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SIZIAF n52 - Parc des industries Artois-Flandres

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Lettre du <strong>Parc</strong> 52_<strong>SIZIAF</strong> <strong>n52</strong> 27/09/11 11:38 Page3(suite de la page 1)Selon un phasage étudié pour gêner le moinspossible les usagers, la première tranche aconcerné la portion située entre le giratoire«<strong>des</strong> vilebrequins» à celui donnant accès aunouveau contournement sud de La Bassée.La chaussée a été décaissée en profondeurafin de loger <strong>des</strong> conduites par lesquellescirculeront les eaux pluviales. Car cette fois,plus question, comme en 1970, de les laissers’infiltrer dans les accotements !(Environnement)Le captage, la distribution et le traitement de l’eau potable,une véritable industrie…La rénovation du boulevard Ouest et la façon dont est géré ce chantier montrent une fois de plus que le Siziafa définitivement intégré la préoccupation environnementale dans sa gestion du <strong>Parc</strong> <strong>des</strong> <strong>industries</strong>.La nappe phréatique,un sanctuaire mieux protégéEn effet, le boulevard passe à proximité ducaptage de l’eau potable dans la nappephréatique, dont on se soucie davantageaujourd’hui qu’il y a quarante ans.Légèrement inclinée d’un côté, la chausséesera donc bordée d’un caniveau jalonnéd’avaloirs. L’ensemble sera équipé de façonà retenir les hydrocarbures avant que l’eaupoursuive son chemin vers le bassin situé àcôté de la station d’épuration, puis vers lecanal. Ce parcours se fera dans un nouveautype de tuyaux en grès de chez Keramo, quele Siziaf a préféré aux traditionnelles canalisationsen béton ou en PVC. Ce nouveaumatériau naturel assurera, pour un surcoûtminime, une pérennité de plus de cinquanteans tout en offrant une étanchéité et unerésistance à l’abrasion bien meilleures. Parailleurs, toujours afin de protéger les eauxsouterraines, Eurovia et toutes les autresProferm a ouvert !Après guère plus de six mois de travaux,la nouvelle usine Proferm de 7000 m2,remplaçant les ateliers obsolètes deLa Bassée, a ouvert ses portes dès lami-août. Les soixante salariés de l’entreprisefondée et dirigée par VincentDejonghe ont ainsi pu découvrir à leurretour de congés un lieu de travail infinimentplus moderne que l’ancien, dansle cadre qui plus est verdoyant del’avenue de Londres.Il reste maintenant à souhaiter au jeunechef d’entreprise et à ses collaborateursque les vents restent propices au développementde l’activité, ce qui pourraitentraîner la création d’une trentaine d’emploissupplémentaires.Avant...entreprises intervenant à un titre ou à unautre ont dû adhérer à la charte «Chantiervert» garantissant leur respect de normessévères, notamment en matière de propreté.Cyclistes, piétons, riverains...Le boulevard sera aussi le leurAutre signe que le boulevard Ouest rénovésera en phase avec la politique environnementaledu Siziaf, le long ruban noir sera bordéd’une bande de circulation réservée auxcyclistes et aux piétons, à l’instar de ce qui adéjà été réalisé récemment rue de Sofia ourue de Londres. Les adeptes du vélo bénéficierontainsi de quelque 5,1 km de pistes cyclablessur le <strong>Parc</strong>, contre 3,4 aujourd’hui. Largede 2,50 mètres, cette voie sera séparée dela circulation automobile par une lisse en boisdu plus bel effet. Le Siziaf entend ainsi encouragerles mo<strong>des</strong> de déplacement «doux» quiconviennent parfaitement à un parc industrieldont les salariés résident pour 25 % d’entreeux dans un rayon inférieur à 5 kilomètres.l'eau pluviale tombant sur la chaussée sera récupérée...... Bientôt.Dans le même esprit, il est prévu que lesadeptes du covoiturage bénéficient le longdu boulevard d’abris leur permettant d’attendreleurs collègues dans