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Magazine Run4TheCover 2011 avec StuMPA 2010 - The Ppress

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écolesLe fossé se combleLes relations entre le monde académiqueet celui des agences resteronttoujours tumultueuses. Lesagences reprochent aux écoles dene pas préparer suffisamment leursélèves au vrai travail, tandis queles écoles aimeraient que l’on semontre plus compréhensif enversleur situation. Mais, bonne nouvelle,les choses semblent s’améliorerces dernières années grâceà diverses initiatives. Nous avonsrassemblé quelques professeursautour de la table pour débattrede ce sujet. Ont répondu à l’appel:Benoît Pirson (Saint-Luc Bruxelles),Vincent Albert (Saint-Luc Liège),Michel Collard (Helha), GuidoGoffeau (Sint-Lucas Gent), IngeFerwerda (Sint-Lukas Brussel) etKoen Vanstappen (PHL).Vous avez tous travaillé pour des agenceset la plupart d’entre vous êtes encore actifsaujourd’hui. Le monde des agences semontre parfois critique, déplorant le fosséqui existe entre les écoles et leurs activités.Qu'en pensez-vous?Michel Collart: Lors du débat de tout àl’heure (cette table ronde a eu lieu aprèsun débat réunissant des étudiants et plusieursdirecteurs de création lors du YoungCreative Day, début avril, nldr) on a entendule point de vue, la critique, de certaines personnesà l'intérieur de certaines agences depub. Pour moi, c'est très limité, en ce sensque j'estime que nos étudiants ne sont pastous destinés aux agences de pub. Parmiles miens, beaucoup vont devenir webdesigners,infographistes ou graphistes. Et donc,je pense qu'on a mis beaucoup l'accent surl'idée, mais pas assez au niveau des talentsd'exécution. On entend parler de création,mais très souvent, j'ai l'impression que leursbooks sont rejetés par qu'ils ne sont pasau niveau sur le plan technique. J'ai un peul'impression qu'il y a un double discours.Guido Goffeau: Jusque l’année dernière,j’étais moi-même directeur de création etj’ai vu passer plusieurs étudiants <strong>avec</strong> leurbook. Je m’intéressais toujours en premierlieu aux idées que l’on y trouvait. Il va sansdire qu’un AD diplômé doit avoir du feelingpour le visuel. On remarque très vite siquelqu’un a bon goût ou non. C’est bien sûrune question très personnelle, mais il existequand même des règles de base en matièrede bon goût. Que ce ne soit pas encoretout à fait au point sur le plan technique,ne me semble pas si important au momentd’engager quelqu’un. Dans la formation demes étudiants, je mets aussi surtout l’accentsur l’idée, le concept. Je suis d’avis quec’est en agence que l’on perfectionne lesaspects liés à l’exécution en acquérant peuà peu de l’expérience. Il y a des gens dansl’agence pour vous aider à faire toujoursmieux: des photographes, des webdesigners,des graphistes… Mais la base, c’est-àdirela capacité d’imaginer des concepts, onl’a ou ne l’a pas. Et c’est ce qu’on apprendà l’école.Inge Ferwerda: Je trouve aussi que lesagences ne s’expriment pas. Elles devraientexpliciter davantage leurs attentes. Carc’est bien beau de parler de fossé, mais enquoi consiste-t-il exactement? Quels sontles besoins? Certaines agences voudraientpeut-être que nous leur envoyions despetits publicitaires tout faits, des créatifsque l’on peut mettre tout de suite au travail,à mille euros par mois.52

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