09_2010 - Swissmechanic
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INTERN<br />
aufkommen. Die restlichen 50% sind von den<br />
Institutionen zu tragen.<br />
Ältere erhalten besseren Zugang zu Integrationsmassnahmen.<br />
Für Überfünfzigjährige<br />
können Massnahmen finanziert werden, auch<br />
wenn der Taggeldbezug während der Teilnahme<br />
endet. Zusätzlich erhalten sie Anspruch<br />
auf maximal 12 Monate Einarbeitungszuschüsse.<br />
Diese betragen neu durchschnittlich<br />
50% statt 40% des Lohnes.<br />
Weitere Massnahmen<br />
Reduzierung des Plafonds der Kantone für die<br />
Finanzierung von arbeitsmarktlichen Massnahmen<br />
(Sparpotenzial 189 Mio.).<br />
Die Bezugsdauer in Regionen mit hoher Arbeitslosigkeit<br />
kann nicht mehr verlängert werden.<br />
Dies hat sich in der Vergangenheit kaum<br />
auf die Wiedereingliederung von Stellensuchenden<br />
ausgewirkt. Es wird sich zeigen, wie<br />
sich die Versicherung gegenüber den bisherigen<br />
föderalen Haltungen durchsetzen kann<br />
(Sparpotenzial 30 Mio.).<br />
Die arbeitsmarktliche Integration wird verstärkt<br />
und die Sozialhilfe erhält neu die Möglichkeit,<br />
zur beruflichen Wiedereingliederung<br />
auf das EDV-System der ALV (AVAM) zuzugreifen.<br />
Der Datenaustausch mit den Ausländerbehörden<br />
wird verstärkt. Auch dies eine längst überfällige<br />
Massnahme im Hinblick auf die Missbrauchsdiskussion.<br />
Abschliessend lässt sich sagen, dass die Sanierungsmassnahmen<br />
trotz des Wirtschaftseinbruchs<br />
und der verlorenen Abstimmung zum<br />
BVG-Umwandlungssatz massvoll wirken. An<br />
der Höhe der Leistungen wurde nicht gerüttelt,<br />
obwohl sich diese Frage sehr wohl stellte. Wir<br />
sind der Meinung, dass zu Gunsten der politischen<br />
Durchsetzbarkeit darauf verzichtet<br />
wurde. Ob dies Früchte tragen wird, bleibt abzuwarten.<br />
Auch wird erst der osmotische Überdruck der<br />
Stellensuchenden aus den Nachbarländern<br />
weisen, ob bei den Leistungen längerfristig<br />
nicht wohl oder übel eine Angleichung an die<br />
Niveaus der umliegenden Länder zu erfolgen<br />
hat.<br />
Votation sur la révision de l’assurance chômage<br />
Le 26 septembre aura lieu la votation<br />
sur le référendum de la<br />
4ème révision partielle de l’assurance<br />
chômage. Les syndicats,<br />
désirant surfer sur la vague du<br />
succès des votations sur le taux<br />
de conversion, veulent maintenant<br />
aussi empêcher la révision<br />
de l’assurance chômage.<br />
L’assurance chômage montre un déficit annuel<br />
d’environ 1 milliard de francs. La révision proposée<br />
cherche à combler ce déficit et la dette<br />
accumulée. La dernière révision de 2003 a introduit<br />
un mécanisme qui devait équilibrer les<br />
recettes et les dépenses par dessus les cycles<br />
conjoncturels. On avait fait les calculs avec un<br />
taux de chômage moyen de 2,5% (100000<br />
chômeurs). Cette supposition était dangereusement<br />
optimiste, car en réalité ce taux se<br />
monte à 3,3% (130000 chômeurs). Les syndicats<br />
opposent à cet argument les salaires<br />
misérables des chômeurs. Mais ces deux<br />
choses n’ont rien en commun. Nous espérons<br />
que les citoyens votants ne se laisseront pas<br />
berner. La révision de l’assurance chômage est<br />
urgente. Le parlement fait une proposition<br />
équilibrée qui ne fait qu’égratigner les prestations.<br />
L’assurance chômage suisse, comparé au niveau<br />
international, offre de bonnes prestations,<br />
probablement même de trop bonnes. Elle<br />
paye de 70 à 80% du dernier revenu jusqu’au<br />
