supplemento á collecção dos tratados, convenções, contratos, tomo ...

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placer la couromie siir la têle, iie lui fournirait-il pas liil i«--23
mème par là un pretexte plausible de Teu priver le jour.
ou ils seraieut mécoiiteiits de sou Gouvernemeut? Dans cet
État des choses il iioiis parait doiic que ies Représeiilauís
des Puissances à Lisboniie ne pouvaieut poiut liésiter à sus-
pendre leurs fonctions, ou qu"en Ies coutiuuaut ils auraieut par
là mème tacitemeut sauctiouné la marche illégale de rinfani.
Quaut à la secoude questiou ou objection nomméuient
celle, si le Roi Jean YI avait le droit de cousentir à la sé-
paration des couronnes de Portugal et du Brésil, et de ceder
celle de cet Empire à Tliifaut D. Pedro sou fils sans Tinter-
Yention des Cortês du Royaume, il nous semble que cette
questiou u"est poiut de la compéteuce desPuissauces étrau-
gères. Mais si nous étious forces d'éuoncer à cet égard uue
opiuiou, nous n"hésiterions poiut à dire qu"on ne saurait
contester ce droit au Roi Jean YI sans invalider tous Ies
actes anlérieurs, que ce Souverain et ses predécesseurs se
sont permis de faire sans le consentement des Cortês, qui
n"out pas été rassemblées eu Portugal depuis prés de deux
siêcles. D"ailleurs le Traité du 29 Aoút 1825 n"ayant apporté
aucun changement à íordre de succession à la couronne de
ce Royaume, il n'y avait eu, à ce qu il parait, aucun motif
quelconque pour le sommettre à la sanction des Cortês.
Maii