21.02.2013 Views

Dons de la Fondation Clarence Westbury - Nîmes

Dons de la Fondation Clarence Westbury - Nîmes

Dons de la Fondation Clarence Westbury - Nîmes

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PRESENTATION DES DONS<br />

Dès sa conception, le projet <strong>de</strong> Carré d’art a valorisé aux côtés <strong>de</strong> l’institution un réseau<br />

<strong>de</strong> collectionneurs privés. La collection a ainsi pu accueillir à l’inauguration <strong>de</strong>s dons et<br />

dépôts d’œuvres en provenance <strong>de</strong> ceux qui, dès l’origine, furent les actifs promoteurs<br />

du projet d’un musée d’art contemporain à <strong>Nîmes</strong> : le Docteur Robert Calle, l’artiste<br />

C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Vial<strong>la</strong>t mais aussi <strong>de</strong> nombreux partenaires privés, entreprises ou galeries :<br />

Cacharel SA, Daniel Templon, Ghis<strong>la</strong>ine Hussenot, Galerie <strong>de</strong> France…<br />

Ces dons ont souvent permis <strong>de</strong> faire entrer dans les collections <strong>de</strong>s pièces ou <strong>de</strong>s noms<br />

peu abordables pour le seul musée. Parmi eux, citons l’Hommage au Festival <strong>de</strong>s<br />

Nouveaux Réalistes, 1961 <strong>de</strong> Jean Tinguely et le remarquable relief d’Yves Klein, RE 44,<br />

1960, donnés respectivement en 1991 et 1992 par <strong>la</strong> Scaler Foundation créée et<br />

animée par Eric et Sylvie Boissonnas.<br />

La <strong>Fondation</strong> C<strong>la</strong>rence <strong>Westbury</strong>, sous l’impulsion <strong>de</strong> son prési<strong>de</strong>nt Monsieur Jacques<br />

Boissonnas, développe une action dans trois domaines principaux d’intervention : <strong>la</strong><br />

culture, et tout particulièrement le soutien à l’art mo<strong>de</strong>rne et contemporain, l’action<br />

sociale avec l’ai<strong>de</strong> donnée à un centre <strong>de</strong> soins psychologiques pour <strong>de</strong>s enfants et<br />

adolescents, et <strong>la</strong> recherche médicale, dans le champ <strong>de</strong> <strong>la</strong> détection <strong>de</strong>s cancers. En<br />

2003, <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> C<strong>la</strong>rence <strong>Westbury</strong> donnait au Musée d’art contemporain <strong>de</strong> <strong>Nîmes</strong><br />

par l’intermédiaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> <strong>de</strong> France et l’AAMAC, une œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> série <strong>de</strong>s<br />

panoramas <strong>de</strong> Jean-Marc Bustamante : Panorama Gust, 2000, sérigraphie sur plexig<strong>la</strong>s<br />

<strong>de</strong> 145 x 267 cm. Depuis cette date, cette volonté ne s’est pas démentie puisque<br />

quatorze œuvres ont rejoint les collections du Carré d’art grâce à ce mécénat.<br />

<strong>Dons</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> Scaler<br />

Yves KLEIN (Nice, 1928 – Paris, 1962)<br />

RE 44, 1960<br />

Eponge, pigment et bois<br />

Don <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Fondation</strong> Scaler, 1992<br />

Acquis auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> Galerie Templon<br />

Les quelques années <strong>de</strong> création d’Yves Klein mort à l’âge <strong>de</strong> 34 ans ont été une quête incessante sur<br />

l’espace <strong>de</strong> <strong>la</strong> couleur, porté par le monochrome et l’intensité particulière <strong>de</strong>s pigments dont il fait<br />

l’expérimentation avec le marchand <strong>de</strong> couleur Edouard Adam. A ce titre, il s’est particulièrement<br />

intéressé à <strong>la</strong> matière. Cette œuvre fait partie d’une série <strong>de</strong> Reliefs éponges, d’où le RE du titre,<br />

réalisée par Yves Klein en 1960 et 1962. Yves Klein intégrera <strong>de</strong>s éponges à son œuvre pour <strong>la</strong><br />

première fois en 1959 dans un décor réalisé pour l’Opéra <strong>de</strong> Gelsenkirchen (Allemagne). Les<br />

sculptures éponge, éponge posée sur une tige, précè<strong>de</strong>nt en 1959. L’éponge utilisée dans un premier<br />

temps comme outil pour réaliser les œuvres, entre dans l’œuvre comme le matériau par excellence <strong>de</strong><br />

l’imprégnation par <strong>la</strong> couleur, l’idéal <strong>de</strong> Klein étant d’utiliser <strong>la</strong> couleur au maximum <strong>de</strong> son<br />

intensité jusqu’à abandonner <strong>la</strong> matière avec les tableaux <strong>de</strong> feu en 57 et l’exposition du vi<strong>de</strong> en 58.<br />

De 60 à 62, le rose apparaît comme <strong>la</strong> couleur miroir du Bleu IKB. Pour Klein le rose naît <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

juxtaposition <strong>de</strong> l’or et du bleu. Cette trilogie <strong>de</strong> couleurs qui remp<strong>la</strong>ce les primaires se met en p<strong>la</strong>ce<br />

à partir 1959.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!