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L’USAGE DE DROGUES EN FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES

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l’usage de drogues en Fédération Wallonie-bruxelles || rapport 2011-2012<br />

La réduction des risques est aussi financée, via d’une part l’amélioration du bien-être en milieu festif,<br />

d’autre part via un soutien à l’offre de matériel stérile et de premiers soins à des usagers de drogues<br />

marginalisés.<br />

La COCOF finance aussi la Fedito bruxelloise, soit la «Fédération des Institutions pour Toxicomanes», qui<br />

assure un rôle de coordination pour ses membres.<br />

1.1.1.5 Les provinces<br />

Le niveau provincial peut prendre des initiatives dans le domaine de la médecine préventive. C’est ainsi<br />

que certaines provinces ont mis en place, au sein d’institutions provinciales, des cellules Assuétudes/<br />

Drogues (secteur de la prévention mais parfois aussi de la prise en charge). Elles ont un rôle de<br />

coordination.<br />

De plus, les provinces subsidient des plates-formes de concertation pour la santé mentale. Certains<br />

Services de Santé Mentale proposant des programmes de traitement à des personnes dépendantes sont<br />

quant à eux subsidiés individuellement (Brabant Wallon, Luxembourg).<br />

Des observatoires sont également subsidiés, tel l’Observatoire de la Santé du Hainaut.<br />

Il arrive aussi (Brabant Wallon) qu’un CLPS soit subsidié, ce qui renforce indirectement le «Point d’Appui<br />

Assuétudes» implémenté par ce dernier et subsidié par la FWB.<br />

Enfin, des journées d’information sont parfois organisées (provinces de Luxembourg et de Liège),<br />

notamment dans les écoles.<br />

1.1.1.6 Les communes<br />

Les actions les plus importantes menées au niveau local le sont dans le domaine de la prévention des<br />

consommations abusives d’alcool, de drogues illégales et de médicaments (De Ruyver & al., 2011).<br />

Des projets de réduction de la demande sont menés sous l’impulsion des Plans stratégiques de sécurité<br />

et de prévention, dont la responsabilité est fédérale, mais dont la gestion est locale.<br />

Pour le reste, en termes de prévention, on trouvera par exemple côte à côte tant le financement<br />

d’une journée de formation dans les écoles que le programme MEGA de la police, des campagnes de<br />

prévention, etc.<br />

En termes de soins liés aux drogues illégales, à l’alcool et aux médicaments, on trouve des interventions<br />

du niveau communal depuis les grandes villes jusqu’aux villes et communes périphériques, sans toutefois<br />

aller jusqu’aux communes rurales. Quant à l’assistance en termes de dépendance au tabac, elle reste<br />

marginale au niveau des communes (développée dans certaines villes et communes périphériques).<br />

Des dépenses limitées sont également à signaler au niveau communal dans le domaine de la réduction<br />

des risques, dans des grandes villes et des villes «régionales» (De Ruyver & al., 2011).<br />

1.1.2 LES STRATÉGIES POLITIQUES<br />

1.1.2.1 Déclaration conjointe de la Conférence interministérielle Drogues : «Une politique<br />

globale et intégrée en matière de drogues pour la Belgique» (25 janvier 2010)<br />

Le 25 janvier 2010, la Conférence interministérielle Drogues (CIM), qui réunit tous les ministres (ou leurs<br />

représentants) dont les compétences touchent aux produits psychotropes (Santé Publique, Justice,<br />

Intérieur, Affaires Étrangères…), a signé une déclaration conjointe s’intitulant «Une politique globale et<br />

intégrée en matière de drogues pour la Belgique».

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