&Armées
&Arm;ées - Ãcole du Val-de-Grâce
&Arm;ées - Ãcole du Val-de-Grâce
- No tags were found...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Évacuation par hélitreuillage.<br />
triage lui-même est reporté dans les ambulances et les<br />
hôpitaux d'évacuation primaire du corps d'armée,<br />
pourtant dotés de capacités techniques significatives, ont<br />
une mobilité nulle.<br />
Aussi, en quelques jours, compte tenu de la rapidité des<br />
opérations lors de la campagne de France de 1940, les<br />
hôpitaux d'évacuation secondaire se retrouveront en<br />
première ligne. Ils disparaîtront à leur tour dans la<br />
débâcle. Il ne reste plus alors qu'à accompagner la<br />
retraite avec les moyens mobiles résiduels, en laissant<br />
les blessés, quand cela s'avère possible, dans les hôpitaux<br />
de l'infrastructure rencontrés.<br />
Lorsque les forces françaises vont reprendre le combat,<br />
leur Service de santé va être structuré et équipé par les<br />
États-Unis. À partir de 1943, les moyens mis en œuvre et<br />
leur fonctionnement seront ceux de l'impressionnante<br />
logistique de l'armée américaine. Apparaissent alors les<br />
bataillons médicaux divisionnaires, puissantes unités de<br />
soutien sanitaire en mesure tout à la fois de renforcer les<br />
postes de secours des bataillons de combat, d'assurer une<br />
part du ramassage des blessés et, avec des structures<br />
dédiées, d'assurer le triage médico-chirurgical, les<br />
traitements de survie et la mise en condition d'évacuation<br />
vers les formations déployées en zone d'armée.<br />
Dans cette conception, les « sections de triage » sont<br />
devenues des structures autonomes. Elles représentent<br />
le point de passage obligé de tous les blessés où sont<br />
Évacuation aérienne.<br />
le service de santé des armées au centre du champ de bataille<br />
417