Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg
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Soirées de <strong>Luxembourg</strong><br />
Vendredi / Freitag / Friday<br />
08.06.2012 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
Soirées de <strong>Luxembourg</strong><br />
Jeunesses Musicales du <strong>Luxembourg</strong><br />
Isabelle Faust violon<br />
Julia-Maria Kretz violon<br />
Pauline Sachse alto<br />
Christoph Richter violoncelle<br />
Lorenzo Coppola clarinette<br />
Teunis van der Zwart cor<br />
Javier Zafra basson<br />
Janne Saksala contrebasse<br />
Antonín Dvořák: Suite tchèque (Tschechische Suite)<br />
en ré majeur (D-Dur) op. 39 (1879)<br />
Prélude (Pastorale): Allegro moderato<br />
Polka: Allegretto grazioso – Trio: Poco più mosso<br />
Sousedská (Minuetto): Allegro giusto<br />
Romance: Andante con moto<br />
Finale (Furiant): Presto<br />
23’<br />
—<br />
Franz Schubert: Oktett F-Dur (fa majeur) D 803 (1824)<br />
Adagio – Allegro – Più allegro<br />
Adagio<br />
[Scherzo:] Allegro vivace – Trio<br />
Andante – Variation I–VII – Più lento<br />
Menuetto: Allegretto – Trio<br />
Andante molto – Allegro – Andante molto – Allegro molto<br />
60’
2<br />
Sérénades<br />
Sur la Suite tchèque de Dvořák et l’Octuor de Schubert<br />
Hélène Pierrakos<br />
Pour le mélomane, et en particulier l’amateur de musique de<br />
chambre, Franz Schubert (1797–1828) et Antonín Dvorˇák (1841–<br />
1904) ont probablement au moins un caractère en commun: une<br />
façon de faire chanter leur musique instrumentale qui évoque<br />
bien souvent la lyrique populaire. Pour Dvorˇák, cet art du chant<br />
est bien sûr étroitement imbriqué avec l’invention rythmique et<br />
plus généralement l’esprit de la danse – ces trois aspects relevant<br />
tout naturellement de l’infinie source d’inspiration qu’est pour<br />
le compositeur le monde tchèque. Et cela vaut tout particulière-<br />
ment pour les œuvres nourries explicitement par cet univers<br />
national spécifique, comme la Suite tchèque op. 39.<br />
Chez Schubert, en revanche, les séquences, innombrables dans<br />
sa production entière, où pointent le sentiment populaire, le<br />
souvenir du «volkslied» (le chant populaire allemand), l’esquisse<br />
puis la réitération sempiternelle d’une mélodie toute simple qui<br />
prend le cœur, ne sont nullement liées à la revendication d’une<br />
identité nationale particulière. Elles résultent plutôt d’une ten-<br />
dance, propre à ce musicien, à proposer, au cœur de tel ou tel<br />
mouvement ancré dans le monde de la musique savante, une<br />
échappée d’essence nostalgique vers des territoires et des traditions<br />
musicales qui sont ceux d’un monde austro-germanique éternel,<br />
avec ses mélodies et ses harmonies venues du Tyrol, de Styrie,<br />
du Wienerwald, de tous ces paysages montagnards et campagnards,<br />
où résonne aussi l’écho des musiques de brasseries et des orchestres<br />
de villages: tout un folklore rêvé. L’Octuor de Schubert, contraire-<br />
ment à la Suite op. 39 de Dvorˇák, n’affiche nullement son pro-<br />
pos folkloriste. Il n’en relève pas moins, malgré sa construction
Antonín Dvořák et sa femme Anna, 1886<br />
hautement élaborée, d’une inspiration foncièrement directe,<br />
simple, et même ‹naïve›, osera-t-on dire à la suite de Rémy Stricker<br />
(Schubert, le naïf et la mort. – Paris: Gallimard, 1997), dans le meil-<br />
leur sens du terme, bien entendu.<br />
La Suite tchèque de Dvorˇák (1879) et l’Octuor de Schubert s’ins-<br />
crivent par ailleurs tous deux dans la tradition, déjà ancienne<br />
dans la musique savante occidentale (pour Dvorˇák encore davan-<br />
tage que pour Schubert, bien sûr) du divertimento et plus géné-<br />
ralement de la sérénade – avec son utilisation des vents et sou-<br />
vent l’alliage entre vents et cordes. Musiques de plein air dans<br />
leur esprit, même lorsqu’elles se voient créées dans les cadres<br />
habituels (demeures privées ou salles de concerts).<br />
Rêves slaves<br />
Composée en 1879 et faisant suite à deux autres œuvres com-<br />
parables dans la production de Dvorˇák: la Sérénade pour cordes<br />
de 1875 et la Sérénades pour vents de 1878, la Suite tchèque est donc<br />
dans le sillage naturel de ces pièces, même si elle ne porte pas le<br />
titre effectif de «sérénade». Par l’affirmation explicite de son iden-<br />
tité tchèque, elle fait suite, tout aussi naturellement, à la compo-<br />
3
sition par Dvorˇák des huit premières Danses slaves, d’abord écrites<br />
pour piano à quatre mains, puis orchestrées par le compositeur.<br />
Les cinq mouvements aux tempi contrastés de cette suite com-<br />
prennent deux mouvements non spécifiquement slaves, du moins<br />
dans leur titre: le Prélude (Pastorale) et la Romance, respective-<br />
ment premier et troisième mouvements. Les trois autres, en re-<br />
vanche, affichent leur origine: Polka pour le deuxième (rappelons<br />
ici que cette danse, comme son nom ne l’indique pas, est bien<br />
d’origine tchèque et non polonaise…), Sousedská (danse villa-<br />
geoise de Bohême), pour le deuxième. Quant au Furiant final,<br />
c’est là une danse d’une intense énergie, également d’origine bohé-<br />
mienne et fondée sur l’alternance de mesure binaire et de mesure<br />
ternaire. Cette rythmique double se voit ici habilement travaillée<br />
par le compositeur en un système d’‹hémioles›, c’est-à-dire par la<br />
division des six temps correspondant à 2 mesures à 3 temps, alter-<br />
nativement en 3x2 ou en 2x3, ce qui modifie bien entendu la<br />
pulsation, ainsi que les accents et les temps forts et faibles.<br />
L’esprit de la danse<br />
Pour le Prélude, sous-titré Pastorale, le compositeur exploite ce<br />
procédé classique dans la musique savante pour évoquer la musique<br />
campagnarde, consistant à présenter un système de ‹bourdon›<br />
(une note unique tenue sur de longues mesures, souvent à la<br />
basse mais pas nécessairement), et de donner le chant aux autres<br />
parties. Effet expressif plein de force jouant sur le contraste entre<br />
l’immobilité de la basse et les échappées mélodiques des autres<br />
instruments (comme le fonctionnement de la cornemuse ou de<br />
tous les autres types de ‹musette›, par exemple, qui jouent sur les<br />
deux plans).<br />
La Polka, mis à part même son rythme caractéristique, est surtout<br />
remarquable par la beauté pleine de mélancolie de son thème<br />
principal en ré mineur, présenté d’abord par les cordes seules,<br />
auxquelles répondent les trois instruments à vent. Premier mou-<br />
vement de cette suite qui soit inspiré tout à la fois par le monde<br />
tchèque et par une limpidité toute mozartienne, la Polka est dotée<br />
en son centre d’un Trio en ré majeur pourvu d’accents, de symé-<br />
tries et de scansions qui en font un petit objet d’esprit classique.<br />
5
6<br />
La Sousedská qui suit résonne des mêmes accents que les Danses<br />
slaves de Dvorˇák composées peu auparavant: efficacité et trans-<br />
parence pour cette danse jouant sur l’alternance des différentes<br />
parties instrumentales, et ici encore de la claire séparation entre<br />
vents et cordes.<br />
Pour la Romance, on a affaire (comme on pouvait s’y attendre)<br />
à une pause lyrique et d’essence vocale au cœur de cette suite,<br />
qui retrouve d’ailleurs en partie le caractère pastoral et bucolique<br />
du Prélude, avant le Furiant – magnifique déploiement de lignes<br />
mélodique bien tendues et subtilement entrelacées, et que l’on<br />
pourrait aisément chorégraphier, tant le passage d’un thème à<br />
son conséquent, d’un groupe d’instruments à l’autre, d’un passage<br />
piano à un passage forte évoquent la danse (populaire bien enten-<br />
du, mais aussi classique).<br />
Un modèle beethovénien?<br />
De même que pour son œuvre précédente, le Quatuor à cordes en<br />
la mineur D 802, dit «Rosamonde», l’Octuor en fa majeur D 803 (1824)<br />
résulte d’une commande, celle d’un aristocrate excellent clarinet-<br />
tiste, le comte Ferdinand Troyer, intendant de l’archiduc Rodol-<br />
phe (lequel, célèbre élève de Beethoven, avait d’ailleurs dédié<br />
lui-même une sonate pour piano et clarinette de sa propre com-<br />
position à son intendant clarinettiste). La commande stipulait<br />
que Schubert devait écrire une pièce dans l’esprit du Septuor op. 20<br />
de Beethoven, lui aussi pour cordes et vents (violon, alto, violon-<br />
celle et contrebasse, clarinette, basson et cor) et en six mouvements.<br />
Schubert conserve ce modèle formel et instrumental, à ceci près<br />
qu’il étoffe quelque peu l’effectif des cordes, en doublant le vio-<br />
lon. Même si l’on a souvent cru bon de repérer dans l’Octuor de<br />
Schubert tout ce qui relevait de l’inspiration beethovénienne, ou<br />
du moins de la reproduction de certains des cadres du Septuor<br />
du grand aîné, l’Octuor sonne de toute évidence comme un objet<br />
poétique d’essence typiquement schubertienne – dans son in-<br />
vention mélodique, la beauté de ses modulations, ses retours de<br />
motifs-clé (répétitifs mais non lassants…) et même, si l’on peut<br />
dire: sa poignante convivialité.
