant.<br />

Il a cette énorme capacité à pouvoir être explosif à 4<br />

ou5 mètresducercle. C’est bienévidemment une des<br />

clés de notre victoire. Il y a deux axes : la présence de<br />

Johnson autour de la raquette en première période ;<br />

celle de Turner dans la raquette, ensuite. »<br />

Creusant un petit écart avec l’habituel panier à trois<br />

points de Wheeler à la dernière seconde du premier<br />

quart (24-19), Gravelines a tenu le combat physique<br />

avec un bon apport de son banc. Linehan muet toute<br />

la première période, Paris poussé aux limites des<br />

24 secondes, Rahshon Turner et Johnson toujours<br />

aussi intraitables, Gravelines terminait en trombe le<br />

premieracte (43-27, 20 e ). Plus 16 à la pause : il y avait<br />

de quoi voir venir ! : « L’objectif était d’empêcher<br />

Wheeler de jouer. Mais sur le début de match, on<br />

ROUEN - STRASBOURG : 61-74<br />

Rouen garde la foi<br />

Seul dernier de Pro A, le novice normand vit une saison difficile mais ne veut pas renoncer.<br />

ROUEN –<br />

de notre envoyée spéciale<br />

EN S’IMPOSANT à Rouen, Strasbourga<br />

précipité les Normands à nouveau<br />

seuls à la dernière place de Pro<br />

A. Même si ce ne fut pas qu’une formalité<br />

pour les champions de France,<br />

accrochés pendant près d’un quart<br />

d’heure en Normandie. Les gars de<br />

Michel Veyronnet, ensuite relégués à<br />

vingt points face à la cylindrée européenne,<br />

firent preuve d’opiniâtreté<br />

pour s’adjuger le gain du dernier<br />

quart temps (22-19).<br />

Et, dernier ou pas, sur le parquet du<br />

propret gymnase des Cotonniers<br />

(1 014 places assises), quand le<br />

match s’arrête, une autre course<br />

démarre. Les bénévoles ont douze<br />

minutes pour dérouler les tapis bleus<br />

et les paravents et habiller le parquet<br />

en salon de réception pour partenaires.<br />

Du système D intelligent. De<br />

toute façon, Rouen n’a pas d’autre<br />

choix. Monté de N 3 en Pro A en cinq<br />

ans, le SPO savait bien que l’élite ne<br />

lui déroulerait pas de tapis rouge. Il a<br />

fallu d’abord se démener pour ficeler<br />

à l’arraché un budget décent de<br />

1,8 million d’euros. Alors, le président,<br />

Jean Prouin, qui, dit-il, « représente<br />

un club qui se bat pour son avenir<br />

mais pas pour son présent »,<br />

préfère regarder vers l’horizon de la<br />

Superligue. « On n’est pas descendus<br />

encore, mais je ne remettrai pas un<br />

centime dans ce dossier », justifiet-il.<br />

« Le maintien reste un objectif<br />

mais on finira l’année comme ça. »<br />

Pour lui, un éventuel retour en Pro B<br />

n’est pas forcément une fatalité puisqu’il<br />

voit l’avenir ailleurs.<br />

Dans ce projet d’un palais des sports<br />

de six mille places qui devrait être, en<br />

2008, le tremplin visant à propulser<br />

un dossier rouennais bien ficelé au<br />

titre de candidat économique à la<br />

future Superligue. « Il nous faut tenir<br />

deux saisons, résume-t-il. Tant qu’on<br />

n’aura pas de palais des sports on ne<br />

pourra pas développer un dossier<br />

économique ambitieux. »<br />

Côté terrain, en attendant, il faut survivre.Secoué<br />

par unecascade de blessures,<br />

Rouen a entamé un pénible<br />

chemin de croix. Treize journées sans<br />

victoire pourdémarrer, un long tunnel<br />

pour Michel Veyronnet et ses troupes.<br />

« Cela a été très dur à gérer », admet<br />

l’arrière Alexis Rambur, au club<br />

depuis huit ans et grand pote de Tony<br />

Parker.« Celafait souvent resurgir les<br />

LES BLEUS DE L’ÉTRANGER<br />

Gomis totalise<br />

LES DEUX MENEURS de Valladolid<br />

étaient en déplacement à Barcelone.<br />

Malgré une défaite prévisible (72-80),<br />

Joseph GOMIS s’est mis en évidence,<br />

totalisant 22 points (3 sur 4 à<br />

trois points). En revanche, Paccelis<br />

MORLENDE n’aura fait qu’une apparition<br />

(2 pts et 1 p.d. en 5 min). Le Barça<br />

conserve ainsi sa première place,<br />

devant Malaga, facile à domicile face à<br />

la lanterne rouge Manresa (84-66).<br />

Florent PIETRUS (9 pts et 4 rbds) et<br />

Stéphane RISACHER (7 pts et<br />

6 rbds) ont fait leur part de travail.<br />

Journée difficile en revanche pour le<br />

Real Madrid, défait à domicile par<br />

NBA EXPRESS<br />

comportements individualistes. »<br />

Le groupe n’a cependant pas explosé.<br />

« On a eu la chance alors de pouvoir<br />

compter sur un socle de joueurs montés<br />

avec le club (Le Brun, Rambur,<br />

Vérove, Soliman, Haif) et très soudés<br />

», ajoute le coach. Mais, avec un<br />

duo de meneurs Mickaël Vérove-Alexis<br />

Rambur totalement inexpérimenté<br />

à ce niveau, un manque de point de<br />

fixation et de densité physique et<br />

athlétique, le SPO était une proie<br />

rêvée.<br />

Le duo des cousins<br />

L’arrivée de Kris Morlende à la mène<br />

et le duo des cousins, l’ailier David<br />

Harrison et l’intérieur Tony Williams,<br />

ont mis un peu de baume sur ces<br />

plaies, et trois victoires (à Brest puis<br />

contre Dijon et Roanne) au compteur.<br />

« En Pro A, la dimension physique<br />

est au-dessus, la force, la<br />

vitesse aussi, mais surtout on n’avait<br />

pas la tête », analyse Alexis Rambur.<br />

« On n’était pas au niveau dans tout<br />

ce qui est connaissance du jeu, dans<br />

le collectif, le jeu de passes, le<br />

contrôle du jeu, la gestion de la<br />

balle. » Ce que son coach appelle<br />

« un manque dematurité tactique ».<br />

Pour autant Rouen n’a pas perdu foi<br />

en son avenir. « On ne peut pas<br />

renoncer, même si la défaite face à<br />

Strasbourg nous fait mal au moral.<br />

Mais cette envie de se battre, on<br />

ROUEN 61<br />

STRASBOURG 74<br />

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd<br />

M. Vérove 18 3 1/3 1/3 - - 4<br />

T. Williams 38 23 10/13 3/5 0/2 1-7 2<br />

K. Morlende 21 8 3/5 1/2 1/2 0-1 2<br />

Porter 18 4 2/7 0/2 - 0-2 1<br />

Soliman 18 4 1/3 1/1 1/2 1-3 1<br />

D. Harrison 32 7 3/11 0/6 1/2 1-1 2<br />

Rambur 18 6 2/5 1/2 1/4 - 1<br />

Le Brun 12 0 0/2 0/2 - 2-2 1<br />

Peterson 25 6 2/5 - 2/4 2-5 -<br />

TOTAL 200 61 24/54 7/23 6/16 7-21 14<br />

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd<br />

Wesson 28 10 4/6 0/2 2/3 3-9 4<br />

E. Mendy 2 3 1/2 1/1 - - -<br />

R. Greer 28 12 5/7 2/3 - 1-4 4<br />

J. Greer 31 16 5/11 4/9 2/4 2-2 -<br />

Jeanneau 29 5 1/4 1/3 2/2 0-3 4<br />

Giffa 20 0 0/3 0/3 - 1-3 1<br />

S. Jackson 23 12 4/8 2/3 2/2 1-2 3<br />

Mccord 14 11 4/10 - 3/4 0-1 1<br />

Palmer 15 2 0/4 - 2/2 2-0 1<br />

Starosta 10 3 1/3 - 1/2 2-3 -<br />

TOTAL 200 74 25/58 10/24 14/19 12-27 18<br />

61-74 (20-14, 9-26, 10-15, 22-19)<br />

Écarts : ROU : +9 (8 e ) ; STR : + 20 (38 e )<br />

Spect. : 1 350. Arb. : Radonjic, Supiot, Boué<br />

Gérone (72-75) malgré des Français<br />

impliqués (9 pts, 2 rbds et 1 p.d. pour<br />

Mous SONKO ; 13pts, 3 rbds et 1 p.d.<br />

pour Mickaël GELABALE). Bilbao et<br />

Fred WEIS (4 pts et 14 rbds dont 7<br />

off.) ont aussi essuyé un revers sur leur<br />

parquet face à Gran Canaria (63-81).<br />

Alain DIGBEU (13 pts et 1 rbd) et Alicante<br />

ont de leur côté signé une victoire<br />

précieuse sur Fuenlabrada<br />

(88-87).<br />

En Italie, Naples, vaincu à Reggio Emilia<br />

(81-90), décroche de la première<br />

place. Michel MORANDAIS n’a pas<br />

non plus connuune soirée faste (6 pts à<br />

2/10 aux tirs, et 10 rbds cependant).<br />

ROUEN. – Les intérieurs rouennais Tony Williams (5) et William Soliman se dressent ici devant<br />

le Strasbourgeois K’Zell Wesson mais les champions de France étaient trop forts pour un<br />

promu qui n’a gagné que 3 matches en 20 journées. (Photo Thibault Rousseau/Paris Normandie/PQR)<br />

Bill PHILLIPS, malgré un revers à<br />

domicile contre Capo d’Orlando<br />

(96-102) a bien tenu sa place dans les<br />

rangs de Livourne (7 pts, 10 rbds et<br />

2 p.d.). Enfin, grosse claque pour un<br />

bon Hervé TOURÉ (11 pts, 7 rbds et<br />

2 p.d.) et Avellino (78-108) face au leader<br />

Sienne.<br />

En Belgique, Karim SOUCHU était en<br />

forme (23 pts et 4 rbds) et Liège l’a<br />

tranquillement remporté à Vilvoorde<br />

(85-69). Victoire aussi pour Cyril<br />

AKPOMEDAH (4 pts et 11 rbds) et<br />

Charleroi face à Bruxelles (77-71).<br />

–N.R.<br />

Ginobili décroche la neuvième<br />

LE FAIT DU JOUR<br />

Une équipe devait céder dimanche en matinée au Conseco<br />

Field House entre des Spurs vainqueurs de leurs huit<br />

derniers matches et des Pacers de leurs quatre derniers.<br />

Et après une longue période d’incertitude, beaucoup de<br />

défense et un furieux finish, c’est Indiana qui a craqué, victime de la furia<br />

de l’Argentin Manu Ginobili, auteur des dix derniers points de son équipe<br />

et de 29 (7 sur 12 aux tirs et 7 sur 12 aux l.f.) au total. San Antonio était<br />

pourtant bel et bien dans les cordes à 3’44 de la fin (79-72), incapable de<br />

répondre aux élans des locaux avec un Tim Duncan loin d’être lui-même<br />

(10 pts à 4 sur 15, 11 rbds), mais le champion a une fois de plus trouvé les<br />

ressourcespour s’imposeret continuer une belle série désormais poussée<br />

à neuf victoiresde rang. Trois ans après le début de leur annuelle transhumance<br />

de février pour laisser place au rodéo, les Spurs ont désormais<br />

cumulé 25 victoires en 29 matches « on the road ». En déplacement<br />

depuis le 30 janvier, ils ont encore Cleveland ce lundi et Philadelphie mercredi<br />

au programme avant de retrouver leurs pénates.<br />

LES FRANÇAIS<br />

TONY PARKER (17 pts à 6 sur 15<br />

aux tirs, 5 sur 6 aux LF, 6 p.d.,<br />

3 rbds, 2 int., 1 b.p. en 34 min) a<br />

livré le service minimum face à<br />

des Pacers bien décidés à ne lui offrir aucun<br />

espace. Ralenti par les fautes dans sa défense sur<br />

LeBron James, MICKAËL PIETRUS (10 pts à 3<br />

sur 7 aux tirs, 0 sur 3 à trois points, 4 sur 5 aux l.f.,<br />

4 rbds, 2 p.d. et 2 b.p. en 22 min) a réussi à apporter<br />

son écot à la victoire des Warriors sur le terrain<br />

de Cleveland. RONNY TURIAF n’a pas joué lors<br />

de la défaite des Lakers devant Memphis. Les<br />

Sonics de JOHAN PETRO recevaient Denver la<br />

nuit dernière.<br />

LES NEWS<br />

JasonKidd a officiellementfaitune<br />

croix sur la campagne de réhabilitation<br />

du basket américain. Le meneur<br />

des New Jersey Nets ne participera<br />

pas aux Championnats du monde 2006 au Japon ni<br />

Jeux Olympiques 2008 à Pekin.<br />

Ron Artest a de son côté réveillé Sacramento (17,7<br />

pts, 5,5 rbds, 3,3 p.d. en 8 matches), mais il n’aura<br />

probablement pas l’honneur de porter le maillot des<br />

USA.<br />

n’est pas là. On est passifs. Paris sans sa défense ne<br />

peutpas gagner. Quand onrevient à 45-40,il estsans<br />

doute trop tard. On avait trop de déficits accumulés<br />

! », regrettait T.J. Parker.<br />

Gordon Herbert, explosif sur le banc, les Parisiens se<br />

lançaient à corps perdu dans un terrible défi physique<br />

d’homme àhomme avec en leader Victor Samnick qui<br />

enfonçait le pieu dans la défense nordiste. Résultat :<br />

un 14-2 en moins de cinq minutes (45-41, 25 e ) ! Avec<br />

Owens passant en relais de Wheeler, Gravelines<br />

pliait l’échine mais ne cédait pas. Turner à l’intérieur<br />

relançait la machine et Thomas Dubiez se distinguait<br />

au moment opportun : huit points, dont deux paniers<br />

bonifiés dans la dernière minute du troisième quart<br />

(62-51). Ensuite, Gravelines ne fut plus inquiété.<br />

Fabrice Courcier pouvait souffler… « C’est le match<br />

qu’il nous fallait. Un match capital avant d’aborder la<br />

Semaine des As. »<br />

HERVÉ LEROY<br />

LIGUE FÉMININE (18 e journée)<br />

Plus de 8 000 spectateurs à Pau !<br />

LE MATCH DE LIGUE féminine joué<br />

hier au palais des sports de Pau a été<br />

un immense succès public puisque<br />

finalement plus de 8 000 spectateurs<br />

(8 300 selon la Fédération) se pressaient<br />

dans l’enceinte béarnaise pour<br />

le derby entre Mourenx et Tarbes. Un<br />

peu crispé, le promu mourenxois du<br />

coach Valery Demory a connu un<br />

départ difficile (3-17) et n’a jamais pu<br />

vraiment menacer son voisin (victoire<br />

tarbaise, 64-54). – G. Cay.<br />

VALENCIENNES - AIX-EN-PROVENCE :<br />

75-68 (20-15 ; 24-25 ; 17-19 ; 14-9)<br />

VALENCIENNES : Gruda (10), Tuvic (12),<br />

Gruszczynski (2), Hermouet (13), Le Dréan<br />

(4), Kireta (18), Grgin-Fonseca (5), Harrower<br />

(11). Entraîneur : L. Buffard.<br />

AIX-EN-PROVENCE : Kostaki (19), Dieme<br />

(4), Zurro (11), Lacroix (2), Lopez (2), Ndongue<br />

(8), Joens (22). Entraîneur : A. Weisz.<br />

MOURENX - TARBES : 54-64<br />

(5-17 ; 22-15 ; 8-15 ; 19-17)<br />

MOURENX : Castets (5), Arrondo, Kevorkian<br />

(12), Lacrabe (4), Withmore (10), Vishnyakova,<br />

Tzekova (15), Gérard (4), Agbatan (4).<br />

Entraîneur : V. Demory.<br />

TARBES : Basko (3), Lepron (13), Savasta<br />

(9), Tomaszewski (1), Gaither (16), Zlatanova<br />

(7), Yacoubou (7), Slabecka (8). Entraîneur :<br />

P. Pisan.<br />

GRAVELINES 79<br />

PARIS 70<br />

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd<br />

A. Owens 25 2 1/5 0/1 - 0-1 2<br />

Dubiez 18 13 4/9 2/5 3/5 0-4 2<br />

Kerckhof 4 - - - - - -<br />

Kuzminskas 10 4 2/4 - - 1-1 -<br />

Dubos 5 2 1/3 0/1 - 1-0 -<br />

Wheeler 36 7 3/8 1/4 - 1-2 6<br />

Adomaïtis 28 8 2/5 - 4/7 1-3 5<br />

Turner 35 18 6/9 1/2 5/6 3-10 3<br />

K. Johnson 30 21 10/13 0/1 1/1 0-9 4<br />

M. Jones 9 4 2/5 - - 0-1 -<br />

TOTAL 200 79 31/61 4/14 13/19 7-32 22<br />

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd<br />

Rothbart 4 - - - - 0-1 -<br />

T.J. Parker 27 4 2/4 0/1 - - 1<br />

Lema 8 1 0/1 0/1 1/2 0-2 1<br />

Corosine 12 6 2/4 2/4 0/2 0-1 -<br />

Linehan 35 10 4/13 1/5 1/2 1-1 7<br />

A. Jackson 35 17 7/10 1/4 2/5 2-3 1<br />

Samnick 37 22 8/18 1/4 5/7 4-8 4<br />

Pecherov 23 6 2/8 0/3 2/2 1-4 -<br />

Volcic 19 4 1/5 0/2 2/2 0-4 -<br />

TOTAL 200 70 26/63 5/24 13/22 9-24 14<br />

79-70 (24-19, 19-8, 19-24, 17-19)<br />

Écarts. - GRA : + 16 (20 e ) ; PAR : + 2 (1 e )<br />

Spect. : 3 500. Arb. : Bichon, Viator, Machabert<br />

SAMEDI<br />

Calais-Bourges ...................... 53-82<br />

Nice-Saint-Amand ................ 74-65<br />

Mondeville-Strasbourg ......... 93-64<br />

Villeneuve-d’Ascq-Clermont . 67-65<br />

Montpellier-Challes .............. 82-79<br />

HIER<br />

Mourenx- Tarbes .................... 54-64<br />

Valenciennes-Aix ................... 75-68<br />

Classement: 1.Mondeville,35pts ;<br />

2. Bourges, 34 ; Valenciennes, 34 ;<br />

4. Tarbes, 30 ; 5. Montpellier, 29 ;<br />

6. Villeneuve-d'Ascq, 28 ; 7. Aix, 27 ;<br />

8. Clermont, 26 ; 9. Mourenx, 24 ;<br />

Saint-Amand, 24 ; 11. Challes, 23 ;<br />

Nice, 23 ; 13. Calais, 22 ; 14. Strasbourg,<br />

19.<br />

Les quatre premières sont qualifiées pour<br />

les quarts de finale. Les équipes classées<br />

de 5 à 12 disputent des pré-quarts en<br />

matches aller-retour (19 et 26 avril, match<br />

aller chez la plus mal classée). La finale<br />

(16, 19 et 21 mai se joue au meilleur des<br />

trois manches)<br />

PROCHAINE JOURNÉE : Samedi 18<br />

février, 20 heures : Bourges - Mourenx,<br />

Saint-Amand - Valenciennes, Aix - Villeneuve<br />

d’Ascq, Strasbourg - Nice, Calais -<br />

Montpellier, Tarbes - Mondeville, Clermont<br />

- Challes.<br />

■ LE TOP 16 DÉVOILÉ AUJOURD’HUI. – Le golfeur espagnol Sergio Garcia<br />

effectue aujourd’hui (13 heures) à Barcelone le tirage au sort des quatre<br />

poules du Top 16 de l’Euroligue. Les seize survivants seront répartis dans<br />

quatre poules de quatre (6 journées du 22 février au 30 mars) dont les deux<br />

premiers seront qualifiés pour les quarts de finale. À la suite de la première<br />

phase, que les deux clubs français en lice (Pau, Strasbourg) n’ont pu franchir,<br />

les équipes ont été placées dans quatre chapeaux suivant leur classement, le<br />

premier comprenant les trois premiers des groupes plus le meilleur deuxième.<br />

