Dons de la Fondation Clarence Westbury - Nîmes

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Jean TINGUELY (Fribourg, 1925 – Berne, 1991) Hommage au Festival des Nouveaux Réalistes, 1961 Bois, métal, électricité 130 x 110 x 110 cm Don de la Fondation Scaler, 1991 Acquis auprès de la Galerie Montaigne L’immédiate après guerre est en Europe une époque d’une intense activité créatrice où se croisent les Nouveaux Réalistes, les artistes Fluxus, les lettristes, le groupe Zéro dans l’utopie d’un art entièrement nouveau, résolument tourné vers l’avenir, où les formes de happenings et d’actions spectacles viennent compléter les formes plus traditionnelles de la peinture et de la sculpture. Le terme de Nouveau Réalisme fut utilisé pour la première fois par le critique Pierre Restany à l’occasion d’une exposition à la galerie Apollinaire à Milan en 1960. Le premier Festival du Nouveau Réalisme se tient les 13 et 14 juillet 1961 à Nice avec une exposition collective à la galerie Muratore à Nice et des actions organisées par les artistes le 13 juillet dans les jardins de l’Abbaye de Roseland : Colère de Arman, Tir à la carabine de Niki de Saint-Phalle, Fontaine mobile de Tinguely, récital de poésie phonétique de Rotella et dégustation d’un Entremets de La Palissade proposée par Raymond Hains. L’exposition quant à elle réunit les œuvres d’Arman, César, Dufrêne, Hains, Klein, Martial Raysse, Rotella, Niki de Saint-Phalle, Spoerri, Tinguely, Villeglé. Les festivals, héritiers des foires Dada, témoignent de l’extension du champ de l’art au son, l’art culinaire, voire à la destruction de l’œuvre. Ces deux œuvres viennent compléter le fonds représentatif de 29 œuvres des Nouveaux Réalistes acquis ou demandé en dépôt dès 1985 comme point de départ de la collection du Musée d’art contemporain. Dons de la Fondation Clarence Westbury Jean-Marc BUSTAMANTE (Né à Toulouse en 1952. Vit et travaille à Paris) Panorama Gust, 2000 Sérigraphie sur plexiglas éd 3/3 147 x 267 cm Don Fondation Clarence Westbury, 2003 Acquisition auprès de la galerie Daniel Templon Le travail de Jean-Marc Bustamante s’est développé depuis le début des années 80 autour des notions de sites et d’espace, et brouille les limites des catégories reconnues. Peinture, photographie, volume, tout y est abordé. Panorama Gust appartient à la série des Panoramas commencée par l’artiste en 1998. Ces œuvres de grand format reproduisent mécaniquement un dessin réalisé au feutre par l’artiste sur un A4. Le titre insiste sur la rapidité du graphisme : Gust signifie jet, bouffée, grain selon le mot qui lui est adjoint. Ces dessins rapides, presque automatiques, à la limite de la conscience tels que les a cultivés un artiste comme Jean Dubuffet pour surprendre la créativité se retrouvent promus au rang d’œuvres terminées. Comme la série précédente des Lumières, les Panoramas établissent un rapport subtil au mur. Les pattes d’accrochage en acier sont fournies avec l’œuvre. Le plexiglas, accroché à quelques centimètres du mur, favorise l’apparition d’ombres qui redoublent le graphisme. Par la technique choisie, la
spontanéité du dessin est filtrée, et d’une certaine façon désamorcée, parce que reproduite sans rapport avec les dimensions du support qui lui est normalement attribué. Le geste de l’artiste se trouve ailleurs. Chacune des séries propose une nouvelle position au regard des paramètres image trouvée/image créée et approfondit l’examen par l’artiste des énigmes que sont l’art et le monde. Cette œuvre de Bustamante interroge la peinture. Sa première série sur les photographies, tirages uniques, prises dans des sites de banlieues, généralement proches de Barcelone, prennent le titre de peinture. Mais dans les Panoramas, la relation s’inverse : c’est la peinture qui devient photographie. Autres œuvres de Jean-Marc Bustamante dans la