supplemento á collecção dos tratados, convenções, contratos, tomo ...

37
que était mie coloiiic dii Portiigal, el a cellc oíi le lloi i8-28
Jean Yí s'est décidé à ceder à riníant D. Pedro la conroiiiie
de cel Empire, et il est incoiilestal)le (jue le Brésil Ibrmalt
une partie intégranle de la Monarchie Portugaise, et qu'on
ne saurait par conséquent le con-sidérer comme \m État
étranger. Ge iVest en effet que depuis la publication de
Tédit du 3 Mars de cetle aiiuée, par lequel lEmpereur
D. Pedro a confirme la séparation totale et déllnitive des
deux couronnes, que le Brésil pourrait êlre considere comme
tel. Or ce Souverain. qui en sa (jualité de successeur legi-
time au trone de Portugal íivait incontestablement le droit
d'opter entre les deux couronnes, et qui avait en effet opte
pour celle du Brésil dès le 2 Mai de Taniiée 1826, a satisfait
ainsi implicitement aux dispositions de Tarticle 3'' de la
pragmatique du Roi Jean IV. en renoncant à cette époque à
celle du Portugal et en abdiquant en faveur de sa fdle ainée,
rinfante Maria da Gloria. L'option entre les deux couronnes
de la part de D. Pedro a donc eu lieu au moment mème
oíi il a été informe du décès du Roi son père, et si par une
suite regrettable des fautes, qui se sont commises de part
et d"autre, dans cette affaire, la séparation totale et déíini-
tive des deux couronnes n'a été formellement prnnoncée
que le 3 Mars de cette année, on ne saurait contester du
moins, que jusqu'à cette époque dernière, le Brésil ne pou-
vait pas ètre considere comme un État étranger. L"Empereur
enfin nayant qu'un fils, qui par la Constitution du Brésil
est appelé à lui succéder dans cet Empire devait nécessai-
rement au défaut d'un second fils placer la couronne de
Portugal sur la tête de sa filie ainée (les filies dans ce
Royaume étant, à défaut des males, appelées à la succession),
mais pour conserver cette couronne dans sa maisun, il y a
mis la condition expresse qu^elle épouserait riiifant D. Mi-
guel son oncle, et par cette clause il nous paiait (jui! a
su concilier, autant qu'il était en son pouvoir. Taccomplis-
sement de ses engagements avec les va3ux de la Nation Por-
.tugaise.
Daprés les dispositions que renferme la pragmatique du
'^''"'*