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Abendprogramm (PDF) - Philharmonie Luxembourg

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Voyage dans le temps<br />

Lundi / Montag / Monday<br />

22.03.2010 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

Münchner Kammerorchester<br />

Alexander Liebreich direction<br />

Hilary Hahn violon H<br />

Christiane Schäfer soprano S<br />

Matthias Goerne baryton G<br />

Carl Philipp Emanuel Bach:<br />

Sinfonie G-Dur (sol majeur) Wq 182 N° 1 (1773) – 11’<br />

Allegro di molto<br />

Poco adagio<br />

Presto<br />

Johann Sebastian Bach:<br />

«Die Welt mit allen Königreichen» (Erdmann Neumeister)<br />

(Kantate BWV 59, 1723) GH – 3’<br />

«Die Schätzbarkeit der weiten Erden»<br />

(Kantate BWV 204, 1726?, 1727?) SH – 4’<br />

«Ja, ja, ich halte Jesum feste» (Picander)<br />

(Kantate BWV 157, 1727) GH – 6’<br />

Carl Philipp Emanuel Bach: Allegro assai (Sinfonie A-Dur [la majeur]<br />

Wq 182 N° 4, 1773) – 4’<br />

Johann Sebastian Bach:<br />

«Angenehmer Zephyrus» (Picander)<br />

(Kantate BWV 205, 1725) SH – 5’<br />

«Hier in meines Vaters Stätte» (Georg Christian Lehms)<br />

(Kantate BWV 32, 1726) GH – 7’<br />

«Erbarme Dich» (Picander) (Matthäuspassion BWV 244, 1727)<br />

(arr. Felix Mendelssohn Bartholdy, 1829) SH – 8’<br />


Johann Sebastian Bach: Ouvertüre (Orchestersuite N° 2 h-moll<br />

[si mineur] BWV 1067, 1738–1739) – 6’<br />

«Wenn Trost und Hülf ermangeln muss» (Johann Jakob Schütz)<br />

(Kantate BWV 117, ~1728/1731) GH – 4’<br />

«Laudamus te»<br />

(Messe h-moll [si mineur] BWV 232, 1747–1749) SH – 4’<br />

«Wann kommst du, mein Heil?»<br />

(Kantate BWV 140, 1731) SGH – 6’<br />

«Ich bin vergnügt in meinen Leiden»<br />

(Kantate BWV 58, 1727) SH – 4’<br />

«Gebt mir meinen Jesum wieder» (Picander)<br />

(Matthäuspassion BWV 244, 1727) GH – 3’<br />

Air (Orchestersuite N° 3 D-Dur [ré majeur] BWV 1068, 1731) – 4’<br />

«Welt ade, ich bin dein müde» (Kantate BWV 158, –1735) SGH – 6’


Johann Sebastian Bach<br />

(Elias Gottlob Haussmann, 1748)<br />

Princeton/NJ, William H. Scheide


Crédit Agricole <strong>Luxembourg</strong> soutient depuis toujours<br />

la création artistique, ce qu’il confirme en 2010,<br />

à travers son partenariat avec la <strong>Philharmonie</strong><br />

<strong>Luxembourg</strong> – Salle de Concerts Grande-Duchesse<br />

Joséphine Charlotte.<br />

Nous sommes heureux de pouvoir contribuer de<br />

nouveau à l’expression et à la mise en valeur des<br />

chefs-d’œuvre de la musique de tous les temps,<br />

en assistant ce soir à un brillant plaidoyer pour la<br />

musique de Jean-Sébastien Bach – avec la violoniste<br />

Hilary Hahn, la soprano Christine Schäfer, le baryton<br />

Matthias Goerne, et le Münchner Kammerorchester,<br />

dirigé par son chef titulaire Alexander Liebreich.<br />

Nous vous souhaitons une excellente soirée.<br />

Charles Hamer<br />

Administrateur-Délégué<br />

Crédit Agricole <strong>Luxembourg</strong>


Tel père, tel fils?<br />

Johann Sebastian Bach, Carl Philipp Emanuel Bach<br />

Gilles Cantagrel<br />

Auprès des œuvres de Johann Sebastian Bach (1685–1750), il est<br />

très heureux d’entendre des pages symphoniques de son fils cadet,<br />

Carl Philipp Emanuel (1714–1788). Face au génie écrasant de son<br />

père, il a su, dans sa musique de clavier et ses symphonies principalement,<br />

affirmer la personnalité très originale et novatrice<br />

d’un créateur de grande envergure, admiré par Joseph Haydn.<br />

Musicien universellement reconnu, humaniste fort cultivé, il<br />

reçoit les beaux esprits de son temps et de nombreux intellectuels<br />

étrangers lui rendent visite – il accueillera Charles Burney,<br />

Gottfried van Swieten ou Denis Diderot. Mémoires ou correspondances<br />

des uns ou des autres nous renseignent sur le musicien, et<br />

portent témoignage tout autant de sa notoriété que du succès de<br />

ses œuvres. Ainsi de son recueil des six Symphonies Wq 182, composées<br />

en 1773, qu’évoque le compositeur et écrivain Johann<br />

Friedrich Reichardt dans son autobiographie. «Bach composa alors<br />

pour le baron van Swieten six grandes symphonies pour orchestre<br />

où, comme l’avait souhaité van Swieten, il se laissa complètement<br />

aller, sans tenir compte des difficultés d’exécution qui en résulteraient<br />

nécessairement. Reichardt les exécuta au violon devant le<br />

compositeur inquiet. Sans vraiment les comprendre, on écouta<br />

avec ravissement des idées au déroulement original et audacieux,<br />

des formes et modulations d’une grande nouveauté et d’une<br />

infinie variété. Jamais, sans doute, un esprit génial n’a produit<br />

une musique témoignant de tant de grandeur, de hardiesse et<br />

d’humour.» On ne saurait mieux cerner la forme et le climat si<br />

personnels de ces symphonies. De la Symphonie en sol majeur Wq 182<br />

N° 1, avec les ruptures et les modulations imprévues de son<br />

Allegro di molto initial, et le douloureux Poco adagio dont le Presto<br />

6


final dissipe les ombres. Quant au finale, Allegro assai, de la Symphonie<br />

en la majeur Wq 182 N° 4, il mène l’auditeur dans les méandres<br />

d’un parcours aventureux.<br />

Ainsi donc le fils rompt-il délibérément avec le style de la musique<br />

instrumentale de son père, de ses concertos ou de ses suites.<br />

De ce dernier, il ne subsiste que quatre Suites pour orchestre, alors<br />

qu’il dut en composer bien davantage, pour les réjouissances à la<br />

cour de Köthen ou de la ville de Leipzig. De son contemporain<br />

et ami Georg Philipp Telemann, on en connaît quelque cent trente,<br />

sur un total de l’ordre de six cents. C’est que le genre en était<br />

fort en vogue dans le premier tiers du 18 e siècle, où l’on goûtait<br />

ces successions contrastées de pièces fondées sur des rythmes de<br />

danses. Un grand prélude préparait à leur écoute, baptisé «Ouverture»,<br />

et ce terme était passé à l’ensemble de l’œuvre, c’est-à-dire<br />

à l’ouverture proprement dite et aux danses qui la suivaient. On<br />

raffolait des manières françaises dont les suites offraient le reflet.<br />

Ainsi de l’Ouverture de la Suite en si mineur BWV 1067, grand portique<br />

à la française quoique dans un climat plus intime, avec ses<br />

deux volets lents encadrant un épisode animé. Quant au très<br />

célèbre Air de la Suite en ré majeur BWV 1068, admirable phrase<br />

de violon comme poursuivant un rêve intérieur, il met l’accent<br />

sur le sens de l’expression vocale chère à Bach, et dont témoignent<br />

les nombreux airs de ses cantates, allant de la déploration<br />

à la plus vive jubilation.<br />

La cantate Wer mich liebet, der wird mein Wort halten BWV 59 (Celui<br />

qui m’aime gardera ma Parole) est destinée à la fête de la Pentecôte.<br />

Annonçant son départ, le Christ promet qu’il reviendra au<br />

cœur des fidèles qui ont respecté son enseignement et lui ont<br />

conservé leur amour. À l’âme du chrétien de se réjouir de cet<br />

honneur incommensurable qui lui est accordé, alors que sa nature<br />

humaine en fait un misérable pécheur. L’aria «Die Welt mit allen<br />

Königreichen» est un exquis trio pour violon solo, basse et continuo.<br />

Très souple, la ligne mélodique que s’échangent les deux protagonistes<br />

est toute à la tendresse d’une joie contenue. Au violon<br />

solo revient traditionnellement d’évoquer l’éternité bienheureuse.<br />

Surnommée «cantate du contentement», Ich bin mir vergnügt<br />

7


BWV 204 (Je me contente de mon sort) revient sur l’idée chère à<br />

Bach de la nécessité de vivre en paix et en accord avec soi-même,<br />

sans s’attacher aux vanités terrestres. C’est bien ce qu’affirme<br />

l’aria «Die Schätzbarkeit der weiten Erden», opposant les séductions<br />

terrestres à la félicité promise dans l’au-delà. Mais plutôt que de<br />

glorifier la paix de l’âme, la ritournelle du violon solo insiste sur<br />

les séductions d’ici-bas par des bariolages très animés, les notes<br />

liées par deux. Dans cette contradiction, on serait tenté d’entendre<br />

les efforts constants que l’âme chrétienne doit accomplir<br />

pour résister aux plaisirs terrestres et se vouer à une vie modeste<br />

de renoncement.<br />

Bach a composé la cantate Ich lasse dich nicht, du segnest mich denn<br />

BWV 157 (Je ne te laisserai pas, que tu ne m’aies béni) pour un<br />

service funèbre à la mémoire d’un notable. Le livret développe<br />

un enseignement à partir de la célèbre réplique de Jacob à l’ange<br />

qu’il a combattu toute la nuit au gué du Yabboq. C’est à Jésus<br />

que le chrétien doit rester pour toujours fidèle, car il est sa consolation<br />

et sa joie, sa bénédiction est sur lui; c’est par lui qu’il<br />

pourra accéder à sa demeure dernière et éternelle auprès des anges.<br />

Vienne donc la mort! C’est ce que chante le dernier air, «Ja ja ich<br />

halte meinem Jesum feste», qui fait alterner aria, récitatif et arioso,<br />

où la basse dialogue avec la flûte et le violon solo.<br />

Les occasions furent nombreuses pour Bach de composer des<br />

divertissements publics, sérénades et réjouissances, ce que l’on<br />

nomme aujourd’hui «cantates profanes». Plus connue sous le<br />

titre d’Éole apaisé, la cantate Zerreißet, zersprenget, zertrümmert die<br />

Gruft BWV 205 (Rompez, pulvérisez, fracassez la caverne) était<br />

destinée à fêter l’anniversaire d’un professeur de l’université de<br />

Leipzig. Grande et puissante composition dans le goût de l’époque,<br />

la trame allégorique y est empruntée de loin à Virgile. La<br />

déesse Pallas supplie Éole, le maître des tempêtes, d’apaiser sa<br />

fureur pour que la fête se déroule au mieux. Dans l’air «Angenehmer<br />

Zephyrus», elle s’adresse au doux vent de Zéphyr, puis à Éole.<br />

Avec grâce à Zéphyr, puis avec une certaine autorité à Éole. Les<br />

arabesques du violon solo marquent bien l’insistance croissante<br />

de la déesse à obtenir gain de cause.<br />

9


Felix Mendelssohn Bartholdy: Eglise et Ecole Saint-Thomas de Leipzig, 1843<br />

Le dessin de Mendelssohn montre la façade arrière de l’Ecole Saint-Thomas, vue<br />

de l’appartement que Mendelssohn habitait entre 1837 et 1843. L’appartement<br />

de Bach et de sa famille se situait dans la partie droite de l’école, derrière les deux<br />

dernières rangées de fenêtres, et occupait tous les étages.<br />

Destinée au premier dimanche après l’Épiphanie, la cantate Liebster<br />

Jesu, mein Verlangen BWV 32 (Bien-aimé Jésus, toi vers qui j’aspire)<br />

est intitulée par Bach Concerto in dialogo, dialogue de l’âme avec<br />

le Christ. À partir de l’évangile du jour, les parents de Jésus recherchant<br />

