Josef Zinner - Schweizer Blasmusikverband

ou moins achevée. En revanche, l’installation
des archives de l’ASM et de la bibliothèque
léguée par le D r Walter Biber a réclamé
un énorme surcroît de travail. Le
secrétariat permanent a remarquablement
fait ses preuves. Sa disparition serait inimaginable,
tant pour les associations
membres que pour le Comité central. Une
association nationale, regroupant 90000
membre en chiffres ronds doit pouvoir être
gérée de façon professionnelle.
A votre début de mandat, il y a cinq ans,
vous avez déclaré que l’Association des musiques
atteignait maintenant une phase de
consolidation. Le passage dans le nouveau
millénaire a toutefois été marqué par force
innovations et nouveautés. Etes-vous satisfait
de vos cinq ans de présidence?
Comme dit le dicton: nouvelles têtes,
nouvelles idées! Il est clair que tout nouveau
président ne souhaite pas poursuivre
dans des ornières déjà labourées.
Cela exige que l’on se fixe des objectifs. Je
suis parvenu à réaliser tous les buts – sans
exception – que je m’étais donnés à mon
entrée en fonction. En plus, je suis également
parvenu à introduire plusieurs nouveautés
qui n’étaient pas programmées.
Comme la réorganisation de la Commission
de rédaction et la définition d’une
Charte de l’ASM, pour ne citer que deux
exemples. C’est pourquoi je puis l’affirmer:
je suis très content de mes cinq ans
de présidence.
Quelles ont été vos plus grandes joies?
Pendant ce quinquennat, il y a eu vraiment
beaucoup de hauts faits. Mais le sommet
absolu, je l’ai vécu à l’occasion de la
première Fédérale de ce siècle qui s’est déroulée
en juin dernier à Fribourg. J’ai aussi
ressenti une joie immense lorsque ma vision
d’organiser un nouveau Festival national
de musique pour vents a reçu l’agrément
des délégués lors de la dernière assemblée
générale à Fribourg. J’enregistre
également avec joie et satisfaction la participation
toujours croissante aux concours
de musique. C’est pour moi la preuve que la
jeunesse recherche la compétition. Et enfin,
la musique militaire me tient aussi particulièrement
à cœur. C’est pourquoi je me
réjouis du résultat des négociations que
nous avons menées à propos des fanfares
militaires dans le cadre d’Armée XXI.
Et qu’est-ce qui vous a irrité?
Ici ou là, il y a eu quelques grains de
sable dans les rouages. C’est inévitable. Ce
qui m’a irrité, c’est que des collègues enga-
gés dans la même barque n’ont pas toujours
tenu ce qu’ils promettaient. Néanmoins,
les satisfactions l’ont largement
emporté.
La bonne santé financière de l’ASM est
certainement en rapport avec un partenaire
fidèle et généreux: Pfister Meubles.
Le partenariat avec Pfister Meubles est
une vraie chance, fondée depuis quatorze
ans sur une reconnaissance et une appréciation
réciproques. Sans ce sponsoring, le
budget de l’ASM aurait depuis longtemps
perdu son équilibre. Ou alors il aurait fallu
se procurer des montants importants par
un autre canal, soit par les cotisations de
membres. C’est pourquoi mon vœu le plus
cher reste que la marche «Mitenand» composée
par Robert Grob pour marquer le jubilé
de cinq ans du partenariat avec Pfister
Meubles puisse de longues années encore
résonner comme le symbole musical d’une
collaboration idéale.
La continuité au sein du Comité central
est assurée. Les quatre postes vacants ont pu
être repourvus avec des candidats motivés.
Quels sont vos souhaits comme président
d’honneur de l’ASM et qu’attendez-vous de
la nouvelle direction?
Je suis heureux qu’à nouveau il se soit
trouvé des collègues musiciens compétents
pour reprendre ces mandats exigeants.
J’ai pleine confiance dans le nouveau
Comité central. Je m’abstiendrai toute
fois de jouer les donneurs de conseils. Je ne
serai pas un président de l’ombre, même si
je continuerai à suivre avec beaucoup d’intérêt
la vie de l’ASM.
Josef Zinner
Revue des musiques
Au total, vous avez passé treize ans au
Comité central. Qu’est-ce qui a changé pendant
ce temps?
La musique et l’art musical sont en
mouvement perpétuel. J’ai déjà parlé des
modifications et des nouveautés à l’intérieur
de l’ASM. Musicalement, les sociétés
ont fait de remarquables progrès ces dernières
années et décennies. Cela tient en
priorité à la meilleure formation des directeurs
et de la relève. D’un autre côté, dans
certaines régions, des corps de musique se
battent pour leur survie. De nos jours, l’esprit
sociétaire n’a malheureusement plus la
même valeur qu’autrefois. Au cours des
dernières années, la littérature pour vents a
fortement changé. Les morceaux de
concert sont souvent choisis selon la devise
«tout ce qui est nouveau est bien». De ce
fait, les concerts se transforment régulièrement
en calvaire pour les exécutants et en
chemin de croix pour les auditeurs.
Après la Fête record d’Interlaken en
1996, il y a aussi eu à Fribourg une extraordinaire
Fédérale avec à nouveau plus de 400
sociétés participantes.
Après Interlaken on a pu lire: «Fêtes fédérales,
quo vadis?» C’est la raison pour laquelle
la participation de plus de 400 sociétés
aux concours de Fribourg 2001 m’a profondément
réjoui. Le niveau musical a encore
progressé depuis Interlaken. Ce fut
une fête grandiose. Les organisateurs et le
Comité central ont eu l’occasion de recueillir
beaucoup de louanges. Je suis
convaincu que la Fédérale 2006 à Lucerne
sera également une borne dans l’histoire de
notre association.
Nom Zinner
Prénom Josef
Domicile Brigue
Profession employé de banque à la retraite
Age dans sa 66 e année
Etat civil marié à Edith Bittel, père de deux filles adultes et d’un fils,
ainsi que de deux petits enfants
Hobbies ASM, marche, jardinage ou tout autre travail en plein air
Carrière musicale
1954–1967 membre de la Musikgesellschaft Eintracht de Mörel
(1961–1967 président)
1956 école de recrues comme trompette militaire à Berne
1968–1986 membre de la Stadtmusik Saltina de Brigue
(1972–1980 président)
1980–1989 membre du comité de l’Association cantonale des musiques
valaisannes (ACMV) (1983–1989 président)
1989 membre du Comité central de l’ASM
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