Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Erfolgreiche ePaper selbst erstellen
Machen Sie aus Ihren PDF Publikationen ein blätterbares Flipbook mit unserer einzigartigen Google optimierten e-Paper Software.
Grands solistes<br />
Vendredi / Freitag / Friday<br />
12.11.2010 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
London Symphony Orchestra<br />
Sir Colin Davis direction<br />
Nikolaj Znaider violon<br />
Edward Elgar: Concerto pour violon et orchestre en si mineur (h-moll)<br />
op. 61 (1905/1909–1910)<br />
Allegro<br />
Andante<br />
Allegro molto<br />
48’<br />
—<br />
Felix Mendelssohn Bartholdy: Symphonie N° 3 a-moll (la mineur)<br />
op. 56 («Schottische» / «Écossaise») (1829–1842)<br />
Andante con moto – Allegro un poco agitato – Andante come prima<br />
Vivace non troppo<br />
Adagio<br />
Allegro vivacissimo – Allegro maestoso assai<br />
40’<br />
Backstage<br />
19:15 Espace Découverte<br />
Dr. Karsten Nottelmann: «…write music like an Englishman». Von<br />
Mendelssohn zu Elgar (D)<br />
Dans le cadre de <strong>Luxembourg</strong> Festival
Dans un monde en perpétuel mouvement, il est<br />
bon de pouvoir faire une pause, s’évader et se laisser<br />
emporter par la musique. Elle opère une magie<br />
indescriptible sur tout un chacun, adoucit les mœurs<br />
et rassemble les foules, quel que soit leur milieu social.<br />
Rien ne vaut la musique pour abolir les frontières et<br />
rapprocher les cultures du monde entier.<br />
Dexia BIL participe activement au développement<br />
de la musique au travers de sa politique de mécénat<br />
et est devenue au fil des ans un des principaux<br />
partenaires des milieux artistiques et culturels du<br />
<strong>Luxembourg</strong> et de la Grande Région. Son engage-<br />
ment se traduit par un soutien aux jeunes talents<br />
mais également aux grands évènements musicaux.<br />
Je suis particulièrement ravi de soutenir ce soir<br />
le concert du London Symphony Orchestra sous la<br />
direction de Sir Colin Davis avec le violoniste danois<br />
Nikolaj Znaider, connu pour avoir remporté le<br />
Concours Reine-Élisabeth de Bruxelles en 1997.<br />
Je vous souhaite d’ores et déjà une très bonne soirée.<br />
Frank Wagener<br />
Président du Comité de direction<br />
Dexia Banque Internationale à <strong>Luxembourg</strong>
4<br />
En compagnie de maîtres et<br />
de héros<br />
Mendelssohn – Elgar<br />
Pierre-Albert Castanet<br />
Felix Mendelssohn Bartholdy<br />
Musicien et peintre allemand, Felix Mendelssohn Bartholdy<br />
(1809–1847) a été, comme sa sœur Fanny, un excellent pianiste.<br />
Ils prirent tous deux des leçons de clavier avec Marie Bigot, inter-<br />
prète préférée de Ludwig van Beethoven. Ses premiers opus (sym-<br />
phonies, motets, études pour piano, lieder…) datent des années<br />
1820, époque où il croise Carl Maria von Weber et Johann Wolf-<br />
gang von Goethe, Ignaz Moscheles et Louis Spohr. Sa carrière com-<br />
mencera véritablement avec l’audition de l’Octuor en mi bémol ma-<br />
jeur op. 20 (1825) et avec la musique de scène pour Le Songe d’une<br />
nuit d’été d’après Shakespeare. Au niveau de la direction d’orches-<br />
tre, c’est en 1829 que le jeune prodige monte et dirige avec bon-<br />
heur La Passion selon Saint-Matthieu de Johann Sebastian Bach<br />
(partition qui n’avait plus du tout été jouée depuis la mort du<br />
Cantor de Leipzig en 1750). À sa sortie de l’université, de nom-<br />
breux voyages en Europe font connaître l’ingénieux talent de Men-<br />
delssohn (mémorables rencontres avec Hector Berlioz, Frédéric<br />
Chopin, Giacomo Meyerbeer, Franz Liszt…). Parmi ses nom-<br />
breuses fonctions honorifiques, il faut noter, entre autres, celles<br />
de directeur du Gewandhaus de Leipzig et de maître de chapelle<br />
du roi de Prusse.<br />
Extrêmement doué et vivement adulé pour ses exploits héroïques<br />
en tant que claviériste (piano et orgue), chef d’orchestre et com-<br />
positeur, Felix Mendelssohn Bartholdy a toujours su entrecroiser<br />
rigueur et liberté, fantaisie et goût du classicisme. C’est à la tête<br />
des plus grands orchestres qu’il magnifia les œuvres symphoniques<br />
de Ludwig van Beethoven, de Robert Schumann, de Franz Schubert
Felix Mendelssohn Bartholdy<br />
(Portrait de James Warren Childe, 1830)<br />
et de lui-même. En dehors de très belles pages de musique chambre<br />
(piano solo – Romances sans paroles – trios, quatuors, quintettes,<br />
sextuor…), de musiques de scène (Antigone; Athalie; Œdipe à<br />
Colonne…) et de pièces diverses de musique orchestrale (Marche<br />
funèbre op. 103), il nous a légué des concertos pour piano(s), pour<br />
violon et ensemble. Hormis sa vaste production vocale, tant sacrée<br />
(oratorios Paulus et Christus; Te Deum, Magnificat; Salve Regina;<br />
Ave Maris Stella) que profane (opéra Die Heimkehr aus der Fremde;<br />
La Première Nuit de Walpurgis; Gutenberg-Kantate, nombreux Lie-<br />
der), on lui doit 12 symphonies de jeunesse pour cordes seules<br />
(1821–1823) et surtout, cinq grandes symphonies écrites entre<br />
1824 et 1842.<br />
5
6<br />
Monumentales, ces fresques orchestrales ont toutes en commun<br />
le sens d’une logique constructive cohérente mise au service de<br />
l’équilibre et du dosage des timbres en présence. Parmi ce bouquet<br />
symphonique, les pages plus connues restent la Troisième («Écossaise»,<br />
1829–1842), la Quatrième («Italienne», 1830–1833) et la Cinquième<br />
(«Réformation», 1829–1830).<br />
La Troisième Symphonie en la mineur op. 56, dite «Écossaise» de Felix<br />
Mendelssohn Bartholdy a été esquissée en 1829 lors d’un voyage<br />
d’agrément dans le Nord de l’Écosse (à noter que le compositeur<br />
évoquera à nouveau les contrées gaéliques dans une autre œuvre:<br />
l’Ouverture des Hébrides, datée de 1830–1831).<br />
En fait, reprenant ses notes plus de dix ans après son excursion<br />
écossaise, le musicien est resté longtemps insatisfait vis-à-vis de<br />
ses premières intentions d’ordre figuraliste. En effet, ne pouvant<br />
tenir à la lettre le programme initial souhaité qui consistait à dé-<br />
peindre en musique «l’ambiance de brumes écossaises», le compo-<br />
siteur a déclaré: «cette symphonie m’échappe à mesure que je<br />
crois la tenir.» Très cultivé, Mendelssohn avait sans doute encore<br />
en arrière-pensée les aventures mystérieuses campées dans les<br />
Highlands par l’imagination débridée de Walter Scott, l’idole euro-<br />
péenne que le compositeur a rencontrée en 1829. C’est peut-être<br />
grâce à ce contexte poético-géographique rêvé que l’on croit re-<br />
connaître ici ou là quelques réminiscences de chants populaires,<br />
autant de motifs oniriques typés qu’affectionnait particulière-<br />
ment Richard Wagner. Au reste, ce dernier ne disait-il pas que<br />
Mendelssohn était un «paysagiste de premier ordre»?<br />
Achevée au début de 1842, la partition orchestrale a été créée le<br />
3 mars de cette même année au Gewandhaus de Leipzig, sous la<br />
direction du compositeur. Après le vif succès remporté en Allemagne,<br />
l’œuvre fut exportée et présentée en première audition<br />
à la <strong>Philharmonie</strong> de Londres. Le triomphe ne se fit absolument<br />
pas attendre, ce qui valut à son auteur d’être reçu solennellement<br />
par la toute jeune reine Victoria, à qui la Symphonie «Écossaise» est<br />
naturellement dédiée. À l’image de la Quatrième en ré mineur de<br />
Robert Schumann, quatre mouvements doivent être enchaînés
«Erste Ansicht des B[en] Lomond auf dem Clyde»<br />
(Première point de vue du Ben Lomond de la Clyde)<br />
(Aquarelle de Felix Mendelssohn Bartholdy, 11 août 1829)<br />
pour former la charpente structurelle continue de l’édifice. Au<br />
travers de ce geste unitaire, on peut aisément reconnaître le souci<br />
d’homogénéité, le besoin de non interruption du discours mendelssohnien,<br />
l’auteur désirant, de la première à la dernière note,<br />
maintenir l’intérêt perceptif du propos artistique.<br />
Noté sur le sol écossais, le thème de l’introduction (Andante con<br />
moto) déroule lentement un tapis réservé aux sonorités chaudes<br />
et mélancoliques des instruments à vent. Pour ce faire, les pupitres<br />
de hautbois, clarinettes, bassons et cors s’expriment symboliquement<br />
dans la tonalité de la mineur. Cristallisant un contraste efficace,<br />
l’Allegro un poco agitato qui suit s’inspire de ces données<br />
mélodiques introductives avant de verser dans un discours au<br />
contour somme toute plus lyrique. Dans ce mouvement au tempo<br />
rapide, la présence dynamique du chromatisme accuse sporadiquement<br />
le style romantique du compositeur. Irisé en fa majeur, le<br />
deuxième mouvement se présente sous la forme d’un scherzo<br />
(Vivace non troppo) mais battu à deux temps (et non à trois,<br />
comme la coutume le demande ordinairement). À noter qu’à<br />
l’instar des propositions beethoveniennes, Mendelssohn inverse<br />
ici l’ordre des tempi des mouvements 2 et 3. Fantasque et très<br />
dansant, bâti sur cinq notes, le thème principal qui semble s’inspirer<br />
d’un air de cornemuse (bag pipe) est ici confié à la clarinette<br />
accompagnée par des sons staccato de cordes. Mené d’une manière<br />
