41 Velohelme – Erhebung des Tragverhaltens und der Traggründe

60 Zusammenfassung / Résumé / Riassunto / Abstract
2. Enquête sur les casques cyclistes – comportements et raisons de le porter
En 1998, les accidents de vélo ont occasionné quelque 10’000 blessures à la tête, dont 35 mortelles.
Plusieurs études étrangères, ainsi que des enquêtes du Bureau suisse de prévention des accidents
bpa, ont prouvé l’efficacité du casque cycliste. Environ 7’700 blessures et 30 cas mortels pourraient
être évités si tous les cyclistes portaient le casque. Chaque année, les coûts sociaux de ces accidents,
quelque 700 millions de francs, pourraient être épargnés. Au vu des blessures cérébrales, souvent
graves et coûteuses, il est urgent de développer une stratégie préventive pour encourager le port du
casque. Cependant, les possibilités de prévention dépendent des comportements réels, des motivations
et des attitudes par rapport à une éventuelle obligation de porter le casque.
Des expériences menées au moyen de stratégies diverses montrent que les méthodes psycho-pédagogiques
(campagnes, éducation routière, incitations, campagnes communales) conduisent à une
augmentation du port du casque pouvant aller jusqu’à 30 % lorsque les campagnes sont d’envergure
et qu’elles reposent sur plusieurs éléments. Les efforts faits en Suisse au cours des années 90 ont
sans doute grandement contribué à faire augmenter le taux de port de moins de 4 % à 18 %. Partout,
la plupart des campagnes s’adressaient aux enfants ou à leurs parents. Dans ce cas, le succès
dépend fortement de la communication directe avec les parents et il s’est avéré que les parents soucieux
sont plus influençables. Par contre, le fait que les parents soient peu ou fortement convaincus
de l’utilité du casque ne joue pas de rôle. Les rares expériences concernant l’obligation de porter le
casque suggèrent que cette mesure ne doit être introduite que lorsque les effets secondaires négatifs,
comme le fait que les jeunes cyclistes optent pour le plus dangereux vélomoteur, seront faibles.
Cette condition n’est pas remplie lorsque, avant l’introduction de la mesure, le taux de port du
casque est de moins de 50 %.
La première partie de l’enquête se penche sur le port du casque lié au type de vélo, au but de la
course et à l’âge du cycliste. Les 6’828 observations effectuées ont été pondérées selon les buts des
courses. Au niveau suisse, le taux de port est de 14 %. Des différences sont apparues selon le but de
la course. C’est pour des courses de loisirs que le casque est le plus porté (17 %), suivi par les
trajets pendulaires (12 %), scolaires (10 %) et pour faire des achats (9 %). De plus, dans le présent
échantillon, le taux de port du casque variait fortement selon le type de vélo. En Suisse, 46 % de
ceux qui font du vélo de course portent le casque, 36 % des enfants font de même; 17 % de ceux qui
font du VTT contre seulement 7 % de ceux qui font du vélo „normal“. Le port du casque est
nettement moins fréquent chez les plus de 15 ans (10 % en moyenne) que chez les moins de 14 ans