Les quatre chapeaux : 1. Malaga, Vitoria, M. Tel-Aviv, Panathinaïkos ; 2. F.<br />

Bologne, EP Istanbul, CSKA Moscou, Z. Kaunas ; 3. LR Vilnius, Barcelone,<br />

Trevise, Real Madrid ; 4. Olympiakos, Bamberg, U. Istanbul, C. Zagreb.<br />

■ ASVEL : BIENTÔT UN NOUVEAU JOUEUR. – L’ASVEL s’est séparée de<br />

l’arrière Anthony Lever-Pedroza (6 matches de pro A, 3 pts de moyenne) qui<br />

repart demain aux États-Unis. Le club attend dans les jours à venir un<br />

nouveau joueur qui pourrait débuter à la Semaine des As mais ne sera pas<br />

qualifiable pour la coupe ULEB. – C. C.<br />

l’aura tout le temps », souffle Alexis<br />

Rambur. Car Rouen ne veut pas abdiquer.<br />

Même si son meilleur scoreur,<br />

Tony Williams (15,7 points, 8,3<br />

rbds), souffrant d’un genou depuis<br />

décembre, ne s’entraîne presque<br />

plus, et que cela n’aide pas à travailler<br />

la stabilité du groupe. «Onamis<br />

l’accent sur la défense parce que ça<br />

peut être un socle pour nous aider à<br />

nous en sortir, mais ce que je voudrais<br />

surtout c’est que ce groupe<br />

puisse enfin travailler ensemble pour<br />

créer des automatismes offensifs. »<br />

Car les réceptions cruciales de Reims<br />

(18 mars) et Brest (29 avril), qui ne<br />

sont qu’un point au-dessus, sont<br />

désormais dans toutes les têtes.<br />

LILIANE TRÉVISAN<br />

LESCHIFFRESDELA20 e JOURNÉE<br />

LA STAT<br />

LES POINTS<br />

38,9 1. Rowe (Hyè res-Toulon), 19,7 points<br />

; 2. Harper (Roanne), 17,8 ; 3. L. Wilson (Cholet),<br />

17,2 ; 4. Baxter (Dijon), 17,1 ; 5. Sa am mnick (Paris), 17 ; 6. Stanley (Le Havre), 16,8 ; 7.<br />

Diawara (Dijon), (Dijon) 16,5 16 5 ; 8. 8 Turne Turner<br />

r( (Gravelines) et Wheeler (Gravelines), 15,4 ; 10.<br />

Zianveni (Nancy), 15,3… etc.<br />

yères-Toulon), 24.<br />

ulian (Nancy), 9,2 ; 3. Lockhart (Hyères-Toulon),<br />

Gravelines) et Bauer (Roanne), 8,1 ; 7. Gaines<br />

LE RECORD<br />

7,6 ; 9. Samnick (Paris), 7,5 ; 10. K. Johnson<br />

Il n’ a pas encore le drooit<br />

de<br />

figurer dans le classemment<br />

Roanne), 15.<br />

14 meilleurs passeurs puis squ’<br />

ppas joué j la moitié des mat<br />

de son équipe (9 sur 20), mais le Dijon<br />

Laurent Sciarra caracole bien en tête d<br />

spécialité (8,9 passes par match).<br />

Distributeur de 14 caviars face au Man<br />

vice-champion olympique 2000 a signé<br />

record français de la saison (Curtis McCants<br />

en avait fait 15 avec Dijon aussi, 1<br />

2. Green (Nancy), 6,6 ; 3. Wheeler (Gravelines),<br />

atterson (Brest) et Cooper (Pau-Orthez), 5,6 ;<br />

let), 4,1 ; 9. Sangaré (ASVEL), 4 ;<br />

.<br />

Le meilleur de la journée : Sciarra (Dijon), 14.<br />

re Présentant su sur le papier<br />

une des raquettes les<br />

plus impresssio onnantes en<br />

France (Julian, ia Zianveni,<br />

McClintock, McClintock M. M Badiane), Badiane) Nancy, Nanc 45 rebonds reb bonds<br />

encore vendredi face à Chalon, met bien à<br />

profit ses nombreuses munitions sous le e cercle. cercle<br />

Avec 38,9 rebonds en moyenne par match, le<br />

SLUC survole cette catégorie statistique devant<br />

l’ASVEL ASVEL (37,4) (37 4) et a déj<br />

éjà ddépassé<br />

neuf ne fois<br />

les<br />

40 unités avec un pic à 56 lors de la<br />

LES REBONDS<br />

4<br />

j.).<br />

Sciarra a ainsi approché ses meilleures<br />

LES PASSES<br />

performances des précédentes saisons<br />

e journée.<br />

Français Étrangers<br />

L’ÉVALUATION<br />

4 p.d. ; 1 int. en 30 min.<br />

elines) :<br />

dont 0/1<br />

9 rbds ;<br />

VENDREDI<br />

Nancy -Clermont ............. 87-68<br />

SAMEDI<br />

Brest-Cholet .................... 84-74<br />

ASVEL-Hyères-Toulon ... 90-79<br />

Pau-Orthez-Bourg .......... 90-77<br />

LeHavre-Roanne ............ 80-94<br />

Chalon-Reims ................. 98-64<br />

Dijon- LeMans ................. 90-77<br />

HIER<br />

Gravelines -Paris ............. 79-70<br />

Rouen-Strasbourg ......... 61-74<br />

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi<br />

25 février : Roanne - Pau-<br />

Orthez, Strasbourg - Le Havre, Paris -<br />

Dijon, Cholet - Chalon, Le Mans -<br />

Nancy, Hyères-Toulon - Brest, Reims<br />

- Gravelines-Dunkerque, Bourg -<br />

ASVEL, Clermont - Rouen.<br />

Dimanche 26 février,<br />

(15 heures) : Le Mans - Nancy.<br />

SEMAINE DES AS (à Dijon) –<br />

Quarts de finale, jeudi 16<br />

février, 18 heures : Gravelines-<br />

Dunkerque - Le Mans. 20 h 30 :<br />

Dijon - ASVEL. Vendredi 17,<br />

18 heures : Pau-Orthez - Bourg.<br />

20 h 30 : Nancy - Strasbourg.<br />

Diawara<br />

(Dijon)<br />

Chathuant<br />

(Brest)<br />

Sciarra<br />

(Dijon)<br />

A. Sy<br />

(ASVEL)<br />

Braud<br />

(Chalon)<br />

■ TOURS : DES DÉFAITES ASSEZ RARES EN PRO A. – Privé de son pointu bulgare<br />

VladimirNikolov, Tours a concédé samedi à Cannes (0-3) sa première défaitede la saison<br />

enChampionnatde Francelors de la 18 e journée.Lasaisonpassée,les coéquipiersdeLoïc<br />

De Kergret étaient restés invaincus jusqu’à la 20 e journéeet un revers à Avignon (2-3). La<br />

saison passée, les Tourangeaux avaient terminé la saison régulière avec quatre défaites,<br />

la dernière à… Cannes le 5 avril 2005 lors d’un match – sans enjeu pour eux – de la 26 e et<br />

dernièrejournée (1-3). En play-offs,leur dernière défaite (0-3) en Pro A remonteà la belle<br />

à domicile de la demi-finale face à Sète le 24 avril 2005.<br />

Classement<br />

Pts J. G. P. p. c.<br />

— — — — — —<br />

1. Pau-Orthez ........... 36 20 16 4 1507 1313<br />

2. ASVEL ..................... 35 20 15 5 1584 1414<br />

3. Le Mans ................ 34 20 14 6 1563 1422<br />

Strasbourg ............ 34 20 14 6 1481 1356<br />

5. Bourg ..................... 33 20 13 7 1509 1466<br />

Gravelines ............. 33 20 13 7 1563 1526<br />

Nancy ..................... 33 20 13 7 1640 1537<br />

8. Chalon .................... 31 20 11 9 1555 1455<br />

9. Le Havre ............... 30 20 10 10 1561 1556<br />

10. Paris ....................... 29 20 10 10 1361 1389<br />

11. Hyères-Toulon ..... 29 20 9 11 1576 1629<br />

Roanne ................... 29 20 9 11 1623 1655<br />

13. Cholet ..................... 28 20 8 12 1508 1505<br />

14. Clermont ............... 27 20 7 13 1419 1538<br />

Dijon ....................... 27 20 7 13 1509 1593<br />

16. Brest ....................... 24 20 4 16 1578 1793<br />

Reims ..................... 24 20 4 16 1486 1667<br />

18. Rouen ..................... 23 20 3 17 1392 1601<br />

McClintock<br />

(Nancy)<br />

K. Johnson<br />

(Gravelines)<br />

Rich<br />

(Roanne)<br />

VOLLEY-BALL PRO A (18 e journée)<br />

MONTPELLIER - SÈTE : 1-3<br />

Le derby pour Sète<br />

Les Sétois ont pris le meilleur sur leur voisin montpelliérain,<br />

qui reste dans une zone dangereuse.<br />

MONTPELLIER - SÈTE : 1-3 (19-25, 22-25, 25-21, 19-25)<br />

2 500 spectateurs environ. Arbitres : Daragon et Raillon. Points marqués : 181<br />

(85 + 96) Durée : 100’ (1 er set : 23’. 2 e : 26’. 3 e : 27’. 4 e : 24’)<br />

MONTPELLIER : 2 aces (Zobo-Lebay, Kuck) ; 16 contres gagnants (Daquin 7) ;<br />

46 attaques gagnantes (Zobo-Lebay 11) ; 19 fautes directes dont 8 services.<br />

Six de départ : Koskie (1) puis Zelic ; Pochop (9) puis Zelic ; Kuck (cap, 7) ; Zobo-<br />

Lebay (14) puis Smigiel ; Daquin (16) ; Lewis (11) puis Smigiel (6). Libero : Romann.<br />

Entraîneur : J-C. Gras.<br />

SÈTE : 3 aces (Konecny, Patin, Staneck) ; 19 contres gagnants (Konecny 9) ;<br />

55 attaques gagnantes (Dias 22). 21 fautes directes dont 12 services.<br />

Six de départ : Patin (1) puis Escrig ; Konecny (16) ; Castard (14) puis Cohen ; Pesl<br />

(6) ; Stanek (16), Dias (24). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos.<br />

MONTPELLIER –<br />

de notre correspondant<br />

LE DERBY DE L’HÉRAULT entre les<br />

frères ennemis de Montpellier et Sète<br />

avait pris une dimension supplémentaire<br />

avec le succès samedi de Beauvais<br />

sur Toulouse, qui ne faisait pas les<br />

affairesde l’Arago, etceluide Rennesà<br />

Narbonne, qui arrangeait encore<br />

moins les Montpelliérains. Or, c’est<br />

l’Arago qui a fait respecter la hiérarchie<br />

en s’imposant 3 sets à 1 (19-25,<br />

22-25, 25-21, 19-25) à la Paillade,<br />

revenant ainsi à une longueur de Tourcoing<br />

au classement. « On n’est toujours<br />

pas assurés de disputer les playoffs,<br />

la victoire de Beauvais vient nous<br />

rappeler que rien n’est acquis », notait<br />

toutefois le coach Patrick Duflos qui a<br />

pu compter sur l’efficacité de son Brésilien<br />

Dias.<br />

Dans les deux premières manches, les<br />

Sétois ont dominé les débats en particulier<br />

en service-réception et au contre<br />

avec un collectif très homogène.<br />

Montpellier a ensuite bien réagi en<br />

remportant le troisième set. Dans la<br />

quatrième manche, les Montpelliérains<br />

ont même fait le break (12-7)<br />

mais ont ensuite encaissé un 7-1 rédhibitoire<br />

avec beaucoup d’approximation<br />

en réception.<br />

Avec cette quatorzième défaite en dixhuit<br />

matches, le MUC reste sous la<br />

menace de la relégation en Pro B.<br />

« Cela pousse de plus en plus derrière<br />

et le fossé se creuse devant », remar-<br />

Les quatre premiers de la saison<br />

régulière sont directement qualifiés<br />

pourlesquarts definale ; leséquipes<br />

classées de 5 à 12 disputent les préquarts.<br />

Les play-offs auront lieu du<br />

16 mai au 18 juin (finale sèche à<br />

Paris-Bercy). Toutes les séries au<br />

meilleur destrois matches.Les 17 e et<br />

18 e sont relégués en Pro B.<br />

Lux<br />

(Pau-Orthez)<br />

Drozdov<br />

(Pau-Orthez)<br />

quait l’entraîneur, Jean-Christophe<br />

Gras, successeur de Patry. Et ce revers<br />

dans le derby a obscurci un peu plus<br />

l’horizon.<br />

RENÉ BERNARD<br />

VENDREDI<br />

Poitiers -Tourcoing...................... 3-1<br />

SAMEDI<br />

Avignon-Nice ............................. 3-1<br />

Cannes-Tours ............................ 3-0<br />

Narbonne-Rennes ...................... 0-3<br />

Paris-Ajaccio .............................. 3-0<br />

Beauvais- Toulouse .................... 3-1<br />

HIER<br />

Montpellier-Sète ........................ 1-3<br />

Pts J. G. P.<br />

— — — —<br />

1. Tours 47 18 17 1<br />

2. Paris 41 18 14 4<br />

3. Poitiers 41 18 14 4<br />

4. Tourcoing 36 18 12 6<br />

5. Sète 35 18 12 6<br />

6. Toulouse 31 18 10 8<br />

7. Cannes 31 18 10 8<br />

8. Nice 30 18 10 8<br />

9. Beauvais 27 18 9 9<br />

10. Rennes 15 18 5 13<br />

11. Montpellier 15 18 4 14<br />

12. Narbonne 13 18 4 14<br />

13. Avignon 13 18 4 14<br />

14. Ajaccio 3 18 1 17<br />

Racontez-nous votre premier souvenir<br />

marquant avec L’Équipe et découvrez peut-être<br />

votre témoignage dans L’Équipe du 28 février.<br />

Envoyez vos messages à 60ans@lequipe.fr<br />

jusqu’au 22 février ou connectez vous<br />

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Rendez-vous le 28 février dans L’Équipe.<br />

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi<br />

24 février, 20 heures :<br />

Beauvais-Paris ; 20 h 30 : Sète-<br />

Cannes. Samedi 25, 20 heures :<br />

Nice-Montpellier ; Tours-Narbonne ;<br />

Rennes-Poitiers ; Ajaccio-Avignon ;<br />

Toulouse-Tourcoing.<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 17


RUGBY ÉQUIPEDEFRANCE<br />

Il y a des soucis<br />

Les deux premiers matches des Bleus dans le Tournoi marquent un sérieux recul par rapport aux tests de novembre.<br />