L’œuvre dans son entier semble résulter d’un compromis magis-<br />
tral entre l’acceptation des principes formels de la sérénade ou<br />
du divertimento – c’est-à-dire la succession de mouvements aux<br />
tempi contrastés, ici au nombre de six – et du type de lyrisme<br />
que suppose ce modèle particulier (clarté des idées mélodiques<br />
et de leur développement, esprit de la danse, vocalité instrumen-<br />
tale, etc.), et l’intégration dans ce cadre, devenu un rien académique<br />
en 1824, d’une invention lyrique et d’une profondeur expressive<br />
qui font de l’Octuor l’un des sommets de la musique de chambre<br />
de Schubert, au même titre que ses quatuors à cordes les plus<br />
fameux ou que son Quintette à cordes en ut majeur D 956.<br />
Une convivialité inquiète<br />
À l’écoute de cette pièce de près d’une heure, alternant séquen-<br />
ces lyriques et séquences décoratives, l’auditeur oscille ainsi cons-<br />
tamment entre le sentiment d’une musique ancrée dans le monde<br />
classique – avec sa rhétorique des contrastes, son arithmétique<br />
prévisible, son principe de dualité et sa théâtralité particulière –<br />
et le déploiement de séquences beaucoup plus inquiètes, irrégu-<br />
lières, imprévisibles, et dont l’irruption au cœur de mouvements<br />
qui semblaient de prime abord anodins émeut, comme le ferait<br />
un changement soudain de lumière, un souvenir plein de tristesse<br />
au détour d’un discours spirituel. Car l’Octuor relève clairement<br />
de ces pièces d’esprit convivial, si fréquentes dans la production<br />
schubertienne (lieder, pièces brèves pour piano, pièces chorales…),<br />
mais qui pourtant voyagent également à la frontière de mondes<br />
beaucoup plus tragiques. Et si l’on s’en tient au thème mélodique<br />
le plus important de l’Octuor, esquissé en fa majeur dans l’intro-<br />
duction et qui devient ensuite, cette fois en ré mineur, le thème<br />
principal du premier mouvement, on se rend compte, pour peu<br />
que l’on soit un amateur de la musique de chambre de Schubert,<br />
qu’avec son rythme pointé, son allure de fanfare et sa présenta-<br />
tion initiale à la clarinette, il est en lien direct avec cette œuvre<br />
de 1828 qu’est «Der Hirt auf dem Felsen» D 965 (Le pâtre sur le<br />
rocher), pour soprano, clarinette et piano. Mais le lien peut aussi<br />
se faire entre l’Octuor et le «Nachtgesang im Wald» D 913 pour<br />
chœur d’hommes et quatre cors de Schubert, pour cet alliage de<br />
paix et de profondeur qui leur est commun, avec aussi la présence<br />
7
du cor, la tendresse d’une sorte de ‹bel canto à la viennoise›, la<br />
présence parallèle d’une vitalité bondissante et d’un lyrisme qui<br />
en tempère les élans.<br />
Divertimento à la Schubert<br />
Beaucoup plus que le modèle beethovénien, inscrit en filigrane<br />
dans la composition de l’Octuor, c’est la présence de Mozart qui<br />
vient en somme à l’esprit, à l’écoute de cette œuvre. Schubert<br />
hérite en quelque sorte de la gravité et de la légèreté mêlées qui<br />
caractérisaient par exemple la Gran Partita KV 361 de Mozart<br />
pour instruments à vent. Les aspects que l’on pourrait dire ‹déco-<br />
ratifs› de l’Octuor de Schubert (jubilation des cordes dans l’Allegro<br />
initial, entrelacement des voix dans l’Adagio, thème et variations<br />
de l’Andante, etc.) sonnent en effet, comme bien souvent chez<br />
Mozart lui-même, avec toute l’efficacité de ce qui n’est peut-être<br />
que simple outil. Schubert accepte et fait sien ici un modèle ex-<br />
pressif ayant fait ses preuves et pouvant encore susciter un charme,<br />
des symétries et des jeux d’équilibre, à partir desquels il s’agit<br />
ensuite de faire surgir des mondes autrement plus personnels et<br />
plus originaux. Et comme dans de nombreuses autres œuvres<br />
schubertiennes, une même idée mélodique peut s’entendre dans<br />
diverses ‹acceptions›: ainsi le fameux thème fondateur du premier<br />
mouvement que nous commentions plus haut peut s’entendre<br />
tour à tour comme une fanfare, avec son élan vers l’aigu (inter-<br />
valle d’octave ascendante dans sa première présentation dans<br />
l’introduction, puis de sixte ascendante), mais aussi comme un<br />
point d’interrogation, perdant ici son caractère ‹victorieux›, pour<br />
se teinter d’inquiétude et de mélancolie (en particulier lors de<br />
toutes ses apparitions dans le mode mineur, mais aussi lorsque la<br />
réitération de ce motif met en lumière son caractère obsessionnel<br />
bien davantage que son élan dynamique…). Ce motif est assez<br />
proche, avec son rythme pointé, de celui qui inaugure, au piano,<br />
le lied «Die Götter Griechenlands» (Les Dieux de la Grèce) sur un<br />
poème de Schiller et qui va correspondre dans le lied en question<br />
aux mots «Schöne Welt» («Schöne Welt, wo bist Du?» – Beau<br />
monde, où es-tu?), motif déjà repris par Schubert dans le Quatuor<br />
D 802 contemporain de l’Octuor, lequel fournit d’ailleurs également<br />
un autre motif thématique qui va se retrouver dans l’Octuor.<br />
9
10<br />
Le moteur de la simplicité<br />
L’œuvre est enfin l’un des exemples les plus accomplis, dans<br />
toute la production de chambre de Schubert, du déploiement de<br />
la plénitude. En arrière-plan des jeux de répétitions de certains<br />
motifs-clé, de l’émergence de séquences dansantes, de tous les<br />
aspects ‹motoriques› de cette musique, qui en font la royale héri-<br />
tière des sérénades germaniques du 18 e siècle, le musicien suggère<br />
aussi la présence d’une dimension à la fois plus ample et plus<br />
secrète – par le dessin plein de finesse de paysages plus tour-<br />
mentés, ancrés bien souvent dans le lied, usant du procédé, trans-<br />
posé ici aux instruments, d’un apparent ‹strophisme› (répétition<br />
du même thème, couplets, refrains, etc.), mais dont l’originalité<br />
et l’inventivité du traitement harmonique semblent ensuite dévoyer<br />
subtilement l’apparent académisme. En refermant l’œuvre sur<br />
le souvenir de Mozart, enfin, nous pourrions suggérer que la mu-<br />
sique de Schubert pour l’Octuor a en commun avec celle de son<br />
illustre aîné salzbourgeois un certain ‹esprit d’enfance›, une sim-<br />
plicité et une vulnérabilité qui permettent de saisir dans toute sa<br />
magistrale beauté la nature profonde de l’identité du compositeur.
