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KNOTEN - Carolus-Magnus-Kreis eV

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Alexandre Michel Etre assistant à Mayence<br />

Arnaud Rinié Quand le CMK organise le Regionalseminar à Dresde…<br />

Alexandre Michel<br />

Etre assistant à Mayence<br />

Je m’appelle Alexandre Michel, je viens de Bordeaux et je suis<br />

assistant de langue au Otto-Schott-Gymnasium Mainz-Gonsenheim.<br />

Après une licence d’économie, il s’est imposé à moi le besoin<br />

de faire une pause et de partir une année à l’étranger. J’ai<br />

trouvé dans le format de l’assistanat une bonne solution pour<br />

améliorer mon allemand tout en découvrant un nouveau pays.<br />

Alexandre Michel vor dem frühlingshaften Otto-Schott-Gymnasium Mainz<br />

Le rôle de l’assistant est assez complexe du fait que l’on doit être<br />

à la fois une impulsion pour les élèves (pour les faire parler) tout<br />

en devant transmettre et faire découvrir notre culture. Il a été difficile<br />

personnellement de s’adapter au départ aux spécificités du<br />

travail.<br />

Malgré une formation avec le PAD, la vision de l’enseignement «à<br />

la française» que l’on «subit» depuis notre enfance doit être mise<br />

de côté. L’enseignement en France est constitué essentiellement<br />

de cours magistraux tout à fait différents de ce que l’on demande<br />

à un assistant. L’adaptation au début est difficile mais doit tout de<br />

même être rapide. Il faut ainsi revoir notre modèle de réflexion, on<br />

ne doit plus faire apprendre mais faire découvrir. C’est ici que le<br />

travail trouve toute sa difficulté, on doit concevoir un sujet qui permet<br />

aux élèves de s’approprier le savoir tout en participant au<br />

maximum.<br />

L’autre difficulté résulte dans la capacité à percevoir le niveau des<br />

élèves, souvent hétérogène, il est parfois masqué (timidité, peur<br />

de mal faire...) ce qui rend encore plus difficile au départ le choix<br />

d’un sujet approprié.<br />

Une fois l’état d’esprit trouvé et le niveau perçu, il reste encore à<br />

trouver des sujets et des thèmes. L’éventail d’élève (de la 5 ième à<br />

la 13 ième ) demande de varier et d’adapter ses choix. Chez les plus<br />

jeunes la disparité apparaît au sein de la classe même, en 7 ième<br />

si certains sont encore des enfants d’autres sont beaucoup plus<br />

engagés dans l’adolescence; ce qui exige de trouver un sujet consensuel<br />

pour ne désintéresser personne. Chez les plus âgés à<br />

partir de la 11 ième la difficulté se ressent dans la façon de présenter<br />

les sujets. Un exemple celui des banlieues, un sujet de<br />

nombreuses fois abordé par les professeurs, dont les élèves sont<br />

las, mais qui relève d’une importance primordiale pour bien comprendre<br />

la France. La vision qu’on leur a offert souvent caricaturale<br />

est totalement différente de celle que la plupart des jeunes<br />

20 <strong>KNOTEN</strong> · Jahrgang 25, Nr. 1 · Frühjahr 2012 · www.carolus-magnus-kreis.de<br />

peuvent avoir en France. Dans ce type de situation il faut donc<br />

pouvoir amener une vision autre à travers différents supports pour<br />

proposer une solution alternative sur un sujet sur lequel les élèves<br />

sont persuadés de tout connaître.<br />

Je trouve que le travail d’assistant trouve tout son sens (en tout<br />

cas avec les élèves les plus âgés) dans cette problématique, en<br />

plus de pouvoir et devoir amener le débat, on peut offrir une ouverture<br />

d’esprit aux élèves. Même s’il n’existe pas «UNE France»<br />

à proprement parler, on a la possibilité de faire découvrir celle que<br />

l’on connaît de l’intérieur en tant qu’acteur du quotidien. L’intérêt<br />

naît aussi des débats avec les élèves qui font apparaître des différences<br />

fondamentales entre nos deux pays que ce soit sur<br />

l’éducation, la société et même la fête. Une diversité constructive<br />

autant pour l’élève que l’assistant et qui donne tout son sens à ce<br />

dernier par ce qu’il apporte et ce qu’il reçoit.<br />

La première partie de mon assistanat malgré les difficultés initiales<br />

reste une formidable aventure, autant dans le travail avec les<br />

élèves que dans la découverte d’un nouveau pays et d’une culture<br />

totalement différente.<br />

*Alexandre Michel, Otto-Schott-Gymnasium Mainz-Gonsenheim<br />

Arnaud Rinié<br />

Quand le CMK organise le Regionalseminar à Dresde…<br />

A Dresde, les 18, 19 et 20 novembre 2011 se sont retrouvés des<br />

assistants de français des quatre coins de l’Allemagne. L’occasion<br />

pour eux de partager leurs expériences acquises au cours des<br />

deux mois passés. Mais bien plus encore! Porté par des professeurs<br />

volontaires, le Regionalseminar a proposé une palette d’activités<br />

tout à même de les guider dans leur travail. Kristian Raum,<br />

Anja Taschenberger, Alexander Schröer et Kristin Protze ont animé<br />

avec dynamisme leurs ateliers respectifs : chansons, art pictural,<br />

interactivité/communication et enfin, apprentissage ludique par le<br />

jeu. Un panel de thèmes dont la variété a su encourager la motivation<br />

des jeunes assistants. Ces derniers sont repartis confiants<br />

et débordants de créativité! Preuve en est:<br />

«Le séminaire à Dresde était vraiment bénéfique […] les documents<br />

ainsi que les ateliers qui nous y ont été proposés étaient<br />

complets, et surtout pratiques […] je m’y réfère régulièrement<br />

pour planifier mes cours.» Josiane affectée à Verden (Basse-Saxe)<br />

«J’ai vraiment apprécié le séminaire de Dresde. Je n’ai qu’une<br />

remarque à faire: c’est bien dommage qu’il n’y en ait pas davantage<br />

dans le reste de l’Allemagne, car en plus d’enrichir notre<br />

formation, cela nous permettrait aussi de nous enrichir culturellement<br />

en découvrant de nouvelles régions.» Hélène affectée à<br />

Weimar (Thuringe).

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