quasi rituelle, l’Adagio suivant fait montre de poésie et de cantabile<br />
intense. Tel un diamant dans son écrin exceptionnel, son<br />
Oxford, Bodleian Library<br />
7
iche matériau pérore tant sur le plan mélodique qu’harmonique.<br />
Enfin, le dernier Allegro accuse une rythmique vigoureuse (avec<br />
valeurs pointées) qui fait songer à la rutilance d’une fanfare de<br />
plein air (Allegro vivaccissimo). Plus majestueuse, la deuxième<br />
partie (Allegro maestoso assai) débouche avec emphase sur une<br />
sorte de choral hymnique pleinement soutenu par la sonorité<br />
caractéristique et unique des cors.<br />
Sir Edward Elgar<br />
Compositeur et chef d’orchestre anglais, Sir Edward Elgar (1857–<br />
1934) s’est formé en amateur en errant toute son enfance et son<br />
adolescence dans les rayons du magasin de musique que tenait<br />
son père, violoniste et organiste. Autodidacte produisant çà et<br />
là quelques pages de musique en tous genres (Ouverture «Froissart»<br />
op. 19, Sérénade op. 20, les cantates King Olaf et Caractacus), il n’a<br />
adhéré ni aux réformes de Parry et Standford qui ont tenté de<br />
professionnaliser le milieu musical savant anglais, ni aux demandes<br />
d’ordre nationaliste formulées par son collègue Vaughan Williams.<br />
Foncièrement indépendant, Elgar tient néanmoins, à partir de<br />
1885, les orgues de l’Église Saint-George de Broadheath, poste<br />
qu’occupait jusque lors son père. Ce n’est que passé la quarantaine<br />
qu’il connaît brusquement une reconnaissance officielle<br />
grâce à l’audition publique des Variations sur un thème original<br />
op. 36 pour orchestre (1899), partition appelée parfois «Enigma<br />
Variations».<br />
Fort de ce succès populaire, d’autres partitions importantes vont<br />
venir renforcer la célébrité d’Edward Elgar tant en Angleterre<br />
qu’outre-Manche, redonnant à son pays natal une place de choix<br />
et une aura symbolique dans le champ de la création européenne.<br />
Par exemple, l’ineffable Introduction et Allegro pour quatuor à cordes<br />
et orchestre op. 47 (1904–1905) ainsi que The Dream of Gerontius<br />
op. 38 (1900) traitant du drame chrétien face à la mort et à l’au-<br />
delà, font partie des pièces maîtresses les plus diffusées à l’étranger,<br />
en ce début de vingtième siècle. Il est à noter que ce dernier<br />
oratorio fut remarqué par Richard Strauss lors d’une exécution<br />
spectaculaire à Düsseldorf. C’est à cette époque que le compositeur<br />
anglais accepte la chaire de musique à l’université de Bir-<br />
9
10<br />
Edward Elgar, vers 1900<br />
mingham, poste qu’il occupe jusqu’en 1908. En dehors des ouvertures<br />
(Cockaigne op. 40; In the South op. 50) et de deux symphonies<br />
(N° 1 de 1907–1908; N° 2 de 1903–1911), la vaste étude pour<br />
orchestre en ut mineur intitulée Falstaff op. 68 (1913, l’année de<br />
Jeux de Claude Debussy et du Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky)<br />
fait figure de partition très ambitieuse, au potentiel symphonique<br />
saisissant. Maître incontesté de l’écriture orchestrale, Sir Edward<br />
Elgar est le premier compositeur britannique à avoir traité la masse<br />
instrumentale (après un Hector Berlioz, un Richard Strauss ou<br />
un Claude Debussy – chacun à sa manière) en fonction de la<br />
pertinence des effets timbriques des différents pupitres en présence.<br />
L’autre domaine dans lequel Elgar excelle reste celui de<br />
l’écriture dans la grande tradition chorale. Dans ce sillage, il est<br />
l’auteur d’imposants oratorios religieux (The Apostles, 1902–1903;<br />
The Kingdom, 1901–1906) comme de remarquables cantates<br />
profanes (The Music Makers, 1912; The Spirit of England, 1917).<br />
À partir de 1907, Sir Edward Elgar compose des pièces de musique<br />
d’agrément comme en témoignent ces fameuses marches op. 39<br />
(certaines étant d’obédience militaire) baptisées Pomp and Circums-
tance, dont la première (utilisée à nouveau dans Coronation Ode<br />
avec les paroles «Land of Hope and Glory») est devenue, après<br />
l’actuel «God save the Queen», le second hymne national des Anglais.<br />
Il faut peut-être dire également qu’au cœur de l’œuvre instrumentale<br />
d’Elgar, la part concertante est relativement restreinte. Une<br />
fois écrit le Concerto pour violon et orchestre en si mineur op. 61<br />
(1909–1910), le musicien composera, après la première Guerre<br />
mondiale, sa dernière grande forme achevée: le Concerto pour<br />
violoncelle et orchestre en mi mineur op. 85 (1919), opus baigné d’une<br />
atmosphère à la fois douce et intime. En 1924, il devient maître<br />
de la Musique du roi Edward VII, seule fonction officielle qu’il<br />
ait daigné accepter (très reconnaissant envers le monarque, il<br />
dédia en 1911 sa Deuxième Symphonie toute pétillante à «feu sa<br />
Majesté le Roi»). À l’instar d’un Jean Sibelius, Sir Edward Elgar<br />
passa la fin de sa vie (à partir de 1920, l’année du décès de sa<br />
femme qui l’affecta beaucoup) dans un silence compositionnel<br />
quasi intégral. Sont venus toutefois s’adjoindre au catalogue instrumental<br />
de superbes transcriptions provenant des corpus de<br />
Bach et de Haendel, sans oublier ces deux opus (Severn Suite, 1930<br />
et Nursery Suite, 1931) dédiés aux jeunes princesses Elisabeth et<br />
Margaret. À sa mort, Elgar laissa en chantier une Troisième Symphonie<br />
ainsi qu’un projet d’opéra, The Spanish Lady, d’après The Devil<br />
is an Ass de Ben Jonson.<br />
En dehors de la voix (The Black Knight; The Banner of Saint George),<br />
le violon tiendra une place non négligeable dans la production<br />
du musicien. En effet, l’instrument de Paganini trônera notam-<br />
ment dans trois ouvrages tardifs successifs que sont la Sonate<br />
pour violon et piano op. 82 (1918), le Quatuor à cordes op. 83 (1918)<br />
et le Quintette pour piano et cordes op. 84 (1918–1919). Écrit entre<br />
le temps des deux symphonies, le Concerto pour violon et orchestre<br />
en si mineur op. 61 de Sir Edward Elgar a été créé à Londres le<br />
10 novembre 1910 par Fritz Kreisler, les musiciens de la Philhar-<br />
monic Society étant placés sous la direction du compositeur.<br />
L’éminent virtuose considérait Elgar comme «le plus grand com-<br />
positeur vivant». À la veille de la création de cet op. 61, le violo-<br />
niste déclara dans les colonnes londoniennes des Evenings News<br />
que l’œuvre était: «le plus grand concerto pour violon depuis<br />
11
Fritz Kreisler, vers 1913<br />
Beethoven». Énigmatique en diable, la partition comporte en<br />
exergue un début d’épigraphe en langue espagnole: «Aqui está<br />
encerrada el alma de …» (Ici gît l’âme de …), bribes de phrase em-<br />
pruntée au roman Gil Blas d’Alain-René Lesage. Mais personne<br />
ne saura de qui il s’agissait véritablement. On songe peut-être<br />
à Adolphe Pollitzer, pédagogue éminent auprès duquel Elgar avait<br />
pris des cours de violon dans sa jeunesse; à moins qu’il ne s’agisse<br />
de la muse et amie intime du compositeur, Alice Stuart-Wortley,<br />
qui a participé activement à la genèse du projet concertant.<br />
Structurée en trois mouvements, l’œuvre montre de multiples<br />
coloris contrastés, allant du clair à l’obscur et réciproquement<br />
(colorations en mi bémol majeur, si mineur, sol majeur…). Agencée<br />
en un continuum ininterrompu, l’introduction tresse une demi-<br />
douzaine de thèmes principaux avant que n’arrive un récitatif<br />
incisif du violon solo. Après quelques turbulences d’allure dé-<br />
monstrative, l’Allegro se clôt par une phase d’apaisement teintée<br />
d’élans lyriques d’ordre méditatif. Se retrouvant d’emblée inséré<br />
dans le tissu orchestral du deuxième mouvement (Andante), le<br />
Washington, Library of Congress<br />
13
14<br />
violon laisse poindre par la suite quelques climax significatifs<br />
dont les reliefs mélodiques participent au jeu classique de la ré-<br />
exposition. Librement rhapsodique (bien que l’on puisse aisément<br />
repérer tel ou tel thème exposé, développé ou réexposé), le mou-<br />
vement final (Allegro molto) débute par une entrée violonistique<br />
fantasque pour ensuite se poursuivre bon gré mal gré selon les<br />
caprices de la conduction mélodique ou selon l’ordonnance-<br />
ment dramatique des tonalités. Éclairés par les vertus magiques<br />
d’un prisme lumineux, les thèmes de l’Allegro initial sont réitérés<br />
dans la cadence extrêmement virtuose (à ce propos, Elgar évoquait<br />
le son «d’une lointaine harpe éolienne»). Cette dynamique soliste<br />
déclenchera une salve d’éclats symphoniques offrant à la coda<br />
de multiples facettes flamboyantes.<br />
Le Concerto pour violon et orchestre d’Elgar fut son dernier triomphe<br />
public. Le lendemain de la création, la critique du Daily Mail<br />
rapportait: «Alors que la fin approchait, on a assisté, dans l’immense<br />
salle de concert, à un déchainement d’enthousiasme et de bon-<br />
heur: un quart d’heure durant, on n’a cessé de rappeler celui qui<br />
venait de remporter un triomphe, non seulement pour lui-même<br />
mais pour toute l’Angleterre et on l’a acclamé avec passion et<br />
admiration comme un maître et un héros.»