12<br />
Raffinesse und Übermut<br />
Zu den Werken des heutigen Abends<br />
Wolfgang Fuhrmann<br />
Antonín Dvorˇák: Tschechische Suite op. 39<br />
Ein Jahr vor der Komposition seiner Tschechischen Suite, 1878, war<br />
Dvorˇák (1841–1904) zur internationalen Berühmtheit geworden.<br />
Johannes Brahms, mit dem Dvorˇák auf Anregung des Wiener<br />
Musikkritikers Eduard Hanslick in Kontakt getreten war – Hanslick<br />
und Brahms hatten dem tschechischen Komponisten ein Jahr<br />
zuvor ein Künstlerstipendium des k.u.k. Ministeriums verschafft –,<br />
hatte Dvorˇák an den renommierten Verleger Fritz Simrock ver-<br />
mittelt, und mit der Publikation seiner Slawischen Tänze und der<br />
Vokalduette Klänge aus Mähren durch Simrock war der Komponist<br />
plötzlich in aller Munde. Der Berliner Musikkritiker Louis Ehlert<br />
schrieb in der National-Zeitung einen so launigen wie begeisterten<br />
Bericht, in dem es unter anderem hieß:<br />
«Um mit der Sprache gleich herauszurücken: hier ist endlich einmal wieder<br />
ein ganzes, und zwar ein ganz natürliches Talent. […] Wie immer bei<br />
größer angelegten Talenten, hat der Humor in Dvorˇák’s Musik seinen<br />
Löwenantheil. Er schreibt so lustige und originelle Bässe, daß einem<br />
ordentlichen Musiker das Herz im Leibe lacht […]. Die Männer, welche<br />
uns in der Musik gegenwärtig am meisten interessieren, sind so furchtbar<br />
ernst. Wir müssen sie studieren, und nachdem wir sie studiert haben, einen<br />
Revolver kaufen, um unsere Meinung über sie zu vertheidigen. Ich denke<br />
es mir wonnig, wenn wieder einmal ein Musiker käme, über den man<br />
sich eben so wenig zu streiten brauchte wie über den Frühling.»<br />
Der Artikel löste, wie Ehlert in einem Brief an Dvorˇák feststellte,<br />
einen «förmlichen Sturm auf die Musikalienhandlungen» hervor,<br />
und binnen Kurzem konnte sich Dvorˇák vor Anfragen von deut-
schen Verlegern kaum retten, sodass ihn Simrock darum bat, bei<br />
seinen Werken das Recht auf die Erstveröffentlichung in Anspruch<br />
nehmen zu dürfen: «Slawische Tänze oder ähnliche speziell mit<br />
der Benennung Slawische etc. versehenen Werke muss ich bitten,<br />
nicht an [den Musikverleger] Bock oder sonst wen zu geben.»<br />
Ein nationaler Komponist?<br />
Als ‹böhmischer› oder ‹tschechischer› Komponist hatte Dvorˇák<br />
seine Marktnische gefunden, und so ist es nicht erstaunlich, dass<br />
er auch in der Folgezeit bewusst Werke mit ‹patriotischer› Titel-<br />
gebung publizierte – wie eben die Tschechische Suite. Dieser Ruhm<br />
war freilich eine zweischneidige Sache. Denn wenn Dvorˇák nun<br />
auch in seiner Heimat berühmt und anerkannt wurde, geriet er<br />
mit der Verschärfung der Beziehungen zwischen Böhmen und<br />
Österreich im Zuge der Nationalitätenpolitik zwischen die Fronten.<br />
Die sogenannte Taaffe-Stremayrsche Sprachverordnung vom<br />
April 1880, die den Gebrauch des Böhmischen als Amtssprache<br />
auch in den überwiegend deutschsprachigen Gebieten Böhmens<br />
vorsah, führte zu nationalistischen Aggressionen auf beiden Seiten,<br />
der deutsch-österreichischen und der tschechischen. Als im selben<br />
Jahr Dvorˇáks Sechste Symphonie durch Hans Richter mit den Wiener<br />
Phiharmonikern aufgeführt wurde, wobei Richter den Kompo-<br />
nisten bei der ersten Probe nach jedem Satz küsste, gab es anti-<br />
tschechischen Unmut im Orchester. Hanslick sah sich sogar ge-<br />
zwungen, öffentlich darauf hinzuweisen, dass es «deutsche Auto-<br />
ritäten» gewesen seien, «welche Dvorˇák aus seinem heimischen<br />
Dunkel hervorgezogen und als ein ungewöhnliches Talent begrüßt»<br />
hätten, keine national-tschechische Partei. Auch von der tsche-<br />
chischen Seite sah sich Dvorˇák unter Druck gesetzt und bat Sim-<br />
rock mehrmals, Liedtexte und Widmungen auch auf Tschechisch<br />
abzudrucken.<br />
Im Vorfeld dieser Spannungen, die die Habsburgermonarchie in<br />
den kommenden Jahrzehnten in den Untergang führen sollten,<br />
entstand Anfang 1879 Dvorˇáks Tschechische Suite für kleines Orch-<br />
ester (uraufgeführt wurde sie am 16. Mai im Neuen Tschechischen<br />
Theater in Prag). Und obwohl die angesprochenen Konflikte zu<br />
diesem Zeitpunkt noch unter der Oberfläche brodelten, ist es<br />
13
14<br />
kaum vorstellbar, dass Dvorˇák sie zehn Jahre später grundlegend<br />
anders, etwa weihevoll-nationalistischer konzipiert hätte. Im<br />
Gegensatz zu Smetana, dessen Zyklus Ma vlást (Mein Vaterland)<br />
große patriotische Mythen und Opfer beschwor, ist Dvorˇáks Bild<br />
seiner Heimat von Tänzen, Gesängen, Märchen und Naturbildern<br />
geprägt (gewiss war auch diese Seite Smetana nicht fremd, und<br />
es ist bezeichnend, dass die am wenigsten ‹politischen› Sätze<br />
seines Zyklus, Aus Böhmens Hain und Flur und insbesondere Die<br />
Moldau, heute die international beliebtesten sind).<br />
Naturhafte Zustände<br />
Entsprechend fehlt der Tschechischen Suite nicht nur jeder program-<br />
matische, sondern auch (fast) jeder symphonische Anspruch – sie<br />
ist eine Suite im eigentlichen Sinne als lose Folge meist tänzerischer<br />
oder genrehafter Sätze. In letztere Kategorie fällt der Eröffnungs-<br />
satz (Pastorale), der im Grunde fast ausschließlich aus einer Wieder-<br />
holung eines einzigen viertaktigen Themas über einer statisch<br />
wiegenden Begleitung besteht. Gerade solche scheinbare Mono-<br />
tonie diente ja spätestens seit Beethovens «Pastorale» zur Darstellung<br />
der erhaben pulsierenden Einförmigkeit, der ruhigen Atemzüge<br />
der Natur. Wie Dvorˇák es erreicht, dass der Satz trotzdem nicht<br />
langweilig wird, zeigt die für diesen Komponisten typischen Raffi-<br />
nesse des Einfachen: Wandlungen des orchestralen Klangbilds,<br />
behutsame Variationen durch Harmoniewechsel oder die Verän-<br />
derung oft nur eines einzigen Tons, unspektakulär hinzutretende<br />
Kontrapunktik oder kleine Zwischenspiele halten das Interesse<br />
immer wach, bis die Coda in melancholisch-chromatischen Ab-<br />
wärtslinien verebbt, worauf das Thema ein letztes Mal er- und<br />
verklingt.<br />
Aus diesem quasi-naturhaften Zustand arbeiten sich die folgenden<br />
Sätze allmählich heraus: Die sehr reizvolle Polka, gleichsam in<br />
der musikalischen Muttersprache der Tschechen geschrieben,<br />
arbeitet mit dem Kontrast eines schwermütig dahinfließenden<br />
Hauptteils in Moll und eines heiter, ja luftig emporsprudelnden<br />
Trios in Dur. Das Minuetto, keine genuin tschechische Tanzform,<br />
erinnert in der sehr kunstvollen Art, wie das Anfangsmotiv und<br />
die von ihm abgespaltenen Motive immer wieder neuer kontra-
punktischer Verarbeitung zugeführt werden, an den von Dvorˇák<br />
bewunderten Johannes Brahms – dies auch in der Art und Weise,<br />
wie nach dem Trio die Wiederholung neu auskomponiert wird,<br />
und vor allem in der ungemein ‹brahmsischen› Coda. Auch die<br />
Romance verweist auf den Hamburger Komponisten, vor allem<br />
in ihrem Mittelteil, wenn sich aus dem serenadenhaften, zuneh-<br />
mend vögelchenartig zwitschernden Zwiegespräch von Flöte und<br />
Oboe zu Beginn fast unmerklich-organisch ein vermolltes Inter-<br />
mezzo in dichten Terzenketten herausschält.<br />
Ist Dvorˇák bis dahin mit der kleinsten Orchesterbesetzung ausge-<br />
kommen, die an die einfachen Verhältnisse des 18. Jahrhunderts<br />
erinnert – Streicher, Oboen, Fagotte und Hörner, nur in der Ro-<br />
mance durch ein Englischhorn ergänzt – so wird im Finale, einem<br />
Furiant, mit Klarinetten, Trompeten und Pauken ein vollständiger<br />
Orchesterapparat aufgeboten. Dieses Finale bezieht sich zwar<br />
gleichfalls auf einen tschechischen Tanz, zitiert diesen – mit seinen<br />
charakteristischen Wechseln zwischen 3/2-Rhythmen (2+2+2)<br />
und 3/4-Rhythmen (3+3) – aber nur im Mittelteil in Dur. Die<br />
Außenteile widmen sich zwar einem verwandten Thema, behan-<br />
