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N° 2, 2008 - Imso.be
N° 2, 2008 - Imso.be
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eux à vaincre le même mal. La souffrance n'a pas de frontières.<br />
Cette année est celle du cinquantième anniversaire de la création de la Ligue Nationale et ce<br />
soir nous rendons hommage à ses fondateurs et fondatrices, aux pionniers, qui, en 1958, ont<br />
décidé d'entamer la lutte contre la maladie, mais aussi contre les conséquences de cette<br />
maladie: l'isolement, l'immobilité, les difficultés sociales, psychologiques et les déboires<br />
financiers.<br />
Ces pionniers sont nombreux et il n'est donc ni possible ni prudent de prétendre les nommer<br />
tous. Il ne serait toutefois pas juste de n'en mentionner aucun.<br />
Le Groupe Belge d'Etude de la Sclérose en Plaques, le Centre de la SEP à Melsbroek et la<br />
Ligue Nationale Belge ont tous les trois une parenté commune: des médecins remarquables,<br />
des neurologues visionnaires et des hommes de coeur qui s'appelaient Charles Ketelaer, Ludo<br />
van Bogaert et les époux Dalcq. Sans Charles Ketelaer on n'aurait sans doute connu ni<br />
Melsbroek, ni Overpelt, ni Fraiture, ni la Ligue Nationale et la Belgique ne serait sans doute<br />
pas reconnue, comme elle l'est, dans le monde, pour la qualité de ses traitements. Ils ont en<br />
effet sensibilisé, mobilisé, créé et probablement financé les institutions que nous connaissons<br />
aujourd'hui. A leurs familles, à leurs descendants présents dans cette salle ce soir je tiens à<br />
rendre un hommage solennel. Sans leurs ascendants, nous ne serions pas réunis ce soir.<br />
Les pionniers bénévoles ensuite, que furent la Baronne Moreau de Melen, le Chevalier<br />
Seresia, les Soeurs Ursulines de Tildonk et en particulier Josepha De Belser, Soeur<br />
Supérieure Générale de la Congrégation, Colette vander Straeten, Monique De Langhe-<br />
Claeys, Guy Smal, Christian t'Kint de Roodenbeke et bien d'autres.<br />
Depuis lors, les bénévoles se sont multipliés et je ne saurais les mentionner tous. Mais leur<br />
action est fondamenta1e. Sans les bénévoles, l'action des Ligues serait limitée.<br />
Je souhaite aussi remercier mes prédécesseurs : le Baron de Bonvoisin et surtout la Princesse<br />
Jean de Merode, qui en s'effaçant après 17 années de présidence active de la Ligue Nationale,<br />
m'a installé aux commandes il y a dix ans en restant dans l'ombre, particulièrement serviable,<br />
humaine, efficace. Je lui dois beaucoup et entre autres le regard rosé sur les patients : un<br />
regard d'égal à égal, sans condescendance, paternalisme ou commisération. Un regard<br />
généreux, positif et fraternel. Un regard d'humain à humain.<br />
La Ligue Nationale a donné naissance, il y a un quart de siècle, aux Ligues Communautaires<br />
qui se sont développées de manière autonome, étoffant les services sociaux, créés dès<br />
l'origine dans chacune des provinces de notre pays. Notre collaboration transcende les<br />
divergences communautaires et je salue les présidents et les administrateurs de ces deux asbl,<br />
le Dr Michel Watelet et le Dr Etienne Roussel, et à travers eux toutes les personnes qui<br />
effectuent le travail social en faveur des personnes atteintes, une quarantaine de membres de<br />
personnel, compétents et dévoués et des centaines de volontaires, que vous ne voyez pas sou<br />
vent, peut-être même jamais, mais qui forment une chaîne de solidarité humaine sans<br />
lesquelles le travail que nous faisons et les Gala que nous organisons seraient vains.<br />
En effet, si ces Gala ont pour objectif avoué de récolter des fonds - la recette en est<br />
entièrement consacrée au soutien psycho-socio-économique des personnes atteintes de<br />
IMSO 2008/2 32