l’enfant qu’ils ont perdu à Jérusalem et qu’ils retrouvent<br />

dans le temple, le livret exalte la quête intérieure de l’âme<br />

cherchant le Christ au milieu d’un monde de souffrances et de<br />

fautes. L’air «Hier meines Vaters Stätte» est la réponse du Christ à<br />

tous ceux qui le cherchent, pour apaiser leur affliction, dans une<br />

gravité douce et rassurante.<br />

On ne sait rien des circonstances de la composition de la cantate<br />

Sei Lob und Ehr dem höchsten Gut BWV 117 (Louange et honneur<br />

au Bien suprême), sinon qu’il s’agit d’un grand chant d’action de<br />

grâces fondé sur un cantique de l’Église luthérienne. Son poème<br />

développe la louange qu’il faut adresser à Dieu, créateur tout<br />

puissant de l’univers, et plus encore une action de grâces pour<br />

avoir protégé chacun dans la détresse. Car il veut conserver l’univers<br />

sur lequel il règne avec sa grâce, et c’est pourquoi il mène<br />

les fidèles à bon port, leur apportant consolation et secours. Dans<br />

l’air de basse «Wenn Trost und Hülf ermangeln muss», cependant, ce<br />

n’est plus l’espérance, mais une certaine souffrance qui s’exprime,<br />

10


hésitant entre quelque humilité inquiète et le confiant appel filial<br />

lancé au Créateur.<br />

La cantate Wachet auf, ruft uns die Stimme BWV 140 (Réveillez-vous,<br />

la voix des veilleurs nous appelle), dite «cantate du veilleur», doit<br />

sa célébrité au vieux choral que Philipp Nicolai avait adapté d’un<br />

poème de Hans Sachs. Bach y paraphrase la parabole évangélique<br />

des vierges sages et des vierges folles. Le duo «Wann kommst du,<br />

mein Heil?» est une nouvelle rencontre entre l’âme du croyant et<br />

le Christ, merveilleux dialogue de l’attente et du désir, pudique<br />

et sensuel à la fois, enveloppé des volutes caressantes du violon<br />

piccolo. Le repas de noces dont il est question est bien sûr l’image<br />

du banquet céleste, de la réunion éternelle de l’âme avec le Christ.<br />

Mais pour bien faire entendre ce désir fusionnel, le langage musical<br />

de Bach est ici celui d’un véritable duo amoureux d’opéra.<br />

L’idée que les vicissitudes de la vie d’ici-bas vaudront aux chrétiens<br />

une éternelle béatitude dans l’au-delà parcourt de bout en<br />

bout cette prédication sonore que Bach assure par ses cantates.<br />

Dans Ach Gott, wie manches Herzeleid BWV 58 (Ah, Dieu! que mon<br />

cœur a de tourment!), le livret s’applique en effet à opposer les<br />

souffrances de la vie terrestre, aux félicités que ces souffrances<br />

vaudront au chrétien dans la vie de l’au-delà. Il faut maintenir sa<br />

confiance en Dieu et trouver son contentement dans la souffrance,<br />

chante l’air «Ich bin vergnügt in meinen Leiden». Le soprano<br />

y dialogue avec le violon solo sur l’appui de la basse continue<br />

dans une pure écriture en trio pour deux dessus et basse, où l’expression<br />

du contentement est confiée aux longs festons de la<br />

ligne mélodique.<br />

Il est vraisemblable que la cantate Der Friede sei mit dir BWV 158<br />

(Que la paix soit avec toi) ne nous soit parvenue qu’incomplète.<br />

Mais quel bonheur que ce qui en est aujourd’hui connu ait préservé<br />

le duo «Welt ade, ich bin dein müde!». Cet air de l’adieu au<br />

monde paraphrase une strophe d’un choral de déploration funèbre,<br />

un Sterbelied. La longue phrase de violon qui ouvre le morceau<br />

fera constamment dialoguer ses souples volutes dans l’aigu<br />

avec la paisible et mouvante partie chantée par la basse. Cette<br />

13


arabesque quasiment infinie évoque la félicité du séjour céleste.<br />

À la ligne vocale, d’une grande intensité émotionnelle, se combine<br />

le style fleuri de la partie instrumentale, très virtuose, image<br />

d’un bonheur presque exultant en même temps que d’un mouvement<br />

ascensionnel vers la mort. Quant au soprano, il énonce<br />

une à une, en valeurs longues, les huit périodes de la strophe de<br />

choral qui interpolent les six vers du livret.<br />

Plus encore que les cantates, les oratorios de la Passion sont de<br />

véritables opéras sacrés. Auprès de l’évangéliste prennent place<br />

tous les personnages de l’action, y compris les groupes et les<br />

foules. Quant aux airs qui interpolent le récit, ils interviennent<br />

au nom des fidèles pour manifester les réactions individuelles<br />

privilégiées, ou les instants de méditation de tout un chacun face<br />

au drame. Dans la Passion selon saint Matthieu BWV 244, après le<br />

reniement de Pierre, le récit s’interrompt soudain: Pierre s’effondre<br />

en larmes, et une voix s’élève pour implorer la pitié divine: «Erbarme<br />

Dich». Comme Pierre, chaque chrétien, en ce moment, pleure<br />

amèrement; cet air bouleversant a été arrangé par Felix Mendelssohn<br />

Bartholdy pour les exécutions qu’il a données de l’œuvre en 1729<br />

à Berlin et en 1741 à Leipzig. Peu après, c’est Judas qui, pris de<br />

remords, rapporte les trente deniers, prix du sang, et va se pendre:<br />

«Gebt mir meinen Jesum wieder» (Rendez-moi mon Jésus). Cet air<br />

bref, au rythme énergique, syncopé, dit la révolte du chrétien<br />

devant cet épilogue de la trahison. Puisque l’accusateur qui a livré<br />

le Christ s’est lui-même fait justice, pourquoi ne pas rendre sa<br />

liberté à celui qui a ainsi été trahi?<br />

La Messe en si mineur BWV 232, enfin, est pour l’essentiel une<br />

œuvre chorale: les deux tiers des morceaux sont en effet polyphoniques.<br />

Dans le Gloria, après les acclamations chorales liminaires<br />

de l’Église universelle, c’est le soprano solo qui entonne le chant<br />

de louange «Laudamus te» (Nous te louons), et cela malgré le pluriel<br />

des formulations. Chaque chrétien, individuellement, fait à<br />

présent sienne cette oraison, où le soprano rivalise d’ornementation<br />

avec le violon solo. Dans cette fervente aria à l’italienne,<br />

l’arabesque vocale s’élève «comme un parfum d’une agréable<br />

odeur», ainsi qu’il est dit dans la Bible. Bach ne pouvait l’ignorer.<br />

14


Der ‹große Bach›<br />

Zu Johann Sebastian und Carl Philipp Emanuel Bach<br />

Katrin Bicher<br />

«Aus unsrer kleinen Welt voll, ach! So großer Mängel,<br />

Gieng in die große Welt und ins Concert der Engel<br />

Nun auch der Eine Bach!»<br />

Mit diesen Versen aus der Feder Johann Wilhelm Ludwig Gleims<br />

reagierte der Hamburgische Correspondent am Silvestertag 1788 auf<br />

den Tod eines europaweit bekannten Komponisten, auf den Tod<br />

des sogenannten ‹großen Bach›. Allerdings: Nicht Johann Sebastian<br />

(1685–1750) wurde im Dezember 1788 betrauert, sondern sein<br />

zweitältester Sohn Carl Philipp Emanuel (1714–1788). «Seine<br />

Compositionen sind Meisterstücke, und werden vortrefflich bleiben,<br />

wenn der Wust von modernem Klingklang längst vergessen<br />

sein wird. Die Tonkunst verliert an ihm eine ihrer größten Zierden,<br />

und der Name eines Carl Philipp Emanuel wird ihr auf immer<br />

heilig seyn», hieß es wenige Tage zuvor am selben Ort. Der Ruhm<br />

Carl Philipp Emanuels als Virtuose, als Komponist und als Pädagoge<br />

überstrahlte den seines Vaters am Ende des 18. Jahrhunderts<br />

weit. War von Bach die Rede in den Feuilletons, in den Salons,<br />

in den Gesellschaften – dann war Carl Philipp Emanuel gemeint.<br />

Begründen lässt sich dieses Phänomen zum einen mit dem Konzertrepertoire,<br />

das weitgehend von aktuellen, zeitgenössischen<br />

Kompositionen geprägt war und einen aktiven Komponisten und<br />

Interpreten auf diese Weise zwangsläufig besser bekannt machte<br />

als einen drei Jahrzehnte zuvor schon verstorbenen. Aber auch<br />

ein veränderter Publikumsgeschmack trug zur enormen Beliebtheit<br />

Carl Philipp Emanuel Bachs bei. Das Zeitalter der Empfindsamkeit<br />

– der Briefromane, des Sturm und Drang, einer neu er-<br />

16


Carl Philipp Emanuel Bach<br />

(Stich von Heinrich Pfenninger nach Franz Conrad Löhr,<br />

um 1800)<br />

fahrenen Innerlichkeit, der Verbrüderung und einer Kommunikation<br />

«von Herz zu Herz» – erreichte in Deutschland um 1750<br />

einen Höhepunkt und löste das traditionelle barocke Kunstverständnis<br />

ab. Während die Kompositionen Johann Sebastian<br />

Bachs noch nach einem älteren Modell der Affektenlehre gestaltet<br />

waren, nach der ein von außen kommender Affekt musikalisch<br />

abgebildet wurde, motivierten die sensualistischen Künstler ihre<br />

Werke nach einem prinzipiell anderen Modus. Der Künstler<br />

drückte sich nun selbst aus. Ganz im Sinne des Kantschen Imperativs,<br />

sich aus einer selbstverschuldeten Unmündigkeit zu befreien,<br />

war der aufgeklärte Mensch auf sich selbst und nur auf<br />

sich selbst zurückgewiesen. Nicht von außen, von Gott, der Natur<br />

oder einem anderen spirituellen Medium kam nun das Wesentliche,<br />

sondern aus jedem einzelnen Menschen selbst wurde es<br />

erschaffen. «Göttern kann man nicht vergelten; Schön ist’s, ihnen<br />

gleich zu sein», trieb Friedrich Schiller die Selbstsetzung des aufgeklärten<br />

Ich in seiner Ode an die Freude auf eine poetische Spitze.<br />

Was in ihm an Emotionen und Gefühlen war, versuchte der<br />

empfindsame Komponist demnach so in Musik zu setzen, dass<br />

17


eine ebensolche Schwingung beim Interpreten und beim Hörer<br />

erreicht wurde. Er war bemüht, das Herz seines Hörers «in eine<br />

sanfte Empfindung zu versetzen und dahin, wo er [der Komponist]<br />

will, zu reissen», beschreibt Carl Philipp Emanuel Bach<br />

sein Musikverständnis im Versuch über die wahre Art das Clavier zu<br />

spielen. Die Rührung des Künstlers sollte sich wie eine Welle, angeregt<br />

vom seelischen Zustand des Komponisten, über den Interpreten<br />

auf den Hörer übertragen: «Indem ein Musickus nicht<br />

anders rühren kan, er sey dann selbst gerührt; so muß er nothwendig<br />

sich selbst in alle Affeckten setzen können, welche er<br />

bey seinen Zuhörern erregen will; er giebt ihnen seine Empfindungen<br />

zu verstehen und bewegt sie solchergestallt am besten<br />

zur Mit-Empfindung. Bey matten und traurigen Stellen wird er<br />

matt und traurig.»<br />

Genau so erlebte Charles Burney, ein einflussreicher englischer<br />

Musikhistoriker, Carl Philipp Emanuel Bach bei einem Konzert:<br />

«Während dieser Zeit [des Klavierspielens] gerieth er dergestalt<br />

in Feuer und wahre Begeistrung, daß er nicht nur spielte, sondern<br />

die Miene eines ausser sich Entzückten bekam. Seine Augen stunden<br />

unbeweglich, seine Unterlippe senkte sich nieder und seine<br />

Seele schien sich um ihren Gefährten nicht weiter zu bekümmern,<br />

als nur so weit er ihr zur Befriedigung ihrer Leidenschaft behülflich<br />

war.» Der Eindruck, den der außergewöhnliche Virtuose mit<br />

seinen Improvisationen und Fantasien auf seine – und hier vor<br />

allem die weiblichen – Hörer gemacht hat, muss gewaltig gewesen<br />

sein: Seine Tränen riefen die ihrigen hervor. Affekt wurde zu<br />

Effekt, Ethos zu Pathos. Von dem Musikverständnis seines Vaters<br />

Johann Sebastian, der fast jede der eigenen Kompositionen mit<br />

dem Kürzel «S.D.G.» versah – «soli Deo Gloria», allein Gott zur<br />

Ehre – hatte sich diese Kunstauffassung weit entfernt. Der Paradigmenwechsel<br />

im 18. Jahrhundert lässt sich nicht glasklar mit<br />

Vater und Sohn Bach gleichsetzen. So weisen Johann Sebastians<br />

Kompositionen wohl in die spätere Zeit hinaus, andererseits<br />

fußen Carl Philipp Emanuels Fantasien auch in den Werken des<br />

Vaters. Die musikgeschichtliche Tendenz aber lässt sich an diesen<br />

beiden je individuellen Musikerpersönlichkeiten gleichwohl gut<br />

darstellen.<br />

18


Die Familie Bach war seit mehreren Generationen fest im thüringischen<br />

Musikleben verankert. Ihr Name galt als Synonym für<br />

Musiker, und als am Schwarzburg-Sondershauser Hof in Arnstadt<br />

1693 die Hofmusikusstelle vakant wurde, fragte der residierende<br />

Graf Anton Günther, «ob denn kein Bach mehr vorhanden, der<br />

sich ümb solchen Dienst anmelden wollte, Er sollte und müste<br />

wieder einen Bachen haben». In allen Musiziersphären der Zeit<br />

– Hof, Stadt und Kirche – fanden die Mitglieder der Bachfamilie<br />

ihr Auskommen.<br />

Johann Sebastian Bach wurde 1685 als jüngstes Kind des Stadtpfeifers<br />

Johann Ambrosius in Eisenach geboren. Die Aufgaben<br />

der städtischen Pfeifer waren so vielfältig wie die städtische Administration<br />