16<br />
«Meine ganze Seele»<br />
Edward Elgar: Violinkonzert op. 61<br />
Katrin Bicher<br />
1902 lernte Sir Edwar Elgar (1857–1934) auf dem Sheffielder Musik-<br />
festival Alice Stuart-Wortley, die zweite Ehefrau Charles Stuart<br />
Wortleys, kennen. Musik begeisterte die Stuart-Wortleys außerordentlich,<br />
sie interessierten sich sehr für aktuelle Entwicklungen<br />
auf kulturellem Gebiet und musizierten auf hohem Niveau. Elgar<br />
selbst erfuhr um die Jahrhundertwende, nachdem er lange über<br />
regionalen Ruhm nicht hinausgelangt war und seine Familie mit<br />
Unterricht, kleinen Dirigieraufträgen und als Musiker in verschiedenen<br />
Formationen über Wasser gehalten hatte, mit den «Enigma-<br />
Variationen», den Pomp and Circumstance-Märschen und dem Ora-<br />
torium The Dream of Gerontius Bekanntheit und Erfolg über die<br />
Grenzen seiner ländlichen Heimat Worcestershire hinaus – und<br />
zwar bis auf den europäischen Kontinent und nach Amerika. So<br />
fanden sich schnell Berührungspunkte zwischen Elgar und den<br />
Stuart-Wortleys, und eine enge Freundschaft entstand.<br />
Alice Stuart-Wortley war die Tochter des bekannten Malers John<br />
Everett Millais, feinfühlend und von ausgesprochener Schönheit.<br />
Allerdings glaubte sie sich von ihrem Eheman, der seiner ersten,<br />
im Wochenbett verstorbenen Frau noch immer hinterhertrauerte,<br />
zurückgesetzt. 1902 begann eine Korrespondenz zwischen den<br />
Stuart-Wortleys und den Elgars, die zunächst kaum über die üb-<br />
lichen Mitteilungen, das Berichten über neue Projekte und das<br />
gelegentliche Senden kleiner Werke und Ideen hinausging. Nachdem<br />
sich die Paare aber bei gemeinsamen Bekannten häufiger<br />
begegnet waren, intensivierte sich der Kontakt, und ab 1909 entwickelte<br />
sich eine private, intime Korrespondenz zwischen Elgar<br />
und Alice mit zahlreichen von starker Zuneigung gezeichneten
Edward Elgar, 1904<br />
Details. Die Nähe ging so weit, dass es Elgar, seit 1899 mit Alice<br />
Caroline Roberts verheiratet, unheimlich wurde, zwei «Alices» in<br />
seinem Leben zu haben, und er nach einem anderen vertrauten<br />
Namen für seine Freundin suchte.<br />
Etwa zur gleichen Zeit begann sich Elgar mit dem Projekt eines<br />
Violinkonzerts intensiv zu beschäftigen. Schon 1904 hatte er in<br />
der Hereford Times ein Interview mit dem Violinvirtuosen Fritz<br />
Kreisler gelesen, der Elgar als «größten lebenden Komponisten,<br />
auf gleicher Höhe wie Beethoven und Brahms» beschrieben und<br />
den Wunsch geäußert hatte, Elgard würde «irgendetwas für Violine»<br />
schreiben. Sofort begann Elgar, einige Themen zu skizzieren,<br />
wurde dann aber durch andere Verpflichtungen vom ersten Impuls<br />
wieder abgelenkt. Auf eine dieser frühen Skizzen griff Elgar nun,<br />
fünf Jahre später, wieder zurück, genauer: ein Thema in h-moll,<br />
das zum Eröffnungsmotiv des Konzertes werden sollte. Auch ein<br />
zweites Thema war schnell konzipiert. Was ihm allerdings nicht<br />
gelingen wollte, war eine organische Verbindung zwischen beiden<br />
Themen, und er legte den Eröffnungssatz zunächst beiseite, um<br />
das Andante zu komponieren.<br />
17
18<br />
Diesen lyrischen zweiten Satz stellte er im privaten Kreis vor und<br />
erhielt besonders von den Stuart-Wortleys begeisterte Reaktionen.<br />
Alice Stuart-Wortley war so hingerissen, dass sie, aus Sorge, das<br />
Konzert könne unvollendet bleiben, Elgar eindringlich bat, das<br />
Stück müsse unbedingt beendet werden. Glücklicherweise fiel<br />
Elgar daraufhin die passende Brücke zwischen den beiden Themen<br />
des ersten Satzes ein, und er schrieb in die Skizze: «7. Februar<br />
1910, 6.30 nachmittags. Das wird gut! ‹Wo sich Liebe und Glauben<br />
treffen, wird Licht sein.›» Auch ein Name für Alice Stuart-Wortley<br />
war plötzlich gefunden: «Windflower», Buschwindröschen, nach<br />
den ersten zarten Frühlingsblumen. Dass Elgar im Privaten das<br />
Violinkonzert «Windflower Music» nannte, verweist auf die enge<br />
Verbindung des Konzerts mit Alice Stuart-Wortley.<br />
Unzählige weitere Hinweise gibt es auf «Windflowers» Einfluss<br />
auf die Komposition. Elgar schrieb an Alice Stuart-Wortley: «Die<br />
Musik [des Konzerts] erzählt von Erinnerung und Hoffnung.»<br />
Und er schickte ihr eine Skizze des Themas gemeinsam mit einem<br />
Zeitungsausschnitt über Tizians Nymphe und Schäfer, ein anspielungs-<br />
reiches Gemälde, mit andeutungsreichen Bemerkungen: «Die<br />
Poesie der frühen Jahre ist zurückgekehrt […], die jüngste Leiden-<br />
schaft hat etwas, das die frühere nicht hatte.» Alice Stuart-Wortley,<br />
«Windflower», dürfte es denn auch sein, deren Seele das Stück<br />
beherrscht, denn in Anspielung auf Gil Blas überschrieb Elgar<br />
die Partitur mit: «Aquí está encerrada el alma del …» (Hierin ist<br />
umfangen die Seele von …).<br />
Ganz in diesem Sinne berichtete Elgar nach einer Probe des Kon-<br />
zerts an Alice Stuart-Wortley: «Das Konzert um 9 Uhr morgens<br />
im Dunkeln war göttlich – alle Plätze leer, nur ein Geist schwebte<br />
in Block A.» Alice Stuart-Wortley saß gewöhnlich in Block A,<br />
ihre Seele erschien also nicht nur musikalisch auf dem Orchester-<br />
podium, sondern bestimmte die ganze Aura der Probe. So eng<br />
verbunden fühlte sich Elgar mit seinem Konzert, dass er bat, das<br />
Nobilmente-Thema des zweiten Satzes auf seinen Grabstein<br />
setzen zu lassen. Und dankbar schrieb er seiner Muse kurz vor<br />
der Uraufführung: «Was für ein wunderbares Jahr ist das vergangene<br />
gewesen! Mit all den traurigen Dingen im großen öffentlichen
Alice Stuart-Wortley<br />
(Portrait von John Everett Millais, 1887)<br />
Leben – am Tiefpunkt der Tod des Königs – der Glanz in einer<br />
armen, privaten Seele des kleinen Mannes jedoch war so wunder-<br />
voll & neuartig & das Konzert ist gekommen!»<br />
Die Werke dieser Phase, von Alice Stuart-Wortley inspiriert, sind<br />
Elgars erste Orchesterwerke im Sinne einer von außermusika-<br />
lischen Bezügen freien, absoluten Musik. Seit Langem war die<br />
Komposition großer Orchesterwerke ohne literarisches Programm<br />
ein starkes Bedürfnis Elgars gewesen; dies geht aus seinen Birming-<br />
hamer Vorlesungen aus den Jahren 1905 bis 1908 hervor, in de-<br />
nen er leidenschaftlich für die absolute Musik in der Nachfolge<br />
Brahms’ eingetreten war – obwohl er damals vor allem textge-<br />
bundene Musik schrieb. Nun, durch die Begegnungen mit Alice<br />
Stuart-Wortley, gelang es ihm, Musik zu schreiben, deren Bedeu-<br />
tung nicht im äußeren Programm, sondern verborgen in der<br />
Musik lag, deren «Programm» nur wenigen Eingeweihten bekannt<br />
war und die trotzdem ahnungsvoll das Publikum ergriff. Später<br />
behauptete Elgar gegenüber Alice Stuart-Wortley sogar: «Ich habe<br />
meine ganze Seele aus mir herausgeschrieben – im Violinkonzert,<br />
21
22<br />
in der zweiten Symphonie [...] & du weißt das & meine Lebens-<br />
freude und Kraft liegt darinnen & ich bin froh, dass das so ist –<br />
in diesen Werken habe ich mich selbst gezeigt.»<br />
«Windflower» nannte Elgar neben der heimlichen Widmungs-<br />
trägerin vor allem das zweite Thema des rhapsodischen ersten<br />
Satzes, das dem ersten in seiner Ausdruckskraft gegenübersteht.<br />
Auch im schlichten zweiten Satz ist die Erinnerung an vergangene<br />
Tage mit der Geliebten nostalgisch spürbar. Ziel und Kern des<br />
Werks ist jedoch die Kadenz am Ende des Finalsatzes. Hier greift<br />
Elgar noch einmal die Themen des Kopfsatzes auf, begleitet vom<br />
zauberischen Pizzicato-Tremolando der Streicher, über das Elgar<br />
sagte, es solle «geklimpert werden, indem drei oder vier Fingern<br />
sanft über die Saiten streichen». Einer Aölsharfe gleich flattern<br />
die Streicher über und unter der Solovioline und rufen auf diese<br />
Weise den Entstehungsprozess in Erinnerung, als in Elgars Arbeits-<br />
zimmerfenster eine Äolsharfe leise im Wind klang.<br />
So sehr sich Elgar auf die Uraufführung des Violinkonzerts mit<br />
dem Widmunsträger Fritz Kreisler freute, so sehr fürchtete er<br />
doch auch die Veröffentlichung dieses intimen, persönlichen Musik-<br />
stücks. Und an «Windflower» schrieb er: «Der Klavierauszug wurde<br />
gestern publiziert – o wie ich es hasse, dass es nun öffentlich wird.»<br />
Indes, der konkrete private Anlass des Werkes, Elgars intensive<br />
Beziehung zu Alice Stuart-Wortley, wurde vom damaligen Publi-<br />
kum nicht entschlüsselt. Wohl aber wurde die Tiefe des Werks<br />
entdeckt, das große Gefühl, das in ihm steckt, Erfahrungen, die<br />
über oberflächliche Stimmungen weit hinausgehen.<br />
Die Uraufführung des Konzerts wurde von einem viertelstündigen<br />
Beifall gekrönt, und sowohl Fritz Kreisler als auch sein Kollege<br />
Eugène Ysaÿe machten das Konzert bald überall bekannt. Für<br />
Elgar spielte das Violinkonzert bis zu seinem Lebensende eine<br />
wichtige Rolle: Schon während des Ersten Weltkriegs konzentrierte<br />
Elgar sich zunehmend auf die neue Technologie der Schall-Auf-<br />
nahme und bannte etliche seiner Werke in Wachs. Die letzte Auf-<br />
zeichnung vor seinem Tod galt, zum wiederholten Mal, dem<br />
Violinkonzert.