plafond de Fr. 126000.– pendant une an et<br />
demi, voire deux ans. S’y ajoutent un placement<br />
et d’autres conseils et une offre importante<br />
de mesures. Ce n’est pas un miracle que<br />
les citoyens de l’UE restent dans notre pays<br />
lorsqu’ils perdent leur travail. Le 19 mars <strong>2010</strong>,<br />
notre parlement a voté un paquet de 646 mios<br />
de francs de recettes supplémentaires et de<br />
622 mios de francs d’économies. Les recettes<br />
supplémentaires proviennent d’une augmentation<br />
des déductions sur les salaires jusqu’au<br />
plafond du revenu assuré qui est aujourd’hui<br />
de 2% et qui passerait à 2,2%. En plus, il propose<br />
l’introduction d’une déduction de solidarité<br />
supplémentaire de 1% pour les revenus<br />
entre 126000 francs et 2,5 fois ce plafond<br />
(315000 Franken) pour le remboursement de<br />
la dette.<br />
Les bases sont préservées!<br />
Dans la proposition, le Conseil fédéral et le parlement<br />
ont renoncé à une diminution des prestations<br />
de base. Pour les raisons évoquées, cela<br />
est aussi hasardeux. D’autre part, la Suisse a<br />
fait une bonne expérience avec une liberté de<br />
licencier relativement grande face à une sécurité<br />
correspondante (appelée «Flexicurity»).<br />
Reposant sur ces faits, la révision contient les<br />
éléments suivants:<br />
Les principes d’assurance auront une<br />
portée renforcée<br />
Les durées de contribution et de prestation<br />
sont davantage liées. Une année de contribution<br />
donnera droit à des prestations d’une année<br />
(jusqu’à maintenant un an et demi). Un an<br />
et demi de contribution donnera droit à un an<br />
et demi de prestations. Les personnes âgées de<br />
55 et plus avec un degré d’invalidité de 40%<br />
devront avoir contribués pendant deux ans<br />
pour obtenir un droit de prestations pendant<br />
deux ans. Le délai cadre pour les personnes libérées<br />
de contribution, qui, pour des raisons<br />
particulières, sont tout de même assurées, est<br />
abaissé de 12 à 4 mois. C’est une révision nécessaire<br />
depuis longtemps (potentiel d’économies:<br />
189 mios).<br />
Le but de la politique du marché du travail est<br />
de reconduire la personne en recherche d’emploi<br />
aussi rapidement que possible vers un emploi.<br />
Pour cette raison, on cherche à éviter que<br />
des programmes d’occupation soient considérés<br />
comme de nouvelles périodes de contribution.<br />
Seul une activité professionnelle rémunérée<br />
doit donner droit à des prestations de l’assurance<br />
chômage. Les aides à des initiations ou<br />
formations représentent une première intégration<br />
dans le marché du travail, ce qui crée des<br />
revenus et des contributions qui ouvrent de<br />
nouveaux droits aux prestations (potentiel<br />
d’économie: 90 mios).<br />
Actuellement, lorsqu’une personne en recherche<br />
d’emploi accepte un travail dont la rémunération<br />
est inférieure à l’indemnité journalière<br />
(gain intermédiaire), l’assurance chômage<br />
complète ce gain intermédiaire avec une compensation<br />
du manque à gagner par rapport à<br />
l’indemnité journalière. Cette indemnité est<br />
considérée comme un salaire qui rentre dans<br />
les calculs des futures indemnités journalières.<br />
Ceci sera supprimé. Ainsi, les incitations positifs<br />
des gains intermédiaires seront clairement<br />
maintenus (revenu plus élevé, acquisition de<br />
nouveaux droits, prolongement du délais cadre)<br />
(potentiel d’économie: 79 mios).<br />
6 SWISSMECHANIC 9/<strong>2010</strong>