selbst: Uhrzeiten wurden mit Musik bekannt gegeben,<br />

Feste und Feiern musikalisch begleitet, Brände und Feinde<br />

angezeigt. Im Stadtpfeiferhaus wurden Lehrlinge ausgebildet, die<br />

für ihren zukünfigen Beruf mehrere Instrumente beherrschen<br />

mussten. Diese Atmosphäre hat Johann Sebastian früh geprägt<br />

und seine Laufbahn als Musiker wohl vorgezeichnet. Nachdem<br />

beide Eltern kurz hintereinander gestorben waren, nahm der<br />

älteste Bruder, Johann Christoph, Organist in Ohrdruf, ihn in<br />

seine junge Familie auf und setzte die musikalische Erziehung<br />

fort. Er «legte […] den Grund zum Clavierspielen [und] In kurtzer<br />

Zeit hatte [Johann Sebastian] alle Stücke, die ihm sein Bruder<br />

freywillig zum Lernen aufgegeben hatte, völlig in die Faust gebracht»<br />

berichtet der von Carl Philipp Emanuel verfasste Nekrolog.<br />

Seine ersten Anstellungen erhielt Bach daraufhin auch – ganz<br />

der Familientradition gemäß – als Organist im mitteldeutschen<br />

Raum. Allerdings bezog er schon in Arnstadt ein ungewöhnlich<br />

hohes Gehalt und fiel nicht nur durch sein außergewöhnliches<br />

Orgelspiel auf, sondern auch durch ein ausgeprägtes Selbstbewusstsein.<br />

Konflikte blieben nicht aus, und Bach nahm knapp<br />

vier Jahre später das Organistenamt an einer der Hauptkirchen in<br />

Mühlhausen an. Nach nur einem Jahr aber verließ er die Stelle<br />

wieder und ging an den Hof nach Weimar.<br />

Mit dem Wechsel aus einem kirchlichen in ein höfisches Amt<br />

indes änderte sich auch Bachs Abhängigkeitsverhältnis: Sein<br />

21


alleiniger Dienstherr war nun der regierende Fürst Wilhelm Ernst,<br />

bei dem Bach zunächst ab 1708 als Hoforganist, seit 1714 als<br />

Concertmeister angestellt war. «Das Wohlgefallen seiner gnädigen<br />

Herrschaft an seinem Spielen, feuerte ihn an, alles mögliche in<br />

der Kunst, die Orgel zu handhaben, zu versuchen. [Die mit der<br />

Stelle des Concertmeisters] verbundenen Verrichtungen aber,<br />

bestunden damals hauptsächlich darin, daß er Kirchenstücke<br />

componiren, und sie aufführen mußte.» Beschäftigte Bach sich<br />

in Arnstadt und Mühlhausen seinem Amt als Organist entsprechend<br />

vor allem mit der Komposition von Orgelstücken, rückte<br />

in Weimar die Beschäftigung mit Kantaten – mit «Kirchenstükken»<br />

– verstärkt in sein Blickfeld. Diese Kantaten fungierten im<br />

protestantischen Gottesdienst als musikalische Reaktion auf die<br />

Predigt als dem zentralen Element des Gottesdiensts: predigthafte,<br />

also erklärende und auslegende Texte wurden vertont, die Verkündigung<br />

des Gotteswortes auf diese Weise verstärkt und ihrer Verwirklichung<br />

noch näher gebracht.<br />

Die Weimarer Verhältnisse blieben jedoch nicht unbeschattet.<br />

Bach geriet in einen Streit zwischen seinem Dienstherrn Wilhelm<br />

Ernst und dessen seit 1709 de jure mitregierenden Neffen Ernst<br />

August, der seinerseits einen Verfügungsanspruch auf die gemeinsamen<br />

Diener – vor allem aber die Musiker – erhob. Bach, der<br />

zeitweise von der Komposition der «Kirchenstücke» dispensiert<br />

wurde – was einem tiefen Eingriff in seinen Aufgabenbereich<br />

gleichkam –, ergriff die Gelegenheit, der unerfreulichen Weimarer<br />

Konstellation zu entkommen und nahm ein Angebot Leopolds<br />

von Anhalt-Köthen an, an dessen Hof als Kapellmeister zu wirken.<br />

Als ‹Director derer Cammer-Musiquen› am Hof in Köthen boten<br />

sich ihm neue Möglichkeiten, mit Musikern auf höchstem künstlerischen<br />

Niveau zu arbeiten. Bach fand hier ideale Bedingungen<br />

zum Komponieren und Musizieren, da der Fürst etliche hoch<br />

qualifizierte Musiker der preußischen Hofkapelle aufgenommen<br />

hatte, die sich nach der Machtübernahme des als ‹Soldatenkönig›<br />

bekannt gewordenen Friedrich Wilhelm I. stark reduziert hatte.<br />

In einem späteren Brief berichtete Bach, in Köthen «einen gnädigen<br />

und Music so wohl liebenden als kennenden Fürsten; bey<br />

22


welchem auch vermeinete meine Lebenszeit zu beschließen» gehabt<br />

zu haben. Von den Pflichten eines Kirchenmusikers vollständig<br />

entbunden – am calvinistischen Köthener Hof spielte gottesdienstliche<br />

Musik so gut wie gar keine Rolle –, konnte Bach sich<br />

ganz auf die Komposition weltlicher Kantanten, vor allem aber<br />

von Orchester- und Kammermusik konzentrieren.<br />

Das Interesse des musikalischen Fürsten wandte sich allmählich<br />

jedoch von der Musik ab – vermutlich aus finanziellen Gründen,<br />

so gern Bach auch die neue Fürstin, die «schiene eine amusa zu<br />

seyn», für die nachlassende «musicalische Inclination» verantwortlich<br />

machen wollte. So musste Bach sich erneut nach einer<br />

neuen Stelle umsehen und dachte an Leipzig, wo das Thomaskantorat<br />

neu zu besetzen war. Leipzig bot zwar nicht die musikalischen<br />

Freiheiten eines Fürstenhofes, aber Unabhängigkeit<br />

von der labilen Beziehung zu einer einzigen Person (indes Abhängigkeit<br />

von der viel schwerfälligeren Institution des städtischen<br />

Rates) und – für Bach, der zeit seines Lebens unter seiner fehlenden<br />

akademischen Bildung gelitten haben mochte, zunehmend<br />

wichtig – als Universitätsstadt größere Ausbildungsmöglichkeiten<br />

für die heranwachsenden Söhne.<br />

Nach einem kulturpolitisch aufregenden und langwierigen Bewerbungsverfahren<br />