deln das aber nach symphonischen Kriterien inklusive eines<br />
Fugato. Auch wenn es den Ansatz zu einer Reprise gibt, ist die<br />
Form des Satzes nicht der Sonate oder Symphonie verpflichtet,<br />
sondern bleibt ein Mittelding aus durchkomponierter Entwick-<br />
lung und tänzerischer Geschlossenheit – das somit programma-<br />
tisch für die ausgleichende Haltung des Komponisten Antonín<br />
Dvorˇák zwischen europäischem Anspruch und tschechischem<br />
Patriotismus steht, die ihm so viele Zeitgenossen übel genom-<br />
men haben.<br />
Franz Schubert: Oktett D 803<br />
Das Oktett D 803 zählt zu Schuberts meistgeliebten Werken –<br />
nicht zuletzt wohl aufgrund seiner bezaubernden Farbigkeit und<br />
seines melodischen Abwechslungsreichtums. Im Gegensatz zu<br />
den dichteren und auch teilweise verdüsterten Streicherwerken<br />
der Spätphase Schuberts knüpft das Oktett, was auch in der Gat-<br />
tung begründet liegen mag, an die hellere Spielfreudigkeit früherer<br />
Werke wie etwa des «Forellenquintetts» von 1819 oder auch der<br />
17
18<br />
Franz Schubert<br />
(Portrait von Wilhelm August Rieder, 1825)<br />
frühen Symphonien an. Entstanden ist es wohl als Auftragswerk<br />
– das lässt die unübliche Besetzung vermuten –, sicherlich aber<br />
auch mit dem Anspruch auf öffentliche Wahrnehmung. In einem<br />
vielzitierten Brief vom 31. März 1824 hat Schubert (1797–1828)<br />
sich in diesem Sinne geäußert:<br />
«In Liedern habe ich wenig Neues gemacht, dagegen versuchte ich mich<br />
in mehreren Instrumental-Sachen, denn ich componirte 2 Quartetten für<br />
Violinen, Viola u. Violoncello [D 804 und D 810] u. ein Octett, u. will<br />
noch ein Quartetto schreiben, überhaupt will ich mir auf diese Art den<br />
Weg zur großen Symphonie bahnen.»<br />
Ob Schubert diesen «Weg zur großen Symphonie» eher im Sinne<br />
kompositorischen Experimentierens verstand oder als Strategie,<br />
die Aufmerksamkeit der musikalischen Öffentlichkeit auf sich zu<br />
ziehen, bleibt unklar; wahrscheinlich ist beides. Das Oktett D 803<br />
wurde jedenfalls, wenn auch erst einige Jahre später (im April<br />
1827) in einem öffentlichen Konzert des Geigers Ignaz Schup-
panzigh, ein Freund Beethovens wie Schuberts, aufgeführt, und<br />
angesichts der offenkundigen Parallelen zu Beethovens Septett<br />
op. 20 – die Besetzung ist bis auf die zweite Geige dieselbe, und<br />
die Satzfolge sehr ähnlich – liegt auch die Annahme nahe, Schubert<br />
hätte bewusst an das Erfolgsrezept dieses Werks, lange Zeit das<br />
populärste Beethovens, anzuknüpfen versucht.<br />
Dieses künstlerische Zielbewusstsein passt allerdings schlecht zu<br />
dem im gleichen Brief dokumentierten niedergeschlagenen Ge-<br />
mütszustand Schuberts, der sich seinem in Rom weilenden Maler-<br />
freund Leopold Kupelwieser gegenüber «den unglücklichsten,<br />
elendsten Menschen auf der Welt» nannte, «dessen Gesundheit<br />
nie mehr richtig werden will», «dessen glänzendste Hoffnungen<br />
zu Nichte geworden sind» und der von der Melancholie eines<br />
Bekannten angesteckt worden zu sein befürchtete. Der trotz<br />
dieser bestürzenden Sprache eingeschlagene «Weg zur großen<br />
Symphonie» zeugt davon, dass Schubert, weit entfernt vom Kli-<br />
schee des unbekümmert Werk um Werk wie der Apfelbaum ab-<br />
werfenden Musikanten, hart an seiner kompositorischen Kunst<br />
und öffentlichen Anerkennung arbeitete. Davon zeugen auch<br />
die Streichquartette, von denen das Quartett D 804 ebenfalls öffent-<br />
lich aufgeführt wurde, während das Quartett D 810 mit den Varia-<br />
tionen über «Der Tod und das Mädchen» der Legende zufolge von<br />
Schuppanzigh abgelehnt wurde.<br />
Kammermusik mit symphonischen Anspruch<br />
Das Oktett ist jedenfalls, mit seiner symphonischen Klangfülle,<br />
den weitgespannten Dimensionen und dem gezielten Ausbau<br />
Schubert’scher Kompositionsprinzipien tatsächlich als eine Vor-<br />
stufe zu der 1825 in Angriff genommenen «Großen» C-Dur-Sym-<br />
phonie D 944 zu verstehen. Das zeigt sich schon an der Idee des<br />
ersten Satzes, die langsame Einleitung thematisch mit dem schnellen<br />
Hauptteil zu verknüpfen und an entscheidenden Formstellen<br />
wieder auf die Einleitung zurückzukommen (Übergang zur Re-<br />
prise bzw. zur Schlusssteigerung der Coda). Es zeigt sich auch<br />
darin, wie Schubert den von den ersten Takten an vorherrschen-<br />
den ‹hüpfenden› punktierten Rhythmus zur Integration des<br />
ganzen Satzes und seiner verschiedenen thematischen Abschnitte<br />
19
verwendet. Und natürlich zeigt es sich in den bezwingenden har-<br />
monischen Farben und in den wunderbaren melodischen Ein-<br />
fällen – das erste Seitenthema mit seinem sehnsüchtigen Sext-<br />
Auftakt bei seinem ersten Auftreten dem Horn anzuvertrauen,<br />
ist ein Einfall, der auf den Beginn der C-Dur-Symphonie voraus-<br />
weist (und dessen Einmaligkeit dadurch unterstrichen wird, dass<br />
Schubert ihn in der Reprise nicht wiederholt, sondern durch die<br />
Verteilung auf andere Instrumente ersetzt).<br />
Im zweiten Satz, dem Adagio, wird der Eindruck der Weitung<br />
und Lockerung gegenüber der konzentrierten Musiksprache der<br />
Wiener Klassik – ein Charakteristikum der romantischen Musik<br />
überhaupt – schon zu Beginn zu einem höchst poetischen Effekt<br />
genutzt: Nach der Vorstellung des wiederum sehnsuchtsvollen<br />
Hauptthemas geht die Klarinette scheinbar in eine Wiederholung<br />
über, doch diese ist letztlich nur der «ersterbende» (emoriendo)<br />
Nachsatz des Themas, an den die erste Geige nun mit der tat-<br />
sächlichen Wiederholung anknüpft. Diese Doppeldeutigkeit des<br />
Themenkopfs als schwärmerischer Beginn und elegischer Nach-<br />
satz wird zu einem Formprinzip des Satzes. Das Fehlen einer<br />
eindeutigen Schlusswendung lässt die Reprise des Themas gerade-<br />
zu in eine Krise geraten und hat eine ‹nachgeholte› Durchfüh-<br />
rung mit träumerischen Exkursen in fremde Harmoniewelten zur<br />
Folge.<br />
Demgegenüber erscheinen die folgenden Sätze, das Scherzo und<br />
das Andante mit Variationen über das Duett «Gelagert unter hellem<br />
Dach» aus Schuberts Singspiel Die Freunde von Salamanka D 326,<br />
als ein Ausgleich zwischen biedermeierlich-geselliger Musizier-<br />
freudigkeit – auch in der systematischen Einbeziehung aller Mu-<br />
siker mit Soli – und romantischem Charakterstück (bzw. Charak-<br />
terstücken, etwa der Jagd-Miniatur der zweiten Variation im An-<br />
dante), wie er so nur Schubert gelingen konnte. Ein Genrestück,<br />
aber ein von leiser, diskreter Nostalgie durchzogenes, ist auch das<br />
Menuetto, das Schubert in Nacheiferung des Beethoven’schen<br />
Vorbilds geschrieben hat: Das Menuett war zu seinen Lebzeiten<br />
ein historisch gewordenes, spätestens mit dem tanzenden Wiener<br />
Kongress praktisch ausgestorbenes Genre der Tanzmusik.<br />
21
22<br />
Erst das Finale scheint ernstere, ja symphonische Töne anzuschla-<br />
gen, mit dem plötzlichen Einbruch einer düsteren Molltonart<br />
und dem orchestralen, fast theatralen Mittel des Streichertre-<br />
molos (auf der tiefsten Saite des Violoncellos). Aber dieser pathe-<br />
tische Gestus – auch wenn er wie im ersten Satz noch einmal vor<br />
der Coda auftritt – erweist sich als bloßes Bangemachen, das<br />
nicht gilt: Denn mit dem Einsatz des Hauptthema ist der Spuk<br />
verflogen, auch wenn dieses Thema selbst mit seiner unregel-<br />
mäßigen Taktgruppenstruktur seinerseits weniger einfach gemacht<br />
ist, als es klingt. Der weitere, durchaus übermütige Verlauf des<br />
Satzes, vor allem mit dem Einsatz wirbelnder Triolenketten in<br />
der Schlussgruppe und dem überall zugleich auftretenden Motiv<br />
des Hauptthemas, beweist, dass es nicht so ernst gemeint war,<br />
und dass Schubert auch in einer der größten Krisen seines kurzen<br />
Lebens Musik von übersprudelnder Fröhlichkeit schreiben konnte.