FLAMBOYANTS à l’automne, ternes<br />

cet hiver. Les joueurs du quinze de<br />

France ont déçu leurs supporters face<br />

à l’Écosse (défaite 20-16) avant de les<br />

plonger dans l’inquiétude au terme de<br />

leur incroyable match face aux Irlandais<br />

(gagné, quand même, 43-31). Les<br />

doutes que soulèvent ces deux rencontres<br />

sont infiniment plus nombreux<br />

que les satisfactions.<br />

UN NET RECUL<br />

Le rugby n’est certes pas une science<br />

exacte et on peut expliquer ainsi<br />

l’énorme différence de compétitivité<br />

entre les équipes de France du mois<br />

de novembre dernier et celles de ce<br />

début février composées, grosso<br />

modo, des mêmes joueurs et dirigées<br />

par le même entraîneur. On peut<br />

aussi remarquer qu’entre leurs<br />

matches convaincants de l’automne<br />

et ceux, pénibles, de février, existe<br />

un point commun : elles ont laissé, le<br />

plus souvent, le ballon etl’initiative à<br />

leurs adversaires.<br />

Le précédent de 1999<br />

LE QUINZEDEFRANCE, qui a encaissé28points(4 essaistransformés)<br />

en treize minutes (57 e -70 e ) avant de s’imposer face à<br />

l’Irlande (43-31) samedi au Stade de France, avait connu pareille<br />

mésaventure face à l’Écosse, dans le Tournoi des Cinq Nations<br />

1999.<br />

Le 10 avril 1999, les Écossais, qui s’étaient imposés (36-22) au<br />

Stade de France, avaient marqué 33 points (5 essais et 4 transformations)<br />

en dix-huit minutes (9 e -27 e ). Sylvain Marconnet, entré<br />

en coursde match,Raphaël Ibanez,capitaine à l’époque,et Christophe<br />

Dominici avaient participé à la rencontreface aux Écossais.<br />

■ LAPORTE A INVITÉ JAKE WHITE... – Ayant revu Jake White<br />

il y a deux semaines à Édimbourg, Bernard Laporte et Jo Maso ont<br />

convié l’entraîneur sud-africain à venir à Marcoussis dans la<br />

semainequi précèdeFrance-Angleterre,le 12mars.« Jakem’adit<br />

qu’il avait arrêté un groupe de vingt-six joueurs jusqu’à la Coupe<br />

du monde et que ceux-ci ne participeraientpas à la Currie Cup, se<br />

contentant seulement des matches de Super 14 et des matches<br />

Beaucoup des acquis de novembre<br />

ne le sont plus aujourd’hui. D’abord<br />

la maturité d’un groupe rajeuni<br />

qu’on croyait capable de voler de ses<br />

propres ailes et de réagir à l’adversité.<br />

Tactiquement, les Bleus ont<br />

encore régressé dans le jeu au pied,<br />

déjà limite (lire en page 19). Enfin,<br />

les contre-performances individuelles<br />

des plus grosses satisfactions<br />

de l’automne : Szarzewski,<br />

Martin, Michalak… L’équipe de<br />

France a donc moins grandi qu’elle<br />

ne l’avait laissé croire.<br />

MEILLEURS SANS<br />

QU’AVEC BALLON<br />

Si des progrès en conquêtes directes<br />

(touches et mêlées) ont été enregistrés<br />

dans ces deux matches du Tournoi,<br />

par rapport à ceux de novembre,<br />

ils n’ont fait que rendre encore plus<br />

criants les manques quant à l’utilisation<br />

des ballons ainsi gagnés. Les<br />

STADE DE FRANCE. – Bouches ouvertes à la recherche d’air, mains<br />

posées sur les hanches, les cuisses ou les genoux à l’image de Milloud,<br />

Thion, Ibanez, Bonnaire, Pelous et Nyanga (de gauche à droite), les Bleus<br />

ont fini le match contre l’Irlande épuisés. Ce qui a renforcé<br />

les inquiétudes les concernant. (Photo Pascal Rondeau)<br />

Français ont certes inscrit deux<br />

essais aux Écossais, sur des lancements<br />

de jeu répétés aux entraînements,<br />

deux autres aux Irlandais à<br />

partir de mêlées fermées (un en première<br />

main, l’autre en deuxième<br />

main). Mais, comme face aux Sud-<br />

Africains, leur efficacité a surtout<br />

tenu à des ballons de contre offert<br />

par de généreux irlandais (quatre de<br />

leurs six essais).<br />

Le paradoxe de ce France-Irlande,<br />

c’est qu’il s’est conclu en laissant aux<br />

vaincus la conviction d’être sur une<br />

meilleure voie que celle empruntée<br />

par leurs vainqueurs. Toutes proportions<br />

gardées, la fin de ce match a<br />

rappelé celle de Leicester-Stade<br />

Français en Coupe d’Europe, le<br />

15 janvier dernier. Les Parisiens<br />

menaient de douze points à dix<br />

minutes de la fin. Ils ont cessé de<br />

jouer, laissé l’initiative et le jeu aux<br />

Anglais qui ont fini par gagner.<br />

internationaux,raconte Bernard Laporte. Avec un objectif affiché<br />

de leur faire disputerentre20 et 25 matches par saison. En dehors<br />

de ces rencontres, les joueurs seront rassemblés pour deux<br />

semaines de stages, suivies d’une semaine de repos. Quand je les<br />

vois s’organiser comme ça… » –X.A.<br />

■ … ET DISCUTÉ AVEC STRINGER. – Samedi soir, à l’issue de<br />

France-Irlande, Bernard Laporte s’est entretenu avec Peter Stringer,<br />

le demi de mêlée international du Munster. « Je voulais<br />

savoir comment il organisait sa saison, précise l’entraîneur français.<br />

Il m’a répondu : “J’ai dix semaines d’intersaison après la<br />

tournée de juin. Ensuite, je dispute les rencontres de Coupe<br />

d’Europeetlesmatchesinternationaux.Etaprès,jechoisis.”Mais<br />

Stringerregrettaitque le quinzed’Irlande ne soit pas plus souvent<br />

rassemblé. » –X.A.<br />

■ DES CAPES POUR THION, HEYMANS, BONNAIRE ET<br />

BRUNO.– Samedi soir, lors du banquet officiel d’après-match,<br />

BernardLapasset,le présidentdela FFRa remislescapesà Jérôme<br />

Thion(23 sélections),Cédric Heymans (21 sélections),Julien Bonnaire<br />

(16 sélections) et Sébastien Bruno (16 sélections). – X. A.<br />

PRO D 2 (18 e journée, matches en retard)<br />

HIER<br />

Béziers- Paysd’Aix ......... 37-24<br />

Auch-Albi ......................... 10-7<br />

Bonus : Béziers (1), Albi (1)<br />

PROCHAINE JOURNÉE (20e ). –<br />

Samedi 18 février : Colomiers-<br />

Pays d’Aix ; La Rochelle-Tarbes ;<br />

Auch-Tyrosse ; Béziers - Mont-de-<br />

Marsan ; Albi-Oyonnax (18 h 30).<br />

Dimanche 19 : Dax-Aurillac ;<br />

Racing-Métro 92 - Montauban ;<br />

Stade Bordelais-Lyon OU<br />

(15 heures).<br />

LA 19e JOURNÉE, initialement programmée<br />

le 4 février, a été reportée<br />

au 11 mars.<br />

L’ENTRE-DEUX-MATCHES<br />

A-T-IL ÉTÉ BIEN GÉRÉ ?<br />

Le staff a certainement négligé<br />

l’effet physiologique néfaste d’un<br />

jour de récupération en moins que<br />

les adversaires (Irlande-Italie s’était<br />

joué le samedi, Écosse-France le<br />

dimanche). D’autant qu’il a « musclé<br />

» les entraînements du mardi et<br />

du mercredi, lors de séances en<br />

opposition que les vingt-neuf<br />

joueurs regroupés ont, forcément,<br />

assimilé à des matches de sélection.<br />

Beaucoup de « jus » a donc été laissé<br />

à Marcoussis même si on peut<br />

douter que les Bleus auraient eu<br />

autant les « crocs », en début de<br />

match, sans une telle préparation.<br />

LAPORTE EST-IL<br />

EN CAUSE ?<br />

La déclaration d’après-match de<br />

l’entraîneur français sur « les bourgeois<br />

de merde » qui ont sifflé<br />

Michalak, traduit une perte de<br />

Classement<br />

Pts J. G. N. P. p. c. B.<br />

— — — — — — — —<br />

1. Montauban ... 73 18 16 0 2 478 260 9<br />

2. Béziers ......... 62 18 13 0 5 478 366 10<br />

3. Albi ............... 60 18 13 0 5 409 312 8<br />

4. Dax ............... 52 18 11 0 7 428 277 8<br />

5. Tarbes .......... 51 18 11 0 7 428 344 7<br />

6. Auch ............. 49 18 10 0 8 354 287 9<br />

7. Colomiers..... 46 18 11 0 7 323 376 2<br />

8. La Rochelle .. 41 18 9 0 9 377 374 5<br />

9. Oyonnax....... 40 18 9 0 9 334 343 4<br />

10. St. Bordelais. 40 18 9 0 9 336 429 4<br />

11. Racing-Mét. 92 . 35 18 7 1 10 321 404 5<br />

12. Lyon OU ....... 32 18 6 0 12 300 362 8<br />

13. Mt-de-Marsan . 27 18 5 0 13 331 403 7<br />

14. Pays d'Aix..... 27 18 5 0 13 288 375 7<br />

15. Aurillac ......... 24 18 4 0 14 293 412 8<br />

16. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305 459 5<br />

Quatre points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de<br />

bonuspourchaque équipequi inscriraau moins quatre essais et/ouperdra par<br />

7 points ou moins. Le club classé 1 er à l’issue de la phase préliminaire accède<br />

au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classésde 2 à 5, le vainqueur<br />

de la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14 e ,15 e et<br />

16 e sont reléguées en Fédérale 1.<br />

contrôle de sa fonction etune grande<br />

nervosité. Ceux qu’il voue ainsi aux<br />

gémonies sont les invités des sponsors<br />

de la fédération etde l’équipe de<br />

France ; les siens donc. Ça n’est pas<br />

le premier écart de langage de « Bernie<br />

le dingue ». Mais, aux yeux de<br />

Bernard Lapasset, le président de la<br />

FFR, ces paroles ne le remettront pas<br />

plus en cause que ces deux premiers<br />

résultats inquiétants de début de<br />

Tournoi.<br />

LA PRESSION LIÉE<br />

À LA COUPE DU MONDE<br />

EST-ELLE TROP FORTE ?<br />

Jacques Brunel, l’adjoint de Laporte,<br />

semble le penser : « On ne peut pas<br />

jouer tous nos matches jusqu’au<br />

Mondial comme des éliminatoires.<br />

On va en perdre d’autres d’ici là, et il<br />

faut l’admettre… » C’est pourtant le<br />

manager de l’équipe, Jo Maso, qui a<br />

révélé le challenge que staff et<br />

joueurs se sont fixé début<br />

AUCH - ALBI : 10-7 (10-7)<br />

Stade Patrice-Brocas. Temps frais et ensoleillé. Bonne pelouse. 4 000 spectateurs environ.<br />

Arbitre : M. Pomarède (Côte Basque-Landes).<br />

AUCH : 1 E de pénalisation (23e );1B(29e ), 1 T, Lagardère. ALBI : 1 E, Clément (10e ) ; 1 T, Rees.<br />

Remplacement temporaire. – Auch : Bortolucci par Sentous (22e-25e ). Cartons jaunes. – Auch :<br />

Lebel (48e , antijeu) ; Albi : Correa (29e , antijeu), Guicherd (45e , brutalité).<br />

Évolution du score : 0-7, 7-7, 10-7.<br />

AUCH : Denos – Clèdes, Mignardi, Couzier, Bastide – (o) Lagardère, (m) Salobert – Lebel, Patat<br />

(cap.), Saint-Lary – N. Lafitte, Tapasu (Chavet, 64e )–Bourrust (Cetollo, 51e ), Bortolucci (Sentous,<br />

51e ), Marty (Montanella, 40e ). Entraîneurs : H. Bronca, G. Lacrampe et P. Miquel.<br />

ALBI : Manca – Fougedoire, Senio, Sanchou, Serre – (o) Rees, (m) Pagès – Correa (Katsadzé,<br />

64e ), Clément (cap.), Ducos – Méla, Guicherd – Viol (Gainer, 48e ), Ladhuie (Saby, 48e ), Larrouy<br />

(Stankovic, 48e ). Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach et Ph. Laurent.<br />

BÉZIERS - PAYS D’AIX : 37-24 (17-10)<br />

Stade de la Méditerranée. Temps printanier. Pelouse correcte. 3 600 spectateurs environ. Arbitre :<br />

M. Grenouillet (Midi-Pyrénées). BÉZIERS : 4 E, Bianco (22e ,76e ), Audrin (28e ,74e ) ; 3 B, Gendre<br />

(37e ), Todeschini (59e ,81e ) ; 4 T, Gendre (2), Todeschini (2). PAYS D’AIX : 3 E, de pénalisation<br />

(40e ), Jordaan (51e ), Zedginidze (80e );1B(11e ), 3 T, Wisniewski. Cartons jaunes. – Pays d’Aix :<br />

Daumas (15e , faute technique), Baquet (65e , faute technique).<br />

Évolution du score : 0-3, 7-3, 14-3, 17-3, 17-10 (mi-temps), 17-17, 20-17, 23-17, 30-17,<br />

37-17, 37-24.<br />

BÉZIERS : Ferrères – Bianco, Audrin, Viazzo, Coro – (o) Gendre (Todeschini, 57e ), (m) Culinat<br />

(Nicoud, 66e )–Sverzut (cap.), Caillet (Koffi, 57e ), Labat – Jeannard, Martin (Koïta, 40e )–<br />

Rapetti (Ben Bouhout, 50e ), Gaona (Bonrepaux, 50e ), Battilana. Entraîneur : O. Saisset.<br />

PAYS D’AIX : Cambres – Galtier (Berrabah, 50e ), Gallion, Gomez, Gautherie – (o) Wisniewski,<br />

(m) Jordaan – Charlain (Mendy, 62e ), Prospero (Labat, 49e ), Beun – Daumas (Matiu, 49e ), Zedginidze<br />

(cap.) – Rivier (Baquet, 63e ), Kutarachvili, Uuipa. Entr. : A. Vercruysse et H. Chaffardon.<br />

Tournoi 2006 (2 e journée)<br />

Galles - Écosse : 28-18<br />

France - Irlande : 43-31<br />

Italie - Angleterre : 16-31<br />

1.<br />

2.<br />

3.<br />

4.<br />

5.<br />

6.<br />

DÉJÀ JOUÉS<br />

RESTENT À JOUER<br />

HIER<br />

SAMEDI<br />

CLASSEMENT<br />

ANGLETERRE<br />

Pts<br />

4<br />

J.<br />

2<br />

G.<br />

2<br />

N.<br />

0<br />

P.<br />

0<br />

P.p.<br />

78<br />

P.c.<br />

29<br />

Diff.<br />

+ 49<br />

France 2 2 1 0 1 59 51 + 8<br />

Irlande 2 2 1 0 1 57 59 - 2<br />

Écosse 2 2 1 0 1 38 44 - 6<br />

Galles 2 2 1 0 1 41 65 - 24<br />

0 2 0 0 2 32 57 - 25<br />

1re jjournée<br />

(samedi 4 et dimanche 5 février)<br />

Irlande - Italie, 26-16 ; Angleterrre r - Galles, 47-13 ; Écosse - France, 20-16.<br />

3e jjournée<br />

(samedi 25 et dimanche 26 février)<br />

France - Italie et Écosse - Angleterre,<br />

le 25 ; Irlande - Galles, le 26.<br />

4e jjournée<br />

(samedi 11 et dimanche 12 mars) )<br />

Galles - Italie et Irlande - Écosse, le 11 ; France - Angleterre, le 12.<br />

5e journée (samedi 18 mars)<br />

Italie - Écosse ; Galles - France ; Angleterre - Irlande.<br />

GALLES - ÉCOSSE : 28-18<br />

Contrat rempli<br />

Malgré leur longue supériorité numérique, les Gallois ne se sont imposés qu’avec dix points d’écart.<br />

GALLES - ÉCOSSE : 28-18 (14-6).<br />

Millenium Stadium. Temps frais, toit fermé, bon terrain. 70 000 spectateurs<br />

environ.Arbitre:M.Walsh(NZL).GALLES:4E,depénalité(6 e ),G.Thomas(33 e ,<br />

62 e ), Sidoli (53 e ) ; 4 T, S. Jones. ÉCOSSE : 2 E, Southwell (78 e ), Paterson (80 e );<br />

2 B, (18 e ,37 e ) Paterson, 1 T Paterson (80 e ). Carton rouge : ÉCOSSE. Murray<br />

(22 e , brutalité). Carton jaune : GALLES. – Gough (22 e , jeu déloyal).<br />

Évolution du score : 7-0, 7-3, 14-3,14-6 (mi-temps), 21-6, 28-6, 28-11,<br />

28-18.<br />

GALLES : G. Thomas (cap.) – M. Jones, Luscombe, Watkins (Robinson,<br />

75 e ), S. Williams (Byrne, 70 e ) – (o) S. Jones, (m) Peel (Phillips, 70 e ) – M. Williams,<br />

Owen, Charvis (Delve, 67 e )–Sidoli, Gough – A.R. Jones (Jenkins,<br />

68 e ), R. Thomas (Davies, 77 e ), D. Jones. Entraîneur : M. Ruddock.<br />

ÉCOSSE : Southwell – Paterson, MacDougall (Webster, 67 e ), Henderson,<br />

Lamont – (o) Parks (Ross, 61 e ), (m) Blair (Cusiter, 61 e )–Hogg (Petrie, 67 e ),<br />

Taylor, White (cap.) – Murray, Kellock (MacLeod, 67 e ) – Douglas, Lawson<br />

(Ford, 55 e ), Kerr (Smith, 55 e ). Entraîneur : F. Hadden.<br />

novembre : gagner tous les matches<br />

à domicile avant la Coupe du monde.<br />

Au-delà des résultats, cette pression<br />

se manifeste à tous les étages. Les<br />

interminables négociations entre<br />

Ligue et fédération ont inévitablement<br />

des conséquences sur la préparation<br />

des joueurs. Samedi, après<br />

coup, ils étaient plusieurs à rappeler<br />

que les Irlandais avaient pu se préparer<br />

athlétiquement lors d’un stage<br />

spécifique en Pologne. Mais ce sont<br />

les mêmes joueurs qui ont fait savoir<br />

à Laporte qu’ils ne partageaient pas<br />

son projet de priver les internationaux<br />

des phases finales du Championnat.<br />

Et que dire de l’idée avancée<br />

dans la semaine par Christophe<br />

Dominici, de réunir en permanence<br />

et à tour de rôle, une vingtaine de<br />

joueurs à Marcoussis en les libérant<br />

le jeudi soir pourqu’ils aillent jouer le<br />

samedi avec leur club ? Elletraduit la<br />

crainte qu’ont les joueurs de ne pas<br />

bénéficier de la préparation idéale.<br />

LES GALLOIS n’ont battu hier<br />

l’Écosse, pourtant réduite à quatorze<br />

joueurs pendant près d’une heure,<br />

qu’avec un avantage final de dix<br />

points. Victime d’un plaquage à retardement<br />

de son homologue gallois,<br />

Gough, le deuxième-ligne écossais<br />

Murray, tombé au sol, s’est retourné et<br />

a asséné un coup de pied dans le visage<br />

du plaqueur retardataire, qui lui a valu<br />

une expulsion définitive dès la vingtdeuxième<br />

minute. Cette décision arbitrale<br />

a bien évidemment changé la face<br />

du match. « Lemoment cléde ce match<br />

a été l’infériorité numérique des Écossais,<br />

reconnaissait Mike Ruddock,<br />

l’entraîneur gallois. Mais cela n’a pas<br />

VERTUS ET VICES<br />

DE LA CONCURRENCE<br />

Ce même Dominici estime que<br />

« chacun défend son beefsteak »<br />

dans l’optique d’une sélection au<br />

Mondial. Les joueurs subiraient donc<br />

la pression de l’éviction à la moindre<br />

contre-performance individuelle et<br />

un tel état d’esprit peut nuire à<br />

l’engagement collectif. Le staff<br />

s’était fixé une ligne pour ce Tournoi<br />

: s’appuyer sur les jeunes vainqueurs<br />

de novembre. La catastrophe<br />

écossaise a tout remis en cause.<br />

Immédiatement.<br />

LE RAPPEL DES ANCIENS<br />

Ibanez et Magne ont indéniablement<br />

constitué des renforts de poids pour<br />

l’équipe de France. Il serait toutefois<br />

exagéré d’expliquer l’effondrement<br />

des Bleus, à partir de la 50 e minute, par<br />

la sortie du talonneur à la 47 e ,mêmesi<br />

son charisme aurait sûrement été<br />

appréciable dans la tourmente. En les<br />

LE POINT<br />

L’Angleterre,<br />

seule invaincue<br />

● LES ANGLAIS VERS LE GRAND CHELEM ? – Il n’en reste qu’une, et ce n’est<br />

pas une surprise : seule l’Angleterre est encore en mesure de réaliser le Grand<br />

