supplemento á collecção dos tratados, convenções, contratos, tomo ...

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OU il renoiírait ;i la couroiine. La légitimité des droits de ^>^-^
ce Souverain, et la légalité d'un acte aussi iniportant que
celui, par lequel il venait d'octroyer au Portugal une Gliarte
(jue repoussait en eíTet la majorité de la Nation, paraissaieut
au Cabinet de Vienne deux questions trop distinctes pour
pouvoirêtre confondiios, et pour ne pas uiniler (l'èlre [irises
séparément dans la plus múre.considération par lesprinci-
pales Puissances de TEurope. Inílaencées à cotte époquc
par Topinion générale, nommémeut par celle du Cabinet de
Saint-James, sous Tégide du quel la nouvelle Charle avait
été publiée et établie en Portugal, ces mêmes Puissances
auxquelles TAutriche en avait appelé pour tenter de pre-
venir les complications dangereuses que lui faisait rédouter
pour le repôs de la Péninsule la publication de la nouvelle
CJiarte Portugaise, furent unanimement (íavis (|ue. quelque
délectueuse qu^elle pút rtre, on ne pouvail, ui ue devait se
permettre d'y porter atteinte, attendu qu'elle émauait de
Tautorité legitime entièrement libre de son action. Telle fut
lopinion que uhésitèrent point à pronoucer à cette épo-
que les Cabinets des principales Puissances de TEurope, à
lexceptiou de celui de Vienne, qui crut devoir íinir cepen-
dent par y adhérer. Le Gouvernement Britannique y ajouta
nièuie la déclaration oíTicielle, que toute iugérence étrangère
contre lordre nouvellement établi en Portugal serait consi-
drrée par TAngleterre comme une aggression contre cetle
l^uissance, qui la mettrait dans le cas, aux ténues de ses
Traités avec le Portugal, de lui prêter les secours qu"il serait
autorisé dans cette hypothèse à réclamer d"elle. Que res-
tait-il à faire à FAutriche après une déclaration aussi ca-
tégorique? Pouvait elle se placer et se uiaintenir seule en
opposition vis-à-vis de lEurope? Pouvait elle se permettre
de conseiller à Tlnfant, qui lui était confie et qui était alors
le dernier espoir des Portugais fidèles et dévoués, de i)ren-
dre les armes contre TEmpereur son frère et son Souverain,
et de provoquer par sa préseuce sur les frontirrcs du Por-
tugal une guerre civile dans sa patrie, qui eút iníailliblement
entrainé à cette époque entre TAugleterre et TEspagne une