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Rouler en sécurité
2 540 km de routes et 530
km de pistes cyclables
font 3 070 km à
entretenir, développer
et moderniser. Un travail
colossal pour le Conseil
Général dont le leitmotiv
est avant tout d’améliorer
la sécurité sur son
réseau départemental.
A titre d’exemple,
trois réalisations récentes
ou en cours qui y
concourent grandement.
Marie­Odile Kreidl­Haegy
Contournement
de Wintzenheim
Ceci n’est pas une piste cyclable…
et ce panneau désigne bien une
route à accès réglementé, conçue
spécialement pour une circulation
rapide. L'accès y est donc interdit
aux cyclistes,y compris sur la bande
d’arrêt d’urgence.
9 000 véhicules en moins chaque jour :
depuis l’été dernier, le coeur de
Wintzenheim respire.
La raison ? L’ouverture du contournement
routier de la commune : 4,6 km de voies
nouvelles,une bonne dizaine de minutes
de gagnée pour les automobilistes
circulant entre Colmar et Munster. Au
centre du bourg, l’accès aux commerces
est devenu plus aisé, même si l’on croise
encore quelques camions en transit :
les GPS ne sont pas tous à jour !
Projet à rebondissements initié il y a trente
ans, chantier hors norme démarré il y a
trois ans,le contournement deWintzendans
le Haut­Rhin
Contournement
de Wintzenheim,
9000 véhicules en moins
chaque jour dans la traversée
de la commune.
Le contournement
de Wintzenheim
heim peaufine, cet automne, sa mise en
beauté à grand renfort de plantations
paysagères.Faut­il se souvenir du glissement
sur coussins d’air d’un pont de
17 mètres de long et 2 000 tonnes, des
clous de 6 m de long forés dans la paroi
de la trémie ou encore du déplacement
délicat de deux fleurs d’une espèce
protégée ? Au­delà des prouesses techniques
et du gain de temps pour les
automobilistes,la sécurité de tous,sur le
contournement et dans la commune,est
ce qui compte aujourd’hui.Pour le Conseil
Général du Haut­Rhin, maître d’œuvre
de cet ouvrage de 33 millions d’euros,
la mission est accomplie.
La suppression du passage
à niveau n°3 à Brunstatt
Il est classé parmi les plus dangereux
de France. Dans un an, il ne sera plus
qu’un souvenir.
Le passage à niveau Sainte­Odile (ou n°3)
à Brunstatt, au sud de Mulhouse, est un
cas d’école :il longe le canal du Rhône au
Rhin. Dès lors, passer sous la voie ferrée
nécessite de passer également sous le
canal.En l’occurrence,le chantier de cette
nouvelle liaison routière enterrée dans la
nappe phréatique concerne trois maîtres
d’ouvrage publics :le Conseil Général pour
les travaux du passage souterrain et les
aménagements des carrefours, Voies
Navigables de France (VNF) pour les
travaux du canal et Réseau Ferré de France
(RFF) pour la réalisation du pont portant
les voies ferrées. La coordination se doit
d’être sans faille.
En 2008, les travaux ont nécessité la
fermeture et la mise hors d’eau du canal
pendant cinq mois. En 2009, c’est la circulation
ferroviaire qui a subi des périodes
de ralentissement ou d’interruption. Le
chantier « Conseil Général »,interrompu
en avril dernier pour laisser place au chantier
« RFF », a redémarré le mois dernier.
Au programme de l’année à venir :
20 haut­rhin