Dirigentin / Dirigent - Schweizer Blasmusikverband

UNISONO 1 • 2007
Revue des musiques
assister aux délibérations des associations
romandes ainsi que pour l’Assemblée du
groupement romand qui avait lieu cette année
à Servion (VD).
Changement de directeur
La Fanfare des vétérans se porte toujours
à merveille. Quelques démissions pour
raisons de santé des membres, mais des
admissions pour combler les départs, ce qui fait
qu’à ce jour la Fanfare compte toujours 50 musiciens.
Lors de l’Assemblée, le président annonce
la démission du directeur Louis-Albert
Brunner. Ce dernier est un peu fatigué d’être
toujours derrière le pupitre et souhaite reprendre
l’instrument. C’est avec plaisir que nous
apprenons que notre ami «Babert» va prendre
une place dans le rang des altos.
A l’issue de ces débats, deux cors des Alpes
invitent à l’apéritif offert par la Commune des
Verrières, apéritif fort apprécié par les participants.
Un succulent repas est servi dans une
ambiance très chaleureuse et conviviale. Toute
l’équipe de l’Echo de la Frontière sous la présidence
de Jimmy Nowacki est aux petits soins.
Avec la Bandelle de Swisscom
L’animation musicale de l’après-midi est assurée
en première partie par la Fanfare des
vétérans qui offre un magnifique concert en
l’honneur de son anniversaire et la 2 e partie
par la Bandelle de Swisscom. Les participants
de 80 ans et plus sont fêtés et remerciés par
Henri Quellet, et pour marquer ces doubles
anniversaires un petit présent est offert à chacun,
une petite spécialité du Val-de-Travers
aux messieurs et une rose aux dames.
Le moment de se quitter arrive, l’ambiance
étant des plus conviviale et amicale, c’est
avec peu d’empressement que les vétérans
quittent la salle. Ils sont tous très heureux de
cette magnifique journée.
Union suisse des musiques ouvrières (USMO)
L’association se dissout
Votée le 25 mars dernier, la dissolution de l’Union suisse des musiques ouvrières a pris effet au 31 décembre
passé. Causes: le manque d’intérêt et de motivation des membres.
Richard Savary, président de l’USMO
Lors de l’assemblée générale de l’Union qui
s’est déroulée à Zurich le 25 mars dernier, les
délégués avaient voté à l’unanimité la dissolution
de l’Union suisse des musiques ouvrières
(USMO) pour le 31 décembre 2006.
Enquête préalable
Suite à une demande des sections de Fribourg
et Lausanne concernant l’avenir de
l’Union, une enquête a été faite auprès de
toutes les sections. Il en est ressorti que plusieurs
membres des sections ne connaissaient
pas les buts et raisons de l’Union et ne
se sentaient de ce fait pas concernés par la
continuité de l’USMO. Selon les statuts, la
dissolution de l’Union a été mise à l’ordre du
jour de notre dernière assemblée des délégués.
La situation du monde ouvrier a bien changé
depuis 1919. Il existe maintenant des écoles
de musique organisées, des conservatoires
qui offrent des possibilités importantes de
perfectionnement dans la pratique de la musique
instrumentale, la percussion se développe
continuellement, etc. Un large éventail
est à disposition de tous ceux qui veulent
travailler et se perfectionner.
Plus de raison d’être
La direction a également grandement évolué,
tout comme le répertoire des ensembles. Le
libre accès de chacun à tous ces changements
fait qu’il n’y a plus besoin d’une Union
spécifique pour le monde du travail. Du fait
de la dissolution de l’USMO, la sous-section
de l’Union romande des musiques ouvrières
n’a plus non plus sa raison d’être. Elle est
donc également dissoute au 31 décembre
2006.
Douze présidents se sont succédé à la
tête de l’USMO. Quinze Fêtes fédérales ont
été organisées, la première en 1935 à
Fribourg et la dernière en 2003 à Erstfeld,
en collaboration avec la Fédération suisse
des musiques de transport. Une interruption
eu lieu de 1939 à 1946 en raison de la
guerre.
Rétrospective de l’USMO
Faits et chiffres
Fondée le 19 octobre 1919 à Bienne, l’USMO
avait pour but de promouvoir la musique
instrumentale dans le monde ouvrier suisse.
Elle comprenait alors onze sociétés (Bienne,
Bâle, Berne, Bätterkinden, Schüpfen, Belp,
Thoune, Soleure, Yverdon, Lausanne et La
Chaux-de-Fonds), soit 303 membres actifs.
Puis d’autres sociétés les ont rejointes:
– 1921 Olten et Lenzburg,
– 1922 Liestal, Münchenbuchsee, Les
Mandolines de Bâle, Le Locle, Moutier et
Neuchâtel,
– 1924 Fribourg,
– 1926 Oensingen,
– 1927 Transports publics Zurich,
– 1928 Orchestre et la Garibaldina de
Berne et les Tramways de Bâle,
– 1929 Brugg, Union Zurich, Monthey,
St-Gall et Genève.
Drapeaux confiés à l’ASM
Depuis 1967, beaucoup de sociétés se sont
dissoutes, d’autres ont démissionné pour rejoindre
les Associations cantonales en espérant
des jours meilleurs et une augmentation
de leur effectif, d’autres ont changé de nom,
ce qui n’a souvent pas été concluant et n’a
pas apporté les membres comme espéré. Les
dernières sections actives dans l’USMO ont
de grosses difficultés d’effectif.
Les deux bannières ainsi que les archives
ont été confiées au siège central de l’Association
suisse des musiques à Aarau. Le Comité
tient à remercier toutes les personnes
et les institutions qui ont fondé, participé et
œuvré au sein de l’USMO de 1919 à nos
jours.
En 1930, l’USMO comptait 891 membres
répartis dans 31 sections pour atteindre, en
1934, 48 sections soit 1677 membres. En
1976, l’Union comptait 39 sections pour un
total de 1300 membres actifs. En 2006, il
reste 11 sections dont 10 sont actives avec
plus ou moins de bonheur représentant 293
membres actifs et 46 élèves.
Un journal officiel
De 1929 à 1997, l’Union a eu son journal
officiel dont Erich Scheidegger, président
d’honneur, a été le dernier rédacteur. En
1992, notre Union a modifié ses statuts afin
d’être politiquement neutre. De 1980 à 1995,
la société bernoise des musiques ouvrières
a organisé des camps de musique. A partir
de 1996, la fanfare ouvrière l’Avenir d’Yverdon
en avait repris l’organisation.
(rs)
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