wurde Bach schließlich das Amt des Thomaskantors<br />

und städtischen Musikdirektors angeboten, und die<br />

Familie siedelte 1723 nach Leipzig über. Komponierte Bach in<br />

Köthen vor allem Instrumentalmusik, stand nun die Kirchenmusik<br />

vorerst wieder ganz im Zentrum seines Schaffens: Bach<br />

schuf in den ersten Leipziger Jahren für die gottesdienstlichen<br />

Kantatenaufführungen etliche Kompositionen, die er in Jahrgängen<br />

zusammenfasste. Nach einigen Jahren, in denen Woche für<br />

Woche ein neues Werk für den gottesdienstlichen Gebrauch entstand,<br />

ließ die Kantatenproduktion zwar nach (weil Bach inzwischen<br />

auf ein großes Repertoire zurückgreifen konnte, aber auch weil<br />

er sich zusehends in schulpolitische Zwänge verwickelt sah und<br />

wenig Unterstützung bei Rat und Konsistorium fand); die Zusammenarbeit<br />

mit den in Leipzig hoch gerühmten collegia musica<br />

jedoch konnte intensiviert werden, und in den letzten Jahren<br />

25


Johann Gottfried Krüger d.J.: Ordnung der Kirche zu S. Thomae<br />

Der 1723 erschienene Stich zeigt die Thomaskirche und die alte<br />

Thomasschule vor der Aufstockung 1732.<br />

blieb Bach Zeit, seine intimeren ‹Spätwerke› – das Musicalische<br />

Opfer, die Kunst der Fuge, Teile der H-moll-Messe – zu vollenden.<br />

Johann Sebastian Bachs Kompositionen sind so zum größten Teil<br />

in enger Wechselwirkung mit den Anforderungen des jeweiligen<br />

Amtes entstanden – Orgelmusik in Arnstadt, Mühlhausen und<br />

Weimar, Kantaten in Weimar und Leipzig, Orchestermusik in<br />

Köthen – und spiegeln lebhaft die jeweiligen verschiedenen Musiziersphären<br />

wider.<br />

Auf veränderte Bedingungen jedoch stieß sein Sohn Carl Philipp<br />

Emanuel. 1714 in Weimar als zweiter Sohn Johann Sebastian<br />

und Maria Barbara Bachs geboren, erlebte er als Knabe die von<br />

virtuoser Professionalität geprägte musikalische Atmosphäre in<br />

Köthen. Als die Familie 1723 nach Leipzig übersiedelte, wurde<br />

Carl Philipp Emanuel Thomasschüler. Nach Schulende immatrikulierte<br />

er sich an der Leipziger Universität und holte damit<br />

nicht nur ein ‹Versäumnis› seines Vaters nach: Er schuf zugleich<br />

auch die eigentlichen Voraussetzungen für ein Amt, das dem<br />

seines Vaters entprach. Der Kantor benötigte nämlich prinzipiell<br />

einen Universitätsabschluss, damit er auch im Schuldienst ein-<br />

26


gesetzt werden konnte. In der Tat bewarb Carl Philipp Emanuel<br />

sich später auch zweimal auf die Vakanz des Thomaskantorats –<br />

beide Male aber ohne Erfolg.<br />

Noch während er seine juristischen Studien in Frankfurt an der<br />

Oder fortsetzte, hat er, wie es in seiner Autobiographie heißt,<br />

«am [dortigen] Orte sowohl eine musikalische Akademie als<br />

auch alle damals vorfallenden öffentlichen Musiken bey Feierlichkeiten<br />

dirigirt und komponirt». Schon in Frankfurt und noch<br />

als Student nahm Carl Philipp Emanuel demnach eine bedeutende<br />

Rolle im öffentlichen Musikleben ein. 1738 erreichte ihn<br />

ein Ruf des damaligen preußischen Kronprinzen Friedrich II.<br />

nach Rheinsberg. Förmlich angestellt als ‹Cammercembalist›<br />

wurde er jedoch erst 1740, als Friedrich den Thron bestieg. Fast<br />

drei Jahrzehnte lebte Carl Philipp in Berlin in engem Kontakt<br />

zu den Komponisten Johann Gottlieb und Carl Heinrich Graun,<br />

zum Flötenvirtuosen Johann Joachim Quantz, zu den Dichtern<br />

Gleim, Lessing und Ramler. Seine Aufgabe als Cembalist umfasste<br />

vor allem das Akkompagnement der königlichen Kammermusik.<br />

Daneben fand Bach aber Zeit, mehr als 300 Werke zu komponieren:<br />

Klavier- und Kammermusik, aber auch Sinfonien und<br />

etliche Lieder. Vor allem mit den Klavierwerken wurde er nicht<br />

nur berühmt, sondern auch reich. Seine Sonaten und Sinfonien<br />

spielten darüber hinaus eine musikgeschichtlich bedeutende<br />

Rolle, sie beeinflussten nämlich mit ihrer Art der motivischen<br />

Arbeit die klassische Sinfonie, wie sie wenig später in Wien zur<br />

Blüte gelangte. Doch auch zum öffentlichen Konzertieren und<br />

Unterrichten blieb Gelegenheit.<br />

Das Interesse des Flöte spielenden Königs an der Musik jedoch<br />

stagnierte. Zum einen war Friedrich II. mit ständigen militärischen<br />

Konflikten beschäftigt, die ihr Ventil in den beiden Schlesischen<br />

Kriegen und im Siebenjährigen Krieg fanden, um anderen<br />

beharrte auf seinem konservativen Musikgeschmack. Dies dürfte<br />

dazu geführt haben, dass Carl Philipp Emanuel Bach – auf der<br />

Suche nach alternativen Wirkungskreisen – den Kontakt zu seinem<br />

Taufpaten Georg Philipp Telemann, der seit 1721 als Musikdirektor<br />

in Hamburg wirkte, beständig pflegte. Als Telemann 1767<br />

27


Gottfried Baron van Swieten<br />

(Stich von Johann Georg Mansfeld nach Lakner, um 1780)<br />

starb, ergab sich für Bach dann eine Gelegenheit, den preußischen<br />

Hof zu verlassen und in der weltoffenen, anregenden Atmosphäre<br />

der Hansestadt ein neues Arbeitsfeld als ‹director musices› zu<br />

finden.<br />

Carl Philipp Emanuel Bachs Aufgabenbereich in Hamburg ähnelte<br />

dem seines Vaters in Leipzig: Er musste am städtischen Gymnasium<br />

unterrichten und für die Kirchenmusik an den fünf Hauptkirchen<br />

Sorge tragen. Entsprechend traten jetzt andere Gattungen<br />

in den Mittelpunkt: Passionen, Oratorien, Kantaten. Daneben<br />

organisierte Bach weiterhin öffentliche Konzerte. Aber auch wenn<br />

die äußeren Bedingungen denjenigen Johann Sebastian Bachs in<br />

Leipzig ähnelten, brachten sie doch Werke ganz anderer Art hervor.<br />

Die großen Vokalgattungen begannen, sich aus dem Kirchenraum<br />

in den Konzertsaal zu verlagern. Bachs 1769 entstandenes<br />

Oratorium Die Israeliten in der Wüste sollte so ausdrücklich «nicht<br />

just bey einer Art von Feyerlichkeit, sondern zu allen Zeiten, in<br />

28


und außer der Kirche» gespielt werden. Der empfindsame Stil<br />

der Klavier- und Instrumentalwerke wurde nun auch für die Vokalgattungen<br />

beansprucht: In ihnen wurde nun nicht mehr eine<br />

– biblische – Geschichte erzählt, vielmehr drückte der Künstler<br />

sich selbst, seine individuelle Verfasstheit aus; auch Carl Philipp<br />

Emanuel Bachs Oden, Motetten, Psalmen, Oratorien und Kantaten<br />

sind von künstlerischer Subjektivität geprägt.<br />

Bevorzugte Ausdrucksmöglichkeit Carl Philipp Emanuel Bachs<br />

blieb aber die Instrumentalmusik. Und so übernahm er gerne<br />

einen Auftrag Gottfried van Swietens, der als österreichischer Gesandter<br />

in Berlin eine wichtige Rolle für die Verbreitung der norddeutschen<br />

Musik in Wien spielte, Sinfonien zu schreiben, in denen<br />

Bach sich «ganz gehen [lassen könne], ohne auf die Schwierigkeiten<br />

Rücksicht zu nehmen, die daraus für die Ausübung nothwendig<br />

entstehen mussten». Daraufhin entstanden die Sechs Sinfonien<br />

Wq 182, in denen Bach ein neuartiger Ausdruck gelang.<br />

«Schwerlich ist je eine musikalische Composition von höherm<br />

[…] Charakter einer genialen Seele entströmt», schwärmte Bachs<br />

Freund, der Kritiker und Komponist Johann Friedrich Reichardt.<br />

Vor allem dieses Staunen dem ‹Originalgenie› gegenüber war Ursache<br />

der großen Berühmtheit Carl Philipp Emanuel Bachs.<br />

Trotz der ihren Werken zugrunde liegenden gegensätzlichen<br />

musikästhetischen Prinzipien verbindet Vater und Sohn Bach<br />

doch einiges. So folgten beide einem ähnlichen Lebensweg: vom<br />

Organisten über den Hofmusiker zum Musikdirektor an den<br />

Hauptkirchen einer zentralen Stadt. Beide komponierten Werke<br />

in enger Übereinstimmung mit ihrem jeweiligen Amt. Beide<br />

weisen aufeinander voraus bzw. zurück. Und beide trugen den<br />

Namen ‹großer Bach›. Denn: Erst nachdem Felix Mendelssohn<br />

Bartholdy am 11. März 1829 Johann Sebastian Bachs Matthäuspassion<br />

nach hundertjährigen Schweigen in Berlin erstmals wieder<br />

aufgeführt hatte, setzte eine Bach-Renaissance ungekannten Ausmaßes<br />

setzte ein, und schon bald war der Name Bach in aller<br />

Munde. Mit dem ‹großen Bach› war nun allerdings Johann Sebastian<br />

gemeint – während Carl Philipp Emanuel mehr und<br />

mehr vergessen wurde.<br />

29


Texte<br />

Johann Sebastian Bach<br />

«Die Welt mit allen Königreichen» GH<br />

(Kantate «Wer mich liebet, der wird<br />

mein Wort halten» BWV 59,<br />

Text: Erdmann Neumeister, 1723)<br />

Die Welt mit allen Königreichen,<br />

die Welt mit aller Herrlichkeit<br />

kann dieser Herrlichkeit nicht gleichen,<br />

womit uns unser Gott erfreut:<br />

dass er in unsern Herzen thronet<br />

und wie in einem Himmel wohnet.<br />

Ach Gott, wie selig sind wir doch,<br />

wie selig werden wir erst noch,<br />

wenn wir nach dieser Zeit der Erden<br />

bei dir im Himmel wohnen werden.<br />

Johann Sebastian Bach<br />

«L’univers avec tous ses<br />

royaumes» GH<br />

(Cantate «Celui qui m’aime gardera<br />

ma Parole» BWV 59,<br />

texte: Erdmann Neumeister, 1723)<br />

L’univers avec tous ses royaumes,<br />

l’univers avec toute sa gloire<br />

ne peut pas égaler la gloire<br />

dont notre dieu nous délecte:<br />

celle de trôner en nos cœurs<br />

et de s’y établir comme en une<br />

demeure céleste.<br />

Ah Dieu, quelle n’est pas notre<br />

félicité!<br />

Et quelle ne sera pas à plus forte<br />

raison notre félicité<br />

lorsque, après ce temps passé sur<br />

la terre,<br />

nous établirons demeure au ciel à<br />

tes côtés.<br />

«Die Schätzbarkeit der weiten<br />

Erden» SH<br />

(Kantate «Ich bin mir vergnügt»<br />

BWV 204,<br />

Text: anonym, 1726?/1727?)<br />

Die Schätzbarkeit der weiten Erden<br />

lass meine Seele ruhig sein.<br />

Bei dem kehrt stets der Himmel ein,<br />

der in der Armut reich kann werden.<br />

«Que les attraits de ce monde» SH<br />

(Cantate «Je me contente de mon<br />

sort» BWV 204,<br />

texte: anonyme, 1726?/1727?)<br />

Que les attraits de ce monde<br />

laissent mon âme en paix.<br />

Le ciel est toujours avec celui<br />

qui sait être riche dans sa pauvreté.<br />

30


«Ja, ja, ich halte Jesum feste» GH<br />

(Kantate «Ich lasse dich nicht, du<br />

segnest mich denn» BWV 157,<br />

Text: Picander, i.e. Christian Friedrich<br />

Henrici, 1727)<br />

Ja, ja, ich halte Jesum feste,<br />

so geh ich auch zum Himmel ein,<br />

wo Gott und seines Lammes Gäste<br />

in Kronen zu der Hochzeit sein.<br />

Da lass ich nicht, mein Heil, von dir,<br />

da bleibt dein Segen auch bei mir.<br />

Ei, wie vergnügt ist mir mein<br />

Sterbekasten,<br />

weil Jesus mir in Armen liegt!<br />

so kann mein Geist recht freundlich<br />

rasten!<br />

Ja, ja, ich halte Jesum feste,<br />

so geh ich auch zum Himmel ein!<br />

O schöner Ort!<br />

Komm, sanfter Tod, und führ mich fort,<br />

wo Gott und seines Lammes Gäste<br />

in Kronen zu der Hochzeit sein. Ich<br />

bin erfreut,<br />

das Elend dieser Zeit<br />

noch von mir heute abzulegen;<br />

denn Jesus wartet mein im Himmel<br />

mit dem Segen.<br />

Da lass ich nicht, mein Heil, von dir,<br />

da bleibt dein Segen auch bei mir.<br />

«Oui, oui, je tiens bon mon Jésus» GH<br />

(Cantate «Je ne te laisserai pas, que<br />

tu ne m’aies béni» BWV 157,<br />

texte: Picander, i.e. Christian Friedrich<br />

Henrici, 1727)<br />

Oui, oui, je tiens bon mon Jésus,<br />

pour entrer au paradis,<br />

où Dieu et les hôtes de son agneau<br />

sont réunis pour assister aux noces.<br />

Mon Sauveur, de toi je ne m’écarte,<br />

de toi je reste béni.<br />

Ah, comme mon cerceuil m’est doux,<br />

puisque Jésus est dans mes bras!<br />

Ainsi mon esprit peut reposer dans<br />

la joie!<br />

Oui, oui, je tiens bon mon Jésus,<br />

pour entrer au paradis,<br />

Ô lieu sublime!<br />

Viens, douce mort, et conduis-moi<br />

là où Dieu et les hôtes de son agneau<br />

sont réunis pour assister aux noces.<br />

Je me réjouis<br />

de pouvoir dès aujourd’hui<br />

me débarrasser des misères de ce<br />

temps,<br />

car Jésus m'attend dans le ciel avec<br />

sa bénédiction.<br />

Mon Sauveur, de toi je ne m’écarte,<br />

de toi je reste béni.<br />

«Angenehmer Zephyrus» SH<br />

(Kantate «Zerreißet, zersprenget,<br />

zertrümmert die Gruft» BWV 205,<br />

Text: Picander, i.e. Christian Friedrich<br />

Henrici, 1725)<br />

Angenehmer Zephyrus,<br />

dein von Bisam reicher Kuss<br />

und dein lauschend Kühlen<br />

soll auf meinen Höhen spielen.<br />

Großer König Aeolus,<br />

sage doch dem Zephyrus,<br />

dass sein bisamreicher Kuss<br />

und sein lauschend Kühlen<br />

soll auf meinen Höhen spielen.<br />

«Ô doux Zéphyr» SH<br />

(Cantate «Rompez, pulvérisez,<br />

fracassez la caverne» BWV 205,<br />

texte: Picander, i.e. Christian Friedrich<br />

Henrici, 1725)<br />

Ô doux Zéphyr,<br />

que ton baiser parfumé de musc<br />

et que tes haleines rafraîchissantes<br />

passent en jouant sur mes sommets.<br />

Éole, Ô grand roi, dis à Zéphyr<br />

de faire passer en jouant sur mes<br />

sommets<br />

son baiser parfumé de musc<br />

et ses haleines rafraîchissantes.<br />

31


«Hier in meines Vaters Stätte» GH<br />

(Kantate «Liebster Jesu, mein Verlangen»<br />

BWV 32,<br />

Text: Georg Christian Lehms, 1726)<br />

Hier in meines Vaters Stätte,<br />

findt mich ein betrübter Geist.<br />

Da kannst du mich sicher finden<br />

und dein Herz mit mir verbinden,<br />

weil dies meine Wohnung heißt.<br />

«Là, en ce lieu de mon père» GH<br />

(Cantate «Bien-aimé Jésus, toi vers<br />

qui j’aspire» BWV 32,<br />

texte: Georg Christian Lehms, 1726)<br />

Là, en ce lieu de mon père,<br />

un esprit affligé me trouve.<br />

Là, tu peux me trouver sûrement<br />

et unir ton cœur à moi,<br />

car ce lieu est ma demeure.<br />

«Erbarme Dich» SH<br />

(Matthäuspassion BWV 244,<br />

Text: Picander, i.e. Christian Friedrich<br />

Henrici, 1727)<br />

Erbarme dich,<br />

mein Gott, um meiner Zähren willen!<br />

Schaue hier<br />

Herz und Auge weint vor dir<br />

bitterlich.<br />

«Prends pitié!» SH<br />

(Passion selon saint Matthieu<br />

BWV 244,<br />

texte: Picander, i.e. Christian Friedrich<br />

Henrici, 1727)<br />

Prends pitié!<br />

Seigneur, prends pitié, vois mes<br />

pleurs!<br />

Vois,<br />

mon cœur et mes yeux pleurent<br />

amèrement devant toi.<br />

«Wenn Trost und Hülf ermangeln<br />

muss» GH<br />

(Kantate «Sei Lob und Ehr dem höchsten<br />

Gut» BWV 117,<br />

Text: Johann Jakob Schütz,<br />

~1728/1731)<br />

Wenn Trost und Hülf ermangeln muss,<br />

die alle Welt erzeiget,<br />

so kommt, so hilft der Überfluss,<br />

der Schöpfer selbst, und neiget<br />

die Vatersaugen denen zu,<br />

die sonsten nirgend finden Ruh.<br />

Gebt unserm Gott die Ehre!<br />

«Et si consolation et secours» GH<br />

(Cantate «Louange et honneur au<br />

Bien suprême» BWV 117,<br />

texte: Johann Jakob Schütz,<br />

~1728/1731)<br />

Et si consolation et secours<br />

viennent à manquer au monde entier,<br />

alors vient, alors secourt le Très-Haut,<br />

le créateur lui-même, laissant tomber<br />

un regard paternel sur tous ceux<br />

qui autrement ne trouvent nulle part<br />

la paix.<br />

Rendez gloire à notre dieu!<br />

32


«Laudamus te» SH<br />

(Messe h-moll BWV 232, 1747–1749)<br />

Laudamus te,<br />

benedicimus te,<br />

adoramus te,<br />

glorificamus te.<br />

Wir loben dich,<br />

wir preisen dich.<br />

wir beten dich an,<br />

wir rühmen dich.<br />

«Laudamus te» SH<br />

(Messe h-moll BWV 232, 1747–1749)<br />

Laudamus te,<br />

benedicimus te,<br />

adoramus te,<br />

glorificamus te.<br />

Nous te louons,<br />

te bénissons,<br />

t’adorons,<br />

te glorifions.<br />

«Wann kommst du, mein Heil?» SGH<br />

(Kantate «Wachet auf, ruft uns die<br />

Stimme» BWV 140,<br />

Text: anonym, 1731)<br />

Sopran<br />

Wann kommst du, mein Heil?<br />

Bass<br />

Ich komme, dein Teil.<br />

Sopran<br />

Ich warte mit brennendem Öle.<br />

Sopran, Bass<br />

Eröffne/Ich öffne den Saal<br />

zum himmlischen Mahl<br />

Sopran<br />

Komm, Jesu!<br />

Bass<br />

Komm, liebliche Seele!<br />

«Quand viendras-tu, toi, mon<br />

salut?» SGH<br />

(Cantate «Réveillez-vous, la voix des<br />

veilleurs nous appelle» BWV 140,<br />

texte: anonyme, 1731)<br />

Soprano<br />

Quand viendras-tu, toi, mon salut?<br />

Basse<br />

Je viens, mais qui suis part de toi.<br />

Soprano<br />

J’attends, la lampe allumée.<br />

Soprano, Basse<br />

Ouvre/J’ouvre la salle<br />

pour le banquet céleste!<br />

Soprano<br />

Viens, Seigneur Jésus!<br />

Basse<br />

Viens, douce âme!<br />

«Ich bin vergnügt in meinen<br />

Leiden» SH<br />

(Kantate «Ach Gott, wie manches<br />

Herzeleid» BWV 58,<br />

Text: anonym, 1727)<br />

Ich bin vergnügt in meinem Leiden,<br />

denn Gott ist meine Zuversicht.<br />

Ich habe sichern Brief und Siegel,<br />

und dieses ist der feste Riegel,<br />

den bricht die Hölle selber nicht.<br />

«Je suis heureux dans ma<br />

peine» SH<br />

(Cantate «Ah, Dieu! que mon cœur a<br />

de tourment!» BWV 58,<br />

texte: anonyme, 1727)<br />

Je suis heureux dans ma peine,<br />

car Dieu est mon espoir.<br />

Ma lettre cachetée est en lieu sûr,<br />

le verrou qui la protège est solide,<br />

même l’enfer ne le forcera pas.<br />

34


«Gebt mir meinen Jesum wieder» GH<br />

(Matthäuspassion BWV 244,<br />

Text: Picander, i.e. Christian Friedrich<br />

Henrici, 1727)<br />

Gebt mir meinen Jesum wieder!<br />

Seht, das Geld, den Mörderlohn,<br />

wirft euch der verlorne Sohn<br />

zu den Füßen nieder!<br />

«Rendez-moi mon Seigneur!» GH<br />

(Passion selon saint-Matthieu<br />

BWV 244,<br />

texte: Picander, i.e. Christian<br />

Friedrich Henrici, 1727)<br />

Rendez-moi mon Seigneur!<br />

Voyez cet argent, le salaire du<br />

meurtrier,<br />

le fils égaré<br />

le jette à vos pieds.<br />

«Welt ade, ich bin dein müde» SGH<br />

(Kantate «Der Friede sei mit dir»<br />

BWV 158,<br />

Text: anonym, –1735)<br />

Bass<br />

Welt, ade, ich bin dein müde,<br />

Salems Hütten stehn mir an,<br />

Sopran<br />

Welt, ade, ich bin dein müde,<br />

ich will nach dem Himmel zu,<br />

Bass<br />

Wo ich Gott in Ruh und Friede<br />

ewig selig schauen kann.<br />

Sopran<br />

Da wird sein der rechte Friede<br />

und die ewig stolze Ruh.<br />

Bass<br />

Da bleib ich, da hab ich<br />

Vergnügen zu wohnen,<br />

da prang ich gezieret<br />

mit himmlischen Kronen.<br />

Sopran<br />

Welt, bei dir ist Krieg und Streit,<br />

nichts denn lauter Eitelkeit;<br />

in dem Himmel allezeit<br />

Friede, Freud und Seligkeit.<br />

«Adieu, ô monde, je suis las<br />

de toi» SGH<br />

(Cantate «Que la paix soit avec toi»<br />

BWV 158,<br />

texte: anonyme, –1735)<br />

Basse<br />

Adieu, ô monde, je suis las de toi,<br />

les tabernacles de Salem sont la<br />

retraite appropriée.<br />

Soprano<br />

Adieu, ô monde, je suis las de toi,<br />

je veux monter au ciel.<br />

Basse<br />

D’où je pourrai contempler Dieu<br />

dans la paix et la sérénité, à jamais<br />

bienheureux.<br />

Soprano<br />

Où je trouverai la paix véritable<br />

et le repos éternel de l’âme.<br />

Basse<br />

C’est là que je veux demeurer<br />

et qu’il me plaît d’habiter,<br />

c’est là que je resplendirai,<br />

paré de couronnes célestes.<br />

Soprano<br />

Ô monde, tu subis la guerre et les<br />

querelles,<br />

tu ne connais que vanité.<br />

Tandis que le ciel assure à tout jamais<br />

la paix, le repos et la félicité.<br />

Reprint by kind permission of Deutsche Grammophon Hamburg, GmbH<br />

35


Interprètes<br />

Biographies<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Münchener Kammerorchester<br />