24<br />
Der «erste Moderne»<br />
Felix Mendelssohn Bartholdy: «Schottische» Symphonie<br />
Christoph Schlüren (2009)<br />
Die beiden bedeutendsten Symphonien Mendelssohns, die<br />
«Italienische» (entstanden 1830–1833, revidiert 1834–1837, mit<br />
der Mendelssohn nie fertig wurde, obwohl sie heute als seine<br />
vollendetste symphonische Schöpfung gelten muss) und die diese<br />
von der Entstehungszeit her umrahmende «Schottische», bilden<br />
sozusagen ein unzertrennliches Paar: Die «Italienische» beginnt in<br />
strahlendem A-Dur und endet in eingedunkelt dahinschnellen-<br />
dem a-moll, die «Schottische» beginnt in wehklagendem a-moll<br />
und endet in einem siegkündenden A-Dur-Gesang.<br />
Zweifellos zählt die «Schottische» Symphonie zum Kanon der ganz<br />
großen Symphonien. Doch sie ist – wie beispielsweise auch manche<br />
der Beethoven’schen Symphonien – kein unproblematisches<br />
Werk, und dies liegt – auch das ein von Beethoven ererbtes Pro-<br />
blem – im Finale begründet. In fast jeder Aufführung zerfällt es –<br />
wie auch das Finale der «Eroica» – in zwei Teile, die wie unver-<br />
bunden nebeneinander bestehen bleiben: das wild hinfortjagende<br />
Allegro vivacissimo in a-moll und das auf eine Pause folgende<br />
Allegro maestoso assai in A-Dur.<br />
Das muss allerdings nicht so sein: Schafft es der Dirigent, die<br />
Musiker darauf einzuschwören, mit dem Tempo zum Ende des<br />
Mollsatzes so gut wie nicht nachzugeben und in der aufhellenden<br />
Coda mit weitschauender Leichtigkeit in der Phrasierung, stets<br />
die Schlusswirkung vor Augen, das Tempo in den Spannungs-<br />
bogen zu integrieren, so kann sich die Symphonie als fesselnder<br />
Gesamtzusammenhang entfalten.
Felix Mendelssohn Bartholdy<br />
(Portrait von Friedrich Wilhelm Schadow, 1834)<br />
In der «Schottischen» war Felix Mendelssohn Bartholdy (1809–<br />
1847) bestrebt, die Satzpausen weitgehend zu eliminieren (wie<br />
auch Robert Schumann in seiner zunächst 1841 uraufgeführten,<br />
dann 1851 revidierten und veröffentlichten Symphonie N° 4<br />
op. 120) – was etwas durchaus Revolutionäres war. Im Erstdruck<br />
der Partitur von 1843 ließ er vermerken: «Die einzelnen Sätze<br />
dieser Symphonie müssen gleich aufeinander folgen, und nicht<br />
durch die sonst gewöhnlichen längeren Unterbrechungen von<br />
einander getrennt werden. Für die Hörer kann der Inhalt der<br />
einzelnen Sätze auf dem Programm des Concertes angegeben<br />
werden wie folgt:<br />
Introduction und Allegro agitato. — Scherzo assai vivace. —<br />
Adagio cantabile. — Allegro guerriero und Finale maestoso.»<br />
Diese Satzangaben stimmen — gewiss aus Versehen — mit den<br />
endgültigen, in der Partitur vorgeschriebenen nicht überein, sondern<br />
entstammen einem früheren Stadium der Niederschrift. Sie sind<br />
umso interessanter, da wir damit zwei authentische Meßlatten<br />
für die Gestaltung besitzen. Denn die endgültigen Satzangaben<br />
lauten:<br />
25
26<br />
Andante con moto — Allegro un poco agitato —<br />
Andante come prima<br />
Vivace non troppo<br />
Adagio<br />
Allegro vivacissimo — Allegro maestoso assai<br />
Was heißt das für die Aufführung? Ist der erste Satz nun «agitato»<br />
(bewegt) oder doch eher «un poco agitato» (ein wenig bewegt)<br />
zu nehmen? Und im Scherzo – was für ein Unterschied: «assai<br />
vivace» (sehr lebhaft) oder «vivace non troppo» (nicht zu lebhaft).<br />
Dass im Finale aus dem «Allegro guerriero», also dem dezidiert<br />
kriegerischen Charakter, ein «Allegro vivacissimo» wurde, also<br />
ein «höchst lebhafter» Satz, muss sich hingegen nicht in einer<br />
hörbaren Differenz niederschlagen; doch ob die Finalcoda einfach<br />
«Maestoso» (majestätisch) oder «Allegro maestoso assai» (ein<br />
höchst majestätisches Allegro) verlangt, ist ohne Zweifel nicht<br />
dasselbe. Entsprechend ausgeprägt sind auch die Unterschiede<br />
in der Ausführung – im Gegensatz etwa zur «Italienischen» Sym-<br />
phonie. Otto Klemperer übrigens versuchte 1969 in unübertroffen<br />
skrupelloser Weise, das Finalproblem auszuhebeln: Er schrieb<br />
seinen eigenen Schluss in zutiefst sentimental verebbendem a-moll.<br />
Sein Vorgehen kommentierte er folgendermaßen:<br />
«[…] Mendelssohn war mit der Coda dieser Sinfonie durchaus<br />
nicht zufrieden. Dieser Schluß ist auch absonderlich genug. Er<br />
verwendet den 6/8-Takt zu einem in keiner Weise schottischen<br />
Thema und bringt es so zu einem lauten Schluß. Hat nicht viel-<br />
leicht der geschickte Gewandhauskapellmeister Mendelssohn<br />
hier den großen Komponisten überrumpelt? Ich glaube nunmehr<br />
das Recht zu haben, die Coda grundsätzlich zu ändern. Keine<br />
Note in dem von mir ersetzten Schluß ist nicht von Mendelssohn.<br />
Ich führe das schöne zweite Thema einfach nur zu Ende und<br />
komme so zu einem (mich persönlich) befriedigenden Schluß.<br />
Ich weiß, daß sehr viele diesen Eingriff tadeln werden, und glaube<br />
trotzdem, daß er richtig ist.»<br />
So werden interpretatorische Sonderwege begründet, und manch-<br />
mal ist es ein Glück, dass sie keine Nachahmer finden.