24<br />
Interprètes<br />
Biographies<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Isabelle Faust violon<br />
«Sa sonorité a de la passion, du grain et de l’électricité, mais<br />
également une désarmante chaleur et une douceur qui peuvent<br />
révéler les dimensions lyriques cachées de la musique.» The<br />
New York Times<br />
Isabelle Faust perçoit la musique dans une perspective de per-<br />
manente redécouverte, de vécu toujours renouvelé. À l’âge de<br />
onze ans, elle fonde un quatuor à cordes au sein duquel elle fait<br />
l’expérience de la musique comme un processus consistant<br />
à donner et à recevoir, à investir sa propre personnalité en<br />
écoutant attentivement les autres. Si le prix qu’elle remporte à<br />
quinze ans au Concours Leopold Mozart en 1987 annonce déjà<br />
une carrière de soliste, l’empreinte laissée par le quatuor reste<br />
déterminante. Cherchant un maître qui partage ses convictions<br />
musicales, elle le trouve en la personne de Christoph Poppen,<br />
le fondateur du Quatuor Cherubini dont il a été le premier violon<br />
pendant de nombreuses années. Qu’il s’agisse de sonates ou<br />
de concertos, Isabelle Faust recherche toujours le dialogue et<br />
l’échange d’idées musicales. Après avoir remporté le Concours<br />
Paganini en 1993, elle se rend en France où elle prend goût à<br />
la musique de Fauré et de Debussy et se fait un nom avec ses<br />
premiers enregistrements des sonates de Bartók, Szymanowski<br />
et Janáček pendant que les principales œuvres du répertoire<br />
pour violon mûrissent lentement. En 2003 paraît son premier<br />
enregistrement d’une grande œuvre romantique, le Concerto<br />
de Dvořák qu’elle avait déjà joué à l’âge de 15 ans sous la direc-<br />
tion de Yehudi Menuhin et qui, depuis, fait partie intégrante de
Isabelle Faust<br />
son répertoire. En 2007, elle présente une version du Concerto<br />
pour violon de Beethoven qui reflète son intérêt pour la pratique<br />
de la musique ancienne, non pas comme principe dogmatique,<br />
mais comme source d’inspiration et comme un défi consistant<br />
à remettre en cause chaque note pour mieux en comprendre<br />
le sens. Pour Isabelle Faust, le dialogue requiert la faculté de<br />
trouver un langage commun avec chaque partenaire et la capacité<br />
de jouer un concerto de façon aussi convaincante avec un en-<br />
semble comme le Concerto Köln qu’avec un grand orchestre<br />
symphonique. Cette ouverture d’esprit lui permettant d’accepter<br />
différentes signatures musicales fait d’Isabelle Faust l’une des<br />
interprètes d’œuvres contemporaines les plus appréciées.<br />
D’Olivier Messiaen et Werner Egk à Jörg Widmann, longue est<br />
la liste des compositeurs dont elle a interprété des œuvres en<br />
création mondiale. Son engagement passionné pour la musique<br />
25
26<br />
contemporaine est remarquable: György Ligeti, Morton Feldman,<br />
Luigi Nono, Giacinto Scelsi, ou encore André Jolivet dont elle<br />
a interprété le Concerto pour violon, une œuvre tombée dans<br />
l’oubli. En 2009, elle joue pour la première fois des composi-<br />
tions de Thomas Larcher et Michael Jarrell qui lui sont dédiées.<br />
Ses enregistrements pour Harmonia Mundi avec son partenaire<br />
au piano Alexander Melnikov, illustrent les différentes facettes<br />
de son répertoire de musique de chambre. Leur enregistrement<br />
de l’intégrale des sonates de Beethoven a reçu, entre autres,<br />
un Grammy. Son dernier enregistrement des Partitas et Sonates<br />
pour violon seul de Bach a, entre autres, été récompensé par<br />
un Diapason d’Or de l’Année. De plus en plus nombreux sont<br />
les orchestres et chefs qui ont su apprécier le talent d’Isabelle<br />
Faust ces dernières années: Claudio Abbado, Frans Brüggen,<br />
Charles Dutoit, Daniel Harding, Heinz Holliger, Mariss Jansons,<br />
James Levine, les Berliner Philharmoniker, les Münchner Phil-<br />
harmoniker, l’Orchestre de Paris, le Boston Symphony Orches-<br />
tra, le BBC Orchestra et le Mahler Chamber Orchestra ne sont<br />
que quelques exemples de ces partenariats artistiques si fruc-<br />
tueux. Tous ces orchestres ont fait la connaissance d’une artiste<br />
dont le travail n’est pas centré sur le jeu violonistique proprement<br />
dit, mais sur la réflexion et le vécu musical. Isabelle Faust joue<br />
le Stradivarius dit «La Belle au bois dormant» de 1704 gracieuse-<br />
ment mis à sa disposition par la L-Bank Baden-Württemberg.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Isabelle Faust Violine<br />
«Her sound has passion, grit and electricity but also a disarming<br />
warmth and sweetness that can unveil the music’s hidden strains<br />
of lyricism.» The New York Times<br />
Isabelle Faust nimmt Musik aus einer Perspektive wahr, in der<br />
das immer neue Erleben und Entdecken im Mittelpunkt stehen.<br />
Bereits im Alter von elf Jahren gründet sie ein Streichquartett<br />
und macht dort die Erfahrung, dass Musik ein Prozess des<br />
Gebens und Nehmens ist, bei dem das Zuhören ebenso wichtig<br />
ist wie das Einbringen der eigenen Persönlichkeit. Als sich nach<br />
dem Gewinn des Leopold-Mozart-Wettbewerbs 1987 für die<br />
15-Jährige die Solistenlaufbahn ankündigt, bleibt diese Prägung
durch das Quartettspiel bestimmend: Mit Christoph Poppen<br />
sucht sich Isabelle Faust einen Lehrer, der als langjähriger Pri-<br />
marius des Cherubini-Quartetts die musikalischen Überzeu-<br />
gungen seiner Schülerin teilt und fördert. Ob es um Sonaten-<br />
literatur oder solistische Konzerte geht, immer sucht Isabelle<br />
Faust den Dialog und den musikalischen Ideenaustausch. Nach<br />
dem Gewinn des Paganini-Wettbewerbs 1993 geht Isabelle<br />
Faust nach Frankreich, lernt dort die Musik Faurés und Debussys<br />
schätzen, macht durch die ersten Aufnahmen mit Sonaten von<br />
Bartók, Szymanowski und Janáček von sich reden und lässt<br />
indes die Kernstücke des Violinrepertoires langsam heranreifen.<br />
2003 präsentiert sie mit dem Dvořák-Konzert ihre erste Einspie-<br />
lung eines großen romantischen Orchesterwerks – ein Stück,<br />
das sie schon als 15-Jährige unter Yehudi Menuhin spielte und<br />
das seither einen festen Platz in ihrem Repertoire hat. 2007 legt<br />
sie ihre Version des Beethoven-Konzerts vor, in dem sich auch<br />
die Auseinandersetzung mit der historischen Aufführungspraxis<br />
niederschlägt – nicht als Dogma, sondern als Anregung und<br />
Herausforderung, den Gehalt jeder Note immer wieder zu<br />
überprüfen und sie auf ihren Sinn hin zu verstehen. Zur Dialog-<br />
bereitschaft gehört für Isabelle Faust auch die Fähigkeit, mit<br />
jedem Partner zu einer gemeinsamen Sprache zu finden und<br />
ein Schumann-Konzert mit einem Ensemble wie dem Concerto<br />
Köln ebenso überzeugend zu vermitteln wie mit einem großen<br />
Symphonieorchester. Gerade diese Offenheit, sich auf unter-<br />
schiedlichste musikalische Handschriften einzulassen, hat Isa-<br />
belle Faust auch zu einer begehrten Interpretin zeitgenössischer<br />
Violinliteratur werden lassen. Von Olivier Messiaen über Werner<br />
Egk bis zu Jörg Widmann reicht die Liste der Komponisten,<br />
deren Werke sie bislang zur Uraufführung brachte, leidenschaft-<br />
lich setzt sie sich für die Musik von György Ligeti, Morton Feld-<br />
man, Luigi Nono, Giacinto Scelsi oder für ein vergessenes Stück<br />
wie das Violinkonzert von André Jolivet ein. 2009 brachte sie ihr<br />
gewidmete Kompositionen von Thomas Larcher und Michael<br />
Jarrel Uraufführung. Mit ihrem Duopartner, dem Pianisten Ale-<br />
