In dieser Ausgabe - Salgesch

Avant-propos du Président
Avant-propos du Président
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Chères concitoyennes,
chers concitoyens
C’est à peine si nous arrivons encore à trouver du
répit au rythme des saisons. Du reste, on peut se
poser la question si elles existent encore et quelle
est leur fonction. Cette année comme les années
précédentes, la météo plus que le calendrier a dicté
sa loi.
A l’époque, les gens qui travaillaient dur entre
le printemps et l’automne pouvaient trouver une
compensation en hiver. Cette période était propice à
calmer les esprits et à reposer le corps de la fatigue
estivale. Malheureusement, le temps est révolu où on
pouvait se permettre de passer une soirée tranquille
tout en se donnant le temps de la réflexion. Je pense
que cet état de fait nous concerne pour la plupart.
Les exigences deviennent toujours plus élevées.
Le printemps n’est donc plus associé à un éveil lent,
mais à une augmentation de nos prestations que
chacun doit couvrir avec des objectifs et des devoirs
supplémentaires.
Ce développement ne se limite pas qu’à notre seule
commune. La confédération et le canton cascadent
de plus en plus de travail vers les communes.
Ainsi donc, le conseil communal se voit contraint
d’assumer de plus en plus de tâches administratives
ou associées à des activités de régie. Par exemple, les
comptes annuels doivent être ajustés de la manière
la plus exacte selon les critères du canton.
Dans la même ligne, les exigences concernant
l’autofinancement des activités de régie ont été
présentées lors de la dernière assemblée primaire
extraordinaire. Le conseil communal a rempli
pleinement son devoir vis-à-vis de l’Etat et de la
population en présentant une augmentation des
redevances concernant la gestion des déchets. Je
remercie ici vivement les commissions et le conseil
communal pour le travail accompli.
Après le refus des trois adaptations tarifaires portant
sur l’eau potable, les eaux usées et le traitement des
déchets, beaucoup d’entre vous se posent la question
comment tous ceci va continuer. En premier lieu,
soyez assurés que ce refus n’implique pas une
diminution des prestations du côté de la commune.
Je remercie la population pour l’acceptation du plan
d’affectation des zones lors de l’assemblée primaire.
Nous pouvons être contents que ce processus de
longue haleine ait pu être terminé.
Il ne me reste plus qu’à conclure sur ce message: Il
n’y a plus de périodes transitoires ni pour se reposer
ni pour philosopher et il n’y a pas de saison qui soit
prévue pour cela, car chacun est, dans ce monde
agité, le propre maître de ses temps libres. Dans ce
sens, je souhaite que chacun trouve son temps et
puisse le répartir selon ses envies.
Votre président
Urs Kuonen