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Magazine Run4TheCover 2011 avec StuMPA 2010 - The Ppress

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écolesCompetition. Je ne trouve pas ça normalqu'ils viennent encore passer des nuits ici(les participants à la Young Competitionsont enfermés pendant 24h pour répondreau brief qui leur est donné, ndlr). Pourquoisont-ils encore stagiaires dans des agences?Parce qu’ils ne sont pas encore ni concepteursni exécutants. Je partage donc votrepoint de vue. Après une formation généralede trois ans, ils devraient encore se spécialiserpendant un ou deux ans et devenir ainside vrais créatifs conceptuels ou illustrateurs.Revenons un instant sur la manière dontle monde académique et le monde desagences peuvent se rapprocher. Avez-vousencore d’autres idées?IF: Une idée est devenue réalité - <strong>The</strong>Clash of the talents. Les étudiants enpublicité y côtoient des étudiants en gestion.Dans ce cadre, nous avons déjà renduvisite trois fois à Duval Guillaume, oùKarel Vinck et Geoffrey Hantson nous ontcoachés. Les étudiants ont appris énormémentde l’analyse stratégique. D’où vientune idée? Quel message veut-on transmettre?Mais un tel projet exige un certaineffort de la part des écoles.Guido Goffeau: "La plupart des écoles ont faitdes efforts pour engager du personnel enseignantqui a travaillé ou qui travaille toujours enagence. Le fossé s'en trouve ainsi fort réduit."GG: Et aussi de la part des agences. Quandune agence y consacre beaucoup de tempset d’énergie, le résultat est meilleur et lesétudiants s’intègrent plus facilement unefois diplômés. Quand une agence utiliseune présentation de ce genre pour montrerses campagnes gagnantes, cela n’apprendpas grand-chose aux étudiants. Ce quenous essayons de faire, nous professeurs,c’est d’assumer ces rôles: de commercial,de stratège, de directeur de création.Le stage constitue bien sûr aussi un élémentimportant à cet égard. Et, sur cepoint, quelque chose a changé. Pendantmes deux dernières années de formationà Sint-Lukas Brussel, j’ai travaillé deuxou trois jours par semaine chez TWBA.Durant toute l’année. Ce n’est plus possibleaujourd’hui et on se limite maintenant à sixsemaines de stage.Beaucoup de jeunes font encore un stageaprès leurs études.GG: C’est vrai, mais on a déformé les choses.Faire un stage, c’est très bien et c’est unélément nécessaire du métier, mais il ne fautpas dénaturer le principe. C’est pourquoi jemets toujours l’accent <strong>avec</strong> mes étudiantssur la formation conceptuelle et pas surl’exécution, pour éviter qu’ils ne deviennentde simples subalternes des collaborateurspermanents des agences.On pourrait penser que c’est une façond’apprendre le métier.GG: Cela ne permet pas de se distingueren tant que créatif et de former sa proprepersonnalité. En soi, les créatifs sont trèssouvent des personnes introverties, et ilsdoivent apprendre à s’extérioriser pour pouvoirfaire leur chemin dans les agences.IF: Il est très important de choisir la bonneagence pour faire son stage. Il est fondamentalde faire jouer son réseau pour trouverune place de stage dans une agence quiconvient aux étudiants.La défense orale du <strong>StuMPA</strong> aura lieu tout àl’heure. Les étudiants ont dû concevoir uneannonce magazine. Ce genre de compétitionsse multiplie. Est-ce une bonne chosepour les étudiants? Est-ce utile?BP: C’est une bonne chose. Personnellement,je les pousse à participer au <strong>StuMPA</strong>, parcequ'on y noue des contacts. Ou au MichelLeën, parce qu'on peut décrocher un stageou aller à Cannes. Mais d'un autre côté, c'estassez pervers, parce que ça place les jeunesdans cette culture de stars et de concours.Je n'ai jamais vu en médecine qu'on organisaitun concours d'appendicectomie durantun week-end. Ils enclenchent dans le côtéstar-system qui est amusant, je ne critiquepas. Mais comme entrée de jeu pour un étudiant,je trouve que c'est un peu le mythequ'on leur met devant les yeux.GG: J'apprécie la formule du Michel Leën.C'est <strong>avec</strong> un vrai annonceur, il y a unbon briefing, bien pensé. Cela permetd'évoluer vers un bon trajet. Je suis moinsconvaincu au niveau du <strong>StuMPA</strong>... "FaireBenoît Pirson: "Les <strong>StuMPA</strong> et autres MichelLeën Award sont une bonne chose. Mais c'estaussi assez pervers parce que ça place les jeunesdans cette culture de stars et de concours."quelque chose <strong>avec</strong> le média magazine",c’est beaucoup trop vague... C’est commedemander de faire quelque chose d’original.Il est beaucoup plus intéressant pourles étudiants de travailler sur base d’unbriefing concret incluant des informationscommerciales et stratégiques. C’est là quel’on décèle les vrais talents. Sinon, c’est unesorte de loterie.Koen Vanstappen: Cela n’a pas non plustoujours été le cas <strong>avec</strong> Michel Leën. Quandon organise une chose de ce genre, il fautfaire ça sérieusement.Participez-vous souvent?KV: Nous participons toujours. Du moins auMichel Leën. Pour les autres compétitions,seulement si c’est intéressant. A l’heureactuelle, il y a un tel éventail de concoursqu’il faut faire une sélection. Car le curriculumdoit occuper la place centrale. Cesconcours exigent un fort investissementd’énergie. Ce qui donne un meilleur résultat- sans vouloir pour autant exclure lesconcours -, c’est de faire venir des professionnelsqui donnent une tâche aux étudiants.Cela arrive de plus en plus souvent.Au lieu d’engager une personne de plus,il vaut mieux faire venir régulièrement desprofessionnels. Cela permet aux étudiantsde faire le lien <strong>avec</strong> la pratique.MC: Comment réagissent vos écoles quandelles reçoivent un briefing qui n'émane ni dumonde des agences ni de celui des médias?A Mons, nous avons travaillé sur une campagnecontre l'alcool au volant à l'occasion54

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