xander Melnikov, beleuchtet sie in Einspielungen für Harmonia<br />
Mundi das kammermusikalische Repertoire von den verschie-<br />
densten Seiten. 2009 erschien Ihre Aufnahme sämtlicher Beet-<br />
29
30<br />
hoven Sonaten, die für den Grammy nominiert wurde und die<br />
u.a. mit dem Gramophone Award sowie dem ECHO Klassik aus-<br />
gezeichnet wurde. Für ihre Einspielung der Partiten und Sonaten<br />
von Bach erhielt Isabelle Faust 2010 den Diapason d’Or de<br />
l’Année. Immer mehr Orchester und Dirigenten haben Isabelle<br />
Faust in den vergangenen Jahren schätzen gelernt: Claudio<br />
Abbado, Frans Brüggen, Charles Dutoit, Daniel Harding, Heinz<br />
Holliger, Mariss Jansons, James Levine, die Berliner Philharmo-<br />
niker, die Münchner Philharmoniker, das Orchestre de Paris, das<br />
Boston Symphony Orchestra, das BBC Symphony Orchestra<br />
oder das Mahler Chamber Orchestra sind nur Beispiele für die<br />
fruchtbaren künstlerischen Partnerschaften, die sich so ergeben<br />
haben. Alle haben eine Künstlerin kennengelernt, für die nicht<br />
das Violinspiel, sondern das Musik-Erleben und das Ergründen<br />
den Kern ihrer künstlerischen Arbeit ausmachen. Isabelle Faust<br />
spielt die «Dornröschen»-Stradivari aus dem Jahr 1704, die ihr<br />
von der L-Bank Baden-Württemberg zur Verfügung gestellt wird.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Julia-Maria Kretz violon<br />
Berlinoise, Julia-Maria Kretz a été l’élève de Marianne Boettcher<br />
et a étudié avec Thomas Brandis à Berlin et Lübeck. En outre,<br />
elle a pris régulièrement des cours avec Josef Suk à Prague.<br />
Boursière de la Studienstiftung des deutschen Volkes, elle a rem-<br />
porté de nombreux concours avec le Julius Stern Trio fondé en<br />
1996 (entre autres, le Premio Vittorio Gui à Florence en 2005,<br />
le Felix-Mendelssohn-Bartholdy-Wettbewerb à Berlin et Trio di<br />
Trieste en 2005). En tant que membre de l’ensemble de musique<br />
de chambre Spectrum Concerts Berlin, que l’on a déjà pu enten-<br />
dre au Carnegie Hall et au Concertgebouw d’Amsterdam, elle<br />
se produit régulièrement à la <strong>Philharmonie</strong> de Berlin. Passion-<br />
née de musique de chambre, elle joue régulièrement dans les<br />
festivals les plus renommés, avec des artistes tels que Janine<br />
Jansen, Julian Rachlin, Isabelle Faust ou Mischa Maisky et réa-<br />
lise de nombreux enregistrements pour les radios allemandes,<br />
françaises et de la République tchèque ainsi que pour Naxos.<br />
En soliste, Julia-Maria Kretz s’est produite, entre autres, avec<br />
les Nürnberger Symphoniker, l’Orchestre National de Thessa-
Julia-Maria Kretz<br />
lonique et les Berliner Symphoniker. Depuis 2006, elle est<br />
membre du Lucerne Festival Orchestra sous la direction de<br />
Claudio Abbado, et depuis 2008, membre permanent du Mahler<br />
Chamber Orchestra et chef de pupitre des seconds violons à<br />
l’Orchestre Philharmonique de Stockholm.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Julia-Maria Kretz Violine<br />
Die gebürtige Berlinerin Julia-Maria Kretz war Schülerin von<br />
Marianne Boettcher und studierte bei Thomas Brandis in Berlin<br />
und Lübeck. Sie erhielt außerdem regelmäßig Unterricht von<br />
Josef Suk in Prag. Mit dem 1996 von ihr mitbegründeten Julius<br />
Stern Trio gewann die ehemalige Stipendiatin der Studienstif-<br />
tung des deutschen Volkes zahlreiche Wettbewerbe (u.a. Premio<br />
Vittorio Gui, Florenz 2005, Felix-Mendelssohn-Bartholdy-Wett-<br />
bewerb, Berlin 2005 und Trio di Trieste 2005). Als Mitglied des<br />
Kammermusikensembles Spectrum Concerts Berlin, das bereits<br />
in der Carnegie Hall und im Amsterdamer Concertgebouw zu<br />
hören war, tritt sie regelmäßig in der Berliner <strong>Philharmonie</strong> auf.<br />
Darüber hinaus gastiert die leidenschaftliche Kammermusikerin<br />
bei renommierten Festivals, spielt regelmäßig mit Künstlern<br />
wie Janine Jansen, Julian Rachlin, Isabelle Faust oder Mischa<br />
Maisky und geht einer regen Aufnahmetätigkeit für Rundfunk-<br />
anstalten in Deutschland, Frankreich und Tschechien sowie für<br />
Naxos nach. Als Solistin konzertierte Julia-Maria Kretz u.a. mit<br />
den Nürnberger Symphonikern, dem Staatsorchester Thessa-<br />
photo: Eckhard Joite<br />
31
32<br />
Pauline Sachse<br />
loniki und den Berliner Symphonikern. Seit 2006 ist sie Mitglied<br />
des Lucerne Festival Orchestras unter der Leitung von Claudio<br />
Abbado, seit 2008 zudem festes Mitglied im Mahler Chamber<br />
Orchestra und Stimmführer der zweiten Violinen im Stockholm<br />
Philharmonic Orchestra.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Pauline Sachse alto<br />
Née à Hambourg, Pauline Sachse a étudié à Berlin et à la Yale<br />
University avec Tabea Zimmermann, Jesse Levine et Wilfried<br />
Strehle. Lauréate de plusieurs concours, Pauline Sachse a joué<br />
sous la direction de chefs tels que Claudio Abbado, Daniel Baren-<br />
boim, Seiji Ozawa et Simon Rattle avec des ensembles tels que<br />
le Mahler Chamber Orchestra, la Deutsche Kammerphilharmo-<br />
nie, le Lucerne Festival Orchestra et les Berliner Philharmoniker.<br />
Elle a été invitée à se produire aux festivals d’Aix-en-Provence<br />
et de Heidelberg ainsi que dans le cadre du projet «Chamber<br />
Music connects the World» de la Kronberg Academy. En soliste,<br />
elle a joué, entre autres, avec les Magdeburger Philharmoniker<br />
et la Baden-Baden <strong>Philharmonie</strong>. Ses récitals de sonates l’on<br />
notamment menée à Berlin, Hambourg et Paris. Passionnée de
musique de chambre, elle a travaillé, entre autres, avec Isabelle<br />
Faust, Steven Isserlis, Gidon Kremer et les membres du Beaux<br />
Arts Trio. En 2006, elle a fondé l’Eisler Quartett avec lequel elle<br />
donne des concerts réguliers. Son travail est documenté par<br />
de nombreuses émissions de radio pour la SWR et la NDR. Le<br />
CD de ses débuts, «Märchenbilder», est paru en 2009. Après<br />
avoir enseigné comme assistante de Tabea Zimmermann à la<br />
Musikhochschule Hanns Eisler de Berlin, Pauline Sachse y a<br />
depuis 2008 sa propre classe d’alto. Elle donne des master-<br />
classes en Autriche, en Islande et en Espagne. Pauline Sachse<br />
est altiste-solo au Rundfunk Sinfonie Orchester de Berlin depuis<br />
la saison 2010.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Pauline Sachse Viola<br />
Die gebürtige Hamburgerin Pauline Sachse studierte in Berlin<br />
und an der Yale University bei Tabea Zimmermann, Jesse Levine<br />
und Wilfried Strehle. Unter Dirigenten wie Claudio Abbado, Daniel<br />
Barenboim, Seiji Ozawa und Simon Rattle spielte die Preisträgerin<br />
mehrerer Wettbewerbe in Ensembles wie dem Mahler Chamber<br />
Orchestra, der Deutschen Kammerphilharmonie, dem Lucerne<br />
Festival Orchestra und den Berliner Philharmonikern. Sie war<br />
bei den Festivals von Aix-en-Provence und Heidelberg sowie<br />
beim Projekt «Chamber Music connects the World» der Kronberg<br />
Academy zu Gast. Als Solistin hat sie u.a. mit den Magdeburger<br />
Philharmonikern und der Baden-Badener <strong>Philharmonie</strong> konzer-<br />
tiert. Sonatenabende führten sie u.a. nach Berlin, Hamburg und<br />
Paris. Als begeisterte Kammermusikerin spielte sie u.a. mit Isa-<br />
belle Faust, Steven Isserlis, Gidon Kremer und Mitgliedern des<br />
Beaux Arts Trios. 2006 gründete sie das Eisler Quartett, mit<br />
dem sie regelmäßig konzertiert. Ihr Wirken ist durch zahlreiche<br />
Rundfunkaufnahmen für den SWR und NDR dokumentiert.<br />
Ihre Debüt-CD «Märchenbilder» erschien 2009. An der Berliner<br />