les meilleuresconditions. On en reparlera.Enfin, la rénovation du boulevard va permettrede corriger une imperfection dans l’aménagementdu <strong>Parc</strong> tel qu’il a été conçu à l’origine.Dans sa portion la plus au sud, seulsquelques mètres séparent en effet lachaussée <strong>des</strong> premières habitations deDouvrin. Afin de supprimer visuellement cemélange <strong>des</strong> genres, cet espace va doncêtre planté d’arbres.En agrémentant le paysage, ces derniersauront peut-être aussi pour vertu d’inciterles automobilistes à lever le pied. C’est entout cas le souhait, sinon le but, assigné parle Siziaf à cette «clôture végétale».Pour bénéficier de ce boulevard «new-look»,il suffit maintenant de compter en semaines !La mise en service est en effet prévue avantla fin de l’année.La raison en est bien sûr une réelle volontéde protéger les ressources naturelles, maisaussi doter le <strong>Parc</strong> de l’attractivité nécessairepour assurer son développement dans lecontexte concurrentiel qui est le sien. Et, biensûr, tout cela profite aux entreprises qui y sontdéjà installées, dont les dirigeants comme leurssalariés apprécient de travailler dans un cadrede plus en plus agréable.Tous les champs de la politique environnementaledu Siziaf ne sont cependant pas visibles aupremier coup d’oeil. Il en va ainsi d’un élémentpourtant essentiel : la qualité de l’eau potabledistribuée aux entreprises du <strong>Parc</strong>.Une affaire de spécialistesPour assurer cet approvisionnement dans laquantité et la qualité nécessaires, le Siziafdélègue ses pouvoirs en la matière à une entreprisespécialisée. Il s’agit actuellement de VeoliaEau, sachant que le contrat de cette dernières’achevant le 31 décembre prochain, un appeld’offres a été lancé pour les dix prochainesannées avec pour objectif que le service, avectoute l’exigence de qualité qu’il implique, soitrendu au meilleur prix.Cette échéance est l’occasion de se penchersur la façon dont l'eau potable est captée etdistribuée.D’abord, d’où vient-elle ?Le Siziaf et son délégataire n’ont pas à allerchercher bien loin : la nappe phréatique s’étalesous le <strong>Parc</strong> <strong>des</strong> <strong>industries</strong> et les communeslimitrophes. Reste à la capter. Ce qui est fait,à raison de 1500 m 3 par jour, avec le forage situéau pied du château d’eau. D’une contenancede 3000 m 3 , ce dernier alimente les 11 kmdu réseau auquel sont reliés les abonnés.Relevons au passage que le réseau, encorerécent, présente un excellent rendement, avecplus de 92% de l'eau captée effectivementdistribuée aux abonnés ; le Siziaf tient beaucoupà ce que ce rendement ne baisse pasavec les années et multiplie dans ce sens leséquipements permettant de détecter les fuites.Bien entendu, l’eau injectée dans le circuit estrégulièrement contrôlée. L’Agence Régionalede Santé a ainsi procédé l’an dernier à pasmoins de 477 tests. Tous se sont révélésconformes aux normes de potabilité. Encomplément de ces contrôles, Veolia Eauassure une surveillance permanente de laqualité de l’eau (162 tests en 2010) qui, euxaussi, attestent que l’eau distribuée est bienconforme aux normes de potabilité. Quant àl’eau de la nappe phréatique elle-même, elleest elle aussi régulièrement analysée.Que devient-elle ?Après son utilisation par les usagers, l’eau estcollectée dans le réseau d'eaux usées quiaboutit à la station d’épuration du Siziaf, d’unecapacité de 27000 Equivalent Habitants, situéeau nord du <strong>Parc</strong>, non loin du canal. Là, les rejetssubissent différents traitements avant que l’eaunettoyée soit finalement rejetée dans le canal.Canald’AireSanitairesProcess industrielConsommationhumaine... pour aboutir dans un bassinavant d'être introduite dans le canal.

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