La programmation unique du Münchener Kammerorchester (MKO)<br />

est l’une des de ses marques de fabrique, lui ayant value ces<br />

dernières années une reconnaissance internationale. Les programmes<br />

de ses concerts, d’un excellent niveau, associent la<br />

musique contemporaine, parfois des créations, aux œuvres<br />

classiques. L’ensemble parvient ainsi toujours à réaliser un équilibre<br />

intéressant entre le respect de la tradition et son intérêt<br />

pour la musique contemporaine. De nombreuses récompenses<br />

confirment cette conception novatrice de la programmation de<br />

la musique classique et soulignent le rôle-phare de l’orchestre:<br />

le prix de l’Association allemande des éditeurs de musique «Meilleure<br />

programmation de concert» en 2001/02 et 2005/06, le<br />

Musikpreis der Landeshauptstadt München (2000), le Cannes<br />

International Classical Award (2002), le prix de la fondation Christoph<br />

et Stephan Kaske (2002), le prix de la fondation musicale<br />

Ernst von Siemens (2001–2003) et en mai 2008, le prix Neues<br />

Hören de la fondation Neue Musik im Dialog pour son implication<br />

en musique contemporaine. Le Münchener Kammeror<br />

chester donne près de 60 concerts annuels dans les salles de<br />

concerts du monde entier. Depuis 1995, l’orchestre s’est produit<br />

aux États-Unis, en Chine, au Japon, ainsi qu’en Europe de l’Est<br />

et en Asie Centrale. Certaines tournées de concerts ont été<br />

réalisées en étroite collaboration avec le Goethe-Institut, dont<br />

une tournée de cinq concerts en Corée du Sud au printemps<br />

2007. L’orchestre se produit régulièrement dans les grandes capitales<br />

musicales européennes, ainsi que dans les grands festi-<br />

38


photo: Lukas Beck<br />

Münchener Kammerorchester<br />

vals européens. L’été 2006, le MKO a joué La Betulia liberata en<br />

version concert aux Salzburger Festspiele. Fondé en 1950 par<br />

Christoph Stepp, Hans Stadlmair a repris la direction du Münchener<br />

Kammerorchester en 1956, auquel il s’est consacré jusqu’aux<br />

années 1990. À partir de 1995, Christoph Poppen a assuré la<br />

direction artistique de l’orchestre et lui a conféré en quelques<br />

années un nouveau profil. Depuis la saison 2006/07, Alexander<br />

Liebreich est directeur artistique et chef principal du MKO. Le<br />

cycle de concerts du MKO donnés au Prinzregententheater de<br />

Munich, dédié chaque saison à un thème particulier, se situe au<br />

39


40<br />

cœur des activités artistiques de l’orchestre. Un autre de ses<br />

cycles propose des concerts sans chef d’orchestre, dirigés par<br />

un Konzertmeister, en collaboration avec des spécialistes de<br />

musique ancienne. L’orchestre travaille régulièrement avec des<br />

chefs d’orchestre invités tels que Heinz Holliger, Dennis Russell<br />

Davies, Anu Tali, Giovanni Antonini, Reinhard Goebel, et avec des<br />

solistes tels que Kim Kashkashian, Sabine Meyer, Matthias<br />

Goerne, Christian Gerhaher, Juliane Banse, Victoria Mullova, Heinrich<br />

Schiff, Lisa Batiashvili, Janine Jansen, Lars Vogt, Steven<br />

Isserlis, ou des formations comme le Hilliard Ensemble, etc.<br />

Chaque saison, les musiciens du Münchener Kammerorchester<br />

créaient des commandes d’œuvres de compositeurs tels que<br />

Jörg Widmann, Erkki-Sven Tüür, Samir Odeh-Tamimi, Nikolaus<br />

Brass, Tigran Mansurian, Thomas Larcher, Georg Friedrich Haas,<br />

Bernhard Lang ou Roland Moser. Iannis Xenakis, Wolfgang Rihm<br />

et Jörg Widmann ont également composé des œuvres pour le<br />

MKO. Depuis la saison 2003/04, le Münchener Kammerorchester<br />

a initié une nouvelle série de concerts à la Pinakothek der Moderne<br />

à Munich intitulée «Nachtmusik der Moderne» (musique<br />

de nuit des modernes), très appréciée, consacrée à des œuvres<br />

de compositeurs contemporains. Trois nouveaux formats de<br />

concerts initiés par Alexander Liebreich ont connu un grand retentissement<br />

auprès du public et de la critique: le Münchener<br />

Aids-Konzert, le concert «carte blanche» consacré à une grande<br />

personnalité du monde culturel et le «concert sauvage» dont<br />

ni le programme, ni le soliste ne sont annoncés à l’avance. Le<br />

«Projekt München» témoigne de l’insertion de l’orchestre dans<br />

la communauté munichoise, par le biais de différents concerts<br />

et ateliers dont l’objectif est de collaborer avec les partenaires<br />

éducatifs et sociaux. Le travail du MKO avec des enfants atteints<br />

du syndrome de Down (trisomie 21) a fait l’objet d’un documentaire<br />

– entre temps primé – diffusé en automne 2006 à la télévision<br />

bavaroise. Ces dernières années, l’orchestre a pris part à de<br />

nombreux projets spécifiques, dont certaines créations – l’opéra<br />

Marco Polo de Tan Dun, PNIMA – Ins Innere de Chaya Czernowyn<br />

et Cantio von Vykintas Baltakas – données à la biennale<br />

de Munich. En 2007/08, le MKO a donné une série de concerts,<br />

«Biennale Plus», avec les principaux ensembles internationaux


de musique contemporaine. L’orchestre a également connu un<br />

grand succès lors de sa première coopération avec la Bayerische<br />

Theaterakademie sur Les pèlerins de la Mecque de Christoph<br />

Willibald Gluck, sous la direction de Klaus Zehelein. Le Münchener<br />

Kammerorchester a entrepris une coopération à long terme<br />

avec le label ECM Records. Jusqu’à présent, ses enregistrements<br />

parus chez ECM comportent des œuvres de Karl Amadeus<br />

Hartmann, Sofia Goubaïdoulina, Johann Sebastian Bach et Anton<br />

Webern, Tigran Mansurian, Barry Guy, Giacinto Scelsi, ainsi que<br />

Valentin Silvestrov. Un premier CD réalisé sous la direction<br />

d’Alexander Liebreich, d’œuvres de Joseph Haydn et d’Isang Yun<br />

est paru début 2008. Le MKO se compose de 25 musiciens employés<br />

à titre permanent par la ville de Munich. L’orchestre est<br />

soutenu par le Land Bayern et par des subventions publiques.<br />

Depuis la saison 2006/07, European Computer Telecoms AG (ECT)<br />

est le principal sponsor officiel de l’orchestre.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Münchener Kammerorchester<br />

Das Münchener Kammerorchester hat eine einzigartige Programmatik<br />

zu seinem Markenzeichen gemacht und dafür in<br />

den letzten Jahren internationale Anerkennung gefunden.<br />

In seinen hochgelobten Konzertprogrammen kontrastiert das<br />

MKO zeitgenössische Musik – teilweise in Uraufführungen –<br />

mit klassischen Werken. Damit glückt dem Ensemble immer<br />

wieder eine aufregende Balance zwischen Traditionspflege<br />

und dem intensiven Engagement für Neue Musik. Zahlreiche<br />

Auszeichnungen bestätigen diese Auffassung der Programmgestaltung<br />

klassischer Musik und unterstreichen das Selbstverständnis<br />

des Orchesters als deren Botschafter: der Preis<br />

des Deutschen Musikverlegerverbandes für das beste Konzertprogramm<br />

in der Saison 2001/02 und erneut 2005/06, der<br />

Musikpreis der Landeshauptstadt München (2000), der Cannes<br />

International Classical Award (2002), der Preis der Christoph<br />

und Stephan Kaske-Stiftung (2002), der Förderpreis der Ernst<br />

von Siemens Musikstiftung (2001–2003) und im Mai 2008<br />

der Preis Neues Hören der Stiftung Neue Musik im Dialog<br />

für die gelungene Vermittlung zeitgenössischer Musik. Das<br />

43


44<br />

Ensemble ist in rund 60 Konzerten pro Jahr auf Konzertpodien<br />

in aller Welt zu hören. Seit 1995 trat das Münchener Kammerorchester<br />

in den Vereinigten Staaten, in China und Japan<br />

sowie in den Musikzentren Osteuropas und Zentralasiens<br />

auf. Einige Konzertreisen fanden in enger Zusammenarbeit<br />

mit dem Goethe-Institut statt, zuletzt eine Tournee mit fünf<br />

Konzerten in Südkorea im Frühjahr 2007. Das Orchester gastiert<br />

regelmäßig in den europäischen Musikzentren sowie<br />

bei den wichtigen europäischen Festivals; u.a. wirkte das<br />

MKO im Sommer 2006 an der konzertanten Aufführung von<br />

La Betulia liberata im Rahmen des großen Mozart-Projekts<br />

der Salzburger Festspiele mit. Das Münchener Kammerorchester<br />

wurde 1950 von Christoph Stepp gegründet und im<br />

Jahr 1956 von Hans Stadlmair übernommen. Dieser leitete<br />

und prägte es bis in die 1990er Jahre hinein. 1995 übernahm<br />

Christoph Poppen als Nachfolger von Stadlmair die künstlerische<br />

Leitung des Orchesters und verlieh ihm innerhalb<br />

von wenigen Jahren ein neues, unverwechselbares Profil.<br />

Seit der Saison 2006/07 ist Alexander Liebreich Künstlerischer<br />

Leiter und Chefdirigent des MKO. Im Zentrum des<br />

künstlerischen Wirkens des Orchesters steht die Reihe der<br />

Abonnementkonzerte im Münchener Prinzregententheater,<br />

die in jeder Saison einem thematischen Leitfaden folgt. Feste<br />

Bestandteile der Abonnementreihe sind Konzerte ohne Dirigent<br />

unter der Leitung eines der beiden Konzertmeister und<br />

die Zusammenarbeit mit Spezialisten für Alte Musik. Das<br />

Orchester arbeitet regelmäßig mit Gastdirigenten wie Heinz<br />

Holliger, Dennis Russell Davies, Anu Tali, Giovanni Antonini,<br />

Reinhard Goebel und mit Solisten wie Kim Kashkashian,<br />

Sabine Meyer, Matthias Goerne, Christian Gerhaher, Juliane<br />

Banse, Victoria Mullova, Heinrich Schiff, Lisa Batiashvili, Janine<br />

Jansen, Lars Vogt, Steven Isserlis, dem Hilliard Ensemble<br />

und vielen anderen zusammen. Das Orchester vergibt in<br />

jeder Spielzeit mehrere Kompositionsaufträge, so in jüngster<br />

Zeit an Jörg Widmann, Erkki-Sven Tüür, Samir Odeh-Tamimi,<br />

Nikolaus Brass, Tigran Mansurian, Thomas Larcher, Georg<br />

Friedrich Haas, Bernhard Lang und Roland Moser. Komponisten<br />

wie Iannis Xenakis, Wolfgang Rihm und Jörg Widmann


haben Werke für das MKO geschrieben. Seit der Saison<br />

2003/04 hat das Münchener Kammerorchester in der Pinakothek<br />

der Moderne in München eine neue Konzertreihe<br />

initiiert, die sich unter dem Titel «Nachtmusik der Moderne»<br />

mit außerordentlichem Erfolg jeweils dem Werk eines zeitgenössischen<br />

Komponisten widmet. Auf große Resonanz<br />

bei Publikum und Kritik stießen auch drei neue, von Alexander<br />

Liebreich initiierte Konzertformate: das Münchener Aids-<br />

Konzert, die «carte blanche», die in loser Folge an bedeutende<br />

Persönlichkeiten der Kulturwelt vergeben wird, und<br />

das «concert sauvage», bei dem weder das Programm noch<br />

die Solisten vorweg angekündigt werden. Ein weiterer Schwerpunkt<br />

der Aktivitäten des MKO ist das «Projekt München»,<br />

das mit verschiedenen Konzerten, Workshops, einer Orchesterpatenschaft<br />

und anderen Aktivitäten eine Vernetzung des<br />

Orchesters am Standort München und eine Zusammenarbeit<br />

mit Institutionen im Jugend- und Sozialbereich zum<br />

Ziel hat. So wurde die Zusammenarbeit des MKO mit Kindern<br />

mit Down-Syndrom bei einem Kinderkonzert im Herbst 2006<br />

vom Bayerischen Fernsehen mit einer – inzwischen preisgekrönten<br />

– Dokumentation begleitet. In den letzten Jahren<br />

hat das Orchester an einer Vielzahl von Sonderprojekten<br />

mitgewirkt, etwa mit regelmäßigen Uraufführungen im Rahmen<br />

der Münchener Biennale, darunter die Opern Marco<br />

Polo von Tan Dun, PNIMA – Ins Innere von Chaya Czernowyn<br />

und Cantio von Vykintas Baltakas. In der Saison 2007/08<br />

wirkte das MKO in der Konzertreihe «Biennale Plus» mit<br />

führenden internationalen Ensembles für zeitgenössische<br />

Musik mit. Ebenfalls sehr erfolgreich verlief die erste Kooperation<br />

mit der Bayerischen Theaterakademie und deren Leiter<br />

Klaus Zehelein mit den Pilgern von Mekka von Christoph<br />

Willibald Gluck. Mit dem Label ECM Records verbindet das<br />

Münchener Kammerorchester eine langfristig angelegte<br />

Zusammenarbeit. Bisher sind bei ECM Aufnahmen mit Werken<br />

von Karl Amadeus Hartmann, Sofia Gubaidulina, Johann Sebastian<br />

Bach und Anton Webern, Tigran Mansurian, Barry<br />

Guy, Giacinto Scelsi sowie Valentin Silvestrov erschienen;<br />

eine erste CD unter der Leitung von Alexander Liebreich mit<br />

45


Werken von Joseph Haydn und Isang Yun wurde Anfang 2008<br />

veröffentlicht. Das MKO hat 25 fest angestellte Musiker und<br />

wird von der Stadt München, dem Land Bayern und dem<br />

Bezirk mit öffentlichen Zuschüssen gefördert. Seit der Saison<br />

2006/07 ist die European Computer Telecoms AG (ECT) offizieller<br />

Hauptsponsor des Orchesters.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Alexander Liebreich direction<br />

Selon le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Alexander<br />

Liebreich représente une nouvelle génération de chefs d’orchestre<br />

«stars», pour lesquels le passage des grands orchestres symphoniques<br />

à des ensembles flexibles de plus petits effectifs est<br />

aussi évident que l’association de l’excellence artistique à l’engagement<br />

social. Son répertoire «traditionnel» des symphonies<br />

classiques et romantiques, de Beethoven à Strauss, avec un<br />

accent particulier sur Bruckner, Wagner et Mahler, l’a conduit<br />

à diriger, depuis son succès en 1996 au Concours Kondraschin,<br />

de nombreux orchestres d’exception tels que le Concertgebouw<br />

d’Amsterdam, le Radio Filharmonisch Orkest, l’Orchestre<br />

National de Belgique, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre<br />

Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre National de la radio<br />

Polonaise ou le Mozarteum Orchester (Salzbourg). Son concert<br />

avec les Münchner Philharmoniker devant 7000 spectateurs<br />

lors de «Klassik am Odeonsplatz» lui a valu le très convoité<br />

«TZ–Rosenstrauß des Jahres» 2005. Le titre «Munich célèbre<br />

Liebreich» donné par le Welt am Sonntag à un portrait du chef<br />

d’orchestre reflète son sensationnel succès avec le Münchener<br />

Kammerorchester dont il a repris la direction en tant que directeur<br />

artistique et chef principal depuis l’automne 2006. Dès le<br />

concert inaugural, la Süddeutsche Zeitung le qualifiait de «chef<br />

d’orchestre certainement le plus passionnant de Munich». Depuis,<br />

la carrière d’Alexander Liebreich a pris un nouveau tournant: la<br />

programmation éclectique de l’orchestre, de la musique baroque<br />

à la musique contemporaine, ainsi que son extraordinaire sonorité<br />

ont été salués lors de leurs concerts donnés dans les grandes<br />

métropoles européennes, aux festivals internationaux et lors de<br />

leurs tournées en Europe et en Asie. La parution de leurs CDs<br />

46


photo: Lukas Beck<br />

Alexander Liebreich<br />

chez ECM, Sony et Deutsche Grammophon a également été<br />

saluée chaleureusement par la critique et le public. Originaire<br />

de Ratisbonne, Alexander Liebreich est très attaché au répertoire<br />

symphonique. Cette saison, il sera ainsi au pupitre de l’Orchestre<br />

National de la Radio Polonaise et pour la première fois,<br />

invité à diriger l’Orchestre philharmonique d’Osaka. Parmi les<br />

grands évènements de la saison 2008/09, il a fait ses débuts<br />

avec l’Orchestre symphonique de Taipei, l’Orchestre symphonique<br />

de Lucerne, les Dresdener Philharmoniker et le Frankfurter<br />

Oper. Son engagement social se reflète à travers son travail<br />

avec le MKO, notamment dans le cadre du «Projekt München»<br />

destiné aux jeunes et aux personnes soufrant de handicaps. Le<br />

projet «Lorsqu’un éléphant et un lion dansent le tango» réalisé<br />

avec des enfants trisomiques a fait l’objet d’un documentaire,<br />

entretemps primé, diffusé à la télévision bavaroise. Alexander<br />

Liebreich est également l’initiateur des «Korea-Projekts», créés<br />

en coopération avec le Goethe Institut et le DAAD (Office alle-<br />

47


mand d’échanges universitaires). En 2002, il s’est ainsi rendu<br />

pour la première fois avec la Junge Deutsche <strong>Philharmonie</strong> en<br />

