supplemento á collecção dos tratados, convenções, contratos, tomo ...

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bin de là. il íit exaetement le contfaire, en désignant explioi- >«"^8
tement rEmpereur D. Pedro sou fils daus rêdit du 25 N(j-
Yeml)ie 1825, par leqiiel le Tiailé du 2V) Aoút de la mème
aunée fut publié en Portugal, comme son sticcesseur legitime
et naturd. Par la teneui- de cet édit le Uni remit pour aiusi
dire momentanément en doute la séparation des deux eou-
ronues qu'il avait cependant iniplicitemcnt prononcée par
le Traité du 29 Aoút. Aussi les Puissances qui étaient in-
tervenues dans les transactions de Tannée 1825, nommé-
ment rAutriche et TAngleteri-e, crui^ent elles alors ne devoir
rien négliger, tant auprès du Roi Jcan, (iu"auprès de TEmpe-
reur son fils D. Pedro (N)mme surcesseur évenluel au trone
de Poi"tugal, pour leur en faire sentir rinconvénienl, et pour
les engager à prononcer par un ade solennel cette séparation
définitive. Mais si sons ce rapport le Traité et Tédit de
Tannée 1825 offrent une lacune regrettable, il est incontes-
table du moins, que par ces transactions et par les droits
de sa naissance, lEmpereur D. Pedro k la mort du Roi son
père s'est trouvé légitimement appelé à lui succéder en
Portugal, et il ne Test pas moins, que ce Souverain. le joui-
de son avénement au trone, avait sans contredit, et pour le
moins le droit d'opter entre celui du Brésil que le Roi son
père lui avait cédé, et celui de Poi'tugal, auquel il se trou-
vait appelé par le décès du Roi Jean VI. Or le droit d'option
présuppose celui de posséder, et c'est en vertu de ce der-
nier droit que lEmpereur D. Pedro avait incontestablement
celui d'al)diquer la couronne du Portugal en faveur de Tln-
fante Maiia da Gloria sa filie ainée, ce qu'il fit en effet par
un acte du 2 Mai 1826, émettant à son abdication la con-
dition expresse que la jeune Reine Maiãa épouserail Tln-
fant D. Miguel son onde. Cette mesure était assurément
la plus favoral)le que FEmpereur D. Pedio eiit pu prendre
dans les intéi'èls de sa maison et dans ceux de llnfant son
frère, puis qu'elle assurait la couronne de Portugal aux
descendans de ce Prince.
II est dair craprés ce qui precede (^\o les transactions
de lannée 1825 ne peuvent laisser aucuii doute sur les
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