Dons de la Fondation Clarence Westbury - Nîmes

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Valérie FAVRE (Née en 1959, Evilard, Suisse. Vit et travaille à Berlin) Die Idiotinnen Rockband, 2005 Huile sur papier 191 x 164 cm Don Fondation Clarence Westbury, 2005 Acquisition auprès de la Galerie Nathalie Obadia Peintre d’origine suisse, Valérie Favre s’est tout d’abord fait connaître en France comme actrice. A partir de 1991, elle se tourne à nouveau vers la peinture, son premier intérêt. Elle a souvent évoqué ce tournant dans sa carrière comme la possibilité de quitter la place de l’interprète pour celle de l’auteur. Valérie Favre travaille par séries qui s’entrecroisent sur plusieurs années. La pratique de Valérie Favre, si elle est la lente reconquête d’une technique traditionnelle (huile sur toile) pour laquelle elle n’a pas véritablement reçu de formation académique, ne s’arrête pas là. Elle pose une question essentielle pour qui ne veut pas se cantonner à l’abstraction ou à la déclinaison des codes et des matériaux de la peinture. Comment se forment les éléments d’un récit qui, à l’époque contemporaine, ne peut trouver sa justification dans aucune mythologie ou histoire établie ? Le personnage de la Lapine, joyeux alter ego de l’artiste, apparaît dès 1998, comme une sorte de logo personnel qui entre en interaction tant avec la déesse du logo du studio Columbia, le lion de Peugeot et les objets de la vie contemporaine. Comme dans le monde du cinéma, elle apparaît comme une icône féminine. Entre conte et références cinématographiques, la peinture de Valérie Favre n’illustre pas seulement un panthéon personnel. Elle porte une réflexion sur la scénarisation de la société contemporaine. Installée à Berlin depuis 1998, Valérie Favre abandonne l’approche taxinomique de la couleur blanche, la robe rouge, les fraises qui caractérise ses années françaises pour aller vers une interrogation de la validité de la fiction en peinture. Elle se place ainsi parmi des peintres de sa génération, Daniel Richter, Peter Doig qui interrogent également les possibilités d’une fiction contemporaine. Sélection d’autres collections publiques ayant des oeuvres de Valérie Favre : Artothek NBK, Berlin ; Caisse des Dépôts et Consignations, Paris ; Collections Les Uniques, faïences, Réunion des Musées Nationaux ; FDAC, Val de Marne ; Fonds Municipal de le Ville de ; FNAC, Paris ; FRAC Auvergne ; FRAC Ile-de-France ; FRAC Poitou- Charentes ; Kunstmuseum Luzern, Suisse ; MACVAL, Vitry-sur-Seine ; MAMAC, Nice ; Musée de Picardie, Amiens ; Musée national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris Jorge QUEIROZ (Né en 1966 à Lisbonne. Vit et travaille à Berlin) Sans titre, 2006 Graphite, crayons de couleur, aquarelle, pastel à l’huile et gouache sur papier 152 x 121 cm Don Fondation Clarence Westbury, 2006 Acquisition auprès de la Galerie Nathalie Obadia L’œuvre de Jorge Queiroz se développe depuis le début des années 90 essentiellement sur support papier et parfois filmique. L’artiste fait naître dans ses dessins au graphite et crayon de couleurs, aquarelle et gouache, un univers singulier qui est de l’ordre de la vision où sont convoqués le fantastique et le grotesque. La feuille, souvent de grandes dimensions, est comme une scène sur laquelle se déroulent des actions parcellaires, interrompues, mêlées à des éléments architecturaux, naturels, voire géométriques qui semblent s’engendrer les uns les autres. Mêlant éléments identifiables et non identifiables et des zones de densités très différentes, ces dessins résistent à la description. A l’origine de la Collection du Carré d’art, s’était exprimé la volonté de faire place aux artistes espagnols et italiens de l’axe méditerranéen. Depuis les années 80, le Portugal est entré sur la scène
artistique comme un espace riche d’artistes et de pratiques. Cette acquisition répond au souhait de prendre en compte cette nouvelle scène. Sélection d’autres collections publiques ayant des oeuvres de Jorge Queiroz : MOMA, San Francisco ; MOMA, New York; Deutsche Bank, Frankfurt ; Fundacio Serralves, Porto ; Fundaçao PLMJ, Lisbonne ; FRAC Haute Normandie ; Fundação Ilídio Pinho, Porto ; La banque postale, Paris ; Collection LVMH, Paris ; La Caixa, Barcelone ; FNAC, Paris Joel STERNFELD (Né en 1944, New York City. Vit et travaille à New York) Ruins of Villa Sette Basi with the Ruins of a small temple, Roma Vecchia, Rome Negatif en septembre 1990, tirage 2006, édition 1/7 et 3 épreuves d’artistes Photographie numérique. Diptyque, 68, 58 x 86,36 cm Don Fondation Clarence Westbury, 2006 Acquis auprès de la Galerie Luhring Augustine Très connu dans les années 70-80 pour son inscription dans la tradition des grandes traversées photographiques des USA initiée par Walker Evans, Joel Sternfeld fut, comme Stephen Shore et William Eggleston, de ceux qui donnèrent à la photographie couleur ses lettres de noblesse. Les projets de Sternfeld ont de façon répétée exploré la perception d’une identité collective en documentant la vie des gens simples. Sensibilisé au rôle émotionnel de la couleur par l’enseignement de Johannes Itten, il développe une réflexion sur le lieu et la trace en proposant dans les années 90 des séries autour des sites où se sont déroulées certaines des tragédies de l’histoire américaine, ou les manifestations violentes autour du G8 de Gênes. Ce diptyque fait partie d’une série réalisée au début des années 90 où le photographe souligne la juxtaposition dans un même paysage de la campagne romaine des témoins du passé et des bâtiments usuels contemporains. Il complète dans la collection la représentation du paysage photographique aux côtés de noms comme Thomas Ruff, Thomas Gursky, Thomas Struth, Jean-Marc Bustamante. Sélection d’autres collections publiques ayant des oeuvres de Joel Sternfeld : Dallas Art Museum ; Folkwang Museum, Essen ; Forbes Collection, New York ; Fotomuseum Winterthur, Suisse ; Groninger Museum, Groningen, Pays-Bas ; High Museum of Art, Atlanta ; Museum of Modern Art, Houston ; Museum of Art, Indianapolis ; Maison Européenne de la Photographie, Paris ; Museum Folkwang, Essen, Allemagne ; MOMA, San Francisco ; Art Museum, Seattle ; The Art Institute of Chicago, Chicago ; MOMA, New York ; The Whitney Museum of American Art, New York ; Yale University Art Gallery, New York Hiroshi SUGIMOTO (Né en 1948 à Tokyo. Vit et travaille à New York) Einstein Tower – Eric Mendelsohn, 2000 Photographie noir et blanc ex 4, édition de 25 61 x 51 cm Don Fondation Clarence Westbury, 2004
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