28<br />
Victoria, National Gallery<br />
Holyrood Palace, von Calton Hill aus gesehen<br />
(Photographie von James Valentine, 1878 oder früher)<br />
Mendelssohns erste Idee zur Komposition der «Schottischen»<br />
Symphonie ist legendär und passt wunderbar in das romantische<br />
Bild, das sich seither viele Generationen vom Komponieren ge-<br />
macht haben. Mit seinem Freund Carl Klingemann bereiste er<br />
im Sommer 1829 Schottland. Ende Juli waren sie in Edinburgh,<br />
wo sie die Ruine von Holyrood Abbey besuchten, in welcher<br />
einst Maria Stuart gekrönt worden war. Dort kam ihm der Ein-<br />
fall zum Anfang der «Schottischen» (er notierte die ersten 16 Takte<br />
der langsamen Einleitung), was er auch sogleich in einem Brief<br />
an seine Familie vermerkte (siehe S. 30). Doch dann sollte es<br />
mehr als ein Jahrzehnt dauern, bis er die Symphonie vollenden<br />
konnte. Sie beschäftigte ihn fortwährend in seinem Kopf, und<br />
im März 1831 schrieb er beispielsweise aus Rom:<br />
«Der Frühling ist in seiner Blüte; ein warmer blauer Himmel<br />
draußen, und die Reise nach Neapel in allen Gedanken […]. Wer<br />
kann es mir da verdenken, dass ich mich nicht in die schottische<br />
Nebelstimmung zurückversetzen kann? Ich habe die Symphonie<br />
deshalb für jetzt zurücklegen müssen.»<br />
Stattdessen ist ja dann erstmal das Gegenstück, die «Italienische»<br />
Symphonie, entstanden. Vollendet hat Mendelssohn die «Schottische»<br />
schließlich am 20. Januar 1842 in Leipzig, wo er sie bald darauf<br />
am 3. März mit seinem Orchester zur Uraufführung brachte. Am<br />
13. Juni führte es sein neues Werk in London mit solch trium-<br />
phalem Erfolg ein, dass er es wagen konnte, die Widmung der<br />
jungen Königin Victoria anzutragen, die sie auch dankend an-
nahm. Bereits Anfang 1843 erschienen Partitur und Stimmen im<br />
Druck, und das Werk wurde schnell zu einem Standardstück im<br />
Repertoire aller großen Orchester.<br />
Die Andante-Einleitung gehört zum innigst Romantischen aus<br />
Mendelssohns Feder, und sie ist in der Übereinstimmung und<br />
im Kontrast eine unaustauschbare Vorbereitung zum Allegro-<br />
Hauptsatz, dessen Anfangswirkung der große Dirigent (und be-<br />
schlagene, von Mendelssohn ausgehende Symphoniker) Felix<br />
Weingartner wie folgt beschrieben hat:<br />
«Wie schön ist das Hauptthema des ersten Satzes! Eine Klarinette<br />
begleitet in der tieferen Oktave die in sanfter Erregung auf und<br />
ab wogende Figur der Violinen. Eine schottische Sage erzählt von<br />
einem durchsichtigen, blassen Schatten, der genau so aussieht<br />
wie die Person, die er begleitet, und der, wenn er sichtbar wird,<br />
den Tod dieser Person bedeutet. Sollte diese Sage Mendelssohn<br />
vorgeschwebt haben, als er der Geigenmelodie die tiefe, schatten-<br />
hafte Klarinette zur Begleitung gab?»<br />
Es fällt sofort auf: Die «Schottische» ist in einer ganz eigentüm-<br />
lichen, dunkel schattierten, erdigen Weise instrumentiert, mit sehr<br />
raffinierten, natürlich wirkenden Mitteln. Der erste Satz treibt<br />
mit seinen thematischen Gegensätzen in eine dramatische Auf-<br />
gipfelung in der Durchführung, und in der Reprise kommt – un-<br />
mittelbar vor der Wiederkehr der beschleunigenden Vorschrift<br />
«assai animato» – jene in chromatischen Wellen anrollende Passage,<br />
die wie die Vorwegnahme einer Liszt’schen Symphonischen Dich-<br />
tung anmutet und auf höchst wirkungsvolle Weise den anschließ-<br />
enden Wiedereintritt des Einleitungs-Andante vorbereitet, welches<br />
zwischen die bewegten Welten des ersten und des zweiten Satzes<br />
tritt. Nochmals sei Weingartner zitiert, zwar aus anderem Kontext,<br />
doch passend zur Psychologie des Geschehens:<br />
«Hätte Mendelssohn seinen einsätzigen Orchesterstücken den<br />
glücklichen Titel ‹Symphonische Dichtung› gegeben, den Liszt<br />
später erfunden hat, so würde er heute wahrscheinlich als Schöpfer<br />
der Programmusik gefeiert und hätte seinen Platz am Anfang der<br />
29
30<br />
Felix Mendelssohn Bartholdy: Erste Skizze zur «Schottischen»<br />
in einem Brief vom 30. Juli 1829<br />
neuen statt am Ende der alten, sogenannten klassischen Periode<br />
unserer Kunst. Er hieße dann der ‹erste Moderne› anstatt der<br />
‹letzte Klassiker›. Wie viel doch auf ein Wort ankommt!»<br />
Das, so viel sei angemerkt, könnte auch für die «Schottische» als<br />
Ganzes gelten. Das folgende Scherzo ist berühmt geworden als<br />
«Dudelsackiana», und es liegt nahe, bei der sprudelnden und<br />
fast ins kontrolliert Wilde sich tollenden Ausgelassenheit an flie-<br />
gende Schottenröcke zu denken. Es ist kein monothematisches<br />
Scherzo wie etwa das in der Sommernachtstraum-Musik, doch fügt<br />
sich das zweite Thema dem Grundcharakter eher ein als ihm zu<br />
widersprechen.<br />
Der dritte Satz, Adagio, ist Mendelssohns am tiefsten empfundener<br />
und ausgestalteter langsamer Symphoniesatz – äußerst liedhaft<br />
(wie schon die langsame Einleitung der Symphonie) und viele<br />
Interpreten zu übertrieben sentimentalem Zerfließen verleitend.<br />
Erfasst man den klassisch-noblen Grundduktus, so kann hier<br />
eine Größe entstehen, die der Innigkeit und glühenden Intensität<br />
Schumanns und der nüchternen Emphase Brahms’ in nichts<br />
nachsteht.<br />
Das Allegro vivacissimo des Finales wird – im Bereich des ersten<br />
Themas – herrlich spielerisch mit drei Themen-Versatzstücken<br />
gearbeitet, die wechselseitig kombiniert werden und sich vorzüg-
lich zur darauffolgenden kontrapunktischen Verarbeitung eignen.<br />
Welche Freude der Komponist an diesen kombinatorischen Kunst-<br />
stücken hatte! Der Abgesang des Allegros muss die Wirkung<br />
eines Vakuums entfalten, welches das Kommende anzieht, und<br />
darf auf keinen Fall als selbstmitleidbeladene Elegie missverstan-<br />
den werden. Nur dann, wenn die Spannung in jedem Moment<br />
gehalten werden kann, bildet der Schluss jene sich in der Gegen-<br />
sätzlichkeit ergänzende Verwandlung, die vom Komponisten<br />
intendiert ist. Der beschließende Maestoso-Abschnitt hebt an<br />
wie ein Männerchor-Imitat: ein Triumphlied der Schotten, das<br />
die Nebel vertreibt und die Symphonie in stahlendem Licht enden<br />
lässt. Wie hat doch Ralph Vaughan Williams so schön, und in<br />
diesem Fall sehr treffend, bemerkt: «Mendelssohn ist groß in der<br />
Schwermut, und sein Dur packt uns hauptsächlich dann, wenn<br />
er es plötzlich gegen das Moll setzt.»<br />
31
32<br />
Interprètes<br />
Biographies<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
London Symphony Orchestra<br />
Grâce à ses représentations exceptionnelles, le London Sym-<br />
phony Orchestra est considéré comme l’un des orchestres les<br />
plus importants au monde, mais ses activités s’étendent bien<br />
au-delà de sa présence dans les salles de concerts. Ce dont<br />
témoignent ses nombreuses activités, tels ses programmes<br />
pédagogiques innovants, son propre label discographique, son<br />
centre de formation musicale, ses passionnants projets de dé-<br />
veloppement en technologie de l’information, etc. Près d’un<br />
siècle après sa création, le LSO s’appuie toujours sur l’excel-<br />
lence de ses musiciens, dont plusieurs poursuivent parallèle-<br />
ment à leurs activités au sein de l’orchestre, des carrières réus-<br />
sies de soliste, en musique de chambre, ou dans l’enseignement.<br />
L’impressionnante liste des solistes et chefs d’orchestre du LSO<br />
contient notamment les noms de chefs d’orchestre tels que<br />
Valery Gergiev, President Sir Colin Davis et des premiers chefs<br />
d’orchestre invités Daniel Harding et Michael Tilson Thomas. Le<br />
LSO a le plaisir d’être l’orchestre en résidence du Barbican<br />
Centre qui abrite l’orchestre de manière permanente depuis<br />
1982, et lui offre d’exceptionnelles possibilités de développe-<br />
ment; avec près de 70 concerts annuels, le LSO y enchante le<br />
public londonien. L’orchestre se produit chaque année, et chaque<br />
fois avec un immense succès, au Lincoln Center de New York.<br />
Le LSO est également orchestre international résident Salle<br />
Pleyel, à Paris. En outre, le LSO se produit régulièrement tant<br />
au Japon qu’en Extrême-Orient, ainsi que dans les villes euro-<br />
péennes les plus importantes. Grâce à son extraordinaire engage-
London Symphony Orchestra<br />
(photo: Clive Barda)<br />
ment en formation musicale, le LSO se distingue d’autres or-<br />
chestres internationaux et touche chaque année près de 40.000<br />
personnes lors de ses manifestations. Cette saison, le programme<br />
pédagogique LSO Discovery, réalisé en partenariat avec le Bar-<br />
bican et la Guildhall School, a permis de concrétiser deux initia-<br />
tives extraordinaires: LSO On Track, une formation à long terme<br />
destinée aux jeunes musiciens de l’Est de Londres, et le Centre<br />
for Orchestra, en charge des formations d’orchestre, de la re-<br />
cherche et du développement professionnel des musiciens d’or-<br />
chestres. Le label primé LSO Live est l’un des plus célèbres de<br />
son époque. Il possède à son actif près de 60 enregistrements-<br />
live du LSO, disponibles sur CD, SACD et téléchargement digital.<br />
LSO St Luke’s, siège de LSO Discovery, propose une offre éclec-<br />