collection de Carré d’Art-Musée d’art contemporain : Tableau n° 42, 1982, photographie cibachrome et cadre en chêne, 108 x 135 cm, acquis en 1992 ; Tableau n°103, 1990, cibachrome et cadre en chêne, 135 x 108 cm, acquis en 1992 ; Gerona, 1980, cibachrome, 30 x 40,7 cm, acquis en 1992 ; Tarragona, 1980, cibachrome, 30 x 40,7 cm, don de Daniel Lelong en 1991 Sélection d’autres collections publiques ayant des oeuvres de Jean-Marc Bustamante : CAPC - Musée d'art contemporain, Bordeaux ; FRAC Nord-Pas de Calais ; Musée d'Art Contemporain, Lyon ; FRAC Provence-Alpes- Côte d’Azur ; FRAC Languedoc Roussillon ; Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris ; FRAC Ile de France, Le Plateau ; Centre Pompidou - Musée d´Art Contemporain, Paris ; Musée d'Art moderne de Saint-Etienne ; FRAC Haute Normandie ; Musée d'Art Moderne et Contemporain (MAMCS), Strasbourg ; Huis Marseille stichting voor fotografie, Amsterdam, Pays-Bas ; Kröller-Müller museum, Otterlo, Pays-Bas ; Moderna Galerija, Ljubljana, Slovénie ; Museu d´Art Contemporani de Barcelona - MACBA, Barcelone ; Centro de Artes Visuales Helga de Alvear, Cáceres, Espagne ; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía MNCARS, Madrid; Kunsthalle, Berne, Suisse ; Kunsthaus, Zurich, Suisse ; Migros Museum für Gegenwartskunst, Zurich, Suisse ; Tate Britain, Londres; Essl Museum, Klosterneuburg, Autriche; SMAK Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Gand, Belgique; Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, USA ; The Metropolitan Museum of Art, New York, USA Alain BUBLEX (Né en 1961. Vit et travaille à Lyon) Plug in City (2000) Loft Construction, 2005 Épreuve chromogène sous diasec n ° 1/3 170 x 200 cm Don Fondation Clarence Westbury, 2005 Acquisition auprès de la Galerie Georges- Philippe et Nathalie Vallois Après une formation de designer et un passage dans les bureaux d’étude de Renault, Alain Bublex débute une carrière artistique en 1992. Dans sa première œuvre en 1992, il crée une ville virtuelle : Glooscap à partir des caractéristiques d’une ville moyenne nord-américaine dont il réalise le plan, l’urbanisme mais invente également le contexte géographique et l’histoire. Au début des années 2000, deux autres ensembles visent à donner une nouvelle vie grâce à la photo numérique au plan Voisin de Le Corbusier (2004) et au projet de Plug-in City (2003-2005) élaboré par l’architecte britannique Peter Cook en 1964 au sein du groupe Archigram. Alain Bublex retient du projet initial le principe de containers qui viennent se greffer sur une structure existante selon les besoins de la population. Confrontant sur un même support l’utopie des Algeco transportés par hélicoptère à une vue réelle de la construction d’une structure en bois, Bublex exprime aussi son intérêt pour les structures provisoires. Le chantier, pris entre l’utopie non réalisée et l’architecture réelle de conception le plus souvent passéiste, apparaît pour lui la seule véritable expression du présent dans le contexte urbain actuel. Sélection d’autres collections publiques ayant des oeuvres d’Alain Bublex: M.N.A.M. (Musée National d'Art Moderne), Centre Pompidou, Paris ; M.A.M.V.P. (Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris), Paris ; Fonds National d'Art Contemporain, Paris ; Maison Européenne de la Photographie, Paris ; Caisse des Dépôts et Consignations, Paris ; MAC/VAL, Musée d'Art Contemporain du Val-de-Marne, Vitry sur Seine ; FRAC Rhône-Alpes ; FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur ; FRAC Basse-Normandie ; FRAC Alsace ; Fonds Municipal de la Ville d'Annecy ; Fonds Municipal d'art contemporain de la ville de Paris ; Collection publique d'art contemporain du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis (Fonds Départemental d'Art Contemporain)
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