Chelem dans ce Tournoi 2006. L’Écosse et l’Irlande, autres vainqueurs de la première<br />

journée, ont chuté dès leur premier déplacement.<br />

● LES ITALIENS CONFIRMENT LEURS PROGRÈS. – La performance du<br />

week-end vient pourtant d’une autre vaincue. À une minute de la fin, les Azzurri<br />

n’étaient menés que 24-16 par l’Angleterre, avant de s’incliner finalement 31-16.<br />

Une semaine après leur belle performance en Irlande, ils confirment leurs progrès.<br />

● NERVOSITÉ AUTOUR DES FRANÇAIS. – Le mystère concerne toujours<br />

l’équipedeFrance, qui ne cessede souffler le chaud etle froid. Elledoit se méfier de<br />

tout le monde, et en particulier d’elle-même, dans un climat de nervosité qui<br />

n’était pas prévu à la veille de la compétition.<br />

suffi pournousrendre lematchfacile. »<br />

Dès la sixième minute, les Gallois<br />

inscrivaient un essai de pénalité sanctionnant<br />

un pack écossais sur le<br />

reculoir après quatre mêlées consécutives<br />

près de sa ligne. Menant 7-0, les<br />

partenaires du « Toulousain » Gareth<br />

Thomas assistaient alors à l’exclusion<br />

de Murray, puis, se voyaient refuser<br />

deux essais successifs, pour un pied en<br />

touche de Shane Williams, et un enavant<br />

de passe de Watkins.<br />

Heureusement pour eux, leur capitaine<br />

inscrivait à la demi-heure de jeu et suite<br />

à un exploit personnel, le deuxième<br />

essai de son équipe.<br />

Face aux récents vainqueurs des Fran-<br />

AGENDA<br />

MERCREDI 15 FÉVRIER<br />

■ TOURNOI DES SIX NATIONS. –<br />

Annonce du groupe de joueurs sélectionnés<br />

pour France-Italie (samedi<br />

25 février, 15 heures).<br />

VENDREDI 17 FÉVRIER<br />

■ ANGLETERRE (15e journée). –<br />

Leicester-Worcester ; Sale-Leeds.<br />

■ LIGUE CELTIQUE (14e journée).<br />

Neath-Swansea - Borders ;<br />

Édimbourg-Ulster.<br />

■ SUPER 14 (2e journée). – Otago<br />

Highlanders (NZL) - Auckland Blues<br />

(NZL) ; Golden Cats (AFS) - Waikato<br />

Chiefs (NZL) ; Northern Bulls (AFS) -<br />

ACT Brumbies (AUS).<br />

SAMEDI 18 FÉVRIER<br />

■ TOP 14 (17 e journée). – Perpignan-Castres<br />

(15 h 10, en direct sur<br />

Canal +) ; Brive-Biarritz (17 h 30, en<br />

direct sur Canal + Sport) ; Montpellier-Bourgoin<br />

; Toulon-Clermont ;<br />

Pau-Bayonne ; Narbonne-Toulouse<br />

(18 h 30).<br />

■ PRO D 2 (20 e journée). – Colomiers<br />

- Pays d’Aix ; La Rochelle -<br />

Tarbes ; Auch-Tyrosse ; Béziers -<br />

rappelant, comme il convoquera Betsen<br />

et Castaignède, Laporte a modifié<br />

son plan initial de laisser ces anciens<br />

en réserve jusqu’à la tournée de<br />

novembre, afin d’aguerrir de plus<br />

jeunes postulants. À long terme, le<br />

risque est de nuire à l’homogénéité du<br />

groupe des trente sélectionnés pour le<br />

Mondial.<br />

ET MAINTENANT L’ITALIE<br />

Cinq changements entre Écosse-<br />

France et France-Irlande. À combien<br />

s’attendre avant France-Italie, dans<br />

deux semaines ? Le groupe sera communiqué<br />

mercredi et il sera encore<br />

composé de 28 à 30 joueurs. Les<br />

annonces du groupe des 22 et du<br />

quinze de départ seront faites 48<br />

heures avant le match. On pourrait<br />

assister aux rappels de Betsen et Castaignède,<br />

voire de Skrela (satisfaisant<br />

avec France A) mais sans doute pas à<br />

celui de Jauzion, pas encore remis de<br />

sa blessure au pied droit.<br />

CHRISTIAN JAURENA<br />

çais, qui ne baissèrent pas les armes et<br />

persistèrent à développer un rugby de<br />

passes et de mouvement, les Gallois<br />

accusèrent du déchet mais inscrivirent<br />

deux nouveaux essais, par Sidoli et<br />

Gareth Thomas. Ce dernier signait là un<br />

doublé personnel et surtout, son<br />

trente-sixième essai en équipe<br />

nationale,ce qui en fait le meilleur marqueur<br />

de l’histoire du rugby gallois.<br />

En toute fin de match, l’Écosse, menée<br />

28-6, inscrivait deux essais par Southwell<br />

et Paterson. « C’est un match que<br />

l’on a joué avec les tripes, concluait<br />

Franck Hadden, l’entraîneur écossais.<br />

Même à la mi-temps, on s’est dit qu’on<br />

pouvait encore gagner. » –H.I.<br />

Mont-de-Marsan ; Albi-Oyonnax<br />

(18 h 30).<br />

■ ANGLETERRE (15e journée). –<br />

Bath - London Irish ; Northampton -<br />

Saracens.<br />

■ LIGUE CELTIQUE (14e journée).<br />

– Connacht-Llanelli ; Munster-<br />

Glasgow ; Newport-Leinster.<br />

■ SUPER 14 (2e journée). – Wellington<br />

Hurricanes (NZL) - Western<br />

Force (AUS) ; Queensland Reds (AUS) -<br />

Canterbury Crusaders (NZL) ; Coastal<br />

Sharks (AFS) - Free State Cheetahs<br />

(AFS) ; Western Stormers (AFS) - New<br />

South Wales Waratahs (AUS).<br />

DIMANCHE 19 FÉVRIER<br />

■ TOP 14 (17e journée). – Agen -<br />

Stade Français (20 h 45, en direct sur<br />

Canal +).<br />

■ PRO D 2 (20e journée). – Dax-<br />

Aurillac ; Racing-Métro 92 - Montauban<br />

; Stade Bordelais - Lyon OU<br />

(15 heures).<br />

■ ANGLETERRE (15e journée). –<br />

Bristol-Wasps ; Newcastle-Gloucester.<br />

PAGE 18 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


RUGBY ÉQUIPEDEFRANCE<br />

Michalak ne méritait pas ça<br />

Même s’il a été parfois défaillant dans le jeu au pied contre l’Irlande, la performance du numéro 10 des Bleus ne justifiait pas les sifflets.<br />

IL A CRISTALLISÉ la colère du public,<br />

frustré de voir l’équipe de France subir<br />

dans les trente dernières minutes sans<br />

parvenir à sortir la tête de l’eau. Et par<br />

un effet de réaction en chaîne, ces sifflets<br />

ont entraîné le vif courroux de Bernard<br />

Laporte, à l’égard de cette partie<br />

de l’assistance.<br />

Frédéric Michalak ne laissera jamais<br />

indifférent, comme tous les joueurs<br />

doués. Que reproche-t-on à l’ouvreur<br />

des Bleus ? De ne pas avoir pu, en<br />

seconde période, donner de l’air à son<br />

équipe par du jeu au pied. À juste raison<br />

? En partie, car si le Toulousain<br />

avait réussi une première période tout à<br />

fait correcte dans ce secteur, il baissa<br />

nettement par la suite. Sur onze coups<br />

de pied destinés à trouver la touche, six<br />

ne parvinrent pas au but recherché,<br />

dont trois sur quatre après le repos.<br />

« Dans son jeu au pied, en deuxième<br />

mi-temps, Frédéric a baissé de ton,<br />

convient Laporte, avocat véhément du<br />

Toulousain samedi.Mais il n’apas été le<br />

seul. Et puis, le jeu au pied n’est pas de<br />

son seul ressort. Moi, parfois, je lui dis<br />

mêmequ’ilnedevraitpasse préoccuper<br />

de taper. Il devrait dire : “À toi Cédric”<br />

ou “À toi Florian.” Tant qu’il est frais<br />

physiquement, son jeu au pied est bon,<br />

il l’a prouvé en début de match. Mais<br />

Fred bosse, il a quand même eu<br />

quelques coups de pied très bons. »<br />

Comme le golfeur qui se trouve un jour<br />

en grande difficulté avec son swing, un<br />

joueur de pied peut connaître aussi ces<br />

moments où tout se dérègle. On tape<br />

bien entendu dans le ballon avec le<br />

pied, mais aussi avec la tête. Comment<br />

expliquer la baisse de régime de Michalak<br />

? Peut être par le coup d’envoi de la<br />

seconde période expédié directement<br />

en touche, le seul, sur les six remises en<br />

jeuqu’il eutà effectuer,qui nefut pasde<br />

bonne qualité, mais aussi par la fatigue,<br />

et la tension nerveuse provoquéepar de<br />

longues séquences de défense près des<br />

lignes.<br />

Il ne fait pas de doute que même si<br />

Michalak est un compétiteur, l’accumulation<br />

d’approximations techniques a<br />

fini par le faire douter. « Frédéric veut<br />

prouver des choses qu’il n’a pas à prouver<br />

», estime Laporte. D’autant que le<br />

manque de maîtrise du ballon de son<br />

équipe et la difficulté à avancer de<br />

manière permanente ont contribué à lui<br />

compliquer la tâche. Il ne trouva pas,<br />

dans l’organisation du quinze de France<br />

ou parmi ses coéquipiers, des relais<br />

capables de le soulager (voir par ailleurs).<br />

« Souvenez-vous qu’à la dernière<br />

Coupedu monde,les Anglaisont rappe-<br />

Les stats de Michalak<br />

54 %<br />

Le jeu au pied<br />

(de déchet)<br />

( p )<br />

5 trouvées (4 + 1)<br />

1<br />

1<br />

2<br />

1<br />

plaquage m<br />

4 e plaqueur<br />

La défense<br />

Le jeu à la main<br />

manquée<br />

prises dd’intervalle<br />

intervalle<br />

ballon perdu<br />

Pas d’alternative<br />

En l’absence de botteur confirmé, nul n’est parvenu<br />

à seconder efficacement Michalak.<br />

EN TOUTE LOGIQUE, en tant que<br />

demi d’ouverture, Frédéric Michalak<br />

(voir par ailleurs) a assumé samedi la<br />

majeure partie du jeu au pied français.<br />

Mais d’une manière générale,<br />

les autres botteurs français n’ont pas<br />

réussi non plus un sans faute. En<br />

position d’arrière, Christophe Dominici<br />

n’a été que très peu sollicité, les<br />

Irlandais ne jouant jamais au pied sur<br />

lui. Il ne chercha que deux touches,<br />

dont une non trouvée.<br />

Jean-Baptiste Élissalde, il est vrai<br />

sevré de ballons, n’utilisa son pied<br />

qu’en seconde période, une fois en<br />

position d’ouvreur pour un coup de<br />

pied dans l’angle, et fut contré, une<br />

autre fois sans conséquence.<br />

Cédric Heymans, qui avait travaillé la<br />

semaine à l’entraînement pour utiliser<br />

son pied gauche, présenterait un<br />

bilan intéressant sur les six coups de<br />

lé Mike Catt pour soulager Jonny Wilkinson<br />

dans sa distribution du jeu au<br />

pied, souligne Jo Maso, le manager des<br />

Bleus. Wilkinson n’avait à l’époque que<br />

vingt-quatre ans. Fred a vingt-trois ans<br />

aujourd’hui. Le poste de demi d’ouverture<br />

demande de l’expérience. »<br />

Sobriété<br />

et maîtrise tactique<br />

Il ne fait pas de doute également que,<br />

depuis qu’il traîne une blessure chronique<br />

aux adducteurs, il a du faire<br />

l’impasse sur de nombreuses séances<br />

d’entraînement pour se soigner. Et qu’il<br />

doit éviter de solliciter ce groupe de<br />

muscles, particulièrement à l’ouvrage<br />

lors des exercices de jeu au pied. Ne disposant<br />

plus pour l’heure de Jauzion,<br />

Traille ou Castaignède, tous blessés ou<br />

convalescents, l’équipe de France se<br />

trouve fort dépourvue en botteurs de<br />

qualité, capables notamment de trouver<br />

ses grandes diagonales dans le dos<br />

de l’ailier qui défend coté ouvert.<br />

Que faire ? Trouver des palliatifs, peutêtre<br />

faire preuve d’imagination, en faisant<br />

intervertir, pourquoi pas sur des<br />

touches défensives, Michalak et Élissalde,probablement<br />

le joueur de pied le<br />

pied qu’il a donné, s’il n’avait manqué<br />

une touche sur pénalité en première<br />

période. Sur trois pénalités<br />

tapées en touche, une seule y parvint<br />

(Michalak, 22 m, 20 e minute) et,<br />

cruelle ironie, le lancer aboutit dans<br />

des bras irlandais. Florian Fritz trouva<br />

trois touches sur quatre, de même<br />

que Benjamin Boyet, qui remplaça<br />

Michalak à la 68 e minute.<br />

Le gain de terrain amené par le jeu au<br />

pied sur les quatorze touches trouvées<br />

fut faible et les Français ne parvinrent<br />

jamais à se donner de l’oxygène<br />

lors des nombreuses minutes<br />

qu’ils passèrent dans leurs<br />

22 mètres. Mais tout comme pour le<br />

jeu à la main, la tâche des botteurs<br />

est facilitée lorsqu’ils jouent dans<br />

une équipe qui avance. Or ce fut trop<br />

rarement le cas au cours de ce match<br />

extrêmement atypique. – H. B.<br />

■ IRLANDE : O’SULLIVAN ÉLARGIT SON GROUPE. – Hier, avant son départ<br />

de Paris pour rallier l’Irlande, Eddie O’Sullivan a convoqué huit joueurs<br />

supplémentaires en vue de préparer le match de la troisième journée du<br />

Tournoi, contre Galles, le 26 février à Lansdowne Road. Les avants Marcus<br />

Horan, Mick O’Driscoll, Anthony Foley, Neil Best et Matt McCullough et les<br />

trois-quarts Denis Hickie, Girvan Dempsey et Barry Murphy rejoindront cette<br />

semaine les vingt-deux joueurs ayant perdu au Stade de France samedi.<br />

Partenaires Officiels du XV de France<br />

plus sûr techniquement de l’équipe en<br />

ce moment.<br />

Car dans les autres secteurs de jeu, on<br />

ne peut nier l’apport considérable du<br />

demi d’ouverture toulousain. Avec un<br />

minimum de munitions à utiliser,<br />

Michalak a joué avec plus de sobriété<br />

que de coutume, et a maîtrisé<br />

l’approche tactique, ne cherchant pas à<br />

COUPE DU MONDE 2007<br />

Oprendek se met<br />

au rugby<br />

NOMMÉ IL Y A DEUX MOIS<br />

(L’Équipe du 7 décembre), le délégué<br />

interministériel à la Coupe du monde<br />

de rugby 2007, le préfet Patrice Bergougnoux,<br />

indiquera très prochainement<br />

la composition de l’équipe chargée<br />

de l’aider dans sa tâche.<br />

Outre des agents du ministère de la<br />

Jeunesse, des Sports et de la Vie associative,<br />

tels Gilles Johannet, longtemps<br />

l’un des principaux techniciens<br />

en charge auprès de Jean-François<br />

Lamour du dossier olympique Paris<br />

2012, et d’autres venus de divers<br />

ministères (Intérieur, Défense, Éducation<br />

nationale, Affaires étrangères,<br />

Culture…), Patrice Bergougnoux<br />

devrait officialiser la venue à ses côtés<br />

de Jean-Michel Oprendek.<br />

Directeur de la Préparation olympique<br />

jusqu’à fin décembre dernier, Jean-<br />

RÉSULTATS<br />

inverser la tendance favorable aux<br />

Irlandaispar des interventionstropindividualistes<br />

et trop risquées.<br />

Offensivement, il n’y a guère que son<br />

petit coup de pied par-dessus pour luimême,<br />

sur un premier temps de jeu,<br />

alors que les Bleus venaient enfin de<br />

s’installerdans le camp irlandais, qui ait<br />

fait sérieusement tousser l’encadre-<br />

Michel Oprendek avait récemment vu<br />

son mandat prolongé de trois mois<br />

dans le cadre de la réforme de cette<br />

structure (L’Équipe du 18 janvier). Fin<br />

mars, l’ancien DTN des fédérations<br />

d’escrimeetdes sportsde glace devrait<br />

endosser ses nouveaux habits. Il sera<br />

le bras droit du délégué interministériel.<br />

Travaillant sous l’autorité du ministre<br />

de la Jeunesse, des Sports et de la Vie<br />

associative, Jean-François Lamour,<br />

cette délégation a pour mission de<br />

coordonner les activités de l’administration<br />

de l’État et des établissements<br />

publics nationaux. Elle prendra également<br />

en charge les relations entre<br />

l’État et le comité d’organisation du<br />

Mondial 2007 et sera en liaison directe<br />

avecles préfets et les collectivités territoriales<br />

concernées. – P. I.<br />

■ ANGLETERRE (14 e journée). – HIER : London Irish - Newcastle, 6-9 ; Wasps - Northampton,<br />

