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POSITION REPORT No. 200 - AOPA Switzerland

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<strong>AOPA</strong> <strong>Switzerland</strong> 27 Position Report <strong>200</strong><br />

L’<strong>AOPA</strong> s’oppose à des nouvelles taxes<br />

La Commission des transports et des télécommunications<br />

(CTT) du Conseil national a<br />

requis de l’OFAC un concept pour le financement<br />

du contrôle aérien en Suisse. Il doit,<br />

d’ici à l’automne <strong>200</strong>6, comprendre tous les<br />

aspects du financement des services de<br />

contrôle aérien et pas se limiter à la question<br />

d’un éventuel subventionnement croisé.<br />

C’est un rapport de treize pages de l’OFAC<br />

qui a été le déclencheur de ce mandat, dont<br />

on peut déduire qu’il n’existe actuellement<br />

officiellement pas de concept. Ce rapport<br />

concernait le développement au niveau<br />

européen du single sky et mentionnait un<br />

subventionnement croisé du trafic privé par<br />

les vols de lignes et charters, subventionnement<br />

qui exige des prestations de la part<br />

du contrôle aérien suisse, Skyguide.<br />

D’après l’OFAC, ce subventionnement croisé<br />

apparaît à trois niveaux. Le rapport affirme<br />

dans un premier temps que le trafic VFR<br />

profite du trafic IFR, vu que le vol à vue est<br />

exempté de taxes en raison d’une réglementation<br />

européenne unifiée, même s’il<br />

utilise les services du contrôle aérien dans<br />

les espaces utilisés conjointement par du<br />

trafic IFR et VFR. Deuxièmement, le trafic<br />

de lignes et charters, qui est décrit dans le<br />

rapport comme étant la « grande aviation »<br />

fournit une plus grande contribution que<br />

l’aviation générale aux services fournis par<br />

le contrôle aérien en raison des taxes fixées<br />

en fonction du poids. Et en troisième lieu,<br />

les taxes d’approche perçues à l’aéroport<br />

de Zurich subventionnent les autres aéroports<br />

suisses en raison du fait que les montants<br />

perçus sont supérieurs aux coûts.<br />

L’OFAC propose sur la base de ses propres<br />

constatations que l’on reporte sur la petite<br />

aviation les coûts liés à la météorologie<br />

aéronautique de 1,3 millions de francs qui<br />

ne sont actuellement pas couverts. Il<br />

resterait encore à examiner si les cantons<br />

ou les communes qui disposent d’un aéroport<br />

régional veulent participer à ces coûts<br />

non-couverts de sécurité aérienne. L’<strong>AOPA</strong><br />

<strong>Switzerland</strong> s’oppose à ces prétentions<br />

fondées sur des définitions aussi inapplicables<br />

que singulières, et qui reposent sur<br />

des arguments peu convainquants. Sur<br />

toute la planète, on utilise des définitions<br />

plus claires dans le domaine de l’aviation<br />

civile que celles qui sont utilisées par l’O-<br />

FAC, qui ne semble que connaître celles de<br />

grande et petite aviation. De plus, le VFR ne<br />

correspond pas à l’ensemble de l’aviation<br />

générale et le trafic IFR comprend également<br />

une grande partie de cette aviation.<br />

Le service de météorologie aéronautique de<br />

Météosuisse est un service public qui, conformément<br />

à l’article 28 de la convention de<br />

Chicago ratifiée par la Suisse doit être pris<br />

en charge par l’Etat. Météosuisse n’a par<br />

ailleurs encore jamais donné de chiffres<br />

transparents concernant les coûts engendrés<br />

par le trafic civil. Elle facture à Skyguide<br />

des coûts qui ne sont pas spécifiques à<br />

chaque utilisateur. Skyguide est forcée de<br />

les payer en raison d’un mécanisme légal, et<br />

sur lequel cette société n’a pas d’influence.<br />

La position de l’<strong>AOPA</strong><br />

Si l’OFAC doit élaborer un concept, il doit<br />

également présenter des propositions de<br />

solutions simples et claires pour ce cas et<br />

examiner si en réalité le manque de couverture<br />

des coûts des prestations de la sécurité<br />

aérienne n’est pas étranger à la météorologie.<br />

L’<strong>AOPA</strong> a rappelé à plusieurs occasions<br />

que les moyens existent déjà à cette<br />

fin : l’aviation civile suisse paie annuellement<br />

autour de fr. 60 millions de taxes sur<br />

les huiles minérales, lesquelles tombent<br />

dans la caisse fédérale et disparaissent<br />

dans la construction et l’entretien des routes<br />

ou dans des projets de transports<br />

publics. Ces taxes sur le carburant d’aviation<br />

sont au fait destinées à équilibrer éventuellement<br />

les coûts du transport aérien.<br />

Rudolf Gerber, Président <strong>AOPA</strong>

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