An Introduction to Human Trafficking - United Nations Office on ...

RÉSUMÉ DES ARTICLES
2.—Impact
L’impact du trafic de personnes
Cet article décrit l’impact et le coût du trafic humain sur les personnes ainsi que sur les
systèmes politiques, économiques et sociaux. Le trafic humain est un crime envers les
personnes dont les conséquences les plus immédiates <strong>to</strong>uchent ses victimes. Bien que le
trafic humain soit un phénomène mondial ne connaissant pas de frontières internationales,
ces conséquences, à la fois considérables et très étendues, se font particulièrement ressentir
dans certains pays et certaines sociétés. Au moins 130 pays sont <strong>to</strong>uchés par le trafic
humain. Sont identifiés d’une part les effets les plus no<strong>to</strong>ires du trafic humain sur le plan
social, politique et économique, et d’autre part des considérations importantes en termes
de politique dans chacun de ces domaines.
Conséquences du trafic de personnes
Le trafic humain affecte <strong>to</strong>us les aspects de la vie des personnes qu’il victimise. Chaque
étape du processus de traite peut impliquer des abus et des violences physiques, sexuels
et psychologiques, la privation et la <strong>to</strong>rture, la consommation forcée de substances, la
manipulation, l’exploitation économique ainsi que des conditions abusives de travail et
de vie. Contrairement à la plupart des autres crimes de violence, la traite est en général
associée à des traumatismes répétés et prolongés. Des documents et des travaux de
recherches font état des abus que des hommes, des femmes et des enfants subissent dans
des conditions spécifiques d’exploitation, ainsi que des blessures physiques, des handicaps,
voire de la mort, qui peuvent en résulter à court ou à long terme. Pour un certain
nombre de raisons bien définies, les personnes victimes de trafic ont un risque élevé de
contracter une infection à VIH. Parmi les traumatismes que vivent les victimes de traite,
on notera les troubles de stress post-traumatique, l’anxiété, la dépression, l’aliénation, la
désorientation, l’agression et des troubles de la concentration. Des études indiquent que
le traumatisme s’aggrave durant le processus de traite et peut persister bien après la fin
de <strong>to</strong>ute exploitation. S’ils sont sujets aux mêmes traitements délétères que les adultes,
les enfants victimes sont particulièrement vulnérables au trafic, en raison de leur âge, de
leur immaturité et de leur manque d’expérience, aux pratiques abusives qui peuvent,
notamment, freiner leur développement physique ultérieur et à la persistance de la victimisation
en raison de difficultés d’attachement, de développement et de relations sociales.
Le comportement des victimes de trafic peut être difficile à comprendre pour des tiers,
et les victimes elles-mêmes peuvent éprouver des difficultés à comprendre ce qui leur est
arrivé, d’en parler ou de l’expliquer aux autres. Pour ceux qui les en<strong>to</strong>urent, voire même
les personnes qui les assistent, les victimes peuvent sembler non coopérantes, irascibles,
hostiles, agressives ou peu reconnaissantes. Il a été montré que les stigmates qui leur sont
associés en tant que victimes ont un impact significatif et durable sur leur vie, y
compris sur le traumatisme vécu par l’individu victime et en terme de rejet physique
potentiel par la famille et/ou la communauté. Les conséquences à long terme du trafic
humain pour l’individu sont complexes et dépendent de nombreux facteurs, sans aucune
garantie de récupération. La revictimisation est souvent une conséquence additionnelle
de ce type d’expérience.
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