19-19 ; Saracens - Bath, 29-34. VENDREDI : Gloucester - Leicester, 34-16 ; Leeds - Bristol,<br />

26-16. SAMEDI : Worcester - Sale, 33-48.<br />

Classement : 1. Sale, 50 pts ; 2. Wasps, 45 ; 3. Gloucester, 40 ; 4. Leicester, 38 (14 m.) ; 5.<br />

London Irish, 34 ; 6. Worcester, 32 ; 7. Newcastle, 30 ; 8. Northampton, 27 ; 9. Saracens, 27 ; 10.<br />

Bath, 26 ; 11. Bristol, 25 ; 12. Leeds, 20.<br />

ment du Quinze de France. Là, « Fred<br />

doit faire preuve de plus patience, juge<br />

Laporte. Sur un premier temps de jeu, la<br />

défense adverse est toujours bien organisée<br />

pour contrer ce type d’initiatives.<br />

»<br />

Sur les autres bons ballons qu’il put<br />

exploiter,sa complicitéavecses coéquipiers<br />

toulousains a mis à mal la défense<br />

AUTOMOBILE A1GRANDPRIX<br />

Sensations à Sentul<br />

D’Indonésie, où les deux courses furent particulièrement animées, la France<br />

repartforted’uneonzièmevictoireetconsolidesaplacedeleader.<br />

LES BAISSES de régime, l’A 1 Grand<br />

Prix, nouvelle formule monoplace,<br />

n’en connaît pas, comme l’ont constaté<br />

les quelque 32 000 spectateurs réunis<br />

hier dans les tribunes de Sentul,<br />

tant les deux courses (sprint et longue<br />

distance) offrirent de multiples rebondissements.<br />

À l’image d’ailleurs de<br />

Nicolas Lapierre, porte-drapeau français<br />

ce week-end pour l’étape indonésienne,<br />

la huitième du Championnat.<br />

Vainqueur de la manche sprint, après<br />

un fantastique départ lui permettant<br />

de prendre l’ascendant sur l’auteur de<br />

la pole-position, le britannique Robbie<br />

Kerr, Nicolas connut ensuite «la<br />

course la plus terrible de la saison ».<br />

S’élançant mal, laissant cette fois la<br />

position de leader à Kerr, le français<br />

duts’arrêter très tôtpour procéderàun<br />

changement d’aileron avant, conséquence<br />

d’un accrochage avec le<br />

malais, Alex Yoong. Partant, par la<br />

suite, plusieurs fois à la faute lors<br />

d’unecourse marquée par de multiples<br />

interventions de la voiture de sécurité,<br />

Lapierre se réjouissait avec une hui-<br />

irlandaise : longue passe sautée à Fritz ;<br />

rentrée et fixation sur le 10 et le 12 pour<br />

servir en profondeur Heymans et<br />

envoyerRougerie à l’essai ; pression sur<br />

le long renvoi aux 22 mètres d’Heymans,<br />

récupération et passe pour<br />

Magne qui va à l’essai.<br />

Si à Murrayfield, il s’était laissé piéger<br />

par l’ailier Sean Lamont sur le premier<br />

tième place, et 3 points supplémentaires<br />

au crédit de l’équipe de France,<br />

qui compte désormais 132 unités<br />

contre 104 pour son dauphin, la<br />

Suisse. Cette « grande course » était<br />

finalement remportée par le canadien<br />

Sean McIntosh, qui signe là le premier<br />

succès en A 1 Grand Prix du Canada.<br />

Pourtant, McIntosh ne partait pas<br />

favori. Contraint à l’abandon dans la<br />

course sprint, après un contact avec…<br />

le malais Alex Yoong, il optait pour une<br />

stratégie décalée, s’arrêtant très tôt au<br />

stand, après s’être élancé du fond de<br />

grille. Pénalisé ensuite d’un stop and<br />

go pour avoir mordu la ligne blanche<br />

essai écossais, il fut cette fois irréprochable<br />

sur le plan défensif. Des replis<br />

bien sentis et une bonne couverture en<br />

soutien des ailiers et de l’arrière. Et un<br />

seul plaquage manqué sur douze tentés,<br />

dont trois en l’espace de quinze<br />

secondes sur Horgan, O’Connell et Corriganauplusfort<br />

de la dominationirlandaise<br />

au milieu de la première période,<br />

lors de sa sortie des stands, le Canadien<br />

revenait aux avant-postes,<br />

notamment grâce à l’interventionde la<br />

voiture de sécurité. « Nous avons eu<br />

de la chance aujourd’hui, mais je dois<br />

aussi dire que la voiture était parfaite<br />

», avouait hier McIntosh, qui, au<br />

Mexique puis aux États-Unis, laissera<br />

son baquet à son compatriote Patrick<br />

Carpentier, avant de revenir pour la<br />

dernière manche en Chine. Dans<br />

quinzejours,à Monterrey, Alex Prémat<br />

tentera d’égaler son équipier, Nicolas<br />

Lapierre, en décrochant une sixième<br />

victoire personnelle, soit la douzième<br />

pour l’équipe de France.<br />

❏ COURSE SPRINT : 1. France (Lapierre), les 18 tours en 24’3’’360 ; 2. Grande-Bretagne<br />

(Kerr), à 6’’981 ; 3. Mexique (Duran), à 8’’027 ; 4. Malaisie (Yoong), à 11’’322 ; 5. Suisse (Jani), à<br />

12’’860 ;… 20. Brésil (C. Fittipaldi), à 1 tour, etc.<br />

❏ GRANDE COURSE : 1. Canada (McIntosh), les 36 tours en 55’55’’779 ; 2. Malaisie, à 1’’931 ;<br />

3. Australie (Marshall), à 12’’617 ; 4. Brésil, à 14’’00 ; 5. Suisse, à 16’’509 ;… 8. France, à<br />

22’’698, etc.<br />

Championnat (après 8 manches) : 1. France, 132 points ; 2. Suisse, 104 ; 3. Brésil, 70 ;<br />

4. Grande-Bretagne, 68, etc.<br />

Prochaine épreuve : Monterrey (MEX), 24-26 février.<br />

et en deuxième, trois plaquages décisifs<br />

sur Stringer, O’Connell et O’Gara<br />

devant la ligne de but.<br />

« Défensivement, Fred a fait un match<br />

énorme, conclut Laporte. L’expérience<br />

de ce type de match va lui permettre de<br />

grandir. Moi, j’ai envie de l’aider. »<br />

HENRI BRU<br />

et FRANCIS DELTÉRAL<br />

STADE DE FRANCE. – De ses 22 mètres, Frédéric Michalak soulage l’équipe de France de la pression irlandaise et va trouver une touche sur la ligne des 50 mètres.<br />

Samedi, le Toulousain n’a surtout pas fait que des mauvaises choses. (Photo Alain de Martignac)<br />

Fondateur : Jacques GODDET<br />

Direction, administration, rédaction, ventes et publicité<br />

commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux<br />

Cedex 9.<br />

Tél. : 01-40-93-20-20<br />

Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C.<br />

S.A. INTRA-PRESSE<br />

Capital : 2 150 620 ✴. Durée : 99 ans.<br />

Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.<br />

Président du Conseil d’administration :<br />

Philippe AMAURY.<br />

S.N.C. L’EQUIPE<br />

Capital : 50 000 ✴. Durée : 99 ans du 12 avril 1985.<br />

Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-<br />

Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT.<br />

Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE.<br />

Directeur général,<br />

Directeur de la publication : Christophe CHENUT<br />

Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT<br />

Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI<br />

VENTE : Tél : 01-40-93-20-05<br />

Allemagne, 2,20 ✴ ; Andorre, 1,25 ✴ ; Antilles, la Réunion,<br />

1,50 ✴ ; Autriche, 2,30 ✴ ; Belgique, 1,60 ✴ ;<br />

Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark,<br />

16 DKK ; Espagne, 2,10 ✴ ; États-Unis, 2,5 $ ;<br />

Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce,<br />

2,20 ✴ ; Italie, 1,90 ✴ ; Luxembourg, 1,60 ✴ ;Maroc,10<br />

MAD ; Pays-Bas, 2 ✴ ; Portugal, 2 ✴ ; Sénégal,<br />

1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN.<br />

ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.<br />

22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.<br />

France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois :<br />

154,50 ✴ ; 1 an : 309 ✴.<br />

Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ✴ ; 1 an : 358,20 ✴.<br />

ÉTRANGER : nous consulter.<br />

Modifications : joindre dernière bande.<br />

Publicité commerciale :<br />

MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99.<br />

Petites annonces : 25, av. Michelet,<br />

93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15.<br />

Commission paritaire<br />

no 1207I82523 ISSN 0153-1069.<br />

LU<br />

Tirage du dimanche 12 février 2006:<br />

484 619 exemplaires<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 19


RUGBY À XIII<br />

■ LES DRAGONS COMMENCENT FORT. – Pour le premier match de leur histoire<br />

en Superleague, les Dragons Catalans de Perpignan ont frappé fort, en battant<br />

samedi soir Wigan (38-30), l’un des meilleurs clubs britanniques, « le Real<br />

Madrid du rugby à XIII », selon Christophe Lévy, manager des Catalans. Dans<br />

« une ambiance de fête », les 11 122 spectateurs d’Aimé-Giral ont profité d’un<br />

spectacle haletant, puisque les Dragons, auteurs de sept essais, étaient menés à<br />

dix minutes du terme.<br />

■ SUPERLEAGUE (1 re journée). – VENDREDI : Castelford-Hull : 18-42. SAMEDI : Harlequins -<br />

St Helens, 16-40 ; Catalans-Wigan, 38-30. HIER : Leeds-Huddersfield, 20-12 ; Wakefield-Bradford,<br />

14-20 ; Warrington-Salford, 6-24.<br />

■ ÉLITE (13 e journée). – SAMEDI : UTC-Limoux, 44-24. HIER : Marseille - Lyon-Villeurbanne,<br />

38-22 ; Carcassonne - Villeneuve-sur-Lot, 22-14 ; Lézignan - Saint-Gaudens, 28-40 ; Villefranchede-Rouergue-Cahors<br />

- Carpentras, 64-2. AUJOURD’HUI : Toulouse-Pia (20 heures).<br />

Classement : 1. Limoux, 32 pts (12 matches) ; 2. Pia, 31 (11 m.) ; 3. UTC, 31 (12 m.) ; 4. Toulouse,<br />

29 (11 m.) ; 5. Carcassonne, 27 (12 m.) ; 6. Saint-Gaudens, 25 (11 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot,<br />

22 (12 m.) ; 8. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 18 (12 m.) ; 9. Lyon-Villeurbanne, 18 (11 m.) ;<br />

10. Marseille, 14 (10 m.) ; 11. Lézignan, 14 (11 m.) ; 12. Carpentras, 11 (11 m.).<br />

HOCKEY SUR GLACE<br />

■ DES BLEUS ENCOURAGEANTS. –<br />

L’équipe de France a ponctué son weekend<br />

néerlandais par un match nul face à<br />

l’équipe organisatrice et une deuxième<br />

placedansce tournoi,derrière laNorvège.<br />

On retiendra le doublé de Laurent Meunier,<br />

mais aussi la capacité française à<br />

remonter deux buts de retard dans la dernière<br />

période. Un résultat encourageant à<br />

deux mois du Mondial D 1 d’Amiens<br />

(24-30 avril). – Y. Mai.<br />

■ TOURNOI DE TILBURG (HOL). – HIER<br />

(3 e journée) : PAYS-BAS - FRANCE : 4-4<br />

PAYS-BAS - FRANCE : 4-4 (2-2, 2-0, 0-2,<br />

0-0)<br />

Pénalités.–Pays-Bas: 30’. France: 14’. Buts. –<br />

Pays-Bas : 9’38’’, Van Den Braak (Bruijsten,<br />

De Groot) ; 11’13’’, Euverman (De Wit, Vanshagen),<br />

sup. num. ; 27’56’’, Groenveld ; 33’11’’,<br />

Teunissen (Hartogs, Willemse) double sup. num.<br />

France : 7’6’’, Desrosiers (Bachet) ; 9’18’’, Meunier<br />

(Gras, Barin) ; 44’21’’, Desrosiers (Karrer)<br />

inf. num. ; 55’38’’, Meunier (Tardif Jr).<br />

HOCKEY SUR GAZON<br />

■ SALLE : CAMBRAI ET LILLE SACRÉS. – Et de neuf ! Championnes de France depuis<br />

1998,les Cambrésiennesontajouté hierun neuvièmetitre nationald’affiléeendisposant<br />

de Lille (5-4), grâce à des doublés de Peggy Bergère et Gwenaëlle Dutel et un but de<br />

Caroline Durachta, trois éléments clés des Bleues. Chez les hommes, Lille, champion<br />

depuis2000, a lui aussiconservésontitre au bout du suspensepuisqu’il fallutattendreun<br />

stroke (penalty) de Fabrice Delattre pour départager les deux équipes à égalité à la fin du<br />

temps réglementaire.<br />

■ CHAMPIONNAT DE FRANCE (Cambrai, 11-12 février). – HOMMES. Finale : Lille - Valenciennes,<br />

5-5 (Lille vainqueur aux stroke). Match pour la 3e place : Montrouge - Amiens, 10-10 (Montrouge<br />

vainqueur aux strokes). Match pour la 5e place : Cambrai - Lyon, 11-5. Match pour la 7e place :<br />

Saint-Germain - Stade Français, 12-11. FEMMES. Finale : Cambrai - Lille, 5-4. Match pour la 3e place : Saint-Germain - Villeneuve-Loubet, 6-2. Match pour la 5e place : Abbeville - Stade Français,<br />

5-3. Match pour la 7e place : Mérignac - Montrouge, 1-0.<br />

LUTTE<br />

■ NHL (saison régulière). – SAMEDI : New<br />

Jersey - NY Islanders, 1-2 ; Los Angeles - Chicago,<br />

5-4 (a. p.) ; Toronto - NY Rangers, 2-4 ;<br />

Ottawa - Philadelphie, 3-2 ; Washington - Pittsburgh,3-6<br />

;Boston - TampaBay, 5-6 ; Montréal<br />

- Atlanta, 1-2 (t.a.b.) ; Buffalo - Florida, 5-3 ;<br />

Nashville - Columbus, 5-2.<br />

■ HUET IMPRESSIONNE.– Cristobal Huet, le<br />

gardien français du Canadien, s’impose de plus<br />

en plus comme gardien titulaire. À nouveau crédité<br />

d’une très solide partie contre Atlanta<br />

(22 arrêts sur 23 tirs) avec notamment un spectaculaire<br />

arrêt de la jambière pour aller en fusillade<br />

(tirs au but) à sept secondes de la fin de la<br />

mort subite, il ne s’est incliné que sur le dernier<br />

penalty adverse de Kozlov, tout en suscitant ce<br />

commentaire de son coach, Bob Gainey : «Ilfait<br />

paraître facile des lancers en réalité dangereux<br />

et il est un facteur important de l’amélioration<br />

de notre jeu. Il continue de nous envoyer le message<br />

qu’il veut être le premier. »<br />

■ LA FRANCE DEUXIÈME. – Devancée par l’Allemagne, l’équipe de France a terminé<br />

deuxième,sur dix-huit, du Golden Grand Prix FILA féminin, à Tourcoing. « Les Françaises<br />

ontététrès bonnesen 2005,constate l’entraîneurnationalGérard Santoro,mais ellesont<br />

du mal à repartir. Elles se sont un peu endormies. Elles doivent arrêter de se poser des<br />

questions et reprendre le chemin de l’entraînement. À Tourcoing, on a vu que les autres<br />

nations progressaient. Cela dit, par rapport à leur comportement et à leur état d’esprit,<br />

Hélène Lebon, Vanessa Boubryemm et Anna Gomis ont été satisfaisantes. » Les Françaises<br />

se retrouveront début mars au Tournoi Klepan (Suède).<br />

■ GOLDEN GRAND PRIX (Tourcoing, 11-12 février). – 48 kg. Huitième de finale : Murata (USA)<br />

b. C. Prieto, tombée. Repêchage : Baafanjatgal (MON) b. Prieto, 1-0, 1-0. 67 kg. Quarts de<br />

finale : Gerlac b. Minoia (ITA), tombée ; Bresson b. Paic (ROU), tombée. Demi-finale : Gerlac b.<br />

Bresson 2-0, 4-0. 3e à5eplaces : Bresson b. Minoia (ITA), 4-3, 4-4. Finale : Naramchimeg (MON)<br />

b. Gerlac, 0-3, 1-0, 5-0.<br />

OPPORTUNITÉS A DÉCOUVRIR<br />

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• Sports nautiques et terrestres<br />