Corée du Nord et du Sud, pour y diriger la création coréenne<br />

de la Symphonie N° 8 de Bruckner. Fasciné par la musicalité et<br />

l’enthousiasme des Coréens, Alexander Liebreich a coordonné<br />

un travail de médiation culturelle entre l’Allemagne et la Corée<br />

qui s’est concrétisé par d’autres voyages, notamment dans le<br />

cadre d’une chair de professeur invité du DAAD à Pyongyang,<br />

en 2005.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Alexander Liebreich Dirigent<br />

Alexander Liebreich, schrieb die Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung<br />

unlängst, steht für eine junge Generation von Dirigentenstars,<br />

für die der Grenzgang zwischen großen Symphonieorchestern<br />

und kleineren, flexiblen Ensembles so selbstverständlich<br />

ist wie die Verbindung von künstlerischer Höchstleistung<br />

und sozialem Engagement. Sein «angestammtes» Repertoire<br />

– klassische und romantische Symphonik von Beethoven<br />

bis Strauss, mit Schwerpunkten auf Bruckner, Wagner und<br />

Mahler –, hat Liebreich seit dem Gewinn des Kondraschin-Wettbewerbs<br />

1996 ans Pult zahlreicher bedeutender Orchester wie<br />

dem Concertgebouw in Amsterdam, dem Radio Filharmonisch<br />

Orkest Holland, dem Orchestre National de Belgique, dem BBC-<br />

Symphony-Orchestra, dem Orchestre Philharmonique de Strasbourg,<br />

dem National Polish Radio Orchestra, dem Mozarteum<br />

Orchester Salzburg und den Münchner Philharmonikern geführt.<br />

Liebreichs Debüt bei den Philharmonikern vor 7000 Zuschauern<br />

bei «Klassik am Odeonsplatz» brachte ihm den begehrten «Rosenstrauß<br />

des Jahres» 2005 der TZ ein. Die Schlagzeile «München<br />

feiert Liebreich», mit der die Welt am Sonntag kürzlich ein Porträt<br />

des Dirigenten betitelte, bezieht sich auf Liebreichs sensationelle<br />

Erfolge mit dem Münchener Kammerorchester, das<br />

er im Herbst 2006 als Künstlerischer Leiter und Chefdirigent<br />

übernommen hat. Bereits nach dem Antrittskonzert erkor die<br />

Süddeutsche Zeitung Liebreich zum «wohl spannendsten Dirigenten<br />

Münchens». Inzwischen wird das innovative, wegen<br />

seiner spannungsvollen Programmatik zwischen Barock und<br />

49


Neuer Musik ebenso wie seiner außergewöhnlichen Klangkultur<br />

vielfach ausgezeichnete Ensemble mit seinem neuen Chefdirigenten<br />

nicht nur in München gefeiert, sondern auch bei Auftritten<br />

in den großen europäischen Musikmetropolen, Gastspielen<br />

bei internationalen Festivals, Tourneen in Europa und Asien und<br />

mit seinen CD-Einspielungen für ECM, Sony und die Deutsche<br />

Grammophon. Aber auch dem symphonischen Repertoire bleibt<br />

der gebürtige Regensburger verbunden: so steht er in der laufenden<br />

Saison erneut am Pult des National Polish Radio Orchestra<br />

und ist erstmals beim Osaka Philharmonic Orchestra zu Gast.<br />

Besondere Highlights der Saison 2008/09 sind u.a. Debüts mit<br />

dem Taipei Symphony Orchestra, dem Luzerner Symphonieorchester,<br />

den Dresdener Philharmonikern und an der Frankfurter<br />

Oper, wo mehrere Produktionen unter Liebreichs Dirigat in<br />

Planung sind. Dass Alexander Liebreich Kunst auf außergewöhnliche<br />

Weise mit sozialem Engagement verbindet, zeigt nicht nur<br />

seine Arbeit mit dem MKO, mit dem er unter dem Stichwort<br />

«Projekt München» verschiedene Modellinitiativen in der Arbeit<br />

mit Kindern und Jugendlichen und mit Behinderten ins Leben<br />

gerufen hat – so wurde das Projekt «Wenn Elephant und Löwe<br />

den Bolero tanzen» mit Down-Syndrom-Kindern vom Bayerischen<br />

Fernsehen mit einer inzwischen preisgekrönten Dokumentation<br />

begleitet. Liebreich ist auch Initiator des «Korea-Projekts», das<br />

in Zusammenarbeit mit dem Goethe Institut und dem DAAD<br />

entstand. 2002 reiste er erstmals mit der Jungen Deutschen<br />

<strong>Philharmonie</strong> nach Nord- und Südkorea, um dort in Erstaufführungen<br />

Bruckners Symphonie N° 8 zu dirigieren. Fasziniert<br />

von der Musikalität und Begeisterungsfähigkeit der Koreaner,<br />

führte Liebreich die kulturelle Vermittlungsarbeit zwischen<br />

Deutschland und Korea seither mit weiteren Reisen, u.a. im<br />

Rahmen einer Gastprofessur des DAAD in Pyongyang 2005, fort.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Hilary Hahn violon<br />

Récemment nommée par le magazine Gramophone «Artiste de<br />

l’année», la violoniste Hilary Hahn a remporté deux Grammy<br />

Awards en soliste pour ses interprétations innovantes, sa brillante<br />

technique et sa présence scénique convaincante. Depuis quinze<br />

50


photo: Olaf Heine<br />

Hilary Hahn<br />

ans, ses tournées intenses et ses enregistrements très applaudis<br />

en ont fait l’une des artistes les plus sollicitées de la scène<br />

musicale internationale. Hilary Hahn se produit régulièrement<br />

avec les meilleurs orchestres internationaux et dans les cycles<br />

de récitals les plus prestigieux d’Europe, d’Asie, et d’Amérique<br />

du Nord et du Sud. Ces dernières saisons, elle était soliste invitée<br />

en tournée aux États-Unis, au Canada, en Russie, Suède,<br />

Allemagne, Espagne, Israël, Angleterre, Suisse, Italie, France,<br />

Autriche, Écosse, Croatie, Japon et Corée, entre autres avec le<br />

National Symphony Orchestra (Washington, DC), le Montreal Symphony,<br />

le Detroit Symphony, le Milwaukee Symphony, le Royal<br />

Scottish National Orchestra et le BBC Symphony Orchestra. Ses<br />

tournées de récitals et concerts en soliste l’ont dernièrement<br />

menée aux États -Unis, au Canada, en France, en Italie, au<br />

<strong>Luxembourg</strong>, en Belgique, au Danemark, en Suisse et au Japon.<br />

Cette saison, Hilary Hahn retrouve Matthias Goerne, la soprano<br />

Christine Schäfer et le Münchner Kammerorchester, dans le<br />

cadre d’un cycle de concerts européens où ils interprètent des<br />

airs de l’album «Bach: Violin and Voice», paru chez Deutsche<br />

Grammophon en janvier 2010. Depuis qu’elle a commencé à<br />

51


52<br />

enregistrer, Hilary Hahn a réalisé onze albums de soliste chez<br />

les labels Deutsche Grammophon et Sony, ainsi que trois DVDs,<br />

une musique de film nominée aux oscars, un disque pour enfant<br />

primé d’un Award et des compilations variées. Ses enregistrements<br />

couvrent un vaste répertoire – de Bach, Stravinsky, Elgar,<br />

Beethoven, Vaughan Williams, Mozart, Schönberg, Paganini,<br />

Spohr, en passant par Barber, Bernstein, Korngold –, et ont reçu<br />

de nombreux prix de la critique spécialisée, tout en rencontrant<br />

un succès public analogue. Tous sont restés des semaines à<br />

l’affiche de la Billboard’s Classical Top Ten list. Son enregistrement<br />

des concertos pour violon de Schönberg et de Sibelius,<br />

longtemps à la première place, est resté vingt trois semaines<br />

à l’affiche de la Billboard’s Classical Top Ten list. L’album a valu à<br />

Hilary Hahn son second Grammy Award en 2009, dans la catégorie<br />

«Best Instrumental Soloist Performance with Orchestra».<br />

Hilary Hahn a obtenu son premier Grammy Award en 2003 pour<br />

son enregistrement des concertos de Brahms et de Stravinsky.<br />

Son premier DVD est un enregistrement-live du Concerto N° 4<br />

de Mozart au Royal Albert Hall, lors du concert du millénaire de<br />

la Last Night of the Proms à Londres, en 2000. Six ans plus<br />

tard, est paru «Hilary Hahn: A Portrait», un documentaire passionnant<br />

comportant, outre des interviews et chroniques, un<br />

enregistrement-live du Concerto pour violon de Korngold. Sa<br />

prestation de soliste dans le Concerto N° 3 de Mozart à l’occasion<br />

du 80 e anniversaire du Pape Benoît XVI au Vatican en avril<br />

2007, a également fait l’objet d’un DVD paru chez Deutsche<br />

Grammophon. Tout en étant essentiellement une musicienne<br />

classique, Hilary Hahn participe cependant à d’autres projets.<br />

En 2004, on a pu l’entendre en soliste sur la bande originale du<br />

film de James Newton Howard (The Village de M. Night Shyamalan)<br />

nominée d’un Oscar. En 2005 et 2006, on la retrouve<br />

sur des albums du groupe de rock And You Will Know Us By The<br />

Trail of Dead. Plus récemment, elle a composé et joué au violon<br />

certains titres du disque «Grand Forks» du chanteur-compositeur<br />

Tom Brosseau. Hilary Hahn travaille fréquemment avec le<br />

chanteur-compositeur folk Josh Ritter avec lequel elle a réalisé<br />

une tournée au Canada, en Europe, aux États-Unis, et au Japon.<br />

Hilary Hahn est également très active sur la scène de musique


classique contemporaine. En 1999, elle a créé et enregistré le<br />

Concerto pour violon composé pour elle par le compositeur<br />

américain Edgar Meyer. En 2009, elle a également crée et enregistré<br />

le Concerto pour violon de Jennifer Higdon, également<br />

composé à son attention. Les enregistrements du Concerto de<br />

Higdon ainsi que du Concerto de Tchaïkovski paraîtront en septembre<br />

2010 chez Deutsche Grammophon. Cette saison, Hilary<br />

Hahn jouera et enregistrera un album de pièces commandées<br />

à de célèbres compositeurs actuels. Hilary Hahn a reçu de nombreuses<br />

distinctions internationales au cours de sa carrière dont,<br />

pour n’en nommer que quelques unes, de multiples Diapason<br />

d’Or de l’année et le Preis der deutschen Schallplattenkritik (prix<br />

de la critique de disque allemande), le 2008 Classical FM/Gramophone<br />

Artist of the Year, le Cannes Classical Award, l’ECHO<br />

Klassik Artiste de l’année et d’autres récompenses de l’ECHO.<br />

Elle a fait la couverture des principales revues musicales classiques<br />

et la Une de grands périodiques tels que Vogue, Elle, Town<br />

and Country, et Marie-Claire. En 2001, Hilary Hahn a été nommée<br />

«Meilleur jeune musicienne classique américaine» par<br />

Time Magazine et en 2008, «Artist of the Year» par Classical<br />

FM/Gramophone. Le 14 janvier 2010, Hilary Hahn a été invitée<br />

à se produire à «The Tonight Show with Conan O’Brien». Hilary<br />

Hahn est née à Lexington, en Virginie, en 1979. À l’âge de trois<br />

ans, elle a déménagé pour Baltimore. Elle a commencé à jouer<br />

du violon un mois après son quatrième anniversaire dans le<br />

cadre du Programme Suzuki du Peabody Institute. À partir de<br />

l’âge de cinq ans, Hilary Hahn a étudié à Baltimore avec Klara<br />

Berkovich, originaire d’Odessa, ayant enseigné pendant vingt<br />

cinq ans à l’École pour musiciens doués de Leningrad. De 10 à<br />

17 ans, elle a étudié au Curtis Institute of Music avec le légendaire<br />

Jascha Brodsky, le dernier étudiant vivant du grand violoniste<br />

Belge Eugène Ysaÿe. Hilary Hahn a travaillé étroitement<br />

avec lui, jusqu’à son décès, survenu à l’âge de 89 ans. Hilary<br />

Hahn a terminé son diplôme universitaire en ce qui concerne les<br />

cours obligatoires à 16 ans, mais elle a différé l’obtention de<br />

son diplôme et est demeurée au Curtis Institute pendant plusieurs<br />

années encore, en suivant d’autres cours facultatifs en<br />

langue, littérature, écriture et art dramatique, ainsi qu’en musique<br />

55


de chambre avec Felix Galimir et le pianiste Gary Graffman. Après<br />

le décès de Jascha Brodsky, elle s’est entraînée régulièrement<br />

avec le violoniste Jaime Laredo. Hilary Hahn a obtenu son<br />

Bachelor of Music degree du Curtis Institute of Music à 19 ans.<br />

Ses débuts avec un orchestre prestigieux ont eu lieu en 1991<br />

avec le Baltimore Symphony, une année après son entrée au<br />

Curtis Institute. À 14 ans, elle a fait ses débuts internationaux<br />

en Hongrie en jouant des œuvres de Bernstein avec le Budapest<br />

Festival Orchestra sous la direction d’Ivan Fischer. En mars<br />

1995, à l’âge de 15 ans, elle faisait ses débuts en Allemagne<br />

dans le Concerto pour violon de Beethoven avec le Symphonieorchester<br />

des Bayerischen Rundfunks sous la direction de Lorin<br />

Maazel lors d’un concert retransmis dans toute l’Europe à la<br />

radio et à la télévision. Deux mois plus tard, elle a reçu l’Avery<br />

Fisher Career Grant à New York. Pendant plusieurs étés de son<br />

adolescence, elle a assisté au Marlboro Music Festival dans le<br />

Vermont, et en 1996, elle a fait ses débuts de soliste au Carnegie<br />

Hall avec le Philadelphia Orchestra. Écrivain ludique et enthousiaste,<br />

Hilary Hahn tient un journal de ses déplacements professionnels<br />

sur son site web (www.hilaryhahn.com), est présente<br />

sur Twitter (www.twitter.com/violincase), ainsi que sur youtube<br />

(www.youtube.com/hilaryhahnvideos). Elle a également été<br />

interviewée sur le blog de musique classique contemporaine<br />

Sequenza21.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Hilary Hahn Violine<br />