tique unique de concerts publics et privés à tous les mélomanes.<br />
Grâce à l’équipement technique de LSO St Luke’s, les program-<br />
mes pédagogiques sont accessibles sur le plan régional, national,<br />
et international. En outre, LSO St Luke collabore avec d’impor-<br />
tants partenaires culturels tels que BBC Radio 3 et la télévision,<br />
ainsi qu’avec le Barbican et la Guildhall School, afin d’être en<br />
mesure de présenter jour et nuit un programme diversifié.<br />
33
34<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
London Symphony Orchestra<br />
Dank seiner eindrucksvollen Auftritte gilt das London Symphony<br />
Orchestra als eines der bedeutendsten Orchester der Welt, aber<br />
sein Tätigkeitsbereich erstreckt sich weit über den Konzertsaal<br />
hinaus. Davon zeugen zahlreiche Aktivitäten wie die engagierten,<br />
bahnbrechenden Bildungsprogramme, die eigene Plattenfirma,<br />
das musikalische Ausbildungszentrum, spannende Projekte im<br />
Bereich der Informationstechnologie und vieles mehr. Über 100<br />
Jahre nach seiner Gründung zieht das LSO nach wie vor exzel-<br />
lente Musiker an, von denen viele neben ihrer Orchestertätig-<br />
keit eine erfolgreiche Karriere als Solist, Kammermusiker oder<br />
Lehrer verfolgen. Auf der beeindruckenden Liste der Solisten<br />
und Dirigenten des LSO finden sich Namen wie Chefdirigent<br />
Valery Gergiev, Präsident Sir Colin Davis und die Ersten Gast-<br />
dirigenten Daniel Harding und Michael Tilson Thomas. Das LSO<br />
schätzt sich glücklich, Resident Orchestra des Barbican zu sein,<br />
das dem Ensemble seit 1982 eine feste Spielstätte ist und damit<br />
außerordentliche Entfaltungsmöglichkeiten bietet; mit über 70<br />
Konzerten im Jahr erfreut das LSO hier sein Londoner Publikum.<br />
Das Orchester gastiert jährlich und einzigartig erfolgreich im New<br />
Yorker Lincoln Center und ist internationales Resident Orchestra<br />
der Salle Pleyel in Paris. Zudem tritt das LSO regelmäßig sowohl<br />
in Japan und dem Fernen Osten als auch in allen wichtigen euro-<br />
päischen Städten auf. Durch sein außergewöhnliches Engage-<br />
ment für musikalische Bildung unterscheidet sich das LSO von<br />
anderen internationalen Orchestern und erreicht mit seinen<br />
Veranstaltungen jedes Jahr über 40.000 Menschen. In dieser<br />
Saison hat das Bildungsprogramm LSO Discovery gemeinsam<br />
mit dem Barbican und der Guildhall School zwei neue außerge-<br />
wöhnliche Initiativen gestartet: LSO On Track, eine Langzeit-<br />
förderung für junge Musiker aus dem Londoner Osten, und das<br />
Centre for Orchestra, das sich mit Orchesterausbildung, Forschung<br />
und beruflicher Entwicklung von Orchestermusikern befasst. Das<br />
preisgekrönte Label LSO Live ist zurzeit das erfolgreichste seiner<br />
Art, es gibt weltweit über 60 Einspielungen von LSO Live, die<br />
auf CD, SACD und über digitale Musikanbieter erhältlich sind.<br />
LSO St Luke’s ist der Sitz von LSO Discovery und bietet für Musik-
Sir Colin Davis<br />
(photo: Matthias Creutziger)<br />
liebhaber aller Art ein in seiner Vielseitigkeit einzigartiges Angebot<br />
aus öffentlichen und privaten Veranstaltungen. Dank der technischen<br />
Ausstattung des LSO St Luke’s können die Bildungs-<br />
programme des Orchesters regional, landesweit und interna-<br />
tional angeboten werden. Daneben arbeitet LSO St Luke’s mit<br />
wichtigen kulturellen Partnern wie BBC Radio 3 und Fernsehen,<br />
dem Barbican und der Guildhall School zusammen, um ein viel-<br />
fältiges Programm mit Abend- und Tagesveranstaltungen präsen-<br />
tieren zu können.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Sir Colin Davis CH, CBE direction<br />
Sir Colin Davis est President du London Symphony Orchestra et<br />
membre d’honneur de la Sächsische Staatskapelle Dresden. Au<br />
début de la saison passée, Sir Colin Davis a dirigé des œuvres<br />
de Haydn avec l’English Chamber Orchestra à Eisenstadt. Après<br />
avoir joué en concert et enregistré Nielsen avec le LSO, il a don-<br />
né un programme Berlioz avec l’Orchestre National de France à<br />
35
Paris et à Venise; en décembre, il a retrouvé le LSO pour la re-<br />
présentation et l’enregistrement d’Otello de Verdi. À la nouvelle<br />
année, Sir Colin Davis a rejoint le Boston Symphony Orchestra<br />
qu’il a dirigé dans la St John Passion de MacMillan donnée<br />
plus tard à Londres avec le LSO. En mars 2010, il a dirigé le Sym-<br />
phonieorchester des Bayerischen Rundfunks puis, la Sächsische<br />
Staatskapelle Dresden dans The Dream of Gerontius d’Elgar.<br />
Durant l’été, il est retourné à Londres, au pupitre de Le nozze<br />
di Figaro de Mozart au Covent Garden. Il a dirigé le LSO dans<br />
Les Saisons de Haydn et a donné avec l’orchestre des concerts<br />
à Aix-en-Provence. Sir Colin Davis a commencé cette saison à<br />
Dresde où il a dirigé la Sächsische Staatskapelle Dresden avant<br />
de passer l’automne à Londres avec le LSO. En décembre,<br />
il donnera Des Knaben Wunderhorn de Mahler avec le New<br />
York Philharmonic, Ian Bostridge et Dorothea Röschmann, et<br />
retournera au Covent Garden pour y diriger Die Zauberflöte de<br />
Mozart. En avril 2011, il travaillera avec le Boston Symphony<br />
et se rendra à Paris pour y diriger l’Orchestre National de France<br />
dans la Messe en ut majeur de Beethoven. En mai, Sir Colin<br />
Davis donnera une série de concerts avec Mitsuko Uchida<br />
et le LSO au cours desquels il dirigera l’intégrale des concertos<br />
pour piano de Beethoven ainsi que des symphonies de Haydn<br />
et de Nielsen. Il passera le mois de juillet 2011 avec le LSO à<br />
Aix-en-Provence pour y donner La clemenza di Tito de Mozart.<br />
Cette saison, Sir Colin Davis dirige deux concerts aux Proms:<br />
l’un avec le Gustav Mahler Jugendorchester, l’autre avec le<br />
LSO, au cours duquel la Missa solemnis de Beethoven sera<br />
jouée. Sir Colin Davis a publié de nombreux enregistrements<br />
chez Phillips, BMG et Erato. Son enregistrement d’Otello avec<br />
le LSO est paru en octobre 2010, suivi des Symphonies N° 4 et<br />
N° 5 de Nielsen. La Messe en ut majeur de Beethoven, Die<br />
Schöpfung de Haydn et un coffret-CD des Symphonies N° 1–7<br />
et Kullervo de Sibelius sont parus la saison passée. Sir Colin Davis<br />
a reçu de nombreuses distinctions en Italie, en France, en Alle-<br />
magne et en Finlande. En 2001, il a été fait Member of the Order<br />
of the Companions of Honour aux Queen’s Birthday Honours.<br />
Son enregistrement de Kullervo de Sibelius a reçu en avril 2007<br />
un BBC Music Magazine Award. En 2003, la reine d’Espagne lui<br />
37
38<br />
a décerné le Prix Yehudi Menhuin pour son travail avec les jeunes<br />
et en décembre 2009, il a reçu la Queen’s Medal for Music. Au<br />
cours de sa carrière, Sir Colin Davis a dirigé le BBC Scottish<br />
Orchestra et a rejoint en 1959 le Sadler’s Wells Opera House.<br />
De 1967 à 1971, il a été chef principal au BBC Symphony Or-<br />
chestra; en 1971, il est devenu directeur musical de la Royal<br />
Opera House de Covent Garden et en 1972, premier chef d’or-<br />
chestre invité au Boston Symphony Orchestra. De 1983 à 1992,<br />
il a travaillé avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rund-<br />
funks; de 1998 à 2003, il était premier chef d’orchestre invité<br />
au New York Philharmonic et est depuis 1990, chef honoraire à<br />
la Sächsische Staatskapelle Dresden. De 1995 à 2006, il a été<br />
chef d’orchestre principal au LSO. Sir Colin Davis est né en 1927<br />
à Weybridge, dans le Surrey.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Sir Colin Davis CH, CBE Dirigent<br />
Sir Colin Davis ist Präsident des London Symphony Orchestra<br />
und Ehrendirigent der Sächsischen Staatskapelle Dresden. Zu<br />
Beginn der vergangenen Saison dirigierte Sir Colin Davis Werke<br />
von Haydn mit dem English Chamber Orchestra in Eisenstadt.<br />
Nachdem er mit dem LSO Nielsen aufgeführt und eingespielt<br />
hatte, gab er in Paris und Venedig ein Berlioz-Programm mit<br />
dem Orchestre National de France und arbeitete im Dezember<br />
wiederum mit dem LSO bei der Aufführung und Einspielung von<br />
Verdis Otello zusammen. Im neuen Jahr reiste Sir Colin Davis<br />
zum Boston Symphony Orchestra, um MacMillans St John Passion<br />
zu dirigieren, die er danach auch mit dem LSO in London auf-<br />
führte. Im März 2010 arbeitete er mit dem Symphonieorchester<br />
des Bayerischen Rundfunks und dirigierte Elgars Dream of<br />
Gerontius mit der Sächsischen Staatskapelle Dresden. Im Sommer<br />
kehrte er nach London zurück und stand in Covent Garden bei<br />
Mozarts Le nozze di Figaro am Pult. Er dirigierte das LSO in<br />
Haydns Jahreszeiten und gab mit dem Ensemble auch Konzerte<br />
in Aix-en-Provence. Die Saison 2010/11 eröffnete Sir Colin Davis<br />
in Dresden mit der Sächsischen Staatskapelle Dresden, den<br />
Herbst verbringt er beim LSO in London. Im Dezember führt er<br />
mit dem New York Philharmonic Mahlers Des Knaben Wunder-
40<br />
horn mit Ian Bostridge und Dorothea Röschmann auf, bevor er<br />
für Mozarts Zauberflöte nach Covent Garden zurückkehrt. Im<br />
April 2011 arbeitet er mit dem Boston Symphony und besucht<br />
danach Paris, um Beethovens Messe C-Dur mit dem Orchestre<br />