Musikhochschule Hanns Eisler, wo sie zunächst als Assistentin<br />
von Tabea Zimmermann unterrichtete, übernahm sie 2008 eine<br />
eigene Viola- Klasse. Meisterkurse gab sie in Österreich, Island<br />
und Spanien. Pauline Sachse ist seit der Spielzeit 2010 Solo-<br />
Bratschistin des Rundfunk Sinfonie Orchesters Berlin.<br />
33
34<br />
Christoph Richter<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Christoph Richter violoncelle<br />
Chistophe Richter, l’un des violoncellistes et musiciens de<br />
chambre les plus sollicités d’Europe, se produit régulièrement<br />
avec des artistes tels que Heinz Holliger, Isabelle Faust, Hariolf<br />
Schlichtig, etc. À la suite de ses études avec André Navarra et<br />
Pierre Fournier, lauréat de concours internationaux, il s’est<br />
produit en soliste avec de prestigieux orchestres et dans le cadre<br />
de festivals tels que les Salzburger Festspiele où il a créé Intro-<br />
duktion, Thema und Variationen de Henze. Son intérêt majeur<br />
pour la musique contemporaine l’a conduit à travailler avec des<br />
compositeurs tels que Penderecki, Kurtág, Henze, Lachenmann,<br />
Holliger, Reimann et Widmann. En 2011, il a dirigé un festival<br />
londonien consacré à Holliger. En 2009, Christoph Richter a<br />
joué l’intégrale des œuvres pour violoncelle de Beethoven au<br />
Kings Place Festival. En 2012, il y est retourné avec le Double<br />
Concerto de Brahms et en 2013 avec l’intégrale des Suites pour<br />
violoncelle seul et des Suites pour viole de gambe de Bach.<br />
En 2012/13, Christoph Richter s’est produit, en outre, à Salzbourg,<br />
Graz, Vienne, Bonn et au Wigmore Hall de Londres. Sa disco-<br />
graphie comprend notamment des enregistrements d’œuvres<br />
de Schumann, Holliger et Mozart. L’enregistrement du Sextuors<br />
à cordes op. 36 de Brahms pour Harmonia Mundi a été récom-<br />
pensé d’un Diapason d’Or. En tant que membre permanent du<br />
Quatuor Cherubini, Christoph Richter s’est produit dans le
36<br />
monde entier, dans les salles les plus prestigieuses. Il joue régu-<br />
lièrement avec András Schiff et est violoncelle solo dans l’orch-<br />
estre de chambre Cappella Andrea Barca depuis 1999. Christoph<br />
Richter est professeur de violoncelle aux universités d’Essen<br />
et de Barcelone et enseigne en outre la musique de chambre,<br />
notamment à l’European Chamber Music Academy, à Aldeburgh<br />
et à Londres.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Christoph Richter Violoncello<br />
Als einer der gefragtesten Cellisten und Kammermusiker in<br />
Europa spielt Christoph Richter regelmäßig mit Künstlern wie<br />
Heinz Holliger, Isabelle Faust, Hariolf Schlichtig u.v.a. Nach sei-<br />
nem Studium bei André Navarra und Pierre Fournier spielt der<br />
Preisträger internationaler Wettbewerbe als Solist mit führen-<br />
den Orchestern und war bei Festivals wie den Salzburger Fest-<br />
spielen zu Gast, wo er Henzes Introduktion, Thema und Varia-<br />
tionen uraufführte. Sein großes Interesse an zeitgenössischer<br />
Musik brachte ihn dazu, mit Komponisten wie Penderecki,<br />
Kurtág, Henze, Lachenmann, Holliger, Reimann und Widmann<br />
zusammenzuarbeiten. 2011 leitete er ein Holliger gewidmetes<br />
Festival in London. 2009 spielte Christoph Richter beim Kings<br />
Place Festival Beethovens sämtliche Cello-Werke, 2012 wird<br />
er dort das Brahms-Doppelkonzert, 2013 Bachs sämtliche Cello-<br />
suiten und Gambensuiten spielen. 2012/13 gastiert Christoph<br />
Richter zudem in Salzburg, Graz, Wien, Bonn und in der Londoner<br />
Wigmore Hall. Seine Diskographie umfasst Aufnahmen mit<br />
Werken u.a. von Schumann, Holliger und Mozart; die Einspielung<br />
von Brahms‘ Streichsextett op. 36 für Harmonia Mundi wurde<br />
mit einem Diapason d’Or ausgezeichnet. Als ehemaliges Mit-<br />
glied des Cherubini-Quartetts ist Christoph Richter in vielen<br />
bedeutenden Sälen weltweit aufgetreten. Er musiziert regelmäßig<br />
mit András Schiff und ist in dessen Kammerorchester Cappella<br />
Andrea Barca seit 1999 Solocellist. Christoph Richter ist Professor<br />
für Violoncello an den Universitäten Essen und Barcelona und<br />
widmet sich zudem dem Unterricht von Kammermusiken-<br />
sembles, u.a. an der European Chamber Music Academy, in<br />
Aldeburgh und London.
Lorenzo Coppola<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Lorenzo Coppola clarinette<br />
Originaire de Rome, Lorenzo Coppola a tout d’abord étudié la<br />
clarinette moderne à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de<br />
sa ville natale pour ensuite poursuivre ses études au Conserva-<br />
toire de La Haye en clarinette ancienne. Il collabore avec plusieurs<br />
orchestres dont le Freiburger Barockorchester, Les Arts floris-<br />
sants, La Petite Bande, l’Orchestra of the Eighteenth Century,<br />
l’Orchestre des Champs-Élysées, La Grande Écurie et la Cham-<br />
bre du Roy ainsi que Bach Collegium Japan. Il joue également<br />
régulièrement avec des ensembles de musique de chambre<br />
tels que l’Ensemble Zefiro, Gruppe 1828, le Kuijken Quartet,<br />
Context, le Manon Quartet et le Quatuor Terpsycordes ainsi<br />
que L’Harmonie Bohémienne, l’Ensemble Philidor et l’Ensemble<br />
Oriol Berlin. Lorenzo Coppola est professeur de clarinette an-<br />
cienne à l’Escola Superior de Música de Catalunya à Barcelone<br />
ainsi qu’aux académies de musique de Venise et de Vérone. Il<br />
enseigne également aux Corsi internazionali di musica antica<br />
di Prato e Urbino et lors de stages d’été organisés par la Caixa<br />
à Barcelone. Parmi ses enregistrements figurent le Concerto<br />
pour clarinette de Mozart avec le Freiburger Barockorchester<br />
(Harmonia Mundi), le Quintette pour clarinette de Mozart avec<br />
le Kuijken String Quartet (Challenge) et de nombreuses pièces<br />
pour vent de Mozart (Gran Partita, Serenades KV 375 & KV 388)<br />
et de Beethoven (Octuor op. 103, Rondino op. posth.).<br />
37
40<br />
Teunis van der Zwart<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Lorenzo Coppola Klarinette<br />
Der aus Rom stammende Lorenzo Coppola studierte zunächst<br />
an der Accademia Nazionale di Santa Cecilia in seiner Heimat-<br />
stadt moderne Klarinette, wandte sich dann aber am Konser-<br />
vatorium in Den Haag dem Studium historischer Klarinetten-<br />
instrumente zu. Er spielt regelmäßig mit Orchestern wie dem<br />
Freiburger Barockorchester, Les Arts florissants, La Petite Bande,<br />
dem Orchestra of the Eighteenth Century, dem Orchestre des<br />
Champs-Élysées, La Grande Écurie et la Chambre du Roy und<br />
dem Bach Collegium Japan. Daneben konzertiert er als Kammer-<br />
musiker sowie als Solist mit so renommierten Alte-Musik-<br />
Ensembles wie dem Ensemble Zefiro, der Gruppe 1828, dem<br />
Kuijken Quartet, Context, dem Manon Quartet, dem Quatuor<br />
Terpsycordes, L’Harmonie Bohémienne, dem Ensemble Philidor<br />
und dem Ensemble Oriol Berlin. Lorenzo Coppola ist Dozent<br />
für historische Klarinetteninstrumente an der Escola Superior<br />
de Música de Catalunya sowie an den Musikakademien von<br />
Venedig und Verona. Ferner unterrichtet er an den Corsi inter-<br />
nazionali di musica antica di Prato e Urbino und an den Sommer-<br />
kursen von la Caixa in Barcelona. Unter seinen Einspielungen<br />
befinden sich Aufnahmen von Mozarts Klarinettenkonzert mit<br />
dem Freiburger Barockorchester (Harmonia Mundi), von Mozarts<br />
Klarinettenquintett mit dem Kuijken Quartet (Challenge) sowie<br />
von Werken Mozarts (Gran Partita, Serenades KV 375 & KV 388)<br />
und Beethovens (Oktett op. 103, Rondino op. posth.).