Die kürzlich von der Zeitschrift Gramophone als «Künstlerin des<br />

Jahres» ausgezeichnete Violonistin und zweimalige Grammy-<br />

Gewinnerin Hilary Hahn wird aufgrund ihrer innovativen Interpretationen,<br />

technischen Brillianz und einnehmenden Bühnenpräsenz<br />

international als Solistin gefeiert. Mit zahlreichen Auftritten<br />

sowie von Kritikern und Publikum begeistert aufgenommenen<br />

CD-Aufnahmen hat sich Hahn innerhalb der letzten 15 Jahre als<br />

eine der begehrtesten Geigenvirtuosinnen etabliert. Hahn tritt<br />

regelmäßig mit den weltweit führenden Orchestern auf. Ihre<br />

Engagements führen sie nach Europa, Asien, Nord- und Südamerika.<br />

Ziele vergangener Tourneen waren die USA, Kanada,<br />

56


Russland, Schweden, Deutschland, Spanien, Israel, England, die<br />

Schweiz, Italien, Frankreich, Österreich, Schottland, Kroatien,<br />

Japan und Korea, wo Hilary Hahn u.a. mit dem National Symphony<br />

Orchestra (Washington, DC), der Montreal Symphony, der<br />

Detroit Symphony, der Milwaukee Symphony, dem Royal Scottish<br />

National Orchestra und dem BBC Symphony Orchestra zusammenarbeitete.<br />

Soloverpflichtungen führten sie in die USA, nach<br />

Kanada, Frankreich, Italien, Luxemburg, Belgien, Dänemark, in<br />

die Schweiz und nach Japan. Dieses Jahr tritt Hilary Hahn europaweit<br />

mehrfach gemeinsam mit dem Bariton Matthias Goerne,<br />

der Sopranistin Christine Schäfer und dem Münchener Kammerorchester<br />

auf und führt die auf ihrem im Januar 2010 erschienen<br />

gemeinsamen Album «Bach: Violin and Voice» (Deutsche Grammophon)<br />

eingespielten Stücke auf. In den vergangenen zwölf<br />

Jahren hat Hahn bei der Deutschen Grammophon und Sony elf<br />

Soloalben, drei DVDs, einen mit dem Oscar nominierten Filmsoundtrack,<br />

eine preisgekrönte Aufnahme für Kinder sowie<br />

mehrere andere Aufnahmen veröffentlicht. Die Alben enthalten<br />

unter anderem Werke von Bach, Strawinsky, Elgar, Beethoven,<br />

Williams, Mozart, Schönberg, Paganini, Spohr, Barber, Bernstein<br />

und Korngold. Sie wurden von den Kritikern gefeiert und waren<br />

über Wochen in den Top Ten der Billboard Charts. Ihr letztes<br />

Album – eine Aufnahme von Sibelius’ und Schönbergs Violinkonzerten<br />

mit dem Swedish Radio Symphony Orchestra und<br />

Esa-Pekka Salonen – war sofort nach der Veröffentlichung auf<br />

Platz 1 und über 23 Wochen in den Billboard Classical Charts.<br />

Dieses Album brachte Hahn 2009 mit dem Grammy für den<br />

besten Soloauftritt mit einem Orchester ihren zweiten Grammy<br />

ein; den ersten Grammy hatte sie 2003 für ihr Album mit Brahms’<br />

und Strawinskys Violinkonzerten erhalten. Die erste DVD der<br />

Violonistin – ein Livemitschnitt ihrer Interpretation von Mozarts<br />

Violinkonzert N° 4 in der Royal Albert Hall in London – erschien<br />

2000. 2007 veröffentlichte die Deutsche Grammophon die Dokumentation<br />

«Hilary Hahn – A Portrait», die Exklusivinterviews<br />

und Filmmaterial zahlreicher Konzerte enthält. Im April 2007<br />

wurde sie eingeladen, als Solokünstlerin auf der Geburtstagsfeier<br />

Papst Benedikt XVI. im Vatikan aufzutreten. Auch dieser<br />

Auftritt wurde kurz darauf auf DVD veröffentlicht. Obwohl Hahn<br />

57


58<br />

hauptsächlich als klassische Musikerin tätig ist, hat sie ebenfalls<br />

an diversen spartenübergreifenden Projekten teilgenommen.<br />

Im Jahr 2004 war Hahn als Violinistin auf James Newton Howards<br />

für den Oscar nominiertem Soundtrack zu M. Night Shyamalans<br />

Film The Village zu hören. 2005 und 2006 war sie bei den Einspielungen<br />

von den Alben der Band And You Will Know Us By<br />

The Trail Of The Dead beteiligt. Erst kürzlich komponierte sie für<br />

Tom Basseaus Album «Grand Forks» Stücke für Violine solo und<br />

spielte diese ein. Regelmäßig arbeitet Hahn mit dem Musiker<br />

Josh Ritter zusammen und war bisher mit ihm in Kanada, Europa<br />

und den USA auf Tournee. Auch im Bereich der zeitgenössischen<br />

Musik ist Hahn tätig: 1999 nahm sie das für sie vom amerikanischen<br />

Bassisten und Komponisten Edgar Meyer komponierte<br />

Violinkonzert auf und wurde hierfür prämiert, 2009 spielte sie<br />

die Uraufführung des eigens von Jennifer Higdon für sie komponierten<br />

Violinkonzerts. Eine Aufnahme dieser Uraufführung<br />

wird im September 2010 zusammen mit einer Einspielung von<br />

Tschaikowskys Violinkonzert bei der Deutschen Grammophon<br />

veröffentlicht. Demnächst wird zudem eine Kompilation mit unterschiedlichen<br />

für Hahn komponierten zeitgenössischen Stücken<br />

erscheinen. Hahn hat im Laufe ihrer Karriere zahlreiche Auszeichnungen<br />

erhalten. Dazu gehört der Grammy für ihre Interpretation<br />

von Brahms’ und Strawinskys Violinkonzerten, der<br />

Diapason d’Or de l’année, der Preis der deutschen Schallplattenkritik<br />

und mehrere ECHO-Preise. Sie ist auf den Titelblättern<br />

aller führenden Zeitschriften für klassische Musik erschienen,<br />

und sie fand Erwähnung in Zeitschriften wie Vogue, Elle, Town<br />

and Country und Marie-Claire. 2001 wurde Hahn vom Time<br />

Magazine zu America’s Best Young Classical Musician und 2008<br />

zum Classical FM/Gramophone Artist of the Year ernannt. Im<br />

Januar 2010 trat sie in «The Tonight Show with Conan O’Brian»<br />

als musikalischer Gast auf. Hilary Hahn wurde 1979 in Lexington,<br />

Virginia, geboren. Im Alter von drei Jahren zog sie nach Baltimore,<br />

wo sie einen Monat vor ihrem vierten Geburtstag im Suzuki-<br />

Programm des Peabody Conservatory mit dem Violinspiel begann.<br />

Die folgenden fünf Jahre nahm Hahn in Baltimore Unterricht<br />

bei Klara Berkovich, die ursprünglich aus Odessa stammt<br />

und 25 Jahre lang an der Leningrader Schule für musisch Hoch-


egabte unterrichtete. Im Alter von 10 bis 17 erhielt Hahn am<br />

Curtis Institute of Music Unterricht vom legendären Jascha<br />

Brodsky – dem letzten lebenden Schüler des großen belgischen<br />

Violinisten Eugène Ysaÿe. Mit diesem arbeitete sie bis zu seinem<br />

Tod im Alter von 89 Jahren eng zusammen. Nachdem sie<br />

mit 16 Jahren alle Anforderungen für ein Universitätsstudium<br />

erfüllt hatte, verschob sie ihren Abschluss und blieb noch mehrere<br />

Jahre an der Schule, wo sie zusätzliche Wahlfächer in den Bereichen<br />

Sprache, Literatur, Schreiben und Schauspiel besuchte.<br />

Gleichzeitig wurde sie musikalisch von Jaime Laredo betreut<br />

und nahm Unterricht in Kammermusik bei Felix Galimir und<br />

Gary Graffman. Im Mai 1999, im Alter von 19 Jahren, machte<br />

Hahn am Curtis Institute mit dem Bachelor of Music ihren<br />

Abschluss. Eineinhalb Jahre nach ihrem Eintritt in das Curtis<br />

Institute of Music absolvierte Hahn ihr Orchester-Debüt. Im<br />

März 1995, im Alter von 15 Jahren, debütierte sie in Deutschland<br />

unter Lorin Maazel mit dem Symphonieorchester des Bayerischen<br />

Rundfunks und Beethovens Violinkonzert. Die Aufzeichnung<br />

wurde in ganz Europa ausgestrahlt. Zwei Monate später<br />

erhielt sie den Avery Fisher Career Grant. Sie trat mehrere<br />

Sommer in Folge beim Malboro Music Festival auf und gab<br />

1996 mit dem Philadelphia Orchestra ihr Debüt in der Carnegie<br />

Hall. Hilary Hahn führt auf ihrer Website www.hilaryhahn.com<br />

ein Tagebuch und informiert auf Twitter die Öffentlichkeit über<br />

ihre internationalen Engagements (www.twitter/violincase).<br />

Hahn produziert einen YouTube-Channel (www.youtube.com/<br />

hilaryhahnvideos) und arbeitet als Gastinterviewerin für den<br />

Musikblog für zeitgenössische klassische Musik Sequenza21.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Christine Schäfer soprano<br />

Christine Schäfer a étudié à la Hochschule de Berlin avec le professeur<br />

Ingrid Figur, puis avec Arleen Augér, Aribert Reimann,<br />

Dietrich Fischer-Dieskau et Sena Jurinac. Sa carrière internationale<br />

est jalonnée de succès, tant à l’opéra qu’au concert, en<br />

récitals ou enregistrements. À l’opéra, elle a endossé les rôles<br />

de Constance, Ilia, Lulu, Cherubino et Donna Anna au festival<br />

de Salzbourg; Constance, Gilda et Sophie au Covent Garden; Lulu<br />

59


Christine Schäfer<br />

et Gretel au Met; elle a chanté Saint-François d’Assise de Messiaen,<br />

Donna Anna et Cherubino à l’Opéra National de Paris,<br />

Pamina, Cleopatra et Alcina au De Nederlandse Opera, Sophie<br />

à San Francisco et au Deutsche Oper de Berlin; Lulu aux festivals<br />

de Glyndebourne et d’Innsbruck, Alcina au festival de Drottningholm<br />

en Suède, Zdenka à Houston, Zerbinetta à Munich, Lucia<br />

di Lammermoor au Welsh National Opera ainsi que Pierrot<br />

Lunaire avec Boulez à Berlin et Paris. En 2003, elle a fait ses<br />

débuts dans le rôle de Violetta (Verdi, La Traviata) au Staatsoper<br />

Unter den Linden de Berlin dans la nouvelle production de Peter<br />

Mussbach dirigée par Daniel Barenboim. Christine Schäfer connaît<br />

une carrière florissante au concert, dans un répertoire incroyablement<br />

varié. Elle se produit régulièrement sur les plus grandes<br />

scènes européennes et américaines et travaille avec les plus<br />

grands chefs d’orchestre actuels, tels que Nikolaus Harnoncourt,<br />

Pierre Boulez, Christoph Eschenbach, Bernard Haitink, Daniel<br />

Harding, Daniele Gatti, Ingo Metzmacher, Christian Thielemann<br />

ou Sir Simon Rattle. Après ses débuts en récital très applaudis<br />

au festival de Berlin en 1988 dans Nachträume d’Aribert Reimann,<br />

sa carrière de soliste a pris une tournure internationale. Tout en<br />

réalisant des tournées régulières en Amérique du Nord et au Ja-<br />

60


pon,elle a donné des concerts dans des lieux prestigieux tels que<br />

le Wigmore Hall de Londres ou le Musikverein de Vienne. Présente<br />

lors de l’inauguration de la Ruhr Triennale en 2002, Christine<br />

Schäfer y a été très applaudie dans Winterreise de Schubert mis<br />

en scène par Oliver Hermann et accompagnée par Irwin Gage. La<br />

vaste discographie de Christine Schäfer comprend Constance<br />

dans Die Entführung aus dem Serail avec Les Arts Florissants/<br />

William Christie (Erato); des airs de Mozart et de Strauss avec les<br />

Berliner Philharmoniker/Claudio Abbado, la Cantate du mariage<br />

de Bach avec MAK/Reinhard Goebel, Pierrot Lunaire de Schönberg<br />

et Pli selon Pli de Boulez avec l’Ensemble Intercontemporain/Boulez<br />

et un disque de récital Debussy et Chausson, accompagné<br />

par Irwin Gage, tous parus chez Deutsche Grammophon.<br />

Avec Nikolaus Harnoncourt, Christine Schäfer a enregistré<br />

la Passion selon Saint-Matthieu de Bach et des Missae<br />

breves de Mozart chez Teldec, ainsi que le Requiem de Mozart<br />

et Le Messie de Händel chez BMG. Christine Schäfer est également<br />

présente sur le cycle de Graham Johnson de lieder de<br />

Schubert et Schumann enregistrés chez Hyperion. Pour le label<br />

Capriccio, Christine Schäfer a enregistré la très primée Lyrische<br />

Sinfonie de Zemlinsky (Eschenbach/Orchestre de Paris). Son enregistrement<br />

avec le Petersen Quartet de transcriptions de lieder<br />

de Mendelssohn et Schumann par Aribert Reimann, «…oder<br />

soll es Tod bedeuten?» a remporté en 2007 l’ECHO Klassik dans<br />

la catégorie Meilleur enregistrement de Mélodies. Son récent<br />

Winterreise de Schubert paru chez Onyx Classics ainsi que son<br />

album d’œuvres de Purcell et Georg Crumb, tous deux réalisés<br />

avec Eric Schneider, ont reçu d’excellentes critiques. À l’opéra,<br />

Christine Schäfer a, ces deux dernières saisons, incarné les<br />

rôles de Violetta dans la nouvelle production controversée de<br />

Marthaler de La Traviata au Palais Garnier à Paris; elle est retournée<br />

au Met dans une nouvelle production de Hänsel und<br />

Gretel dirigée par Vladimir Jurowski et a chanté dans le nouveau<br />

Il Turco in Italia de David Alden, ainsi que Constance dans un<br />

nouvel Entführung aus dem Serail, sous la direction de Philippe<br />

Jordan, tous deux au Staatsoper Unter den Linden de Berlin. La<br />

saison dernière, elle a fait ses débuts lyriques à Vienne dans<br />

Partenope de Händel dans une nouvelle production au Theater<br />

61


an der Wien, dirigée par Christoph Rousset. Elle était également<br />

de retour à l’opéra de Francfort pour la reprise de Lucia di Lammermoor<br />

de Donizetti. Cette saison, Christine Schäfer a chanté<br />

le rôle-titre de Theodora de Händel au festival de Salzbourg, avec<br />

Ivor Bolton et Christoph Loy, puis, a incarné Adele (Die Fledermaus),<br />

sous la direction de Zubin Mehta au Staatsoper Unter den<br />

Linden de Berlin. Elle fera son retour au Met dans Der Rosenkavalier<br />

avec James Levine et chantera Asteria dans Tamerlano<br />

de Händel ainsi que Cherubino au Covent Garden. Au concert,<br />

elle sera à Berlin avec Metzmacher, à Londres avec Haitink, à<br />

Vienne avec Jurowski, à San Francisco avec Eschenbach, et à<br />

Paris avec Gatti. Elle sera en récitals à Istanbul, Cologne, Frankfort,<br />

Barcelone, New York et Vienne.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Christine Schäfer Sopran<br />