• Vente<br />

SQUASH CHAMPIONNATSDEFRANCE<br />

Gaultier dompte Lincou<br />

Pour la première fois, Grégory Gaultier a battu Thierry Lincou et remporte<br />

le titre national. Victoire d’Isabelle Stoehr chez les femmes.<br />

UNE NOUVELLE FOIS, les deux<br />

hommes sont tombés dans les bras l’un<br />

de l’autre. La dernière fois, c’était en<br />

décembre dernier, à Hongkong, quand<br />

Thierry Lincou avait dominé Grégory<br />

Gaultier en huitième de finale des<br />

Championnats du monde. La scène est<br />

la même. Mais le vainqueur a cette fois<br />

changé. Pour la première fois dans un<br />

tournoi important, le cadet de l’équipe<br />

de France a dominé hier à Nîmes le<br />

« maître » Lincou, champion du monde<br />

2004 et numéro 1 mondial duranttoute<br />

l’année 2005. Au terme d’un match très<br />

intense de près d’une heure trente,<br />

Gaultier (n o 11 mondial), vingt-trois<br />

ans, s’est adjugé son deuxième titre<br />

nationalaprèscelui conquisen 2004, en<br />

l’absence de Lincou. « Ce titre a plus de<br />

valeur car cette fois Thierry était là,<br />

commente d’ailleurs Gaultier, double<br />

champion d’Europe en titre. Le premier<br />

titre ne comptait pas. Je suis aussi très<br />

touché par sa réaction à la fin du match.<br />

J’ai énormément de respect pour Thierry<br />

et je n’ai pas voulu lever les bras à la<br />

fin de la partie. Lui m’a pris dans ses<br />

bras, ça m’a fait très plaisir. »<br />

Partenaire en équipe de France depuis<br />

plusieurs années, les deux hommes se<br />

respectent énormément. Invaincu en<br />

Championnat de France depuis dix ans,<br />

Lincou, n o 5 mondial, a même pris sous<br />

son aile celui que tout le monde présente<br />

comme son successeur et qui,<br />

depuis quelques mois, ajoute à son<br />

tableau de chasse les cadors du circuit<br />

mondial les uns après les autres. « Avec<br />

Thierry, nous sommes des amis depuis<br />

trois ou quatre ans, explique Gaultier,<br />

sociétaire du club Aix-en-Provence. Au<br />

début, nous ne nous connaissions pas<br />

bien et c’était un peu la guerre. Et puis<br />

nous avons pris le temps de discuter,<br />

nous nous sommes rapprochés. Thierry<br />

m’apporte énormément au niveau du<br />

jeu mais aussi de la vie. »<br />

Dans le tableau féminin, personne n’a<br />

pu empêcher Isabelle Stoehr (n o<br />

14 mondiale) d’empocher à vingt-six<br />

ans son neuvième titre d’affilée. En<br />

finale, Celia Allamargot, dix-neuf ans,<br />

battue en trois jeux, n’a rien pu faire<br />

pour contrecarrer les plans de la numéro<br />

1 française.<br />

PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU<br />

RÉSULTATS<br />

CHAMPIONNATS DE FRANCE (Nîmes,<br />

10-12 février). – HOMMES. Finale : Gaultier<br />

(n o 2 français) - Lincou (n o 1), 3-1 (11-4,<br />

11-8, 5-11, 11-9). Match pour la 3 e place :<br />

Balbo b. Arcucci, par forfait. FEMMES.<br />

Finale : Stoehr (n o 1) - Allamargot (n o 3), 3-0<br />

(9-5, 9-1, 9-4). Match pour la 3 e place :<br />

Serme b. Bois, 3-1.<br />

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NÎMES. – À seulement vingt-trois ans, Grégory Gaultier (au premier plan) remporte son<br />

deuxième titre de champion de France, aux dépens de Thierry Lincou, qui n’avait plus perdu en<br />

ChampionnatdeFrancedepuisdixans. (Photo Stéphane Barbier/Le Midi Libre)<br />

BATEAUX<br />

■ VOLVO OCEAN RACE : JOSSE À LA TRAÎNE.– Le départ de la troisième étape,<br />

entre Melbourne et Wellington (Nouvelle-Zélande), a été donné hier à 13 h 15 en heure<br />

locale (3 h 15 en France) d’abord par un vent léger et irrégulier, puis dans des conditions<br />

plus musclées une fois les six bateaux entrés en Mer de Tasmanie. Au dernier pointage<br />

hier, Movistar et ABN-AMRO 1, le leader de la course, étaient bord à bord, dans un vent<br />

d’environ22nœudsles propulsantàunevitesseéquivalente.Maisle deuxièmebateaude<br />

l’équipe hollandaise, ABN-AMRO 2, skippé par Sébastien Josse, dernier dès le départ,<br />

était un peu à la traîne, à une douzaine de milles des leaders.<br />

3 e étape (Melbourne [AUS]-Wellington [NZL], 1 450 milles, départ le 12 février). – Positions hier à<br />

17 heures : 1. Movistar (ESP, Bekking [HOL]) et ABN-AMRO 1 (HOL, Sanderson [NZL]), à 1285 milles<br />

de l’arrivée ; 3. Pirates-des-Caraïbes (USA, Cayard) à 2 milles du leader ; 4. Ericsson (SUE, McDonald<br />

[GBR]) et Brasil 1 (BRE, Grael), à 5 m. ; 6. ABN-AMRO 2 (HOL, Josse), à 11 m.<br />

A V I S D ’ A P P E L<br />

Syndicat Mixte de la région d’Auray Belz Quiberon<br />

Délégation par affermage du golf de Saint Laurent à Ploemel.<br />

Avis d’appel public à candidatures<br />

1 - Identification de l'organisme qui passe le marché :<br />

Syndicat Mixte de la région d'Auray Belz Quiberon<br />

31 avenue de l'Océan - BP 6 - 56 340 PLOUHARNEL<br />

tel : 02 97 52 39 39 - fax : 02 97 52 40 88<br />

2 - Procédure de passation :<br />

La procédure de passation du contrat est celle des délégations de service public, définie aux articles<br />

L 1411-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales.<br />

3 - Objet :<br />

Délégation par affermage du golf de Saint Laurent sur la commune de Ploemel.<br />

4 - Caractéristigue principales du service :<br />

Durée du contrat : 10 ans à compter du 1 er janvier 2007.<br />

Le golf de Saint Laurent, propriété du Syndicat Mixte d'Auray-BeIz-Quiberon comporte :<br />

DONNEES TECHNIQUES<br />

� Un parcours de 18 trous,<br />

� Un parcours de 9 trous.<br />

� Un practice.<br />

� Un parking.<br />

� Des voiries intérieures.<br />

� Un Bâtiment à usage de club house, Bar restaurant (avec cuisine), un local permettant<br />

d'accueillir une boutique réservé à la vente d'articles de golf.<br />

� Un hangar/atelier.<br />

DONNEES CLIENTELES<br />

� 17 000 green fees.<br />

� 350 abonnés,<br />

5 - Justificatifs à produire quant aux qualités et capacités du candidat pour être admis :<br />

Le candidat remettra un dossier permettant à la collectivité d'apprécier ses garanties professionnelles<br />

et financières et son aptitude à assurer l'égalité des usagers devant le service et la continuité du<br />

service public. Ce dossier comprendra les pièces suivantes :<br />

� une lettre de candidature,<br />

� une attestation sur l'honneur certifiant du respect de l'obligation d'emploi des travailleurs<br />

handicapés prévue à l'article L 323-1 du code du travail ou, à défaut, une attestation sur<br />

l'honneur justifiant du versement de la contribution annuelle au fonds de développement pour<br />

l'insertion professionnelle des handicapés prévue à l'article L 323-8-2 du code du travail<br />

(loi 2005-102 du 11 février 2005).<br />

� un mémoire justificatif explicitant les moyens humains, matériels et organisationnels du<br />

candidat, aptes à garantir la collectivité de la bonne exécution du service, en ce qui concerne :<br />

� l'accueil de la clientèle,<br />

� le meilleur accès possible à la jeune clientèle (enfants et adolescents), soutien à l’action de<br />

l'association sportive,<br />

� le maintien en parfait état, en toutes circonstances, des installations<br />

� les capacités financières du candidat qui précisera notamment dans une déclaration le chiffre<br />

d'affaire global des trois dernières années,<br />

� les références de contrats de gestions de golfs 18 trous en cours.<br />

� les références d'exploitation de restaurants bars avec cuisine.<br />

� les références d'exploitation de boutiques avec vente de matériel nécessaire lire à la pratique<br />

du golf.<br />

� l'attestation du candidat justifiant qu'il est en règle envers ses obligations fiscales et sociales,<br />

� extrait K bis.<br />

6 - Présentation des candidatures :<br />

les candidatures seront envoyées sous pli recommandé avec accusé de réception ou déposées<br />

contre récépissé au secrétariat du Syndicat. Elles seront remises sous double enveloppe. L'enveloppe<br />

extérieure sera adressée à Monsieur le Président du Syndicat Mixte de la région d'Auray Belz<br />

Quiberon - 31 avenue de l'Océan - BP 6 - 56 340 PLOUHARNEL. L'enveloppe intérieure portera la<br />

mention "délégation de service public du golf de Saint Laurent" et "n'ouvrir qu’en commission".<br />

7 - Date limite de remise des offres de candidature : le 20 mars 2006 à 12 heures<br />

8 - Renseignements d'ordre administratif ou technique :<br />

renseignements d'ordre administratif et technique : Monsieur Le Président du Syndicat Mixte de<br />

la région d'Auray Befz Quiberon tél. 02 97 52 39 39.<br />

9 - Date d'envoi à la Publication : le 10 février 2006.<br />

FOOT US<br />

■ CHAMPIONNAT DE FRANCE (1 re journée)<br />

: HIER. – Asnières - Saint-Ouen-<br />

L’Aumône, 7-21 ; Élancourt - Amiens, 6-6 ; Le<br />

Plessis-Robinson - Thonon, 0-27 ; Aix-en-Provence<br />

- la Courneuve, 28-42.<br />

F O R M A T I O N<br />

crédits photos Quiksilver - Nicolas Joly - Bouticycle<br />

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GOLF<br />

■ PEBBLE BEACH NATIONAL PRO-AM (Pebble Beach, Californie, Pebble Beach Golf Links, circuit<br />

américain homes, 453 000 ✴, 9-12 février). – Troisième tour (par 216) : 1. Oberholser,<br />

199 (65 + 68 + 66) et Weir (CAN), 199 (63 + 67 + 69) ; 3. Donald (ANG), 205 (62 + 72 + 71) ;<br />

4. Watney, 206 (65 + 71 + 70), Sabbatini (AFS), 206 (69 + 69 + 68), Davis (ANG), 206<br />

(66 + 72 + 68) et Frazar, 206 (67 + 72 + 67) ; 8. Clark (AFS), 207 (66 + 71 + 70), Chopra<br />

(SUE), 207 (71 + 67 + 69) et Wilson, 207 (68 + 68 + 71) ; etc. Tous américains sauf mention.<br />

■ JOHNNY WALKER CLASSIC (AUS, Perth, The Vines Resort & Country Club, circuit européen<br />

hommes, 1 814 419 ✴, 9-12 février). – Classement final (par 288) : 1. Stadler (USA), 268<br />

(64 + 69 + 66 + 69) ; 2. O’Hern (AUS), 270 (67 + 71 + 64 + 68) ; 3. Allenby (AUS), 272<br />

(69 + 68 + 69 + 66) et Green (AUS), 272 (66 + 69 + 66 + 71) ; 5. Choi (CDS), 273<br />

(65 + 66 + 70 + 72) ; 6. Molinari (ITA), 274 (71 + 65 + 66 + 72), Poulter (ANG), 274<br />

(70 + 66 + 69 + 69) et Scott (AUS), 274 (64 + 71 + 70 + 69) ; 9. Couples (USA), 275<br />

(71 + 67 + 65 + 72), Diaz (AUS), 275 (69 + 72 + 64 + 70) et Flint (AUS), 275<br />

(72 + 64 + 66 + 73) ; … 42. Jacquelin, 283 (70 + 69 + 67 + 77) ; 47. Van de Velde, 284<br />

(66 + 76 + 71 + 71).<br />

WATER POLO<br />

■ ÉLITE HOMMES. – SAMEDI. 11 e journée<br />

: Sète - Marseille, 17-7 ; Montpellier -<br />

Reims, 16-7 (4-1, 4-3, 4-0, 4-3) ; Nice - Aixles-Bains,<br />

9-11 (1-3, 6-4, 0-1, 2-3) ; Strasbourg<br />

- Tourcoing, 9-6 (3-1, 3-2, 3-2, 0-1) ;<br />

Douai - Taverny, 16-11 (3-2, 5-2, 3-3, 5-4).<br />

HIER. 4 e journée (match en retard) : Montpellier<br />

- Marseille, 5-8 (1-2, 0-2, 2-2, 2-2).<br />

Classement : 1. Marseille, 34 pts ; 2. Montpellier,<br />

33 pts ; 3. Strasbourg, 28 ; 4. Sète,<br />

27 ; 5. Nice, 25 ; 6. Aix-les-Bains, 25 ; 7.<br />

Reims, 19 ; 8. Taverny, 18 ; 9. Douai, 16 ; 10.<br />

Tourcoing, 15.<br />

MOTO<br />

■ SUPERCROSS : CHAMPIONNAT DES<br />

ÉTATS-UNIS. – San Diego (Californie,<br />

11 février). Sixième épreuve du Championnat<br />

US. 250 : 1. Stewart (USA, Kawasaki) ; 2. Carmichael<br />

(USA, Suzuki) ; 3. Reed (AUS, Yamaha)<br />

; 4. McGrath (USA, Honda) ; 5. Larocco<br />

(USA, Honda) ; 6. Tedesco (USA, Suzuki) ;<br />

7. Byrne (AUS, Kawasaki) ; 8. Wey (USA, Honda)<br />

; ... 18. Vuillemin (Honda), etc.<br />

Championnat (après 6 épreuves) : 1. Carmichael,<br />

139 pts ; 2. Stewart, 128 ; 3. Reed,<br />

124 ; 4. Larocco, 89 ; 5. Byrne, 88 ; ... 11.<br />

Vuillemin, 50, etc.<br />

125 : 1. Short (USA, Honda) ; 2. Langston<br />

(AFS, Kawasaki) ; 3. Ramsey (USA, KTM) ;<br />

4. Alessi (USA, KTM) ; 5. Villopoto (USA,<br />

Kawasaki) ; ... 17. Sorby (Honda), etc.<br />

Championnat (après 6 épreuves) : 1. Short,<br />

118 ; 2. Langston, 116 ; 3. Ramsey, 107 ;<br />

4. Laninovich (USA, Honda), 99 ; 5. Alessi<br />

(USA, KTM), 95 ; ... 13. Sorby, 41, etc.<br />

BOXE<br />

NATATION<br />

■ COUPE DU MONDE (petit bassin, Belo<br />

Horizonte [BRE], 10-12 février). Finales.<br />

HOMMES. 200 m : 1. Hayden (CAN), 1’44’’85 ;<br />

2. Neethling (AFS), 1’44’’91. 50 m dos :<br />

1. Rupprath (ALL), 24’’17. 200 m dos :<br />

1. Vyatchanin (RUS), 1’53’’08. 100 m papillon<br />

: 1. De Almeida (BRE), 51’’75 ; 2. Rupprath<br />

(ALL), 51’’80. 200 m 4 nages :<br />

1. Pereira (BRE), 1’56’’67. FEMMES. 100 m :<br />

1. Braga Gusmao (BRE), 54’’08. 400 m :<br />

1. Potec (ROU), 4’7’’52.<br />

TENNIS<br />

DE TABLE<br />

■ COUPES D’EUROPE. – Ligue des champions.<br />

– HOMMES. Quarts de finale retour :<br />

CHARLEROI (BEL) - Zagreb, 3-1 (aller : 2-3) ;<br />

Ochsenhausen (ALL) - NIEDERÖSTERREICH<br />

(AUT), 3-2 (aller : 1-3) ; Düsseldorf (ALL) -<br />

GRENADE (ESP), 3-2 (aller : 2-3) (Maze -<br />

Gardos, 3-1 ; Heister - He Zhi Wen, 0-3 ; Süss<br />

- Fan, 0-3 ; Maze - He Zhi Wen, 3-2 ; Heister -<br />

Gardos, 3-2). Grenade qualifié au set-average,<br />

23-21. GÖNNERN (ALL) - Grenzau (ALL), 2-3<br />

(aller : 3-1) (Boll - Cheung Yuk, 3-0 ; Rosskopf<br />

- Fejer-Konnerth, 0-3 ; Grujic - Blaszczyk,<br />

2-3 ; Boll - Fejer-Konnerth, 3-2 ; Rosskopf -<br />

Cheung Yuk, 0-3).<br />

En capitales, les clubs qualifiés.<br />

Taylor-Wright en juin<br />

VÉRITABLE CHAMPION du monde des moyens, l’Américain Jermain Taylor défendra<br />

ses ceintures WBC, WBA et WBO face à son compatriote Ronald Wright, ex-championdu<br />

mondeunifiédes super-welters,le 17 juinprochain,vraisemblablementà Las Vegas.Afin<br />

de téléviser le combat, la chaîne HBO versera 6,5 millions de dollars (environ 5,5 millions<br />

d’euros) aux organisateurs, Gary Shaw et Lou DiBella. Wright, qui s’est vu garantir une<br />

bourse minimum de quatre millions de dollars (environ 3,3 millions d’euros), a toutefois<br />

faillifaire capoterle combat. En effet, il a insisté pour l’organiserlui-même,allant jusqu’à<br />

congédier son promoteur, Shaw. Mais Wright, qui n’a pas de licence d’organisateur et<br />

s’est vu critiquer par la presse pour son manque de loyauté, s’est finalement rendu à la<br />

raison. Après avoir rappelé Shaw, il a signé le contrat vendredi dernier.<br />

■ NATIONAUX AMATEURS (11 février). – Demi-finales. – À Fontenay-sous-Bois. Moyens :<br />

Rebrasse b. Harihri 22-18. Mi-lourds : Piquet b. Soumare 26-11. Au Chesne (Ardennes). Lourds :<br />

M’Bumba b. Taleb 34-27.<br />

■ RÉUNION DE PISE (ITA, 10 février). – Mi-lourds (8 × 3) : Dario Cichello (ITA) b. Michel Noto<br />

aux points.<br />

■ RÉUNION DE LAVAL (11 février). – Demi-finale du Critérium des welters (4 × 3) : Stanislas<br />

Salmon b. Franck Haroche aux points.<br />

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PAGE 20 LUNDI 13 FÉVRIER 2006


TENNIS COUPEDAVIS(premiertour)<br />

RÉSULTATS<br />

Allemagne - FRANCE : 2-3<br />

VENDREDI : Grosjean b. Kiefer (ALL), 7-5,<br />

7-6 (9-7), 6-0 ; Gasquet b. Haas (ALL), 1-6,<br />

6-4, 6-4, 6-7 (1-7), 6-3.<br />

SAMEDI : Clément-Llodra b. Haas-Waske<br />

(ALL), 6-7 (6-8), 6-3, 6-4, 6-1.<br />

HIER : Schüttler (ALL) b. Clément, 6-4, 6-3 ;<br />

Haas (ALL) b. Llodra, 6-3, 6-3.<br />

Forget fait son débriefing<br />

Le capitaine a vécu à Halle sa plus belle rencontre après la finale remportée<br />