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Teunis van der Zwart cor<br />
Teunis van der Zwart a étudié au Conservatoire de La Haye<br />
avec Vicente Zarzo et au Conservatorium Maastricht avec Erich<br />
Penzel. Ambassadeur mondial du cor naturel depuis plusieurs<br />
années, il s’est produit avec de célèbres orchestres et ensem-<br />
bles de musique de chambre tels que l’Amsterdam Baroque<br />
Orchestra, l’Orchestre des Champs-Élysées, l’Akademie für<br />
Alte Musik Berlin et Nachtmusique avec lesquels il a réalisé de<br />
nombreux concerts. Sa discographie comprend, entre autres,<br />
des enregistrements d’œuvres anciennes telles que les Caprices<br />
pour cor de Jan Dismas Zelenka, longtemps considérés comme<br />
injouables (CPO) avec le Freiburger Barockorchester (Harmonia<br />
Mundi), le Trio pour cor de Brahms avec Isabelle Faust et Ale-<br />
xander Melnikov (Harmonia Mundi) et le Concerto pour deux<br />
cors et orchestre de Ries avec la Kölner Akademie sous la direc-<br />
tion de Michael Willens (CPO). Teunis van der Zwart est premier<br />
corniste à l’Orchestra of the 18 th Century et au Freiburger Barock-<br />
orchester. Il s’est produit à de nombreuses reprises en soliste<br />
avec ces deux orchestres, entre autres sous la direction de<br />
René Jacobs et de Frans Brüggen. Soliste et professeur, Teunis<br />
van der Zwart s’est fait un nom en Europe, aux États-Unis et en<br />
Australie. Il s’est produit dans les salles de concerts et festivals<br />
les plus prestigieux d’Europe, enseigne lors de masterclasses<br />
internationales et aux conservatoires d’Amsterdam et de La<br />
Haye. En outre, Teunis van der Zwart dirige l’orchestre de cham-<br />
bre Musica d’Amore.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Teunis van der Zwart Horn<br />
Teunis van der Zwart studierte am Konservatorium in Den Haag<br />
bei Vicente Zarzo und am Konservatorium in Maastricht bei<br />
Erich Penzel. Er ist seit vielen Jahren ein weltweiter Botschafter<br />
des Naturhorns und hat mit so bekannten Orchestern und Kam-<br />
mermusikensembles wie dem Amsterdam Baroque Orchestra,<br />
dem Orchestre des Champs-Élysées, der Akademie für Alte<br />
Musik Berlin oder dem Ensemble Nachtmusique Konzerte ge-<br />
geben. Seine Diskographie umfasst Aufnahmen u.a. von den<br />
41
42<br />
lange Zeit als unspielbar geltenden Horncapricen von Jan Dismas<br />
Zelenka (CPO), von Mozarts Hornkonzerten KV 412 & KV 495<br />
mit dem Freiburger Barockorchester (Harmonia Mundi), von<br />
Brahms‘ Horntrio mit Isabelle Faust und Alexander Melnikov<br />
(Harmonia Mundi) und von Ries‘ Konzert für zwei Hörner und<br />
Orchester mit der Kölner Akademie unter der Leitung von Michael<br />
Willens (CPO). Teunis van der Zwart ist 1. Hornist im Orchestra<br />
of the 18 th Century und im Freiburger Barockorchester und ist<br />
mit beiden Orchestern wiederholt solistisch aufgetreten, u.a.<br />
unter der Leitung von René Jacobs und Frans Brüggen. Als<br />
Solist und Pädagoge hat sich Teunis van der Zwart in Europa,<br />
den USA und in Australien einen Namen gemacht. Er tritt in den<br />
führenden Konzerthäusern und auf den berühmtesten Festivals<br />
der Welt auf, unterrichtet bei internationalen Meisterkursen<br />
und an den Konservatorien von Amsterdam und Den Haag.<br />
Außerdem leitet Teunis van der Zwart das Kammerorchester<br />
Musica d’Amore als Dirigent.<br />
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Javier Zafra basson<br />
Javier Zafra a tout d’abord étudié le basson et l’harmonie au<br />
Conservatoire Oscar Esplà d’Alicante, sa ville natale. En 1996, il<br />
s’est installé aux Pays-Bas pour se spécialiser, au Conservatoire<br />
de La Haye, en basson baroque avec Donna Agrell et en théorie<br />
musicale avec Peter van Heyguen. En 2000, Javier Zafra a obtenu<br />
son diplôme de basson baroque avec distinction. Dès 1997, il<br />
est devenu membre de l’Orchestre baroque de l’Union euro-<br />
péenne alors sous la direction de Ton Koopman. En outre, il a<br />
joué avec Anima Eterna, le Balthasar Neumann Ensemble,<br />
l’Orchestre des Champs-Élysées, Le Concert d’Astrée, Al Ayre<br />
Espanol, l’Ensemble Baroque de Limoges et l’Orquesta Barroca<br />
de Séville. Passionné de musique de chambre, Javier Zafras<br />
est membre du sextuor à vent Nachtmusique (Amsterdam).<br />
Javier Zafra est co-fondateur de l’octuor à vent Els Sonadors de<br />
Martin i Soler et de l’orchestre Le Cercle de l’Harmonie. Il est<br />
régulièrement invité à se produire en tant que premier basso-<br />
niste à l’Hokutopia International Music Festival à Tokyo. Depuis
44<br />
1999, Javier Zafra est membre du Freiburger Barockorchester<br />
et depuis 2010, il enseigne le basson baroque à la Musikhoch-<br />
schule de Friburg.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Javier Zafra Fagott<br />
Javier Zafra studierte zunächst an der Musikhochschule Oscar<br />
Esplà seiner Heimatstadt Alicante, wo er die Fächer Fagott und<br />
Harmonielehre belegte. 1996 zog er nach Holland, um sich am<br />
Konservatorium in Den Haag bei Donna Agrell auf das Spiel des<br />
barocken Fagotts zu spezialisieren und die Musiktheorieklasse<br />
von Peter van Heyguen zu absolvieren. Im Jahr 2000 erhielt<br />
Javier Zafra sein Diplom für Barockfagott mit Auszeichnung.<br />
Bereits 1997 wurde er Mitglied des European Union Baroque<br />
Orchestra, das damals unter der Leitung von Ton Koopman<br />
stand. Außerdem spielte er bei Anima Eterna, beim Balthasar<br />
Neumann Ensemble, beim Orchestre des Champs-Élysées,<br />
beim Concert d’Astrée, bei Al Ayre Espanol, bei der Ensemble<br />
Baroque de Limoges und beim Orquesta Barroca de Sevilla.<br />
Javier Zafras besonderes Interesse gilt der Kammermusik, der<br />
er sich u.a. als Mitglied des Amsterdamer Bläsersextetts Nacht-<br />
musique widmet. Javier Zafra ist Mitgründer des Bläseroktetts<br />
Els Sonadors de Martin i Soler und des Orchesters Le Cercle<br />
de l’Harmonie. Regelmäßig wird er auch als 1. Fagottist zum<br />
Festival der Stiftung Hokutopia in Tokio eingeladen. Seit 1999 ist<br />
Javier Zafra Mitglied des Freiburger Barockorchesters, seit 2010<br />
unterrichtet er Barockfagott an der Freiburger Musikhochschule.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Janne Saksala contrebasse<br />
Janne Saksala est premier contrebassiste solo aux Berliner Phil-<br />
harmoniker, orchestre avec lequel il donne de nombreux concerts<br />
dans le monde entier et où il a commencé sa carrière en 1994.<br />
Un poste de professeur invité à la Musikhochschule Hanns<br />
Eisler de Berlin lui a permis d’enseigner et de travailler avec de<br />
jeunes musiciens. Ses fonctions de professeur sont internatio-<br />
nalement reconnues. Ses activités en tant qu’enseignant s’éten-<br />
dent des Musikhochschule et festivals en Allemagne, à Amster-
Javier Zafra<br />
dam et à Madrid, jusqu’au Japon, à l’Orchestre des jeunes<br />
Simón-Bolivar au Venezuela, en Amérique du Sud et aux États-<br />
Unis. Janne Saksala a grandi à Helsinki, en Finlande. Il a com-<br />
mencé à jouer du piano à l’âge de sept ans et a ensuite commencé<br />
la guitare électrique. Il a commencé à étudier la contrebasse<br />
en 1981, au conservatoire de sa ville natale. Il a poursuivi ses<br />
études en 1986 avec Klaus Stoll à la Hochschule der Künste à<br />
Berlin. En 1991, il a fait partie des lauréats du Concours interna-<br />
tional de l’ARD à Munich. Il joue dans diverses formations de<br />
musique de chambre et apprécie particulièrement le travail in-<br />
tensif en petits effectifs. Soliste très sollicité, il a participé à de<br />
nombreuses productions radiophoniques et se produit dans le<br />
monde entier. Il travaille avec des compositeurs contemporains<br />
dont il a créé les œuvres. Son répertoire comprend notamment<br />
les concertos de soliste pour contrebasse de Rota, Bottesini,<br />
Vanhal, Koussevitzky, Dittersdorf et Larsson.<br />
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Janne Saksala Kontrabass<br />
Janne Saksala ist 1. Solokontrabassist der Berliner Philharmoniker,<br />
mit denen er auch auf zahlreichen Gastspielen weltweit unter-<br />
wegs ist. In diesem Orchester begann er 1994 als Kontrabassist<br />
45
46<br />
Janne Saksala<br />
seine berufliche Laufbahn. Eine Gastprofessur an der Berliner<br />
Musikhochschule Hanns Eisler gibt ihm die Möglichkeit, zu<br />
unterrichten und mit jungen Musikern zu arbeiten. Er ist ebenso<br />
international als Lehrer anerkannt. Seine Lehrverpflichtungen<br />
reichen von Kursen an Musikhochschulen und bei Festivals in<br />
Deutschland, Amsterdam, Madrid und Tokio bis zum venezo-<br />
lanischen Simón-Bolivar-Jugendorchester in Südamerika und in<br />
den USA. Janne Saksala wuchs in Finnland, in Helsinki auf. Mit<br />
sieben begann er Klavier zu spielen, später elektrische Gitarre,<br />
ab 1981 studierte er Kontrabass an der Musikhochschule seiner<br />
Heimatstadt. Er setzte sein Studium 1986 in Berlin an der Hoch-<br />
schule der Künste bei Klaus Stoll fort. 1991 gehörte er zu den<br />
Preisträgern des Internationalen Musikwettbewerbs der ARD<br />
in München. Er musiziert in verschiedenen Kammermusikfor-<br />
mationen und schätzt dabei die intensive gemeinsame Arbeit<br />
im kleineren Kreis. Zugleich ist er auch als Solist gefragt. Er hat<br />
bei vielen Radioproduktionen mitgewirkt und tritt international<br />
auf, arbeitet mit zeitgenössischen Komponisten zusammen<br />
und hat ihre Werke uraufgeführt. Sein Repertoire umfasst u.a.<br />
die Solokonzerte für Kontrabass von Rota, Bottesini, Vanhal,<br />
Koussevitzky, Dittersdorf und Larsson.
48<br />
La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />
disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />
www.philharmonie.lu<br />
Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />
Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />
www.philharmonie.lu<br />
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