Die Auftritte der Sopranistin Christine Schäfer sind Höhepunkte<br />

des internationalen Musiklebens. Die Künstlerin gehört mit<br />

Opern- und Konzertauftritten in Salzburg, London, Wien, Paris,<br />

Amsterdam, Berlin, München und New York, den Rollen Lucia,<br />

Gilda, Sophie, Lulu, Konstanze, Traviata, Alcina, Partenope, Cherubino<br />

und Donna Anna, deren Interpretation in den letzten Jahren<br />

Maßstäbe setzte, sowie ihrem großen Konzertrepertoire zu den<br />

erfolgreichsten und besten Sängerinnen unserer Zeit. Christine<br />

Schäfer studierte an der Berliner Hochschule für Musik bei Professor<br />

Ingrid Figur und vervollständigte ihre Ausbildung bei<br />

Arléen Auger, Aribert Reimann, Sena Jurinac und Dietrich Fischer-<br />

Dieskau. Die Teilnahme an bedeutenden Wettbewerben brachte<br />

ihr etliche Preise. Christine Schäfer legte schon früh neben ihrer<br />

Opernkarriere einen Schwerpunkt auf den Konzert- und Liedgesang.<br />

Seither führten Lied-Tournéen Christine Schäfer in die<br />

Hochburgen der Musikkultur. Die Künstlerin arbeitete bereits<br />

mit den Dirigenten Claudio Abbado, Pierre Boulez, Andrew Davis,<br />

Leopold Hager, Nikolaus Harnoncourt, Sir Charles Mackerras,<br />

Seiji Ozawa, Sir Simon Rattle, Christian Thielemann und Helmut<br />

Rilling. Von den Orchestern, mit denen Christine Schäfer aufgetreten<br />

ist, seien beispielhaft die Berliner, Wiener und Münchchner<br />

Philharmoniker sowie das Symphonieorchester des Bayer-<br />

62


ischen Rundfunks, das City of Birmingham Symphony Orchestra<br />

und die Boston und Chicago Symphony Orchestras genannt.<br />

Dabei liegt das besondere künstlerische Interesse der Künstlerin<br />

neben dem klassischen Repertoire bei Werken des Barocks und<br />

des 20. Jahrhunderts. Auf Tonträger sind zahlreiche Aufnahmen<br />

erschienen: Die Schöpfung mit Helmut Rilling; von Aribert Reimann<br />

Nachtträume und Kinderlieder; die Johannespassion mit<br />

den Stuttgarter Hymnus-Chorknaben; Kanzonetten von Mozart<br />

mit dem Bläserensemble der Berliner Philharmoniker unter<br />

Dietrich Fischer-Dieskau; die Konstanze in der Entführung aus<br />

dem Serail unter William Christie mit Les Arts Florissants sowie<br />

Lieder von Schubert und Schumann mit Graham Johnson. Ein<br />

Exklusivvertrag band die Künstlerin einige Jahre an die Deutschen<br />

Grammophon; dort erschienen sind unter anderem eine Mozart/<br />

Strauss-CD mit Claudio Abbado und den Berliner Philharmonikern<br />

sowie Pierrot Lunaire mit Pierre Boulez. Zuletzt erschienen im<br />

Herbst 2006 bei Onyx die von der Kritik begeistert aufgenommene<br />

CD mit Schuberts Winterreise sowie 2007 mit dem Petersen<br />

Quartett «…oder soll es Tod bedeuten?», Lieder von Mendelssohn<br />

und Schumann in Bearbeitungen von Aribert Reimann,<br />

erschienen bei Capriccio; sowie «Apparition», Lieder von Henry<br />

Purcell und George Crumb, am Flügel Eric Schneider, erschienen<br />

wiederum bei Onyx. Ihren außergewöhnlichen Rang als Liedsängerin<br />

belegen die Partner Christine Schäfers am Flügel, zu<br />

denen Liedspezialisten wie Irvin Gage, Graham Johnson oder<br />

Eric Schneider, aber auch Pianisten wie Helène Grimaud, Pierre-<br />

Laurent Aimard, Christoph Eschenbach, Ingo Metzmacher oder<br />

Daniel Barenboim zählen. Erwähnt sei hier nur der Februar 2008,<br />

in dem Christine Schäfer Liederabende in Atlanta mit Martin<br />

Katz (Strauss), München mit Eric Schneider (Winterreise), Berlin<br />

mit Daniel Barenboim (Schubert, Debussy und Wolf) sowie<br />

London mit Graham Johnson (Schumann, Brahms und Wolf) sang.<br />

Bei den Salzburger Festspielen ist Christine Schäfer regelmäßig<br />

zu Gast, 2009 eröffnete sie dort die Opernfestspiele in der Titelrolle<br />

aus Händels Oratorium Theodora. 2006 erkoren die Kritiker<br />

die Künstlerin zum «Star der Festspiele» für ihre Interpretation<br />

des Cherubino und der Donna Anna. Für 2009 und 2010 fanden<br />

Auftritte an den Opernhäusern in Wien (Partenope), Frankfurt<br />

63


(Lucia), Berlin (Konstanze) und New York (Sophie) statt – in Planung<br />

sind u. a. London Wien und New York. Im Oktober 2007<br />

wurde Christine Schäfer von der Zeitschrift Opernwelt zur «Sängerin<br />

des Jahres 2006» gekürt. Im gleichen Monat erhielt die<br />

Künstlerin den ECHO Klassik 2007 für die beste Liedeinspielung<br />

des Jahres. Bundespräsident Horst Köhler ehrte Christine Schäfer<br />

im Oktober 2008 mit der Verleihung des Bundesverdienstkreuzes.<br />

Im Herbst 2009 erfolgte die Berufung zum Mitglied der<br />

Akademie der Künste Berlin.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Matthias Goerne baryton<br />

Avec sa voix chaleureuse et souple de baryton, et ses interprétations<br />

profondes, Matthias Goerne a acquis une réputation<br />

internationale. Excellent interprète de lieder, il est régulièrement<br />

invité dans les festivals les plus renommés et dans les plus<br />

grandes salles du monde, telles que le Carnegie Hall de New York<br />

et le Wigmore Hall de Londres. De célèbres pianistes tels que<br />

Pierre-Laurent Aimard, Leif-Ove Andsnes et Christoph Eschenbach<br />

comptent parmi ses partenaires musicaux. Goerne travaille<br />

avec les plus grands orchestres et chefs d’orchestre, notamment<br />

avec l’élite des orchestres américains tels que le Chicago<br />

Symphony, le Philadelphia Orchestra, le New York Philharmonic<br />

et le San Francisco Symphony, ainsi que l’Orchestre National de<br />

France, l’Orchestre de Paris, le London Philharmonic, le London<br />

Symphony et le Philharmonia Orchestra, les Berliner Philharmoniker<br />

et la Staatskapelle de Dresde. Lors de la saison 2009/10,<br />

ses tournées et productions invitées le mènent à travers toute<br />

l’Europe, aux États-Unis, ainsi qu’en Asie. À l’automne 2011,<br />

Matthias Goerne sera en tournée avec les Wiener Philharmoniker.<br />

Depuis ses débuts lyriques aux Salzburger Festspiele en<br />

1997 dans le rôle de Papageno sous la direction de Christoph<br />

von Dohnányi, Goerne est invité à se produire dans les plus<br />

grands opéras du monde, entre autres au Royal Opera House<br />

de Covent Garden à Londres, au Teatro Real de Madrid, à l’Opernhaus<br />

de Zurich, à l’Opéra National de Paris, au Semperoper de<br />

Dresde, au Metropolitan Opera de New York, ainsi qu’au Saito<br />

Kinen Festival, au Japon. Son répertoire lyrique s’étend de<br />

64


photo: Marco Borggreve<br />

Matthias Goerne<br />

Papageno et Wolfram, aux rôles titres de Wozzeck d’Alban Berg<br />

et Lear d’Aribert Reimann. Les saisons prochaines, Matthias<br />

Goerne se produira dans les plus grands opéras et festivals dont,<br />

aux Salzburger Festspiele, à l’Opéra National de Paris, au Wiener<br />

Staatsoper et au Metropolitan Opera (Wozzeck). La très belle<br />

carrière de Goerne est documentée par de nombreux CDs, la<br />

plupart primés. Matthias Goerne enregistre actuellement un<br />

coffret de 12 CDs d’une sélection de lieder de Schubert pour le<br />

prestigieux label harmonia mundi, Matthias Goerne enregistre<br />

actuellement un coffret de 12 CDs d’une sélection de lieder de<br />

Schubert. Die schöne Müllerin (La Belle Meunière) avec Christoph<br />

Eschenbach et Heliopolis avec Ingo Metzmacher sont parus<br />

dans le cadre d’une très attendue parution Schubert-Goerne.<br />

Matthias Goerne est membre d’honneur de la Royal Academy<br />

of Music de Londres. De 2001 à 2004, il a enseigné, en qualité<br />

de professeur honoraire, l’interprétation de lieder à la Robert-<br />

Schumann-Hochschule de Düsseldorf. Né à Weimar, Matthias<br />

Goerne a étudié avec Hans-Joachim Beyer à Leipzig, ainsi qu’avec<br />

Elisabeth Schwarzkopf et Dietrich Fischer-Dieskau. Pour plus de<br />

renseignements, consulter www.matthiasgoerne.com.<br />

65


IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Matthias Goerne Bariton<br />

Mit seiner warmen, geschmeidigen Baritonstimme und seinen<br />

tiefgründigen Interpretationen hat sich Matthias Goerne international<br />

hohes Ansehen erworben. Als Liedsänger ersten Ranges<br />

ist er regelmäßig zu Gast bei den renommierten Festivals und<br />

in den bedeutenden Konzertsälen der Welt wie etwa der Carnegie<br />

Hall in New York oder der Wigmore Hall in London. Berühmte<br />

Pianisten wie Pierre-Laurent Aimard, Leif-Ove Andsnes und<br />

Christoph Eschenbach sind unter seinen musikalischen Partnern.<br />

Goerne arbeitet mit den führenden Orchestern und Dirigenten<br />

zusammen, unter anderem mit den amerikanischen Spitzenorchestern<br />

wie Chicago Symphony, The Philadelphia Orchestra,<br />

New York Philharmonic und San Francisco Symphony sowie mit<br />

dem Orchestre National de France, Orchestre de Paris, London<br />

Philharmonic, London Symphony und Philharmonia Orchestra, den<br />

Berliner Philharmonikern und der Staatskapelle Dresden. Tourneen<br />

und Gastspiele führen Matthias Goerne in der Saison 2009/10<br />

durch ganz Europa, in die USA sowie nach Asien. Für Herbst<br />

2011 wurde Matthias Goerne zu einer Tournee mit den Wiener<br />

Philharmonikern eingeladen. Seit seinem Operndebüt bei den<br />

Salzburger Festspielen – 1997 in der Rolle des Papageno unter<br />

Christoph von Dohnányi - ist Goerne an den großen Opernbühnen<br />

der Welt zu Gast, unter anderem am Royal Opera House Covent<br />

Garden in London, Teatro Real in Madrid, Opernhaus Zürich, an<br />

der Opéra National de Paris, der Dresdner Semperoper, der<br />

Metropolitan Opera in New York und beim Saito Kinen Festival<br />

in Japan. Das Spektrum seiner sorgfältig ausgewählten Rollen<br />

reicht vom Papageno und Wolfram bis zu den Titelpartien in<br />

Alban Bergs Wozzeck und Aribert Reimanns Lear. Für die kommenden<br />

Spielzeiten liegen Einladungen der bedeutendsten<br />

Opernhäuser und Festivals vor, darunter die Salzburger Festspiele,<br />

die Opéra National de Paris, die Wiener Staatsoper und<br />

die Metropolitan Opera (Wozzeck). Goernes erfolgreiche Tätigkeit<br />

ist in zahlreichen, teils mehrfach preisgekrönten Aufnahmen<br />

auf CD dokumentiert. Für das Qualitätslabel harmonia mundi<br />

spielt Matthias Goerne derzeit eine Serie von zwölf CDs mit ausgewählten<br />

Schubert-Liedern ein; im Rahmen dieser vielbeach-<br />

67


68<br />

teten und sorgfältig editierten Goerne-Schubert-Edition sind<br />

unter anderem bereits Die schöne Müllerin mit Christoph Eschenbach<br />

und zuletzt Heliopolis mit Ingo Metzmacher erschienen.<br />

Matthias Goerne ist Ehrenmitglied der Royal Academy of Music<br />

London. Von 2001 bis 2004 unterrichtete er als Honorarprofessor<br />

für Liedgestaltung an der Robert-Schumann-Hochschule Düsseldorf.<br />

Der gebürtige Weimarer studierte bei Hans-Joachim Beyer<br />

in Leipzig, bei Elisabeth Schwarzkopf und Dietrich Fischer-Dieskau.<br />

Weitere Informationen unter www.matthiasgoerne.com.


IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII VOYAGE DANS LE TEMPS<br />

Prochain concert dans le cycle «Voyage dans le temps»<br />

Nächstes Konzert im Zyklus «Voyage dans le temps»<br />

Next concert in the cycle «Voyage dans le temps»<br />

Jeudi / Donnerstag / Thursday 22.04.2010 20:00<br />

Salle de Musique de Chambre<br />

«O rosa bella»<br />

Ensemble Unicorn<br />

Michael Posch direction, flûte à bec<br />

Markus Forster contre-ténor<br />

Jane Achtman violon<br />

Reinhild Waldek harpe<br />

Thomas Wimmer luth, violon<br />

Wolfgang Reithofer percussion<br />

Johannes Ciconia: Credo «Regina gloriosa»<br />

Anonyme: Istampitta «Chominiciamento di Gioia»<br />

«Tres dous compains» (Codex Ivrea)<br />

«Retrove»<br />

Francesco Landini: «Adiou, dous dame joly»<br />

Anonyme: J’ay grant espoire (Codex Faenza)<br />

Saltarello<br />

Johannes Ciconia: «O rosa bella»<br />

Anonyme: Biance flour (Codex Faenza)<br />

Maestro Piero: «Cavalcando un giovine accorto»<br />

Anonyme: Stantipes (Robertsbridge Codex)<br />

Solage: «Fumeux fume» (Codex Chantilly)<br />

Oswald von Wolkenstein: «Frölich, zärtlich, lieplich»<br />

Johannes Ciconia: «Per quella strada lactea»<br />

Oswald von Wolkenstein: «Der Mai mit lieber Zal»<br />

Lorenzo da Firenze: «Sento d’amor la fiamma»<br />

Francesco Landini: «Giovine vagha»<br />

Anonyme: Istampitta «Tre Fontane»<br />

Nicolaus de Perugia: «Non posso»<br />

Backstage 19:15 Salle de Musique de Chambre<br />

Dominique Escande: Miniatures vocales du Trecento italien (F)<br />

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La plupart des programmes du soir de la <strong>Philharmonie</strong> sont disponibles<br />

en ligne, version <strong>PDF</strong>, sur le site www.philharmonie.lu<br />

avant chaque concert.<br />

Die meisten <strong>Abendprogramm</strong>e der <strong>Philharmonie</strong> finden Sie<br />

als Web-<strong>PDF</strong> auch online unter www.philharmonie.lu beim<br />

jeweiligen Konzert.<br />

Impressum<br />

© <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong> 2010<br />

Damien Wigny, Président<br />

Matthias Naske, Directeur Général<br />

Responsable de la publication: Matthias Naske<br />

Photo <strong>Philharmonie</strong>: Jörg Hejkal<br />

Design: Pentagram Design Limited<br />

Imprimé à <strong>Luxembourg</strong> par l’imprimerie Faber<br />

Tous droits réservés.<br />

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