à Melbourne en 2001.<br />

HALLE –(ALL)<br />

de nos envoyés spéciaux<br />

« JE RETROUVE LE SEB’<br />

QUE J’AI CONNU »<br />

« Quand j’ai vu Seb’ (Grosjean), en<br />

Australie, j’ai senti un changement<br />

d’attitude par rapport à moi, par rapport<br />

à ses copains. Je le trouvais bien<br />

dans sa peau. Il rayonnait, et ça faisait<br />

longtemps que je ne l’avais vu aussi<br />

épanoui en tournoi. Je retrouve le Seb’<br />

que j’ai connu à une époque. Il jouait<br />

en pointillé, et là, son jeu avait repris<br />

une autre dimension. Mais il avait perdu<br />

à Melbourne contre Kiefer en<br />

retournant dans ses travers, à savoir<br />

temporiser quand il arrivait à prendre<br />

de l’avance. Pourtant, je n’étais pas<br />

inquiet. Il était trop serein pour passer<br />

autravers en Coupe Davis. Et c’est bien<br />

lui qui est allé chercher le match de<br />

vendredi, selon moi son meilleur en<br />

Coupe Davis. Parce que Roddick à<br />

Roland, ce n’est pas comparable avec<br />

Kiefer ici ! Quand il a refusé sa sélection<br />

pour le match contre les Russes<br />

l’année dernière, je ne dis pas que<br />

c’était bien mais c’était clair. Par ailleurs,<br />

je sais que Seb’ ne va jamais<br />

poser aucun problème. C’est un équipier<br />

simple à gérer. »<br />

Le tableau du groupe mondial 2006<br />

Premier tour Quarts de finale Demi-finales<br />

(10 au 12 février) (7 au 9 avril) (22 au 24 septembre)<br />

Autriche* - Croatie (1) 2-3 Croatie*<br />

Argentine (7)* - Suède 5-0 Argentine<br />

Bélarus* - Espagne (3)<br />

Suisse* - Australie (5)<br />

Allemagne* - France (6)<br />

Pays-Bas* - Russie (4)<br />

États-Unis (8)* - Roumanie<br />

Chili* - Slovaquie (2)<br />

4-1<br />

2-3<br />

2-3<br />

0-5<br />

3-1<br />

4-0<br />

« RICHARD, ÇA VA ÊTRE<br />

DU BEURRE<br />

EN COUPE DAVIS »<br />

«Jean-Claude Massias (ex-DTN)<br />

m’avait déjà dit à l’époque : “Ce gars<br />

est fabuleux en rassemblement en<br />

équipes de jeunes. Il se régale.” Les<br />

mecs l’appelaient “le don du ciel” ou<br />

“le don de Dieu”, parce qu’ils se rendaient<br />

déjà compte que Richard était<br />

un Martien ! Tous les joueurs des Interclubsm’ont<br />

dit:“Ilsedéfonce.Celui-là,<br />

quand il va arriver en Coupe Davis, ça<br />

va être du beurre.” Quand il est au fond<br />

du trou face à Haas, il joue décousu. Il<br />

est perdu parcequ’il veut en faire beaucoup<br />

trop face à un adversaire dont il se<br />

fait une montagne. Et il ne fait que des<br />

fautes. À la fin du set, je lui dis :<br />

“Richard, j’ai deux solutions à te proposer.”<br />

Et lui, tout de suite : “Quoi,<br />

quoi ?” “La première, tu ne donnes<br />

plus un point. D’accord, tu peux le<br />

faire ? Et entre les points, tu souffles et<br />

tu prends ton temps.” Il m’a dit “OK,<br />

OK”, et il est reparti. Après, seulement,<br />

j’ai demandé : “Pourquoi tu ne fais plus<br />

service-volée alors que tu fais neuf<br />

points sur dix ?” Lui : “T’as raison, faut<br />

quej’yaille.” Commeilaune technique<br />

fabuleuse, il arrive à faire tout, tout de<br />

suite. En tant que capitaine, c’est un<br />

truc génial ! En dehors du court, les<br />

gars l’adorent. Il est apprécié pour sa<br />

simplicité. Il n’a pas du tout la grosse<br />

tête. Il se fait chambrer, il rigole. »<br />

LES AUTRES RENCONTRES<br />

L’exploit australien<br />

ROGERFEDERER peut se mordre lesdoigts. Aprèsavoir longtemps<br />

hésité, le numéro 1 mondial avait fait l’impasse sur ce<br />

premier tour afin de se ménager une période de repos. Il était<br />

même censé rejoindre l’équipe suisse en quart de finale après<br />

la victoire annoncée face à une Australie privée de Hewitt et<br />

Philippoussis. Problème : malgré les deux points apportés par<br />

Stanislas Wawrinka, les Helvètes se sont inclinés sur la terre<br />

battue de Genève à l’issue du simple décisif perdu par George<br />

Bastl (137 e mondial) face à Chris Guccione (150 e ).<br />

Bélarus<br />

Australie*<br />

France*<br />

Russie<br />

États-Unis*<br />

Chili<br />

Finale (1 er au 3 décembre)<br />

L’équipe suivie d’un astérisque reçoit. Entre parenthèses, le numéro des têtes de série.<br />

« PAS DE SANTORO<br />

EN 2006 »<br />

« En double, on a rempli notre contrat.<br />

Quand la “Clé” se met à moins bien<br />

jouer, il porte un poids terrible. Il sait<br />

qu’on va le comparer à Fabrice. J’ai<br />

même eu des mots durs avec lui sur ce<br />

match. “Garde la tête haute, t’es un<br />

guerrier. Tant qu’à perdre les points,<br />

perds-les comme un homme !” Contre<br />

les trois quarts des équipes, cette équipe<br />

Llodra-Clément suffit. Le problème qui<br />

va se poser, c’est si l’un ou l’autre<br />

n’arrive pas à rehausser son niveau de<br />

simple. À un moment donné, en cas de<br />

blessé,on peut avoir le casd’un joueurle<br />

dimanche aux alentours de la 60 e place.<br />

Le truc idéal serait que “Mika” ou la<br />

“Clé”rentre dansletop50. Aujourd’hui,<br />

oui, on a ce handicap-là. Vous me dites<br />

que je peux toujours faire appel à Santoro<br />

? C’était un problème beaucoup plus<br />

dur à gérer que vous ne l’avez imaginé,<br />

mais qui a effectivement ressoudé le<br />

groupe. Il ne faut jamais dire jamais<br />

mais je pense sincèrement que, au<br />

moins pour2006,il fautfaire confianceà<br />

ce groupe. Il a fonctionné comme ça, il<br />

ne faut pas essayer de rafistoler des<br />

choses qui comportent un vrai risque<br />

parce qu’elles peuvent être préjudiciables<br />

au groupe. Et je suis loin d’être<br />

persuadéque ça serait bien perçu par les<br />

joueurs. »<br />

FRANCK RAMELLA<br />

et PASCAL COVILLE<br />

Le serveur-volleyeur australien de vingt ans, qui ne comptait<br />

que neuf victoires sur le grand circuit avant cette rencontre, a<br />

pu compter sur un service atomique avec 39 aces réussis en<br />

seulement trois sets. En quarts de finale, les Australiens<br />

accueilleront le Belarus de Max Mirnyi. Avec un Dominik Hrbatydiminuépar<br />

des douleursaucoude (etforfait pour ledouble),<br />

la Slovaquie, finaliste de l’édition 2005, est tombée au Chili.<br />

Dans une ambiance de corrida, les Chiliens ont remporté leur<br />

première rencontre dans le groupe mondial depuis 1982.<br />

ALLEMAGNE - FRANCE : 2-3<br />

En terrain connu<br />

Battue par la Russie en 2002 et en 2005, la France voudra éviter la passe de trois, début avril, probablement à Pau.<br />

HALLE –(ALL)<br />

de notre envoyé spécial<br />

L’ÉQUIPE DE FRANCE a quitté ce<br />

matin l’Allemagne le cœur léger.<br />

Replongés dans le rythme du circuit,<br />

ses joueurs ne retrouveront la Coupe<br />

Davis que début avril, pour préparer<br />

un quart de finale qui s’annonce<br />

explosif contre la Russie. Battus lors<br />

des deux dernières rencontres (Bercy<br />

2002 et Moscou 2005), les Français<br />

possèdent cette fois de bonnes<br />

chances de renverser la tendance. À<br />

condition d’évoluer à un niveau au<br />

moins égal à celui qui fut le leur, ce<br />

week-end, à Halle.<br />

QUITTER LA TERRE<br />

Les Français et les Russes sont de<br />

vieilles connaissances : leur confrontation<br />

en quart de finale sera en effet<br />

la troisième en cinq ans. L’équipe de<br />

Guy Forget reste sur deux défaites,<br />

en finale, à Bercy, en 2002, et en<br />

quart de finale, à Moscou, l’an dernier.<br />

Point commun de ces deux<br />

échecs :la terrebattue, délibérément<br />

choisie par les Français il y a trois ans<br />

et trois mois, imposée en 2005.<br />

Conclusion logique : les Russes<br />

devraient être contraints à évoluer<br />

sur une surface beaucoup moins<br />

lente. « Le premier réflexe des<br />

joueurs a été d’évoquer le gazon,<br />

racontait hier Guy Forget. Mais les<br />

problèmes techniques liés à son installation<br />

semblent réellement insurmontables.<br />

On devrait donc s’acheminer<br />

vers un Taraflex relativement<br />

❏ Autriche - CROATIE : 2-3<br />

À Graz (terre battue indoor). – VENDREDI :<br />

Ancic (CRO) b. Melzer (AUT), 6-7 (2-7), 6-7<br />

(4-7), 6-4, 6-4, 6-3 ; Ljubicic (CRO) b. Koubek<br />

(AUT), 6-2, 6-2, 6-4. SAMEDI : Ancic-Ljubicic<br />

(CRO) b. Knowle-Melzer (AUT), 3-6, 3-6, 6-4,<br />

6-4, 8-6. HIER : Peya (AUT) b. Cerovic (CRO),<br />

4-6, 6-2, 6-4 ; Koubek (AUT) b. Cilic (CRO),<br />

6-1, 7-5.<br />

❏ ARGENTINE - Suède : 5-0<br />

À Buenos Aires (terre battue). – VENDREDI :<br />

Nalbandian (ARG) b. Söderling (SUE), 3-6,<br />

rapide, mais surtout à rebond bas. Il<br />

faut éviter de donner aux Russes des<br />

balles qui rebondissent entre la<br />

hanche et l’épaule. Ce sont plutôt<br />

des grands gabarits et ils se régalent<br />

6-2, 6-4, 6-1 ; Acasuso (ARG) b. T. Johansson<br />

(SUE), 6-1, 6-1, 6-3. SAMEDI : Calleri-Nalbandian<br />

(ARG) b. Aspelin-Björkman (SUE),<br />

6-2, 7-6 (7-4), 2-6, 6-4. HIER : Chela (ARG)<br />

b. T. Johansson (SUE), 6-4, 6-1 ; Acasuso<br />

(ARG) b. Björkman (SUE), 6-0, 6-1.<br />

❏ BÉLARUS - Espagne : 4-1<br />

À Minsk (indoor). – VENDREDI : Mirnyi (BLR) b.<br />

Robredo (ESP), 6-3, 6-7 (5-7), 6-3, 6-3 ;<br />

Voltchkov (BLR) b. Ferrer (ESP), 6-3, 6-4, 6-3.<br />

SAMEDI : Mirnyi-Voltchkov (BLR) b. Verdasco-<br />

F.Lopez (ESP), 7-6 (7-2), 6-4, 7-5. HIER : Ferrer<br />

quand ils doivent frapper haut.<br />

L’exemple type, c’est Andreev, qui<br />

est très gêné quand il doit passer<br />

sous la balle. » La rencontre se disputera<br />

très probablement à Pau, qui<br />

(ESP) b. Tarasevitch (BLR), 6-2, 6-1 ; Voltchkov<br />

(BLR) b. Robredo (ESP), 7-6 (8-6), 6-3.<br />

❏ Suisse - AUSTRALIE : 2-3<br />

À Genève (terre battue indoor). – VENDREDI :<br />

Luczak (AUS) b. Lammer (SUI), 1-6, 6-3, 6-0,<br />

6-3 ; Wawrinka (SUI) b. Guccione (AUS), 7-5,<br />

3-6, 6-4, 7-6 (8-6). SAMEDI : Arthurs-Hanley<br />

(AUS) b. Wawrinka-Allegro (SUI), 7-6 (8-6),<br />

6-4, 4-6, 7-6 (7-5). HIER : Wawrinka (SUI) b.<br />

Luczak (AUS), 6-4, 6-2, 6-7 (7-9), 6-2 ; Guccione<br />

(AUS) b. Bastl (SUI), 7-5, 6-3, 7-6 (9-7).<br />

❏ Pays-Bas - RUSSIE : 0-5<br />

À Amsterdam (indoor). – VENDREDI : Tursunov<br />

(RUS) b. Sluiter (HOL), 6-7 (2-7), 6-4, 7-6<br />

(7-5), 7-6 (7-5) ; Davydenko (RUS) b. Van<br />

Gemerden (HOL), 7-6 (8-6), 7-5, 6-4. SAME-<br />

DI : Andreev-Youzhny (RUS) b. Sluiter-Van<br />

Lottum (HOL), 6-2, 3-6, 6-4, 6-4. HIER :<br />

Andreev (RUS) b. Huta-Galung (HOL), 6-3,<br />

4-6, 7-6 (9-7) ; Tursunov (RUS) b. Van<br />

Gemerden (HOL), 7-6 (7-4), 7-6 (7-5).<br />

❏ ÉTATS-UNIS - Roumanie : 3-1<br />

À La Jolla, Californie (dur). – VENDREDI :<br />

Pavel (ROU) b. Roddick (USA), 6-7 (2-7), 2-6,<br />

7-6 (10-8), 6-2, 6-4 ; Blake (USA) b. Hanescu<br />

(ROU), 6-4, 7-6 (7-5), 6-2. SAMEDI : B.<br />

Bryan-M. Bryan (USA) b. Hanescu-Tecau<br />

(ROU), 6-2 abandon. HIER : Roddick (USA) -<br />

Sabau (ROU), 6-3, 6-3, 6-2 ; Blake (USA) -<br />

Pavel (ROU).<br />

❏ CHILI - Slovaquie : 4-0<br />

À Rancagua (terre battue). – VENDREDI :<br />

Gonzalez (CHL) b. Mertinak (SLQ), 7-6 (7-5),<br />

7-6 (7-3), 6-3 ; Massu (CHL) b. Hrbaty (SLQ),<br />

6-7 (5-7), 6-3, 6-1, 7-6 (7-4). SAMEDI : Gonzalez-Massu<br />

(CHL) b. Lacko-Mertinak (SLQ),<br />

6-2, 7-5, 3-6, 6-4. HIER : Capdeville (CHL) b.<br />

Bruthans (SLQ), 6-4, 7-5.<br />

a accueilli récemment la Yougoslavie<br />

(1991), le Brésil (1999), la Belgique<br />

(1999) et la République<br />

tchèque (2002). Quatre matches,<br />

quatre victoires.<br />

MARAT, EN SERAS-TU ?<br />

Déjà dangereuse grâce à Davydenko,<br />

Andreev, Youzhny et Tursunov,<br />

l’équipe de Shamil Tarpichtchev<br />

devient redoutable lorsqu’elle peut<br />

aligner son leader charismatique,<br />

Marat Safin. Mais le Russe souffre<br />

encore et toujours de son genou,<br />

gravement touché en mars dernier<br />

durant le périple Indian Wells-<br />

Miami. Il n’a pas disputé un match<br />

officiel depuis le tournoi de Cincinnati,<br />

en août. Forfait pour l’Open<br />

d’Australie, puis pour Marseille,<br />

Safin pourrait effectuer son comeback<br />

sur le circuit à Dubaï, à la fin du<br />

mois. Mais rien n’est moins sûr, son<br />

retour aux affaires étant sans cesse<br />

repoussé. Il lui reste deux mois pour<br />

retrouver la forme. Seule certitude :<br />

on l’imagine mal postuler à la sélection<br />

s’il ne s’estime pas en pleine<br />

possession de ses moyens.<br />

GARDER LA LIGNE<br />

Rasséréné par le résultat de Halle,<br />

fier de l’état d’esprit affiché par ses<br />

troupes durant toute la semaine,<br />

Guy Forget a quitté l’Allemagne fortifié<br />

dans ses convictions : un excellent<br />

niveau de jeu sera nécessaire<br />

pour faire la peau à l’ours russe.<br />

« Bien sûr que le choix de la surface<br />

est important, souligne-t-il. Mais j’ai<br />

déjà dit aux gars que l’essentiel était<br />

ailleurs et qu’il leur faudra surtout<br />

être en grande forme. Entre nous,<br />

j’aimerais bien jouer ce quart de<br />

finale dans la foulée du premier<br />

tour ! Tellement de choses peuvent<br />

se passer en deux mois… »<br />

Programmée du 7 au 9 avril, la rencontre<br />

fera suite à la tournée américaine<br />

qui mènera les joueurs de Las<br />

Vegas à Miami, en passant par<br />

Indian Wells. Comme pour ce premier<br />

tour face à l’Allemagne, un<br />

stage de préparation sera organisé.<br />

Il devrait commencer le samedi précédant<br />

la rencontre, soit à Pau, soit à<br />

Roland-Garros, où un court en Taraflex<br />

devrait être installé pour accueillir<br />

le team France. « Mon souhait le<br />

plus cher est que les mecs abordent<br />

cette rencontre dans le même état<br />

d’esprit que celle face à l’Allemagne,<br />

conclut Forget. Ç’a été le sens de<br />

mon débriefing de samedi. Si on<br />

garde la même ligne de conduite, si<br />

on se prépare avec la même intensité,<br />

on ne passera pas à côté du<br />

match. » En cas de victoire face aux<br />

Russes, la France pourra alors rêver<br />

d’imposer son fameux plan quinquennal<br />

: 1991, 1996, 2001… Et<br />

caetera ?<br />

VINCENT COGNET<br />

HALLE. – Épaté par Richard Gasquet et particulièrement<br />

convaincu par son groupe du week-end, Guy Forget<br />

abordera son troisième duel avec la Russie en ayant<br />

le sentiment de pouvoir contrôler beaucoup d’éléments.<br />

(Photo Michel Deschamps)<br />

LA QUESTION D’HIER<br />

Guy Forget a-t-il trouvé l’équipe idéale<br />

pour reconquérir la Coupe Davis ?<br />

OUI ......................................................................................... 58 %<br />

