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pRopiRC n
Pour limiter
le poids de l’équipage
L'association PROPIRC était bien évidemment présente (c'était la cinquième fois) au
congrès IRC. Il faut noter que du fait de la conjoncture le nombre de délégations était
inférieur à ce que nous avons connu les années passées. Cependant, entre autres,
les Américains, les Japonais et les Australiens avaient fait le déplacement.
Photo : Ludovic Abollivier
Jacques Pelletier et Jean-Philippe Cau au Congrès IRC de Windsor
Soumission et motion
produit de ces cotisations. La réponse est relativement simple : il y a qu'on
le veuille ou non des frais de gestion, il y a la rémunération des prestations,
il y a les frais de banque, il y a les frais de déplacement à l'IRC Congress et il
y aura dans l'avenir la tenue d'une conférence, qui pourrait être annuelle, sur
l'évolution de l'architecture et de la jauge, idée que j'avais caressée et que
je n'ai pas pu mettre en œuvre bien que de nombreux architectes s'étaient
déclarés d'accord pour venir nous présenter leurs idées. Il y a aussi la prise
en main par les propriétaires sur les formats de régate qu'ils souhaitent voir
organiser et bien d'autres sujets. Je suis sûr que mon successeur s'attellera
à cette tâche, en effet l'article 9 des statuts prévoit que le bureau est élu
pour quatre ans ; l'association ayant été enregistrée le 25 septembre 2008,
le 25 septembre 2012 était le terme de ces quatre années. Il appartiendra
à l'assemblée générale de renouveler les membres du bureau sachant
que je ne serai pas candidat pour un nouveau mandat. L'association est sur
les rails elle est en état de fonctionner et je lui souhaite longue vie.
Jacques Pelletier
Comme indiqué dans le compte rendu réalisé par Ludovic et Jean-Philippe,
les Australiens sont revenus sur le sujet du nombre d'équipiers. Ils estimaient
en effet que la règle qui a été admise l'année dernière, à savoir que le nombre
d'équipiers à bord devait être soit le nombre indiqué sur le certificat soit, s'il
était supérieur son poids global ne devait pas être supérieur à 85 kg multiplié
par le nombre d'équipiers figurant sur le certificat. Les Australiens estimaient
que dans cette circonstance le poids d'un équipage limité au nombre figurant
sur le certificat pouvait être supérieur à 85 kg multiplié par ce nombre puisqu'il
suffisait de constituer un équipage avec de solides gaillards de 100 kg pratiquant
habituellement le rugby. La seule solution possible était donc de limiter
le poids de l'équipage. Nous avons soutenu cette soumission qui a donc été
adoptée. Les autres décisions prises ont été relatives à des points de détail
permettant d’éliminer quelques imprécisions qui pouvaient figurer dans les
règles de jauge. Ayant constaté la difficulté que beaucoup de propriétaires
rencontrent pour constituer des équipages, nous nous sommes demandés
si le nombre des équipiers, tel que calculé actuellement sur le certificat de
jauge, n'était pas trop élevé. PROPIRC a donc proposé une motion visant
à constituer un groupe de travail qui devrait rendre ses conclusions au
prochain IRC Congress pour une autre approche du calcul de base du nombre
d'équipiers par bateau. Le congrès a approuvé cette motion et le groupe
est constitué, il ne lui reste plus qu'à travailler.
J'achève mon mandat
Je veux profiter de l'espace qui m'est donné dans cette revue pour préciser
à nouveau que le seul moyen pour les propriétaires d'un pays d'être représentés
à l'IRC Congress est d'être membre d'une association nationale,
c'est la raison d'être de PROPIRC créée, je vous le rappelle, en septembre
2008. Comme je l'ai déjà écrit en 2009, 2010 et 2011 notre association était
plus formelle que réelle. Pour la rendre juridiquement réelle il fallait que les
membres soient impliqués. Le paiement d'une cotisation fût-elle modeste,
ce qui est le cas de nos 20 €, constitue de façon évidente cette implication.
Certains se posent la question de savoir à quoi va bien être utilisé le
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