National de France aufzuführen. Im Mai startet Sir Colin Davis<br />
eine Konzertreihe mit Mitsuko Uchida und dem LSO, bei der er<br />
alle Klavierkonzerte von Beethoven und Symphonien von Haydn<br />
und Nielsen dirigieren wird, und verbringt den Juli 2011 mit dem<br />
LSO in Aix-en-Provence, wo Aufführungen von Mozarts La cle-<br />
menza di tito geplant sind. Sir Colin Davis dirigiert in dieser Saison<br />
zwei Konzerte bei den Proms: eins mit dem Gustav Mahler<br />
Jugenorchester, das andere mit dem LSO, bei dem Beethovens<br />
Missa solemnis zur Aufführung kommt. Sir Colin Davis hat zahl-<br />
reiche Einspielungen bei Phillips, BMG und Erato veröffentlicht.<br />
Seine Otello-Einspielung mit dem LSO ist im Oktober 2010 er-<br />
schienen, gefolgt von Nielsens Symphonie N° 4 und N° 5. Beet-<br />
hovens Messe C-Dur, Haydns Schöpfung und ein CD-Set mit<br />
Sibelius‘ Symphonien N° 1–7 und Kullervo erschienen in der<br />
vergangenen Saison. Sir Colin Davis hat in Italien, Frankreich,<br />
Deutschland und Finnland zahlreiche Auszeichnungen erhalten.<br />
2001 wurde er bei den Queen’s Birthday Honours zum Member<br />
of the Order of the Companions of Honour ernannt. Seine Ein-<br />
spielung von Sibelius’ Kullervo erhielt im April 2007 einen BBC<br />
Music Magazine Award. Die Königin von Spanien verlieh ihm<br />
2003 den Yehudi-Menuhin-Preis für seine Arbeit mit jungen<br />
Menschen, und im Dezember 2009 durfte er die Queen’s Medal<br />
for Music entgegennehmen. Im Laufe seiner Karriere dirigierte<br />
Sir Colin Davis das BBC Scottish Orchestra und wechselte 1959<br />
an das Sadler’s Wells Opera House. Von 1967 bis 1971 war er<br />
Chefdirigent des BBC Symphony Orchestra, wurde 1971 Music<br />
Director des Royal Opera House Covent Garden und 1972 Erster<br />
Gastdirigent des Boston Symphony Orchestra. Von 1983 bis 1992<br />
arbeitete er mit dem Symphonieorchester des Bayerischen Rund-<br />
funks, war von 1998 bis 2003 Erster Gastdirigent des New York<br />
Philharmonic und ist seit 1990 Ehrendirigent der Sächsischen<br />
Staatskapelle Dresden. Von 1995 bis 2006 wirkte er als Chefdirigent<br />
des LSO. Sir Colin Davis wurde 1927 in Weybridge,<br />
Surrey, geboren.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Nikolaj Znaider violon<br />
Nikolaj Znaider n’est pas seulement applaudi comme l’un des<br />
plus grands violonistes de notre temps, mais est considéré<br />
comme l’un des artistes les plus éclectiques de sa génération,<br />
menant une carrière aussi réussie de soliste, de chef d’orches-<br />
tre et de musicien de chambre. En tant que chef d’orchestre, il<br />
a déjà été invité à plusieurs reprises par l’Orchestre du théâtre<br />
Mariinsky de Saint-Pétersbourg, la Sächsische Staatskapelle<br />
Dresden, l’Orchestre National de Russie, le Hallé Orchestra et<br />
l’Orchestre symphonique de la radio de Suède. En outre, il a fait<br />
ses débuts au pupitre des orchestres les plus célèbres tels les<br />
Münchner Philharmoniker, le Pittsburgh Symphony Orchestra,<br />
l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Gothenburg<br />
Symphony Orchestra, le Bergen Philharmonic Orchestra et le<br />
WDR Sinfonieorchester Köln. Depuis la saison 2008/09, il est<br />
premier chef invité à l’Orchestre de Chambre de Suède. En so-<br />
liste, Nikolaj Znaider est régulièrement invité à se produire avec<br />
les orchestres les plus prestigieux au monde. Il a de plus travaillé<br />
avec de célèbres chefs d’orchestre: Daniel Barenboim, Herbert<br />
Blomstedt, Sir Colin Davis, Christoph von Dohnányi, Gustavo<br />
Dudamel, Charles Dutoit, Iván Fischer, Valery Gergiev, Mariss<br />
Jansons, Lorin Maazel, Kurt Masur, Zubin Mehta et Christian<br />
Thielemann. Ses récitals et concerts de musique de chambre<br />
l’ont mené dans les salles les plus prestigieuses. Lors de la<br />
saison 2008/09, le LSO l’a choisi comme artiste pour l’«Artist<br />
Portrait», qui comprend trois concerts d’orchestre et une soirée<br />
de musique de chambre. Lors de la saison 2012/13, il tiendra<br />
une «Carte blanche» au Musikverein de Vienne. Nikolaj Znaider<br />
a signé un contrat d’enregistrement exclusif avec RCA Red Seal.<br />
Récemment y sont parus le Concerto pour violon d’Elgar avec<br />
la Sächsische Staatskapelle Dresden sous la direction de Sir<br />
Colin Davis. L’enregistrement primé des Concertos pour violon<br />
de Brahms et de Korngold avec les Wiener Philharmoniker sous<br />
la direction de Valery Gergiev ainsi que ses enregistrements pré-<br />
cédents, dont les concertos pour violon de Beethoven et Men-<br />
delssohn avec l’Israel Philharmonic Orchestra sous la direction<br />
de Zubin Mehta et les concertos pour violon de Prokofiev et<br />
41
42<br />
Glasunov avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rund-<br />
funks sous la direction de Mariss Jansons, ont reçu d’excellentes<br />
critiques, ainsi que son intégrale des œuvres pour violon et piano<br />
de Brahms enregistrée avec Yefim Bronfman. Les trios pour<br />
piano de Mozart avec Daniel Barenboim et Kyril Zlotnikov ainsi<br />
que les concertos pour violon de Nielsen et de Bruch avec le<br />
London Philharmonic Orchestra sont parus chez EMI. Nikolaj<br />
Znaider accorde une attention particulière au soutien de jeunes<br />
musiciens talentueux. Il est le fondateur et a été pendant dix ans,<br />
directeur de la Nordic Music Academy. Ce cours d’été se fixe<br />
pour objectif de donner aux participants une nouvelle perception<br />
du développement musical et de la concentration, grâce à un<br />
travail intense et de qualité. Nikolaj Znaider joue un violon «Kreis-<br />
ler»-Guarneri ‹del Gesu› de 1741, gracieusement mis à sa dis-<br />
position par le Théâtre Royal du Danemark – soutenu par la<br />
Velux Foundation et la fondation Knud Højgaard.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Nikolaj Znaider Violine<br />
Nikolaj Znaider wird nicht nur als einer der führenden Geiger<br />
unserer Zeit gefeiert, sondern gilt mittlerweile als einer der viel-<br />
seitigsten Künstler seiner Generation, der gleichermaßen als<br />
Solist, Dirigent und Kammermusiker erfolgreich ist. Als Dirigent<br />
erhielt er bereits Wiedereinladungen vom Orchester des Mariinsky-<br />
Theaters St. Petersburg, von der Sächsischen Staatskapelle<br />
Dresden, vom Russischen Nationalorchester, vom Hallé Orchestra<br />
und vom Swedish Radio Symphony Orchestra. Er wird außer-<br />
dem sein Debüt am Pult einiger weiterer namhafter Orchester<br />
geben, darunter die Münchner Philharmoniker, das Pittsburgh<br />
Symphony Orchestra, das Orchestre Philharmonique de Radio<br />
France, das Gothenburg Symphony Orchestra, das Bergen Phil-<br />
harmonic Orchestra und das WDR Sinfonieorchester Köln. Seit<br />
der Saison 2008/09 ist er Erster Gastdirigent des Schwedischen<br />
Kammerorchesters. Als Solist wird Nikolaj Znaider regelmäßig<br />
von den führenden Orchestern der Welt eingeladen. Dabei ar-<br />
beitet er mit namhaften Dirigenten zusammen: Daniel Baren-<br />
boim, Herbert Blomstedt, Sir Colin Davis, Christoph von Dohnányi,<br />
Gustavo Dudamel, Charles Dutoit, Iván Fischer, Valery Gergiev,
Nikolaj Znaider<br />
(photo: George Lange)<br />
Mariss Jansons, Lorin Maazel, Kurt Masur, Zubin Mehta und<br />
Christian Thielemann. Seine Récitals und Kammermusikkonzerte<br />
führen ihn in die bedeutendsten Säle der Welt. In der Saison<br />
2008/09 wählte ihn das LSO zum Künstler für das «Artist Por-<br />
trait», das drei Orchesterkonzerte und einen Kammermusikabend<br />
umfasst. In der Saison 2012/13 erhält er im Wiener Musikverein<br />
eine «Carte blanche». Nikolaj Znaider hat mit RCA Red Seal<br />
einen Exklusivvertrag abgeschlossen. Zuletzt erschienen dort<br />
Elgars Violinkonzert mit der Sächsischen Staatskapelle Dresden<br />
unter Sir Colin Davis. Die preisgekrönte Aufnahme der Violin-<br />
konzerte von Brahms und Korngold mit den Wiener Philharmo-<br />
nikern unter Valery Gergiev sowie seine früheren Aufnahmen,<br />
darunter die Violinkonzerte von Beethoven und Mendelssohn<br />
mit dem Israel Philharmonic Orchestra unter Zubin Mehta und<br />
die Violinkonzerte von Prokofjew und Glasunow mit dem Sym-<br />
43
44<br />
phonieorchester des Bayerischen Rundfunks unter Mariss Jan-<br />
sons, erhielten viel Lob von der Fachpresse, ebenso wie die<br />
Einspielung des Gesamtwerks für Violine und Klavier von Brahms<br />
zusammen mit Yefim Bronfman. Bei EMI liegen sämtliche Klavier-<br />
trios von Mozart mit Daniel Barenboim und Kyril Zlotnikov sowie<br />
die Violinkonzerte von Nielsen und Bruch mit dem London Phil-<br />
harmonic Orchestra vor. Die Förderung des musikalischen Nach-<br />
wuchses liegt dem Künstler besonders am Herzen. Er war Gründer<br />
und zehn Jahre lang auch künstlerischer Leiter der Nordic Music<br />
Academy. Dieser Sommerkurs hatte zum Ziel, den Teilnehmern<br />
eine bewusste und konzentrierte musikalische Weiterentwick-<br />
lung auf der Basis von Qualität und intensivem Einsatz zu er-<br />
möglichen. Nikolaj Znaider musiziert auf der «Kreisler»-Guarneri<br />
‹del Gesu› 1741, die ihm vom Königlich Dänischen Theater – un-<br />
terstützt durch die Velux Foundations und die Knud Højgaard-<br />
Stiftung – als Dauerleihgabe zur Verfügung gestellt wurde.