NON .......................................................................................... 42 %<br />

(nombre de votants : 42 442)<br />

Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.<br />

LUNDI 13 FÉVRIER 2006 PAGE 21


TENNIS PARIS(WTATour,indoor)<br />

En toute sérénité<br />

Très fatiguée, Amélie Mauresmo a battu Mary Pierce en finale (6-1, 7-6) grâce à sa clairvoyance.<br />

Ses victoires au Masters<br />

et à l’Open d’Australie<br />

ont apporté à Amélie<br />

Mauresmo une autre<br />

vision d’elle-même<br />

au sujet de laquelle elle<br />

n’hésite pas à déclarer :<br />

« Cette sérénité est un<br />

privilège que j’ai gagné<br />

qui rejaillit sur tous les<br />

paramètres de mon jeu. »<br />

Éreintée, elle a remporté<br />

hier l’Open Gaz de France<br />

à Coubertin, face<br />

à une Mary Pierce<br />

très handicapée<br />

en fin de match.<br />

TOUS LES ÉLÉMENTS étaient réunis<br />

pour que ce soit la fête : une finale<br />

cent pour cent française, deux championnes<br />

d’exception, un stade bourré<br />

à craquer d’un public encore plus<br />

chaud que d’habitude. La finale<br />

aurait pu durer quarante minutes ou<br />

trois heures, la gagnante s’appeler<br />

Amélie Mauresmo ou Mary Pierce, il<br />

ne pouvait régner qu’une ambiance<br />

de folie sous la verrière du stade<br />

Pierre-de-Coubertin.<br />

Qualifiées à la force du poignet pour<br />

se disputer le titre, les deux rivales et<br />

amies allaient en<br />

plus offrir au<br />

public une heure<br />

et trente-neuf<br />

minutes de spectacle<br />

intense.<br />

Avec tout d’abord une Mauresmo<br />

visiblement fatiguée après sa difficile<br />

demi-finale de la veille contre<br />

Golovin, qui compensa cette faiblesse<br />

par une intelligence de jeu<br />

admirable, doublée d’un grand relâchement<br />

dans l’effort. Avec ensuite<br />

une Pierce au moral de fer qui repartit<br />

de plus belle au combat alors<br />

qu’elle était menée 6-1, 3-0. Avec<br />

pour terminer une féroce empoignade<br />

entre une joueuse qui ne voulait<br />

rien céder etune autre qui sentait<br />

son adversaire à sa portée et pouvait<br />

tout espérer d’une dernière manche<br />

décisive… Jusqu’au moment où, à<br />

1-1 au tie-break pour Mauresmo, sur<br />

un échange monstrueux de dix-huit<br />

coups de raquette, Pierce traversa le<br />

terrain en tous sens et, au bout du<br />

rouleau, finit par voir passer un<br />

smash gagnant qui donnait un avantage<br />

définitif à son adversaire.<br />

À bout de souffle, le pied droit douloureux<br />

suite à l’inflammation d’un<br />

os et d’un tendon, Pierce n’en pouvait<br />

plus. Cinq points plus tard, Mauresmo<br />

remportait son deuxième<br />

Open Gaz de France, le vingt et<br />

unième titre de sa carrière. L’ovation<br />

s’adressant aux deux joueuses, dans<br />

lesbras l’une de l’autre, se prolongea<br />

de longues minutes.<br />

Revenant plus tard sur l’entame du<br />

match, Mauresmo estimait qu’elle<br />

pouvait difficilement faire mieux :<br />

« C’était le début idéal. Jeme sentais<br />

encore atteinte physiquement par<br />

mon match de la veille mais j’avais<br />

bien mes schémas de jeu en tête, et<br />

puis lorsqu’on est en finale, on fait<br />

abstraction de la fatigue, on est là<br />

pour donner le maximum. Il est certain<br />

que mes victoires au Masters et<br />

en Australie me permettent maintenant<br />

d’être beaucoup plus sereine et<br />

d’avoir le droit à l’erreur. J’ai gagné<br />

ce privilège et ça rejaillit sur chaque<br />

paramètre de mon jeu. Je suis plus<br />

clairvoyante, je sens que je suis plus<br />

fluide dans mes déplacements, que<br />

j’ai aussi une meilleure vision du jeu.<br />

Cette sérénité, ce n’est pas un<br />

masque, c’est une réalité, quelque<br />

chose que j’ai commencé à toucher<br />

À bout de souffle,<br />

le pied droit douloureux,<br />

Pierce n’en pouvait plus<br />

du doigt et que je me suis<br />

appropriée. »<br />

C’est aussi grâce à sa lucidité que<br />

Mauresmo a réussi à résister au<br />

retour de Pierce : « Au milieu du deuxième<br />

set, Mary s’est mise à jouer de<br />

mieux en mieux, à frapper de plus en<br />

plus fort, à mettre de la pression sur<br />

mes deuxièmes services. Je la<br />

connais bien et dans ce genre de<br />

situation il n’y a pas grand-chose à<br />

faire. Il faut juste garder assez de<br />

lucidité pour exploiter les quelques<br />

PARIS. – Parfois très aérienne, Amélie Mauresmo a remporté hier son sixième duel avec Mary Pierce, contre qui elle a aussi perdu quatre fois. Prochain épisode de la<br />

saga à Anvers ? (Photo Mao)<br />

occasions qui se présentent. C’est ce<br />

que j’ai fait jusqu’à 6 partout et<br />

ensuite, j’ai réussi un super tiebreak.<br />

»<br />

Voilà donc Amélie Mauresmo avec<br />

déjà deux titres en poche pour 2006<br />

et la satisfaction d’avoir réussi à<br />

enchaîner après l’immense émotion<br />

qui l’avait envahie en Australie pour<br />

son premier titre en Grand Chelem :<br />

« S’y remettre tout de suite c’était à<br />

la fois facile et difficile. Techniquement,<br />

ce n’était pasévident et ça m’a<br />

pris un moment avant de retrouver<br />

MARY PIERCE a pris du plaisir malgré la défaite et un pied douloureux.<br />

« Une ambiance géniale »<br />

« ON A EU L’IMPRESSION que vous avez eu un<br />

problème pendant le tie-break du deuxième<br />

set…<br />

– Oui, je me suis fait très mal sur le point à 2-1. C’est une<br />

inflammation sous le pied droit, sur le côté, que j’ai gérée<br />

tout au long du tournoi, et je sentais déjà pendant le<br />

match que ça me faisait de plus en plus mal. Je voulais<br />

gagner le deuxième set, mais en même temps je me<br />

demandais si je serais capable d’en faire un troisième. Je<br />

n’arrivais plus à courir.<br />

– Vous étiez pourtant peu à peu revenue dans la<br />

partie…<br />

– Au début de la semaine, je ne jouais pas très bien. Mon<br />

niveau de jeu s’est amélioré à chaque match, et<br />

aujourd’hui aussi, mais ça n’était pas mon meilleur tennis.<br />

– Quelle est exactement la nature de la blessure<br />

?<br />

Courteau comblé<br />

QUALIFIÉ DE « MAESTRO du<br />

tennis » sur le court par Amélie Mauresmo,<br />

Loïc Courteau, son entraîneur,<br />

dégusta avec un peu plus de plaisir<br />

encore que d’habitude sa sacro-sainte<br />

cigarette d’après match : « Franchement,<br />

c’est super de gagner un tournoi<br />

comme ça, tout de suite après l’Open<br />

d’Australie, explique-t-il. Malgré toute<br />

la fatigue, l’émotion, le fait de jouer à<br />

Paris, contre Mary, et au lendemain<br />

d’une demi-finale aussi longue. Je<br />

AGENDA<br />

Lundi 13 février 2006<br />

mes bonnes sensations. Physiquement,<br />

je savais que j’étais bien et<br />

mentalement, je ne me suis mis<br />

aucune pression. Je m’attendais à<br />

tout et je me disais que ce serait bien<br />

de durer le plus longtemps possible<br />

devant le public parisien tout en réalisant<br />

que ce ne serait pas un drame<br />

si le tournoi devait s’arrêter pour moi<br />

avant la finale. »<br />

On sait maintenant comment cela<br />

s’est terminé. Ce nouveau succès va<br />

permettre à Amélie Mauresmo de se<br />

rapprocher tout près de Kim Clijsters<br />

m’attendais vraiment à un match très<br />

dur. »<br />

Pour un peu, l’entraîneur aurait été<br />

surpris par sa joueuse : « Elle a attaqué<br />

le match un peu comme contre Justine<br />

(en Australie), en contrôlant bien ce<br />

qu’elle faisait, sans donner de points.<br />

Elle a connu un problème au deuxième<br />

set quand elle a eu une panne de premier<br />

service. Mais j’ai aimé la façon<br />

dont elle a fini, même si Mary a dû se<br />

faire mal dans le tie-break. Surtout, je<br />

ne voudrais pas qu’on ne retienne<br />

Les Français(es) et les têtes de série engagé(e)s cette semaine<br />

■ MARSEILLE (ATP, indoor, 510 250 ✴, 13-19 février). – Nadal (1) ; Ljubicic (2) ; Davydenko<br />

(3) ; T. Johansson (4) ; Gasquet (5) ; Ancic (6) ; Stepanek (7) ; Grosjean (8) ; …<br />

Monfils, Mathieu, Santoro, Clément, Simon, Sidorenko. Tenant du titre : J. Johansson<br />

(SUE).<br />

■ BUENOSAIRES(ARG,ATP, terrebattue,425 000 $,13-19février). –Nalbandian(1) ;<br />

Coria (2) ; Ferrero (3) ; Acasuso (4) ; Moya (5) ; Volandri (6) ; Serra (7) ; Chela (8). Tenant<br />

du titre : Gaudio (ARG)<br />

■ SAN JOSE (USA, ATP, dur, 380 000 $, 13-19 février). – Roddick (1) ; Agassi (2) ;<br />

Hewitt(3) ; Robredo(4) ; Blake(5) ; Hanescu(6) ; Tursunov(7) ; Karlovic (8) ; … Saulnier.<br />

Tenant du titre : Roddick (USA)<br />

■ ANVERS (BEL, WTA Tour, indoor, 503 505 ✴, 13-19 février). – Clijsters (1) ;<br />

Mauresmo (2) ; Pierce (3) ; Petrova (4) ; Dementieva (5) ; Schnyder (6) ; Schiavone (7) ;<br />

Hantuchova (8) ; … Golovin, Razzano. Tenante du titre : Mauresmo<br />

■ BANGALORE (IND, WTA Tour, dur, 175 000 $, 13-19 février). – Mirza (1) ; Peer (2) ;<br />

Santangelo (3) ; Bammer (4) ; Nakamura (5) ; Kostanic (6) ; Vesnina (7) ; Laine (8) ; …<br />

Pin. Nouveau tournoi au calendrier<br />

RÉSULTAT<br />

■ PATTAYA (THA, WTA Tour, dur, 170 000 $, 5-12 février). – Finale : Peer (ISR) b. Kostanic<br />

(CRO), 6-3, 6-1.<br />

au classement WTA avec le petit<br />

espoir de récupérer la première place<br />

mondiale la semaine prochaine à<br />

Anvers (*).<br />

ALAIN DEFLASSIEUX<br />

(*) Pour redevenir numéro 1, Amélie<br />

Mauresmo doit gagner le tournoi en<br />

bénéficiant d’un forfait ou d’une<br />

défaite de Kim Clijsters au premier<br />

tour.<br />

RÉSULTAT<br />

Dotation : 499 251 ✴. Finale : Mauresmo<br />

b. Pierce, 6-1, 7-6 (7-2).<br />

– Ça a commencé deux jours avant Melbourne. Ça a<br />

repris ici deux jours avant le tournoi, à l’entraînement. J’ai<br />

fait une IRM et des soins. Je gère ça avec des anti-inflammatoires<br />

et un strap, mais là, je ne sais pas si je pourrai<br />

aller à Anvers.<br />

– Malgré la défaite, avez-vous pu apprécier<br />

l’ambiance ?<br />

– Oui. C’était une ambiance géniale. Il y a eu des instants<br />

où je me suis dit qu’il fallait apprécier, parce que des<br />

moments comme ça sont très rares et que, dans ma carrière,<br />

je ne sais pas si j’en aurai encore beaucoup.<br />

– Vous qui connaissez bien Amélie Mauresmo,<br />

avez-vous constaté un changement dans son<br />

attitude depuis ses récentes victoires ?<br />

– J’ai déjà senti ça après le Masters à Los Angeles. J’ai<br />

senti un changement. Elle est plus détendue. Et on voit<br />

qu’elle est plus heureuse. » – Ph. B.<br />

encore que cette blessure de tout le<br />

match. »<br />

Ce que retiendra surtout l’entraîneur,<br />

c’est la sérénité de sa joueuse : « Elle<br />

est beaucoup plus maîtresse d’ellemême.<br />

L’an dernier, un match comme<br />

la demi-finale, elle ne l’aurait jamais<br />

gagné. Mais, pendant toute la partie,<br />

elle n’a pas eu un mauvais regard, pas<br />

une mauvaise attitude. Aujourd’hui<br />

pareil. Elle a appris à accepter de ne<br />

pas bien jouer et à rester quand même<br />

dans les matches. » – Ph. B.<br />

Une sacrée<br />

série<br />

FLASH-BACK : OCTOBRE 2005,<br />

pour la première fois depuis cinq ans,<br />

Amélie Mauresmo vient d’enchaîner<br />

trois défaites consécutives. La Française<br />

hésite à mettre un terme prématuré<br />

à sa saison mais s’accroche.<br />

Depuis, elle a remporté 4 tournois sur<br />

5 disputés, gagné 19 matches (dont 9<br />

contre des joueuses appartenant au<br />

top 10 mondial) et encaissé seulement<br />

2 défaites (dont une en poule au Masters<br />

contre Pierce alors qu’elle avait<br />

déjà acquis sa qualification pour les<br />

demi-finales...). Ci-après, le récapitulatif<br />

de ses 21 derniers matches, avec<br />

entre parenthèses la nationalité et le<br />

classement de ses adversaires.<br />

❏ PHILADELPHIE (indoor,<br />

31 octobre-6 novembre). – Premier<br />

tour : b. Sugiyama (JAP, 30), 6-3, 6-4.<br />

Deuxième tour : b. Washington<br />

(USA, 85), 6-3, 6-4. Demi-finale : b.<br />

Vaidisova (RTC, 19), 7-5, 7-5. Finale :<br />

b. Dementieva (RUS, 10), 7-5, 2-6, 7-5.<br />

❏ MASTERS (Los Angeles, indoor,<br />

8-13 novembre). – Poule : b. Clijsters<br />

(BEL, 2), 6-3, 7-6 (7-4) ; b. Dementieva<br />

(RUS, 7), 6-2, 6-3 ; p.c. Pierce (5), 2-6,<br />

6-4, 6-2. Demi-finale : b. Sharapova<br />

(RUS, 3), 7-6 (7-1), 6-3. Finale : b.<br />

Pierce (5), 5-7, 7-6 (7-3), 6-4.<br />

❏ SYDNEY (Rebound Ace, 9-13 janvier).<br />

– Premier tour : p. c. Ivanovic<br />

(SEM, 21), 6-3, 7-5.<br />

❏ OPEN D’AUSTRALIE (Melbourne,<br />

Rebound Ace, 16-29 janvier). – Premier<br />

tour : b. Sun Tiantian (CHN,<br />

103), 4-6, 6-2, 6-2. Deuxième tour :<br />

b. Loit (76), 7-6 (7-1), 6-2. Troisième<br />

tour : b. Krajicek (HOL, 43), 6-2, ab.<br />

Huitième de finale : b. Vaidisova<br />

(RTC, 16), 6-1, 6-1. Quart de finale :<br />

b. Schnyder (SUI, 8), 6-3, 6-0. Demifinale<br />

: b. Clijsters (BEL, 2), 5-7, 6-2,<br />

3-2 ab. Finale : b. Henin (BEL, 6), 6-1,<br />

2-0 ab.<br />

❏ PARIS (indoor, 6-12 février). – Premier<br />

tour : b. Douchevina (RUS, 50),<br />

6-2, 6-2. Quart de finale : b. Safina<br />

(RUS, 17), 6-2, 6-2. Demi-finale : b.<br />

Golovin (24), 6-7 (5-7), 7-5, 6-2.<br />

Finale : b. Pierce (6), 6-1, 7-6 (7-2).<br />

Sidorenko dans le grand bain<br />

àMarseille<br />

L’Open 13, qui débute aujourd’hui à Marseille, marquera les retours de Rafael<br />

Nadal (absent du circuit pour blessure depuis octobre 2005) et de Marcos<br />

Baghdatis (qui n’a plus joué en compétition depuis sa finale à l’Open<br />

d’Australie) ainsi que les débuts sur le circuit principal d’Alexandre Sidorenko,<br />

vainqueur de l’Open d’Australie juniors et opposé dès ce soir à Tim Henman.<br />

À noter les deux chocs franco-français entre Sébastien Grosjean et Gaël<br />

Monfils, ainsi qu’entre les deux partenaires du week-end de Coupe Davis<br />

Richard Gasquet et Arnaud Clément. Sept Français sont en lice aujourd’hui<br />

au dernier tour des qualifications et vont donc porter le contingent national<br />

à onze ou douze unités dans le tableau final !<br />

Les premiers tours des Français : Gasquet-Clément ; Grosjean-Monfils ;<br />

Santoro-T.Johansson ; Simon-Nieminen ; Mathieu-qualifié ; Sidorenko-Henman.<br />

■ PAS DE DIAMANTS POUR VENUS. – Venus Williams a déclaré forfait pour<br />

le tournoi d’Anvers, qui débute aujourd’hui, en raison d’une lésion<br />

ligamentaire au bras droit. Déjà deux fois vainqueur de l’épreuve (en 2002 et<br />

2003), l’Américaine rate donc sa dernière occasion de s’approprier la fameuse<br />

raquette de diamant traditionnellement offerte aux joueuses remportant le<br />

tournoi à trois reprises en cinq ans. Vendredi, sa sœur cadette, Serena, avait<br />

elle aussi annoncé son forfait, se jugeant insuffisamment préparée.

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