Classements GSL 100 France - 2016
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Les investissements mobiles progressent mais restent en<br />
dessous des usages<br />
Répartition par devices* dans les dépenses publicitaires digitales<br />
(display et search**) en <strong>France</strong> (en millions €)<br />
95% 91% 83%*** 74%<br />
2 103 M€<br />
Usages<br />
48%***<br />
des connexions se<br />
font depuis un<br />
environment<br />
desktop<br />
26%<br />
17%***<br />
9%<br />
5%<br />
2012 2013 2014 2015<br />
733 M€<br />
32%<br />
33%<br />
52% ***<br />
des connexions se<br />
font désormais sur<br />
mobile<br />
- vs 42% en 2014 -<br />
Sources : Analyse PwC, Adspend, IAB UK Digital Results H1 2015 (retraitement PwC) & IAB US internet advertising revenue report H1 2015<br />
* Prise en compte du desktop et du mobile (mobile et tablette) pour le search et le display hors IPTV<br />
**SEM<br />
***Répartition nouveau périmètre<br />
***Médiamétrie e-Stat’Web, Décembre<br />
2014 et 2015<br />
12<br />
Pourtant il est intéressant de noter que les<br />
investissements publicitaires ont du mal à<br />
suivre les usages. Ainsi alors que<br />
Médiamétrie identifie que plus 52 % des<br />
connexions étaient désormais mobiles en<br />
2015, seule 26 % des investissements<br />
publicitaires digitaux sont mobiles.<br />
Il est vrai que certains espoirs ont pour<br />
l’instant été déçus, notamment pour le<br />
drive-to-store pour lequel la formule<br />
magique n’a pas encore été trouvée. Les<br />
publicités peinent à attirer les clients<br />
jusqu’aux magasins physiques, et il est<br />
surtout encore plus dur de mesurer<br />
effectivement le succès de ces campagnes<br />
sans passer par l’installation de solutions<br />
complexes (beacons, récepteurs NFC…).<br />
Ce retard semble toutefois avoir été identifié<br />
par le marché, et nous avons assisté à un<br />
rattrapage significatif en 2015 qui devrait se<br />
poursuivre en <strong>2016</strong> notamment portée par :<br />
• La vidéo et le native-advertising : ces<br />
deux types de contenus ont l’avantage de<br />
naturellement s’adapter aussi bien aux<br />
écrans desktops qu’aux écrans mobiles<br />
(cross-device) ;<br />
• Les réseaux sociaux : Avec 75 % des<br />
contenus vus depuis un téléphone ou une<br />
tablette, on peut affirmer que le mobile<br />
est devenu la norme sur Facebook. Les<br />
réseaux sociaux ont également l’avantage<br />
d’avoir des utilisateurs logués et donc<br />
identifiés en permanence devant<br />
n’importe quel écran.<br />
• L’adaptation des outils programmatique<br />
au contexte mobile : alors que le tracking<br />
et la vente automatisée de publicités avait<br />
du mal à s’adapter au contexte technique<br />
des applications natives, il est désormais<br />
possible de vendre des espaces mobiles<br />
presqu’aussi facilement que pour le reste<br />
du display.<br />
Le display, s’il n’est que le second en<br />
volume (1 Mds€), est le secteur le plus<br />
dynamique (+10 %).<br />
On parle de display pour désigner toutes les<br />
publicités qui apparaissent sous la forme de<br />
contenus qu’ils soient vidéos, images ou<br />
bannières-textes.<br />
Dans ce secteur on assiste à une<br />
transformation très importante de tous les<br />
métiers liés à la publicité. Si les budgets<br />
des annonceurs, et par conséquent ceux de<br />
leurs agences, sont logiquement en train de<br />
basculer des medias traditionnels vers les<br />
médias digitaux, on assiste également à<br />
une révolution dans le mode d’achat de la<br />
publicité : la programmatique.<br />
Ce mode d’achat, qui consiste à vendre les<br />
espaces publicitaires aux enchères et de<br />
manière automatique, s’appuie sur deux<br />
piliers : les données et les algorithmes.<br />
Cette évolution d’abord technologique,<br />
représente aujourd’hui 40 % (0,423 Mds€)<br />
du total des ventes publicitaires en display.<br />
PwC 49