London Symphony Orchestra<br />
Sir Colin Davis, CH President<br />
Valery Gergiev Principal Conductor<br />
Daniel Harding, Michael Tilson Thomas Principal Guest Conductors<br />
André Previn, KBE Conductor Laureate<br />
First Violins<br />
Gordan Nikolitch Leader<br />
Tomo Keller Assistant Leader<br />
Lennox Mackenzie Sub-Leader<br />
Nigel Broadbent<br />
Ginette Decuyper<br />
Jörg Hammann<br />
Michael Humphrey<br />
Maxine Kwok-Adams<br />
Claire Parfitt<br />
Elizabeth Pigram<br />
Laurent Quenelle<br />
Harriet Rayfield<br />
Colin Renwick<br />
Ian Rhodes<br />
Sylvain Vasseur<br />
Alain Petitclerc<br />
Second Violins<br />
David Alberman Principal<br />
Thomas Norris Co-Principal<br />
Miya Ichinose<br />
David Ballesteros<br />
Matthew Gardner<br />
Belinda McFarlane<br />
Iwona Muszynska<br />
Philip Nolte<br />
Andrew Pollock<br />
Paul Robson<br />
Violaine Delmas<br />
Stephen Rowlinson<br />
Anna-Liisa Bezrodny<br />
Hazel Mulligan<br />
Violas<br />
Edward Vanderspar Principal<br />
Malcolm Johnston Sub-Principal<br />
Regina Beukes<br />
German Clavijo<br />
Richard Holttum<br />
Robert Turner<br />
Jonathan Welch<br />
Michelle Bruil<br />
Barbara Giepner<br />
Nancy Johnson<br />
Caroline O’Neill<br />
Fiona Opie<br />
Cellos<br />
Rebecca Gilliver Principal<br />
Suhyoung Moon-Eichberg<br />
Alastair Blayden Sub-Principal<br />
Jennifer Brown<br />
Noel Bradshaw<br />
Daniel Gardner<br />
Keith Glossop<br />
Hilary Jones<br />
Minat Lyons<br />
Amanda Truelove<br />
Double Basses<br />
Joel Quarrington Guest Principal<br />
Colin Paris Co-Principal<br />
Nicholas Worters Sub-Principal<br />
Patrick Laurence<br />
Matthew Gibson<br />
Jani Pensola<br />
Benjamin Griffiths<br />
Simo Vaisanen<br />
47
48<br />
Flutes<br />
Gareth Davies Principal<br />
Siobhan Grealy<br />
Piccolo<br />
Sharon Williams Principal<br />
Oboes<br />
Christopher Cowie Guest Principal<br />
Rosie Jenkins<br />
Clarinets<br />
Andrew Marriner Principal<br />
Chris Richards Principal<br />
Chi-Yu Mo<br />
Bassoons<br />
Rachel Gough Principal<br />
Michele Fattori Guest Principal<br />
Christopher Gunia<br />
Contra-Bassoon<br />
Andrew Watson<br />
Horns<br />
Timothy Jones Principal<br />
David Pyatt Principal<br />
Angela Barnes<br />
Jonathan Lipton<br />
Hugh Seenan<br />
Trumpets<br />
Philip Cobb Principal<br />
Roderick Franks Principal<br />
Gerald Ruddock<br />
Christopher Evans<br />
Trombones<br />
Dudley Bright Principal<br />
Rebecca Smith<br />
Bass-Trombone<br />
Paul Milner Principal<br />
Tuba<br />
Patrick Harrild Principal<br />
Timpani<br />
Nigel Thomas Principal<br />
Percussion<br />
Neil Percy Principal<br />
David Jackson<br />
Glyn Matthews<br />
Administration<br />
Kathryn McDowell<br />
Managing Director<br />
Mark Richardson<br />
Concerts & Tours Coordinator<br />
Carina McCourt<br />
Orchestra Personnel Manager<br />
Alan Goode<br />
Stage & Transport Manager<br />
Daniel Gobey<br />
Assistant Stage & Transport Manager
50<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII LUXEMBOURG FESTIVAL<br />
Prochain concert «<strong>Luxembourg</strong> Festival» à la <strong>Philharmonie</strong><br />
Nächstes «<strong>Luxembourg</strong> Festival»-Konzert in der <strong>Philharmonie</strong><br />
Next «<strong>Luxembourg</strong> Festival» concert at the <strong>Philharmonie</strong><br />
Samedi / Samstag 13.11.2010 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
London Symphony Orchestra<br />
Sir Colin Davis direction<br />
Nikolaj Znaider violon<br />
Johannes Brahms: Konzert für Violine und Orchester D-Dur<br />
(ré majeur) op. 77<br />
Edward Elgar: Variations on an Original Theme op. 36<br />
(«Enigma Variations»)<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII LUXEMBOURG FESTIVAL<br />
Prochain événement «<strong>Luxembourg</strong> Festival» au Grand Théâtre<br />
Nächste «<strong>Luxembourg</strong> Festival»-Veranstaltung im Grand Théâtre<br />
Next «<strong>Luxembourg</strong> Festival» event at the Grand Théâtre<br />
Mardi / Dienstag 16.11.2010 20:00<br />
Grand Théâtre de <strong>Luxembourg</strong><br />
«Ich und Kaminski»<br />
Daniel Kehlmann Text<br />
Daniel Frantisek Kamen, Jens Ole Schmieder, Isabelle Wolf,<br />
Carolin Färber Schauspieler (Bühne)<br />
Anna Maria Krassnigg Bühnenfassung und Regie<br />
Andreas Lungenschmid Raum und Licht<br />
Antoaneta Stereva Kostüm<br />
Christian Mair Musik und Sound Design<br />
Raphael von Bargen Gesang<br />
Marie-Paule von Roesgen, Luc Feit, Fernand Fox,<br />
Pol Greisch, André Jung, Markus Kupferblum,<br />
Erni Mangold Schauspieler (Film)
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII GRANDS SOLISTES<br />
Prochain concert du cycle «Grands solistes»<br />
Nächstes Konzert im Zyklus «Grands solistes»<br />
Next concert in the cycle «Grands solistes»<br />
Dimanche / Sonntag 13.02.2011 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
Royal Concertgebouw Orchestra<br />
Mariss Jansons direction<br />
Leif Ove Andsnes piano<br />
Johannes Brahms: Konzert für Klavier und Orchester N° 2 B-Dur<br />
(si bémol majeur) op. 83<br />
Richard Wagner: Tristan und Isolde WWV 90: Einleitung und<br />
Liebestod (Prélude et Mort d’Iseult)<br />
Richard Strauss: Der Rosenkavalier op. 59 TrV 227d. Suite<br />
51
52<br />
La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />
disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />
www.philharmonie.lu<br />
Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />
Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />
www.philharmonie.lu<br />
Impressum<br />
© <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong> 2010<br />
Damien Wigny, Président<br />
Matthias Naske, Directeur Général<br />
Responsable de la publication: Matthias Naske<br />
Design: Pentagram Design Limited<br />
Imprimé à <strong>Luxembourg</strong> par l’imprimerie Faber<br />
Tous droits réservés.